406 Démons
[Des chiens hurlent un soir de pleine lune. Un homme filme dans une vielle maison abandonné. Une machine qu’il tient commence à bipé]
Jack Sinclair : Je suis dans le salon, il est 21h03. Le champ électromagnétique crève le plafond. [Des bruits le fond sursauté, les lumières s’éteignes toutes seul, il est terrifié.] Et oh ! Il y a quelqu’un ? Prudence, ça y est je le vois. Prudence… non ! Noooonnnn…
[Loft des Castle : Alexis et Castle]
[Alexis et Castle regarde un film d’horreur et il hurle lors d’une scène]
Alexis : Est-ce que tu es en train de te servir de moi comme bouclier contre des zombies cannibales ?
Castle : Non je voulais seulement que tu es un meilleur angle de vu ! [Alexis de lève] Une petite minute, où tu vas, je pense qu’on est plus en sécurité si on reste groupé.
Alexis : Désolé, mais tu vas devoir te débrouiller tout seul. Je vais aller Chatter avec Ashley.
Castle : Quoi, au milieu d’une séance de zombie, père fille. Tu peux pas faire ça plus tard ?
Alexis : Il sera occupé plus tard, il a une réunion sur le campus. Suivit d’un séminaire.
Castle : Je sais qu’il est très occupé et toi je te trouve vraiment très compréhensive d’être aussi accommodante, mais une relation saine est basée sur ce qu’on appelle « le respect mutuel ». Tu imagines quel genre de signal tu lui envois si c’est toujours toi qui aménage ton emploie du temps en fonction de ses moindres fait et geste ? Tu ne peux pas te permettre de tout lâcher à la minute même ou… [Son téléphone sonne et le prenant dans sa poche] Désolé ! Un seconde. [Répondant] Oui lieutenant Beckett ? J’arrive tout de suite !
[Il part et Alexis n’en revient pas]
[Scène de crime, devant une vielle maison : Castle et Beckett]
Castle : Je m’inquiète pour Alexis, je pense que le fait d’avoir été refusé à Stanford, a rompu l’équilibre des forces dans sa relation avec Ashley.
Beckett : Oh si j’étais vous, je m’en ferai pas pour ça. N’oubliez pas qu’Alexis est une fille et qu’Ashley est un adolescent. Je vous garantis que c’est toujours elle qui mène la danse.
Castle : [S’arrêtant pour regarder une camionnette garer] Les traqueurs de fantômes sont ici. Oh… c’est justement pour ça que j’adore ces types. Le corps n’est pas encore froid et ils sont déjà en train de pister son fantôme.
Beckett : Pourquoi ça m’étonne pas d’apprendre que vous regardez cette émission ridicule.
Castle : Vous voulez dire, génial ! Jack Sinclair est sans conteste le plus émérite des chasseurs de fantômes des états unis.
Beckett : Heu… Castle… Jack Sinclair, c’est le nom de notre victime !
Castle : Et le chasseur devient gibier !
[Devant la maison : Landlord, Castle et Beckett]
Landlord : Il était venu ici pour tourner une séquence spéciale qu’il devait diffuser dans son émission.
Castle : Pourquoi cette maison ?
Landlord : Parce qu’elle a un passé charger.
Beckett : Un passé paranormal.
Landlord : Ecouter lieutenant, je ne suis pas en train de dire que je croie à toutes ces histoires, mais je suis propriétaire de la demeure McClaren depuis 20 ans et quand je reçois un appel concernant cette maison, c’est jamais pour un problème de toilette boucher.
Beckett : Elle est habitée en ce moment ?
Landlord : Non, plus depuis des années. C’est difficile de garder des locataires, alors quand ce cinglé m’a téléphoné, je me dit et puis merde. Peut-être qui pourra me nettoyer cette baraque pour quand suite je puisse la loué, mais après ce qui vient de se passer…
Castle : Qu’est-ce qui vient de se passé exactement ?
[Dans la maison : Lanie, Castle et Beckett]
Lanie : Il a eu la gorge tranché pratiquement d’une oreille à l’autre. Tout y est passé, la jugulaire, les artères carotides interne et externe et l’artère thyroïdienne supérieure.
Castle : Ca explique la quantité de sang.
Lanie : Mais il y a une chose que je n’arrive pas à expliquer. La profondeur et la nature de la blessure indique que le tueur était forcément très proche.
Beckett : Alors ou sont les empreintes de pas.
Lanie : S’il y avait que ça. Regarde les éclaboussures. Quand on coupe toutes ces artères, le sang jailli instantanément et avec une violence rare.
Castle : C’est pour ça qu’il y en a partout.
Beckett : C’est pas normal, le tueur aurait dû en recevoir sur lui ? [Lanie acquiesce]
Castle : Et pourtant toutes les gouttes ont atterris sur le sol. Elles n’ont pas rencontrés le moindre obstacle.
Lanie : Exactement, tout ça n’a pas de sens !
Castle : A moins que le sang soit passé à travers l’assassin !
Lanie : Vous seriez pas en train de dire que c’est un fantôme qui aurait fait ça ?
Beckett : S’il te plait, ne l’encourage pas !
Castle : Tout ce que je dis, c’est que Mr Sinclair est peut-être tombé sur un spectre plus fort que lui !
Beckett : Qui a prévenu la police ?
[Devant la maison : Lulu, Beckett et Castle]
Lulu : Je suis la productrice de Jack. Je travaille avec lui depuis 4ans.
Beckett : Ecoutez Lulu, nous avons besoin de savoir tout ce qui c’est passer avant que vous n’appeliez la police.
Lulu : D’accord. Jack est entré dans la maison vers 19h et il s’est enfermé à l’intérieur quelque minute plus tard.
Beckett : Quoi ?
Castle : Il s’enferme dans la maison pour la nuit. C’est le protocole standard des chasseurs de fantôme.
Beckett : Est-ce qu’il était tout seul ?
Lulu : Oui, avant chaque intervention, on vérifie la maison de fond en comble, quoi qu’il arrive. Et une fois que Jack s’est enfermé, je suis allé dans le van pour visionner les images en direct.
Beckett : Est-ce que les caméras tournaient au moment du meurtre ?
[Regardant la vidéo dans le Van]
Castle : Les caméras infrarouge son utilisé pour détecter les anomalies thermique inexpliqué.
Jack : [Sur la vidéo] Je suis dans le salon, il est 21h03, le champ électromagnétique crève le plafond…
Castle : C’est un dosimètre de champ électromagnétique. L’outil indispensable pour la chasse aux fantômes. Ça mesure les pics d’énergie para…normale ! [Bégayant en voyant le regard noir de Beckett] Concentrons-nous sur la vidéo !
Beckett : [Acquiesçant] Hum, hum !
Jack : [Sur la vidéo] Hé oh, il y a quelqu’un ? Prudence, ça y est je le voie. Prudence !
Beckett : On dirait qu’il savait que sa vie était en danger ! [La vidéo s’éteint brusquement] Qu’est-ce qui s’est passé ?
Lulu : C’est tout. C’est à cet instant que toutes les caméras se sont coupées en même temps.
Beckett : Qu’est-ce qui pourrait avoir causé une coupure aussi soudaine ?
Lulu : Je n’en sais rien. C’est jamais arrivé !
Castle : Sauf dans le dernier épisode des Soprano !
Beckett : Non impossible, il y avait forcement quelqu’un d’autre à l’intérieur. Il avait des ennemis ou des personnes avec qui il avait eu des problèmes ressèment ?
Lulu : Non pas à ma connaissance, mais quand il est arrivé ici, il était furieux.
Beckett : Vous saviez d’où il pouvait venir ?
Lulu : Non il est sorti d’un taxi, il a chopé son matos et il a pénétré à l’intérieur.
Beckett : Qui d’autre avait les clés de la maison ?
Lulu : Il y avait que Jack et Barry B.
Castle : Barry Bavetta. C’est son caméraman. D’ailleurs où est Barry, d’habitude il s’enferme avec Jack ?
