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#105 : Calcul glacial

 

Castle et Beckett enquêtent sur le meurtre d'une femme qui a été trouvée congelée et attachée à une structure métallique dans un hangar en travaux. L'autopsie de Lanie révèle que la victime était droguée, et qu'il s'agit de Mélanie Cavanagh, disparue depuis 5 ans. Beckett soupçonne d'abord son petit ami, mais découvre que celui-ci est mort assassiné il y a un an. Le policier en charge de l'affaire n'ayant pas réellement enquêté, l'équipe reprend donc tout au début...
Parallèlement, Beckett est touchée par l'affaire et de vieux souvenirs remontent à la surface, ce qui n'échappe pas à Castle.

Popularité


4.37 - 30 votes

Titre VO
A Chill Goes Through Her Veins

Titre VF
Calcul glacial

Première diffusion
06.04.2009

Première diffusion en France
12.07.2010

Photos promo

Kate Beckett (Stana Katic) arrive sur la scène de crime.

Kate Beckett (Stana Katic) arrive sur la scène de crime.

Beckett (Stana Katic) ne semble pas apprécier le dernier trait d'esprit de Castle (Nathan Fillion).

Beckett (Stana Katic) ne semble pas apprécier le dernier trait d'esprit de Castle (Nathan Fillion).

Qui a tué Mélanie Cavanagh?

Qui a tué Mélanie Cavanagh?

Lanie Parish (Tamala Jones) note ses premières observations concernant la victime.

Lanie Parish (Tamala Jones) note ses premières observations concernant la victime.

Beckett (Stana Katic), Castle (Nathan Fillion) et Esposito (Jon Huertas) sur la scène de crime.

Beckett (Stana Katic), Castle (Nathan Fillion) et Esposito (Jon Huertas) sur la scène de crime.

Lanie Parish (Tamala Jones) fait part de ses premières observations concernant la victime.

Lanie Parish (Tamala Jones) fait part de ses premières observations concernant la victime.

; (Stana Katic) écoute la dernière théorie de Castle (Nathan Fillion).

; (Stana Katic) écoute la dernière théorie de Castle (Nathan Fillion).

Beckett (Stana Katic) et Castle (Nathan Fillion) observe l'état étrange dans lequel a été trouvée la victime.

Beckett (Stana Katic) et Castle (Nathan Fillion) observe l'état étrange dans lequel a été trouvée la victime.

Un face à face entre Kate Beckett (Stana Katic) et Rick Castle (Nathan Fillion).

Un face à face entre Kate Beckett (Stana Katic) et Rick Castle (Nathan Fillion).

Beckett (Stana Katic) questionne un policier sur la scène de crime.

Beckett (Stana Katic) questionne un policier sur la scène de crime.

Diffusions

Logo de la chaîne France 4

France (redif)
Jeudi 17.01.2019 à 21:00

Plus de détails

Réalisateur : Bryan Spicer
Scénariste : Charles Murray II

Distribution principale : 

Distribution secondaire :

  • Phil Abrams : Roger
  • K Callan : Delores Marsh
  • Allison Curtis : Simone Cavanagh
  • Ashley Curtis : Bela Cavanagh
  • Peter Jason : Sheriff Clay Sloan
  • Kerrie Keane : Julie Davidson
  • Jerry Kernion : Albert Bolland
  • Erin Matthews : Elizabeth Forte
  • Scott Paulin : Jim Beckett
  • Channon Roe : Kevin Henson
  • Bill Smitrovich : Ben Davidson
  • Charles Malik Whitfield : Charles Wyler

 

Après avoir été réveillée par un coup de fil en pleine nuit, Beckett arrive devant un hangar où Esposito et Castle l'attendent. Devant un Castle tout excité par la scène, l'équipe rejoint Lanie qui examine le corps d'une femme jeté sur une structure métallique à plusieurs mètres de hauteur. Castle se demande pourquoi le tueur a congelé le corps avant de l'abandonner.

Beckett apprend à Castle qu'ils vont rechercher la victime parmi les dossiers des disparus manuellement. Alors que Castle semble un peu déprimé, il élabore toutefois la théorie que la victime ait été congelée plus loin puis transportée. Ils sont interrompus par un appel de Lanie.

Lanie a identifié la victime, Mélanie Cavanagh, une ancienne droguée. Selon elle, elle a été congelée un peu après s'être fait tuer par un traumatisme crânien. Elle précise que Mélanie est portée disparue depuis 5 ans.

Castle apprend à Beckett qu'il a parcouru le dossier de la victime et que son mari a attendu plusieurs heures avant de signaler sa disparition, ce qui intrigue Beckett. Ils remarquent également qu'elle s'est enfuie à plusieurs reprises juste avant leurs mariages.

Beckett et Castle se rendent chez Samuel, le mari de Mélanie, mais tombent sur le nouveau locataire, qui les informe que le précédent occupant de l'appartement a été abattu.

Ryan et Esposito ont trouvé le dossier du meurtre de Samuel, survenu dans une épicerie il y a un an. Selon Castle, les deux crimes pourraient être liés, mais Ryan ne semble pas convaincu. Beckett décide de rendre visite aux enfants de Mélanie, vivant chez leurs grands parents, tandis qu'Esposito va interroger les clochards proches de la scène de crime.

Beckett et Castle sont avec les parents de Mélanie, qui n'avaient plus réellement d'espoirs. Selon M. Davidson, sa disparition n'a rien à voir avec les problèmes qu'elle avait, car elle aimait ses enfants. Il précise qu'il trouve que l'enquête n'a pas été menée comme il faut.

Beckett et Castle sont avec le shérif Sloan, ancien lieutenant qui a mené l'enquête. Selon lui, il n'y avait pas à se poser de questions, et il n'est pas surprenant que l'histoire se termine ainsi. Mais Castle et Beckett ne sont pas de cet avis et lui font comprendre qu'il n'a pas mené les investigations comme il aurait dû.

En voiture, Beckett explique à Castle que c'est à cause de ce genre d'enquêteurs que des meurtriers sont en liberté. Castle, qui a remarqué la montre du père de Beckett à son poignet, fait le rapprochement et pense qu'elle parle aussi du meurtrier de son père.

Beckett et Castle rejoignent Ryan et Esposito devant une entreprise. Un clochard a reconnu un camion jaune se garer sur le chantier et décharger un sac, et cette entreprise est la seule à utiliser des véhicules de cette couleur.

Beckett et Castle interrogent Albert Bolland, le propriétaire du camion, qui avoue rapidement avoir jeté le corps. Il explique qu'il louait un local à quelqu'un, qui ne payait plus. Lorsqu'il a découvert le corps dans un congélateur, il a préféré s'en débarrasser. Beckett souhaite voir ce local.

Bolland montre les lieux à Beckett et Castle, qui découvrent le congélateur. Bolland précise que le locataire a payé jusqu'à 2 mois après la mort de Sam Cavanagh, ce qui le disculperait du meurtre de sa femme.

Alors que Castle cherche une explication à l'affaire en regardant son réfrigérateur, Alexis suggère que le suspect a pu arrêter de payer le local car on l'a empêché de le faire. Castle semble fier de sa fille.

Beckett et Castle interrogent Charles Wyler, le meilleur ami de Sam, qui confirme que Mélanie était instable et prenait régulièrement de la drogue. Il leur donne le nom de l'ex petit-ami qu'elle fréquentait pour se droguer, Kevin Henson.

Beckett explique à Montgomery que Henson a été mis en prison pour possession de drogue peu après le dernier paiement du loyer du local, et qu'il était libre au moment où le mari s'est fait tué.

Beckett et Castle interrogent Henson en prison. Celui-ci explique qu'ils se revoyaient et qu'elle était prête à quitter Sam, ayant découvert qu'il la trompait. Toutefois, il ne souhaitait pas s'investir avant d'être allé en cure. C'est durant cette période qu'elle s'est faite assassinée.

Castle pense que Sam et sa maîtresse ont pu tuer Mélanie, et que la maîtresse a ensuite tué Sam, ce qui fait rire Beckett. Celle-ci suggère que Wyler pouvait être au courant de la liaison de son ami.

Beckett et Castle retournent voir Wyler, qui avoue qu'il était au courant. Il sait qu'Elizabeth, sa maîtresse, travaillait avec lui à la banque.

Elizabeth Forte confirme rapidement à Beckett qu'elle avait une liaison avec Sam, mais qui n'a pas duré longtemps. Lorsque Castle lui demande pourquoi ils se sont quittés, Elizabeth avoue qu'elle avait peur de Sam car il suggérait que sa femme pouvait disparaître pour qu'ils soient heureux tous les deux. Beckett semble indignée du silence d'Elizabeth depuis toutes ces années.

Alexis et Castle jouent au pistolet laser dans toute la maison, lorsque la sonnette retentit. Castle va ouvrir et tombe sur Beckett, surprise du déguisement qu'il porte. Ils l'invitent à entrer.

Beckett et Castle vont dans son bureau. Après quelques remarques sur les lieux, Beckett affirme qu'elle ne parvient pas à trouver de solution pour résoudre l'affaire. Selon Castle, Mélanie a été tuée dans l'appartement, et se demande comment Sam a pu transporter le corps. Il suggère d'aller dans son appartement pour s'impreigner du personnage.

Beckett et Castle sont dans l'appartement de Roger, et imaginent le déroulement de la scène sous les yeux du locataire abasourdi. Ils recréent les évènements qui ont pu se produire, et en arrivent à la conclusion que le corps a pu être transporté directement dans le congélateur par camion. Roger affirme qu'ils doivent signer un livre des registres pour tout colis.

Beckett et Castle interrogent une femme, Mme Marsh, dans l'immeuble qui explique qu'un livreur s'était présenté avec un congélateur, et qu'elle est descendue pour régler l'histoire avec le gardien, mais que le livreur a ensuite disparu. Elle avoue avoir déjà donné cette explication à un autre policier.

Dans la rue, Castle remarque des camions de la société de Wyler, et fait le rapprochement avec la livraison du congélateur.

Beckett et Castle interrogent Wyler. Celui-ci avoue que Sam l'a appelé et qu'il est arrivé chez lui rapidement, lorsqu'il a découvert Mélanie inerte dans la baignoire. Il a transporté et caché le corps, et payé officiellement le loyer du local afin de protéger son ami.

Beckett rend ses conclusions à Montgomery et propose à Castle de venir avec elle annoncer les résultats de l'enquête à la famille de Mélanie. Mais Castle s'interroge sur le fait que Sloan se soit intéressé à ce problème de congélateur s'il était certain qu'il s'agissait d'une banale disparition.

Mme Marsh affirme à Beckett et Castle que le policier est venu l'an dernier et non il y a 5 ans. Elle fait la description de Ben Davidson, le père de Mélanie.

Arrivés devant chez les Davidson, Castle pense que Beckett pourrait en rester là, mais elle lui explique qu'elle n'a pas le choix comme dans un roman, et part arrêter Ben Davidson.

En salle d'interrogatoire, Ben nie tout mais Beckett lui fait comprendre qu'elle se doute de ce qui s'est passé. Ben affirme alors qu'un père peut être amené à faire des choses et décrit le récit des évènements, sans jamais préciser qu'il parle de lui. Beckett semble troublée.

Beckett revient sur les suppositions de Castle et lui raconte que c'est sa mère qui est morte. Elle explique qu'ils l'ont retrouvée poignardée chez elle, et que la police a pensé qu'il s'agissait d'un gang, mais que pour elle, le tueur court toujours. Très émue, elle affirme qu'elle porte la montre de son père pour être proche de lui, et le pendentif de sa mère en sa mémoire.

Beckett rentre chez elle, décroche sa montre et son pendentif, et appelle son père.

Esposito accompagne Castle dans la salle d'archives et lui remet un dossier, lui affirmant qu'il ne doit pas en parler, puis lui souhaite bonne chance et s'en va. Il s'agit du dossier de Johanna Beckett, que Castle commence à parcourir.

[Dans un hangar : Le corps d’une jeune femme gît en haut d’une structure métallique]

 

[Appartement de Beckett : Beckett]

Beckett [son téléphone sonne, elle décroche] : Beckett ? [Beckett met une montre, un pendentif ayant une bague de fiançailles et son arme dans son holster 

 

[Devant le hangar : Beckett et Esposito]

Esposito [lui tendant un café] : Pourquoi on ne trouve jamais les corps à des heures décentes ?

Beckett : Le meurtrier est de ceux qui se lèvent tôt. 

Esposito : Ouais ! [Beckett voit Castle courir au loin] Il était là avant même que j’arrive. 

Castle : Ah enfin vous êtes là ! Vous allez adorer ça ! 

