[Précédemment dans Castle]
Beckett : Qui a tué ma mère ?
Montgomery : Si je te donnais le nom de cet homme, tu irais te jeter tout droit dans son piège ! Autant te tuer tout de suite ! Ils viennent te tuer mais je l’ai en empêcherai ! Je vais mettre un terme à cette histoire ! [Montgomery meurt]
Castle : Avant que Montgomery aille dans ce hangar il a envoyé un paquet à une personne, un ami en qui il avait confiance. Ce paquet contenait une information qui met en péril la personne derrière tout ça. S' ils vous laissaient tranquille, ce paquet et cette information ne reverraient jamais la lumière du jour !
Beckett : Comment vous savez tout ça ?
Castle : Pour que ça marche quelqu’un devait s’assurer que vous ne poursuiviez pas l’enquête !
Beckett : Comment vous avez pu me faire ça ?
Castle : Parce que je vous aime !
Beckett : Vous avez conclu un accord pour moi comme si j’étais une enfant alors qu’il s’agissait de ma vie !
Esposito : C’était les dossiers de Montgomery qu’ils voulaient !
Castle : Pourquoi ont-ils cambriolé Montgomery ?
Beckett : Ils ont pris son album de photos de mariage !
Esposito : Pourquoi ?
Beckett : Pour trouver quelqu’un qu’ils connaissaient !
Castle : Si vous poursuivez vos recherches, ils enverront quelqu’un pour vous tuer !
Beckett : Ah oui hé bien je l’attends ! [Se bagarrant avec Maddox. Accrochée au toit de l’immeuble] Au secours !
Maddox : Vous ignorez à qui vous vous en êtes prise !
Beckett : Castle ! [Tombant]
Ryan : Beckett ! [La rattrapant]
Gates : Je vous suspends tous les deux à titre disciplinaire à compter d’aujourd’hui !
Beckett [Jetant sa plaque sur le bureau] : Gardez-là ! Je démissionne !
Castle [Ouvrant la porte de son appartement] : Beckett, qu’est-ce que vous voulez ?
Beckett : Toi ! [L’embrassant]
Maddox : Ca n’a pas été simple de vous trouver ! Alors vous allez me dire où vous avez mis cette information et ensuite je m’occuperai du lieutenant Beckett, une bonne fois pour toute !
[Chambre de Castle : Beckett et Castle]
[Castle se réveille en sursaut en se redressant sur son lit et regarde autour de lui inquiet. Il sourit en voyant Beckett arriver en chemise blanche, deux cafés à la main]
Beckett : Je t’ai fait un café !
Castle : Alors ce n’était pas un rêve ?
Beckett : Non, ça c’est sûr, [Riant] c’était pas un rêve ! [S’asseyant sur le lit à ses côtés et donnant son café à Castle]
Castle : Tu avais raison, j’aurais jamais imaginé !
Beckett : Donc t’as aimé ?
Castle : Oh, oui !
Beckett : Même le moment où ?
Castle : Surtout le moment où, j’ai adoré ! [Souriant]
Beckett [Souriante] : Bien, moi aussi !
Castle : Alors… [Se redressant et posant son café] c’est, c’est du sérieux ? C’est pas genre, oh je viens de démissionner, j’ai failli mourir, je suis en pleine crise ou un truc comme ça ?
Beckett : Heu, non ! Non pas pour moi !
Castle : Très bien, pour moi non plus ! [Souriant]
Beckett : D’accord, cool !
Castle : Cool !
Beckett : Mais je… je viens de démissionner, [Déboutonnant les boutons de sa chemise] et j’ai toute ma journée de libre !
Castle : Ah ça tombe bien, [Observant ses gestes] moi aussi !
Beckett : Ah vraiment ?
Castle : Ouais ! Alors qu’est-ce que tu aimerais faire aujourd’hui ? [Dégageant la chemise de l’épaule de Beckett]
Beckett : Euh, j’en sais rien ! On pourrait lire ?
Castle : Ou regarder la télé ?
Beckett : Et on pourrait se commander à manger ?
Castle : Oui on pourrait faire ça !
Beckett : Ouii ! [Souriant et se penchant pour l’embrasser, mais s’interrompe en entendant la porte claquer et Martha]
Martha [Du salon] : Richard, je suis de retour !
Castle : Oh c’est pas vrai ! [Jetant Beckett au sol avec lui]
Beckett [Criant] : Ohhh !
Castle : Oh ! [Se relevant entouré d’un drap et Beckett a un oreiller qui la cache] Oh non !
Beckett : Tu as dit qu’elle était dans les Hamptons ?
Castle : Elle était dans les Hamptons. Elle est pas censée être à New-York !
Martha [Du salon] : Trésor, il faut qu’on discute !
Castle : Cache-toi !
Beckett [Surprise] : Pardon ?
Castle : Cache-toi !
Beckett : T’es sérieux ?
Castle : Dans la penderie !
Beckett : Non je vais pas dans la penderie !
Castle [S’énervant] : Tu vas dans la penderie ! [Beckett se cache à l’instant où Martha rentre dans la chambre]
Martha : Qu’est-ce qui se passe ?
Castle : Rien du tout, je … j’étais en train de faire mon lit !
Martha : Oh !
Castle : Qu’est-ce que tu fais ici ?
Martha : Hé bien, je tenais absolument à te parler de ta fille, [Castle est horrifié en voyant le soutien gorge de Beckett à ses pieds] et de ses très nombreuses qualités…
Castle : On est obligé de faire ça maintenant ?
Martha : Et je voulais te rappeler qu’Alexis est un véritable modèle de grâce, [Castle cache le soutien gorge derrière le lit, avec son pied] de bon sens, de maturité ! [Beckett regarde Castle en colère] Même si encore aujourd’hui je me demande de qui elle peut bien tenir tout ça !
Castle [Riant] : Eééééhh ! Je serais tellement plus à l’aise pour parler de ça avec des vêtements. Si ça n’est pas trop demander ?
Martha : Ahhh, … oui ! Nous t’attendons dans la cuisine ! [Partant]
Castle : Nous ? Alexis est là elle aussi ? [Evitant le coussin que Beckett lui envoie de la penderie. Beckett se dégage une mèche en soufflant dessus, en colère]
[Salon des Castle : Beckett, Castle, Martha et Alexis]
[Castle arrive dans la cuisine, mal à l’aise]
Martha [A Alexis] : Et si je te préparais du thé ? Ça pourrait peut-être te détendre !
Alexis [Saoule] : Oh, non, non pas de thé !
Martha : Pas de thé, d’accord !
Alexis : Pas de thé !
Castle : Alexis, t’as la gueule de bois ? [Alexis lève des petits yeux vers lui]
Martha : Hé bien la fête organisée pour les diplômés a un peu dérapé. [Castle regarde vers sa chambre où l’ombre de Beckett s’active] Alexis m’a appelée de là-bas. Je suis rentrée en ville et je suis passée la récupérer. S’il te plait, te met pas en colère !
Castle : Pourquoi c’est pas moi que tu as appelé ?
Alexis [Saoule] : J’ai essayé mais tu répondais pas !