Lulu : Jack et lui se sont disputés cet après-midi. Ça a vraiment chauffé et ensuite Barry a démissionné.
Beckett : Et est-ce qu’il aurait pu programmer les caméras pour quelles se coupe comme ça.
Lulu : Ba en fait, c’est dans ces cordes !
[Au poste, bureau des gars : Ryan et Esposito]
Esposito : Barry Bavetta a quitté son hôtel à toute allure à 19h30.
Ryan : Ça lui laissait le temps de retourner à la maison pour 21h quand Jack a été tué. Son portable est toujours sur messagerie.
Esposito : Le directeur de l’hôtel m’a donné les numéros de sa carte de crédit, donc si on a de la chance, il va l’utilisé.
Ryan : Je vais visionner les vidéos à l’intérieur de la maison, il y a peut-être un truc qui pourrait l’incriminer.
Esposito : Ouais… Hey, on dine toujours tous ensemble demain soir ?
Ryan : Ouais, Jenny est toute exciter. On a jamais fait une vraie sorti à quatre, alors c’est cool !
Esposito : Au fait, pour info, Lanie aura enchainé un double service alors elle sera peut-être un peu tendu.
Ryan : Ah… peut-être qu’on devrait remettre ça, parce que le but c’est que Jenny et Lanie s’entende bien.
Esposito : Non, ça va aller, éviter juste d’aborder des sujets trop polémiques.
Ryan : Attend, quel genre de sujet sera trop polémique ?
Esposito : Bingo !
Ryan : Son chien est mort et il s’appelait bingo ?
Esposito : Non, Barry Bavetta s’est éclaté on dirait. Et pas qu’un peu. Il a passé la soirée à dépenser gros dans un club de strip-tease près de l’aéroport. Le 1er payement a été fait une heure après la mort.
[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Barry Bavetta]
Beckett : Désolé d’avoir gâcher la fête Barry.
Castle : Il parait que votre portefeuille en a pris un coup ? Ou devrais-je dire un sacré coup !
Barry : Quoi les clubs de strip-tease sont devenu illégaux maintenant ? J’essayais de faire redescendre la pression. Ma journée n’a pas été facile.
Beckett : On est au courant, votre productrice nous a dit que vous étiez accroché avec Jack aujourd’hui.
Barry : Alors c’est à propose de Jack ? Ouais, on s’est accroché comme vous dite, c’était pas notre 1ère dispute mais j’ai fait en sorte que ce soit la dernière.
Castle : Pourquoi pas nous dire ce qui s’est passé ?
Barry : Jack m’a baisé, voilà ce qui s’est passé. Il m’a balancé à la dernière minute que j’allais pas venir avec lui ce soir.
Beckett : Pour quelle raison ?
Barry : La seule qu’il m’ait donné, c’est qu’il était le patron, mais c’est parce qu’il est jaloux. Il avait seulement peur que je m’attribue tout le mérite.
Castle : Pourquoi ça ?
Barry : Parce que l’épisode qu’on tourne ce soir dans la demeure McClaren, c’était mon idée. C’est moi qui aie fait toutes les recherches, Jack ne voulait même pas faire l’émission.
Castle : Pourquoi aurait-il refusé une émission sur une maison hanté à New-York ? C’était une mine d’or assuré.
Barry : Jack flippait dès qu’il s’agissait de New-York. Il a grandi ici, mais je sais pas pourquoi, il voulait pas y mettre les pieds. Il a essayé de torpiller le projet, il disait plutôt mourir que d’entré dans cette maison.
Castle : Alors vous avez veuillez à ce que les deux se produise !
Barry : Quoi ?
Beckett : Jack Sinclair a été assassiné dans la demeure McClaren ce soir !
Barry : Assassiné ?
Beckett : Pourquoi vous n’avez pas rendu vos clés au propriétaire ?
Barry : Heu, heu… Et bien, j’étais énervé, alors ça m’est sorti de la tête. Il est vraiment mort sérieux ?
Castle : C’est bien vous qui avez installé les caméras dans la maison ?
Barry : Ouais, et alors ?
Beckett : Et alors, vous saviez exactement où elle était placé et comment les éviter quand vous y êtes retourné en douce. Vous saviez même comment les programmés pour qu’elles se coupent à une heure bien précise.
Barry : Wow, wow, wow, je n’ai pas tué Jack. J’étais même pas sur place, j’ai loupé mon avion pour L.A. parce que j’ai été bloqué à la douane. Je suis allé au club direct en sortant de l’aéroport. Vous pouvez vérifier !
[Bureau de Beckett : Ryan, Beckett, Esposito et Castle]
Beckett : [Raccrochant] La police des frontières confirme que Barry à passer la douane de JFK à 20h15. Il pouvait pas être à la demeure McClaren à l’heure du meurtre, c’est impossible.
Esposito [A un policier] Merci ! [A Beckett] En plus le labo a vérifié les caméras, elles n’ont pas été programmées pour se couper, donc Barry n’a tué qu’une chose, c’est du temps au club de strip-tease.
Castle : Donc si Barry n’est pas notre homme, je pense qu’il est temps de reconsidérer la possibilité que notre tueur soit…
Beckett : [L’interrompant] Si vous dite, un fantôme, je vous renvoie chez vous dans la minute.
Castle : [Regardant Esposito en réfléchissant] Un spectro-américan ! [Beckett lève les yeux au ciel amusé] Vous avez trouvé une autre explication aux éclaboussures de sang ?
Beckett : Non pas encore, mais ça viendra. Apparemment Jack Sinclair était très énervé quand il est arrivé en taxi à la demeure. Donc trouvons où le chauffeur la fait monté et ce qu’il faisait là-bas.
Esposito : Je m’en occupe ! [Partant]
Beckett : Vous voyez Castle, ça va finir comme n’importe quelle autre enquête. [Ryan arrive] Une fois qu’on en saura un peu plus sur la victime et sur les détails concernant sa mort, on va pouvoir tout expliquer.
Ryan : Heu… peut-être pas tout !
[Salle vidéo : Ryan, Castle et Beckett]
Ryan : Je visionnais les images tourné à l’intérieur pour trouver le signe d’une présence, une ombre, ou un reflet dans un miroir et au lieu de ça j’ai trouvé… et bien… vaut mieux que je vous laisse regarder. Je vous mets la vidéo au ralenti. Maintenant regarder le trépied, à l’arrière-plan. [Il bouge tout seul] Là vous voyez ?
Castle : Ohh… [Surprit tout comme Beckett]
Beckett : Oui… et bien… je suis persuadé qu’il y a une explication parfaitement rationnelle, à ce qu’on vient de voir.
Castle : En effet oui, « Ils sont là » !
[Générique avec des cris de loup en plus]
[Bureau de Beckett : Castle et Beckett]
[Castle est en train d’aimanter des photos sur le tableau]
Beckett : Castle, vous avez dormi un peu ?
Castle : Je n’ai pas fermé l’œil, mais ça en valait la peine. Après avoir fait des recherches sur le passé de la demeure McClaren, je pense savoir ce qui est arrivé à notre chasseur de fantôme Jack Sinclair. Au fait il y a un café pour vous.
Beckett : [Surprise] Oh ! [Prenant le café dans la main, mais il est vide]
Castle : Non, pas celui-là, l’autre ! [Faisant de même avec l’autre et le trouvant vide aussi] Ah… c’est pas grave, je vais vous en refaire un. Euh… depuis que la demeure McClaren a été construite en 1898, les cadavres s’y accumulent plus vite que dans un Tarantino. A savoir, 18 meurtres au total, tout commence avec le 1er propriétaire, Robert Pettigrew étranglé en 1903 et le dernier en date, Melanie Benton découpé en morceau en 1991. Le propriétaire actuel, Steve Fuller a essayé de faire démolir la maison, mais elle a été déclaré monument historique par la ville…
Beckett : [L’interrompant en souriant] Je suis vraiment désolé Castle, j’apprécie votre travail, merci beaucoup, mais qu’elle est le rapport avec notre affaire ?
