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#104 : Sexe, scandale et politique

 

Un cadavre est découvert au coeur de New York, soigneusement enroulé dans ce qui fut un superbe et luxueux tapis. Castle et Beckett découvrent que la victime est Jeff Horn, un homme politique en pleine campagne électorale. Rapidement, ils suspectent un investisseur de la ville, en froid avec Horn, mais il finit par être innocenté. L'enquête s'oriente vers une autre piste lorsque l'équipe découvre une partie de la vie privée peu reluisante de la victime...
Parallèlement, Castle s'indigne du goût du café au commissariat, tandis que son nouveau roman "Storm Fall" sort en librairie.

Popularité


4.23 - 35 votes

Titre VO
Hell Hath No Fury

Titre VF
Sexe, scandale et politique

Première diffusion
30.03.2009

Première diffusion en France
05.07.2010

Vidéos

Extrait VO

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bande annonce en VF

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quel est ce nom Nikki Heat ?

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Photos promo

Storm Fall, la dernière aventure de Derrick Storm, est maintenant en vente!

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Castle (Nathan Fillion) se sert son son portrait comme bouclier pour se protéger de Beckett (Stana Katic)

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Martha Rodger (Susan Sullivan) au téléphone

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Alexis (Molly Quinn) embrasse son père (Nathan Fillion)

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Discussion père-fille avec Alexis (Molly Quinn) et Rick (Nathan Fillion)

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Richard Castle (Nathan Fillion) et Alexis (Molly Quinn) en sérieuse discussion

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Kate Beckett (Stana Katic)

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Alexis (Molly Quinn), Martha (Susan Sullivan) et Rick (Nathan Fillion) discutent de Nikki Heat avec Kate (Stana Katic)

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Alexis (Molly Quinn) et Rick (Nathan Fillion) coupent des oignons

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Richard Castle (Nathan Fillion) et sa fille Alexis (Molly Quinn)

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Rick Castle (Nathan Fillion) en pleine recherche

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Alexis (Molly Quinn) et Rick (Nathan Fillion) s'amusent en cuisine.

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Alexis Castle (Molly Quinn) au téléphone.

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Alexis Castle (Molly Quinn), Martha Rodgers (Susan Sullivan) et Rick Castle (Nathan Fillion)

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Rick Castle (Nathan Fillion) est bien équipé pour couper des oignons.

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Richard Castle (Nathan Fillion) fait une lecture publique.

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Intéressante discussion entre Kate Beckett (Stana Katic) et Rick Castle (Nathan Fillion)

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Alexis Castle (Molly Quinn)

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Alexis Castle (Molly Quinn)

Alexis Castle (Molly Quinn)

Kate Beckett (Stana Katic) ne semble pas approuver le nom du prochain personnage de Castle (Nathan Fillion)

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Martha Rodgers (Susan Sullivan) et Alexis Castle (Molly Quinn) assiste à la lecture de Rick Castle.

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Diffusions

Logo de la chaîne France 4

France (redif)
Jeudi 10.01.2019 à 22:25

Plus de détails

Réalisateur : Rob Bowman
Scénariste : Andrew. W. Marlowe

Distribution principale : 

Distribution secondaire : 

  • Jonathan Banks : Bruce Kirby
  • Tim Barraco : Livreur
  • Michael Reilly Burke : Frank Nesbit
  • Bruno Campos : Calvin Creason
  • Mark Casimir Dyniewicz : Piéton
  • Carla Greene : Aide
  • Amy Hathaway : Avocat de Calvin Creason
  • Joshua LeBar : Jason Bollinger
  • John Prudhont : Jeff Horn
  • Ron Roggé : Wolkowski
  • L.T. Tolliver : officier de police
  • Lisa Waltz : Laurie Horn
  • Alicia Ziegler : Tiffany

Alors que Beckett est en train de travailler à son bureau, Castle est juste à côté, critiquant le café imbuvable du commissariat. Selon elle, il reste là pour ne pas se montrer en public, car son premier livre sur Nikki Hard sort aujourd'hui. Ils sont interrompus par un appel pour un homicide.

Sur la scène de crime, alors que tout le monde s'amuse de la présence de Castle, Esposito explique à Beckett qu'un cadavre a été retrouvé enroulé dans un tapis par des voisins, tandis que Lanie assure qu'il a été tué à bout portant. Castle et Beckett écartent l'hypothèse du vol même si aucun papier n'a été trouvé sur lui, et lorsque Castle découvre le visage de la victime, il déclare qu'il sait de qui il s'agit.

Castle et Beckett annoncent à Montgomery que la victime est un célèbre politique, qui était en campagne pour une réélection au conseil municipal. Montgomery leur demande de prévenir la famille avant que la presse ne s'empare de l'affaire.

Beckett et Castle sont avec Laurie Horn, la femme de la victime. Elle leur explique qu'il travaillait tard hier soir, et qu'elle pensait qu'il était resté dormir au bureau. Elle mentionne le nom de Frank Nesbit, le directeur de campagne de Jeff. Elle est très choquée et se demande comment elle va annoncer la nouvelle à ses filles.

Castle et Beckett discutent de l'affaire, puis Beckett cherche à savoir comment sera son personnage dans les romans. Castle la rassure à sa manière, puis reçoit un appel de Martha, très inquiète car le livre sorti ce matin ne s'est pas vendu à un seul exemplaire. Castle est confiant, mais commence à pâlir peu à peu.

Ryan et Esposito fouillent les poubelles du quartier, et Ryan en profite pour expliquer à son collègue qu'il a trouvé de nombreux objets dans la rue de cette manière, ce qui dégoûte Esposito. Un policier trouve le portefeuille de la victime.

Beckett apprend au téléphone par Esposito que le portefeuille a été retrouvé sans argent, mais en conclut que le vol a juste été simulé. Elle entre avec Castle dans les bureaux de Horn et rencontre Nesbit, qui leur annonce qu'ils étaient hier à une soirée mais qu'il souhaitait rentrer seul. Il leur parle de Jason Bollinger, l'adversaire de Horn, et d'un certain Creason, homme d'affaires qui a eu un différend récent avec la victime.

Beckett et Castle rendent visite à Creason dans un de ses établissements, qui affirme qu'il est ravi de la mort de Horn, et clame qu'il n'a rien fait, expliquant qu'il était dans l'un de ses clubs. Lorsque Beckett s'en va, Castle commence à partir dans les couloirs et avoue à Beckett, scandalisée, qu'il a pris des photos sur la scène de crime pour se renseigner. Ils arrivent jusqu'à une chambre où Beckett découvre le même tapis que celui dans lequel Horn était enroulé. Castle est plutôt fier de lui.

Beckett explique à Castle qu'il est arrivé après l'heure de la mort au club, mais celui-ci est persuadé qu'il s'agit d'une diversion et que Creason est innocent. Beckett veut suivre d'autres pistes mais précise que Creason pourrait bien être le coupable car il a un lien étroit avec le tapis et la victime. Elle demande à Esposito de se renseigner sur la chambre de laquelle provient le tapis.

Beckett interroge Creason et lui précise que les témoins ne l'ont vu qu'après l'heure du meurtre de Horn. Castle, ravi qu'il soit piégé, se met à hurler dans la salle d'observation, et tout le monde l'entend. Pendant ce temps, Creason affirme à Beckett qu'il n'avait pas de raison de le tuer, et insinue qu'il était certain des résultats des élections, en évoquant Bollinger.

Beckett et Castle se rendent dans les locaux de Jason Bollinger, et Beckett l'interroge sur ses rapports avec Calvin Creason et les informations qu'il pourrait avoir contre Horn. Bollinger, gêné, leur demande de le suivre.

Bollinger leur avoue qu'ils ont engagé un détective privé pour mener l'enquête sur Horn, et leur présente le dossier qu'ils ont constitué. Beckett et Castle y découvrent des photos de Horn en compagnie d'une femme qui n'est pas sa compagne.

En voiture, Castle continue de regarder les photos et entame une discussion sur le sujet qui semble gêner Beckett. Esposito appelle et les informe que de nombreux tapis ont été récemment jetés et donnés à des associations. Il raccroche, et Ryan et lui se relaient pour draguer la gouvernante.

Beckett et Castle sont avec Bruce Kirby, un ancien policier devenu détective, qui a enquêté sur Horn pour le compte de Bollinger. Il explique à Beckett que la maîtresse de la victime était une professionnelle, et lui remet l'adresse de son site internet.

Esposito, Ryan et Castle sont en admiration devant le site internet et reconnaissent Tiffany, la femme sur les photos, mais Beckett débarque et les calme. Tandis qu'elle préconise de tracer l'adresse IP pour retrouver Tiffany, Castle prend l'initiative d'appeler "Liaisons VIP" et de prendre un rendez-vous, au plus grand dam de Beckett. Ils sont interrompus par l'arrivée d'un livreur.

Castle emmène tout le monde dans la cuisine, et leur fait un discours avant de leur présenter son cadeau dans un gros carton, une nouvelle machine à café. Ryan et Esposito sont ravis, tandis que Beckett fait mine d'être insensible.

Alexis discute avec son père de l'affaire puis de sa relation avec Beckett. Martha arrive avec une critique trouvée sur internet dénigrant le nouveau livre de Castle, qui commence à s'inquiéter même si elle n'est pas tirée d'un grand journal. Il reçoit un appel de Tiffany, la prostituée.

Beckett rejoint Lanie en salle d'autopsie, qui lui conseille de se changer les idées, pourquoi pas avec Castle. Beckett se justifie en énumérant des défauts de celui-ci, mais est interrompu par un appel de Castle suggérant qu'il a obtenu un rendez-vous avec Tiffany.

Castle accueille Tiffany dans un bar, mais Beckett les rejoint rapidement pour la questionner sur sa relation avec Horn. D'après elle, ils discutaient beaucoup et n'étaient pas que des partenaires sexuels. Elle affirme que quelqu'un le menaçait de dévoiler des photos d'eux, et qu'on lui faisait du chantage.

En voiture, Castle et Beckett font le point et comprennent qu'ils doivent retrouver le maître chanteur.

Bollinger s'insurge lorsque Beckett lui annonce qu'elle ouvre une enquête peu avant les élections, et demande à avoir une liste des personnes ayant accès aux photos. Il clame qu'il risque de tout perdre, d'autant que la femme de Horn a remplacé son mari dans la campagne. Beckett et Castle sont surpris de l'apprendre.

Castle se demande si Beckett souhaite interroger toutes les personnes ayant accès au bureau de Bollinger, mais elle veut simplement avoir les noms et tracer les fonds provenant de la campagne pour faire un parallèle.

Castle et Beckett mettent Nesbit au courant de la situation, et Beckett lui demande les livres de compte de la campagne. Nesbit aimerait que les photos ne soient pas diffusées, et Beckett lui affirme qu'elle n'a pas l'intention de le faire, mais qu'elles pourraient tout de même sortir.

Esposito et Ryan rejoignent Castle et Beckett dans la cuisine et les informent qu'ils ont pu relier les dépenses de la campagne à Bruce Kirby, le détective. Esposito précise qu'il a perdu sa plaque pour faute, et qu'il possède une arme similaire à celle du crime. Les trois hommes en profitent pour trinquer au bon café.

Beckett et Esposito interrogent Kirby, qui clame ne rien à voir avec la mort de Jeff Horn. Selon lui, Horn l'a contacté car il a compris qu'il était le maître chanteur, et voulait lui donner de l'argent pour qu'il stoppe son chantage. Il explique qu'il devait lui remettre l'argent le soir de sa mort.

En salle d'observation, Beckett, Esposito et Castle font le point avec Montgomery. Ils soupçonnent Kirby d'être coupable, mais envisagent son innocence et se demandent où est passé l'argent que Horn devait lui donner. Montgomery s'interroge sur la provenance de cet argent, et Castle sous-entend qu'il a pu l'obtenir par un donateur habituel.

Beckett et Castle arrivent à un discours de Nesbit puis Laurie, et Nesbit s'approche d'eux. Beckett lui demande qui pourrait avoir donné d'importantes sommes d'argent à Horn, mais Nesbit ne souhaite pas coopérer et donner le nom de ses sympathisants. Pendant ce temps, le public applaudit Laurie.

Alexis vient voir son père dans son bureau et lui rappelle pour Gina qu'il ne doit pas oublier sa lecture en public demain. Elle lui annonce qu'elle est fière des dernières critiques sur son livre. Castle en profite pour lui demander comment elle agirait si elle avait besoin d'argent, et Alexis répond naturellement qu'elle lui demanderait. Castle a un déclic et pense à la femme de Horn.

Tandis que Beckett se prépare un café secrètement, Castle débarque pour lui montrer ses trouvailles. Il a lu un article expliquant que c'est la femme de Horn qui a financé sa première campagne, car lui n'était pas riche. Cela suppose donc qu'elle a pu fournir l'argent pour le maître chanteur.

Esposito et Ryan annoncent à Beckett qu'une importante somme d'argent a été retirée des comptes de Laurie Horn juste avant l'échange avec le maître chanteur.

En salle d'interrogatoire, Laurie explique qu'elle n'a pas souhaité parler de la liaison de son mari par respect pour ses filles, et affirme qu'elle l'a laissé régler cette histoire seul et qu'il l'a appelé le soir du meurtre pour lui confirmer qu'il avait l'argent. Beckett lui précise alors que celui-ci a été retrouvé chez elle, et Laurie blêmit. Elle tente de nier, mais Beckett lui rappelle qu'une conspiration est la même chose qu'un meurtre. Elle lui demande si elle souhaite négocier. Elle finit par avouer qu'ils avaient tout planifié et qu'elle n'était pas sur les lieux. En parlant de son complice, elle évoque son ami qui voulait changer le monde. Beckett et Castle comprennent.

L'équipe arrive aux bureaux de Horn pour arrêter Nesbit. Il tente alors de s'enfuir, en vain.

Beckett et Castle font part de leurs conclusions à Montgomery. Tandis que celui-ci charrie Beckett à sa façon, Alexis téléphone à son père, qui devrait être à la librairie. Il part en courant, Beckett est intriguée.

