[Appartement de Castle : Alexis et Castle]
Castle : Tu lis le journal ? Mais tu es une ado, tu devrais passer tout ton temps sur ton téléphone portable à textoter ou devant ton ordinateur à chater.
Alexis : Je suis une rebelle, de la vieille école.
[Castle prend une tasse de café]
Castle : Est-ce que c’est… ?
Alexis : C’est un crème deux sucres.
Castle : Merci. Alors quoi de neuf dans la rubrique mode ?
Alexis : Les années 70 sont de retour.
Castle : Elles sont comme Highlander, sauf qu’elle ne meurt jamais.
[Martha arrive dans la pièce]
Castle : Bonjour mère, déjà habillée ?
Martha : Oui, parce que j’ai cours aujourd’hui.
Castle : T’es pas un peu trop âgée pour le lycée ?
Martha : Hahaha, c’est un cours à la fac de New-York, espèce de petit rigolo. Écoute trésor, j’apprécie énormément ce que tu as fait pour moi, mais il est grand temps que je me débrouille toute seule.
Castle : C’est un cours de quoi ?
Martha : Ca s’appelle « comment prendre sa vie en main ? ». Tu me connais, tu sais bien que j’ai toujours voulu me démarquer, aussi bien sur scène que dans la vie. [Elle prend son sac et en sort quelque chose]. [En tendant des cartes à Alexis et Castle] : J’ai fait faire des cartes de visites.
Castle : Une petit minute, t’as écrit que je suis ton client ?
Martha : Bien sûr que tu es mon client. Tu l’es depuis que tu es né, je passe mon temps à te dire quoi faire.
Castle : D’accord mais… [Martha n’est plus là]
Alexis : Au fait papa, le père de Julie Schmidt est retourné en centre de désintox’, alors il nous manque un chaperon pour le voyage à Washington.
Castle : Où tu as rangé les….. Attends, comment t’es au courant pour le père de Julie ?
Alexis : Hm, j’ai dû l’apprendre sur le net. Alors, t’es d’accord ?
Castle : Désolé trésor, mais je crois que c’est ta grand-mère qui a besoin d’un chaperon si tu t’absentes. T’as oublié la dernière fois où on l’a laissée seule.
Alexis : Elle avait organisé une petite fête, c’est pas la mort !
Castle : Y’avait des rondelles de citron collées au plafond !
[Martha revient dans la cuisine]
Martha : C’était la fête nationale Mexicaine !
Alexis : Elle a raison !
Castle [En prenant son portable dans la poche arrière de son pantalon] : J’entends des gens qui sont morts ! [Il décroche] : Qui s’est fait tuer ? Est-ce que c’était horrible ?
[Scène de crime : Beckett, Lanie, Ryan, Esposito et Castle]
Esposito : Une seule victime. Donald Kendall, 18 ans. Il était en dernière année à Reding Prep.
Ryan : J’en connais un qui va louper le bal de la promo !
Beckett : Reding Prep ?
Castle : C’est une école privée sur Parker Rue.
Esposito : Réservée aux enfants de multimillionnaire.
Beckett : Pourquoi il est sur une barque ?
Esposito : J’en sais rien.
Beckett : Lanie comment ça va ?
Lanie : J’ai les pieds gelés.
Beckett : Qu’est-ce que tu as pour moi ?
Lanie : J’ai relevé qu’une seule blessure par balle à la poitrine, provenant d’un gros calibre, et vu le peu de sang présent dans la barque je dirais qu’il n’a pas été tué à l’intérieur.
Beckett : Le corps a été déplacé.
Lanie : Oui, il a de l’herbe et de la terre sous ses chaussures mais, mis-à-part le fait qu’on l’ait déplacé après la mort, je dirais que le meurtrier l’a abandonné très vite et ça a dû se passer tard dans la nuit.
Beckett : Si quelqu’un l’a traîné jusqu’ici, la scène de crime ne doit pas être très loin. Demandez aux gardes en uniforme de ratisser tout le périmètre en partant des barques et en descendant jusqu’à la 5ème. Dites leur qu’on cherche une marre de sang et des douilles, si on a de la chance.
Ryan : On y va.
Beckett : Esposito, t’as vérifié le local où ils rangent les barques ?
Esposito : Non, pas encore. [Castle et Beckett s’éloignent de la scène du crime]
Beckett : Pourquoi des funérailles sur l’eau ?
Castle : Les Vikings croyaient que pour rejoindre le Valala, il leur fallait un vaisseau.
Beckett : Un Viking avec un flingue ? C’est ça votre théorie ?
Castle : Non, si c’était un Viking, il y aurait aussi une femme en sacrifice. Sans oublier de l’alcool et un bon cheval !
GÉNÉRIQUE
[Appartement des Kendall : Beckett, Castle, Mme & M. Kendall]
Beckett : Vous savez ce qu’il pouvait faire dans le parc ?
Mme Kendall : Non.
Beckett : Quand avez-vous vu votre fils pour la dernière fois ?
Mme Kendall : C’était hier juste avant qu’il ne parte pour le lycée.
Beckett : Vous savez peut-être où il est allé après les cours ?
Mme Kendall : D’habitude il est avec ses amis.
Beckett : Alors, il n’est pas rentré pour le dîner ?
Mme Kendall : Vous savez Doni dînait dehors la plupart du temps. Ou bien il mangeait chez quelqu’un d’autre.
M. Kendall : Il traînait toujours avec une petite bande très soudée à Reding. Ils sont très proches, ils se connaissent tous depuis l’école primaire.
Mme Kendall : Doni avait l’habitude de les inviter très souvent à la maison.
Castle : Mais vous avez déménagé récemment ?
Mme Kendall : Oui, il y a quelques mois.
M. Kendall : J’étais associé chez Lehman Brothers. Quand la boîte a fermé, ça a été un coup dur pour nous.
Castle : Ca peut traumatiser un adolescent.
Mme Kendall : Disons que nous nous étions habitués à un certain train de vie mais, ce n’était la faute de personne.
Castle : Pensez-vous que Doni faisait une dépression ?
M. Kendall : Non, Doni était fort. Mais après avoir tout perdu, on arrivait tout juste à s’en sortir.
Beckett : Je vous présente mes condoléances.
[Couloir de l’immeuble : Castle et Beckett]
Beckett : Comment vous saviez qu’ils avaient déménagé ?
Castle : Soit les Kendall adorent l’art Asiatique, soit ce paravent décorait un appartement plus grand, et je me demande comment ils auraient pu encore payer Reding.
Beckett : Vous connaissez cette école ?
Castle : Ho là, je me suis fait renvoyer au moins une fois de tous les établissements les plus prestigieux de la ville. L’ironie du sort, c’est que maintenant que je suis riche et célèbre ils en ont tous après mon nom et mon argent.
Beckett : Votre vie doit être un calvaire !
Castle : Vous ne croyez pas si bien dire !
[Ecole de Donald : Beckett, Castle et le directeur]
Directeur : Quand les Kendall ne pouvaient plus payer la scolarité, on a obtenu une bourse pour Doni. La famille a été très généreuse par le passé, et Doni était un élève brillant. On pensait tous qu’il irait très loin.
Castle : Vous savez ce qu’il pouvait faire à Central Park en pleine nuit ?