Castle : Oh… Oui ! [Beckett sort de la chambre et se précipite vers la porte] Hé bien dans ce cas, c’est ma faute, [Beckett dérape devant la porte] c’est à cause de moi. Alors Alexis, [Beckett se touche la poitrine et se rend compte qu’elle a oublié son soutien gorge] en tant que père, je dois dire que je suis vraiment [Beckett retourne dans la chambre] extrêmement déçu et en même temps étrangement fier !
Alexis [Se prenant la tête dans la main] : Ohhh ma tête va exploser !
Martha : De l’aspirine. T’as besoin d’aspirine ! [Voulant se tourner vers le salon]
Castle [La retenant par le bras pour qu’elle ne voie pas Beckett sortir de la chambre] : Oh non pas ça ! Pas d’aspirine !
Martha : Comment ça pas d’aspirine ?
Castle : Hé bien, c’est sa première cuite. C’est une étape importante, [Beckett se dirige doucement vers la porte] un genre de rite de passage. [Beckett arrive à la porte. Castle augmente le ton] Tu n’as pas envie de vivre l’expérience, [Beckett ouvre la porte] dans sa totalité, sans avoir à passer par la case analgésique vendu légalement, [Beckett referme la porte. Baissant le ton] qui t’enlèvera la douleur ?
Alexis : Non !
Castle : Non bon bah, prend de l’aspirine mon cœur hein, désolé !
Alexis : Aaaah ! [Couchant sa tête dans ses bras, sur le comptoir en soupirant fortement]
[Commissariat : Ryan et Gates]
Gates [Regardant le tableau blanc] : Alors du nouveau sur le tireur de Beckett ?
Ryan : On a fouillé sa voiture de location mais on ne sait toujours pas où il allait et quel est son vrai nom. Mais on a trouvé ce qu’il avait volé chez le capitaine Montgomery ! [Tendant l’album]
Gates : L’album de mariage de Montgomery ? Pourquoi Maddox voulait ça ?
Ryan : Je suppose que c’était pour avoir cette photo manquante. Il est possible qu’il en ait après la personne qui était dessus !
Gates : Vous avez pu savoir de qui il s’agit ?
Ryan : Evelyne Montgomery est en chemin pour nous apporter les négatifs mais pour être honnête, je fais tout tout seul et j’aurais vraiment besoin de quelques hommes de plus !
Gates : Et bien voyez ça avec le vice-président, [Regardant la télévision] j’ai déjà dû envoyer la moitié de mes hommes pour assurer sa sécurité et je suis sur le point d’envoyer l’autre moitié pour lui ouvrir la circulation, alors pour l’instant vous la jouez en solo ! [Partant. Ryan est dégoûté]
[Appartement de Smith : Smith et Maddox]
Maddox : Vous vous infligez ces souffrances pour rien Monsieur Smith. [Smith a, le visage tuméfié et en sang] On sait tous les deux comment ça va finir. Ne m’obligez pas à passer à la prochaine étape. Dites moi où vous avez mis le dossier ?
Smith : Allez vous faire foutre ! [Maddox le regarde méchamment et lui casse un doigt. Smith déguste]
[Appartement de Beckett : Beckett, Castle et Ryan]
[On frappe à la porte. Beckett ouvre. Castle est sur le pas de la porte apeuré]
Beckett [Enervée] : Tu es venu t’excuser pour m’avoir planqué dans ta penderie ? [S’avançant dans la pièce]
Castle [Entrant] : Ecoute laisse-moi t’expliquer. Quand j’ai entendu sa voix, [Fermant la porte] j’ai réagi uniquement à instinct !
Beckett : Ouais tu m’étonnes, l’instinct d’un mec en première année de fac !
Castle : C’est ça ! [Beckett se retourne et le regarde sévèrement] Non, écoute, je…
Beckett : Attend une minute, tu veux pas qu’on te voie avec moi ?
Castle : Ah, a, a, alors ça c’est pas vrai du tout. E… écoute je sais… je… ok, tout ça c’est encore très nouveau pour moi et traite moi d’égoïste si tu veux mais ce que nous sommes en train de vivre toi et moi, je voudrais qu’on le garde pour nous encore un petit moment !
Beckett : En tout cas, t’as vraiment pas assuré sur ce coup là !
Castle : Non, mais je pourrais peut-être… [S’avançant vers elle] essayer de me … racheter ?
Beckett [S’approchant en souriant] : Et comme ta mère ne risque pas de débarquer ici, on pourrait peut-être enchainer un deuxième round !
Castle : Techniquement ce serait le quatrième mais… [Interrompu par des coups à la porte. Se retournant apeurer] Elle nous espionne. Elle est au courant !
Beckett [A l’individu à la porte] : C’est qui ?
Ryan : Beckett c’est Ryan ! [Castle est soulagé]
Beckett [Se mettant face à lui, flippée] : Cache-toi ! Vite dans la penderie !
Castle : Non, je vais pas entrer là-dedans !
Beckett : Pourquoi ? Je suis entrée dans la tienne, pourquoi tu te caches pas dans la mienne ?
Castle : Et pourquoi je devrais le faire ?
Beckett : Parce que…
Ryan [De l’autre côté de la porte] : Tout va bien Beckett ?
Beckett [A Ryan] : Ca va oui ! [A Castle] Je suis peut-être pas prête à ce que tout le monde le sache, pour l’instant !
Castle : Comment pourrait-il le savoir ?
Beckett : Parce que tu es chez moi, comme moi j’étais chez toi !
Castle : Oui, oui la seule différence c’est que moi j’ai mon pantalon ! Ou alors… peut être que tu ne veux pas qu’on te voie avec moi ?
Beckett : D’accord, très bien ! Agit normalement… si c’est dans le domaine du possible pour toi!
Castle : C’est moi ! [Essayant de faire le mec décontracté. Beckett ouvre la porte à Ryan]
Ryan [Entrant, soucieux] : Salut Castle ! Qu’est-ce que vous faites là ? [Beckett regarde Castle apeurée]
Castle : Oh hé bien disons que je marchais et je passais dans le quartier. Je vis seulement à vingt… et vous qu’est-ce que vous faites là ?
Ryan : Je dois vous parler de l’affaire ! [Marchant jusque dans la cuisine]
Beckett [Le suivant] : Ryan ! Non, Ryan, j’ai démissionné. C’est fini !
Ryan : Ecoutez, j’espère que c’est pas à cause de Gates ou à cause de ce que j’ai fait ?
Beckett : Non, pas du tout, j’ai compris, tu essayais seulement de nous protéger !
Ryan : C’est toujours le cas et le type qui vous a balancé du toit, il est toujours dans la nature !
Castle [Venant vers eux] : Euh, Ryan…
Ryan : Beckett, je sais ce que vous a couté cette affaire. Je ne vous demande pas de replonger tête baissé. Je veux seulement vous montrer quelque chose c’est tout. [Sortant une photo du dossier] J’ai obtenu une copie de la photo que Maddox a prise dans l’album de mariage. Vous connaissez les types avec qui Roy marchait à l’époque. Est-ce que c’est l’un d’entre eux ?
Beckett [Observant la photo] : Je ne l’ai jamais vu de ma vie !
Castle : Moi si ! [Beckett le regarde] C’est l’homme dont je vous ai parlé. Celui qui vous protège depuis la mort de Montgomery !
Beckett : Vous en êtes sur ?
Castle : Il est plus vieux aujourd’hui mais ça ne fait aucun doute !