Castle lit un passage de son livre au public, mais Beckett débarque dans une tenue très élégante et fait tout pour le déstabiliser. Elle est fière d'elle, et n'hésites pas à lui faire remarquer qu'il est agaçant d'être perturbé dans son travail. Lorsque Martha évoque, dans la conversation, le nom du futur personnage fondé sur Beckett, Nikki Hard (Heat), celle-ci estime qu'il est débile et se chamaille avec Castle pour qu'il le change.

[Commissariat : Beckett et Castle]

Castle : Oh seigneur, c’est certainement le pire café que j’ai jamais goûté ! [Beckett soupire] C’est fascinant, ça fait penser à… à de l’urine de singe plus un petit mélange d’acide. Vous en voulez ?

Beckett : Vous avez un bouquin qui paraît aujourd’hui je crois bien ?

Castle : Oui, et alors ?

Beckett : Alors, vous me regardez faire de la paperasse ! C’est… flippant ! Vous pouvez pas aller autre part ?

Castle [en souriant: J’aime être ici.

Beckett : Oh mais oui j’y suis, vous vous cachez ! Votre livre sort aujourd’hui, et vous vous cachez.

Castle : Pour me cacher, je pourrais tirer une forteresse avec ma couverture et je descendrais un livre de scotch, mais il paraît que ça attaque le foie.

Beckett : Mais pour vous ça compte pas ce que les gens peuvent penser.

Castle : Bien sûr ! Pas trop. [Beckett sourit, son téléphone sonne]

Beckett [décroche: Beckett ? Oui, j’arrive tout de suite. [Elle prend son manteau et commence à partir]

Castle : Un cadavre ? Ouais ! [Il se lève et la suit]

 

[Scène de crime : Beckett, Castle, Ryan, Esposito, Lanie et un policier]

Policier [voyant Castle la suivre: C’est lui ?

Beckett : T’es au courant ?

Policier : Tout le monde est au courant ! [A Castle] Votre nouveau personnage s’inspire du lieutenant Beckett ?

Castle : Tout artiste a sa muse !

Beckett : Traitez moi de muse à nouveau et moi je vous fais une grosse tête ! D’accord ?

Castle : D’accord.

Esposito : Lieutenant Beckett ? Jack Lifford et Hall Morrison. Ils emménagent et voient un tapis enroulé dépasser d’une poubelle. Ils pensent que c’est leur jour de chance, ils le rapportent chez eux et trouvent un cadeau dedans !

Ryan : Un cadavre dans un tapis, on a tout de suite pensé à vous !

Esposito : C’est ça !

Lanie : Un 38 apparamment, à bout portant, il est mort sur le coup.

Beckett : On sait qui c’est ?

Esposito : Ses poches sont vides, pas de portefeuille, pas de clés, pas de bijoux.

Ryan : On pense à un vol qui aurait mal tourné.

Beckett et Castle : Non, c’était pas un vol ! [Beckett regarde Castle]

Castle : Si le vol tourne mal, je ne vais pas cacher le corps, je me sauve de là en vitesse !

Beckett : Et bien d’après les traces de sang, il était sur le tapis quand ils l’ont tué. Ils l’ont trouvé où ? [Castle ouvre discrètement son téléphone]

Esposito : Sur la troisième est, à 2 blocs d’ici.

Beckett : Bon, on envoie le tapis au labo, recherche de fibres, sang, marques distinctives, et qu’une équipe fouille la poubelle, voir s’il y a autre chose. [Lanie retourne le cadavre sur le dos] Lanie, essaie de l’identifier.

Lanie : D’accord.

Castle : C’est pas la peine. [Tout le monde se retourne] Je sais qui c’est !

 

[Commissariat : Beckett, Montgomery et Castle]

Montgomery : Du nouveau ?

Beckett : Jeff Horn, 48 ans, deux mandats de conseiller municipal.

Montgomery : Un de vos amis ?

Castle : On voit sa photo sur tous les bus, il se représentait aux élections.

Montgomery : La presse va s’emparer de l’affaire, il a une famille ?

Beckett : Oui.

Montgomery : Alors essayons de la prévenir avant que les chacals le fassent.

 

[Appartement des Horn : Beckett, Castle et Laurie Horn]

Beckett : Madame Horn, je sais que c’est difficile, mais quand avez-vous parlé à votre mari pour la dernière fois.

Laurie : Je… je l’ai appelé hier soir, vers 23 heures. Il devait finir une petite collecte de fonds et repasser à son bureau.

Beckett : Il travaillait toujours aussi tard ?

Laurie : En période d’élections, oui. Il pensait que les hommes politiques devaient continuer à travailler comme tout le monde, et ce même pendant la campagne.

Beckett : Et quand il n’est pas rentré chez vous ?

Laurie : Ca lui arrivait de temps en temps de s’écrouler sur son canapé au lieu de rentrer à la maison mais… quand Frank a appelé ce matin…

Beckett : Frank ?

Laurie : Frank Nesbit, le directeur de campagne de mon mari.

Castle : Comment était votre mari au téléphone hier soir ?

Laurie : Quoi, comment ça ?

Castle : Avait-il l’air perturbé, comme si quelque chose n’allait pas ?

Laurie : Non, il avait l’air heureux. [Elle pleure] Ca n’a vraiment aucun sens ! C’était un homme bien et un bon père, et chaque matin, il partait travailler pour améliorer toujours plus cette ville, chaque matin ! Pour finalement mourir ainsi… Non mais comment est-ce que je peux dire ça à mes filles ?!

 

[Voiture de Beckett : Beckett et Castle]

Castle : Ca va ?

Beckett : Oui, pourquoi ?

Castle : Pas facile d’annoncer ce genre de choses.

Beckett : Oui, et bien, évitez de plaisanter là-dessus.

Castle : Eh, je suis un plaisantin, pas un crétin !

Beckett [sourit: Je savais pas qu’il y avait une différence.

Castle : Alors, qu’allez vous faire maintenant ? Chercher le dernier à l’avoir vu en vie, établir son emploi du temps, aller manger un truc, boire plus de mauvais café ?

Beckett : Cette femme lieutenant, dans votre histoire, à quel point va-t-elle me ressembler ?

Castle : Eh bien, elle est pas trop maligne, mais assez garce.

Beckett : Très bien, c’est une réponse de plaisantin ou de crétin ?

Castle : Là je dirais de crétin. Non sincèrement, vous n’avez pas à vous inquiéter, elle sera vraiment, vraiment très maligne. Vraiment très habile, très envoutante, extrêmement compétente… et assez garce !

Beckett : Castle !

Castle [son téléphone sonne: J’ai un appel, désolé. [Il décroche] Allo ?

Martha : Oh mon chéri, c’est affreux !

Castle : Oh mère, du calme, qu’est-ce qui se passe ?

Martha : Je voulais m’assurer que tu allais bien ?

Castle : Pourquoi j’irais pas bien ?

Martha : Personne n’achète ton livre !

Castle : Enfin de quoi tu parles ?

Martha : Je suis au milieu d’une librairie, et personne n’achète ton livre !

Castle : D’accord, qu’est-ce que tu fais au milieu d’une librairie ?

Martha : Eh bien, j’avais faim, j’avais envie de m’acheter un gâteau. Et là j’ai vu toutes ces piles, des dizaines d’exemplaires de ton livre.

Castle : Mère, il a été mis en vente il y a seulement deux heures, tu pensais qu’il y aurait la queue à la porte ?

Martha : Il y en avait une pour le dernier Harry Potter !

Castle : Oui, mais euh, Derrick Storm n’est pas Harry Potter.

Martha : Ca c’est clair !

Castle [chuchote: Ils en ont même pas vendu un ?

Martha [aperçoit une femme prendre un livre: Attends chéri, attends. Oh ! [La femme le repose] Non. [Castle raccroche]

Beckett : Ca va ?

Castle : Ouais.

 

[Dans une ruelle, dans les poubelles : Ryan, Esposito et un policier]

Esposito : M’en fous que ce soit gratuit ! Même en me payant, j’aurais jamais mis ce tapis.

Ryan : T’as vécu à New York toute ta vie sans jamais tomber sur une bonne occas’ ?

Esposito : Bonne occas’ ?!

Ryan : C’est fait pour un max de monde. Tu veux plus de tes vieux trucs, tu les laisses dans la rue pour les moins fortunés, artistes, étudiants, vieux banquiers, anciens traders. Ca profite à toute l’économie au final.

Esposito : Ouais, et ben je préfère pas qu’on profite de moi.

Ryan : Tu vois mon grand canapé, celui que tu aimes beaucoup ?

Esposito : Non, dis pas ça s’te plaît !

Ryan : Je l’ai trouvé un soir sur Lex.

Esposito : C’est dégueulasse, dégueulasse ! [Ryan rigole] Le prochain match, on le voit pas chez toi !

Policier : Lieutenants ?

Ryan : Ouais ? [Le policier leur tend un portefeuille trouvé dans la poubelle]

Esposito : Tu viens d’arriver ! Pas d’argent. [Il regarde le permis de conduire] Jeffrey Horn.

Ryan : Bien joué Scott !

 

[Dans la rue : Beckett et Castle]

Beckett [au téléphone: Oui, Esposito non, demande la liste de ses appels et regarde s’il y a quelqu’un d’autre que sa femme.[Elle raccroche] Ils ont trouvé le portefeuille sans argent ni carte de crédit.

Castle : Les voisins n’ont rien entendu ?

Beckett : Comme toujours, des bagarres de chats, des télés trop fortes, des alarmes, pas d’impacts de balles ni de traces de sang.

Castle : Un voleur aurait laissé le portefeuille où il l’a tué, pas où il a mis le cadavre !

Beckett : C’est un simulacre de vol mais ça nous dit une chose, c’était prémédité. [Ils entrent dans les bureaux de Horn] Excusez moi, lieutenant Kate Beckett, police criminelle, on cherche Frank Nesbit, le directeur de campagne de Horn. [La standardiste leur montre le chemin, en pleurs] Merci.

 

[Bureaux de Horn : Beckett, Castle et Nesbit]

Nesbit : Ryan, vous pouvez nous laisser une minute ? Merci. [Son collègue s’en va] Vous savez, on a appelé un psychologue pour les jeunes. Je sais que ça fait cliché mais, il comptait beaucoup pour chacun d’entre nous.

Castle : On dirait qu’il était plus qu’un candidat.

Nesbit : On était amis, et on voulait changer le monde.

Beckett : Vous étiez ensemble hier soir ?

Nesbit : Oui, jusqu’à environ 23 heures. Je voulais qu’on partage un taxi mais, il voulait marcher.

Beckett : Et où avait lieu cette soirée ?

Nesbit : Chez Marconi, 83ème et Broadway.

Castle : C’est à une douzaine de blocs d’ici.

Beckett : Oui, son corps a pourtant été retrouvé dans le quartier sud de la ville. Vous diriez qu’il avait des ennemis ?

Nesbit : Eh bien, c’était un homme politique.

Castle : Son adversaire peut-être ?

Nesbit : Difficile d’imaginer Jason Bollinger vouloir faire une telle chose, il a au moins 8 points de plus.

Beckett : Est-ce que monsieur Horn ou le QG de campagne ont reçu des menaces ces temps-ci ?

Nesbit : Oh, les détraqués habituels, rien de spécial. Mais des lettres pas aimables de Calvin Creason. [Beckett ne semble pas savoir qui c’est]

Castle : Le propriétaire des hôtels et des boîtes ? Il possède l’Axium et le Soho majestic, il avait le Club Tasty un bout de temps. Un soir où j’étais là bas… Je vous raconterai une autre fois. Bon alors Horn s’en prenait aux dealers d’extasie.

Nesbit : Creason avait acheté un bâtiment abandonné dans le Lower East Side, il voulait en faire le nouvel endroit hyper à la mode. 300 chambres, bar, boîte de nuit. Les habitants ne voulaient pas voir une bande d’alcoolos traîner dans le quartier alors Horn a fait interdire le projet.

Castle : Laissant Creason avec des millions de dollars engloutis dans un projet irréalisable.

Beckett : Hm hm.

Nesbit : Creason n’aimait pas Horn, mais ça n’en fait pas un tueur.

Beckett : En réalité, peut-être que si. Excusez-moi. [Elle se lève]

 

[Bureau de Creason : Beckett, Castle et Creason]

Creason : Vous voulez savoir ce que j’ai fait en apprenant sa mort ? J’ai commandé une bouteille de champagne et j’ai trinqué à la splendeur de l’univers, d’accord ?

Beckett : C’est plutôt indécent, monsieur Creason.

Creason : Ecoutez, j’en ai rien à cirer, vraiment rien à cirer de ce type, c’était un minable ! C’est vrai, comme si un hôtel et une autre boîte, c’était la fin du monde. Vous avez une idée de ce que mes affaires rapportent à notre économie ? Cette ville devrait me payer pour ça au lieu de me bloquer.

Castle : Donc il semblerait que vous ayez un mobile.

Creason : Qui c’est celui là ? Vous êtes flic peut-être ?

Castle : Là je dis qu’on doit l’arrêter.

Beckett : Castle !

Creason : Oh je vous en prie, vous n’avez rien ! Si j’avais tué tous ceux qui étaient en travers de mon chemin, on verrait une pile de corps de la taille du Chrysler Building. J’ai jamais eu à descendre un mec pour l’éliminer.

Beckett : Où étiez-vous hier soir ?

Creason : Dans mon club à Soho.

Beckett : Quelqu’un vous a vu ?

Creason : Vous savez quand je sors, tout le monde me voit.

Beckett : Merci infiniment monsieur Creason.

Creason : De rien. [Ils partent]

Castle : Oh, il faut que je prenne une douche moi ! C’est quoi la suite ?

Beckett : Vérifier son alibi.

Castle : A vrai dire, ce sera peut-être pas nécessaire.

Beckett : Pourquoi ? [Castle sourit et commence à marcher tout seul dans les couloirs, Beckett le suit] Castle ! Qu’est-ce que vous faites ?

Castle : Faudra pas me détester après.

Beckett : C’est déjà le cas, sachez le.