Directeur : Ce sont des ados, ils sont un peu comme des Icebergs, on voit que la partie émergée. Si vous voulez en savoir plus, vous devriez aller parler à ces amis [Il pointe un groupe d’adolescents]. Amanda, Romi, Brandon, Spencer et Max. Ca fait bizarre de les voir sans Doni.
Beckett : Merci.
Directeur : Oui.
Castle : Merci.
[Parc de l’école : Beckett, Castle, Brandon, Spencer, Romi, Max et Amanda. Brandon montre un enregistrement de Doni sur son téléphone]
Enregistrement - Doni : Flash info spécial, mes parents sont à Abu Dhabi, alors j’ai l’appart pour moi tout seul. Rendez-vous chez moi ce soir, pour regarder l’émission American Idol, les paris ouvriront à 19h30 et ensuite on attaque les boissons 16 ans d’âge que mon père est persuadé d’avoir bien caché.
Brandon [En reprenant son portable] : C’était avant qu’il fasse faillite et qu’il déménage.
Beckett : L’un de vous était-il avec Doni hier soir ? [Ils secouent la tête]
Spencer : On a un peu traîné après les cours mais, on est tous rentrés vers 17h30.
Beckett : Vous avez une idée de ce qu’il pouvait faire dans le parc ? [Ils secouent la tête]
Beckett : D’accord, écoutez, j’ai fait mes études à York alors je sais qu’on doit tous respecter le code d’honneur et protéger ses amis.
Amanda : C’est vrai, vous étiez à York ?
Brandon : Comment une élève de York finit-elle flic ?
Beckett : Le destin est capricieux. Regardez ce qui est arrivé à Doni. C’est tout à fait normal d’essayer de protéger la mémoire de votre ami, mais dîtes vous bien que tout finit toujours par se savoir et plus vite on découvrira la vérité plus vite on aura de chance de trouver la personne qui l’a tué.
Brandon : Sa famille avait tout perdu, ils étaient ruinés.
Amanda : Ca nous était égal, mais on sort beaucoup, vous savez ce que c’est.
Romi : Chaque fois on proposait de payer sa part, mais il avait sa fierté.
Spencer : Ouais, il a craqué à mon avis.
Beckett : Comment ça, il a craqué ? [Personne ne répond]
Castle : Il ne peut plus avoir d’ennuis maintenant.
Amanda : Ecoutez, il est tombé dans la drogue, d’accord.
Castle : S’il avait des problèmes d’argent, comment il pouvait se la payer ?
Amanda : Il a commencé à dealer, dans le parc.
[Castle et Beckett marchent dans un couloir]
Castle : La tragédie classique, une dynastie fait faillite, perd sa réputation, son honneur et l’héritier pète les plombs.
Beckett : Et ça finit dans un bain de sang.
Castle : Evidemment, sinon ce ne serait pas une tragédie. Vous savez qu’en Grec ancien tragédie signifie « Chant du bouc ». Je sais ça n’a aucun sens, pour moi non plus. Mais à mon avis dans la toute première tragédie grecque, ce bouc a dû finir dans un bain de sang.
Beckett [son téléphone sonne, elle décroche] : Beckett ? [Castle colle son oreille au téléphone de Beckett]
Beckett [tire l’oreille de Castle et ne la lâche pas] : Oui… D’accord… Oui, bien sûr…. J’arrive tout de suite.
Castle [se frotte l’oreille] : Mettez le haut-parleur la prochaine fois !
[Parc – Scène de crime : Beckett et Castle]
Castle : Vous deviez être bien craquante en jupe écossaise et des chaussettes jusqu’aux genoux.
Beckett : Je vous demande pardon ?
Castle : Je connais les uniformes de l’école privée de York.
Beckett : Il me faut absolument une place à vos parties de poker. J’ai fait mes études à l’école publique, j’ai dit ça pour les mettre à l’aise. C’était du bluff.
Castle : Bien joué Meryl Streap !
Beckett : Quelle Meryl ? Celle de Out of Africa ou celle de Mamma Mia ? [Ils arrivent vers Ryan et une marre de sang]
Ryan : Salut !
Beckett : Salut !
Castle : Salut !
Ryan : Le 911 a reçu un appel dans la nuit qui a été passé à environ 50m d’ici. Esposito est sur le coup, mais on a trouvé ça. Ça ressemble à de la boue, mais c’est du sang. Il devait sûrement être assis sur le banc, prend une balle en pleine poitrine, bascule en arrière et retombe par ici. Et après, il est traîné jusqu’au lac.
Beckett : Qu’est-ce qu’il faisait assis sur un banc dans le parc en pleine nuit ?
Ryan : Quand j’étais aux STUP, cet endroit était réputé pour ces trafics de drogue, surtout la nuit.
Beckett : Un deal qui a mal tourné ?
Ryan : Il suffit pas d’être dans une école privée de luxe pour être intelligent.
Castle : Il suffit pas non plus d’avoir été aux STUP.
Beckett : De quoi est-ce que vous parlez ?
Castle : Vous ne trouvez pas que cette marre de sang est immense ?
Beckett : Lanie a dit que l’arme du crime était un gros calibre.
Castle : S’il avait été déplacé juste après sa mort, il ne devrait pas y avoir une traînée de sang plus importante ?
Beckett : Il est resté ici un petit moment.
Ryan : Pourquoi, quelqu’un serait revenu pour le déplacer ?
Castle : Si le tueur est un dealer, il a dû réaliser que les flics allaient tout de suite suspecter un dealer en trouvant le corps ici.
Beckett : Et ça augmenterait ses chances de se faire prendre.
Castle : Alors il revient, traîne le corps de l’autre côté, le met dans une barque pour essayer de brouiller les pistes.
Ryan : J’en sais rien Castle. Un dealer intelligent ?
Castle : Toutes les espèces évoluent, pourquoi pas les criminels ?
[Commissariat : Beckett, Esposito et Margo Falcigno]
Beckett [éloignée avec Esposito] : C’est la personne qui a appelé le 911 ?
Esposito : Oui, Mme Falcigno. Elle sortait son chien cette nuit, quand elle a entendu un coup de feu, et juste après elle a dit qu’elle avait vu un blanc s’enfuir en courant. Elle jette un œil aux photos de tous les dealers déjà arrêtés dans le quartier.
Mme Falcigno : Hey monsieur l’agent, venez un peu par là. [Beckett et Esposito vont vers elle]
Esposito : Vous avez reconnu quelqu’un Mme Falcigno ?
Mme Falcigno : Non, je vous ai appelé parce que votre joie de vivre me manquait. [Beckett et Esposito se regardent] Voilà le type que j’ai vu, c’est lui !
Esposito : Vous êtes sûre ?
Mme Falcigno : Vous voulez me passer au détecteur de mensonge ? C’est lui je vous dis !
[Salle d’interrogatoire : Beckett et Kent Scoville]
Beckett [En s’asseyant sur la chaise] : Vous savez pourquoi vous êtes là ?
Scoville : Non, aucune idée.
Beckett : L’officier de police qui vous a arrêté certifie vous avoir vu en train de vendre de la drogue dans Central Park.
Scoville : Il a dû me confondre avec un autre mec !