Ryan : Je peux savoir de quoi on parle ?
Castle : Quelle que soit l’information que Montgomery lui a
remise, il s’en sert pour vous protéger. Mais ils ont envoyé Maddox pour l’éliminer et récupérer le dossier. Si on ne le trouve pas avant Maddox, vous ne serez plus jamais en sécurité !
[Générique]
[Appartement de Beckett : Beckett, Castle et Ryan]
Ryan : L’homme que Maddox recherche, [Beckett est dépitée] C’est lui la clé. Si on le trouve, on trouve le dossier de Montgomery !
Castle : Ce qui nous conduirait à celui qui a planifié tout ça, y compris le meurtre de votre mère !
Ryan : Mais toutes les fois où vous lui avez parlé, il ne vous a jamais dit son nom, même un faux ?
Castle : Non !
Ryan : Ni où il travaillait ?
Castle : Non !
Ryan : Où il vivait ?
Castle : Non, non rien de tout ça. Il a appelé sur mon portable, avant-hier soir mais d’un numéro bloqué !
Ryan : Je vais vérifier vos relevés pour essayer de trouver le numéro d’où il appelait ! [Partant de l’appartement]
[Castle se tourne vers Beckett, elle s’éloigne, s’asseoie et se prend la tête dans les mains. Castle s’assit à côté d’elle]
Beckett : J’étais censé en avoir terminé avec cette histoire ! Je peux pas replonger là-dedans, pas maintenant !
Castle : Sauf qu’on n’a pas le choix. Si Maddox retrouve cet homme avant nous…
Beckett : Mais je sais pas comment faire ? Je fais même plus partie de la police !
Castle : Je vais te dire en détail comment on fait. On découvre son identité. On a déjà fait ça et avec des indices encore plus minces. [Beckett se prend la tête] Et quand ce sera fait, on laissera cette histoire derrière nous et on reprendra là où on en était. C’est un domaine dans lequel tu excelles et je me débrouille pas trop mal non plus. [Posant la photo devant Beckett] Alors que sait-on ? On sait que ce type a la soixantaine, qu’il vit à New-York depuis longtemps, qu’il était ami avec Montgomery, donc il a peut-être des liens avec les forces de l’ordre !
Beckett [Se reprenant] : Il… il a l’air influant. [Castle sourit] A l’aise financièrement !
Castle : Oui c’est vrai ! [Tournant la photo vers lui] Je dirais même qu’à l’époque il était déjà plein aux as !
Beckett : Pourquoi tu dis ça ?
Castle : Regarde son poignet. C’est une Nautilus 3800. Elle valait dix mille dollars quand elle est sortie en 81. C’est l’année du mariage de Montgomery, mai 1981. A ton avis, combien de modèles de cette montre ont pu être vendu en seulement cinq mois ?
[Dans la rue : Esposito]
[Esposito observe, sur le trottoir d’en face, un bureau de recrutement de l’armée. Des manifestants scandent des slogans anti-guerre. Un militaire sort du bureau. Esposito l’attend]
[Sous-sol d’un bâtiment, en voiture : Esposito et Cass]
[Esposito gare sa voiture devant une entrée, dans un parking et éteint le contact]
Cass : Je peux pas faire ce que tu me demandes !
Esposito : J’ai pris une balle pour toi. T’as pas oublié ?
Cass : Je peux pas entrer dans les fichiers du département de la défense sans autorisation. Je perdrais absolument tout !
Esposito : Seulement si tu te fais chopper. Et ça n’arrivera pas. J’ai acheté ça, [Sortant un ordinateur] chez un préteur sur gage, en liquide. Dès qu’on aura fini, j’efface le disque dur et je compresse le tout. Ça ne remontera jamais jusqu’à toi. C’est un ancien militaire, force spéciale ou delta force, j’en sais rien. [Donnant la photo de Maddox] Ce type a tiré sur une de mes amies, il a failli la tuer et il recommencera si on ne l’arrête pas. J’ai besoin de l’identifier alors il faut que tu m’aides !
[Appartement de Beckett, Bureau : Beckett et Castle]
Castle [Retournant une carte postale de Sénateur Bracken pour écrire][Au téléphone] : D’accord oui. Merci ! [A Beckett] D’après la maison mère, dix-sept montres de ce modèle ont été vendues à New-York en 1981 entre le mois de janvier et le mois de de mai !
Beckett : Et ils t’ont donné le nom de leurs clients ?
Castle [Se levant] : Non mais neuf de ses dix-sept montres ont été offertes à l’équipe du cabinet d’avocat PPC, [S’asseyant à ses côtés] après leur victoire lors d’un procès contre l’industrie du tabac !
Beckett : Gagner un procès contre l’industrie du tabac vous fait de la publicité !
Castle : Avec un peu de chance, on identifiera ce type avant que Ryan ait tracé l’appel !
[Commissariat, bureau de Ryan : Ryan]
Ryan [Au téléphone, énervé] : Comment ça vous pouvez pas tracer l’appel ? C’est quoi ces conneries ? [Quelqu’un lui remet un dossier en passant] Ecoutez je suis pressé, je dois savoir qui est cet homme tout de suite. C’est ça oui, oui, oui, passez moi l’agent Hoben, d’habitude c’est avec lui que je vois ça !
[Appartement de Beckett : Beckett, Castle et Ryan]
[Beckett pianote sur son ordinateur, “Pennington, PPC, tabacco lawsuit, 1981”. Bip de l’ordinateur, une photo s’affiche]
Beckett : Alors voilà l’équipe des avocats de PPC qui a gagné le procès. Mais… je ne vois pas notre homme !
Castle : C’était une équipe de neuf hommes mais là je n’en vois que huit. C’est sûrement l’avocat manquant ?
Beckett : Ou alors il n’est même pas avocat ?
Castle : Ou alors il l’est mais il est plutôt du genre à opérer en coulisse, ce serait un conseiller comme Michael Clayton ?
Beckett : Castle cette photo a été prise il y a trente ans, on ne sait absolument pas si cet homme travaille encore dans ce cabinet, [Téléphone sonne] ou si il y a travaillé un jour ! [Décrochant et mettant sur haut-parleur] Beckett !
Ryan [Au téléphone] : Mauvaise nouvelle, le type qui a appelé Castle l’a fait avec une puce prépayée et elle a été coupée depuis. Qui que ce soit, il couvre ses traces. Ecoutez on a émis un avis de recherche sur Maddox, on fait circuler sa photo dans tout l’état. Quelqu’un va finir par le repérer !
Castle : On peut pas s’en remettre à ça. Vous n’avez rien trouvé d’autre ?
Ryan : Hé bien, j’ai quelque chose mais ça reste hyper vague. Le type a appelé Castle en passant par internet au lieu de passer par le système de cellulaire normal mais il a appelé d’une zone où le signal était mauvais donc il a été dérouté sur un réseau sans fil !
Castle : Qui dit réseau sans fil, dit adresse IP ?
Ryan : Oui et on l’a tracé. [Sur son ordinateur] C’est même pas à New-York !
Beckett : Alors c’est où ?
Ryan [Lisant une feuille] : L’appel est passé par un réseau sans fil enregistré sous le nom de «Magellan Yacht Club» à Westport dans le Connecticut !