Castle : Magnifique ! Ce matin avec le corps, j’ai pris quelques petites photos.

Beckett : Vous avez photographié ma scène de crime ?!

Castle : Vous fâchez pas, c’était pour les envoyer à une de mes amies.

Beckett : Vous les avez envoyées à une amie en plus ?!

Castle : C’est pas exactement une amie, c’est ma décoratrice d’intérieur, mais comme on a couché ensemble, je ne sais plus exactement ce qu’elle est.

Beckett : Mais enfin, à quoi vous pensiez ?!

Castle : Oui, je sais, on travaille ensemble on croit que tout ira bien, mais les choses deviennent bizarres à chaque fois, j’espère que vous vous en souviendrez.

Beckett [stupéfaite: Quoi ?! Je voulais parler des photos du corps que vous avez prises.

Castle : Des quoi ? Non, ce que j’ai envoyé c’est pas ça, c’est des photos du tapis. J’ai pensé qu’elle pourrait peut-être me dire d’où il provenait, et tenez vous bien, elle a réussi !

Beckett [regarde dans la pièce juste à côté d’eux: C’est le tapis, il est comme l’autre ! [Castle sourit] Ca va arrêtez, faites pas cette tête là vous m’énervez !

Castle : Maintenant on peut l’arrêter ?

 

[Commissariat : Beckett et Castle]

Castle [observe Creason s’étirer en salle d’interrogatoire: Je compatis vieux !

Beckett [au téléphone: Oui d’accord. [Elle raccroche] Il n’est arrivé au club qu’après minuit.

Castle : Alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On attend son avocat ?

Beckett : On va suivre d’autres pistes, c’est un truc qu’on appelle travailler.

Castle : D’autres pistes, bien, puisqu’on sait que c’est pas lui.

Beckett : Creason ? Qu’est-ce qui vous fait croire ça ?

Castle : Oh c’est évident, regardez, toutes les preuves l’accablent.

Beckett : Et c’est pour ça que c’est pas lui ?

Castle : Quelqu’un cherche à faire diversion.

Beckett : Diversion hein ?

Castle : Un innocent qui a l’air d’un coupable idéal.

Beckett : Une diversion, je sais ce que c’est Castle, c’est une astuce d’écrivains utilisée en littérature. Dans la vraie vie, on exclut pas un suspect parce qu’il paraît trop coupable. Et d’ailleurs, c’est vous qui vouliez qu’on l’arrête !

Castle : Oui, parce que c’est un idiot, pas parce qu’il est coupable ! Ce type est multi-millionnaire, il n’est pas assez bête pour enrouler un mort dans son propre tapis.

Beckett : Aucune importance, tous ces tapis ont été fabriqués pour son hôtel, Creason a donc un lien là-dedans. Esposito !

Esposito [arrive: Ouais ?

Beckett : Vois ce que tu peux trouver sur le tapis, s’il y en a un qui manque, de quelle chambre il vient et qui pouvait y avoir accès.

Esposito : Ouais.

Beckett : Merci.

Esposito [à Ryan: En route !

Castle : Vous savez très bien commander les hommes. [Beckett est surprise] J’ai remarqué !

 

[Salle d’interrogatoire : Beckett, Creason et son avocate]

Beckett : Vous me dites que ce n’est qu’une coïncidence qu’un homme dont vous avez célébré la mort en buvant du champagne soit retrouvé enroulé dans un des tapis de votre hôtel ?

Avocate : Il y a ce genre de tapis dans chacune des chambres de l’Axium, n’accusez pas mon client d’être responsable de leurs divers déplacements.

Beckett : Je vais le faire, jusqu’à ce qu’un jury me dise le contraire.

Creason : Vous le faites exprès de me faire perdre mon temps ?! Ecoutez, je vous ai déjà dit ce que j’avais fait hier soir.

Beckett : Oui, vous êtes allé au club, et vous avez fait une entrée remarquée un top model à chaque bras.

Creason : Oui oui, et si je ne fais pas erreur, je crois bien que ce n’est pas un crime ça, hein ?

Beckett : Non, mais vous savez ce que c’est, quand tout le monde vous remarque ? Les témoins ne vous situent pas au club avant 1 heure du matin. Et Horn a été tué entre 23 heures et minuit.

Castle [depuis la salle d’observation: On y est, on y est presque, allez !

Beckett : Où étiez-vous entre 23 heures et minuit monsieur Creason ?

Castle : Boum, on y est !

Creason : Chez moi, je dormais.

Castle [hurle] : Tu dormais, t’es minable ! T’es vraiment minable, minable, minable ! [On l’entend depuis la salle d’interrogatoire]

Avocate : Tout le monde sait que monsieur Creason dort de 18 heures à minuit pour rester le plus tard possible dans son club.

Beckett : Quelqu’un peut témoigner que vous dormiez entre 23 heures et minuit hier soir, monsieur Creason ?

Avocate : Creason…

Creason : Attendez une minute. Non.

Beckett [se lève] :Vous avez le mobile et l’opportunité.

Creason : Non, non non non non, attendez une petite minute ! J’avais aucune raison de le tuer.

Beckett : Il était sur votre chemin.

Creason : Oui mais, plus pour longtemps. Je savais que c’était son adversaire qui allait gagner alors j’avais pas à le tuer, j’avais qu’à attendre tranquillement.

Beckett : Vous ne pouviez pas être sûr qu’il allait perdre les élections.

Creason : Oh si, en fait, j’en étais sûr. Que savez-vous de Jason Bollinger, son adversaire dans la campagne ?

 

[Locaux de Bollinger : Bollinger, Beckett, Castle et une employée]

Bollinger : Le communiqué est prêt ?

Femme : Mike travaille encore dessus.

Bollinger : Bien dis à Mike que le site du journal est mis à jour dans 20 minutes, je veux que mes mots d’indignation et de sympathie soient dans l’article. Je suis désolé, c’est la panique intégrale depuis qu’on a eu la nouvelle. Si on ne fait pas ça bien, on est grillés.

Beckett : Monsieur Bollinger…

Bollinger : … monsieur Bollinger c’est mon père, appelez-moi Jason.

Beckett : D’accord, Jason. Quels sont vos rapports avec Calvin Creason ?

Bollinger : Oh il m’a trouvé des financements, on s’est vus quelques fois. Pourquoi ?

Beckett : Eh bien il semble croire que vous avez des informations sur Horn, informations qui pourraient garantir votre élection. [Castle se rapproche un peu trop] Castle.

Castle : Désolé.

Bollinger : Venez.

 

[Bureau de Bollinger : Beckett, Castle et Bollinger]

Beckett : Une enquête sur l’adversaire ?

Bollinger : Menée par un détective privé assermenté. Ecoutez, je tiens à préciser que tout ceci a été supervisé par nos avocats, on n’a rien fait d’illégal. On voulait seulement savoir si le conseiller avait certaines faiblesses.

Castle : Et vous en avez trouvées ? [Il donne un dossier à Beckett]

Bollinger : Oh oui. La politique c’est la politique, mais je ne suis pas un méchant. Je ne voyais aucune raison de me servir de ça tant que j’étais en tête dans les sondages.

Beckett [découvre des photos intimes: C’est le conseiller Horn ?

Castle : Et ce n’est pas sa femme ! Ouh !

 

[Voiture de Beckett : Castle et Beckett]

Castle : Ah je dois reconnaître que le conseiller chaud lapin était vraiment très souple pour quelqu’un de son âge ! [Il lui montre une photo] Regardez, vous savez faire ça ?! [Beckett le regarde dépitée]

Beckett : Vous voulez bien les reposer ?

Castle : Il devait faire du yoga, de la gymnastique, un truc comme ça.

Beckett : Pourquoi c’est le père de famille vertueux qui se fait toujours surprendre sans son pantalon ?

Castle : Parce que l’univers aime bien l’ironie, et parce que beaucoup de gens sont hypocrites.

Beckett : Et franchement, qu’est-ce qu’elle croyait, qu’il allait quitter sa femme et ses enfants pour elle ?

Castle : Oh ça c’est totalement sexiste !

Beckett [s’agace: Et en quoi c’est totalement sexiste ?

Castle : Vous présumez que parce que c’est une femme, elle cherchait une relation durable, vous avez pas pu penser que c’était que pour le sexe.

Beckett : Si, j’y ai pensé. Mais vous avez vu le mec ?!

Castle : Qu’est-ce qui vous a excité chez lui, son très beau tapis ? [En souriant] Oh, les blagues c’est encore trop tôt !

Beckett : J’espère seulement que le privé nous aidera un peu. [Son téléphone sonne, elle décroche] Beckett ?

Esposito : Salut ! Le tapis n’a rien donné, d’après la gouvernante ils en ont jeté deux douzaines la semaine dernière. La moitié direct à la poubelle, le reste finalement donné à des bonnes œuvres. [Pendant ce temps, Ryan drague la gouvernante] Les clients de Creason sont du genre à saccager les chambres. [Il claque des doigts pour que Ryan s’occupe des clients]

Ryan : Non, non fais pas ça fais pas ça ! [Il part à la poursuite des clients, Esposito s’approche à son tour de la gouvernante, fier]

Esposito : Bon vous avez ma carte ? J’ai mis mon numéro de portable en bas, si vous avez la moindre information…

 

[Bureau de Kirby : Beckett, Castle et Bruce Kirby]

Kirby : Vous êtes sûrs de pas en vouloir ?

Beckett : Non merci monsieur Kirby, je suis en service.

Kirby : Oh, c’est pas ça qui m’arrêtait !

Beckett : Vous étiez aussi de la maison ?

Kirby : Vingt ans au 134ème. A l’époque, on avait des flics comme équipier, pas des écrivains de deuxième zone.

Beckett : Ouais, j’en suis bien consciente. [Castle tripote des objets]

Castle : Euh, excusez-moi, de deuxième zone ?

Kirby : Grosse chaleur pour meurtre de sang froid, c’est pas vraiment du Shakespeare. Remettez ça où c’était.

Beckett : Depuis quand travaillez-vous pour Bollinger et sa campagne, monsieur Kirby ?

Kirby : Oh, quelques semaines, mais c’était très drôle. Monsieur « Famille et vertu » dit à sa femme qu’il va travailler tard et peut-être bien dormir à son bureau, vingt minutes plus tard il met… son bulletin dans une autre urne que la sienne !

Beckett : Parlez moi de la fille.

Kirby : D’après ce que j’ai vu, elle méritait largement son salaire.

Beckett : C’était une pro ?

Kirby : Vous n’avez quand même pas cru une seule seconde qu’une fille comme ça venait pour ses beaux yeux ?!

Castle : On peut se demander de quoi d’autre il était friand.

Beckett : Et à quoi ça l’a conduit. Vous avez une adresse ?

Kirby : Celle d’un site, rien d’autre. Vous savez, les pros étaient généralement au coin des rues dans le temps. Elles ont des sites web maintenant.

 

[Commissariat : Ryan, Esposito et Castle]

Esposito [sont sur le site web: Waouh, regardez ça ces filles sont vraiment géniales, c’est des bombes atomiques !

Ryan : Dites moi, vous avez déjà payé pour ça ?

Castle : En comptant mes mariages ? [Castle aperçoit une photo] Attendez stop, hop là. C’est la fille sur les photos.

Ryan : Oh regardez là, si j’avais les moyens…

Beckett [débarque:… ce n’est pas le téléphone rose Ryan, tu ne paies pas que pour tes deux minutes de communication ! [Ryan sourit] Le numéro gratuit est enregistré à une boîte postale dans un autre état, on va donc être obligés de tracer l’adresse IP du site pour voir où il est.

Castle : Mais s’il est également dans un autre état ?

Esposito : On se coordonne avec la police locale.

Ryan : S’ils sont prêts à coopérer.

Beckett : Ces sites là sont conçus pour nous échapper, on le trouvera, c’est qu’une question de temps.

Castle [passe un coup de fil: Ou alors on peut essayer autrement.

Interlocutrice : Liaisons VIP ?

Beckett : Castle, qu’est-ce que vous faites ?!

Castle : Salut, je m’appelle Richard, j’ai vraiment de gros moyens, je souhaiterais un rendez-vous très particulier avec Tiffany. [Beckett veut arrêter Castle, qui commence alors à courir dans tout le commissariat] Vous me rappelez ? Vous pouvez me joindre au 347-551-03-79, merci !

Beckett : Castle, vous ne pouvez pas appeler et prendre rendez-vous avec une prostituée !

Castle : Ah oui, pourquoi pas ?

Beckett : Parce qu’on est la police !

Castle : Non non non non non, vous êtes la police, et moi je suis un homme seul qui a besoin de compagnie et qui cherche à en avoir. Je parie que je la trouve avant vous !

Livreur : Y a un Rick Castle ici ?

Castle : Par ici !

Livreur [arrive avec un gros carton: Où est-ce que je le pose ?

Castle : Ah euh, juste derrière.

Beckett : Castle ?

Castle : Vous allez adorer ça !

Beckett : Oh je suis presque sûre que non!

Castle : Venez ! Les gars venez venez, venez !

 

[Cuisine du commissariat : Castle, Ryan, Esposito, Beckett et le livreur]

Castle : Posez le ici, voilà parfait. Faites attention votre dos, attendez une seconde voulez-vous ? Parce que vous avez fait preuve d’une magnifique hospitalité avec moi, je voulais vous faire un cadeau. Et parce que votre café est vraiment imbuvable, je vous offre… [Il fait signe au livreur de tourner le carton] cette splendide machine ! Qu’est-ce que vous dites de ça, hein ? [Ryan et Esposito sont ravis, Beckett fait mine d’être insensible]

Beckett : Je crois que mon téléphone sonne.

Castle : Je sais pas comment on l’installe, ça fait partie de la livraison, n’est-ce pas ? [Le livreur acquiesce] Excellent !

 

[Appartement de Castle : Alexis et Castle]

Alexis : Je comprends pas, si Creason ne l’a pas tué, qu’est-ce que le tapis vient faire là ?