Beckett : Ca va vraiment être ça votre défense, tous les dealeurs ont la même tête ?... Vous aviez de l’argent et de la drogue sur vous, monsieur Scoville, et étant donné que votre casier a déjà deux antécédents dans ce genre d’affaire, va falloir trouver autre chose très rapidement.
Scoville : Pourquoi vous m’agressez comme ça ?
Beckett : Que faisiez-vous dans le parc cette nuit ?
Scoville : Qu’est-ce qui vous fait penser que j’étais dans le parc ?
Beckett : Un témoin très fiable vous a vu courir en direction de la 72ème rue, à peu près vers minuit.
[Salle d’observation : Castle et Montgomery]
Castle : Elle ne devrait pas lui mettre la pression en lui parlant du coup de feu ?
Montgomery : Il ne s’agit pas de lui mettre la pression, il faut monter un dossier pour le procureur.
[Salle d’interrogatoire : Beckett et Scoville]
Scoville : D’accord, je courais dans le parc, et alors ?
Montgomery [depuis la salle d’observation] : Et voilà, elle vient juste de le placer sur la scène de crime.
Beckett : Non, courir n’a rien d’illégal, mais tirer sur quelqu’un oui.
Scoville : Quoi ?! J’ai tiré sur personne !
Beckett [en posant une photo de Doni sur la table, en face de Scoville] : vous reconnaissez ce jeune homme ? Doni Kendall.
Scoville : Je l’ai jamais vu de ma vie.
Beckett : C’est marrant parce que depuis que je suis là, j’ai l’impression que vous n’êtes pas tout à fait honnête avec moi.
Montgomery [depuis la salle d’observation] : Voilà, regardez bien ce qu’elle va faire.
Scoville : Je veux l’immunité.
Beckett : En l’échange de quoi ? Vous comptez nous balancer Pablo Escobar ?! Vous savez ce que c’est un multi récidiviste ? [Il soupire] C’est une personne qui affronte sa 3ème condamnation, c’est quelqu’un comme vous en fait.
Scoville : D’accord, je l’ai vu.
Beckett : Quand ? Cette nuit ?
Scoville : Ouais, je l’ai vu cette nuit.
Montgomery [depuis la salle d’observation] : Elle vient de le placer avec la victime.
Beckett : Vous lui avez vendu de la drogue ?
Scoville : Non.
Beckett : Vous êtes dealeur, vous le connaissez d’où ? Du poker, peut-être ? [Après quelques secondes] J’ai été ravie de parler avec vous, monsieur Scoville. Donnez-moi de vos nouvelles quand vous sortirez, dans environ 25 ans.
Scoville : D’accord, d’accord, d’accord c’est bon, hey revenez. [Elle s’arrête] Je lui en ai vendu.
Beckett : Quand ?
Scoville : La nuit dernière. Et puis, c’était pas la première fois. J’en vendais à ses potes aussi.
Beckett : Comment ça ? Quels potes ?
Scoville : J’en sais rien, des ados, des amis à lui.
Beckett : Décrivez les-moi.
Scoville : 2 ou 3 mecs, et 2 petites gonzesses. Il y avait une Asiatique, plutôt sexy !
Beckett : D’accord, alors vous êtes en train de me dire qu’il était avec tous ses amis dans le parc, la nuit dernière ?
Scoville [En hochant la tête] : Ouais.
[Salle d’observation : Montgomery et Castle]
Montgomery : Et maintenant, on a des témoins.
Castle : Des témoins qui ont menti.
[Ecole de Donald : Beckett, Castle, Brandon, Spencer, Max, Amanda et Romi]
Beckett : Vous m’avez menti. Vous étiez tous avec Doni quand il s’est fait tirer dessus. Quelqu’un sait ce que c’est que l’obstruction à la justice ?
Castle [en levant la main] : Je crois que c’est quand on donne délibérément de fausses informations dans une affaire de meurtre.
Beckett : C’est passible de prison. Max, Amanda ?
Amanda : Oui, on y était.
Beckett : Vous étiez dans le parc ?
Romi : Doni était devenu incontrôlable, on essayait juste de le calmer.
Castle : Pourquoi je ne vous crois pas ?
Brandon : Ca suffit, on doit dire la vérité. Parfois on allait au parc nous aussi.
Spencer : On racontait à nos parents qu’on passait la soirée chez l’un d’entre nous, mais en fait on allait au parc pour s’éclater et Doni….
Castle : … pouvait vous procurer ce que vous vouliez.
Beckett : Dîtes-moi ce qui s’est passé.
Brandon : On traînait tous ensemble, on s’amusait, on faisait la fête quoi ! Et là, y a ce type qui débarque, complètement barré et il avait un flingue ! Il criait comme un dingue, et il hurlait sur Doni en répétant sans cesse « Mon pognon ? Où est mon pognon ? J’en ai besoin ». Doni lui devait 200$.
Max : Seulement, Doni les avait pas.
Amanda : Le type a braqué son arme sur Doni.
Romi : Ensuite y a eu un énorme bruit, et on a vu Doni s’effondrer sur le sol.
Beckett : Et qu’est-ce que vous avez fait ?
Max : On a couru, on s’est sauvé.
Beckett : Vous n’avez pas pensé à appeler la police ?
Spencer : Mais c’était trop tard, on savait qu’il était déjà mort, et si on appelait quelqu’un on risquait…
Castle : … vous auriez eu des problèmes.
Beckett : Est-ce que vous avez pu voir le tireur ? Vous pensez que vous serez capable de l’identifier ?
Spencer : Il faisait noir vous savez, et Doni était de l’autre côté du banc.
Beckett : Qui était le plus proche ? [Ils se tournent tous vers Romi]
[Salle d’observation : Beckett, Castle, Montgomery, Roni et sa mère]
Beckett : Ca va aller Romi. Quand le store sera levé dîtes vous bien qu’ils ne peuvent pas vous voir.
Romi : Vous en êtes sûre ?
Beckett : Je vous le promets. Ils ne savent absolument pas qui est derrière. Dîtes-moi seulement si vous reconnaissez quelqu’un. D’accord ?
Beckett [En parlant dans le micro pour que la salle d’interrogatoire entende] : Levez le store, s’il vous plaît ! Numéro 1, avancez.
Ryan [dans la salle d’interrogatoire] : Numéro 1, avancez. [Beckett regarde Romi. Elle secoue la tête]
Beckett : Reculez, numéro 1.
Ryan : Reculez.
Beckett : Numéro 2.
Ryan : Numéro 2, avancez. [Ils regardent tous Romi]
Beckett : Vous reconnaissez l’un d’entre eux ?
Romi [en hochant la tête] : Le numéro 2.
Beckett : Vous pouvez me dire où vous l’avez vu ?
Romi : Dans le parc, il a tiré sur Doni.
Beckett : D’accord.
[Chambre d’Alexis : Alexis et Castle]
Alexis [se réveille, remarque que Castle l’observe] : T’essaye encore d’imaginer une façon de tuer quelqu’un dans son sommeil ?
Castle : Non, pas cette fois. Tu sais quand t’étais petite, tous les soirs je venais te regarder dormir quelques minutes, juste avant d’aller me coucher. Tu n’imagines pas à quel point je te trouvais adorable. Qui aurait pu penser qu’après toutes ces années, tu serais toujours aussi adorable ?