 

[Scène de crime : Lanie, Beckett, Ryan, Esposito et Castle]

Ryan [en parlant aux ouvriers] : Allez le spectacle est fini, dégagez le périmètre de sécurité. On apprécie votre coopération, merci. 

Castle [en parlant du corps, voyant la tête de Beckett] : Extraordinaire, vous ne trouvez pas ? Ma première frigide. Un petit sourire, c’est drôle ce que je viens de dire ! 

Lanie : Frigide je sais pas, mais surtout rigide. Elle est littéralement congelée. 

Beckett : Il faisait combien, hier soir ? 

Ryan : 7, 8°. 

Lanie : Ca représentait pas un danger. 

Esposito : Y a de l’activité sur le chantier. D’après les ouvriers, elle ne pouvait pas être là, hier soir. 

Beckett : Elle est en train de fondre. 

Castle : Oui, c’est ce qui s’appelle être un peu… fondu ! 

Beckett : En tout cas la pauvre fille est tombée sur quelqu’un d’encore plus fondu. [A Lanie] Qu’est-ce que t’as pour moi ? 

Lanie : Y a des morceaux de plastique qui proviennent d’un sac, un peu partout. 

Beckett : Donc on l’avait mise dans un sac. 

Lanie : Hm hm. T’attends pas à ce qu’elle dégèle rapidement. À part ça, je peux t’assurer qu’elle n’est pas là depuis très longtemps. Ca remonte à deux, trois heures. 

Beckett : La sécurité n’a rien vu ? 

Esposito : La sécurité c’est du grillage. Il a suffit d’une paire de tenailles. 

Ryan : Notre type voulait sûrement qu’elle disparaisse dans le béton. 

Esposito : Un peu plus bas et ça le faisait. 

Castle : C’est curieux de prendre la peine de congeler un corps, avant de le jeter. Ce sont deux profils de meurtriers différents. Un tueur qui congèle un corps est un collectionneur, il veut un souvenir. Mais un tueur qui jette un corps… 

Beckett : … Ne veut pas se souvenir du crime. Bon, je vais examiner le grillage. [A un enquêteur scientifique] Faites un gros plan de son visage, on va regarder dans le fichier des personnes disparues. 

Castle : Comme dans les émissions scientifiques pour enfants, où on voit des ordinateurs capables de reconnaissances optiques ? 

Beckett : Oui, tout à fait. 

Castle : Oh ouais ! 

 

[Commissariat : Beckett, Ryan, Esposito et Castle]

Beckett [en posant une tonne de dossiers sur la table] : Bienvenu dans le service de recherches des personnes disparues grâce à des ordis capables de reconnaissances optiques ! 

Castle : C’est manuel ? Vos méthodes remontent à la préhistoire. 

Esposito : Peut-être que votre téléphone a un logiciel prévu pour ça ! [Castle rit faussement

Castle : Elles sont trop nombreuses. C’est peine perdue. 

Beckett : Pourtant on finit toujours par les retrouver. Ca peut être à la morgue, ou bien dans un mobil-home, à Las Vegas, avec une strip-teaseuse nommé Trixie. 

Esposito : Y a quand même quelques exceptions [Il tend à Castle un dossier]

Castle : Dana Sullivan ? 

Esposito : Son petit-ami et elle sortent d’une discothèque. Il reste deux, trois pas en arrière, pour répondre au téléphone. Elle tourne au coin de la rue quelques secondes avant lui et au moment de la rejoindre, aucun signe de sa copine ! La rue est totalement vide. Aucune circulation, aucun passant. Rien, ni personne. En l’espace de trois secondes, elle a disparu. 

Castle : On ne disparaît pas comme ça de la surface de la terre. 

Ryan : Bien sûr que si. Les disparitions s’expliquent par la physique quantique. Les enlèvements par les extraterrestres, on achète un hot-dog dans un parc et là, l’instant d’après, on se retrouve dans la 4è dimension. 

Castle : Je ne suis pas convaincu. Y a forcément une explication qui rend ce qui nous paraît bizarre, parfaitement logique. 

Beckett : Alors Castle, c’est quoi l’explication ? 

Castle : Je sais pas de quelle façon commence cette histoire, mais je sais comment elle se finit : Une femme congelée sur un chantier. Mis-à-part les extraterrestres, la question est de savoir : Comment elle est arrivée là ? 

Ryan : Elle était parfaitement conservée, elle a pas dû être congelée bien loin. 

Castle : Ce n’est qu’une éventualité. [En montrant sur la carte du quartier où la victime s’est faite tuée] Voilà le chantier. Il est tout à fait possible qu’on l’ait congelée plus loin que vous le dites. La décongélation d’un corps met un sacré bout de temps. 

Ryan : Vous avez déjà décongelé un corps, pour l’un de vos bouquins ? 

Castle : Non, mais j’ai cuisiné une dinde pour Thanksgiving. Elle pesait 12 kilos, il lui a fallu la nuit pour  décongeler. 

Beckett : On parle de quelqu’un, pas d’une dinde. 

Castle : J’illustrais mon propos. 

Beckett [son téléphone sonne, elle décroche] : Beckett ?... D’accord, je suis là dans 10 minutes. [Elle raccroche] C’était Lanie, elle l’a identifiée. 

Castle [A propos des dossiers] : Je vous les confie. [Beckett et Castle s’en vont

Esposito [A Ryan, en s’échappant doucement] : Oui, on compte sur toi, pour euh… Merci ! [Il sort]

 

[Salle d’autopsie : Lanie, Beckett et Castle]

Lanie : Mélanie Cavanagh, 24 ans. Cause de la mort : Traumatisme crânien, suite à un coup reçu avec un objet contendant. 

Beckett : Comment tu l’as identifiée ? 

Lanie : Ses empreintes étaient fichées. 

Beckett : Pour ? 

Lanie : Détention de stupéfiants. 

Castle : Elle n’a pas l’air d’être une droguée. 

Lanie : Étant donné les circonstances, elle est plutôt en bon état. L’absence de givre et de dégénérescences tissulaires indique que la température ne variait pas beaucoup, là où elle était. 

Castle : Un congélateur ? 

Lanie : Ca pourrait faire l’affaire. 

Beckett : Elle est morte depuis quand ? 

Lanie : Je ne peux pas le dire avec précision, mais étant donné le stade de sa décomposition et le temps durant lequel elle est restée comme ça, je pense qu’on l’a congelée dans les 24 heures après l’avoir tuée. 

Beckett : Combien de temps elle est restée comme ça ? 

Lanie : Selon les archives, cette personne est portée disparue depuis plus de 5 ans. 

 

GÉNÉRIQUE

 

[Commissariat : Castle et Beckett]  

Beckett : Enfance difficile, adolescence agitée et des problèmes de drogue à vingt ans. 

Castle : Je sais… 

Beckett : Ah oui, et comment ? 

Castle : J’ai lu son dossier. Elle avait décroché puis s’était mariée avec Samuel Cavanagh. Elle travaillait dans un restaurant et lui dirigeait une banque. Ils avaient deux enfants. 

Beckett [en prenant le café de Castle] : Quand avez-vous lu son dossier ? 

Castle : Euh, ce n’est pas votre… Quand vous êtes allée au petit coin. 

Beckett : J’en ai eu que pour une minute. 

Castle : Je lis en accéléré. Ca remonte à l’époque où je travaillais à la bibliothèque de New-York. [Beckett commence à lire le dossier] Vous préférez cette fiche de lecture, ou mon analyse de texte ? 

Beckett : La lecture accélérée, c’est louper quelque chose à coup sûr. 

Castle : Comme le fait que le mari ait attendu 24 heures pour signaler la disparition de sa femme ? 

Beckett : Quoi ? C’est bizarre ça. 

Castle : Jusqu’au troisième paragraphe. Après, on apprend que la victime était le type de fille que Julia Roberts a immortalisée dans le film « Just married, ou presque » 

Beckett : Selon son mari, elle aurait même disparu 15 jours juste avant de se marier. 

Castle : Et ensuite, « bonjour, coucou c’est moi comment ça va ? » et elle remet ça, trois ans plus tard. Elle lui refait le même coup trois fois de suite. Sans lui dire, où elle se rendait. 

Beckett : Mais peut-être qu’elle avait une bonne raison de s’en aller. 

Castle : Je ne suis pas en train de la juger, on peut très bien se marier sans être prêt à affronter le quotidien. 

Beckett : Ce ne serait pas votre cas ? 

Castle : Pas avec la femme de ma vie. Voilà, c’est pour ça que le mari n’a pas appelé les flics immédiatement. C’était pas la première fois et à l’époque, on n’a pas cherché plus loin. 

Beckett : Il n’ont trouvé aucune preuve d’acte criminel alors ils ont classé l’affaire. Elle disparaît durant cinq ans et son mari conclut à une simple fugue ? 

Castle : On devrait peut-être lui dire que sa femme est enfin revenue. 

 

[Appartement de Samuel Cavanagh : Castle, Beckett et un homme]  

Homme [alors que Beckett frappe à la porte] : Qui est-ce ? 

Beckett : Police de New-York, ouvrez ! 

Homme [ouvre] : Oui, c’est pour quoi ? 

Beckett [en montrant sa plaque] : Lieutenant Beckett. Êtes-vous Samuel Cavanagh ? 

Homme : Non. 

Beckett : D’après nos informations, Samuel Cavanagh habite ici. 

Homme : Vous devez vous trompez d’appartement. 

Beckett : C’est bien le 917 ? 

Homme : Oui, mais c’est moi qui habite cet appartement et mon nom c’est Roger. 

Beckett : Vous connaissiez Samuel Cavanagh ? 

Roger : Non, pourquoi, qu’est-ce qu’il y a ? 

Castle : Ça fait longtemps que vous habitez là ? 

Roger : Huit mois, à peu près. 

Castle : Il a peut-être déménagé, ça remonte à cinq ans. 

Roger : Je suis navré de vous l’apprendre, mais si vous cherchez le locataire qui habitait ici avant moi, il a pas déménagé, on l’a abattu. [Il ferme la porte

Castle : Attendez… 

 

[Commissariat : Beckett, Ryan, Esposito et Castle]  

Ryan : Eh Beckett ! 

Beckett : Oui ? 

Ryan : Samuel Cavanagh, tué dans une épicerie, y a 1 an. 

Esposito [en donnant le dossier à Beckett] : Deux balles de petit calibre dans la poitrine. Plus de portefeuille, ni d’objet de valeur. 

Ryan : D’abord sa nana qui disparaît et lui il se fait tuer 4 ans plus tard. 

Esposito : A combien de gens ça arrive ? 

Castle : A personne. Sauf si les deux meurtres sont liés. 

Esposito : Mais y a 4 ans qui les séparent. Entre la nana qu’on refroidit et le mec qu’on descend, je vois pas quel lien il pourrait y avoir. 

Castle : Ils ont dû tremper dans une sale histoire, qui les a dépassés. Un problème lié à la drogue, peut-être. 

Ryan : Un dealeur aurait attendu 4 ans pour finir le boulot ? 

Castle : Le mari a peut-être découvert ce qui était arrivé à sa femme et était sur le point de tout révéler à la police. 

Ryan : J’y crois pas. 

Castle : Je peux vous convaincre en moins de 300 pages !

Beckett : Ce qu’on essaie de faire, c’est mener une enquête, pas écrire un bouquin. 

Castle : Je vois le titre d’ici : « Juste un frisson dans la nuit » 

Esposito : Ouh, ça c’est chouette ! 

Castle : Génial, se réjouit-il, ça va se vendre par milliers. 

Beckett : Que sont devenus les enfants ? 

Esposito : Ils vivent avec les parents de Mélanie, en banlieue. 

Beckett : Bon, alors j’ai la banlieue qui m’attend ! Interrogez les ouvriers du chantier, c’est pas possible qu’ils aient rien vu. 

Esposito : D’après le contremaître des clochards leur posaient des problèmes le soir. Alors, je me suis dit que j’allais leur rendre une petite visite. 

Castle [ne sait où aller] : Les clochards ou les parents ? Les clochards ou les parents ? 

Esposito : Dans les deux cas, c’est pas la joie ! [Castle désigne finalement Beckett du doigt

Esposito & Ryan : Salut ! 

 

[Devant chez les Davidson : Beckett, Castle, M. & Mme Davidson]  

M. Davidson [joue avec ses petites filles] : Je vous ai fait peur ? 

Les petites-filles : Oui. 

Beckett : Monsieur Davidson ? 

M. Davidson : Oui, madame ? C’est moi. 

Beckett : Je suis le lieutenant Kate Beckett. Où pourrait-on discuter ? 