Castle : J’allais justement y venir. Apparemment en ce qui concerne la quasi-totalité des affaires en question, l’assassin a toujours prétendu qu’un … vous êtes prêts ? [A Esposito qui acquiesce] Qu’un « Démon » était responsable du meurtre.
Beckett : Un démon, vraiment ?
Castle : Je n’invente absolument rien, c’est dans le bouquin !
Beckett : Très bien, c’est un démon qui a tué Jack Sinclair. Alors c’est quoi la prochaine étape, on fait une planque dans la maison en attendant qu’il se montre et on le supprime avec notre positroneur désintégrant. [Riant suivi par Esposito]
Castle : [Sérieusement à Esposito] Ça n’existe pas, c’est pas ça qu’il utilise. Les vrais chasseurs de fantômes.
Esposito : Les vrais chasseurs de fantômes ? Vous ne trouvez pas que les termes sont antinomiques ?
Beckett : [Retournant le tableau pour avoir les vraies infos sur le meurtre] Est-ce que quelqu’un a quelque chose de pertinent concernant l’enquête ?
Esposito : Oui moi !
Beckett : Je t’écoute.
Esposito : J’ai retrouvé le chauffeur de taxi que la victime a pris hier soir. Le GPS du véhicule montre que Jack est monté à bord, au coin de la 38ème et la 9ème.
Beckett : Envoi des patrouilles dans le quartier avec sa photo, ça nous mènera peut-être sur une piste.
Esposito : Je vais vérifier les relevés téléphoniques, ça pourra peut-être nous apprendre quelque chose.
Ryan : [Arrivant] Je crois savoir pourquoi Jack ne voulait pas faire son émission là-bas. J’ai parlé à un de ses vieux amis de l’époque du lycée avec qui il a pris un petit déj, il y a deux jours. Et il s’avère que quand il était jeune, Jack habitait juste à côté de la demeure McClaren et son ami m’a dit que pour aller à l’école, Jack faisait un détour pour éviter de passer devant la demeure, selon lui « cette baraque lui filait la chair de poule ».
Castle : Vous voyez, je vous avais bien dit qu’il se passait un truc bizarre avec cette maison. Les dernières personnes… [Voulant retourner le tableau, mais Beckett l’en empêche avec un sourire en coin] à y… à y avoir… les dernières personnes à y avoir vécu, on déménager précipitamment il y a 4 ans.
Ryan : [Emballer] Pourquoi ?
Castle : Aucune idée, mais je pense qu’il est temps de le découvrir.
Beckett : Amusez-vous bien Castle !
Castle : Vous ne venez pas ?
Beckett : Non, j’ai un meurtre à résoudre.
Ryan : J’y vais !
Castle : [Content, mais change vite de tête en observant Beckett] Ouuu… quel regard ! J’ai l’habitude. On met les voiles !
Ryan : Oui !
[Salle de repos : Esposito et Beckett]
[Beckett essaie de se faire un café, mais se brule avec la vapeur]
Esposito : [Arrivant] Beckett, je viens de voir Ryan dans les escaliers. Vous l’avez laissé aller chasser les fantômes avec Castle ?
Beckett : Oui. Peut-être que Sammy veillera sur Scoubidou et puis on sait jamais, ils trouveront peut-être un truc utile.
Esposito : Oh en parlant de truc utile, je viens de raccrocher avec la scientifique. Ils ont trouvés des empreintes dans la maison, appartenant à une personne réelle alors…
[Bureau des gars : Esposito et Beckett]
Esposito : Il s’appelle Ron Berger, il vie dans le Queens, une patrouille nous le ramène.
Beckett : Est-ce qu’il a un casier ?
Esposito : Oui, il a fait 8ans pour vol à main armé et l’arme c’était un couteau. Il est aussi tombé pour cambriolage, donc pour lui c’est pas un problème de pénétrer par effraction dans une maison.
Beckett : Il a été libéré quand ?
Esposito : Il y a 5 semaines.
Beckett : OH… enfin une vraie piste qui a du sens.
Esposito : Et c’est de mieux en mieux. Ron connait Jack Sinclair. Il a passé à une émission des « chasseurs de fantômes » quand il était en prison. Il prétendait partager sa cellule avec un esprit.
Beckett : Surpopulation carcérale ?
Esposito : Apparemment, Casper était un peu trop amical. Ron disait qu’il le tripotait.
Beckett : Agresser par un fantôme. Ouaaa, certain sont prêt à tout pour passer à la télé.
Esposito : Mais malheureusement, ça c’est retourné contre lui. Ron est devenu la risée de la prison. Ça l’a mis en rogne et il a été une lettre à l’émission
Beckett : [Lisant la lettre] « Je vais saigniez Jack Sinclair, pour lui faire payer ce qu’il m’a fait » !
[Salle d’interrogatoire : Ron, Esposito et Beckett]
Ron : Ouais, j’ai écrit cette lettre, mais j’ai pas été plus loin. Je l’ai pas tué !
Beckett : Ou étiez-vous hier soir à 21h ?
Ron : j’étais chez moi, je regardais des dessins animés.
Esposito : Hum, hum !
Ron : Vous pouvez demander à ma mère.
Esposito : Sauf qu’on a un problème, parce ce qu’on a trouvé vos empreintes à l’intérieur de la demeure McClaren.
Ron : Oui, mais il y a une explication.
Esposito : On vous écoute !
Ron : Je suis en conditionnel, je peux pas vous le dire. Désolé mais je ne veux pas retourner en prison, pas dans cette cellule avec cette… chose !
Beckett : C’est votre fantôme qui vous inquiète ? Ron vous êtes soupçonné de meurtre. Vous avez un alibi légué comme une plume et vos empreintes étaient partout sur le lieu du crime. Vous aviez les moyens, le mobile et l’opportunité.
Ron : C’est bon d’accord, j’y suis allé. Seulement c’était pas hier soir, c’était il y a un mois. J’y suis allé à cause de Jack. Il m’a appelé quand je suis sorti de taule.
Beckett : Jack Sinclair vous a appelé alors que vous l’aviez menacé ?
Ron : Pour s’excusez à propos de l’émission faite en prison et pour me demander un service.
Beckett : Quel genre de service ?
Ron : Un truc bizarre, il voulait que je prenne des photos à l’intérieur de la demeure McClaren.
Esposito : Pourquoi vous ?
Ron : La porte était verrouillée, alors j’ai dû… forcer la serrure.
Beckett : Il vous a dit pourquoi il voulait que vous preniez ces photos ? [Ron fait non de la tête] Très bien, il va falloir qu’on les voit !
[Salle de réunion : Esposito et Beckett]
[Beckett observe les photos]
Esposito : Le labo a analysé la carte mémoire. En ce qui concerne la date, elle n’a pas été trafiquée.
Beckett : Donc Ron nous a dit la vérité.
Esposito : Ouais, à propos des photos, mais j’achète toujours pas la théorie du fantôme tripoteur.
Beckett : Je me demande pourquoi Jack voulait toutes ces photos. T’as remarqué qu’elle avait toutes été prise dans la même pièce. Le salon, c’est-à-dire l’endroit où le meurtre a été commit ?
Esposito : Donc Jack a engagé Ron pour prendre des photos de la pièce dans laquelle il allait mourir. C’est flippant !
Beckett : [Se moquant] Non c’est pas flippant Castle, je suis sûr que tout peut s’expliquer et je te parie que ce salon n’abrite pas le moindre fantôme ou démon !
[Maison des Boyer : Margaret Boyer, Harry Boyer, Ryan et Castle]
Margaret : Le problème venait du salon, c’était l’épicentre de l’activité.
Ryan : Mme Boyer qu’entendez-vous par activité ?
Margaret : On y croyait pas nous non plus, on avait entendu parler de toutes ces histoires sur la demeure McClaren, ça nous faisait marrer.
Harry : Au début, tout se passait bien.
Margaret : Et ensuite, ça a commencé, les lumières s’éteignaient toutes seules. Il y avait des bruits étranges. Des portes se mettait à claquer.
Castle : Est-ce que quelque chose de violent c’est produit ?