Beckett : Merci, Ryan ! [Raccrochant. Castle fait une recherche sur l’ordinateur]
Castle : C’est sûrement un membre du club, peut-être qu’il y aura une photo de lui quelque part sur le site ! [Beckett lit les noms de la liste des avocats de PPC et voie le nom sur la liste du club]
Beckett : Castle, regarde. Sur la liste des conseillers juridiques, maintenant regarde le comité de direction !
Castle : Michael Smith ! C’est notre homme !
[Appartement de Smith : Beckett, Castle, Michael Smith et Ambulancier]
[Beckett défonce la porte d’entrée de l’appartement, entre arme au poing et avance dans la pièce suivie de Castle]
Castle [Se précipitant et s’agenouillant devant Smith] : Maddox l’a trouvé avant nous ! [Beckett voie un dossier brûlé dans la cheminée et se précipite devant l’antre]
Beckett : Le dossier ! Castle !
Castle : Il est toujours en vie !
[Les secours sont en train d’emmener Smith sur un brancard] [Beckett est au téléphone à l’autre bout de la pièce]
Castle : Monsieur Smith, vous m’entendez ?
Ambulancière : Désolé Monsieur, éloignez-vous !
Ambulancier : C’est bon, il est sous perf !
Smith : Le dossier ? Elle n’est pas en sécurité !
Ambulancier : Attache-le !
Smith : 86 !
Castle : 86 ? Ça veut dire quoi ?
Smith : 86 !
Castle : Je comprends pas ce que ça veut dire !
Ambulancière : Monsieur, on doit l’emmener aux urgences !
Smith : 86, M…
Castle : 86 ! Ça veut dire quoi ?
Ambulancière : On doit l’y conduire tout de suite ! [Ils partent, emmenant Smith]
Castle [A Smith] : Ca veut dire quoi ?
Beckett [Raccrochant] : S’il s’en sort Ryan va le mettre sous protection policière, pour s’assurer que Maddox ne revienne pas finir le travail !
Castle : Smith vient de me donner un message. Il a dit 86 sûrement un indice pour trouver le dossier?
Beckett [Résignée] : On sait où il est le dossier, il est juste là réduit en cendre dans la cheminée !
Castle : Non, Smith est trop intelligent pour en avoir gardé qu’une seule copie dans son appartement. Il est beaucoup trop prudent. C’est un code, la réponse est là quelque part !
[Ils fouillent dans les tiroirs à dossier de Smith, dans son bureau]
Beckett [Repoussant le tiroir ouvert par Castle] : Il faut qu’on y aille !
Castle : La réponse est forcément là quelque part ! [Rouvrant le tiroir] Là-dedans !
Beckett : Castle ! Il n’y a plus rien à chercher, 86 pourrait désigner n’importe quoi. Tu ne fais que te raccrocher aux branches !
Castle : Oui, oui je me raccroche aux branches, parce que si ce dossier est parti en fumé, ça veut dire qu’ils vont venir s’en prendre à toi et que je ne peux rien faire contre ça. Alors oui si, il y a une branche qui dépasse, je suis pas prêt à la lâcher ! [Cherchant à nouveau]
Beckett : Castle, on est même pas censé être là. Quand les flics vont arriver, ils vont nous arrêter pour avoir pénétré par effraction. [Castle trouve une feuille avec 86 écrit dessus] On a plus le temps !
Castle : Ohhh… Smith possède des biens dans Manhattan Sud et celui-là est au 86 Markwell Street. C’est ça que Smith a dit. Il a dit 86 et ensuite «Ma, ma». Quelque chose qui commence par «Ma». Cet immeuble, c’est là-bas qu’est le dossier ! [Fermant le tiroir]
[Immeuble de Markwell Street : Beckett, Castle et Maddox]
[Entrant dans l’immeuble en cours de démolition]
Castle : D’accord alors, l’immeuble a dix étages. Comment fait-on pour trouver le dossier ?
Beckett : Il a dû le mettre dans un endroit qui risquait pas de tomber sous les coups de l’équipe de démolition !
Castle : Oui, ce qui nous suggère que non seulement Monsieur Smith possède l’immeuble mais qu’il en connait aussi les moindres recoins !
Beckett : Hey, Merci ! [Souriante]
Castle [Riant] : Pourquoi, on ne l'a pas encore trouvé ?
Beckett : Oui mais je sais que je ne serais jamais allé aussi loin si tu n’avais pas été là ! [S’arrêtant de marcher et se regardant]
Castle : Nous allons régler cette histoire… toi et moi ! [Elle lui sourit] En commençant par éliminer toutes les cloisons. Smith n’aurait jamais pris le risque de le cacher dans un endroit susceptible de se faire abattre, [Beckett voit les boites aux lettres à terre] on peut aussi oublier les faux plafonds !
Beckett : Castle ! [Allant vers les boites aux lettres et s’agenouillant devant] Michael Smith 523. Il faisait pas que posséder l’immeuble !
Castle : Il y possédait aussi un bureau au 5ème étage ! [Perdant son sourire en entendant un pistolet s’armer]
Maddox : Voilà une info qui va m'être utile. Tournez-vous et mettez vos mains derrière le dos ! [Ils s’exécutent. Maddox s’avance et prend l’arme de Beckett dans son dos] Vous savez vraiment pas quand il faut laisser tomber ?
Castle : Vous avez convaincu Smith de vous dire où était le dossier ?
Maddox : Il m’a dit qu’il l’avait caché dans un coffre-fort de plancher mais il ne m’a pas dit où exactement. Merci d’avoir éclairci ça pour moi ! [Serrant les menottes en plastique aux poignets de Castle]
Beckett : Vous ne l’avez pas tué au cas où vous n’arriveriez pas à trouver le dossier ?
Maddox : Et une fois que ce sera fait. J’en finirai avec vous et ensuite avec lui ! [Mettant aussi des menottes à Beckett]
[Toilette de l’immeuble : Beckett, Castle et Maddox]
[Poussant Castle et Beckett dans les toilettes]
Maddox : A tout de suite ! [Les enfermant]
Castle : On a une minute ou peut-être deux pour nous sortir de là !
Beckett : Castle comment sont serrés tes liens. Tu peux bouger les mains ?
Castle : Euh, non à peine !
Beckett : Tu as quelque chose qui coupe dans tes poches, genre un couteau ?
Castle : Non !
Beckett : Un coupe-ongle ?
Castle : Non ! Qui se balade avec un coupe-ongle ?
Beckett : T’as des clés ?
Castle : Non, j’en ai pas, c’est un bip, une télécommande ! Oh y a une visse regarde. Il y a une visse, c’est parfait ça !
Beckett : C’est pas ça qui va nous aider !
Castle : Euh, je suis pas d’accord. Tout ce qu’on a à faire, c’est attraper le lien et… [Joignant le geste à la parole] le scier ! Comme ça ! [Essayant de scier les liens en plastique de Beckett]
[Bureau 523 de l’immeuble : Maddox]
[Maddox cherche le coffre plancher de Smith à l’aide d’un laser. Il trouve un rehaussement dans le plancher. Scie le métal et trouve le coffre-fort]
[Toilette de l’immeuble : Beckett, Castle et Esposito]
Castle [Essayant toujours de scier les liens avec la visse] : J’arrive à peine à faire une entaille !
Beckett : Castle j’entends des bruits de pas, il arrive ! Grouille-toi !