Alexis : Ah bon ? Parce que toi, voir ronfler et baver tu trouves ça adorable ?
Castle : Toutes les 10 ou 15 respirations, tu émets un petit grognement et parfois, tu peux même avoir une petite bulle de salive qui….
Alexis [le coupe] : Papa, papa qu’est-ce qui y a ? Vas y je t’écoute.
Castle : Est-ce que tu te drogues ?
Alexis [se met à rire] : Non !
Castle : T’es est sûre ? Parce que, tu peux me le dire.
Alexis : Est-ce que tu me trouves léthargique ou particulièrement irritable ?
Castle : Non.
Alexis : Tu m’as déjà vue avoir les yeux tous rouges sans aucune raison ?
Castle : Non, sauf quand t’es malade.
Alexis : Oui, mais c’est une bonne raison, non ?
Castle : T’as raison.
Alexis : Mes notes sont pas en chute libre ?
Castle : Non.
Alexis : Alors, d’après le guide pour les enseignants et parents de New-York, y a de bonnes chances que je ne prenne pas de drogue.
Castle : Tu ferais un excellent avocat.
Alexis : Les parents sont les bienvenus aux réunions de drogue. Tu devrais passer faire un tour.
Castle : Quoi, c’est comme ça que vous appelez les teufs maintenant ?
Alexis : Ils offrent des cookies.
Castle : Quelles sont les amies qui vont faire le voyage scolaire à Washington avec toi ?
Alexis : Taylor, Casseley et Paige.
Castle : D’accord, et comment tu sais qu’elles ne vont pas amener de la drogue, pour faire la fête et s’éclater ?
Alexis : Heu, parce que tu les connais depuis toute petite et que tu sais que ce sont des filles sérieuses.
Castle : Mais ce sont peut-être des icebergs.
Alexis : Est-ce que tout ça a un rapport avec le mec de Reding ? [Castle soupire] Papa, il se trouvait à Central Park en plein milieu de la nuit. Je pourrais jamais faire un truc pareil.
Castle : Mais si tu le faisais, tu me le dirais, j’espère ? Je veux pas que tu te sentes obligée de me mentir et tout ce que vous avez pu faire, toi et tes amies, crois moi sur parole, j’ai fait bien pire.
Alexis : Oui je sais. Mais la bonne nouvelle c’est que je ne suis pas toi. T’inquiètes pas, papa d’accord ? En plus, si un jour j’ai vraiment des problèmes je sais que mes amies seront là pour m’aider.
Castle : T’as raison. Les amis ça sert à ça.
Alexis : Oui. [Castle semble avoir une illumination et sourit]
[Commissariat : Beckett, Ryan, Esposito et Castle]
Beckett [au téléphone] : Alors maintenant vous pensez que les ….
Castle : Bonjour messieurs, comment ça va ?
Beckett : Excusez-moi, je dois raccrocher, désolée.
Castle [En s’asseyant sur une chaise tout près de Beckett] : Pourquoi ses amis n’ont pas payé à sa place ?
Beckett : Mais de quoi est-ce que vous parlez ?
Castle : Ces gamins ont toujours une tonne de fric sur eux. Y en a bien un qui pouvait sortir quelques billets pour lui sauver la vie.
Esposito : Castle, ils étaient en face d’un dealeur qui les braquait avec un flingue. Ils étaient peut-être paralysés par la peur, j’en sais rien.
Castle : Il leur a pas posé une question de chimie, il voulait simplement qu’on lui file du pognon. Mais ces gamins sont justement plein aux as, 200 $ pour eux c’est de la rigolade !
Esposito : Ecoutez, ce Scoville est vraiment un sale type et on en a assez pour le faire tomber.
Ryan : Ouais, et avec le témoignage de la fille, il s’est plié.
Castle : Mais c’est qui qui vous a donné la fille ?
Beckett : Scoville.
Ryan : Haha, bon c’est pas un génie, et alors ?
Esposito : D’accord, d’accord. Admettons que vous ayez raison. Pourquoi ces gosses iraient balancer un innocent pour meurtre ?
Castle : C’est très simple, c’est l’un d’eux qui a tiré. [Beckett commence par sourire mais comprend finalement que la théorie est plausible]
[Cellule de Scoville : Beckett, Castle, Scoville et Yankman – son avocat]
Yankman : Hm, la voilà. Salut Beckett, qui est votre acolyte ?
Beckett : Yankman ! C’est un….
Castle : Consultant.
Beckett : Oui, consultant.
Yankman : Alors dîtes-moi, est-ce que vous ne devriez pas consulter votre consultant avant d’arrêter un innocent ?
Beckett : Je ne suis pas encore tout à fait certaine qu’il soit innocent, Yankman.
Yankman : En tout cas, mon client est assez mécontent. Il vous donne des témoins potentiels et vous vous servez de l’un d’eux contre lui, c’est pas cool !
Beckett : Peut-être qu’il aurait dû se montrer un tout petit peu plus coopératif. Mais je suis prête à reconsidérer sa situation si il me dit tout ce qu’il sait, cette fois.
Scoville : Lui faîtes pas confiance.
Castle : Étant donné que vous êtes déjà accusé de meurtre, pourquoi vous ne tentez pas votre chance ?
Yankman : Le consultant marque un point, là. Vous n’avez rien à perdre, allez-y.
Beckett : La nuit où Doni a été tué vous lui aviez vendu de la drogue à lui et à ses amis, c’est bien ça ?
Scoville : Non.
Beckett : Qu’est-ce que vous dîtes ?
Yankman [en riant] : là, elle risque de ne pas reconsidérer quoique ce soit.
Scoville : Je leur ai rien vendu à ces gamins. Ils bossaient tous pour moi.
Beckett : Ils bossaient pour vous ?
Scoville : Je fournissais ce minable, j’en vendais aussi à ses potes de temps en temps. Et un jour, ils ont décidé de jouer aux dealeurs, alors ils refourguaient à tous les petits bourgeois du coin.
Beckett : Comment ça, ils dealaient tous pour vous ?
Scoville : Doni ouais, les autres ils prenaient ça pour un jeu, une espèce de défi. Ça les faisaient triper de se prendre pour des voyous.
Beckett : Alors, où étiez-vous le soir où on lui a tiré dessus ?
Scoville : Je traînais avec mes potes, du côté de la statue d’Alice aux pays des merveilles. On a rien vu, on a entendu le coup de feu et pff, on s’est tiré.
Beckett : Et pour le pistolet ?
Scoville : Je vous l’ai dit, j’en ai jamais eu.
Yankman : Et comme il n’y a pas la moindre condamnation pour port d’arme dans son casier, ça confirme ce qu’il vient de dire. Alors, maintenant je pense qu’il est temps de reconsidérer la situation de mon client. Vous savez, vous n’êtes pas obligée de répondre. ça coule de source. Et à la prochaine. C’est quand vous voulez Beckett ! [Castle et Beckett partent]
[Bureau de Montgomery : Beckett, Castle et Montgomery]
Montgomery : Vous plaisantez j’espère, j’ai déjà dit au patron qu’on avait bouclé le meurtrier.
Castle : Oui, effectivement c’est un peu gênant.
Montgomery : Même le maire m’a appelé pour me remercier. Au fait, il vient au match des Knicks.