Harry : Un nuit, on a entendu des bruits qui venait du salon, on est descendu, toute la pièce était retourné.
Margaret : Les tables étaient à l’envers, les livres étaient en mille morceaux, les tableaux éparpillés.
Castle : OH mon Dieu, c’est terrible. Donc vous avez décidé de déménager ?
Harry : Pas tout de suite, on voulait se battre. On a trouvé cette femme, une… une chasseuse de fantôme.
Margaret : Elle disait qu’elle était la meilleure, que tous les autres chasseurs de fantômes venaient lui demander son aide. Et dès qu’elle est entrée, elle nous a dit de fuir à toute vitesse.
Harry : Elle avait un nom bizarre…euh… Prudence ! C’est ça, Prudence Lagrande !
Castle : [A Ryan citant Jack] « Prudence, ça y est je le voie, Prudence » !
Ryan : Peut-être que Jack Sinclair ne s’inquiétait pas en voyant son assassin…
Castle : Non il disait juste son prénom !
[Au poste : Beckett, Ryan, Esposito et Castle]
Beckett : Prudence Lagrande, de son vrai nom Patricia King, elle tient un cabinet de voyance sans licence dans lequel elle donne des consultations paranormal. Voyez-vous ça.
Esposito : C’est logique qu’elle ait pas obtenu de licence, j’ai sorti son casier. Usurpation d’identité, fraude, chèque falsifié et pratique religieuse prohibé.
Beckett : Et son cabinet est situé au coin de la 38ème et de la 9ème.
Esposito : La où Jack a pris son taxi ce soir-là.
Castle : Donc il est allé voir Prudence et ensuite, il est arrivé énerver à la demeure McClaren.
Ryan : Et deux heures plus tard, il a prononcé son prénom juste avant de mourir.
Beckett : Il faut qu’on découvre qu’elle rôle elle a joué dans tout ça.
Castle : Oh et bien avec Ryan, on serait ravi d’aller enquêter là-dessus. Si vous êtes trop occupé à résoudre ce meurtre.
[Cabinet de Voyance : Prudence Lagrande, Castle et Beckett]
Prudence : J’ai fait ce que j’ai pu pour l’aider mais apparemment ce n’était pas assez.
Castle : Pourquoi Jack Sinclair est venu vous voir ?
Prudence : Je connaissais la demeure McClaren. Il allait affronter ce qu’il y avait à l’intérieur et il voulait mes conseils.
Beckett : Qu’il a reçu, contre salaire.
Prudence : Je ne suis pas un charlatan lieutenant, autrement quelqu’un avec l’expérience de Jack ne serait jamais venu me demander conseil. [Lui faisant signe de s’assoir] Je vous en prie.
Beckett : S’il était si doué pourquoi il a eu besoin de votre aide ?
Prudence : C’était pas une maison comme les autres pour lui. Et les rêves ont débutés quand il a accepté de faire l’émission. Ça a commencé par des flashs, puis des morceaux d’une pièce, mais ensuite les rêves se sont transformés en cauchemar. Des visages, des corps.
Castle : Les corps de qui ?
Prudence : Il l’ignorait mais plus nous parlions et plus ça devenait clair pour moi. Ce n’était pas des rêves !
Beckett : Alors c’était quoi ?
Prudence : Des souvenirs. Ils avaient vu le mal en personne. Refouler durant toutes ses années, mais les souvenirs étaient trop fort et ils étaient revenus pour le hanté.
Beckett : De quoi se rappelait-il exactement ?
Prudence : Une femme. Beaucoup de sang. Un homme, avec un couteau.
Castle : [Suspendu à ses lèvres] Qui était l’homme ?
Prudence : Il a dit que son visage était flou, mais qu’il commençait à se préciser. Alors je lui ai dit que si il retournait dans la pièce ou cela c’était produit, peut-être que tout lui reviendrait en mémoire.
Castle : « Prudence, ça y est je le voie », il parlait du visage du tueur !
Beckett : Jack a retrouvé la mémoire juste avant de se faire tuer !
Castle : Le dernier meurtre commis dans cette maison a eu lieu, il y a 20 ans, je me suis renseigner dessus et il n’y a pas eu de témoin.
Prudence : Si, il y en avait un, Jack Sinclair se trouvait là-bas. La nuit ou cette femme est morte, il était sur place !
[Au poste : Esposito, Ryan, Castle et Beckett]
Esposito : [Aimantant des photos sur le tableau blanc] Les photos sont pas belles à voir. Melanie Benton a été découpé en morceau dans la demeure McClaren la nuit du 20 avril 1991. Devinez ou elle a été trouvée ?
Castle : Dans le salon.
Esposito : Bonne réponse.
Castle : En 1991, Jack avait quoi, 9ans ? Il vivait toujours dans le quartier et je parie que c’est le meurtre dont il a été témoin.
Beckett : Oui mais comment il a pu être témoin d’un meurtre sans que le tueur le sache ?
Ryan : J’ai fait des recherches. Jack livrait des journaux et la demeure McClaren faisait partie de sa tournée.
Castle : [Flashback de 1991 pendant sa tirade] D’accod. Donc peut-être que Jack arrive sur place pour se faire payer. Il entend des cris et il regarde par la fenêtre. Il commence à faire des rêves sur ce qu’il a vu des années auparavant et il veut leur donner un sens.
Esposito : C’est pour ça qu’il a engagé Ron Berger afin de prendre des photos du salon.
Beckett : Quelqu’un a été arrêté pour ce meurtre ?
Ryan : Non, ça veut dire que le tueur est toujours en cavale.
Castle : Donc Jack Sinclair était sur le point de retrouver la mémoire et de pouvoir peut-être identifier le tueur et il a été réduit au silence.
Beckett : A l’époque qui a été chargé de l’enquête ?
[Salle de repos : Addison Smith, Beckett et Castle]
Smith : Je suis à la retraite depuis 10ans et je pense encore à cette affaire. J’étais le 1er sur les lieux et je vous assure que les photos sont très loin de décrire l’horreur de ce qu’a fait Matt Benton à sa pauvre femme.
Beckett : Matt Benton ? Vous pensez que Melanie a été tuée par son mari ?
Smith : Et bien les voisins de plaignait de scène de ménage incessante. On a émis un avis de recherche sur Benton la nuit du meurtre, mais il a disparu et depuis on ne l’a jamais revu. Pas besoin d’être un génie pour comprendre.
Beckett : Vous avez une idée de l’endroit où il a pu aller après sa disparition ?
Smith : On a pu le localisé une seule fois. Il était en Europe mais ça doit bien faire plus de 15ans maintenant.
Castle : Quelqu’un l’a vu là-bas ?
Smith : Non, il envoyait des cartes postales à son frère. Elle provenait de Vienne.
Castle : Elle disait quoi ? Vous vous en souvenez ?
Smith : C’était toujours le même refrain, Benton prétendait qu’il n’était pas responsable de la mort de sa femme. Il parlait d’une histoire de démon.
Castle : [Se tournant vers Beckett] Vous entendez ? Il a prétendu qu’un démon était impliqué !
Smith : Ouais, comme si quelqu’un allait croire son baratin. Franchement qu’elle genre d’abruti pourrait avaler un truc pareil.
Beckett : [Regardant Castle avec un sourire moqueur aux lèvres] Vous avez essayé de remonter la piste de ces cartes postales lieutenant Smith ?
Smith : On a mis Interpol sur le coup, mais comme on avait aucune preuve concrète contre lui. Pas d’arme du crime, pas de témoin. A mon avis, ils n’ont pas vraiment pris ça au sérieux.
Beckett : Et si un témoin faisait son apparition, ça changerait quelque chose ?
Smith : Oui ça changerait tout.
[Bureau du poste : Castle, Beckett et Esposito]
Castle : On dirait bien que Matt Benton a su pour Jack et a décidé de le faire taire une bonne fois pour toute.
Beckett : Mais comment Matt a appris que Jack Sinclair avait retrouvé la mémoire ?