M. Davidson : Venez à la maison, on sera tranquilles. [A ses petites filles] Vous ne jouez pas dans la rue, d’accord ? Papy n’en a pas pour longtemps.

 

[Appartement des Davidson : Beckett, Castle, M. & Mme Davidson]  

Mme Davidson : Je crois que ce que vous nous dites n’est pas vraiment une surprise. On devait savoir au fond de nous, qu’on ne la reverrait pas. 

Beckett : Que pouvez-vous nous dire à propos les jours qui ont précédé sa disparition ? 

M. Davidson : Eh bien, si mes souvenirs sont bons, on lui avait parlé deux ou trois jours avant, enfin ma femme lui avait parlé. 

Mme Davidson : Tout allait parfaitement bien. 

Beckett : Elle ne vous a pas laissé entendre qu’elle projetait de s’en aller ? 

M. & Mme Davidson : Non. 

Castle : Nous savons que votre fille avait des problèmes… 

M. Davidson : Ca n’a rien à voir avec ce qui s’est passé ! 

Castle : Qu’en savez-vous ? 

M. Davidson : On dirait le flic qui s’occupait de l’affaire, il y a 5 ans. Il pensait qu’elle s’était enfuie. Qu’elle se droguait encore. 

Beckett : Et vous avez un autre avis ? 

M. Davidson : Mélanie était loin d’être une mère modèle. Mais elle aimait ses enfants. Elle les aurait jamais abandonnés. 

Beckett : Son mari en pensait quoi ? 

Mme Davidson : Qu’elle avait fait ça à cause de la drogue. 

M. Davidson : Vous savez qu’il lui a fallu plus d’une journée pour signaler sa disparition, à la police ? 

Castle : Elle avait l’habitude de s’enfuir. 

M. Davidson : Je n’ai aucune intention de le nier ! Mais si Sam croyait notre fille en danger, pourquoi il a pas appelé la police tout de suite ? Pourquoi il a prévenu personne ? Même si elle s’était faite arrêter, ça aurait mieux valu pour … Oh qu’est-ce que ça change, de toute manière ? Il n’empêche que toutes ces questions, fallait y répondre il y a cinq ans ! Mais c’est pas le flic chargé de l’affaire à l’époque qui les aurait posées ! 

 

[Devant chez les Davidson : Beckett et Castle]

Castle : Ils n’ont pas l’air très satisfaits de la manière dont l’enquête a été menée. 

Beckett : D’après moi ils ont entièrement raison de ne pas l’être. 

Castle : Le flic qui était chargé de l’affaire, vous le connaissez ? 

Beckett : Pas du tout. Le lieutenant Sloan est partit avant que j’arrive. 

Castle : Il est toujours dans le coin ? 

Beckett : Eh bien, si ça comprend le New-Jersey où il est shérif, oui, il est toujours dans le coin. 

 

[Dans un bar : Beckett, Castle et Sloan]

Sloan : Mélanie Cavanagh… On l’a enfin retrouvée après toutes ces années. 

Beckett : C’est son cadavre qu’on a retrouvé. 

Sloan : Oh. J’en suis navré. Depuis le premier jour où j’ai été chargé de l’affaire, j’ai su que ça finirait mal. 

Beckett : D’après ses parents, vous étiez persuadé que Mélanie avait volontairement disparu. 

Sloan : C’était pas étonnant quand on connaissait son passé, et aujourd’hui je ne suis pas surpris de la conclusion de cette histoire ! 

Castle : Les parents croient également que vous n’avez jamais fait abstraction de son passé. 

Sloan : J’enquêtais pas sur la mort d’une personne, mais sur sa disparition. Vous avez un cadavre, moi j’avais seulement une toxico connue pour ses fugues en pagaille. 

Beckett : Et aussi un mari qui n’a pas immédiatement appelé la police pour donner l’alerte. 

Sloan : C’est facile de venir critiquer le boulot des autres après la bataille. Écoutez trésor, le mari était coopératif, le fait que la police scientifique ai retourné leur appart’ ne lui a posé aucun problème. On pouvait tout lui demander ! 

Castle : Vous savez qu’il est mort, lui aussi ? [Sloan prend un air interrogateur

Beckett : On l’a abattu dans une épicerie, il y a plus d’un an. 

Sloan : Qu’est-ce que vous attendez de moi ? On avait des témoins qui l’avaient vue à Philadelphie. Elle trainait avec un ex-petit-ami accro aux amphets, y avait pas photo. 

Beckett : Mais vous n’êtes même pas allé vérifier sur place ! 

Sloan : Inutile, j’avais les rapports ! 

Beckett : Bien sûr, fondé sur le témoignage du meilleur ami du mari, Charles Wyler. 

Sloan : Et alors ? 

Castle : C’est tout sauf un observateur impartial ! 

Sloan : Il avait une entreprise, une famille, c’était même un ancien combattant. J’avais pas de raisons de douter de sa parole. 

Castle : Et Philadelphie, c’est pas la porte à côté. 

Sloan : Elle avait seulement disparue, à l’époque. 

Beckett : Non shérif, on l’avait déjà tuée. Mais vous ne le saviez pas encore ! 

 

[Voiture de Beckett : Castle et Beckett]  

Castle : Si jamais je disparais, assurez-vous que c’est pas ce type qui mènera l’enquête ! 

Beckett : Je hais les flics comme lui ! Il faut que les indices collent avec leur vision de l’affaire, alors ils les font coller à tout prix et pendant ce temps-là, les meurtriers courent toujours. 

Castle : Comme celui de votre père ? 

Beckett : Mon père ? 

Castle : J’ai remarqué vote montre. C’est celle de votre père. C’est pour ça que vous la portez. [Beckett est troublée]

Beckett [son téléphone sonne, elle décroche] : Beckett ? 

 

[Devant une entreprise : Castle, Beckett, Esposito et Ryan]  

Beckett : Vous avez un témoin ? 

Esposito : Oui, un clochard. Deux trois billets lui ont rendu la mémoire. 

Ryan : Il dit avoir vu un camion jaune se garer sur le chantier. Un type costaud aurait sorti un grand sac de l’arrière et l’aurait emporté. Mais en revenant, plus de sac. 

Beckett : Comment vous avez trouvé ce lieu ? 

Esposito : Sur le camion il y avait écrit le mot « Entreposage ». 

Ryan : On a cherché toutes les entreprises de West Side. Y a que celle-là qui se sert de camions jaunes. 

Beckett : Le camion appartient à qui ? 

Ryan : Selon le service d’identification de véhicule, Albert Bolland.

 

[Immeuble de Bolland : Albert Bolland, Beckett et Castle]  

Bolland : Comment ça ? Quel corps ? Je vois pas de quoi vous parlez ! 

Beckett : Un témoin a vu une personne sortir de l’un de vos camions sur le chantier et se débarrasser du corps. 

Bolland : Erreur, y avait personne. 

Castle : Aïe aïe aïe… Il aurait peut-être fallu songer à nier, d’abord ! 

Beckett : Laissez-moi vous mettre sur la voie. Mélanie Cavanagh, mère de deux enfants, femme de Samuel Cavanagh. 

Bolland : Ok, c’est vrai. C’est moi qui ai jeté le corps. Mais je vous jure que… 

Beckett : … Vous ne l’avez pas tuée ? 

Bolland : Non, je l’ai trouvée. 

Beckett : Hm hm. 

Bolland : Je savais pas qu’elle se trouvait là ! 

Castle : Là ? Mais où ? 

Bolland : Au sixième étage. Le locataire me devait des arriérés. D’habitude on leur donne 3 mois, après on casse les serrures et on vend leurs biens. Mais y avait qu’un congélo, branché sur une prise qui était pas faite pour ça. Ce qui à propos, est totalement illégal ! 

Beckett : Ah, parce que garder un corps, c’est moins illégal peut-être ? 

Bolland : Mais j’étais au courant de rien ! Quand j’ai ouvert le congélo j’ai failli avoir une attaque ! 

Beckett : Vous auriez dû alerter la police. 

Bolland : Pour faire le première page du Ledger ? C’est ça, c’est bon pour les affaires. Et si c’était un coup de la Mafia ? J’ai une famille, moi ! 

Beckett [s’énerve] : Elle aussi ! 

Castle : D’accord. Donc, vous trouvez le corps, et la chose la plus logique qui vous vient à l’esprit c’est de le jeter sur un chantier ? 

Bolland : Je connais quelqu’un qui travaille là-bas, alors quand je me suis retrouvé avec ce cadavre sur les bras, j’ai trouvé cet endroit parfait. 

Beckett : Faites nous voir l’endroit où elle était. 

 

[Local du suspect : Beckett, Castle et Bolland]  

Beckett [ouvre le congélateur et remarque du sang et des cheveux] : Cinq ans là-dedans. Personne ne mérite ça. [A Bolland] Comment il vous payait pour ce local ? Par chèques ? Cartes de crédit ? 

Bolland : En liquide. Tous les 6 mois. Mais il me devait trois mois comme je vous l’ai dit. 

Beckett : Ce qui fait remonter le dernier paiement deux mois après la mort du mari. 

Castle : Les morts ne payent pas souvent leurs loyers. 

Beckett : La caméra de votre bureau a forcément enregistré le type qui vous payait. 

Bolland : Mais ça remonte à 9 mois. On les garde pas plus de deux semaines, les enregistrements. 

Beckett : J’ai l’impression que Sloan avait raison. Sam Cavanagh n’avait rien à voir avec tout ça. 

Castle : D’accord. Mais alors si ce n’est pas Sam, c’est qui ? 

 

[Appartement de Castle : Castle et Alexis]  

Alexis [alors que son père a la tête dans le réfrigérateur]: On a la clim’, t’es au courant ? 

Castle : Je me demande pourquoi le meurtrier a eu besoin de mettre le corps dans un réfrigérateur. 

Alexis : Ca concerne le lieutenant Beckett ou Nikki Hard ? 

Castle : Beckett. 

Alexis : Ah oui, c’est vrai. Pour Nikki Hard c’était « comment incinérer un corps dans un petit four autonettoyant ? » 

Castle : Après tout, pourquoi déposer des choses dans le congélateur, puisque ensuite on les y oublie ?

Alexis : Je ne vois qu’une bonne raison de faire une chose pareille, c’est pour le cacher. 

Castle : Jusqu’au moment où tu arrêtes de payer le local. 

Alexis : J’ai arrêté ou bien on m’en a empêché ? 

Castle [ferme le réfrigérateur] : Jamais je ne pourrai oublier tous ces jolis moments entre père et fille. 

Alexis : Et bien moi, j’espère les oublier, avec un bon psy ! 

 

[Société de Charles Wyler : Beckett, Castle et Wyler]  

Beckett : Monsieur Wyler, vous avez dit au lieutenant qui enquêtait sur l’affaire de la disparition de Mélanie, que celle-ci était partie rejoindre un ex-petit-ami toxicomane, à Philadelphie. 

Wyler : Je lui ai dit ce que Sam m’avait dit. 

Beckett : Mais encore ? 

Wyler : C’est ce qu’elle avait fait avant leur mariage et parfois même après. 

Beckett : Mais vous n’aviez aucune certitude ? 

Wyler : C’était la seule explication logique. Cette femme était quelqu’un de bien, mais elle avait des problèmes. Chaque fois que la vie devenait trop dure, elle allait s’acheter de la came. Elle revenait complètement raide. Elle accusait Sam de lui gâcher la vie. Il lui avait tout donné. 

Beckett : Vous vous rappelez du nom de ce petit-ami ? 

Wyler : Kevin Henson. Quoiqu’il soit arrivé à Mélanie, il était forcément au courant. 

 

[Commissariat : Beckett, Castle et Montgomery]  

Beckett : Kevin Henson, l’ex de Mélanie. En prison pour détentions de Met amphétamines. Condamné juste après le dernier paiement du loyer pour le local. 

Castle : Il arrête de payer le loyer et on retrouve le corps. 

Montgomery : Drôle de coïncidence ! 

Beckett : Et quand le mari s’est fait abattre, il ne purgeait aucune peine. 

Montgomery : Ca vaut le coup d’aller lui rendre visite. 

 

[Prison : Beckett, Castle et Henson]  

Henson : Vous avez déjà été amoureuse, lieutenant ? On est prêts à faire n’importe quoi. 

Beckett : Tuer une personne, par exemple ? 

Henson : Mél’ et moi, quand on était ensemble, le temps s’arrêtait. Mais dès le premier jour, on a su que ça marcherait jamais. Ces vieux n’auraient jamais voulu qu’elle fasse sa vie avec un toxico, tatoué de partout. Mais des fois, elle et moi, quand on se retrouvait tous seuls, rien que tous les deux, et bah je vous jure qu’on parvenait presque à y croire. 