Castle : Génial !
Beckett : Écoutez, je sais que tout le monde aime l’histoire du dealeur violent.
Montgomery : Non, on adore l’histoire du dealeur violent !
Beckett : Oui, mais la version du dealeur est beaucoup plus crédible que celle des témoins.
Castle : De plus, et je sais que je suis nouveau ici, mais, on n’est pas censés arrêter le vrai coupable ?
Montgomery : D’accord, aller réinterroger cette fille. Mais mon dealeur violent reste derrière les barreaux jusqu’à nouvel ordre, c’est clair ? [A Castle] On se voit au match !
Castle : D’accord. [Castle et Beckett sortent du bureau]
[Appartement de Romi : Castle, Beckett, Romi et ses parents]
Beckett : Le dealeur a demandé à Doni les 200 $ qu’il lui devait, c’est ça ?
Romi : Oui.
Beckett : Et Doni lui a dit qu’il ne les avait pas ?
Romi : Oui.
Beckett [En se levant] : Je peux jeter un œil dans votre sac ?
Mère de Romi : Pourquoi son sac, qu’est-ce que vous cherchez ?
Beckett : Je peux obtenir un mandat, si vous voulez. Beau sac.
Romi : Je vois pas ce que mon sac vient faire là-dedans.
Beckett [en fouillant dans le sac] : Si Doni était votre ami, alors pourquoi l’avez-vous laissé se faire tuer ?
Romi : Non, c’est pas vrai.
Beckett : Vous aviez largement assez pour lui payer les 200$. Je parie que vous aviez tous largement assez. Et pourtant, Doni est mort. Pourquoi aucun de vous n’a payé pour lui ?
Père de Romi : Qu’insinuez-vous ?
Castle : Elle n’insinue rien monsieur Lee, elle affirme que votre fille a menti sur ce qu’il s’est passé cette nuit là.
Beckett : Il n’y avait aucun dealeur dans le parc, Romi.
Romi : J’ai rien fait du tout je vous le jure.
Père de Romi : Romi.
Beckett : Dites-moi ce qui est arrivé vraiment à Doni cette nuit là.
Romi : C’était un accident. On jouait juste à un petit jeu débile.
Beckett : Quel petit jeu ?
Romi : Un genre de roulette russe.
Mère de Romi : Romi, avec un pistolet ?
Romi : C’était seulement pour s’amuser un peu. On faisait ça tout le temps.
Père de Romi : Pour vous amusez ?
Beckett : D’où venait l’arme Romi ?
Romi : Elle était à Spencer, mais normalement y avait jamais de balles, on se visait chacun notre tour et on appuyait sur la détente juste pour voir ce que ça faisait.
Beckett : Alors comment Doni s’est fait tuer ?
Romi : Spencer a acheté des balles, et on est allé à sa maison de campagne pour tirer sur des canettes et des boîtes de conserve. Y en a une qui a dû rester à l’intérieur par accident.
Beckett : C’était qui ? Qui a tiré ? [Après quelques secondes, alors que Romi est en pleurs] Romi, regardez-moi. Qui a tiré sur Doni ?
Romi : Max. C’était Max.
[Appartement des Heller: Beckett, Castle, Ryan, Esposito, Mme Heller)
Beckett : Lieutenant Beckett de la police de New York. Je recherche Max Heller. Il est là ?
Mme Heller : Non. Je suis sa mère, que se passe-t-il ?
Beckett : Je dois le voir immédiatement, Madame Heller. Vous savez où il est?
Mme Heller : Je ne sais pas où il est mais qu’y a-t-il?
Beckett : J’ai un mandat d’arrêt contre lui.
Mme Heller [sur le ton de l’ironie] : Un mandat ? Oh mon Dieu. Et pourquoi?
Beckett : Il est recherché pour meurtre, Mme Heller. [Madame Heller blêmit] Vous comprenez? J’aimerai que vous l’appeliez sur son portable pour savoir où il est. Dites lui de ne pas bouger et tout se passera bien. Mais faites le tout de suite. Le lieutenant Esposito ira avec vous. [A Esposito] Récupère une photo pour l’avis de recherche.
Esposito : D’accord. [Le téléphone de Ryan se met à sonner]
Ryan : Lieutenant. [Il lui passe son portable]
Beckett : Beckett…Quoi? Où ça? [Elle raccroche]
Esposito : Il répond pas sur son portable. Sa mère pense qu’il est peut-être allé dans le parc.
Beckett : Oui, il est allé dans le parc. Il s’est suicidé.
Mme Heller [revient] : D’accord et maintenant ? Que dois-je faire ? [Ils la regardent tous] Quoi ?!
[Appartement de Castle : Alexis et Castle]
Castle [se réveille et aperçoit sa fille] : Bonjour. Si tu as besoin d’argent, mon portefeuille est dans ma table de nuit.
Alexis : Je t’ai menti papa.
Castle : Oh…ça peut pas attendre?
Alexis : Non! Il faut que je t’avoue tout. [Elle est en larmes]
Castle : Oh…oui…oui, je t’écoute.
Alexis : Papa, tu te rappelles quand avec Kesley on est allées dormir chez Taylor après le bal de fin d’année? Quand on a voulu rentrer, il pleuvait déjà et on a cherché un taxi pendant plus d’une demi-heure. Mais il n’y en avait aucun! Et comme on était trempées et complètement gelées, et ben on a décidé de prendre le métro même si il était plus de 22h.
Castle : Chérie, étant donné qu’il est sûrement plus facile de gagner au loto que d’attraper un taxi quand il pleut, je te pardonne.
Alexis : Non! C’est pas fini! Le métro arrivait alors Kesley a descendu les marches en fonçant pour aller me tenir la porte mais quand j’ai passé ma carte, elle était vide et j’avais pas assez de temps pour aller la recharger! Kesley me hurlait de venir et j’étais si fatiguée, tu sais! J’avais tellement envie de rentrer et…j’arrive même pas à te le dire…
Castle : Quoi?
Alexis : J’ai sauté par-dessus le tourniquet.
Castle : T’as pu avoir le métro?
Alexis : Euh…oui mais le problème, c’est que je te l’ai pas dit même hier alors que tu étais si gentil et attentionné avec moi. Je suis désolée!
Castle : Alors t’as vraiment sauté par-dessus le tourniquet?
Alexis : Oui mais le lendemain j’ai passé ma carte 2 fois sans prendre le métro.
Castle : D’accord…Ouf…Ecoute mon cœur, si c’est la pire bêtise que tu aies jamais faites, alors je suis le père le plus comblé du monde!
Alexis : Mais je t’ai menti…Alors normalement, t’es censé me punir.
Castle : Oui, oui, c’est vrai tu as raison…euh…Un pot de glace obligatoire au petit dej’; est-ce que c’est clair?
Alexis : Je suis sérieuse, si tu ne me punis pas, c’est moi qui le fait!
Castle : Je suis très sérieux pour la glace.
Alexis : Comme tu veux, je suis privée de sortie pendant une semaine !
Castle : D’accord. Tu es dure mais juste.
Alexis : Après le voyage à Washington.
Castle : Là, je te reconnais. [Il la prend dans ses bras]
Alexis : Merci, papa.
[Commissariat : Beckett et Castle]
Castle : Bonjour! Vous faites quoi?