Esposito : J’ai ma petite idée. Grâce aux relevés téléphone de la victime, j’ai découvert une chose. Une semaine avant de mourir Jack a passé un coup de fils au cabinet d’avocat, Lockhart, Whelan et Benton.
Castle : Benton ? Comme dans …
Esposito : Pete Benton. Le frère de Matt.
Beckett : C’est le frère à qui Matt a envoyé ces cartes postales alors…
Castle : Pete a très bien pu prévenir Matt qu’une personne posait des questions. Des questions un peu trop embarrassante.
Beckett : [Acquiesçant] Hum, hum !
[Bureau des avocats : Pete, Beckett et Castle]
Pete : Mon frère m’a envoyé ces cartes postales il y a maintenant plus de 15ans. Je les ai remises à la police à l’époque et je n’ai plus jamais eu de ses nouvelles.
Beckett : Donc depuis ça vous n’avez eu aucun contact avec lui ?
Pete : Non !
Beckett : Même pas après avoir parlé à Jack Sinclair ?
Pete : Jack Sinclair ?
Castle : Le chasseur de fantôme, il a été tué dans la demeure McClaren hier soir.
Pete : Je n’ai jamais parlé à ce Jack Sinclair.
Beckett : Pourtant son relever téléphonique prouve le contraire.
Pete : Tous les ans, je reçois des appels de la part de producteur télé qui cherche à exploiter la tragédie qui a frappé ma famille. Et la légende de la demeure McClaren. Je suis navré que cet homme se soit fait tué, mais s’il a appelé ici, je ne lui ai pas parlé. Et je n’ai certainement pas non plus parlé à mon frère.
Castle : Donc si on vérifie vos relevés téléphoniques, on ne trouvera aucun appel à destination de Vienne ?
Pete : Nous sommes une firme internationale, nous avons des clients dans toute l’Europe, y compris à Vienne.
Beckett : Il va nous falloir ces relevés téléphoniques.
Pete : Pour ça il faudra un mandat et vous n’avez pas assez d’élément pour en obtenir un.
Secrétaire : [A l’interphone] Monsieur Benton votre voiture est en bas !
[Au poste, bureau de Beckett : Ryan, Beckett et Esposito]
Ryan : Le cabinet d’avocat loue ces voitures à la société Execu-drive. J’ai la facture de déplacement effectué par Pete Benton aux cours du mois dernier.
Beckett : T’as trouvé des trace inhabituelle ?
Ryan : Les trajets sont toujours les même, aller et retour au travail, sauf il y a 4 jours. Pete a envoyé un véhicule pour récupérer quelqu’un à JFK. Terminal internationale.
Beckett : Donc Pete a du prévenir son frère pour qu’il rentre au pays. Ils sont allés où ?
Ryan : A l’hôtel Fairwick.
Beckett : [La prenant sur le tableau] Très bien, apportons cette photo au Fairwick pour voir si quelqu’un reconnait Matt Benton.
Esposito : [Arrivant] En fait j’ai demandé au labo de nous le vieillir par ordinateur et voilà Matt avec 20 ans de plus.
Beckett : Attendez, vous n’aviez pas un diner de prévu ce soir ?
Ryan : Oui mais on peut remettre ça, à un soir ou Lanie ne sortira pas d’un double service.
Esposito : Pour être honnête Lanie est impatiente d’y être.
Beckett : Ou… vous en fait pas c’est sur mon chemin.
Esposito : Vous êtes sur ?
Beckett : De pas vouloir être celle qui va gâcher la soirée de Lanie ? Oh oui ! J’en suis persuadé !
[Loft des Castle : Alexis, Martha et Castle]
Martha : Franchement Richard comment veux-tu résoudre un meurtre commis hier en lisant un livre sur une maison centenaire.
Castle : J’ai l’impression d’entendre Beckett. Il y a forcément une explication pour laquelle toutes ces choses ce sont produite dans le salon. Tous ces meurtres, même lorsqu’il s’agit de meuble cassé, c’est toujours dans la même pièce.
Martha : Peut-être que ce démon n’aimait pas les meubles qui se trouvaient dans cette maison. Si un décorateur d’intérieur changeait totalement de style tout ça prendrait fin immédiatement.
Castle : La j’entends moins Beckett ! [Alexis décent les escaliers en robe] Oh, ohhh ! En tout cas toi chérie tu n’as pas besoin de changer de style. Regardez-moi ça, tu prends vraiment ces RDV en Webcam très au sérieux !
Alexis : Je vais à une soirée. Ashley était censé m’appeler il y a plusieurs heures de ça, mais j’en ai marre d’attendre.
Castle : Oh très bonne idée mon cœur. Amuse-toi bien !
Alexis : Merci papa. Je serais à la maison pour minuit !
Castle : Merci !
Alexis : Salut ! [Sortant de l’appartement]
Castle : Et bien tu as vu sa tenue. Est-ce que tu crois que je devrais m’inquiété ?
Martha : Celui qui devrait plutôt s’inquiété, c’est plutôt Ashley et croit-moi si il pouvait voir comment elle est sortie ce soir il réfléchirait à deux fois avant de la faire poireauté comme ça. [Le téléphone du loft sonne]
Castle : [Acquiesçant] Hum, hum !
Martha : [Regardant le correspondant] Tu trouves pas ça marrant, c’est Ashley ? Rejeter ! [Appuyant sur l’appareil] On pourrait croire qu’il est en train d’écouter tout ce qu’on disait !
Castle : [Ayant une révélation] En train d’écouter. L’architecte de la demeure McClaren, il était écossais !
Martha : C’est important ?
Castle : C’est la clé !
[Appartement de Beckett : Castle et Beckett]
[On frappe à la porte, Beckett ouvre sa porte à un Castle impatient]
Castle : Deux mots, Laird Lug ! [Entrant dans l’appartement]
Beckett : Laird Lug ?
Castle : C’est un terme écossais, ça veut dire les oreilles du maitre. Ça désigne les alcôves secrètes au-dessus des salles à manger dans la plupart des châteaux écossais. Le maitre des lieux s’en servait pour espionner ces invités.
Beckett : Je crois que j’ai bu un peu trop de vin ou pas assez.
Castle : Seamus McClaren, l’architecte de la demeure McClaren a grandi à deux pas du château d’Edinburg, connut pour son Laird Lug. Et le concept lui a tellement plus qu’il en a conçu des versions moderne dans plusieurs de ses maisons.
Beckett : Donc la demeure McClaren abriterait une alcôve secrète ?
Castle : Ca expliquerait absolument tout. Comment tous les meurtres on-t-il pu avoir lieux dans la même pièce ? Comment le tueur a-t-il pu apparaitre et disparaitre à volonté ? Des questions qui sont pour l’instant sans réponse. Et en parlant de réponse, vous avez appris quelque chose au Fairwick ?
Beckett : Absolument rien, il n’y a aucun élément qui pourrait attester de la présence de Matt Benton.
Castle : Peut-être que les preuves de son retour seront dans cette alcôve. Ça vaut le coup d’essayer !
Beckett : On ira voir ça demain matin à la 1ère heure ! [Il est déçu] Vous voulez y aller maintenant ?
Castle : Et bien, sauf si vous avez peur ?
Beckett : Oui bien sûr !
Castle : Je comprendrais, il s’agit d’une maison hanté.
Beckett : Je n’ai pas peur Castle !
Castle : Non, non. Vous avez raison. Vous avez raison, une fois que le démon a gouté au sang frais, sa soif ne s’étanche pas avec une seule victime.
Beckett : D’accord, on y va !
Castle : Ecouter si vous n’avez pas peur, dite le ?
Beckett : Non !
Castle : Je sais que vous en avez envie !
Beckett : Je ne le dirais pas Castle !
Castle : Pour moi, s’il vous plait ?
Beckett : “I ain't afraid of no ghosts” [La musique du film GhostBusters retenti]
Castle : Merci ! [Souriant et heureux, la suivant hors de l’appartement]
[Demeure McClaren : Castle et Beckett]
Beckett : Honnêtement Castle il y a eu plusieurs enquête pour meurtre dans cette maison depuis toutes ces années alors je pense qu’il aurait trouvé une pièce secrète, s’il y en avait vraiment une.