Castle : Elle allait quitter Sam ? C’est pour ça qu’elle vous rejoignait ? 

Henson : Elle avait découvert qu’il la trompait. Elle pensait qu’il allait demander le divorce et obtenir la garde des enfants, à cause de son passé de droguée. Elle voulait qu’on les prenne et qu’on disparaisse. 

Beckett : Ça a pas été le cas ? 

Henson : Je l’ai mise dans un bus. 

Castle : Vous l’avez renvoyée chez elle ? 

Henson : Je pouvais pas lui donner ce qu’elle voulait. Le lendemain je suis entré en cure de désintox. Si je devenais clean… C’est là où j’étais quand elle a disparue. Elle est morte avant que je puisse sortir. 

Beckett : Comment vous pouvez en être certain ? 

Henson : Elle a pas appelé. Elle aurait appelé si elle avait été en vie. 

 

[Voiture de Beckett : Beckett et Castle]  

Castle : Une liaison, ça expliquerait tout ! [Beckett le regarde l’air interrogateur] Sam tue Mélanie, ou sa maitresse et lui la tuent tous les deux. 

Beckett : Oui, mais alors qui tue Sam ? 

Castle : Sa maitresse. Quand Sam décide finalement de ne pas s’engager. Elle n’avait pas le choix, elle ne pouvait pas aller le dénoncer ! 

Beckett [rigole] : Qu’est-ce que vous n’allez pas inventer ! C’est dingue. 

Castle : J’invente rien, c’est eux qui ont tout inventé. 

Beckett : Eclairez-moi sur les mecs. Si un homme a une maitresse, il en parle à son meilleur ami ? 

Castle : Ouais. 

 

[Société de Charles Wyler : Beckett, Castle et Wyler]  

Wyler : Lieutenant. 

Beckett : Vous nous avez menti, monsieur Wyler. 

Wyler : Je vous demande pardon ? 

Castle : Vous pensiez peut-être que la police n’avait pas à savoir que Sam avait une liaison, à l’époque ? 

Wyler : C’est de l’histoire ancienne maintenant. À quoi ça sert de trainer tout le monde dans la boue ? Leurs filles ont beaucoup souffert, elles méritent de vivre en paix. 

Beckett : Ce qu’elles méritent c’est de connaître la vérité à propos de la mort de leur mère. 

Wyler : Elizabeth Forte. C’était le nom de sa maitresse, elle bossait avec Sam à la banque. 

 

[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Elizabeth Forte]  

Beckett : Madame Forte je suis le lieutenant Beckett et voici monsieur Rick Castle. 

Forte : Qu’est-ce que je fais ici ? 

Beckett : Le nom de Sam Cavanagh vous dit-il quelque chose ? 

Forte : Que lui arrive-t-il ? 

Beckett : Nous venons de découvrir le cadavre de sa femme Mélanie. Apparemment elle aurait été tuée à l’époque où vous aviez une liaison avec son mari. 

Forte : J’ai peur de ne pas vous suivre. 

Beckett : Vous voulez vraiment que je fasse une enquête approfondie sur votre vie, madame Forte ? Parce que je le ferai si vous refusez de répondre. Je vérifierai tous les appels téléphoniques que vous avez passé, tous vos relevés de cartes de crédit, je parlerai également à votre mari. 

Forte : Ce n’est pas nécessaire lieutenant. Je vous en prie, ne dites rien à mon mari. Il se trouve que Gary n’est pas au courant. 

Castle : Il suffit de nous dire ce que vous savez. 

Forte : Eh bien Sam et moi on s’est rencontrés quand j’ai été mutée en centre-ville. Il gérait les nouveaux. On nageait pas vraiment dans le bonheur en ce temps-là. 

Beckett : Combien de temps ça a duré ? 

Forte : Pas longtemps, 6 mois. 

Castle : Pourquoi vous vous êtes quittés ? 

Forte : J’ai compris que j’aimais mon mari. 

Castle : Arrêtez, on ne met pas fin à une liaison si on aime son conjoint. Si on le fait c’est parce qu’on a peur. [Il regarde Beckett] Peur de passer à l’étape suivante, peur de se faire pincer, peur de gâcher sa vie. Alors, de quoi aviez-vous peur, exactement ? 

Forte : De lui. J’avais peur de Sam. 

Beckett : Pourquoi ? 

Forte : Il insinuait que si sa femme disparaissait du paysage, on serait tranquilles. Il me demandait ce que j’en pensais. 

Beckett : Ca remonte à quand ? 

Forte : Quelques semaines avant qu’elle disparaisse. Quand j’ai su que sa femme n’était plus là, j’ai préféré mettre fin à notre liaison et il l’a très mal pris. Ca allait si mal que j’ai demandé à être mutée. 

Beckett : Il… Euh… Pardon, mais vous auriez dû… [Elle se lève de la chaise] 5 ans, madame Forte. Il s’est passé plus de cinq longues années et vous n’avez jamais prévenu personne ? 

Forte : Qu’est-ce que ça peut faire que Sam ait tué Mélanie ? Il est mort. Ils sont tous les deux morts. Alors quelle importance ça peut avoir ? 

 

[Commissariat : Beckett passe de longues heures devant le tableau blanc, passant en revue chaque indice]

Beckett : T’as fait comment Sam ? 

 

[Appartement de Castle : Castle, Alexis et Martha]  

Alexis [joue au pistolet laser avec son père] : Haha ! 

Castle : Enfuie-toi rebelle ! Tu ne vaincras jamais les forces de Voltar ! 

Alexis : Mort à Voltar, mort aux Voltariens ! 

Castle : Je sens la peur dans ton cœur ! 

Alexis : Ah, tu ne sens rien du tout ! 

Martha : Est-ce que quelqu’un aurait vu mon sac à main ? 

Castle : Mère tu casses l’ambiance. Je te signale que nous combattons pour la gloire. 

Martha : Trésor, quel âge as-tu ? 

Castle : Celui de pouvoir m’offrir le dernier jeu laser qui vient de sortir. [Alexis tire sur Castle]

Castle : Oh, je suis mort. C’est atroce mère, à présent Voltar ne règnera jamais sur l’omnivers. [La sonnette retentit] C’est quoi, le repas ? 

Martha : Non. 

Alexis : Non. 

Castle : Je préfère aller jeter un coup d’œil. [Castle ouvre la porte, en déguisement, en pointant son fusil-laser sur Beckett] Ah ! 

Beckett [bouche bée] : Bonsoir. 

Castle : Bonsoir. 

Alexis : C’est qui ? 

Castle : Le lieutenant Beckett. 

Martha : Chéri nous recevons ce soir ? 

Castle : Hum… 

Alexis : Papa, un peu de courtoisie ! 

Castle : Oh oui ! Entrez je vous en prie, venez entrez. On est très heureux de… 

Alexis : De vous recevoir. 

Beckett : Merci. 

Castle : Vous vous souvenez de ma mère, Martha, et ma fille, Alexis. 

Beckett : Oui. 

Alexis : Bonsoir. 

Beckett : Oui, bonsoir. 

Castle : Euh, je vous offre un verre ? 

 

[Bureau de Castle : Castle et Beckett]

Beckett : Eh ben, j’ai l’impression de me retrouver dans le quartier général secret de Batman. 

Castle : Fan de Batman, ça m’étonne pas de vous ! 

Beckett : Pourquoi ? 

Castle : Vous avez la même histoire. C’est à cause de la perte d’un être cher que vous luttez contre le mal. 

Beckett : Oui, sauf que le justicier multimillionnaire, c’est vous, pas moi. 

Castle : Exact. [alors que Beckett regarde un tableau tactile] : Ce sont les grandes lignes de mon bouquin. 

Beckett : C’est drôle, on dirait notre tableau. 

Castle : Sauf que pour le mien c’est pas réel. 

Beckett : Oui. 

Castle : Un problème ? 

Beckett : J’arrive pas à la trouver. 

Castle : A trouver quoi ? 

Beckett : La solution. 

Castle : C’est Sam le tueur. C’est une bonne fin. Et tout colle. 

Beckett : Oui, mais sans preuve, c’est seulement une théorie. Et la famille de Mélanie, ses enfants ont besoin de plus qu’une théorie, ils ont besoin de savoir. Et moi aussi, j’en ai besoin. 

Castle : Vous avez déjà une fin. Pour connaître le reste, vous devez revenir en arrière, compléter l’histoire. Vous avez votre fin, vous avez également votre tueur. Il faut tout reconstituer. Avec les faits dont on dispose, à l’heure actuelle. 

Beckett : Les faits ? 

Castle : Par exemple, ils ont deux petits enfants. 

Beckett : Et alors ? 

Castle : Selon les rapports de police, ils n’avaient pas de baby-sitter. Sam est à la banque, elle est donc avec les enfants, le jour où elle disparaît. 

Beckett : Mais d’après Sam, elle est partie plus tard dans la soirée. 

Castle : Ce qui n’a jamais été confirmé par le gardien. 

Beckett : Mais si elle était là et qu’elle n’est pas partie… 

Castle : … C’est que Sam l’a tuée dans l’appartement. 

Beckett : Oui. 

Castle : Autre fait, il vivait à Manhattan. 

Beckett : Oui, et comme la plupart des gens il n’avait pas de voiture. 

Castle : Alors qu’est-ce qu’on fait quand on vit à Manhattan et qu’on est un bon mari qui cherche à se débarrasser du corps de sa femme ? Il ne peut pas quitter l’appartement, ni marcher dans le hall avec. Alors… 

Beckett : Comment a-t-il transporté le corps jusqu’au local ? 

Castle : Il…. Heu… Il a pu… Non… 

Beckett : Vous… 

Castle : Ca peut se débloquer. 

Beckett : Oui ? 

Castle : Parfois quand je manque d’inspiration pour l’un de mes personnages, je me rends sur la scène où le crime a eu lieu. Une fois, je suis monté tout en haut de l’Empire State Building, à l’époque le film « Nuit blanche à Seattle » venait de sortir, vous savez avec la scène romantique au dernier étage. Je vous dis pas le nombre de femmes que j’ai pu séduire. J’ai couché avec… 

Beckett : Castle ! 

Castle : Bref, pour être dans la tête d’un tueur, il faut aller là où il était. Et voir les problèmes qui se sont posés à lui. Je vous accompagne ? 

 

[Appartement de Roger : Beckett, Castle et Roger]

Roger : On m’a dit qu’il avait été tué dans une épicerie. Aujourd’hui vous me dites qu’il a été tué ici, dans mon appartement ? 

Castle : Non, pas lui, sa femme. 

Roger : Quoi sa femme ? Ils l’ont fait exprès c’est pas possible. 

Castle [en parlant à Beckett] : Bon, on est mariés. 

Beckett : On n’est pas mariés ! 

Castle : Relax, c’est pour l’enquête. 

Beckett : Même pas pour l’enquête. 

Castle : Ce serait un conte de fée. 

Beckett : Très bien, si on est mariés, je demande le divorce. 

Roger : Vous êtes comme ça tout le temps ? 

Beckett & Castle : Oui. 

Castle : D’accord on est pas mariés, mais eux si. Alors disons que le gardien ne s’est pas trompé. Mélanie rentre à la maison vers 16h. 

Beckett : Elle doit faire à manger pour les enfants. [Ils entrent dans la cuisine]

Castle : Peu de temps après, Sam rentre à son tour. 

Beckett : Vers 19 heures, à la fermeture de la banque. 

Castle : Les enfants ont fini de manger. 

Beckett : Elles font quoi ? Ellse regardent la télé dans la chambre. 

Roger : Dans ma chambre ? 

Castle : Chut ! On tient le bon bout. 

Beckett : Ils se disputent tous les deux. 

Castle : A cause de la liaison. 

Beckett : A cause de Philadelphie. 

Castle : Et puis, ça s’envenime. 

Beckett : Elle tourne la tête… 

Castle : … Et là, il la frappe avec quelque chose. 

Beckett : Une casserole ! Ou une poêle. [Elle s’empare d’une casserole]

Castle : Il lui fracture le crâne, c’est fini. 

Beckett : Les deux petites sont dans la chambre à coucher. Il doit donc trouver un moyen de sortir le corps de l’appartement sans qu’elles le voient.

Castle : La salle de bain. Il lui faut à tout prix gagner du temps.  [Ils vont dans la salle de bain]

Beckett : D’accord, alors, il la met dans la baignoire. Et puis il ferme la porte. [Beckett le fait]

Roger : Attendez ! 

Beckett : Ensuite, il dit aux filles que maman est sortie. 