Castle [fait la cuisine] : Le tueur connaissait peut-être l’histoire entre les deux hommes et a essayé de faire diversion. Ce qui est stupide, parce que sans le tapis, ça aurait eu l’air d’un vol qui tourne mal.

Alexis : Donc en voulant être malin, il a finalement été stupide ?

Castle : Tu décris la condition humaine là, mon ange.

Alexis : Et bien, en parlant de condition humaine, comment ça se passe avec le lieutenant Beckett ?

Castle : Quoi, comment ça ?

Alexis : Oh je t’en prie papa, tu crées un personnage fondé sur elle, et tu dis tout le temps qu’il faut que tu aimes tes héros.

Castle : Et bien c’est quelqu’un qui sort de l’ordinaire mais je fais des recherches, rien de plus.

Alexis : Ouais, bien sûr.

Martha [arrive avec un papier: Bon bah voilà, je sais pourquoi on achète pas ton livre ! Ecoute un peu ça. [Elle lit le papier] « Son travail est devenu tellement banal, tellement cliché, qu’on se demande bien si monsieur Castle a des choses nouvelles à dire. Apparemment, la magie, s’il y en a jamais eu, a disparu il y a longtemps ». [Elle le prend dans ses bras] Oh mon chéri, je sais c’est affreux, affreux, je suis désolée, des aiguilles dans le cœur !

Alexis [prend l’article: Une critique du Time de Syracuse ?

Martha : Mais ne t’inquiète pas, on ne va pas se laisser faire, ils vont bientôt rentendre parler de moi, et on s’en fiche qu’ils déclarent que la magie ait disparu. Harper Lee n’a publié qu’un roman, toi tu en as écris des douzaines ! Bien sûr, le sien c’était de la littérature, mais peu importe… oui, je… je vais… [Elle s’en va]

Castle : Elle a mis combien de temps à trouver cette critique ?

Alexis : Probablement toute la journée.

Castle : Oh oui…

Alexis : Oh c’est bon, tu sais qu’elle fait ça parce qu’elle t’aime pas vrai ? Elle pense que c’est son devoir de te remettre les pieds sur terre !

Castle : Et bien là, elle y arrive à merveille. [Son téléphone sonne] Tu gardes le pont, numéro 1 ? [Il décroche] Allo ?

Tiffany : Richard ?

Castle : Lui-même, qui est-ce ?

Tiffany : C’est Tiffany, vous avez appelé pour un rendez-vous ?

Castle [gêné: Oui c’est exact, Tiffany, je suis vraiment content de vous entendre. Simple curiosité, que portez-vous en ce moment ?

 

[Salle d’autopsie : Lanie et Beckett]

Beckett [lorsque Lanie entre: Salut !

Lanie : Oh, tu m’as fait une de ces peurs !

Beckett : Lanie, tu es cernée par des cadavres.

Lanie : Et je vois plus âme qui vive après sept heures du soir.

Beckett : C’est vrai ça, tout comme moi.

Lanie : Je suis médecin légiste, c’est quoi ton excuse ?

Beckett : Oh, sois pas méchante.

Lanie : C’est pas normal, prendre un verre avec moi après le boulot au lieu d’aller t’envoyer en l’air avec le bel écrivain…

Beckett : Oui, eh bien il est énervant, agaçant, narcissique, égocentrique, et réellement très…

Lanie : … marrant ! Allez crois moi jeune fille, il faut t’amuser ! Ca pourrait pas te faire de mal.

Beckett [son téléphone sonne, elle décroche: Beckett ?

Castle [depuis son canapé, affalé: Devinez qui a rendez-vous demain avec une prostituée ?!

 

[Dans un bar : Tiffany et Castle]

Tiffany [s’approche: Richard ? Je suis Tiffany.

Castle : C’est un plaisir de vous rencontrer Tiffany. Je vous en prie.

Tiffany : Et bien, un gentleman !

Castle : On n’est plus très nombreux.

Tiffany : Ou alors j’ai vraiment de la chance.

Castle : A vrai dire, c’est nous qui avons de la chance. [Beckett les rejoint]

Beckett : Lieutenant Beckett, on a quelques questions à vous poser concernant votre relation avec le conseiller Jeff Horn.

Castle : Désolé !

Tiffany : C’était un client régulier, je vous jure que je n’ai rien à voir avec sa mort.

Beckett : Vous voyiez souvent le conseiller Horn ?

Tiffany : Une fois, peut-être deux fois par semaine. Mais au début, il voulait juste parler.

Beckett : Oui, il vous payait seulement pour discuter.

Tiffany : Lieutenant, la plupart des hommes s’adressent à moi parce qu’ils sont très seuls, parce que plus personne n’est là pour les écouter un peu. Le sexe est juste un moyen pour eux de se sentir connectés à nous.

Beckett : D’accord, bon c’était quand la dernière fois que vous deux, vous avez été connectés ?

Tiffany : Il y a deux semaines environ, il était complètement hystérique, il a dit qu’on ne se reverrait plus lui et moi.

Castle : Qu’est-ce qui s’est passé, sa femme était au courant ?

Tiffany : Non, c’était pas elle. On le faisait chanter apparemment, quelqu’un avait des photos de nous.

Beckett : Qui donc ?

Tiffany : Il en savait rien, mais au départ il a cru que c’était moi. Il était énervé et il a paniqué, il a cru que j’avais parlé de lui.

Beckett : Vous l’aviez fait ?

Tiffany : Ca peut vous surprendre lieutenant, mais j’ai un certain nombre de rêves. Ca sert juste à payer les factures. Si notre relation avait été rendue publique, il n’y a pas que lui dont la vie aurait été ruinée.

Castle : Vous avez dit qu’il a paniqué ?

Tiffany : Oui, il désespérait de trouver qui était derrière ça, il voulait faire un marché. Il a dit qu’il ne pourrait pas continuer de payer sans que l’équipe de campagne s’en rende compte.

 

[Voiture de Beckett : Beckett et Castle]

Castle : Politique, prostituée et chantage dans le même panier, tout ça commence à me plaire !

Beckett : Le conseiller cherchait son maître chanteur, peut-être qu’il l’a trouvé.

Castle : Il devient violent, mais l’autre prend l’avantage et…

Beckett : … et ensuite il essaie de couvrir son crime en impliquant Creason.

Castle : Donc il ne nous reste plus qu’à trouver le maître chanteur.

 

[Bureau de Bollinger : Castle, Beckett et Bollinger]

Bollinger : C’est impossible, j’ai gardé ces photos sous clé ici !

Beckett : Ne vous vexez pas Jason, mais votre bureau est très loin d’être fornox, si n’importe qui voulait le forcer, ça ne poserait pas de difficultés.

Bollinger : Vous savez combien de personnes entrent ici ?

Beckett : Non, mais je voudrais une liste.

Bollinger : Attendez une minute, vous voulez ouvrir une petite enquête sur ma campagne deux semaines avant les élections ?! Quoi, vous voulez me faire perdre, c’est ça ?

Castle : De quoi avez-vous peur, vous êtes seul à vous présenter.

Bollinger : Non plus maintenant, Laurie Horn a décidé de remplacer son mari ! Hier encore j’avais 8 points d’avance ainsi que la sympathie du public, ce soir ce n’est plus le cas. [Il met en route la télévision]

Laurie [fait un discours: Nous ne pouvons pas laisser ce drame personnel, cette tragédie, se mettre en travers de la vision que mon mari avait pour l’avenir de New York !

Bollinger : L’ironie, c’est que si je diffuse ces photos maintenant, tout le monde va l’aimer encore plus.

 

[Voiture de Beckett : Beckett et Castle]

Castle : Au moins 300 personnes avaient accès à ces photos, vous pensez les interroger une par une ?

Beckett : Non, c’est juste pour savoir qui c’est. Horn ne voulait pas continuer à payer sans que son équipe s’en rende compte.

Castle : Et donc ?

Beckett : Donc si l’argent provenait des fonds de la campagne, on va sûrement trouver une trace.

 

[Bureau de Nesbit : Beckett, Nesbit et Castle]

Nesbit [regarde les photos: Pff, j’en reviens pas.

Beckett : On pense qu’il a peut-être payé avec des fonds de la campagne.

Nesbit : Je le connaissais depuis des années, c’était un homme bien, un bon père de famille.

Castle : Vous étiez pas au courant ?

Nesbit : Non. Si les gens apprennent ça…

Beckett : … monsieur Nesbit, si une partie des fonds de la campagne a servi à faire des paiements, on devrait pouvoir les tracer et remonter au maître chanteur, mais pour ça on doit accéder à vos livres de compte.

Nesbit : Ouais bien sûr, je vous les mets sur un disque. Lieutenant, ce qu’il a fait est mal et je ne veux pas l’excuser, mais si vous diffusez ces photos, vous détruirez complètement toutes les bonnes choses qu’il a faites dans cette ville, sans parler de la peine immense que ça fera à sa famille.

Beckett : Ces photos sont de toute évidence des pièces à conviction, nous n’avons pas l’intention de les diffuser.

Nesbit : Oh, je vous remercie.

Beckett : Mais vous devez savoir que d’une manière ou d’une autre, ces choses finissent à chaque fois par sortir quand même.

 

[Cuisine du commissariat : Beckett et Castle]

Castle [se prépare un café avec la nouvelle machine: Oh, vous n’aimez pas tout ce qui est vraiment riche en goût, hein ?

Beckett : Non, ça me plaît pas !

Esposito [arrive avec Ryan: Lieutenant Beckett ? On a croisé les dépenses de campagne de Horn avec les comptes des employés de Bollinger.

Beckett : Et ?

Ryan [se prépare un café] : Y a une série de virements pour un montant de 30 000 dollars fait de banque à banque mais y a pas de nom, juste un compte.

Beckett : Vous avez pu trouver à qui était ce compte ?

Esposito : Oh oui, c’est celui de Bruce Kirby ! Le privé qui a pris les photos est notre maître chanteur apparemment.

Beckett : Tu l’as passé au fichier ?

Esposito : Bien sûr, un vrai saint, il a perdu sa plaque pour usage abusif de la force, en probation pour une affaire d’intimidation.

Ryan : Et il est enregistré pour un 38.

Castle : C’est avec ce calibre qu’on a tué le conseiller Horn. [Ryan, Esposito et Castle trinquent]

Ryan : Oh c’est bon !

Esposito : Ca c’est du café !

Castle : Oh oui…

Esposito : Ah c’est très bon.

Castle : Oh oui, vraiment délicieux. [Beckett s’en va, les hommes sourient]

 

[Salle d’interrogatoire : Beckett, Esposito et Kirby]

Kirby : Quoi ? Je me suis dit j’ai les photos, ce merdeux va pas les utiliser, alors pourquoi je me gênerais ?!

Esposito : Parce que c’est illégal ?

Kirby : Hey, c’est pas moi qui trempait mon biscuit chez une fille de la moitié de mon âge, ça devait lui arriver !

Beckett : Il est remonté jusqu’à vous et il est venu vous voir ?

Kirby : Ouais.

Beckett : Et là qu’est-ce qui se passe Kirby, le ton monte, il devient violent ?

Kirby : Quoi ? Non !

Beckett : Vous lui mettez une balle dans la tête et essayez de mettre ça sur le dos de Creason ?

Kirby : Waouh, mais non pas si vite Sherlock ! J’ai rien à voir là dedans moi, on devait se voir, mais j’ai pas tué ce mec, c’est clair ? Il voulait me faire une proposition, il voulait savoir mon prix pour être débarrassé de toute cette affaire une bonne fois pour toutes !

Beckett : Vous lui avez dit quoi ?

Kirby : J’ai dit bon allons-y, 250 000 dollars, j’aurais jamais cru qu’il dirait oui ! Et si, il a trouvé le blé. Le soir où il a été tué, il devait me l’apporter. Ouais, sauf qu’il est pas venu ! [Beckett semble penser à quelque chose, elle et Esposito quittent la pièce] Oh, font chier ces flics !

 

[Salle d’observation : Beckett, Esposito, Montgomery et Castle]

Beckett : Qu’est-ce que vous en dites ?

Montgomery : Il attendait de recevoir le paiement de la victime qu’il faisait chanter ? Hm, mon fils de 3 ans arriverait à mentir mieux que ça !

Castle : C’est si mauvais que ça pourrait être vrai.

Esposito : On a une équipe qui est chez lui pour retrouver l’arme.

Montgomery : On le boucle pour le chantage, jusqu’à ce qu’on voit ce qu’on trouve à son appartement, et on se met à suivre l’argent. Si ce pauvre guignol dit la vérité…

Beckett : … Horn avait un quart de million sur lui au moment où on l’a tué.

Esposito : Alors où est le pognon ?

Montgomery : Et comment un homme au service du peuple et sous-payé a-t-il fait pour se le procurer ? [Il sort]

Castle : Et bien il est allé où les politiciens vont, voir les personnes qui les aiment, les personnes qui ont donné auparavant. [Beckett a un déclic, elle sort et Castle la suit]

Kirby [crie dans la salle d’interrogatoire: Hey, hey, j’ai le droit de sortir maintenant ?!

 

[Dans un bâtiment : Nesbit, Laurie, Beckett, Castle et des journalistes]

Nesbit : Ce qui est arrivé à Jeff Horn est une tragédie, pas que pour sa famille mais pour tous les habitants de cette ville. Et même si la violence lui a pris la vie, sa femme est avec nous aujourd’hui. Refusons de laisser la violence voler leur rêve qu’il avait d’un meilleur New York. Alors je laisse la parole à Laurie Horn. [Le public applaudit]

Laurie : Merci, merci, merci beaucoup. [Nesbit aperçoit Castle et blêmit] Nous savons tous que c’est mon mari qui devrait vous parler aujourd’hui, que vous devriez entendre sa voix rassurante et apaisante, et pas la mienne. [Nesbit rejoint Beckett et Castle, ils s’éloignent]

Nesbit : C’est un siège au conseil municipal, pas un siège au Sénat. On reçoit des milliers de petites donations, rien de très important.

Castle : Certains doivent avoir les poches profondes.

Nesbit : Mais la profondeur de ces poches est limitée par la loi.