Castle [Arrêtant] : Oh si on devait mourir maintenant, je serais vraiment trop frustré !
Beckett [Se mettant face à lui] : Oui, moi aussi !
Castle : En tout cas, on aura au moins eu cette nuit ! On aurait dû faire ça il y a quatre ans ! [La porte s’ouvre, ils sont sous le choc]
Esposito : Faire quoi, il y a quatre ans ?
[Couloir de l’immeuble : Beckett, Castle et Esposito]
Esposito : Maddox s’appelle en réalité Cédric Marks, après l’armée, il s’est fait engager par une boite nommée «Arantus solutions». Une espèce de société mercenaire privée, le genre mercenaire à louer !
Castle : Comment ça vous a mené ici ?
Esposito : Une fois que j’ai eu son nom, j’ai émis un avis de recherche sur son véhicule et une patrouille l'a repéré garé devant cet immeuble. Quand je suis arrivé sur place, j’ai vu votre voiture…
Beckett : Esposito attend ! [Il se stoppe] Le bureau 523 est juste là. T’as une deuxième arme ?
Esposito : Ouais ! [Lui donnant son arme de cheville]
Castle : Génial, il y en a une pour moi ?
Esposito [Se tournant vers lui] : Vous voulez dire une deuxième, deuxième arme ?
Castle [Haussant les sourcils] : Ouaah !
[Bureau 523 de l’immeuble : Beckett, Castle, Esposito et Maddox]
[Maddox essaie d’ouvrir le coffre avec un instrument et des écouteurs sur les oreilles. Beckett arrive doucement. Maddox entend un déclic. Beckett, Castle et Esposito arrivent près du bureau. Maddox entend le clic de l’ouverture et pose son arme au sol. Beckett regarde dans l’interstice de la porte du bureau. Maddox ouvre le coffre. Esposito et Beckett ouvrent la porte en grand et le tiennent en joue. Maddox enlève les écouteurs et met la main dans le coffre pour prendre le dossier]
Beckett : Ne bougez pas ! Ne respirez même pas ! [Maddox regarde son arme] Faites un seul mouvement vers votre arme et je vous fais exploser la tête !
Maddox : Très bien lieutenant. [Mettant une main dans sa veste] C’est vous qui menez la danse !
Beckett : Maintenant penchez vous doucement. [Maddox arme son pistolet pris dans sa veste] Et attrapez moi le dossier ! [S’avançant tout doucement dans la pièce]
[Maddox s’exécute et en profite pour mettre son arme sous son aisselle pour essayer d’avoir un angle de tire. En prenant le dossier, il actionne un engin explosif. Esposito entend l’activation et pousse Beckett vers la sortie]
Maddox : Oh non !
[La bombe explose. Castle protège de son corps Beckett de l’autre côté de la cloison du bureau, Esposito se met à gauche de la porte. Ils ré-entrent dans le bureau après l’explosion en toussant]
Esposito : Il est cuit ! [Voyant Maddox mort]
Castle : Smith aurait pu nous prévenir !
Beckett : Non, il savait que Maddox débarquerait ici en premier !
Castle [Attrapant au vol un morceau de papier déchiré par l’explosion] : Oh non. Le Dossier !
[Bureau 523 de l’immeuble : Beckett, Castle, Ryan, Esposito et Gates]
Gates : Je voudrais vraiment être sûre d’avoir bien tout compris. Vous dites que vous étiez tous les trois dans le quartier en train de vous balader ?
Castle : Pour beaucoup de personnes c’est le meilleur exercice pour garder la forme, ça n’abime pas les genoux et…
Gates [L’interrompant] : Ensuite vous avez entendu l’explosion et en tant que citoyens concernés, vous vous êtes précipité à l’intérieur pour vérifier ?
Beckett : Oui exactement !
Gates [A Esposito] : C’est bien ce qui s’est passé ?
Esposito : Oui chef !
Castle : Capitaine Gates, je peux me porter garant de…
Gates [L’interrompant] : Non Monsieur Castle, vous votre domaine c’est la fiction et ça ne m’intéresse pas. Admettons que vous êtes bien tous les trois dans le quartier, comment expliquez vous le fait que Maddox, le tueur qu’on recherche et qui vous a tiré dessus l’année dernière soit réduit en morceaux de l’autre côté ?
Castle : Mauvais Karma… [Esposito le tape pour qu’il se taise]
Gates [Enervée] : Lieutenant Ryan ! [Se montrant] Etes-vous au courant de quoi que ce soit ?
Ryan : Je sais seulement que le coffre a été piégé pour exploser quand Maddox l’a ouvert !
Gates : Et qu'y avait-il dans ce coffre ?
Ryan : Difficile à dire. Des papiers apparemment ! [Beckett sourit]
Gates [A Beckett] : Et je suppose que vous ne savez pas ce que contenaient ces papiers et pourquoi Maddox était ici ?
Beckett [Hochant négativement de la tête] : Comme je vous l’ai dit, on était en train de se promener !
[Appartement de Beckett : Beckett, Castle, Esposito et Ryan]
Beckett : On était si près du but. Ce dossier nous aurait appris qui est derrière tout ça et qui a tué ma mère !
Esposito [Apportant des bières et leur donnant] : Au moins Maddox pourra plus s’en prendre à vous !
Beckett : Ils enverront quelqu’un d’autre !
Castle : Sauf si celui qui tire les ficelles ne sait pas que le dossier a été détruit. Il pense peut-être que ce n’est pas le cas ?
Beckett : Moi je ne parierais pas là-dessus et vous ?
Esposito [Entendant des bruits dans le couloir de l’immeuble] : Chut ! [Dégainant son arme, tout comme Beckett et allant vers la porte d’entrée. Castle prend un tisonnier en passant] [Faisant signe à Beckett qu’il ouvre la porte]
Ryan [Terrifié et essayant d’attraper son arme] : Ooohhh ! [A Esposito qui le tient en joue] Tu veux bien ranger ce truc !
Esposito : Tient mais c’est Judas !
Ryan : Ok, c’est bon mon pote, oublie moi !
Beckett : Les gars, ça suffit !
Esposito [Rangeant son arme] : Qu’est-ce que tu fais là ?
Ryan [Entrant sans lui répondre et s’adressant à Beckett] : Je suis venu vous apporter ça ! [Montrant un sac de preuves plein de morceaux de papiers]
Beckett : Les papiers qui étaient dans le coffre ? [Il acquiesce]
[Salle à manger de Beckett : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
[Sur la table à manger, ils sortent tous les petits papiers du sac de preuves]
Castle : Qu’est-ce qu’on cherche ?
Beckett : Des noms, des lieux, des dates. [Etalant les papiers] Tout ce qui pourrait nous dire ce que contenaient ces documents et pourquoi quelqu’un est prêt à tout pour les dissimuler !
[Tous cherchent des correspondances dans le puzzle de papier géant, à l’aide de loupes et de pinces à épiler]
Esposito [Soupirant] : Oh, ça fait 5h. Tout ce que j’ai c’est un morceau de papier de la taille d’une carte à jouer entièrement vide !