Beckett : De la paperasse pour annuler l’inculpation de meurtre contre Scoville. [Elle lui tend un dossier] C’est le rapport balistique. Il confirme que l’arme qui a tué Doni est la même utilisée par Max pour se suicider. D‘habitude, je suis plus perspicace.
Castle : Vous n’avez passé qu’une demi-heure avec Max. Vous ne pouviez pas le prévoir.
Beckett : Il devait être bouleversé. Abattre son meilleur ami et ensuite être obligé de mentir.
Castle : Il a quand même fait un peu plus que mentir.
Beckett : Comment ça?
Castle : Il est revenu déplacer le corps de son ami.
Beckett : Il est revenu déplacer le corps de son ami. Quand on a la présence d’esprit de revenir déplacer le corps, c’est qu’on est vraiment très loin de se sentir coupable, non?
Castle : Oui, ça ressemble plus à ce que ferait un véritable assassin.
Beckett : Et un véritable assassin ne se sent jamais coupable au point de se suicider, on est d’accord.
Castle : En tout cas, pas dans mes bouquins.
Beckett : Donc, si nous avons raison, si ce n’est pas Max qui a déplacé le corps de Doni, alors qui c’était?
[Salle d’autopsie : Lanie, Beckett et Castle]
Lanie : On dirait un suicide, tout ce qu’il y a de plus ordinaire.
Beckett : Pourtant, au téléphone tu m’as dit que quelque chose ne collait pas avec un suicide.
Lanie : J’ai dit « On dirait un suicide », mais sur la main qui tenait l’arme, plus précisément sur son index droit, j’ai remarqué une légère abrasion visible uniquement au microscope. Le protocole d’autopsie ne nous demande pas de chercher ce genre de chose, d’habitude.
Beckett : Et ça veut dire quoi cette abrasion à ton avis?
Lanie : Ca veut dire qu’une personne l’a peut-être aidé à appuyer sur la détente. En plus, il avait un taux d’alcoolémie de 2 grammes 8 par litre de sang.
Castle : 2 grammes 8 ?!
Beckett : Alors, il était saoul.
Castle : Saoul ? Il était dans le coma oui !
Lanie : Avec 2 grammes 8 d’alcool dans le sang, il ne devait même pas être conscient.
Beckett : C’est un meurtre, c’est pas un suicide.
[Commissariat : Beckett et Castle]
Beckett : Celui qui a mis en scène le suicide de Max voulait nous faire croire qu’il avait fait ça par culpabilité après avoir tiré sur Doni. Ce qui me laisse penser que ce n’est pas Max qui a tué Doni malgré toutes les preuves.
Castle : Les autres gosses confirment l’histoire de Romi. C’est Max qui a appuyé sur la détente.
Beckett : Je n’ai pas dit qu’il ne lui avait pas tiré dessus. J’ai dit qu’il ne l’avait pas tué.
Castle : Alors là, je ne suis pas sûr de vous suivre. C’est un genre de code ?
Beckett : Ces gamins s’amusaient à faire semblant de se tirer les uns sur les autres. Et si l’un d’eux voulait vraiment tuer Doni, quel meilleur moyen que de faire presser la détente par un autre?
Castle : Vous pensez que l’un d’entre eux a mis une balle dans l’arme sans que Max soit au courant?
Beckett : Oui, notre tueur.
Castle : Oh ! J’adore ça !
[Salle d’interrogatoire : Beckett, Spencer et son avocat]
Beckett : Vous avez acheté les balles Spencer.
Spencer : C’était juste pour déconner un peu!
Beckett : Si par déconner un peu, vous voulez dire faire exprès de mettre une balle dans le chargeur en sachant que Max allait tirer sur Donni, alors oui, je suis d’accord, vous avez vraiment déconné.
Avocat : Lieutenant Beckett…
Beckett : Si votre petit jeu consistait à vous tirer dessus sans qu’il y ait de balle, alors pourquoi avoir des balles si vous ne deviez pas vous en servir?
Spencer : Je vous l’ai déjà dit, je ne savais pas qu’il était chargé !
Beckett : En tout cas, quelqu’un le savait et c’est cette personne qui a tué Max. C’était votre arme et vos balles, alors de mon point de vue, Spencer, c’est vous le tueur. Où étiez-vous entre 18h30 et 21h hier soir?
Spencer : J’étais au club de mon père, le Century, avec Brandon.
Beckett : Il vaudrait mieux pour vous que Brandon le confirme.
[Cantine du lycée : Beckett, Castle et Brandon]
Brandon : Je sais que Spencer et Romi vous ont tout raconté, ce qui fait que maintenant, on risque tous d’avoir des problèmes. Mais je suis content.
Beckett : Vous êtes content?
Brandon : Oui, on aurait dû vous dire la vérité après l’accident.
Beckett : Et comment que vous auriez dû.
Brandon : Je sais. Mais on voulait pas enfoncer Max encore plus.
Castle : C’est pour ça que vous avez accusé le dealer. Parce que ce n’était pas une grande perte.
Brandon : J’ai dit à Romi que c’était pas bien, mais elle voulait protéger Max. Et puis, c’était à cause de ce junkie que Doni était devenu accroc.
Castle : Où étiez-vous quand Max a été tué?
Brandon : Avec Spencer, dans le club de son père. Demandez-lui, il vous le confirmera.
Beckett : Vous et vos copains, vous avez toujours une histoire toute prête n’est-ce pas ? « On était pas au parc », « C’était le dealer » et ensuite « C’était Max ». Vous êtes toujours très très synchros. C’est peut-être pour ça que je ne vous crois plus.
Brandon : Vous avez pas besoin de me croire. J’ai une preuve. [Il sort son portable] On a l’habitude de se filmer, vous savez pour se marrer quand on fait des trucs débiles. Le père de Romi est un véritable génie en informatique et nous a installé un logiciel de partage instantané qui utilise le Bluetooth. Comme ça, on partageait tous nos fichiers. Amanda a filmé ça cette nuit là.
Beckett : Qu’est-ce que c’est?
Brandon : Une vidéo. Où Doni se fait tirer dessus. Normalement, on gâchéesdevait tous l’effacer mais je savais que si la vérité venait à se savoir, toutes nos vies auraient été gâchées. Et après ces fausses accusations de viol à l’université de Duke…je voulais pas qu’il m’arrive la même chose. [Il tend son portable à Beckett] Tenez.
Vidéo : « Ouais, vas-y avale! Cul sec mec! Ça y est! C’est génial on passe à la télé! Coucou maman! Allez descends-moi Max, vas-y, tire-moi dessus!…Hé t’as mis le bracelet en diamants de ma mère? Lequel? Celui que tu lui a volé? Emprunté! Bon les filles je commence à avoir mal au bras! Bon d’accord on y va! Au revoir, Monsieur Anderson. [Max tire] Oh!! Oh mon Dieu! Il était chargé! »
[Voiture de Beckett : Castle et Beckett]
Beckett : Ca va?
Castle : J’étais en train de penser aux parents de Doni. Ça va être horrible quand ils vont voir la vidéo. Ça ne doit pas vous arriver souvent d’avoir un meurtre filmé.
Beckett : Il a bien fait de le garder sinon on les accusait tous d’homicide involontaire.