Castle : Pas si elle est vraiment très bien caché !
Beckett : Vous savez si on trouve cette pièce, vous allez le regretté.
Castle : Ah oui, pour quelle raison ?
Beckett : Parce que vous serez obligé d’admettre qu’il n’y a pas de démon derrière toutes ces histoires et qu’il s’agit juste d’un banal tueur psychopathe qui se planque dans une pièce.
Castle : Sauf si ce tueur psychopathe s’avère être posséder par un démon.
Beckett : Pourquoi vous tenez tant à ce qui ait une raison surnaturelle ?
Castle : Pourquoi vous tenez tant à ce qu’il n’en ait pas ?
Beckett : C’est faux, je ne fais que suivre les preuves. Peut-importe où elles me mèneront. Et en tant que flic, je suis prête à considérer n’importe quelle explication rationnelle.
Castle : Ah, ah ! Et s’il y en a aucune ?
Beckett : Et bien je suis ouverte à toute alternative.
Castle : [Riant avec un air moqueur] Vous Septicus Maximus !
Beckett : Castle ce n’est pas parce que je ne passe pas tout mon temps à en parler, que ça veut dire que je ne crois pas au surnaturel. Parce que figurez-vous que j’ai déjà vécu des phénomènes inexpliqués.
Castle : Ah oui, je vous écoute !
Beckett : Quand j’étais petite fille, mes parents ont loué un bungalow près d’un lac. Un soir je me suis levé en pleine nuit pour aller aux toilettes et … [S’arrêtant] laisser tomber, vous allez me prendre pour une folle !
Castle : Non, allez-y, raconter moi !
Beckett : [Castle l’écoute avec attention] Et sur le chemin pour y aller, j’ai entendu une… voix qui murmurait… « Kate, Kate ». Ça venait d’une pièce que les propriétaires avaient fermée à clé. Ils avaient dit à mes parents de ne jamais y entrée, sauf que cette nuit-là, il y avait une lueur étrange sous la porte et j’ai encore entendu la voix qui disait « Kate ». Alors je me suis mise devant la porte et cette fois elle était pas fermer à clé. J’ai tourné la poigner, j’ai entrouvert la porte et c’est là que je l’ai vu…
Castle : [Complètement hypnotiser par l’histoire] C’était quoi ? Vous avez vu quoi ? [Beckett se mets à sourire] Ah, ah, ah, très marrant ! [Beckett rie fortement] Vous m’avez bien eu !
Beckett : [En riant] Vous me connaissez depuis combien de temps ? Evidemment que je crois pas au fantôme ! [Une porte claque toute seule]
Castle : C’était quoi ça ? [Toutes les lumières s’éteignent en même temps]
Beckett : Tiens c’est bizarre !
Castle : Allons, c’est bien plus que bizarre. C’est la même suite d’évènement qui a précédé le meurtre de Jack Sinclair.
Beckett : Sauf que Jack, n’avait qu’un dosimètre et une caméra. Alors que moi j’ai une arme et une lampe torche. [La mettant en route et elle s’éteint]
Castle : Dont les piles sont mortes.
Beckett : J’aurais juré en avoir mis des nouvelles. Bon je sais que j’ai vu des allumettes par ici, près de ces bougies. [Castle fait une tête de monstre et essaie de faire peur à Kate] Grandissez un peu Castle !
Castle : Désolé !
Beckett : Oui les voilà. [Allumant une bougie qui s’éteint de suite] Castle ?
Castle : C’est pas moi !
Beckett : D’accord. Alors peut-être qu’il y a un courant d’air. Chercher avec moi ! [Levant les bras au plafond] Attendez, je crois que je le sens par-là ! Faite moi la courte échelle !
Castle : D’accord. Prête ?
Beckett : Oui ! [Il a du mal à la maintenir droite] C’est pas vrai Castle !
Castle : [Avec difficulté pour la soulevé] Les doigts dans le nez !
Beckett : Castle arrêtez un peu de bouger deux secondes, soyez sérieux ! [Une trappe s’ouvre au plafond]
Castle : C’est bruit qu’on entend sur la vidéo, juste avant que Jack Sinclair ne se fasse tuer !
Beckett : [Finissant de monter sur ses épaules] Tenez moi je vais grimper. Vous êtes prêt ? Attraper mes jambes ! Ahh… Castle j’ai dit les jambes d’accord ?
Castle : Ah, oui les jambes, désolé !
[Restaurant : Lanie, Jenny, Ryan et Esposito]
Lanie : Il était aussi désolé que moi je l’étais. Je passe mes journées avec des morts alors que je rentre à la maison, je veux un mec vivant.
Esposito : J’étais crevé ! [Ryan et Jenny rient]
Jenny : Je comprends pas qu’on est attendu si longtemps pour faire ça.
Ryan : Ouais, c’est vrai qu’on passe une super soirée. [Esposito lui fait un clin d’œil] Je voudrais porter un toast. Je sais que ça peut paraitre un peu ringard, mais c’est moi, alors je me lance. A l’amitié sincère, quel dure toujours ! [Ils trinquent]
Jenny : A votre santé !
Esposito : Et au futur jeune marié !
Jenny : Ohhh…
Ryan : C’est très gentil !
Lanie : A votre santé !
Jenny : Kevin m’avait dit que vous formiez un super couple, mais je savais pas que ça allait jusque-là. Alors vous comptez vous marié quand ?
[Lanie et Esposito allait s’embrasser, mais il s’arrête surprit en entendant la question de Jenny. Et un énorme malaise s’installe entre eux quatre]
[Demeure McClaren : Castle et Beckett]
Castle : Alors ça c’est vraiment tordu !
Beckett : Disons que les passages secrets ne sont pas réputés pour être les endroits les plus faciles d’accès.
Castle : Le tueur a du se suspendre à cette barre quand il a tranché la gorge de Jack Sinclair. Ça vous donnerait une explication non démoniaque en ce qui concerne les éclaboussures de sang.
Beckett : Castle, j’apprécie votre aide, je vous assure, mais c’est pas la peine de me faire un massage !
Castle : Je ne suis pas sûr de comprendre ?
Beckett : Vous ne me massez pas le cou ?
Castle : Non ! [Enlevant un rat du cou de Beckett en faisant des petits bruits de peur]
Beckett : Respirez un bon coup, c’est juste un rat. Il y a quelque chose de ce côté, venez !
[Allumant une pièce]
Beckett : Passage secret, pièce secrète. Je sais pas ce que vous en penser, mais le mystère de la demeure McClaren parait de moins en moins surnaturel.
Castle : Qu’est-ce que c’est ? [Activant une petite machine] Un générateur de champs magnétique. Voilà ce qui a coupé l’enregistrement des caméras. Quelqu’un a soigneusement planifié le meurtre de Jack Sinclair le soir où il est venu filmer ici. [La réactivant]
Beckett : Ca pompe tout le courant donc ça pourrait expliquer la coupure des lumières juste avant la mort de Jack.
Castle : Le champ magnétique pourrait aussi expliquer le déplacement du trépied qu’on a vu sur la vidéo.
Beckett : Castle regarder ces marques. Il y avait un lit ici, Matt Benton a pu attendre la venue de Jack Sinclair pendant plusieurs jours.
Castle : Cette maison a été inoccupée la plupart du temps, depuis la mort de Melanie Benton. Peut-être que si on a jamais retrouvé Matt Benton c’est parce qu’il ne l’a jamais quitté. Il a peut-être vécu là pendant tout ce temps ? [Des petits bruits retentissent][Chuchotant] Et peut-être qu’il est ici en ce moment même ?
Beckett : [Chuchotant] Ouvrez la porte ! [Castle le fait terrifier et un rat en sort]
Castle : [Riant] Ah, ah, ah. [Beckett rie avec lui] Je ne sens plus mon cœur ! J’ai eu une de ces trouilles !
[Beckett arrête de rire et est terrifié en voyant un cadavre dans le placard. Le corps tombe sur Castle qui hurle de peur]
Castle : [Horrifier] Ohhh. Non, sérieux. Sérieux ! Je vais brûler ce manteau !