Ryan : Moi j’ai un solde de clôture ici. Je pense que c’est un relevé bancaire ! [Castle trouve des morceaux de papiers d’une banque]
Beckett [Regardant les papiers trouvés par Castle] : Je crois que ce n’est pas qu’un simple relevé bancaire ! [Mettant un morceau à côté de celui de Castle]
Castle : Ohh ! Ça fait partie d’un mandat à encaisser. Ça pourrait être le relevé d’un payement ?
Beckett : Et c’est sûrement notre homme qui l’a encaissé !
Castle : Ce serait parfaitement logique !
Ryan : Pourquoi vous dites ça ?
Castle : Tout a commencé quand Montgomery et ses potes, les ripoux se sont mis à enlever des mafieux pour demander des rançons !
Beckett : On sait que quelqu’un l’a découvert et a exigé une partie de cet argent !
Castle : Et qui que ce soit, il a quelque chose dans ce dossier, qu’il ne veut pas qu’on apprenne ! [Esposito trouve aussi du papier d’une banque avec un numéro]
Esposito : Hé une seconde… là j’ai des numéros. Ça a été imprimé à la machine et il y a que huit chiffres alors c’est pas un numéro de téléphone. Une minute…
Castle : Oh oui c’est…
Esposito : C’est le verseau du mandat à encaisser et ces huit chiffres, 08672241, c’est le numéro de compte qui a été crédité !
Beckett : Si on découvre à qui appartient ce compte on aura un nom !
Ryan : Et je sais comment on peut faire. Vous vous rappelez l’affaire sur la bombe sale ? On avait vérifié les comptes bancaires des suspects en se servant des fichiers du FBI !
Esposito : Et je me souviens encore du mot de passe ! [Tapant sur le clavier d’ordinateur sur le bureau de Beckett] On est même pas certain qu’ils répertoriaient déjà les comptes à cette époque !
Beckett : Dis toi que le propriétaire de ce compte a commandité le meurtre de ma mère. Vérifie ! [L’ordinateur cherche dans la base de données] [Bip de l’ordinateur]
Esposito : Le compte a été fermé il y a dix-neuf ans. Il appartenait à un type nommé William H. Bracken !
Beckett [Voyant une carte postale sur son bureau et montrant la carte aux gars] : Tu veux parler du Sénateur William Bracken ! [Castle et Ryan s’approchent sous le choc]
[Beckett punaise la photo de Bracken sur son tableau de l’enquête]
Ryan : D’après la Bio sur son site de campagne, le sénateur Bracken a été substitut du procureur de New-York de 88 à 92 !
Castle [S’inquiétant] : Kate ?
Beckett : Je vais bien Castle ! [Se souriant] La chronologie de Bracken correspond, c’est l’époque où Montgomery enlevait des mafieux !
Esposito : Bracken a dû l’apprendre d’une façon ou d’une autre !
Beckett : Et il savait très bien que quoi qu’il arrive, les mafieux refuseraient de témoigner et que les flics ne seraient jamais inquiété !
Ryan : Donc au lieu d’une action légale, il est entré dans la danse. Si les ripoux récoltaient des rançons de la part des mafieux, il voulait avoir sa part sous forme de mandat à encaisser !
Castle : Oui mais quand sa carrière politique s’est envolée et qu’il est devenu sénateur, [Un téléphone sonne] il a dû s’assurer que le scandale ne referait jamais surface !
Beckett : Et les meurtres ont commencé !
Castle : Ca explique pourquoi il s’en prend à vous maintenant…
Ryan [Décrochant son téléphone] : Ryan ! Oui !
Castle : D’après les rumeurs, Bracken se prépare pour l’élection présidentielle !
Esposito : Il fait le grand nettoyage et vous êtes la suivante ! On doit le faire tomber !
Beckett : Comment ? Tout ce qu’on a c’est une liste de chiffres qui n’a pas le moindre sens sauf pour nous. On a absolument aucune preuve solide qu’on pourrait utiliser contre ce type !
Ryan : Euh, j’ai peut-être une bonne nouvelle à ce sujet. Je viens d’apprendre que Michael Smith était sorti du bloc et qu’il est réveillé !
Castle : Smith est la clé, il peut faire le lien avec Bracken !
Beckett : Castle et moi on va aller lui parler. Vous deux essayez de trouver un lien entre Maddox et Bracken ! [Ils partent laissant les gars]
[Hôpital : Beckett, Castle, Smith et un officier]
Beckett [Arrivant devant un officier qui garde la chambre] : Ryan vous a appelé ?
Officier : Oui, oui ! [Les faisant entrer dans la chambre de Smith]
Smith : Vous êtes en vie ?
Castle : Bienvenue au club !
Smith : Qu’est devenu l’autre dossier ?
Castle : Maddox a ouvert le coffre !
Beckett : Mais on a pu en reconstituer assez pour savoir que Bracken a encaissé des mandats !
Smith [A Castle] : Fermez la porte ! [Castle s’exécute] L’ironie c’est qu’il s’est servi de cet argent pour financer sa première campagne pour le congrès !
Beckett : Nous avons besoin de le prouver. Ainsi que tout ce qu’il a pu faire d’autre !
Smith : Il n’y a aucune preuve !
Beckett : Vous êtes là vous. Vous pouvez témoigner !
Smith : Ça, ça n’arrivera jamais. Roy Montgomery m’a rendu un grand service un jour alors j’ai conservé ce dossier et je vous ai protégé au prix de sacrifices personnels, parce que je lui étais redevable mais vous je ne vous dois rien !
Beckett : Donc vous allez le laisser s’en tirer en sachant qu’il a commandité des meurtres ?
Smith : Vous ne comprenez pas lieutenant, il est protégé, intouchable. La seule chose qui vous attend c’est de vous faire tuer. Tout comme moi ! J’imagine que ma meilleure chance de survie, ça va être de … disparaitre. Et je vous suggère d’en faire autant !
Beckett : Vous êtes conscient d'en savoir beaucoup trop. Comme Roy et ma mère. Ils vous ont trouvé une fois, ils recommenceront sans aucun souci et votre meilleur chance c’est de travailler avec moi ! [Ils se dévisagent]
Smith : Je suis fatigué ! Allez-vous-en ! [Ils le regardent et partent résignés]
[Devant l’hôpital : Beckett, Castle et L’officier]
Castle [Au téléphone] : Oui d’accord, merci. Tenez-moi au courant si vous apprenez quoi que ce soit ! [Raccrochant. A Beckett] Bon c’était Ryan, ils n’ont pas trouvé de lien concret entre Maddox et Bracken !
Beckett : Et ils n’en trouveront aucun, il est trop prudent !
Castle : C’est Smith le seul lien !
Beckett: Oui mais il ne coopérera pas. Il nous l’a bien fait comprendre !
Castle : C’est sa seule porte de sortie. Il est assez malin pour le savoir. Il a seulement besoin d’un peu d’encouragement !
Beckett : Ok ! [Castle sourit] [Ils se dirigent vers l’entrée de l’hôpital et tombent sur l’officier qui gardait Smith] Hé attendez, pourquoi vous n’êtes pas avec Smith ?
Officier : Le central m’a appelé et m’a dit de rentrer ! [Ils se précipitent à l’intérieur de l’hôpital]
[Chambre de Smith : Beckett, Castle, docteur et infirmière]
[Ils courent dans le couloir, arrivent devant la chambre de Smith et entendent le tracer plat du moniteur cardiaque]
Médecin : C’est terminé ! [Relevant le drap sur la tête de Smith]
Beckett [A une infirmière qui sort de la chambre] : Une minute, attendez. Qu’est-ce qui s’est passé ?