Castle : Ouais…effectivement, c’était plutôt malin de le garder.
Beckett : Je connais ce ton, Castle.
Castle : Je veux seulement dire qu’ils ont de la chance de s’être filmés cette nuit-là.
Beckett : Les gens mettent plein de vidéos débiles sur internet.
Castle : Je comprends quand ils filment la première fois, c’est excitant. Mais la dixième fois, la quinzième fois. Qu’est-ce qu'il y avait de spécial cette nuit-là ?
Beckett : Doni s’est fait tirer dessus.
Castle : Alors la seule raison de vouloir filmer c’était…
Beckett : …de savoir à l’avance qu’il allait se passer quelque chose.
[Commissariat : Castle et Beckett]
Beckett [au téléphone] : Et c’était quand? D’accord, merci madame Kendall. [Elle raccroche] Ecoutez ça, Doni et Amanda sortaient ensemble jusqu’il y a environ un mois.
Castle : Je parie que c’est Doni qui a rompu ! [Beckett sourit]
[Salle d’interrogatoire : Castle, Beckett et Amanda]
Beckett : Vous n’êtes pas allée en cours, aujourd’hui, Amanda.
Amanda : Et alors ? Je ne me sentais pas très bien.
Castle : Ah oui. Mentir, c’est épuisant.
Amanda : Vous oubliez que je viens de perdre 2 de mes amis.
Beckett : On a vu la vidéo.
Amanda : Ouais, Brandon me l’a dit. Comme ça maintenant, vous savez tout.
Castle : Pourquoi avez-vous filmé cette nuit-là?
Amanda : J’en sais rien, ça nous arrivait souvent de filmer.
Castle : Et c’était quand la dernière fois avant cette nuit-là?
Amanda : Ecoutez, je ne me rappelle pas et vous venez de dire que vous avez vu ce qui s’était passé.
Castle : En effet. Seulement on se demande pourquoi on a vu ce qu’il s’était passé.
Beckett : Votre décision de faire une vidéo cette nuit-là n’avait vraiment aucun sens. Sauf si vous étiez au courant de ce qui allait se passer.
Amanda [s’énerve] : Vous pensez que je le savais? C’était seulement un accident d’accord? J’avais aucun moyen de savoir que Doni allait se faire tirer dessus. C’est de la folie!
Beckett : Non, au contraire. Si vous avez mis la balle dans le chargeur.
Amanda : Quoi ?
Castle : On a parlé aux parents de Doni. On sait que vous êtes sortis ensemble.
Beckett : Et on sait aussi que Doni vous a plaquée il y a un mois environ.
Amanda : Oh mon Dieu!
Beckett : Ca vous donne un mobile, Amanda.
Amanda : Non, ce n’est pas ce qu’il s’est passé! C’est vrai, Doni m’a plaquée y a à peu près un mois mais seulement parce qu’il a découvert que j’avais une liaison avec Brandon.
Beckett : Brandon?
Amanda : Avec tous les problèmes qu’a eu sa famille, Doni était distant. Il n’était jamais là pour moi, contrairement à Brandon.
Castle : Ca, ça m’aurait étonné.
Amanda : C’est pas du tout son genre. Brandon est vraiment un gentil garçon.
Castle : Un gentil garçon qui garde une copie de la vidéo qu’il vous a demandé de tourner.
Amanda : Je sais que si Brandon a gardé une copie de la vidéo, c’est qu’il devait avoir ses raisons.
Castle : C’est Brandon qui vous a dit de tourner cette vidéo cette nuit-là, n’est-ce pas?
Amanda [En larmes] : …Oui.
[Lycée Reding : Beckett, Castle et Brandon]
Castle : Devinez qui vient de changer sa version.
Beckett : Votre ami Spencer.
Castle : Il vient de bousiller votre alibi pour le soir du meurtre de Max.
Brandon : Vous voulez dire le suicide de Max, c’est ça? Depuis quand on a besoin d’un alibi pour un suicide?
Beckett : Selon le légiste, la mort de Max ne serait pas un suicide mais un homicide.
Brandon : Vous savez, je suis sûr qu’on peut engager plein d’experts qui contrediront les conclusions d’un petit fonctionnaire.
Castle : Témoignages d’experts, recherche désespérée d’un alibi. On dirait que vous préparez votre défense.
Brandon : Vous n’arrêtez pas de fouiner et d’accuser tout le monde de meurtre. Je savais que j’allais y passer, alors je m’y suis préparé.
Castle : Sauf que maintenant, on sait que c’est vous. Vos trois amis ont des alibis solides pour le soir où Max s’est fait tuer.
Brandon : Pour vous, c’est un meurtre. Pour moi, c’est un suicide.
Beckett : Où étiez-vous ce soir là?
Brandon : Je me baladais mais je savais que vous ne me croiriez pas alors j’ai demandé à Spencer de me couvrir.
Beckett : Ca marche comme ça entre amis, hein? Vous vous couvrez les uns les autres.
Brandon : Exactement. Ecoutez, lieutenant. Je reconnais que vous êtes très sexy. Mais vous m’auriez déjà arrêté si vous aviez la moindre preuve tangible. Moi, j’ai une vidéo qui prouve que Max a tué Doni. Vous pensez vraiment qu’un jury ne va pas croire qu’il s’est saoulé et qu’il s’est suicidé ?
Beckett : Tout ça n’est qu’un jeu pour vous on dirait. Comme vendre de la drogue dans le parc.
Brandon [d’un air hautain] : En tout cas si c’est un jeu on dirait que j’ai gagné. Lieutenant, si vous croyez que je l’ai tué, alors prouvez-le. [Il s’en va]
Castle [serre les poings et s’exclame] : Je déteste ce gosse !
[Commissariat : Esposito, Ryan, Castle et Beckett]
Castle : En fin de compte, chercher des preuves c’est vraiment…rasant!
Beckett : Bienvenue dans mon monde.
Castle : Brandon avait tout planifié. Il se sert de Max pour tuer Doni et il saoule Max avant de le tuer.
Beckett : Castle, le crime parfait ça n’existe pas!
Castle : Pas encore. Mais je compte bien l’écrire un jour.
Ryan [arrive avec Esposito] : Nous revoilà! On est allés interroger tous ceux qui pouvaient se trouver à l’entrée du parc de la 72ème rue et de la scène de crime.
Esposito : Personne ne se rappelle avoir vu Max ou Brandon la nuit dernière.
Beckett : Si on ne prouve pas que Brandon était avec Max hier soir, alors le procureur ne bougera jamais.
Castle : Ces gosses partagent toutes leurs vidéos. Il y a forcément un truc quelque part.
Ryan : Non, on a déjà regardé tous les fichiers qui se trouvent sur le téléphone de Max.
Esposito : Si on avait un peu de chance, Max aurait filmé Brandon en train de le tuer.
Castle : Sauf que, si c’était le cas, Brandon l’aurait su. Il aurait reçu la vidéo dès que leur portables se seraient…
Beckett : Synchronisés.
Castle : Merci.
Beckett : Synchronisés…S’ils étaient ensemble hier soir, leurs portables se seraient automatiquement synchronisés et il devrait y en avoir une trace !
[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Brandon]
Beckett : Vous avez le droit d’exiger la présence d’un avocat, Brandon. Si vous n’en avez pas les moyens, il vous en sera désigné un d’office.