Beckett : Et si ce n’était pas limité par la loi, Horn avait des sympathisants qui auraient bien voulu verser de grosses sommes ?

Nesbit : Ecoutez, sans vouloir vous offenser, en aucun cas je tiens à prendre part à une chasse aux sorcières contre nos sympathisants. Vous voulez enquêter sur notre équipe de campagne ? Faites-le, c’est du domaine public. Mais le reste, c’est une autre histoire. [Il s’en va, Beckett et Castle sont soupçonneux, Laurie est applaudie et sourit]

 

[Bureau de Castle : Alexis et Castle]

Alexis : Salut !

Castle : Alors, t’as fini tes devoirs ?

Alexis : Ouais.

Castle : Tu veux finir les miens ?

Alexis : Ca dépend, combien tu me paies papa ?

Castle : Oh, je t’ai bien élevée !

Alexis : J’ai eu Gina, elle a appelé pour pas que tu oublies la lecture préférée, librairie de Broadway, demain.

Castle : C’est gentil de sa part.

Alexis : Oui et si tu refuses d’y aller, elle va… [Elle prend un papier] Faire couler du miel sur tes yeux et lâcher des fourmis rouges !

Castle : C’est quoi le pire, se faire dévorer les yeux par des fourmis rouges ou lire à une foule une prose si mauvaise qu’elle m’a fait m’égosiller dans la neige ?

Alexis : Tu sais, si t’as envie de t’apitoyer sur ton sort, tu devrais lire la critique du Ledger.

Castle : Ah oui ? Qu’est-ce que ce journal élitiste dit sur moi maintenant ?

Alexis [trouve l’article sur l’ordinateur] : Richard Castle nous rappelle ce qu’un bon roman populaire doit être réellement, il nous fait désirer un monde envahi d’imperfections pour qu’on puisse élever et même devenir le héros qu’on s’imagine être secrètement.

Castle : C’était un bon journal auparavant, et le voir en arriver là, c’est navrant.

Alexis : La ferme ! Je suis fière de toi.

Castle : Et bien ne l’oublies pas la prochaine fois que je me mettrais à chanter devant tes amis.

Alexis : Vous avez coincé l’assassin ?

Castle : Non. Hey, si tu avais de gros ennuis et qu’il te fallait un quart de million de dollars, comment tu ferais ?

Alexis : Je te demanderais de l’argent ! [Elle l’embrasse] Bonne nuit.

Castle : Bonne nuit. [Castle a soudain un déclic, et consulte des articles internet sur la femme de la victime] Je te demanderais de l’argent…

 

[Commissariat : Beckett et Castle]

[Beckett a du mal à travailler, et voyant que personne n’est autour, elle va se préparer un café avec la nouvelle machine, mais Castle arrive derrière elle et la surprend]

Castle : Bonsoir !

Beckett [renverse le café: Salut !

Castle : Je dois vous montrer quelque chose. [Une fois devant l’ordinateur] J’ai trouvé ça dans les archives sur sa première candidature. Horn n’était pas riche, mais sa femme si, c’est avec l’argent de sa femme qu’il a pu financer sa première campagne.

Beckett : On a toujours imaginé que Horn voulait cacher son aventure à sa femme.

Castle : Oui, mais peut-être qu’elle était au courant pour son aventure. Peut-être que l’argent pour payer le maître chanteur venait d’elle.

 

[Commissariat : Beckett, Castle, Esposito et Ryan]

Ryan [au téléphone: Oui madame, compte numéro 7-3-7-8-8-1-0-3.

Esposito : D’après l’administrateur financier de la famille, madame Horn a vendu environ 300 000 dollars d’actions il y a une semaine.

Beckett : Elle savait ! [Ryan raccroche]

Ryan : Les relevés de compte indiquent que les fonds ont été retirés 2 jours avant l’échange.

Castle : Alors son mari est tué, 250 000 dollars disparaissent et elle n’en dit pas un mot !

 

[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Laurie]

Laurie : Je n’ai rien dit non. Tout ceci ne vous regarde pas, je regrette.

Beckett : Malgré le fait que ça pourrait éventuellement être lié au meurtre de votre mari ?

Laurie : J’ai des enfants lieutenant Beckett, leur père est mort, quel intérêt de trainer dans la boue leur nom en mettant toute cette histoire sur la place publique ?

Castle : Quand l’avez-vous su ?

Laurie : La banque m’a appelé pour confirmer la vente des actions, mon cher et tendre mari avait imité ma signature pensant sans doute que j’étais trop bête pour le voir. Et quand je l’ai confronté, il m’a dit qu’il avait besoin de ce montant pour des taxes diverses, des choses que je ne pouvais pas comprendre. Mais j’ai très bien compris. J’ai tout fait, j’ai vraiment tout fait pour lui. Mais, mais il n’a jamais pu s’empêcher d’aller voir ailleurs.

Beckett : Alors qu’avez-vous décidé de faire ?

Laurie : Entre humiliation publique et chantage, j’ai choisi chantage et je lui ai dit de faire ce qu’il fallait.

Beckett : A votre avis, qu’est-ce qu’il s’est passé cette nuit là ?

Laurie : Je n’en sais rien, rien du tout.

Beckett : D’accord, quand vous l’avez eu au téléphone, qu’est-ce qu’il a dit en réalité ?

Laurie : Qu’il avait l’argent avec lui, qu’il allait rejoindre le maître chanteur, et c’est la dernière chose qu’il m’ait dite. Je n’ai aucune idée de ce qu’il s’est passé après ça.

Beckett : Vous êtes sûre qu’il avait bien l’argent ?

Laurie : Oui ! Pourquoi ?

Beckett : Parce qu’on vient de le retrouver chez vous.

Laurie [blêmit: Comment ça ?

Castle : On a obtenu un mandat ce matin. Votre femme de ménage a vraiment été coopérative !

Beckett : Si votre mari avait l’argent quand il s’est fait tuer, comment a-t-il pu se retrouver chez vous ? Vous étiez plus que légèrement fâchée hein ? Vous étiez folle de rage. Il n’a pas fait que vous trahir, il vous a humilié et tout le monde allait le savoir. Alors vous avez décidé de faire ce qu’il fallait.

Laurie [après plusieurs secondes: Vous voyez ces femmes, aux inévitables meetings et conférences de presse sans aucune expression à côté de leur mari et vous vous dites… comment font-elles ? Comment peuvent-elles rester là ? Comment peuvent-elles faire face alors que tout leur monde disparaît dans une humiliation horrible ?

Beckett : Alors vous l’avez tué.

Laurie : Non, non j’étais chez moi.

Beckett : Ce soir là, vous l’avez appelé pour lui dire quoi ?

Laurie : Non, j’étais avec mes filles.

Beckett : Conspirer pour un meurtre, c’est la même chose qu’un meurtre, que vous soyez sur les lieux ou non. Etes-vous prête à négocier ?

 

[VOIX OFF – Esposito, Ryan, Castle et Beckett inspectent le lieu du meurtre]

Laurie : Je devais simplement passer ce coup de téléphone, je devais lui dire que le lieu de rendez-vous avait changé. Je devais lui dire où aller, sous la voie rapide, où personne ne les verrait. Il avait tout prévu, même le tapis pour mettre le corps. Tout ce que j’avais à faire, c’était téléphoner. Il a dit qu’il allait tout arranger pour faire croire que quelqu’un d’autre l’avait tué.

 

[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Laurie]

Laurie : Il a dit que personne ne le saurait jamais.

Beckett : Madame Horn ? Laurie, allez-y dites moi son nom.

Laurie : Ca n’aurait pas dû se passer ainsi. On était amis, et on voulait changer le monde. [Beckett et Castle comprennent]

 

[Locaux de Horn : Beckett, Castle, Nesbit et des employés]

Beckett [crie dans toute la pièce: Frank Nesbit, je vous arrête pour le meurtre de Jeff Horn.

Nesbit : Quoi ? C’est ridicule !

Beckett : Madame Horn n’est pas de cet avis. On l’emmène.

Esposito : Monsieur Nesbit vous avez le droit de garder le silence… [Nesbit s’enfuit soudain et tente de sortir, mais lorsqu’il ouvre la porte, Ryan et Castle sont juste là]

Ryan : Vous n’êtes plus dans la course, la campagne est finie !

Castle : Oh, joli !

Esposito [arrive avec les menottes: J’avais pas fini tout à l’heure monsieur Nesbit. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être utilisé contre vous.

 

[Commissariat : Beckett, Castle et Montgomery]

Beckett : Quand on a trouvé l’arme dans son bureau, Nesbit est passé aux aveux. Il a dit à madame Horn d’appeler son mari et de l’envoyer sous la voie rapide et il s’est chargé du reste.

Castle : La politique, c’était vraiment toute sa vie. Mais avec un scandale pareil, sa carrière aurait été détruite, tout comme sa réputation.

Montgomery : C’est triste à dire, mais c’est probablement vrai. Qu’est-ce qui se passe pour les filles ?

Beckett : Horn a une sœur dans un état voisin, elle va passer demain récupérer les filles aux services sociaux.

Montgomery : Bien, et le tapis ?

Castle : Une simple diversion. Nesbit savait qu’on jetait ces tapis, et il s’en est servi pour nous tromper.

Montgomery : Beau travail, c’est très impressionnant. [Il commence à partir, les deux sourient pensant que ça leur est destiné, mais Montgomery ajoute] Oh, vous aussi Beckett. [Beckett blêmit tandis que Castle éclate de rire]

Beckett : Monsieur ?!

Montgomery : Détends toi, je rigole, ça arrive. Essaies d’en faire autant !

Castle [son téléphone sonne, il décroche: Allo ?

Alexis : Papa, t’es où ?!

Castle : Où devrais-je être normalement ?

Alexis : Miel dans les yeux, fourmis rouges…

Castle : Euh oui, euh t’en fais pas, je suis pas bien loin. [Il part en courant, Beckett est intriguée]

 

[Librairie : Castle, Alexis, Martha et des clients]

Castle [lit un passage de son livre: Elle se tenait à ses côtés, refusant d’y croire, alors que la lumière de ses yeux s’éteignait. Il tendit la main et elle la prit. [Toute l’assistance pleure] La serrant, pour la dernière fois. Elle sentit son cœur cesser de battre, et c’est à ce moment… qu’elle su qu’il était mort. Les ténèbres tombèrent sur la ville, ainsi que sur son visage livide. Parfait, se dit-elle, alors que le vent rassemblait ses cheveux, personne ne va… [Beckett débarque avec une robe sexy et fait tout pour déstabiliser Castle] … ne va voir mes larmes… [Le public applaudit, Beckett regarde Castle, fière d’elle. Tout le monde se disperse]

Beckett [discute avec un fan] : Je ne sais pas si on pouvait dire que c’était le moment le plus…

Castle : Lieutenant Beckett ? A quoi dois-je ce surprenant et immense plaisir ?

Beckett : Excusez-moi, merci. [A Castle] Je me suis dit que comme vous me perturbez dans mon boulot, je devais vous perturber dans le vôtre ! C’était pas trop mal, en fait moi j’ai trouvé ça… émouvant.

Castle : Vous n’essayez pas de vous moquer de moi ?!

Beckett [imite Castle: Parfait, se dit-elle, alors que le vent… rassemblait ses cheveux, personne ne va voir mes… larmes ! [Castle sourit] Comment le vent arrive-t-il à faire ça, ça m’intéresse ?

Castle : Oh, vous allez me dire comment faire mon travail ?

Beckett : C’est très agaçant, hein ? [Martha et Alexis les rejoignent]

Martha : Ouh, regardez-vous ! Denise, la critique du Ledger, dit que tu seras numéro un cette semaine, et regarde, tout le monde est en train d’acheter ton livre ! Tu ne te sens pas idiot maintenant, d’avoir cru à toutes ces critiques ?

Castle : Si, ça c’est sûr.

Martha : Alors espérons que Nikki Hard fasse aussi bien !

Beckett : Nikki Hard ?

Martha : Son personnage fondé sur vous.

Beckett [en fixant Castle: Nikki… Hard ? Vous avez un instant à m’accorder ?

Castle : Mais oui bien sûr. [Alexis tente de les suivre, mais Martha la retient]

Beckett : C’est quoi ce nom débile ? Nikki Hard ?

Castle : Un nom de flic.

Beckett : Un nom de stripteaseuse !

Castle : Je vous avais dit qu’elle était assez garce !

Beckett : Changez-le Castle !

Castle : Mais, attendez une seconde, songez à l’accroche. Le super flic… a la dent dure, Nikki Hard.

Beckett : Changez le nom !

Castle : Non.

Beckett : Si !

Castle : Non.

Beckett : Changez-le !

Castle [se protège avec un portrait en carton de lui] : Non !

Beckett : Castle, je ne veux pas…

Castle : Non, là il en va de mon intégrité lieutenant.

Beckett : Quelle intégrité ?

Castle : Mon intégrité artistique…

Beckett : … changez le nom, c’est compris Castle ?!

Castle : Après le nom, vous me demanderez de changer quoi ?

Beckett : Aujourd’hui !

[Police Department : Beckett and Castle]

Castle [a cup in hand]: Oh, my God. This is quite possibly the worst coffee I've ever tasted. [Beckett closes his eyes and breath] It's actually kind of fascinating. It tastes like a... [he drinks] It tastes like a monkey peed in battery acid. Try some ?

Beckett: Don't you have a book coming out today or something ?

Castle: Yeah. So ?

Beckett: So you are watching me do paperwork. It's creepy. Don't you have somewhere else to be ?

Castle: I like it here.

Beckett: Oh, my gosh ! I get it. You're hiding. Your book is coming out today, and you are hiding.

Castle: No. Hiding would be building a fortress out of my comforter and then downing a fifth of Scotch, but apparently that's considered unhealthy.

Beckett: I thought that you don't care what people think.

Castle: I don't. Much [The telephone rings, Beckett wins while Castle drink and make a grime]

Beckett: Beckett. Yaeh. Right. On my way. [She rises from and meeting starts]

Castle: Dead body ? Yes ! [He follows]

 

[Crime Scene: Beckett, Castle, Ryan, Esposito and Lanie]

Policeman [To Beckett to talk about Castle]: This the guy ?