Beckett : [S’accroupissant devant le cadavre momifié] Regarder il y a des initiales sur sa manche !
Castle : [Lisant] MB !
Beckett : Vous aviez raison Castle. Matt Benton n’a jamais quitté la demeure McClaren !
[La morgue : Lanie, Castle et Beckett]
Lanie : Le dossier dentaire le confirme, c’est bien Matt Benton.
Castle : Le labo a besoin d’un meilleur logiciel. [En regardant la photo vieillie]
Beckett : La cause du décès ?
Lanie : Je ne sais pas encore, mais ce n’est surement pas parce qu’il a trop longtemps joué à cache-cache.
Beckett : Il était là depuis combien de temps ?
Lanie : J’attends encore des résultats d’analyse, mais d’après le rapport préliminaire des tissus humains. Il serait mort il y a une 20ème d’années.
Beckett : D’accord donc il y a de forte chance qu’il est été tué en même temps que sa femme Melanie.
Castle : Alors l’assassin cache le corps pour que tout le monde pense que Matt est un fugitif et qu’il a tué sa femme. Ce qui fait que les enquêteurs non jamais été sur la trace du vrai tueur.
Lanie : Et ça a marché pendant 20 ans !
Beckett : Oui jusqu’à ce que Jack Sinclair débarque. Tiens-moi au courant dès que t’as les résultats !
Lanie : D’accord !
[Beckett sort de la pièce et avant qu’il ne fasse pareil, Castle se retourne vers Lanie]
Castle : Ah, comment c’est passé la soirée ? [Lanie lui fait de gros yeux méchant] Je voulais juste … [N’osant plus rien dire]
Beckett : [Revenant] Et dite moi, une question ? Si Matt a été tué il y a 20ans en même temps que sa femme, comment il a pu envoyer les cartes postales à Pete il y a 15ans ?
Castle : [Réfléchissant] Il est temps d’en savoir plus un peu plus sur Pete Benton ! Allez. [Tout bas juste pour Beckett] Ne lui parlez pas de la soirée !
[Beckett regarde Lanie qui se retourne en soupirant]
[Demeure McClaren, pièce secrète : Ryan et Esposito]
Ryan : Je te répète que je suis désolé d’accord. Je voulais pas gâcher le diner.
Esposito : [Imitant Ryan] « C’est vrai qu’on passe une super soirée » !
Ryan : Jenny c’est un peu emballer sur le moment.
Esposito [Imitant Jenny] « Vous comptez vous marié quand ? » [Reprenant sa voix] Mais faut jamais poser ce genre de question. Ah, toute façon, ce n’est pas uniquement votre faute.
Ryan : Ca a bardé une fois à la maison ?
Esposito : Si ça a bardé ! Non, ça a bombardé tu veux dire. Et le résultat des courses ? On a décidé de prendre un peu de recul.
Ryan : Comment ça ? Vous avez rompu ?
Esposito : Ouais, le temps de savoir ce qu’on veut vraiment.
Ryan : Je suis désolé mon pote.
Esposito : Non ça va.
Ryan : Ecoute, si tu as besoin de moi pour quoi que ce soit, tu sais que je serai toujours là, d’accord ? [Esposito regarde la lumière] Quoi ?
Esposito : C’est peut-être rien mais, tu as vu cette ampoule ? Elle est toute neuve !
[Bureau de Pete Benton : Pete, Castle et Beckett]
Pete : Vous êtes sérieux là. Lieutenant, je vais porter plainte pour harcèlement. Je vous ai dit tout ce que je savais au sujet de mon frère.
Beckett : Non pas tout. Vous avez bien été fiancé à une époque Mr Benton.
Castle : A une certain Melanie Wendell. Jusqu’à ce que Melanie vous quitte pour épouser votre frère.
Pete : Oh, ça n’a pas marché comme prévu entre nous. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle reste célibataire toute sa vie !
Castle : Mais vous ne vous êtes jamais marié, parce que vous n’avez jamais pu tourner la page.
Beckett : Qui a envoyé ces cartes postales Pete ? Ce serait pas vous par hasard ?
Pete : Vous racontez vraiment n’importe quoi, c’est mon frère qui me les a envoyé.
Beckett : Nous savons bien tous les deux que c’est impossible, parce que votre frère est mort depuis 20 ans.
Pete : [Sous le choc] Quoi ?
Beckett : Nous avons trouvé son corps dans la demeure McClaren. C’est terminé !
Pete : Vous pensez que j’ai tué mon frère ? Et que j’ai aussi Melanie ?
Beckett : Ou étiez-vous cette nuit-là Pete ?
Pete : Je vais vous dire exactement ou j’étais. Je suis allé diner avec mon amie Marie, au café Jouer sur la 37ème rue. On est sorti à 21h30 et on est passé prendre un verre au Doran’s. J’ai pris un whisky sec, notre serveur s’appelait Patrick. Quand vous apprenez une chose pareille, tout reste gravé dans votre mémoire. Je me souviens du moindre détail de la soirée, même si j’essayai, je ne pourrais jamais oublier.
Beckett : On va devoir vérifier votre version des faits Pete.
Pete : Alors… mon… mon frère n’a pas tué Melanie ?
Castle : On ne le pense pas non.
Pete : J’ai toujours cru que c’était lui. Matt était très colérique et il était convaincu que Melanie le trompait.
Beckett : C’était le cas ?
Pete : Ça ne me surprendrait pas si c’était vrai. Matt pensait que c’était un de ses collègues.
[Au poste : Ryan, Esposito, Castle et Beckett]
Ryan : C’était pas quelqu’un avec qui Melanie travaillait. Je viens de raccrocher avec George Banner, le responsable de l’agence de voyage ou elle bossait il y a 20ans. Il m’a dit que Melanie n’avait que 2 collègue, deux hommes…
Castle : Ah, ah !
Ryan : Marié !
Castle : Et alors ?
Ryan : Ensemble !
Castle : Oh !
Beckett : Les bureaux de l’agence en question était dans une tour du centre-ville, alors peut-être qu’elle avait un amant dans cette même tour. Il nous faut la liste de toutes les sociétés qui avait leur bureau là-bas.
Esposito : [Arrivant] Ce ne sera peut-être pas nécessaire. Vous vous rappeler l’ampoule de la pièce secrète ?
Beckett : Oui.
Esposito : Le numéro de série à parler. L’ampoule provient d’un lot qui a été vendu par le fabricant vendu à une boite qui s’appelle, Fuller Estate Management.
Beckett : Fuller ? Comme Steve Fuller ?
Esposito : Le propriétaire de la demeure McClaren.
Ryan : Ca veut dire qu’il était au courant pour la pièce et qu’il nous la caché.
Castle : Je ne vois qu’une seule raison pour laquelle il nous l’aurait caché. Parce que c’est l’assassin. Peut-être que Matt Benton avait raison et que sa femme avait bien un amant, seulement il n’avait pas cherché du bon côté.
Beckett : Oui, mais…
Esposito : [L’interrompant] Et quand les choses tournent mal, il l’a tu, il tu Matt et cache son corps dans sa propre maison en sachant que personne ne le trouvera.
Beckett : Oui…
Castle : [Ne la laissant toujours pas parler] Et il a voulu faire disparaitre les preuves en essayant de faire détruire la maison juste après les meurtres, mais elle a été classé monument historique.
[Beckett n’arrive pas à en placer une]
Ryan : Donc il s’est servi du passage secret pour effrayer les locataires et amplifier la légende de la demeure afin que personne ne veuille y vivre.
Castle : Et quand Sinclair est venu fouiner, il a été obligé de le tuer.
Beckett : [Montant le ton] On se détend. [Ils l’a laissent enfin s’exprimer] Super histoire, mais le procureur ne marchera jamais. Ce ne sont que des conjectures.
Esposito : Elle a raison. N’importe qui aurait pu mettre cette ampoule ici. On n’a aucune preuve.
Beckett : Hum !