Castle : Il peut se payer tous les avocats de la ville.
Brandon : Elle est quand même obligée de me lire mes droits?
Beckett : C’est exact.
Brandon : Enfin bref, c’est cool. Je ne veux pas d’avocat. C’est beaucoup plus drôle.
Beckett : On peut peut-être gagner du temps. Rédigez vos aveux.
Brandon : D’accord. J’avoue…que je meurs d’envie de fouiller sous votre chemisier de petit flic. Voilà. C’est vrai que je me sens beaucoup mieux là !
Castle : Vous êtes sûr de ne vouloir appeler personne? Pas même vos parents?
Brandon : Pourquoi les inquiéter?
Castle : J’ai passé un coup de fil à mon bookmaker il n’y a pas longtemps.
Brandon : Super.
Castle : J’étais dans la rue en train d’attendre ma voiture devant le Nobu, et là…
Brandon : J’adore ce resto.
Castle : Leurs pâtes à l’encre de calamar sont divines! Euh, enfin bref. J’étais encore en ligne quand le voiturier m’a ramené ma voiture. Soudain, je n’ai plus rien entendu et là, j’ai réalisé, oh!, le Bluetooth de ma voiture avait pris mon appel automatiquement parce que, ils étaient synchronisés.
Beckett : Tous les portables de votre petite bande partagent automatiquement tous vos fichiers médias par Bluetooth, n’est-ce pas?
Brandon : Et alors?
Castle : Et alors le téléphone de Max s’est synchronisé avec votre téléphone. La nuit de son meurtre.
Beckett : C’est une empreinte digitale numérique qui prouve que vous étiez à moins de 10 mètres de Max au moment de sa mort.
Castle : Vous avez bien dit que si elle avait des preuves tangibles, elle devait vous arrêter.
Beckett : Vous avez profité de la culpabilité de Max après la mort de Doni et vous l’avez fait boire jusqu’à ce qu’il s’évanouisse. Ensuite, vous avez mis l’arme dans sa main, vous l’avez placé sur sa tempe et vous avez appuyé sur la détente.
Brandon : Pourquoi j’aurais fait ça?
Beckett : Pour ne pas vous faire accuser du meurtre de Doni.
Brandon : Pourquoi j’aurais voulu tuer Doni ?
Castle : Pour Amanda.
Brandon : Amanda est avec moi. Pas avec Doni.
Castle : C’était uniquement parce que Doni avait perdu tout son argent.
Beckett : En fait, vous êtes un second choix.
Castle : Ca devait vous rendre fou de savoir qu’Amanda avait été avec Doni.
Beckett : Surtout que vous saviez très bien qu’ils ne s’étaient pas arrêtés au chemisier, n’est-ce pas?
Brandon : Le fait est que j’ai cette vidéo qui montre que c’est Max qui a tué Doni. C’est pas moi.
Castle : Oui et je dois avouer que votre plan était très impressionnant. C’était facile de manipuler Spencer, Romi et Amanda puisqu’ils n’ont pas tenu le pistolet. Mais pour Max, c’était une autre histoire. C’était lui qui avait appuyé sur la détente et il n’arrivait pas à penser à autre chose, j’ai tort? Ensuite, il se souvient que c’est vous qui lui avez donné l’arme. Alors il vous appelle et vous donne rendez-vous pour parler.
Beckett : On a la preuve de ce coup de fil.
Castle : Vous saviez qu’il y avait un problème. Alors, vous avez apporté l’arme et une bouteille de vodka, ou peut-être que Max préférait le scotch. Il était au courant de tout pour vous, Doni et Amanda. Il a dû se demander: « Est-ce que c’est Brandon qui m’a piégé pour que je tue mon meilleur ami? » Et quand il a réalisé que c’était le cas. Il a décidé de ne pas se taire, c’est bien ça? Il voulait aller tout raconter même si vous lui répétiez que vous iriez tous en prison. Le destin est cruel. Ah si seulement Max avait eu la force de se comporter en homme. Si seulement Doni avait réalisé qu’il ne faisait plus partie de votre monde, désormais. Son histoire avec Amanda aurait vraiment été finie. Et tout ce qui s’est passé aurait pu être évité. C’est toujours la même chose avec les faibles. Ils ne comprennent jamais rien. N’est-ce pas Brandon? Parfois, on doit juste leur montrer la vérité en face.
Brandon : Oui c’est ça.
Castle : Est-ce qu’il vient de dire « Oui, c’est ça »? Parce que moi j’ai entendu « Oui, c’est ça. ».
Beckett : Oui, je l’ai aussi entendu.
Brandon : Il m’a piégé! Vous m’avez piégé!
Beckett : Oui, il vous a fait avouer sans vous en rendre compte.
Castle : Mais ce sont quand même des aveux.
Beckett : Bien joué Castle. Oh! Et le plus drôle dans l’histoire, c’est que vous avez sûrement dû trouver ça très malin de retourner là-bas pour déplacer le corps. Sauf que, si vous ne l’aviez pas fait, on aurait jamais pu découvrir la vérité.
Castle : Enfin, elle. Elle n’aurait jamais découvert toute la vérité.
Beckett : Parce que vous, vous auriez réussi?
Castle : Evidemment que j’aurais réussi!
Beckett : Vous plaisantez ou vous êtes sérieux?
Castle : Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer. [Beckett embarque Brandon]
[Appartement de Castle : Alexis, Martha et Castle]
Castle : Allez, allez ! On se dépêche ! J’ai pas envie d’être en retard.
Alexis : Quoi tu viens?
Castle : Tu as devant toi le chaperon remplaçant officiel.
Alexis : Ouais !
Castle : Et puis, je me suis rappelé que j’avais des trucs à faire à Washington.
Alexis : Ah oui?
Castle : Oui, il faut que je trouve un endroit pour ma statue, juste au cas où.
Alexis : Washington et Lincoln ont déjà les meilleures places.
Castle : On peut déplacer Jefferson.
Martha : Allez, allez! Dépêchez-vous les enfants, je suis sûre que vous allez vous éclater tous les deux. Continuez comme ça et vous serez en retard! [Quelqu’un sonne à la porte]
Castle : C’est pour ça que tu nous presse?
Martha : Non, ce n’est pas ce que tu crois. [Il ouvre la porte, et une dizaine de personnes entre dans l’appartement]
Castle : Si, c’est exactement ce que je crois.
Martha : Trésor, tu vois bien que ce sont des gens tout ce qu'il y a de plus respectable. Et pour ta gouverne, c’est pour les cours dont je t’ai parlé l’autre matin. J’organise un séminaire qui s’intitule « Soyez le changement que vous voulez voir »
Castle : Tu crois vraiment que je vais gober ça?
Alexis : Papa, tu devrais la soutenir! Elle essaie seulement de guider les gens!
Castle : Oui, vers mon bar et mon frigo!
Martha : Non, écoute. Ce sera une petite réunion de gens civilisés. Maintenant dehors! Allez, allez, allez! Dehors! Amusez-vous bien! [Elle ferme la porte] Bon alors! Qui veut un verre?
Alexis [sur le palier] : Allez viens, on va être en retard !
Retranscription effectuée par Ghostgard et titefolle.