Beckett: You heard, huh ?

Policeman: Oh, everyone's heard. [To Castle] You really basing your next character on Detective Beckett ?

Castle: Every artist needs a muse.

Beckett [she blocks the passage]: Call me a muse again, and I will break both your legs, okay ?

Castle: Okay.

Esposito: Detective Beckett. Jack Lifford and Hall Morrison. While moving in, they see a rolled-up rug sticking out of a dumpster. They figure it's their lucky day. They bring it home, only to find there's a prize inside.

Ryan: Dead guy in a rug. Naturally, we thought of yiu.

Esposito: Yeah.

Lanie: 38-calibre. Close range. Killed him instantly

Beckett: You got an ID ?

Esposito: No, pockets were empty. No wallet. No keys. No jewellery.

Ryan: We figured a robbery gone wrong.

Beckett and Castle [simultaneously]: This wasn't a robbery. [they look]

Castle: I rob someone, I'm not gonna stick around to wrap him up, throw him away.

Beckett: Blood splatter indicates he was standing near the rug when he was shot. Where'd they find this ? [Castle discreetly take pictures with his phone]

Ryan: East 3rd, about two blocks away.

Beckett: All right. Let's get CSU on the rug. Fibres, blood, identifying marks. And let's get a team down to the dumpster, see if they can dig anything esle up. Lanie, you do what you can about an ID.

Lanie: Got it.

Castle: Din't bother.[Beckett retroune] I know who is.

 

 

OPENING

 

[Police Department : Beckett, Castle and Montgomery]

Montgomery: You got something ?

Beckett: Jeff Horn, 48. Two-term city council member.

Montgomery [To Castle]: Friend of yours ?

Castle: I recognise him from the bus ads. He's running for re-election.

Montgomery: Press is gonna be all over this.Does he have a familly ?

Beckett: Yeah.

Montgomery: Well, let's try to notify them before the jackals do.

 

[Horn House: Beckett, Castle and Mrs Horn]

Beckett: Mrs Horn, I know this is difficult, but when was the last time you heard from your husband ?

Mrs Horn: I called him last night, around 11:00. He was finishing up a fundraiser and heading back to the office.

Bekcett: Did he always work that late ?

Mrs Horn: During elections. He believed that it was a politician's obligation to get the people's work done even while running for office.

Beckett: And when he didn't come home ?

Mrs Horn: Well, it wasn't unusual for him to crash on his couch instead of coming home, but... When Franck called this morning...

Beckett: Franck ?

Mrs Horn: Franck Nesbit. Jeff's campaign manager.

Castle: How did your husband sound last night ?

Mrs Horn: What do you mean ?

Castle: Did he seem troubled, like there was something wrong ?

Mrs Horn: No, he seemed happy. It doesn't make any sense. He's a good man, and he's a good father. And every day he would go out there and try to make this city a better place. Every day ! And for him to die like this ? Oh, no, what am I supposed to tell my girls ?

 

[In the car: Beckett and Castle]

Castle: You okay ?

Beckett: Yeah. Why ?

Castle: Can't be easy, breaking that kind of news.

Beckett: Yeah, well, thanks for not making it a joke.

Castle: Hey, I'm a wise-ass, not a jackass.

Beckett [she smiles]: I didn't know there was a difference.

Castle: SO, what's your next move ? Last person to see him alive ?Establish a timeline ? Grab a doughnut ? More really bad coffee ?

Beckett: This female detective of yours, exactly how much will she be based on me ?

Castle: Wee, she's not too bright, and Kind of slutty.

Beckett: Right, so was that wise-ass or jackass ?

Castle: Actually, that was jackass. No, honestly, you're not gonna have anything to be embarrassed about. She's gonna be... She's gonna be really smart, very savvy, haunting good looks, really good at her job... [Beckett Smiles] And Kind of Slutty. [Castle's phone rings]

Beckett: Castle...

Castle: I should really get that. [he won] Hello ?

Martha: Oh sweetheart, I...

Castle: Oh, mother, slow down. What's wrong ?

Martha: ... and I just wanted to make sure you were all right.

Castle: Why wouldn't I be all right ?

Martha: No one is buying your book.

Castle: What are you talking about ?

Martha: I am standing in the middle of the bookstore, and no one is buying your book.

Castle: Okay. What are ou doing in a bookstore ?

Martha: I was hungry. I came in for a pastry. And there they were, all yiur books, just sitting there.

Castle: Mother, they only just went on sale two hours ago. What did you expect ? A line out the door ?

Martha: There was one for the last Harry Potter.

Castle: Yes, well, Derrick Storm is not Harry Potter.

Martha: Clearly.

Castle [he whispers to not hear that Beckett]: No one's bought one ?

Martha: Hang in, kiddo, hang on. [a woman grabs a book, then watch the rest] No. [Castle hang up]

Beckett: You okay ?

Castle: Yeah.

 

[A garbage in the street : Ryan and Esposito]

Esposito: I don't care if it was free. Even if you pay me, I'm still not gonna take that rug.

Ryan: You're telling me you've lived in New York your whole life, and you've never scorde a piece of road kill ?

Esposito: "Road kill ?"

Ryan: It's an accepted practise, bro. You're done with old stuff, You leave it on the street for those less fortunate. Artists, students, former hedge und managers. It's trickle-down economics at its finest.

Esposito: Yeah, well, I prefer not to be trickled on.

Ryan: You know that red couch I have ? The one you like so much ?

Esposito: Don't you say it, bro.

Ryan: 54th and Lex.

Esposito: That's gross. Gross. We are never playing Madden at your place again.

Policeman: Detective.

Ryan: Yeah ? [the police their hands the wallet he found]

Esposito: You just got in there. [Esposito took the wallet and look inside] Jeffrey Horn.

Ryan: Nice work, Scott.

 

[In the street: Beckett and Castle]

Beckett [To the phone]: Yeah, Esposito. No, run LUDs on his phone, see if he talked to anyone other than his wife. [she hang up] They found the wallet. Money and credit cards were gone.

Castle: Anything from the neighbours ?

Beckett: The usual. Wailling cats, loud TVs, car alarms. No short, though. And no blood spatter.

Castle: A real robber would have left the wallet where he killed the guy, not where he moved him.

Beckett: It's a sloppy cover-up, but it does tell us one thing. This was premeditated. [They go in buildings] Excuse me. Detective Kate Beckett, NYPD. We're looking for Frank Nesbit, Horn's campaign manager.[the woman tells them the location Nesbit] Thank you.

Nesbit: Ryan, could you give us a minute ?

Ryan: Sure.

Nesbit: We've called in grief counsellors for the kids. I know it's cliché, but he meant a lot to all of us.

Castle: Well, it sounds like he was more than just a candidate.

Nesbit: We were friends. We wanted to change the world.

Beckett: Were you with him last night ?

Nesbit: Yeah. Until about, I don't know, 11:00. I offered to share a taxi but he wanted to walk.

Beckett: And where was the fundraiser ?

Nesbit: Marconi's. 83rd, off Broadway.

Castle: That's just a dozen blocks from here.

Beckett: Yeah. Mr Horn's body was found all the way downtown. Did he have any enemies ?

Nesbit: Well, he was a politician.

Castle: What about his opponent ?

Nesbit: It's hard to imagine Jason Bollinger doing something like this. He is eight points up in the polls.

Beckett; Did Horn or the campaign receive any threats recently ?

Nesbit: Just your usual crack pots, nothing special. Unless you count hate mail from Calvin Creason.

Castle: Creason, the hotel and club owner ? [To Beckett] Owns Axium and the Soho Majestic. Even ran Club Tasty, back in the day. There was this one time... [Beckett looks] Story for another time. [To Nesbit] What did Horn do ? Crack down on the acstasy dealers ?

Nesbit: Creason bought that old meatpacking warehouse on the Lower East Side. He wanted to turn it into his next hip hotspot. 300 rooms, sake bar, nightclub. Neighbours didn't want a bunch of drunken B&T'ers running through the streets, so Horn killed it in committee.

Castle: Leaving Creason with millions of dollars of now-worthless real estate.

Nesbit: Creason had a beef with Horn. it doesn't mean he killed him.

Beckett: It doesn't mean he didn't. Exuse me. [she goes]

 

[Creason Hotel: Beckett, Castle and Creason]

Creason: You wanna know what I did when I found out that he was dead ? I ordered myself an ice-coid bottle of Cris and toasted the sweetness of the universe, okay ?

Beckett: That's pretty callous, Mr Creason.

Creason: Listen, what do I care ? What do I care ? This guy was such a putz, acting like another hotel going up, that was gonna be the end of the world. Do you have any idea one of my properties does for the local economy ? This city should be paying me, not stopping me.

Castle: So, I guess we could say you had motive.

Creason: Who the hell is he ? You a cop ?

Castle: I say we arrest him.

Beckett: Castle...

Creason: For what... Please. You got nothing here. If I was gonna go around killing everybody that ever got in my way, there would be bodies stacked higher than the Chrysler Building. I don't need to kill anyone to bury them.

Beckett: Where were you last night ?

Creason: I was at my club in Soho.

Beckett: Anybody see you ?

Creason [He laughs]: Detective, when I go out, everybody sees me.

Beckett: Thank you very much, Mr Creason.

Creason: Sure. [Beckett will sen followed by Castle]

Castle: I wanna take a shower. [in the corridor] Where to next ? [He grabs his phone]

Beckett: To check his alibi.

Castle: Actually, that may not be necessary.

Beckett: Why not ? [Castle puts his phone and continues to advance] Castle, what are you doing ?

Castle: Promise not to hate me.

Beckett: I already hate you.

Castle: Fair enough. This morning, with the body, I took a couple of pictures.

Beckett: You took photos of my crime scene ?

Castle: Before you get mad, I e-mailed a couple of them to a friend of mine.

Beckett: You e-mailed them to a friend.

Castle: Well, not exactly a friend. She's my interior decorator. But then we slept together, so I don't really know what she is now.

Beckett: What the hell were you thinking ?

Castle: I know, right ? You work together, you think it'll be fun, but then it always makes things weird. It's a real cautionary tale.

Beckett: I'm talking about the photographs. Of the body.

Castle: What ? No ! I didn't send her pictures of the body. I sent her pictures of the rug. [He stops] I thought maybe she might be able to tell me where it came from. And guess what ? She did. [It shows one of the room or is the same rug]

Beckett: That's the rug. That's the same rug. [Castle smiles] Don't gloat, okay, 'cause it's really unattractive.

Castle: Now can we arrest him ?

 

[Police Department : Beckett and Castle]

Castle [watch Creason drinking coffee in the interrogation room] I feel you, man

Beckett [At the phone] Yeah, okay. [she hang up] He didn't arrive at the club until after midnight.

Castle: So what do we do now ? Wait for his lawyer to show up ?

Beckett: Actually, we follow other leads. It's something that we call "working".

Castle: Other leads ! Good. Since we both know he didn't do it.

Beckett: Creason , What makes you think he didn't do it ?

Castle: Isn't ot obvious ? All the evidence points to him.

Beckett: And that somehow makes him not guilty ?

Castle: He's totally the red herring.

Beckett: The red herring ?

Castle: An innoncent character who appears guilty.

Beckett: I know what a red herring is, Castle. It's a literary device used in literature. In real life, we don't dismiss a suspect just because he appears too guilty. Besides, I thought you wanted to arrest him.

Castle: Yeah, because he's a tool, not because he's guilty. The guy's a multimillionaire. He's not gonna be dumb enough to wrap a dead body up in his own rug.

Beckett: It doesn't matter. Those rugs were custom-designed for Creason's hotel, so we know he's connected. Hey, Esposito !

Esposito: Yeah.

Beckett: See what you can find on that rug. If one went missing, what room it's from, and maybe who had access.

Esposito: Yeah.

Beckett: Thanks. [Esposito leave it to Ryan]

Esposito: Road trip.

Castle: You've very good at bossing men around. [Beckett looked up at Castle] I've noticed.

 

[Interrogation room: Beckett, Creason, his lawyer and Castle which is on the other rate of the glass]

Beckett: You're telling me that it's just a coincidence that a man whose murder you celebrated by drinking champagne was found wrapped in a rug from your hotel ?

The lawyer: There are identical rugs in every room of the Axium. You can't expect my client to be responsible for their whereabouts.

Beckett: Sure I can, until a jury tells me otherwise.

Creason: You are wasting my time. Detective, look, I told you exactly what I was doing last night.

Beckett: Right. You were at the club. They said that you made quite the entrance. Supermodel on each arm.

Creason: Yeah. You know, the last time I hecked, it's not a crime, is it ?

Beckett: No. But you know what it is ? Memorable. [scene of location: the rate of Castle] Witnesses don't place you at the club until 1:00 in the morning. And Horn was murdered somechere between 11:00 and 12:00.

Castle [Eyes on the video]: Here it comes, and...

Beckett: So where were you between 11:00 and 12:00, Mr Creason ?

Castle: Booyah.

Creason: I was asleep

Castle [Crying in front of the glass stick] Asleep ? You are lame ! [The rate of Beckett: Everyone hears Castle and Beckett close his eyes] You are so lame ! You're Lamey McLamester. [Back side of Castle] You're so la-la-la-lame ! [to an officer, Castle stop crying and wiping the glass]

The lawyer: It's a well-know fact that Mr Creason sleeps from 6:00 p.m. to midnight in order to maintain a late-night presence at his clubs.

Beckett: Did anyone witness you sleeping between the hours of 11:00 and 12:00 last night, Mr Creason ? [back side of Beckett]

The lawyer: Creason...

Creason: Hold on one sec. No.

Beckett [She rises]: So you had motive and apportunity.

Creason: Wait, wait, waitn wait, wait. Hold on one sec, hold on. I dind'nt kill him, I had no reason to.

Beckett: He was in your way.

Creason: Yeah, but not for long. I knew he was gonna lose the election, okay ? So I didn't have to kill him, all I had to do was wait.

Beckett: You couldn't be sure that he was gonna lose the election.