Castle : Ce que le gardien n’a jamais confirmé, selon le rapport de police. 

Beckett : Il n’a pas de voiture. Comment sort-il le corps de l’appartement ? 

Roger [en ouvrant la porte] : Il a appelé un taxi, peut-être. 

Beckett : Oui, et peut-être que le chauffeur lui donne un petit coup de main pour le mettre dans le coffre. Combien ça a pu lui coûter ? 

Castle : Pas le chauffeur, le gardien. 

Beckett : Castle, je plaisante. 

Castle : Mais si le corps se trouvait déjà dans le congélateur quand il l’a sorti de l’appartement ? 

Roger : Alors c’est un camion qu’il lui aurait fallu. 

Castle : Dans mon immeuble, chaque fois qu’on réceptionne un paquet on doit signer un registre. 

Roger : Oui, ici aussi on lui aurait demandé de signer le livre des colis. 

Beckett : Le livre des colis ? 

Roger : Celui que tient le gardien, au rez-de-chaussée. [Beckett redonne la casserole à Roger]

 

[Couloir de l’immeuble : Beckett, Castle et Mme Marsh ]  

Mme Marsh [Castle lui montre le registre] : Oui, c’est mon nom. 

Beckett : Je sais parfaitement que ça remonte à 5 ans madame Marsh, mais cette livraison porte le numéro de votre appartement. Alors, si jamais vous vous souvenez de quoique ce soit à propos de cette livraison… 

Mme Marsh : Ah je me souviens que j’ai dû aller au rez-de-chaussée afin de résoudre cette histoire incroyable. 

Beckett : Comment ça, madame Marsh, quelle histoire ? 

Mme Marsh : Je n’avais jamais commandé de congélateur, mais le livreur l’a quand même monté. Il a pris l’ascenseur pour les livraisons pendant que moi j’expliquais au gardien que je n’y étais pour rien. 

Beckett : Que s’est-il passé pendant que vous étiez au rez-de-chaussée ? 

Mme Marsh : Le temps que j’explique tout ça en long, en large et en travers, le livreur s’était envolé dans la nature. S’agit-il encore de cette pauvre femme qui a disparu ? 

Beckett : Oui, en effet. 

Mme Marsh : Parce que j’ai déjà tout dit à l’autre policier. 

Beckett : Le lieutenant Sloan ? 

Mme Marsh : Je ne me souviens plus de son nom, mais je lui ai tout dit comme à vous. 

 

[Dans la rue : Beckett et Castle]  

Castle : Je comprends pas. Si Sloan a eu ce témoignage, pourquoi n’a-t-il pas suivi la piste qu’il indiquait ? 

Beckett : Parce que la vérité ne l’intéressait pas, il avait déjà sa version. 

Castle [en voyant les camions devant l’immeuble] : C’est le même genre de camions qu’on a vu à l’extérieur de la société de Charles Wyler. 

Beckett : Il doit avoir un contrat avec cette entreprise. 

Castle : Qui on appelle quand on a de lourds paquets à déplacer ? 

Beckett : Son meilleur ami ! 

 

[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Wyler]  

Beckett : On peut très bien remonter la piste du camion de livraison jusqu’à vous, M. Wyler. La dame à qui vous avez soit disant livré le congélateur peut vous identifier. 

Wyler : Je n’ai rien à voir avec le meurtre de Mélanie. 

Castle : Vous fatiguez pas, on n’est pas à un mensonge près avec vous. 

Wyler : Je n’avais pas la moindre raison de la tuer. 

Beckett : Mais votre ami Sam, en avait lui des raisons. C’est pas facile à supporter une femme qui va tout le temps voir son ex. 

Wyler : Il m’a appelé ce soir-là. Il a dit… qu’il fallait que je vienne sur le champ. Quand je suis arrivé, les filles étaient couchées, Mélanie était dans la baignoire dans… un sac en plastique. Il m’a dit qu’elle l’avait frappé et qu’il avait pété un plomb. 

Castle : Juste une question, pourquoi, au lieu de la tuer, il n’a pas demandé le divorce ? 

Wyler : Vous croyez que je n’ai pas pris la mesure de son acte ? 

Castle : Alors pourquoi avoir pris le risque de déplacer le corps ? 

Wyler : Parce que ce n’était pas un meurtrier, mais un homme qui avait fait une erreur. J’ai pensé aux petites. Leur mère était morte, si leur père allait en prison… 

Beckett : Vous lui avez fourni un camion, c’est ça ? 

Wyler : Il disait qu’on ne remonterait pas jusqu’à lui. C’est pour ça que j’ai fait semblant de livrer la vieille dame et que j’ai loué le local pour entreposer le corps. On savait que ce serait Sam le principal suspect. 

Beckett : Les paiements, c’était vous ? 

Wyler : Pour Sam c’était trop risqué, il me donnait le liquide, et je passais 2 fois par an. 

Castle : Tout ça pendant plus de cinq ans ? 

Wyler : C’est pas évident de se débarrasser d’un corps. 

Beckett : Vous auriez pu continuer à payer le loyer. Pourquoi ne pas l’avoir fait ? 

Wyler : Je suis sincèrement désolé pour Mélanie, mais je n’allais tout de même pas continuer à payer pour le reste de mes jours ? 

Beckett : Soyez sûr qu’on va s’assurer du contraire, monsieur Wyler. 

 

[Commissariat : Beckett, Castle et Montgomery]  

Montgomery : On a jeté son corps parce que ce dénommé Wyler n’a pas payé une facture ? Alors ça… 

Castle : Vous pouvez le dire, ça refroidit ! Et c’est paradoxal que la lumière ait été faite grâce à un acte aussi égoïste. 

Beckett : Certaines personnes connaissaient la vérité depuis le début de l’histoire, mais elles ont préféré se taire plutôt que de nous avertir. 

Montgomery : Mais d’une certaine manière, le mari a payé pour son crime, y a un an. Justice a plus ou moins été faite ! [Il s’en va]

Beckett : Je vais voir les parents de Mélanie, pour leur apprendre comment ça s’est terminé. Vous venez ? 

Castle : La femme à qui était destiné le congélateur a dit avoir parlé à un policier. 

Beckett : Oui, Sloan. 

Castle : J’ai lu tout le dossier, il ne la mentionne pas. 

Beckett : Son témoignage n’avait aucune importance, puisqu’il ne croyait pas qu’il pouvait s’agir d’un meurtre. 

Castle : Bon, seulement si on est convaincu qu’il ne s’agit pas d’un meurtre, pourquoi s’intéresser au problème de congélateur de la voisine ? 

 

[Couloir de l’immeuble : Beckett, Castle et Mme Marsh]  

Mme Marsh : Il était en or ce congélateur ? 

Beckett : Vous nous aviez parlé d’un policier, madame Marsh. Ca fait cinq ans, mais peut-être que vous vous… 

Mme Marsh : Je n’ai jamais dit que je l’avais vu il y a cinq ans. 

Castle : Alors, quand était-ce ? 

Mme Marsh : L’année dernière. Plusieurs fois je me souviens m’être demandée pourquoi ce policier m’interroge à propos d’un congélateur que je n’ai jamais reçu. 

Beckett : Vous pouvez décrire ce policier qui vous posait des questions ? 

Mme Marsh : Oui, il était plus âgé que vous. 

Beckett : En uniforme ? 

Mme Marsh : Non, il était habillé en civil. Il avait les cheveux gris, et il boitait légèrement. 

Castle : Ben Davidson. 

Beckett : Le père de Mélanie. 

 

[Voiture de Beckett : Beckett et Castle]  

Castle [ils observent la famille par la fenêtre] : Vous pourriez très bien en rester là. Le capitaine est content. Sam est mort. Les filles ont plutôt l’air bien. 

Beckett : C’est ça la différence entre un roman et le monde réel. Ce n’est pas à un flic de choisir la fin de l’histoire. [Beckett sort de la voiture et va toquer à la porte de la famille Davidson]

Ben [en ouvrant la porte] : Lieutenant Beckett ? 

Beckett : Je vous demande de me suivre au poste, monsieur Davidson. 

Mme Davidson : Qui c’est chéri ? [En voyant Beckett] Qu’est-ce qui se passe ? 

 

[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Ben Davidson]  

Ben : Alors, je suis là parce que j’ai interrogé une femme à propos d’un congélateur ? 

Castle : Pas n’importe quel congélateur. Celui dans lequel il y avait le corps de votre fille. 

Ben : Pour le moment, admettons que vous ayez raison. De quoi suis-je accusé ? 

Beckett : Si le témoignage de madame Marsh menait à l’assassinat de votre gendre, vous seriez accusé de meurtre. 

Ben : Je n’arrêtais pas de réfléchir à tout ce que Sam avait dit. Son récit des événements, ce soir-là. Et je suis parvenu à la même conclusion que vous. Que Mélanie n’était pas sortie de son appartement en vie. Madame Marsh a simplement confirmé mes soupçons. 

Beckett : A savoir que Sam l’avait tuée ? 

Castle : Si vous aviez découvert la vérité, pourquoi vous n’avez pas averti la police ? Sam aurait finit sa vie en prison. 

Ben : On ne l’aurait jamais condamné. Dans ce temps-là, on n’avait pas encore mis la main sur le cadavre de ma fille, vous vous souvenez ? Ses avocats auraient fait le procès de ma fille et non le sien. On ne l’aurait pas inquiété. 

Beckett : Vous avez donc pris les choses en main. 

Ben : Vous devez comprendre qu’en tant que père on puisse y être amené. Qu’on puisse décider de suivre le meurtrier de sa fille un soir où il ferait particulièrement sombre, qu’on puisse le menacer d’une arme à feu qu’on aurait rapporté de la guerre. Et qu’on puisse promettre de lui pardonner en échange de la vérité. Ayant obtenu ses aveux, être ravagé par la colère. Chaque fois qu’il passait à la maison avec les filles, je voyais ma femme mourir à petit feu. La visite de vos petites filles devrait être uniquement une source de bonheur, et non vous rappeler que votre seul et unique enfant est morte. 

Beckett : Le tuer n’était pas la solution. 

Ben : J’ai jamais dit que je l’avais tué. J’ai dit que de la part d’un père, on pourrait le comprendre. Sam a été tué au cours d’un vol à main armée. C’est la version de la police et y a pas d’élément qui permette d’identifier le coupable. Il y a peu de chance qu’on le traduise en justice. Je suppose que la vérité finira par éclater un jour. Je voudrais voir un avocat, si possible. 

 

[Commissariat : Beckett et Castle]  

Castle [au téléphone] : Non, non, je voulais te dire bonne nuit, c’est tout chérie. D’accord t’auras des crêpes aux fraises je te le promets. A plus. [Il raccroche] Je crois que je manque à ma fille. 

Beckett : Comment avez-vous su ? 

Castle : Je suis l’homme-araignée. 

Beckett : A propos, il s’agissait de ma mère. Pas de mon père. Ce soir-là, j’avais prévue de dîner avec mes parents. Ma mère devait nous retrouver plus tard au restaurant, mais elle n’est jamais venue. Au bout de deux heures, on est rentrés chez nous, et on a trouvé un flic qui nous attendait. Le lieutenant Raglan. Il l’avait retrouvée, on a appris qu’elle avait été poignardée. 

Castle : Un crime crapuleux ? 

Beckett : Non. Elle avait son sac à main, ses bijoux et tout son argent. Ce n’était pas non plus une agression sexuelle. Ils ont mis ça sur le compte de la violence des gangs. Elle se serait pas trouvée au bon endroit. Comme dans le cas de Mélanie, les enquêteurs avaient leur propre version de l’affaire. Alors, ils l’ont emballé dans un joli paquet et le tueur court toujours. 

Castle : Pourquoi vous portez la montre ? 

Beckett : Mon père a été détruit. Il est sobre aujourd’hui, ça fait cinq ans. Alors, [en montrant la montre de son père] ça c’est pour la vie que j’ai contribué à sauver. Et [en montrant la bague en pendentif de sa mère] ça, c’est pour la vie qu’on m’a volé. Voilà, toute cette histoire va donner un peu plus d’épaisseur à votre Nikki Hard. 

Castle : Faut voir. Flic le jour, et call girl la nuit, c’était pas une mauvaise idée. Mais, c’est vrai qu’un lourd passé ça peut plaire aussi. 

Beckett : N’allez surtout pas désorienter vos lecteurs à cause de moi, Castle. 

Castle : A très bientôt j’espère. 

Beckett : Bonne nuit, ça suffit. 

Castle : Pour un écrivain c’est banal de dire « bonne nuit », tandis que « à très bientôt j’espère » c’est plus prometteur. 