Castle : Mais on va en avoir ! Et je crois savoir comment on va poussez Mr Fuller à nous livrer le fantôme
[Devant la demeure McClaren : Castle et Beckett]
[En planque dans la voiture]
Castle : Vous croyez qu’il va venir ?
Beckett : J’en sais rien !
Castle : Vous lui avez bien dit pour demain ?
Beckett : Oui Castle, il pense qu’il va venir démolir ce mur demain matin. Donc si Fuller est notre homme, il devrait passer pour récupérer le corps de Matt Benton ce soir. Si c’est notre homme, parce que ça peut ne pas être lui.
Castle : [Voyant quelqu’un arriver dans la nuit] Et pourtant le voilà ! Mais bien sûr, il se peut très bien qu’il soit venu réparer les toilettes bouchées !
[Demeure McClaren : Castle, Beckett et Smith]
[La trappe du salon s’ouvre et un sac avec un corps est balancé par terre. Un homme descend ensuite avec une corde]
Castle : Vous voulez un coup de main Fuller ?
[Les lumières s’allument]
Beckett : Lieutenant Smith ?
Smith : Lieutenant Beckett !
Beckett : C’est pas vrai. Alors pendant tout ce temps, c’était vous. Pourquoi ?
Smith : Vous n’êtes pas au courant ? Mais il l’a maltraitait. Il lui faisait subir des choses horribles. Il y avait pas un mois sans qu’on soit obligé d’intervenir et un après-midi, je suis passé pour voir comment elle allait.
Beckett : Vous étiez son amant ?
Smith : Ce n’est pas ce que vous croyez. C’était de l’amour.
Castle : Alors pourquoi l’avez-vous tuer ?
Smith : Je n’ai pas voulu ça, mais elle avait décidé de rompre et je ne pouvais pas la laisser me quitter.
Castle : Et Matt Benton ?
Smith : Vu la façon dont il la traitait, il méritait ce qu’il a eu.
Beckett : Et comme vous étiez chargé de l’enquête, vous saviez comment orienter les pistes vers quelqu’un qu’on ne retrouverait jamais.
Castle : Et vous avez envoyé sa carte postale pour garder votre suspect en vie.
Smith : Je les ai laissé penser qu’il l’avait tué. Toute façon c’était sa faute.
Beckett : Comment vous avez su que Jack Sinclair avait retrouvé la mémoire ?
Smith : J’avais promis à Fuller que quoi qu’il arrive j’allais résoudre cette affaire un jour ou l’autre. Je lui ai demandé de me tenir informer du moindre élément nouveau.
Beckett : Et quand Jack l’a contacté à propos des lieux du crime, Fuller vous a appelé.
Castle : Et quand nous avons dit à Fuller que nous allions casser ce mur demain matin, il vous a encore appelé.
Smith : Vous êtes très malin tous les deux. Mais vous oubliez un petit détail. Cette maison est hantée ! [Activant le système «électromagnétique et les lumières s’éteignent. Se battant avec Beckett et rallume les lumières] Merci pour votre arme lieutenant, c’est très gentil. Vous savez je me suis vraiment senti coupable pour Sinclair, mais il savait des choses qui n’était pas dans le dossier. Il en savait trop sur cette nuit-là !
Castle : Donc vous deviez l’éliminer !
Smith : A genoux ! [Castle veut s’exécuter mais ce stop]
Beckett : Ne vous en fait pas, il ne va pas nous tirer dessus. Ça ne collerait pas avec la légende ! [Smith sort un couteau]
Castle : N’hésitez pas si vous avez d’autre astuce a donné à notre tueur.
Smith : Mettez-vous à genoux !
Beckett : [Sur d’elle] Je ne crois pas lieutenant !
Castle : Le truc c’est que les démons ne tuent que quand ils sont sûr, que personne ne les regardent. Et ce soir nous avons des spectateurs ! [Smith voit la caméra vidéo caché]
Beckett : Ils ont enregistrés vos aveux complets !
[La cavalerie entre dans la pièce]
Policier1 : Les mains en l’air !
Policier2 : Allez plus vite !
Policier3 : Vous êtes en état d’arrestation !
[Castle fait un signe à la caméra ou les gars regardaient la scène]
Esposito : Piéger !
Ryan : Et sans positroneur désintégrant. Grâce à Lulu !
Lulu : C’était la moindre des choses que je pouvais faire, pour Jack !
[Bureau de Beckett : Castle et Beckett]
Castle : Donc Fuller n’était pas au courant pour la pièce secrète !
Beckett : Comme on l’a déjà dit, n’importe qui aurait pu prendre cette ampoule d’une autre pièce de la maison et l’a placé dans celle-là. Et je pense que c’était Smith. Il est avec le procureur en train de rédiger ses aveux.
Castle : Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi il a tué Melanie s’il l’aimait à ce point-là ?
Beckett : Il a dit qu’un démon l’avait poussé à faire ça !
Castle : Ahhhh !
Beckett : Il prépare le terrain pour plaider la folie, croyez-moi sur parole !
Castle : Possible !
Beckett : Oh je vous en prie Castle, même vous, vous êtes bien obligé d’admettre que tout ce qui s’est passé, que toutes ces histoires de fantôme, tous ces morts, tout ce qui touche de près ou de loin à des activités paranormales concernant la demeure McClaren, s’explique par le passage secret.
Castle : J’en sais rien et ce qui s’est passé hier soir quand on était dans le salon. La porte, la lumière, la bougie !
Beckett : Installation vétuste et courant d’air !
Castle : Ou peut-être qu’il y avait autre chose. Réfléchissez si vous n’aviez pas cherché le courant d’air qui avait éteint la bougie, vous n’auriez jamais trouvé le passage secret, ni le corps de Matt Benton.
Beckett : Cracher le morceau pour tous ceux qui ignore, les code du paranormal.
Castle : Peut-être bien que quelqu’un voulait qu’on trouve ce passage secret. Peut-être bien que le fantôme de Jack Sinclair nous a aider à résoudre son propre meurtre !
Beckett : [Souriante] Ok, voilà ce qu’on va faire. Je suis prête à admettre cette hypothèse, si vous admettez qu’il n’y a pas de démon !
Castle : Ok !
[Castle va appuyiez sur le bouton de l’ascenseur, mais il s’allume tout seul et les portes de l’ascenseur s’ouvrent toute seule. Beckett rentre à l’intérieur avec le sourire]
Castle : Quelqu’un a vu ça ? C’était bizarre.
[Loft des Castle : Alexis et Castle]
Alexis : Bonsoir papa !
Castle : Tu n’es toujours pas coucher. Tu essai encore de joindre Ashley en Webcam ?
Alexis : Non, on a enfin réussi à se parler.
Castle : Ah, tu as vécu les émotions que tu attendais à vivre avec une vidéo conférence ?
Alexis : Honnêtement c’était… ennuyeux. Il était préoccupé et moi j’étais fatigué, [Castle acquiesce] et le décalage horaire rend les choses encore plus compliqué.
Castle : Personne n’a dit que les relations longue distance était facile.
Alexis : Oui mais c‘est vraiment censé être aussi dur ?
Castle : Et bien je peux te dire une seule chose. [Venant s’assoir par terre à côté d’elle] Toute relation qui dure plus longtemps qu’un bonbon à la menthe, rencontrera des difficultés, mais quand une relation ne marche pas, c’est rarement à cause des difficultés rencontrer. C’est souvent parce que les sentiments n’étaient déjà pas assez solides au début de la relation. Ça t’aide un peu ?
Alexis : Pas vraiment !
Castle : Ouais !
Alexis : [Posant sa tête sur le torse de son père] Mais ça oui !
Castle : [Câlinant] Laisse-moi te dire un petit truc. Si deux personne croient en quelque chose, y croie vraiment, alors tout, même l’impossible devient possible !
Alexis : [Lui tendant la télécommande] Même, une horde de zombie cannibale ?
Castle : Tu veux dire, surtout une horde de zombie cannibale ! Ou on en était ?
Alexis : Oui, juste là !
[Castle clic sur la télécommande]