Creason: Yes, actually, I could. [Beckett is intriguing] What do you know about Jason Bollinger, Horn's opponent in the race ?

 

[Bollinger office: Beckett, Castle and Bollinger]

Bollinger [to a woman]: Is the statement ready ?

A woman: Mike's still working on it.

Bollinger: Well, tell Mike that the Ledger website updates in 20 minutes and I want my quote of outrage and sympathy in the damn article. [the woman goes, Bollinger has directed Beckett and Castle] I'm sorry, it's been all hands on deck since we found out. If you don't handle these things right, you get crucified.

Beckett: Mr Bollinger, I was...

Bollinger: Mr Bollinger's my father. Call my Jason.

Beckett: Okay, Jason. How well do you know Calvin Creason ?

Bollinger: Oh, he threw me a couple of fundraisers. We met a few times. Why ?

Beckett: Well, he seems to think that you have some information on Horn. Something that would guarantee you the election. [Bollinger and Beckett stop, Castle distract shakes Beckett] Castle ?

Castle: Sorry.

Bollinger: Come on. [they go into his office]

Beckett: Opposition research ?

Bollinger: Conducted by a lincensed private investigator. Listen, I want to stress that everything we did was completely vetted by our lawyers. None of it was illegal. We were just trying to determine if the concilman had any significant vulnerabilities. [it gives a folder to Beckett]

Castle: And you found some.

Bollinger: Oh, yes. Look, politics is politics, but i'm not a bad guy. I figures as long I was ahead in the polls, there was no reason to use it. [Beckett looks at the photos]

Beckett: That's Councilman Horn ?

Castle [in taking the pictures]: And that is not his wife.

 

[Beckett's car: Beckett and Castle]

Castle [look at the pictures]: I gotta hand it to Councilman Horny. He is incredibly flexible for a guy his age. Look at that. You ever do that ?

Beckett: Would you put thse away ?

Castle: I'm just saying he's gotta do yoga or Pilates or something.

Beckett: Why is it always the "family value" guys that get caught with their pants down ?

Castle: 'Cause the universe loves irony. And because most people are hypocrites.

Beckett: And what was that girl thinking ? That he would leave his wife and kids for her ?

Castle: That is so sexist.

Beckett: How is that so sexist !

Castle: You assume that just because she's a woman, that she was after a relationship. Did you ever think maybe she was in it for the sex ?

Beckett: Yes, I did. And theb I saw him.

Castle: Whatt was it that turned you off ? That he was wearing a rug ? Too soon ?

Beckett: I just hope that the PI can help us. [Beckett phone rings, she puts the speaker] Beckett.

Esposito: Yo ! [we see Ryan and Esposito in the hall of the hotel, Ryan interrogates the housekeeping] So the rug is a dead end. According to housekeeping, they dumped a couple of them last week. Half of them went into the dumpsters, half of them were donated to thrift shops.

Housekeeping [Ryan gives his number]: No, I already have a boyfriend.

Esposito: Creason's clientele is known for being hard on rooms. [Esposito sees two intoxicated patron strolling through the hall]

Patron strolling 1: Right there. Do it.

Patron strolling 2: Yeah. [Espositohang up and has beckoned Ryan for he to stop him]

Ryan: Dude, dude ! Not cool, not cool !

Esposito [Esposito laughed and approached housekeeping]: So, you have my card. My personal cell phone's on the back if you have any more information...

 

[Private investigator Office: Beckett, Castle and Bruce Kirby]

Kirby: Are you sure I can't tempt you ?

Beckett: No thanks, Mr Kirby. I'm on duty.

Kirby: Never stopped me.

Becckett: You were on the job ?

Kirby: Twenty years out of the 134. Of course, bak then, we had other cops as partners, not second-rate novelists.

Beckett: Yeah, don't got me started.

Castle: Excuse me. "Second-rate" ?

Kirby: "Hot lead poured out of cold steel" ? Come on, it's not exactly Shakespeare. Will you put that down ?

Beckett: How long were you working for the Bollinger campaign, Mr Kirby ?

Kirby: Oh, a couple weeks. But it was a fun one. Mr Familly Values tells his wife that he's gonna work late, probably crash at the office. Twenty minutes later, he is "polling his constituency".

Beckett: What about the girl ?

Kirby: What I could see, she was worth every cent.

Beckett: She was a pro ?

Kirby: You don't think with a body like that she's gonna swoon over his stump speeches, do you ?

Castle: Makes you wonder what he had a taste for.

Beckett: And what it led to. Do you have an address ?

Kirby: Strictly outcall. you know, whores used to have street corners, and now they have websites. [he shows them the site]

 

[Police Department : Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

Esposito: Damn ! Those are some seriously fine five-star class-B misdemeanours.

Ryan: Dude, between you and me, you never pay for it ?

Castle: Are you counting my marriages ? [it shows one of the girls] Wait stop ! That's the girl in the photos.

Ryan: Look at her. If I had you money.

Beckett: This ins't phone sex, Ryan. You don't just pay fr the two minutes that you used. [it gives them papers] The 800 number is registered to a PO box from out of state. We're gonna have to get cyber to track down the IP, see where it's hosted.

Castle: Well, what if the IP's out of state, too ?

Esposito: We just coordinate with local PDs.

Ryan: If they're willing to cooperate.

Beckett: Sites like these are designed to evade authorities. We'll get there. It'll just take us some time. [Castle grabs his phone and dials a number]

Castle: Or you could just do it the easy way.

Interlocutor: VIP Liasons.

Beckett: Castle, what are you doing ?

Castle: Hi ! My name's Richard. I'm a very generous man looking to arrange a very special date with Tiffany. [Beckett gets up but goes Castle. She follows] Just give me a call on my phone, which is 347-555-0179. Thank you. [He hang up]

Beckett: Castle, you can't just call and arrange a date with a prostitute.

Castle: Why not ?

Beckett: Because we're the police.

Castle: No, no, no, no. You're the police. I'm just a lonely upscale gentleman looking for a date. Bet I find her first.

Deliveryman: Is there a Rick Castle here ?

Castle: Right here.

Deliveryman: Where do you want it, boss ?

Castle: Straight through there.

Beckett: Castle ?

Castle: You are gonna love this.

Beckett: o, I'm pretty sure I won't. [He brings in rest room]

Castle: Guys, guys, guys. [To deliveryman] Yeah, just put it right over there. Perferct. Lift with your knees, man. Stay here for one second, would you ? [To Beckett, Ryan and Esposito] Because you guys have been so wonderfully hospitable to me, I just want to return the favour. And because your coffee is basically crap, I got you an espresso machine ! How cool is that ? [Beckett, Ryan Esposito and his speechless]

Beckett: I think my phone's ringing. [She go]

Castle [To deliveryman]: I don't know to put this together. That's part of the delivery, right ? Execellent.

 

[Castle House: Castle and Alexis]

Alexis: I don't get it. If Creason didn't to iit, then how does the rug fit in ?

Castle: Killer probably heard about the feud between the two of them and tried to shirft suspicion. Which is stupid, because without the rug, it would've just looked like a mugging gone wrong.

Alexis: So, by trying to look smart, they were actually being stupid.

Castle: I think you just described the human condition.

Alexis: Speaking of the human xondition, how's it going with Detective Beckett ?

Castle: What do you mean ?

Alexis: Oh, come on, Dad. You are basing a character off her. And you alwways say, you have to love your characters.

Castle: Wee, she is a character But just research. Nothing more.

Alexis: Yeah, I'm sure.

Martha: Well ! Found out why your books aren't selling. LIsten to this review. "His work has become so hackneyed, so cliché, that we wonder if Mr Castle has anuthing new to say.Ia appears the magic, if there ever was any, is long gone." Oh, darling, I know it's awful. It's awful. I'm sorry. Daggers to the heart.

Alexis: The Syracuse Times-Reader ?

Martha: But don't you worry. I am going to write them a piece of my mind. And who cares if they say the magic is gone ? Harper Lee only wrote one book. You've written dozens. Of course, hers was literature, but still, I... [She go]

Castle: How long do you think it took her to find that review ?

Alexis: Probably all afternoon.

Castle: Oh, yeah.

Alexis: Oh, come on. You know she does it out of love, right ? I mean, she thinks it's her job to keep you grounded.

Castle: Well, I certainly feel ground. [his phone rings] You have the Bridge, Number One. [He picks] Hello ?

Interlocutor: Is this Richard ?

Castle: Yes, it is. Who's this ?

Interlocutor: It's Tiffany. You calleed me for a date.

Castle: Yes, I diid, Tiffany. And I am so glad you called. Just ou of curriosity, what are you wearing right now ?

 

[Morgue: Lanie and Bekcett]

Beckett: Hey .

Lanie: Damn, girl. You scared me.

Beckett: Lanie, you're surrounded by corpses.

Lanie: Yeah, I don't expect the living after 7:00.

Beckett: Funny. Neither do I.

Lanie: I'm an ME. What's your exuse ?

Beckett: Oh, don't be mean.

Lanie: You deserve it. Getting a drink with me after work instead of getting your freak on with writer-boy ?

Beckett: Yeah, well, he is annoying, self-centred, egotistical and completely...

Lanie: Fun ? And take it from me, girlfriend, you need some fun. [Beckeett phone rings ] I mean, how bad can he be ? [She picks]

Beckett: Beckett.

Castle [lie on the couch]: Guess who's got a date with a prostitute ! [Beckett washing hands]

 

[In a restaurant: Castle, Tiffany and Beckett]

Tiffany: Richard ? I'm Tiffany.

Castle: It's a pleasure to meet you, Tiffany. Please.

Tiffany: Wow. A gentleman.

Castle: We're a dying breed.

Tiffany: Well, then it's lucky I found you. [Beckett arrives]

Castle: actually, it's lucky we found you.

Beckett: Detective Kate BEckett. We need to ask you some questions regarding your relationship with Councilman Jeff Horn.

Castle: Sorry.

Tiffany: He was one of my regulars, bu I swear I had nothing to do with his death.

Beckett: How often did you see Councilman Horn ?

Tiffany: Once, maybe twice a week0 At first, he just wanted to talk.

Beckett: Right. He paid you just to talk.

Tiffany: Detective, most men come to me because theu're lonely, because the people in their lives don't listen any more. The sex is just a way for them to feel connected again.

Beckett: Okay, When was the last time that you and Councilman Hirn "connected" ?

Tiffany: Couple of weeks ago.

Tiffany: He came to me, hysterical. He said that he couldn't see me any more.

Castle: What happened ? His wife fond out ?

Tiffany: No. Someone else. He said that he was being blackmailed. Someone had photos of us.

Beckett: Who ?

Tiffany: He didn't know. At first, he thought it was me. He got upsetn and the he panicked. He thought that I had told my friends.

Neckett: And did you ?

Tiffany: It may surprise you, Detective, but I have dreams of my own. Look, this just pays the bills. If our relationship ever went public, he's not the only one that would be ruined.

Castle: You said he panicked.

Tiffany: Yeah, he was desperate to find out who was behind it. He wanted to cut a deal. He said that he couldn't keep making payoffs without the campaign finding out.

 

[Beckett's car: Castle and Beckett]

Castle: Politics, escorts and blackmail. This just keeps getting bettter.

Beckett: The councilman was loooking for his blackmailer. Whart if he found him ?

Castle: He gets violent, the blackmailer responds.

Beckett: And then tries covering what he's done by implicationg Creason.

Castle: So all you need to do is find your blackmailer.

 

[Bollinger office: Beckett, Castle and Bollinger]

Bollinger: That's impossible. I kept those photos under lock and key.

Bekcett: No offence, Jason, but your desk isn't exactly Fort Knox. If somebody knew about them, they wouldn't be difficult to get.

Bollinger: Do you know how many people are in and out of this office ?

Beckett: No, but I would like a list.

Bollinger: Now, wait a minute. You intend on opening up an investigation on my campaign with two weeks left in the election ? What are you trying to do, cost me the race ?

Castle: What are you worried about ? You're running unopposed.

Bollinger: Not any more. Laurie Horn annouced that she's running for her husband's seat. [it turns on the TV] Yesterday, I had an eight-point lead. With the sympathy bump, by tonight we'll be tied.

Laurie Horn: ... that we cannot let our personal tragedy stand in the way of y husband's vision for the future of New York. [Bollinger put out on TV]

Bollinger: Irony is that if I release those photos now, the people will love her even more.

 

[Beckett's car: Castle and Beckett]

Castle: At least 300 people had access to those photos. Are you planning on questioning all of them ?

Beckett: No, they're just for reference. [Castle is looking Intrige] Horn was worried he couldn't keep paying without the campaign finding out.

Castle: So ?

Beckett: So, if the money was coming from the campaign, then there's bound to be a trail.

 

[Nesbit office: Beckett, Castle and Mr Nesbit]

Nesbit [look at the pictures]: Blackmail.

Beckett: We believe he many have been making payoffs through the campaign.

Nesbit: I've known Jeff for years. He's a good man. A family man.

Castle: You had no idea ?

Nesbit: None. If this gets out...

Beckett: Mr Nesbit, if he used campaign funds to make payments, then we should be able to trace them back to the blackmailer, but we need access to your campaign ledgers.

Nesbit: Yeah, of course. I'll get you a disc. [he gets up and looks at the pictures again] Look, Detective... What he did was wrong. I'm not excusing it. But if you release those photos, you'll be doing irreparable harm to all the good he did in this city, not to mention causing immeasurable paint to his family.

Beckett: These photos are evidence in a murder investigation. We have no intention of releasing them.

Nesbit: Oh, thank God for that.

Beckett: But you should be aware that, one way or another, these sorts of things inevitably see the kight of day.

 

[Police Department : Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

Castle [in preparing a coffee]: You got something against foamy richness ?

Beckett: Yeah. It annoys me.

Esposito: Detective Beckett, we cross-referenced Horn's campaign payouts to the volunteers and employees at Bollinger's office.

Beckett: And ?

Ryan: There were a series of off-book payments totalling 30 grand, routed bank-to-bank with no payee, just an account number.

Beckett: Were you able to track down the account ?