Beckett : Eh bien moi, je suis flic. Bonne nuit. [Beckett s’en va]

Castle : Bonne nuit, Kate. 

 

[Appartement de Beckett : Beckett enlève son arme et son pendentif, se met sur son lit et compose un numéro de téléphone]  

Beckett : Papa ? 

 

[Archives du commissariat : Esposito et Castle]  

Esposito [sort un dossier et le tend à Castle] : N’oubliez pas, il s’est rien passé. J’étais pas là. 

Castle : Vous avez ma parole. Merci. 

Esposito : Dites-lui un seul mot, et je vous le ferai payer. 

Castle : J’ai compris. 

Esposito : Bonne chance. [Esposito s’en va, Castle ouvre le dossier de Johanna Beckett. Il commence à le parcourir, débutant par le rapport d’autopsie.]

 

Retranscription effectuée par Ghostgard.

[Beckett's house: Beckett]

[Beckett is awakened by the ringing of his telephone]

Beckett: Beckett.

[Beckett prepares]

 

 

[Crime scene: Beckett, Castle, Ryan, Esposito and Lanie]

Policeman: Would all workers please clear the construction site ?

Esposito: Why can't they find bodies between 9:00 and 5:00 ?

Beckett: Well, early bird gets the collar.

Esposito: Yeah. [she sees castle] He was here before I was.

Castle: Finally. You are here. You are gonna love this. [they get there or is the body]

Ryan: Come on, show's over. Active crime scene. We appreciate your cooperation.

Castle: Awesome, right ? My first cold case. Come on, it's a little funny.

Lanie: Not so much funny as true. She's frozen solid.

Beckett: What was the temperature last night ?

Ryan: Mid-40s.

Lanie: It wasn't exposure.

Esposito: Site's active. Boys tell me there's no way she was here last night. [Beckett approaches to better see the body]

Beckett: She's melting.

Castle: Maybe we should be looking for ruby slippers.

Beckett: Yeah, while you're at it, why don't you look for some flying monkey's ? Maybe they left her here. So what do you dot for me ?

Lanie: There are pieces of plastic on her body from the garment bag.

Beckett: So she was inside the bag.

Lanie: Other than that, it's gonna take a while for her to thaw. I can tell you she hasn't been here long. Maybe a couple of hours.

Beckett: What about security ?

Esposito: Chain link. A pair of bolt cutters took care of that.

Ryan: Looks like our guy was hoping she'd disappear into the concrete pour.

Esposito: A few more feet, and she would have.

Castle: It's kind of odd, taking the trouble to freeze a body and then dumping it. We got two personality types working here. A killer who freezes a body is a keeper. He wants a souvenir. But a guy who dumps a body...

Beckett: Doesn't want to be reminded of the crime. All right, I'm gonna gp check out the fence. Get a close-up of her face. I want to run her through Missing Persons.

Castle: Oh, cool. Like on the Discovery Channel, where you plug the photo into a facial-recognition database ?

Beckett: Yeah. Just like that.

Castle: Yes !

 

 

[Commissioner: Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

Beckett [By asking a state of the record before Castle]: Welcome to the department's official facial-recognition database.

Castle: By hand ? That's like life before TIVo.

Esposito: Maybe you could download an app on that phone of yours. You could just...

Castle: There are a lot of missing people.

Beckett: One way or another, we eventually find them. Some end up dead, some turn up in a double-wilde with a stripper named Trixie outside Atlantic City.

Esposito: And some just don't turn up. [it gives a folder in Castle]

Castle: Dana Sullivan.

Esposito: Her and her boyfriend leave a club. He's a couple steps behind her 'cause he gets a call on his cell phone. She turns a corner just a few seconds before he does. And when he comes around she's gone. Street's totally empty. No traffic, no nothing. In a matter of three feet, she literally just disappeared.

Castle: People don't disappear off the face of the earth.

Ryan: Sure they do.. Quantum physics, alien abductions, Schrödinger's cat. One minute, you're getting a hot dog in the park, the next you're fighting off Sleestaks on the far side of the dimensional rift.

Castle: I don't buy it. There's got to be an explanation. A story that makes everything make sense.

Beckett: Okay, Castle. WHat's our Jane Doe's story ?

Castle: Well, I don't know how it starts but I know how it ends. Frozen at a construction site. So, flying monkeys aside, what's the first question ? How did she get there ?

Ryan: COnsidering she was frozen solid, she had to have been kept pretty close.

Castle: Not necessarily. Here is the site. Her body might not have been kept as close as you might think. It makes a long time for a frozen body to thaw.

Ryan: What ? You freeze a body once for one of your books ?

Castle: No. But I cooled a turkey for Thanksgiving. It was a 28-pounder. It took all night to unfreeze.

Beckett: She's a person, Castle. Not a turkey.

Castle: Just making a point. [Beckett's phone strikes. She respond]

Beckett: Beckett. Okay, I'm on my way. [She hangs] Lanie's got an ID.

Castle [To Ryan and Esposito]: You'll take care of these ?

Esposito: Hey, Ryan, can you... Thanks.

 

 

[Mortuary: Beckett, Castle and Lanie]

Lanie: Melanie Cavanagh, 34 at time of death. Turns out COD was blunt force trauma to her head.

Beckett: How'd you get her ID ?

Lanie: Her fingerprints were in the system.

Beckett: For...

Lanie: Misdemeanour drug possession.

Castle: She doesn't look like a junkie.

Lanie: No.She's in pretty good shape, considering. But judging the lack of frost and tissue degeneration, I'd say wherever she was stored, the temperature rarely varied.

Castle: Like a freezer.

Lanie: Freezer would do the job.

Beckett: How long has she been dead ?

Lanie: Well, considering how long she's been like this, factoring decomposition, I'd say she probably was frozen within 24 hours of being killed.

Beckett: What do you mean, "How long she's been like this ?"

Lanie: According to the records I pulled, this woman's been missing for over five years.

 

 

OPENING

 

 

[Commissioner: Beckett and Castle]

Beckett [reading the record of the victim]: She had a troubled childhood, drug problems in her teens and 20s.

Castle: I know.

Beckett: How do you know ?

Castle: I read the case file. She kicked the habit.Met and married Samuel Cavanagh. She worked in a restaurant. He managed a bank. They have two kids.

Beckett: When did you read the case file ?

Castle: That... [Beckett takes his coffee] When you were in the little girl's room.

Beckett: I was gone for like a minute.

Castle: Speed reader. Something I picked up from my years stranded in the New York Public Library. [Beckett is recovering to read the file by keeping his face. Castle rises to view] Would you like the CliffsNotes or, in this case, the CastleNotes ?

Beckett: Castle, how do you know you didn't miss something important ?

Castle: Like, after Melanie disappeared, her husband waited a day before he called the cops ?

Beckett: A day ? That doesn't make any sense.

Castle: Until you get to the third paragraph. Before Melanie was married, she was what is now referred to as a runaway bride.

Beckett: according to her husband, she ran away a whole two weeks before their wedding day.

Castle: And then she came back. Three years happily ever after, she disappears again. Comes back. Lather-rinse-repeat three times. No indication of where she went.

Beckett: Well, she musst have had a reason for running away.

Castle: I'm nit judgung her. Some people love the institution, hate the day-to-day.

Beckett: Are you one of those people, Castle ?

Castle: I guess I just haven't met the right girl. So that's why her husband didn't call the cops. She'd done it before. Seemed reasonable to the deective at the time.

Beckett: There's no evidence of foul play, so the detective just closed the case. [She thought] Five years, and her husband thought she just ran away ?

Castle: Guess it's time to tell him his runaway bride finally came home.

 

 

[Victim's apartment: Beckett, Castle and a man]

[Beckett knock on the door]

...: Who is it ?

Beckett: New York City Police Department. [a man opens the door]

...: Can I help you ?

Beckett: Detective Beckett. Are you Samuel Cavanagh ?

...: Who ?

Beckett: Samuel Cavanagh. Our records indicate that he lives here.

...: You must have the wrong apartment.

Beckett: 917 ?

...: Yeah, but I live here. And my name is Roger, it's not Sam.

Beckett: Do you know any Samuel Cavanagh ?

Roger: No. What's this about ?

Castle: How long have you lived here ?

Roger: About eight months.

Castle [to Beckett]: Well, it's been five yaers. He could have moved.

Roger: Well, hey, I hate to break it to you, but if you're looking for the guy who lived here before me, he didn't move. He was murdered. [Roger closed the door]

Castle: Wait...

 

 

[Commissioner: Beckett, Castle, Esposito and Ryan]

Ryan: Hey, Beckett.

Beckett: Yeah.

Ryan: Samuel Cavanagh. Shot outside a grocery store about a years ago.

Esposito: Small calibre. Double tap to the chest. Wallet and waluables missing.

Ryan: Poor schlub's wife disappears. Four years later, he gets shot in a mugging.

Esposito: Yeah. What are the odds ?

Castle: Long, unless they're connected.

Esposito: Well, four years between murders. One's a popsicle, one just got popped. How could they possibly be connected ?

Castle: Maybe he and his wife got into something they couldn't get out of. Maybe something to do with a drug habit.

Ryan: So some skell waits four years to finish the job ?

Castle: Maybe he finally figured out what happened to his wife ans was about to go to thhe ôlice with it.

Ryan: I don't believe it.

Castle: Give le 250 pages, I bet I could make you. [Ryan laughs]

Beckett: We're solving a murder, Castle, not writing a book.

Castle: I would call it, A Chill Runs Through Her Veins.

Esposito: I like that.

Castle: "Bam' said the lady, another bestseller for me.

Beckett: What happened to the kids ?

Esposito: Living with Melanie's parents up in White Plains.

Beckett: Looks like O'm going to White Plains. Canvass the construction site. Someone must have seen something.

Esposito: Yeah, the foreman said that they have a problem with the humeless at night, so I figured I'd go down theml at the site.

Caslte: Homeless, White Plains. Homeless, White Plains.

Esposito: They're both kind of creepy. [Castle go with Beckett] Bye.

 

 

[White Plains: Beckett, Castle and Melanie's parents]

[Melanie's father plays outside with her granddaughters]

Melanie's father [To his grandaughters]: Did I scare you ?

Beckett: Mr Davidson ?

Mr Davidson: Yes, ma'am, that's me.

Beckett: I'm Detective Kate Beckett. Is there somechere we could talk ?

Mr Davidson: Yes. Why don't we go inside ? [to his grandaughters] Girls, don't play in the street, okay ? All right, Grandpa will be out in a minute.

[In the house]

Mrs Davidson: I... I think we've both known for a while now that Melanie was not going to come home.

Beckett: What do you remember about the days leading up to her disappearance ?

Mr Davidson: Well, we talked to her a couple days before. My wife did, I mean.

Mrs Davidson: Everything seemed fine.

Beckett: She didn't indicate in any way that she was leaving ?

Mrs Davidson: No.

Castle: We're aware your daughter had some issues.

Mr Davidson: That had nothing to do with what happened here.

Castle: How do you know ?

Mr Davidson: You know, now you sound like the cop who first had the case. Convinced she'd run away, convinced she was still on drugs.

Beckett: But you didn't think that.

Mr Davidson: Melanie wasn't the greatest of moms, but she loved her kids. She would have never left them.

Beckett: What about her husband, Sam ?

Mrs Davidson: He thought it was drugs too.

Mr Davidson: You know he waited over a day before he reported her missing ?

Castle: She had run off before.

Mr Davidson: Lokk, I'm not gonna sit here and deny that. But if Sam thought our daughter was in trouble, why didn't he report her missing right away ? Why didn't he call for help ? Even if she'd gotten locked up, she'd have been better off than... [his wife put her hand on him to calm down] What the hell's the difference ? I mean, the time to ask these questions was five years ago, but the cop who was on the case then didn't want to ask them !

 

 

[Before the house: Beckett and Castle]

Castle: Sounds like they were pretty unhappy with the original investigation.

Beckett: Yeah, well, from where I stand, they had every reason to be.

Castle: The guy whose case it was, you know him ?

Beckett: No. Detective Sloan was before my time.

Castle: He still around ?

Beckett: Well, if you count being a sheriff in Jersey, then, yeah, he's still around.

 

 

[In a cofee: Beckett, Castle and Sloan]

Sloan: Melanie Cavanagh. So, she was finally found after all these years, huh ?

Beckett: She wasn't found. Her body was.

Sloan: Sorry to hear that. You know, from the moment I took that case, I figured it was gonna end bad.

Beckett: Her parents led us to believe that you were pretty sure that she'd run off.

Sloan: Her being fouund dead and her running off aren't exactly incompatible. Not with herr history.