Infirmière : Ca ressemble à une attaque. On a fait tout ce qu’on a pu !
[Appartement de Beckett : Beckett et Castle]
Bracken [A la télévision] : Mesdames et Messieurs, je vous demande d’accueillir le vice-président des Etats-Unis, Monsieur John Russell !
Russell [A la télévision] : Merci Monsieur le sénateur Bracken !
[Beckett met la télévision en pause sur Bracken et pause la télécommande] [Castle arrive à ses côtés et regarde l’image figée]
Beckett : J’ai enfin réussi à découvrir qui est l’homme qui a fait tuer ma mère, et je peux rien faire contre lui ! Ryan a vérifié les vidéos des caméras de surveillance près de la chambre de Smith ?
Castle : Oui !
Beckett [Se mettant face à lui] : Et ?
Castle : Les caméras ont été coupées !
Beckett : D’accord ! Donc ils vont venir pour moi !
Castle : Ryan a placé deux équipes juste devant chez toi !
Beckett : Très bien… et demain Castle… et après demain ?
Castle : Laisse-moi t’emmener quelque part Kate. Quelque part où tu seras en sécurité ! [Beckett pose sa tête sur le torse de Castle et se blottie contre lui. Castle referme ses bras sur elle]
Beckett : Je serai plus jamais en sécurité !
[Chambre de Beckett : Beckett et Castle]
[Des rires retentissent et on voit une photo de Kate et Johanna sur le miroir de la chambre]
Voix de Beckett enfant : Allez viens ! [On entend rire et Beckett sourie en observant la photo]
[Elle perd son sourire en repensant aux photos du meurtre de sa mère dans la ruelle. Elle prend la bague de sa mère, son arme et regarde Castle dormir dans son lit avant de sortir]
[Au matin Castle se réveille en sursaut et cherche Beckett dans la chambre]
[Salon de Beckett : Castle, Ryan et Esposito]
Ryan : Comment ça elle est pas là ?
Castle : Elle n’est pas là et elle ne répond pas sur son téléphone !
Esposito [A Ryan] : Je pensais que tu l’avais placé sous protection ?
Ryan : C’est ce que j’ai fait, j’ai deux équipes en bas qui l’aurait vu si elle avait quitté le bâtiment !
Castle : Pas si elle ne voulait pas se faire voir ! [Ayant une idée] Où est le sénateur Bracken en ce moment ? [Ryan compose un numéro]
Esposito : Oh non, vous pensez quand même …
Ryan : Attendez ! [Au téléphone] Oui c’est le lieutenant Kevin Ryan, numéro de plaque 42344. Localisez-moi le sénateur Bracken ! [Aux gars] Il collecte des fonds au Widmark Hôtel !
Castle : Demandez si quelqu’un d’autre a voulu avoir l’information ?
Ryan [Au téléphone] : Quelqu’un d’autre vous a demandé l’info ? D’accord, merci ! [Raccrochant. Aux gars] Beckett a appelée, il y a une heure !
Castle : Elle va tuer le sénateur Bracken !
[Hall de L’hôtel Widmark : Beckett et Hastings]
[Beckett entre déterminée dans le hall de l’hôtel. Elle se stoppe en voyant le service de sécurité et observe autour pour voir une ouverture et la trouve en voyant l’officier Hastings. Elle se dirige vers elle]
Beckett : Salut Hastings !
Hastings : Bonjour lieutenant Beckett, ils vous ont assigné à la sécurité vous aussi?
Beckett : Oui, je dois parler à quelqu’un ! Vous pensez que je peux passer le cordon ?
Hastings [Regardant autour d’elle] : Pour vous, bien sûr ! [Ouvrant le passage]
Beckett : Merci ! [Courant dans le couloir]
[Salle de l'hôtel Widmank : Beckett, Bracken, Castle, Ryan, Esposito et un homme de la sécurité]
[Bracken sert des mains, se fait applaudir et sourit à tout le monde]
Bracken : Oui, merci ! Ravi de vous voir ici ! [Serrant des mains] Je peux compter sur vous ? [Souriant] Normalement je devrais embrasser des bébés !
[Beckett arrive dans la salle et se précipite vers lui]
Bracken : Ca fait chaud au cœur ! [On le mitraille de photos]
[Flashback]
Maddox : Vous perdez votre temps lieutenant ! [Coonan meurt] Vous ignorez à qui vous vous en êtes prise !
McCallister : Vous avez réveillé le dragon et il est beaucoup plus gros que tout ce que vous pouvez imaginer ! [Lockwood tue McCallister]
Montgomery : C’est là qu’est ma place. C’est là que j’ai choisi d’être ! [Montgomery meurt] [Beckett reçoit un massage cardiaque sur la civière et on voit le tracé plat de son moniteur cardiaque]
[Fin du flashback]
[Ryan, Esposito et Castle entrent en courant dans le hall de l’hôtel]
[Beckett a un petit objet dans la main] [Bracken est souriant et photographié] [Beckett se heurte à la sécurité de Bracken mais quelques phrases et un sourire la font passer]
[Ryan court et montre sa plaque pour les laisser entrer]
[Beckett place l’objet dans la poche de Bracken en le bousculant. Il ne s’en rend pas compte]
[Castle et Esposito courent pour essayer de rattraper Beckett]
Bracken [A la foule] : Je peux compter sur vous ?
La foule : Oui !
Bracken : Merci à tous ! [La foule applaudit] [Un téléphone sonne et il le trouve dans sa poche] Euh… un instant… je vous prie de m’excuser, j’en ai pour une minute, s’il vous plait ! [Décrochant] Allo ?
Beckett : C’est Kate Beckett ! Je vois que vous savez qui je suis ! [Bracken regarde autour de lui] C’est exact, je vous observe !
Bracken : Je ne sais pas du tout de quoi il s’agit mais sachez que ce genre de petit jeu ne m’intéresse pas !
Beckett : Pourtant il va falloir vous y intéresser ! [Il se retourne et la voie au téléphone sur un balcon] Je détiens des informations qui détruiront votre carrière et je les utiliserai, à moins que vous ne fassiez ce que je vous dis ! [Il a peur]
[Les trois gars arrivent en courant dans la salle de réception et sont arrêtés par la sécurité]
Ryan [Sortant sa plaque] : Il faut qu’on parle au sénateur Bracken !
Sécurité : Il est en réunion avec un donateur !
Castle : Quel donateur ? Où est-il ?
Sécurité : Il l’a pas dit ! [Ryan s’éloigne le portable à la main]
Esposito [Le suivant] : T’appelle qui ? Gates ?
Ryan : Euh…
Esposito [Enervé] : Range moi ce portable ou je te pète le bras !
Ryan : Javier, on peut pas la laisser foutre sa vie en l’air !
Castle : On sait pas si elle va le faire !
Ryan : Comment ça, c’est vous qui avez dit qu’elle allait le tuer ?