Esposito: Oh, yeah. It's Bruce Kirby. That PI that took the pictures. He is your blackmailer.

Beckett: Did you run him up ?

Esposito: Of course. Real peach. Lost his badges for excessive force. On probation for criminal intimidation.

Ryan: And he has registration for a .38.

Castle: Same calibre that killed Councilman Horn. [boys drink their coffee]

Esposito: Oh, that's good. That's the stuff.

Castle: Yeah. [Beckett goes]

Esposito: It's good, man.

Castle: Flavour country.

 

[Interrogation room: Beckett, Esposito, Kirby. Castle and Montgomery which is on the other rate of the glass]

Kirby: What ? I figured, I got the photos. The gutless punk isn't gonna use them, why the hell shouldn't I ?

Esposito: Because it's illegal.

Kirby: Hey, I'm not one that was dipping my churro in sugar nearly half my age. The guy had it coming.

Beckett: Except he found you out. He came after you.

Kirby: Yeah.

Beckett: So what happened, Kirby ? He lose his cool ? He get violent ?

Kirby: What ? No.

Beckett: You put a round in his head and tried to pin it on Creason.

Kirby: Whoa, whoa, whoa, Sherlock, I didn't kill him. He was coming to meet whit me, yes. With a proposition. He wanted to know what it would take to make it all go away, forever.

Beckett: What did you tell him ?

Kriby: Well, I thought, "What the hell ?" 250,000. I never thought he'd say yes. He did. He got the money. The night he was killed, he was coming to meet me with it. He never showed. [Beckett and Esposito left the room to join Castle and Montgomery]

Beckett [To Montgomery]: What do you think ?

Montgomery: Waiting to receive a blackmail payoff from the vic ? My three-year-old son could come up with a better story than that.

Castle: It's so bad it might be true.

Esposito: Yeah, well, we got a team tossing his place for the weapon.

Montgomery: Book him on the blackmail till we see what the search turns up.bIn the meantime, follow the money. If this bozo's telling the truth...

Beckett [she cut]: Then Horn had a quarter-million dollars on him when he was killed.

Esposito: Yeah, so where's the money ?

Montgomery: And where does an underpaid public servant get it from in the first place ? [Montgomery leaves the room]

Castle: Well, he'd go where all politicians go. To people who like him, people who gave him money before.

Kirby [on video]: Hey ! Hey! Can I go home now ?

 

[Press conference: Beckett, Castle,Nesbit and Mrs Horn]

Nesbit [to public]: What happend to Jeff Horn was a tragedy. Not just for his family, but for all of us he served. And even though violence stole his life, his wife is here with us today, refusing to let violence steal his dream of a better New York. Ladies and gentlemen, Laurie Horn.

Mrs Horn: Thank you. Thank you so much. [Nesbit comment Castle and Beckett and he goes to them] We all know it should be my husband speaking with you today. It should be his calming voice, not mine that you hear.

Nesbit [To Castle and Beckett]: This is a city council race, not the US Senate. We rely on thousands of small donations, not a few big ones.

Castle: Well, some of them must have deep pockets.

Nesbit: Well, the depth of those pockets is limited by the law.

Beckett: NAd if it wasn't limited by law, did Horn have any supporters that would be willing to go the extra mile ?

Nesbit: Detective, with all due respect, there's no way in hell I'm helping you start a witch hunt against our top supporters. Now, you want to go through our campaign contributors ? Fine.That's a matter of public record. Nut anything else and you're on your own. [he goes]

Public: Over this way.

Mrs Horn: Thank you. Yes ?

 

[Castle Home: Castle and Alexis]

Alexis: Hey.

Castle: Hey. Finished your homework ?

Alexis: Yeah.

Castle: You wanna finish mina ?

Alexis: Well, that depends. How much you offering to pay me ?

Castle: Oh, I taught you well.

Alexis: Gina called. She wanted me to remind you about the reading and book signing at Broadwey Books tomorrow night.

Castle: Oh, that was nice of her.

Alexis: Yeah. And of you don't show, she will, [she reads a paper] "Drip honey on your eyeballs and let loose 100 fire ants."

Castle: Okay. What's worse ? 100 fire ants on your eyeballs or reading to a crowd, [he read a newspaper criticism] "Prose so bad, it sent me screaming out into the snow."

Alexis: You know, if you really want to feel sorry for yourself, you should read the review in the Ledger. [she did a search on the internet]

Castle: Really ? What's that damn liberal elite media saying about me now ?

Alexis: "Richard Castle's stirring finale reminds us what good pulp fiction is all about. It makes us desire a world of starling imperfection, so we can rise above and become the heroes we always imagined ourselves to be."

Castle: It uused to be such a good paper. To see it fallen so far, it's sad, really.

Alexis: Shut up ! I'm proud of you.

Castle: Well, you remember that next time I sing the peanut butter song in front of your friends.

Alexis: Have you caught the killer yet ?

Castle: No. Hey, if you were in alot of trouble and yiiu needed a quarter of a million dollars, where would you get it ?

Alexis: I'd just ask you. [she kisses him] Night.

Castle: Good nigth. [Alexis goes. Castle is about to turn off his computer when he clicked on a articke Laurie Horn] I'd just ask you.

 

[Police Department : Beckett reads documents. After a while it verifies that there is nobody in hand and rest room to make coffee]

Castle: Hi ! [Surprised, she spills her coffee]

Beckett: Hi.

Castle: There's something I need to show you. [For office beckett] O found this in the archives from his first run for office. See, Horn wasn't wealthy, but his wife came from money. She tappped into her family trust to finance his first campaign.

Beckett: All this time we thought that Horn was hiding his affair from his wife.

Castle: Yeah. But what if she knew about the affair ? What of he got the blackmail money from her ?

 

[Police Department : the next morning: Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

Ryan [On the phone]: Yes, ma'am. Account number 737-88103 ?

Esposito [To Beckett and Castle]: According to the administrator of the family trust, Mrs Horn marketed about 300,000 worth of stocks last week.

Beckett: She knew.

Ryan [he hang up]: Bank reccords indicate the funds were withdrawn two days before the exchange.

Castle: Her husband's killed. $250,000 goes missing. She doesn't say a word ?

 

[Interrogation room: Beckett, Castle and Laurie Horn]

Mrs Horn: Of course I didn't say a word. it's none of your damn business.

Beckett: Despite the fact that it could have had significant bearing on your husband's murder ?

Mrs Horn: I have a family, Detective Beckett. Their father is dead. What use is dragging their names through the mud, providing fodder for latenight comedians ?

Castle: When did you know ?

Mrs Horn: The trust called to confirm the stock sale. My wonderful husband forged my signature on the papers, thinking I would be too stupid to notice. And when I confronted him, he claimed he needed the money for tax reasons. Reasons that I wouldn't understand. But I understood, all right. Everything that I wanted, everything that I wanted ud to be, and be can't keep his fly zipped.

Beckett: So what did you decide to do ?

Mrs Horn: Between public humiliation and blackmail, I chose blackmail, and I told him to make it go away.

Beckett: So, what do you think happened that night ?

Mrs Horn: I don't know.

Beckett: Okay. SO, that night, when he called, what did he actually say ?

Mrs Horn: That he had the money. That he was going to meet the guy. And that was the last thing he said to me. And God knows what happened after that.

Beckett: And you're sure that he had the money ?

Mrs Horn: Yes, Why ?

Beckett: Because we found it at your house.

Mrs Horn: My house ?

Castle: The search warrant was served this morring. Your housekeeper was very cooperative.

Beckett: If your husband had the money when he was killed, how did it get back to your house ? You were more than angry, weren't you ? You were outraged. He didn't just betray you, he humiliated you and everyone was going to know. And so you just decided to make it go away.

Mrs Horn: You see those wives in the inevitable press conference, standing stone faced next to their men and you think, "How do they do that ? How do they just stand there ? How do they

Beckett: And so you killed him.

Mrs Horn: No. No. I was home.

Beckett: You called your husband at 11:00 p.m. What did you say ?

Mrs Horn: I was with my daughters.

Beckett: Conspiracy to commit murder is the same as murder, whether you were there or not. Are you ready to deal ?

Mrs Horn [we see Beckett, Castle, Ryan and Esposito arrived on the scene of crime]: It was my job to make the call. I was supposed to tell him that the blackmailer changed the meet. I supposed to tell him where to go. Down by the underpass where no one would see. [they find a trace of blood] He had it all arranged. Even that rug for his body. all I had to do was make a call. He said he would make everything like it was. He said he would make it look like someone else did it. [were back in the interrogation room] He said no one would ever know.

Beckett: Mrs Horn. Laurie. I need to know who.

Mrs Horn: It's not supposed to be like this. We were friends. And we were gonna change the world.

 

[Electoral Office of Horn; Beckett, Castle, Nesbit, Ryan, Esposito and another officer]

Beckett: Franck Nesbit, you are under arrest for the murder of Jeff Horn.

Nesbit: What ? That's ridiculous.

Beckett: Mrs Horn doesn't think so. Cuff him.

Esposito: Mrs Nesbit, you have the right to remain silent. Any... [Nesbit fled] Hey ! Hey ! Hey ! [The police pursued him but Ryan and Castle ahead of the other rate]

Ryan: Stop tunning, bro. Campaign's over.

Castle: Yes.

Esposito: Wasn't quite finished back there, Mr Nesbit. You have the right to remain silent. Anything you say, can and will be used against you in a court of law.

 

[Police Department : Beckett, Castle and Motgomery]

Beckett: After he found the weapon in Nesbit's office, he made a full confession. He got Horn to call her husband and get him down to the overpass, and then he took care of the rest.

Castle: Politics was Nesbit's life. He figured if the scandal broke, his career would be over and he'd be damaged goods.

Montgomery: Sad thing is, he was probaably right. So what happens to the girls ?

Beckett: Horn had a sister upstate. She's coming down tomorrow to pick them up from Social Services.

Montgomery: Goos. And the rug ?

Castle: A red herring. Nesbit heard they were drumping a bunch of them, and figured it would keep us odd his trail.

Montgomery: Nice work. Very impressive. [Montgomery goes! We see Beckett Smiling] Oh, and you, too, Beckett. [Beckett stop to smile and Castle laughs ]

Beckett: Sir ?

Montgomery [he turns]: Just yanking your chain, Detective. Just yanking your chain. [The telephone rings Castle]

Castle [he won]: Hello ?

Alexis: Hey, Dad, where are you ?

Castle: Where am I supposed to be ? [We see Alex in a library]

Alexis: Fire ants ? Eyeballs ? [We return to Commissioner]

Castle: Right ! Stall for me. I'm on my way. [He hangs up and go running] Sorry, sorry.

 

[Library: Castle, Beckett, Martha and Alexis]

Castle [reading a passage from his book to the public]: "She stood there in stunned disbelief as the light in his eyes dimmed. He reached out gor her, and she took his hand, squeezind ot for the very last time. She felt her heart stop a beat, and in that moment, She knew he was gone. Darkness fell across the face of the city, and accross her face, as well. Good, ' she thought, as the wind gathered up her hair. No one [He is disturbed by the surprise arrival of Beckett] will see my tears." [the audience rises and applauds] Thank you. Thank you, Thank you.

[few minutes later in the room]

Beckett [talking with a man]: I don't know if I would say that was the most... [Castle interrupt them]

Castle: Detective Beckett. To what do I owe this very unexpected pleasure ?

Beckett [To the man]: Excuse me. Thank you. [To Castle] I just figured, if you're gonna bother me at my work, I should bother you at yours. Thas was quite a reading. Very moving.

Castle: Are you making fun of me ?

Beckett: "Good, ' she thought, as the wind gathered up her hair. No one will see my tears." How does wind gather up hair ? I'm just curious.

Castle: Oh, you're telling me how to do my job ?

Beckett: Irritating, isn't it ? [Martha and Alexis arrive]

Martha: Oh, oh, oh, oh ! Oh, look at you. Denise from the Ledger says you're gonna be number one this week. And look, everyone is buying your book. Now, don't you feel silly for believing all those reviews ? [Beckett smiled]

Caslte: Yes. Yes, I do.

Martha: Oh, let's just hope Nikki Heat does as well.

Beckett [she stopped to smile]: "Nikki Heat"?

Martha: The character he's basing on you.

Beckett: "Nikki Heat"? Can I talk to you for a second ?

Castle: Of course. [They leave.Alexis wants to follow but Martha prevents]

Alexis: I wanna hear.

Beckett: What kind of a name is "Nikki Heat" ?

Castle: A cop name.

Beckett: It's a stripper name.

Castle: Well, I told you she was kind of slutty.

Beckett: Change it, Castle.

Castle: Well, hang on a second. Think of the titles. Summer Heat. Heat Wave. In Heat.

Beckett: Change the name.

Castle: No.

Beckett: Yes.

Castle: No

Beckett: Castle ?

Castle: I'm sorry. I have artistic integrity, Beckett.

Beckett: "Artistic integrity" ? Change the name, Castle. Today.

Castle: If I cave now, what next ? What next ?

Kikavu ?

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CastleBeck  (11.03.2023 à 22:31)

Ah, la fameuse scène du nom du personnage. C'était bien amusant en effet... Surtout avec le nom dans la version origiinale (j'ai moins apprécié la nom traduit).

sanct08  (01.03.2023 à 17:59)

Chaque fois que je vois Kate venir perturber Castle et ce dernier perdre ses mots et sa "coolitude", ça me fait rire! Et les voir se chamailler par rapport au nom que Rick veut donner à son perso me fait toujours autant plaisir !

Contributeurs

Merci aux 6 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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billy 
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CastleBeck, Avant-hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Sonmi451, Aujourd'hui à 12:03

Merci par avance à tout ceux qui voteront dans préférence, j'aimerais changer le design de Gilmore Girls mais ça dépend que de vous.

choup37, Aujourd'hui à 12:56

Effectivement, beaucoup de designs vous attendent dans préférences, on a besoin de vos votes

sabby, Aujourd'hui à 16:31

C'est voté pour moi Et en parlant de design, le SWAT a refait sa déco. N'hésitez pas à venir voir

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