Castle: Her parents alsi believe your inverstigation never made it past her history.

Sloan: I was on a missing persons, not a murder. You have a dead body. All I had was a woman with a drug habit and a history of disappearing.

Beckett: And a husband who didn't report her missing for over a day.

Sloan: Don't you dare play Monday-morning quarterback with me. Look, sweetheart, he cooperated. He voluntarily allowed CSU into their apartment. Anything I asked, he did.

Castle: Did you know he was murdered, too ?

Beckett: Gunned down on the street over a year ago.

Sloan: Look, what do you want from me ? We had reports of her in Philly with a meth-head ex-boyfriend. I mean, it was what it was.

Beckett: But you didn't even go down to check it out.

Sloan: Didn't need to. Had reports.

Beckett: Right. From her husband's best friend, Charles Wyler.

Sloan: So ?

Castle: He's not exactly an impartial observer.

Sloan: the guy owned his own business. He had a family. He was a war vet. I saw no reason to doubt his word.

Castle: Plus, Philly's a pretty long drive.

Sloan: She was only missing back then.

Beckett: No, Sheriff. She was already dead. You just didn't know it yet.

 

 

[Beckett's car: Beckett and Castle]

Castle: I ever disappear, make sure this guy's not on my case.

Beckett: I hate cops like him. Guys like him, things only make sense if they fit in a box, so they make them fit and murderers fo free.

Castle: That what happened to your dad ?

Beckett: My dad ?

Castle: I noticed your watch. It's your dad's, right ? That's why you wear it ? [Beckett's phone rings. She picks]

Beckett: Beckett.

 

 

[Construction site: Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

Beckett: You find a witness ?

Esposito: Yeah. Homeless guy. A couple of bucks jogged his memory.

Ryan: Said he saw a dented yellow truck pull up to the site. Heavyset guy pulls a large bag out of the back. When he comes out, he doesn't have the bag any more.

Beckett: How'd you find this place ?

Esposito: Guy also remembered the world "storage" written on the side of the truck.

Ryan: We searched all the storage places on the West Side, found out this one uses yellow trucks.

Beckett: So who owns the trucks ?

Ryan: According to the DMV, Albert Bolland.

 

 

[Albert Bolland's DMV: Beckett, Castle and Bolland's]

Bolland: What body ? I don't know what you're talking about.

Beckett: A witness saw someone driving one of your yellow trucks and dumping the body.

Bolland: You're lying. No one saw.

Castle: Ouch. Wow. Maybe you should have tried denying it first.

Beckett: Let me help you. Melanie Cavanagh, mother of two. Wife of Sam Cavanagh.

Bolland: Okay, look. I dumped her. But I swear, I...

Beckett: You didn't kill her, right ?

Bolland: That's right. I found her. I nerver even knew she was here.

Castle: What do you mean, "here" ?

Bolland: Sixth floor. Renters were in arrears. We usually give them three months, and then we cut the locks and we sell the belongings. Only this time, all I find is a freezer plugged into a light outlet, which, by the way, is totally illegal.

Beckett: you didn't think it was illegal to store a dead body in a freezer ?

Bolland: You think I knew ? When I opened it up, I nearly had a heart attack.

Bekcett: You could have called the cops.

Bolland: So I could make the front page of the Ledger ? Yeah, that's good for business. What if it's a mob hit ? I mean, I got a family.

Beckett: So did she.

Castle: So you find her. Next logical step, dump her at a construction site ?

Bolland: I know a guy who works over there. So when I find the body, I figure thay's the place, right ?

Beckett: Show us where you foind her.

[Sixth floo. Beckett opens the freezer]

Beckett: Five years in there. Nobody deserves that. How'd they make payments for the unit ?Cheque ? Credit card ?

Bolland: Cash, every six months. But like I said, they were three months overdue.

Beckett: Puts the last payment at two months after her husband was killed.

Castle: Hard to make payments when you're dead.

Beckett: That camera in your office, you got footage of the guy who made payments ?

Bolland: That was nine months ago. We keep maybe two weeks at a time.

Beckett: Looks like Sloan was right. Sam Cavanagh didn't have anything to do with it.

Castle: Well, if not Sam, then who ?

 

 

[Castle's apartment: Castle and Alexis]

[Castle is looking on the freezer and Alexis comes]

Alexis: You know, we have air conditioning.

Castle: I'm just trying to figure out why someone would put a dead body in a freezer.

Alexis: Is thiis a Nikki Heat or Detective Beckett question ?

Castle: Beckett.

Alexis: That's right. The NIkki Heat thing was about incinerating a body in a self cleaning oven.

Castle: I mean, you put things in a freezer to keep them for later, but once they're there, you rarely ever go back.

Alexis: If I was putting a body in a freezer, it'd be because I xas trying to hide it.

Castle: Until you stop paying for the storage space.

Alexis: Did I stop, or did something stop me ? [Castle understands something and closes the freezer]

Castle: It's family moments like these I will never forget.

Alexis: With a good therapist, hopefully, I will.

 

 

[Charles Wyler's company: Beckett, Castle and Wyler]

Beckett: Mr Wyler, the detective investigating Melanie's disappearance said that you told him that shhe went to an ex-boyfriend in Philadelphia.

Wyler: I only told him what Sam told me.

Beckett: Sam told you ?

Wyler: It's where she went before the wedding, and a few times after.

Beckett: But you're not sure that's where she went.

Wyler: It's the only thing that made sense. Melanie was a goos person, but Melanie was troubled. Sometimes, when things got hard, she'd go out and score, you know. Come home high, accuse Sam of ruining her life. He'd given her everything.

Beckett: Do you remember the name of the boyfriend ?

Wyler: Kevin Henson. If something happened to Melanie, he's the one who'd know what.

 

 

[Commissioner: Beckett, Castle and Motgomery]

Beckett: Kevin Henson. Melanie's ex-boyfriend. He's serving a year for meth in South Jersey. He went in just after the last payment was made on the storage unit.

Castle: He stops payments, storage guy finds her body.

Motgomery: Quite a coincidence.

Beckett: And he was also on the outside when her husband was whacked.

Montgomery: Sounds like he's worth a trip to South Jersey.

 

 

[South Jersey: Beckett, Castle and Kevin Henson]

Henson: You ever been in love, Detective ? Makes you do crazy things.

Bekcett: Like kill someone ?

Henson: Mel and I, when we were together, time just stopped. But even the first day, her and me, we both knew it was never gonna work. God knows her folks were never gonna let their little girl end up with some tatted-up addict. But sometimes, see... Sometimes when we were alone together... Sometimes we almost believed.

Castle: She was gonna leave Sam. That's why she came to see you.

Henson: She found out he was having an affair. She thought he was gonna leave her and get custody of the kids, you know, 'cause of the drugs. She wanted me to go with her. Tkes the kids, just disappear.

Beckett: So what'd you do ?

Henson: Put her on a bus.

Castle: You sent her away ?

Henson: What she wanted, I couldn't give her. Checked into rehab the next day. I thought if I could get clean... That's where I was when she disappeared. Time I got out, she was dead.

Bekcett: How could you be sure she was dead ?

Henson: She stopped calling. If she was alive, she would have called.

 

 

[Beckett's car: Beckett and Castle]

Castle: Well, an affair certaily explains a lot. Sam kills Melanie, or he and his lover kill Melanie together.

Beckett: Well, then who killed Sam ?

Castle: The lover, when Sam backs out after all she's done for him. It's not like she could go to the police if he broke his promise.

Beckett: How do you come up with these things, Castle ?

Castle: I did not come up with this one. They did.

Bekcett: Okay, you speak "guy". If Sam had a lover, would his best friend know about it ?

Castle: Yes.

 

 

[Charles Wyler's company: Beckett, Castle and Wyler]

Wyler: Detective.

Beckett: You lied to nus, Mr Wyler.

Wyler: excuse me ?

Castle: You don't think maybe it's relevant your buddy Sam had an affair right about the time Melanie disappeared ?

Wyler: That was a long time ago. What's the point in dragging everybody through the mud ? Haven't their kids been through enough ? Don't they deserve some peace ,

Bekcett: What they deserve is to know what happened to their mother.

Wyler: Elizabeth Forte. Elizabeth Forte's her name. She worled with Sam at his bank.

 

 

[Interrogation room: Beckett, Castle and Elizabeth Forte]

Beckett: Mrs Forte, I'm Detective Beckett. This is Rick Castle.

Forte: Why am I here ?

Beckett: Does the name Samuel Cavanagh ring a bell ?

Forte: What about him ?

Beckett: We found the body of his wife, Melanie. From the looks of ot, she was killed somexhere around the time the two ot you were having an affair.

Forte: I'm afraid I don't know what you mean.

Beckett: Do you really want me to start digging around in your life, Mrs Forte ? Because that's exactly what I will do. I'll go through your old phone records, your cedits card statements. I'll even talk to your husband if I have to.

Forte: Please. Please don't do that. Gary doesn't know anything about it.

Castle: Just walk us through what you know.

Forte: I met Sam when I got transferred to the downtown branch. He was in New Accounts. We were both pretty unhappu at the time.

Beckett: How long was the affair ?

Forte: Not long. Six months.

Castle: Why did it end ?

Forte: I realised I loved my husband.

Castle: Please. No one ends an affair because they realise they're still in love. They end an affair because they're scared. Scraded of taking it to the next level, scradedof being found out, scared of ruining their life. So, tell us, Elizabeth, what were you scared of ?

Forte: Him. I was scared of Sam.

Beckett: Why ?

Forte: He started to ask me what I would do if he wasn"t with his wife, if she wasn't int the picture any more.

Beckett: And when was that ?

Forte: A few weeks before she disappeared. When I found out she was missing I broke things off. He became angry. It got so bad that I had to transfer to another branch.

Beckett: I'm sorry. You had to... [She rises] Five years, Mrs Forte. Five whole years, and you never came forward.

Forte: What's it matter if Sam killed Melanie ? He's dead. They're both dead. What's it matter any more ?

 

 

[Commissioner: Beckett]

[Beckett spent several hours in front of the whiteboard to analyze the indices]

Beckett: How'd you do it, Sam ?

 

 

[Castle's apartment: Castle, Alexis and Martha]

[Castle and Alexis playing with line laser tag]

Castle: Run, rebel. But you'll never defeat the forces of Voltar.

Alexis: Death to Voltar ! Death to the Voltarians !

Castle: I sense fear in you.

Alexis: You sense nothing ! [Martha's mind, a cream on his face.]

Martha: Has anyone seen my purse ?

Castle: Mom, we are totally doing battle on the field of honour.

Martha: How old are you ?

Castle: Old enough to afford top-of-line laser tag. [Alexis touches him and wins] I'm dead ! Mom ! Now Voltar will never rule the omniverse.

Martha: Well... [someone rang the doorbell]

Castle: Someone order food ?

Martha: No.

Alexis: No.

Castle: Better check this out. [It opens the door firing his laser gun]

Beckett: Hi.

Castle: Hi.

Alexis: Who is it ?

Castle: Detective Beckett.

Martha: Darling, are we entertaining ?

Alexis: Dad !

Castle: Yeah ?

Alexis: Manners !

Castle: Right ! Come on in. Please. Right. Enter.

Castle: Welcome.

Beckett: Thank you.

Alexis: To our houuse... Castle: You bet.

Castle: You... Yopu remember my mother, Martha, and Alexis, of course.

Alexis: Hi !

Beckett: Yes. Hello.

Castle: Can I make you a drink ?

[Beckett and Castle go into Castle's office]

Beckett: Wow. I feel like Alfred in the Batcave for the first time.

Castle: Batman fa. Figures.

Beckett: Why ?

Castle: Similar origin stories. Loss of a loved one leads to a life of fighting crime.

Beckett: Yes, well, you are the multimillionaire crime fighter.

Castle: Yeah. [She looks at a board or there is information on Nikki Heat] That's where I outline my books.

Beckett: It's funny. Looks a lot like our murder board.

Castle: Yeah, except mine's fake.

Bekcett: Yeah.

Castle: Something wrong ?

Beckett: I can't find it.

Castle: Find what ?

Beckett: The answer.

Castle: It was Sam. Everything fits. It's a good ending.

Beckett: Yeah, but wothout proof, it's just a theory. And that family, those kids, they need more than just a theory. They need to know. I need to know.

Castle: Well, you have an ending. You want tthe rest, you need to work backwards. You need to finish the story. You have an ending. You have your killer. You just have to put it all together with the facts at hand.

Beckett: The facts ?

Castle: Fact, they had two small children.

Beckett: So ?