Castle [Prenant Ryan par le bras pour l’éloigner plus] : Héhé, je sais d’accord ! Oui c’est vrai mais… elle ne l’a pas encore fait ! Pas vrai ? Si vous passez ce coup de fil vous lui collerez une étiquette de meurtrière. Vous pourrez plus revenir en arrière alors ne le passez pas, pas tout de suite ! Hein ? [Ryan regarde les gars et donne son téléphone à Esposito] Très bien ! [Les gars regardent autour d’eux]
[Cuisine de l’hôtel Widmark : Beckett, Bracken, Castle, Ryan et Esposito]
[Bracken marche dans la cuisine et se stoppe en entendant un pistolet s’armer]
Beckett [Le tenant en joue] : Restez où vous êtes !
Bracken : Qu’est-ce que vous attendez de moi ?
Beckett : La vérité !
Bracken [Riant] : Ne l’attendez jamais de la part d’un politicien. En plus si vous aviez vraiment des infos vous devriez déjà la connaitre, non ?
Beckett [S’approchant un peu] : Roy Montgomery, McCallister, John Raglan, ma mère. Ce sont toutes les personnes que vous avez fait tuer et je veux que vous l’admettiez devant moi !
Bracken : La mort de votre mère était une tragédie et je compatie à votre douleur, du plus profond de mon cœur mais je ne peux pas vous donner ce que vous voulez. [S’approchant en parlant. Beckett le tient bien en joue] Quand j’avais 14 ans, je suis devenu ami avec un garçon du quartier, Lamar Dokes. Il était très gentil, je l’aidais souvent à faire ses devoirs après l’école. Un jour, il n’est pas venu en classe alors je suis passé à son appartement et la porte était ouverte. Je suis entré… et… j’ai trouvé Lamar étendu sur son matelas. Il était mort, sa petite sœur était morte elle aussi et sa mère était dans la chambre des parents et elle s’était pendue. Elle avait laissé un mot, elle disait qu’elle avait perdu son boulot, elle allait se faire expulser et moi je me suis dit, comment une femme peut-elle être désespérée au point d’être capable d’écraser des pilules, de les mettre dans du chocolat chaud et de les donner à ses enfants ? Et c’est à ce moment précis, que j’ai pris la décision de passer le reste de ma vie à améliorer celle de mes concitoyens et c’est ce que j’ai fait. J’ai renforcé les lois sociales afin de protéger les enfants comme Lamar. J’ai créé des emplois dans les quartiers sensibles. J’ai fait de grandes choses. Tout comme vous avez fait de grandes choses !
Beckett [Dégoutée] : A qui est-ce que vous croyez vous adresser ? [Se rapprochant] Comment osez-vous essayer de vous justifier auprès de moi ? [Il déglutit en voyant son air déterminé] Vous oubliez que ma mère a été poignardée dans une ruelle, uniquement à cause de vous. [Les larmes aux yeux et parlant plus fort] Elle est morte en se vidant de son sang, toute seule, sur un amas d’ordure. [Criant] Alors par pitié épargnez moi vos petits discours de campagne qui compilent les grandes choses que vous avez faites !
Bracken : Vous avez l’air un peu perturbé et vous savez, mais regardez les choses en face. Vous êtes un flic en disgrâce, obsédé par la mort de sa mère. Alors que moi je suis un honnête homme qui passe son temps à aider les laissés pour compte. Voilà ce que le public voie lieutenant et à chaque fois qu’il vote pour moi, je reste humble. Je fais tout pour me rapprocher de cet idéal. Je tiens à tout prix à être cet homme-là. Et je ne laisserai ni vous, ni qui que ce soit d’autre se mettre sur mon chemin!
Beckett : Je ne crois pas que vous soyez en position de me menacer sénateur !
Bracken : Il y a quelque chose que vous n’avez pas l’air de saisir. Ce n’est pas la personne qui détient l’arme qui décide, c’est celle qui détient le pouvoir. Vous pensez vraiment que vous êtes cette personne ? [Beckett déglutie puis baisse les yeux. Il se tourne et commence à partir]
Beckett : J’ai le dossier ! [Il s’arrête] Smith avait une autre copie ! [Bracken se retourne] 08672241 c’est le numéro de compte sur lequel vous déposiez les mandats à encaisser. Alors vous avez raison. C’est bien la personne qui a le pouvoir qui décide. Je pourrais me servir de cette information et vous détruire mais après je ne donne pas chère de mon espérance de vie. [Une larme au bord des yeux] Alors voilà ce qui va se passer. L’accord que vous aviez passé avec Smith, est le nôtre dorénavant, et si jamais il arrive quoi que ce soit à moi ou aux personnes qui comptent pour moi, le dossier sera rendu public, c’est bien clair ? [Une larme coule sur sa joue. Il reste muet] Est-ce que j’ai été assez clair ?
Bracken : Oui !
Beckett : Et une dernière petite chose. Si vous pensez savoir qui je suis, si vous pensez me connaitre, je vous conseille de revoir vos positions et dites vous bien que vous n’avez pas la moindre idée de ce dont je suis capable, ni jusqu’où je suis prête à aller. C’est terminé, j’en ai assez d’avoir peur ! Maintenant c’est votre tour ! [Le frappant à la joue avec son arme] Ca va vous laisser une vilaine cicatrice. Chaque fois que vous la verrez dans une glace, pensez à moi ! [Partant]
[Les gars arrivent en courant dans la cuisine et tombent sur Beckett. Castle voie l’arme dans la main de Beckett, il a peur]
Castle : Oh Kate, c’est pas vrai ! Qu’est-ce que tu… [S’interrompant en voyant Bracken au loin]
Beckett [Rangeant son arme] : On a passé un genre d’accord !
Esposito : Et pour votre mère ?
Beckett : Je lui rendrai justice… mais pas aujourd’hui ! Et en attendant… je la rendrai pour les autres ! [Souriant à Castle qui lui rend]
[Commissariat, bureau de Gates : Beckett et Gates]
Gates : Votre démission a été acceptée. La paperasse est réglée !
Beckett : Chef, je suis le flic qui possède le meilleur taux d’élucidation de tout le poste et maintenant que l’homme qui m’a tiré dessus est mort. Cette enquête ne posera plus aucun problème !
Gates : Vraiment ? Parce que j’ai l’impression que c’est l’enquête qui ne s’arrête jamais ! [Beckett fait un rictus] J’ai entendu dire qu’on avait placé Michael Smith sous protection à l’hôpital. Quel était son rôle là-dedans ?
Beckett : Je sais pas chef !
Gates : Et moi je vous crois pas ! Vous couvrez quelqu’un et je sais qui est cette personne. Mais je n’ai pas l’intention de fouiner dans le passé et de ternir la réputation de Roy Montgomery. Le fait est que j’admire votre loyauté. J’espère qu’un jour vous ressentirez ça pour moi !
Beckett : Est-ce que ça veut dire que je peux venir bosser demain ? [Gates soupire]
[Couloir du commissariat : Beckett et Castle]
Castle [Surpris] : Non ? Comment ça, non ?
Beckett : Je suis obligée de purger ma suspension ! [Entrant dans l’ascenseur] Et c’est pareil pour Esposito ! [Castle appuie sur le bouton]
Castle : Ca va faire pas mal de temps à tuer !
Beckett : Oh je pense que je vais trouver de quoi m’occuper ! [Mettant sa main sur l’entrejambe de Castle. Il sursaute surpris, elle fait un sourire narquois. Les portes de l’ascenseur se ferment sur eux]