Castle: Based on police statements,they didn't have a babysitter. With him at work, she would have had to have been with the kids the day she disappeared.

Beckett: But Sam said that she left later that night.

Castle: Which the doorman was never able to corroborate.

Beckett: So, if she was there, and she never left, then...

Castle: Then she was murdered in the apartment.

Beckett: Yeah.

Castle: Another fact, he lived in Manhattan.

Beckett: And, like most poeple in the city, he didn't own a car.

Castle: So what is a good husband to do, living in Manhattan, with his wife's body ? He can't leave it in the apartment. He can't walk out the lobby with it. So the only question is...

Beckett: How did he get the body to the storage unit ?

Castle: He... He could... No.

Beckett: No.

Castle: You know what helps ?

Beckett: Yeah ?

Castle: Sometimes, when I'm trying to figure out how a character of mine does something, I will walk the crime scene. This one time, I was trying to figure out how to throw someone off the Empire State Building, and that movie Sleepless in Seattle had just come out. So many lonely women approached me, thinking I was their Tom Hanks. I got laid...

Beckett: Castle !

Castle: Point is, you want to get into a killer's head, go to where the killer was and see what problems he had to face. Field trip ?

 

 

[Former Cavanaghs apartment : Beckett, Castle and Roger]

Roger: They told me he was shot in a mugging. And now you're telling me he was killed here, in my apartment ?

Castle: Not him. His wife.

Roger: His wife ? What kind of family was this ?

Castle [to Beckett]: All right. So, you and I are married.

Beckett: We are not married.

Castle: Relax. It's just pretend.

Beckett: I don't wanna pretend.

Castle: Scared you'll like it ?

Beckett: Okay. If we're married, I want a divorce.

Roger: Are you two like this all the time ?

Beckett and Castle: Yes.

Castle: All right. We're not married, but they were. Let's say the doorman's right. Melanie gets home about 4:00.

Beckett: She'd have to make dinner for the kids.

[They go in the kitchen]

Castle: Then Sam comes home.

Beckett: Banker's hours. Around 6:00.

Castle: Figure, kids have already eaten.

Beckett: So, they're, what ? Watching TV in the bedroom.

Roger: In my bedroom ?

Castle: We're on a roll.

Beckett: They have a fight.

Castle: About the affair.

Beckett: About Philadelphia.

Castle: Things get heated.

Beckett: Ans she turns her head...

Castle: He whacks her with something.

Beckett: A pot. Or a pan.

Castle: Bam ! Fractures her skull. It's over.

Beckett: Except the kids are still in the bedroom. He's got to figure out a way of getting her out of the apartment without them seeing.

Castle: Hallway bathroom. He needed to buy time.

Beckett: Okay. So he puts the body in the tub, Close the door.

Roger: Wait...

Beckett: And tells the kids that Mom went to the store.

Castle: Which, according to the case file, the doorman was never able to substantiate.

Beckett: Okay. So, no car. How does he get the body out of the apartment ?

Roger: Maybe he hailed a cab.

Beckett: Yeah. Maybe the cabbie and the doorman helped him stuff the body in the trunk. [to Castle] How much do you tip for that these days ?

Castle: The doorman.

Beckett: Castle, I'm joking.

Castle: What if the body was already in the freezer when he took it out of the apartment ?

Roger: Freezer ? He'd have needed a truck.

Castle: In my building, if you have something picked up or delivered, you have to sign for it.

Roger: Yeah, here, too. Delivery that big, you have to sign the ledger.

Beckett: The ledger ?

Roger: the doorman's ledger, downstairs.

 

 

[Building: Beckett, Castle and a woman]

...: Yeah, that's my name.

Beckett: I know it was five years ago, Mrs Marsh, but the only delivery that day was to yourapartment. If you remember anuthing at all about the delivery...

Mrs Marsh: I remember I had to go sownstairs and sort everything out.

Beckett: What do you mean, "Sort everything out" ?

Mrs Marsh: I told the doorman I never ordered a freezer. But the guy brought it on up. He loaded it on the freight elevator while I was talking to the doorman.

Beckett: So, what happened when you were downstairs ?

Mrs Marsh: I told the doorman they got the wrong apartment again, and then, by the time I got upstairs, the guy was gone. Does this have anything to do with that missing woman ?

Beckett: Yeah, it does.

Mrs Marsh: Yeah, 'cause I already told the other cop.

Beckett: Detective Sloan ?

Mrs Marsh: I don't know his name, but I told him everything, same as you.

 

 

[In the street: Beckett and castle]

Castle: I don't get it. If Sloan had that woman's report, why didn't he just follow up ?

Beckett: He wasn't looking for the story. He'd already written it.

Castle: That's the same kind of truck we saw outside Charles Wyler's store.

Beckett: Must have a contract with them.

Castle: If you wanted some help with some heavy lifting, who would you call ?

Beckett: Your Best friend.

 

 

[Interrogation room: Beckett, Castle and Charles Wyler]

Beckett: We can trace the rental of the delivery truck to you, Mr Wyler. If you want, I can bring the lady you delivered the freezer to in to identify you.

Wyler: Look, I had nothing to do with what happened to Melanie.

Castle: You lied avout everything else. Why not about this ?

Wyler: I never had any reason to hurt her.

Beckett: But Sam did, right ? I mean, she kept going back to her ex-boyfriend. How much can a guy take ?

Wyler: He called me that night. He said he needed me to come over right away. When I got there, the kids were asleep and Melanie was in the tub. In a garment bag. He said she came at him and he just snapped.

Castle: Here's an idea. Instead of killing her, why not just get a divorce ?

Wyler: You don't think I know how wrong this was ?

Castle: Why did you take the risk ? Why did you move that body ?

Wyler: Because he made a very bad mistake. And what about the kids ? Their mom is dead. If he goes to prison...

Beckett: So, you arranged for the truck.

Wyler: He said it could never be traced back to him. That's why we sent the freezer to the old lady. That's why I rented out the storage space. Because we knew the cops would look at Sam.

Beckett: You made the payments ?

Wyler: Sam couldn't take any chances. He'd give me the cash, and I'd by twice a year.

Castle: For five years ?

Wyler: Seemed a lot easier than moving her.

Beckett: Why did you stop paying ?

Wyler: Look, I'm truly sorry about what happened to Melanie. But what was I supposed to do ? Keep paying for the rest of my life ?

Beckett: The DA will make sure of that, Mr Wyler.

 

 

[Commissioner: Beckett, Castle and Montgomery]

Montgomery: Her body gets dumped because this huy Wyler didn't pay a bill ? That's...

Castle: You can say it. Pretty cold. Ironic that such a selfish act ultimately revealed the truth.

Beckett: There were people who knew the truth all along. They just chose not to comme forward.

Montgomery: Still, karma comes back and puts a cap in hher husband's ass, so all is right with the world. [Montgomery's back]

Beckett: I'm gonna go talk to Melanie's parents, let them know how this all shool out. You want to come ?

Castle: The woman with the freezer delivery told us she talked to a cop.

Beckett: Yeah, Sloan.

Castle: Only he didn't list her name in his report.

Beckett: He didn't feel that it was important. After all, he didn't believe he was looking at a murder.

Castle: Right. So if you're not investigating a murder, why would you talk to the neighbour about a freezer delivery ?

 

 

[Mrs Marsh's apartment: Beckett, Castle and Mrs Marsh]

Mrs Marsh: This must be some freezer.

Beckett: You mentioned a police officer, Mrs Marsh. I know it's been five years, but do...

Mrs Marsh: I never said it was five years ago.

Castle: When did he come see you ?

Mrs Marsh: Last year, sometime. I remember thinking, "Why is this cop asking me questionsabout a freezer I never ordered ?"

Beckett: Do you remember anything about man who came to see you ?

Mrs Marsh: He was older.

Beckett: Uniform ?

Mrs Marsh: No. Plainclothes, like you. He had grey hair and he walked with a limp.

Castle: Ben Davidson.

Beckett: Melanie's dad.

 

 

[Before the house Davidson: Bekett and Castle]

Castle: You could just leave it like this. Sam's dead. The captain's happy. Those kids look pretty happy.

Beckett: That's the difference between a novel and the real world, Castle. A cop doesn't get to decide how the story ends.

[She leaves the car and go knock on the door ]

Mr Davidson: Detective Beckett.

Beckett: Sir, I'm gonna have to take you with me down to the station.

Mrs Davidson: Who is it, honey ? What is it, Ben ?

 

 

[Interrogation room: Beckett, Castle and Ben Davidson]

Mr Davidson: So, I'm here because I questioned a woman about a freezer ?

Castle: Not any freezer, Mr Davidson. The freezer that your daughter's body was stored in.

Mr Davidson: For the moment, let's... Let"s assume what you say is true. What's the charge ?

Beckett: If Mrs Marsh's answer led to Sam's death, then the charge would be murder.

Mr Davidson: I kept going over everything Sam said, everything he claimed happened that night, until I came to the same conclusion thhat you both apparently did. That Melanie never left her apartment alive. Mrs MArsh's answers merely confirmed what I already knew.

Beckett: That your son-in-law was killer.

Castle: If you had figured out what Sam had done, why not just go to the police ? He would have gone to prison for the rest of his life.

Mr Davidson: If he'd been convicted. They didn't have a body at the time, remember ? His lawyers would have put Melanie on trial, not him.

Beckett: So you took matters into your own hands.

Mr Davidson: Well, you could certainly understand how a father might want to. How he might follow his daughter's murderer one dark night, when he was sure no other people would be around. How he might confornt him with a gun he'd brought back from the war. Might even promise forgiveness in exchange for the truth. And, hearing his admission,be overcome with rage. Every time he brought the girls to see us, I watched a little piece of my wife die. a visit from your grandkids should be life-affirming, not a reminder of how your only child was murdered.

Beckett: Killing him wasn't the answer.

Mr Davidson: I never said I killed him. I said a father might be justified. Police told me Sam was shot in a robbery. And, without evidence, ther would be little chance that his killer would ever be brought to justice. So I guess we'll find out if that's really true. I'd like to see a lawyer, if I could.

 

 

[Commissioner: Beckett and Castle]

Castle [On the phone]: No, sweetie, I just wanted to make sure I said good night. You got iit. Strawberry happy-face pancakes on me. Later. [he hangs] Alexis missed me.

Beckett: How did you know ?

Castle: Spidey sense.

Beckett: By the way, it was my mother, not my father. We were supposed to go to dinner together, my mom, my dad and I, and she was gonna meet us at the restaurant. But she never showed. Two hours later, we went home, and there was a detective waiting for us. Detective Raglin. They found her body. She had been stabbed.

Castle: A robbery ?

Beckett: No. She still had her money and purse and jewellery. And it wasn't a sexual assault, either. They attributed it to gang violence. Random wayward event. So, just like in Melanie's case, they couldn't think outside the box. So they just tried to package it up nicely. And the killer was never caught.

Castle: Why do you wear the watch ?

Beckett: My dad took her death hard. He's sober now. Five years. So this is for the life that I saved. And this is for the life that I lost. So, I guess your Nikki Heat has a back-story now, Castle.

Castle: I don't know. I did kind of like the hooker-by-day, cop-by-night thing. But I guess a heavy emotional angle could work, too.

Beckett: Well, don't bewilder your audiences with substance on my account, Castle.

Castle: Until tomorrow, Detective.

Beckett: You can't just say "night" ?

Castle: I'm a writer. "Night" is boring. "Until tomorrow" is more hopeful.

Beckett: Yeah. Well, I'm a cop. Night. [She's go]

Castle: Night.

 

 

[Beckett's apartment]

[Beckett has changed its business s sits down on his bed and dials a number]

Beckett: Hi, dad.

 

 

[Commissioner: Esposito and Castle]

[Esposito gives the record of Beckett's mother to Castle]

Esposito: remember, this never happened. I was never here.

Castle: You have my word. Thanks.

Esposito: If you tell her I did this, I will make you bleed.

Castle: Understood.

Esposito: Good luck.

Kikavu ?

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CastleBeck  (11.03.2023 à 22:32)

@sant : juste lire ton commentaire et je revois tellement la scène dans ma tête. 

sanct08  (03.03.2023 à 12:53)

Ah la fameuse scène de la dispute dans la cuisine !! :=)

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chrismaz66, 06.11.2024 à 09:48

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sanct08, 06.11.2024 à 12:31

Hello, nouveaux sondages et calendriers sur Le Caméléon, La roue du temps et The X-Files :=)

Supersympa, 06.11.2024 à 16:57

Bonjour à tous ! Nouveau mois sur les quartiers Alias Angel, Citadel, Dollhouse et The L Word.

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Supersympa, Aujourd'hui à 14:50

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