415 Le papillon bleu
New-York, 1947
[Le Pennybaker club : Lanie, Castle, Barman]
[Un homme joue du piano et des couples sont en train de danser sur de la musique. Lanie chante sur scène]
Lanie (Betsy Sinclair) ♫ Comes a rainstorm, put your rubbers on your feet. Comes a snow storm, you can get a little heat. Come love, nothing can be done. ♫
Castle (Joe Flynn) [Bois un whisky d’une traite] Tant que je bois tu me sers, vieux!
Lanie (Betsy) ♫ Comes a fire... ♫
Castle (Joe) Tu peux peut-être m’aider, je cherche une dame.
Barman : Comme nous tous non !
Castle (Joe) Celle-là est à part [Montrant une photo] Tu l’as connais ?
Barman : Si je l’a connais, mieux, je l’a vois !
Lanie (Betsy) ♫ Come love, nothing can be done. ♫
[Castle (Joe Flynn) se retourne et vois Beckett récupérer un verre sur un plateau. Elle porte, un rouge à lèvre rouge vif et une longue écharpe en fourrure. Lorsque leurs regards se croisent ils sont subjugués]
Castle (Joe) Pourquoi je ne t’ai pas rencontré plus tôt !
De nos jours
[Le Pennybaker club : Castle, Beckett, Lanie, Esposito et Ryan]
Castle : Le Pennybaker club, un lieu chargé d’histoire. Dans les années 40, il a vu défiler les plus grands noms du jazz. Croyez-moi si ces murs pouvaient parler, ils en raconteraient des choses !
Beckett : Moi les seules choses que j’ai besoin de savoir, c’est à propos de …
Lanie : Stan Banks, une blessure par balle au sternum. Je situe l’heure de la mort entre 6 et 8h ce matin. Tout porte à croire qu’il s’est défendu avec ceci. [Montrant une barre de fer dans la main de la victime] Evidemment ça n’a pas marché !
Beckett : Un cambriolage qui a mal tourné ?
Esposito : Il a toujours son portefeuille, son téléphone portable et la clé d’une chambre à l’hôtel Parksville sur lui alors…
Ryan : On lui a fouillé les poches donc le tueur cherchait quelque chose, mais je vois pas ce que ça peut-être.
Beckett : C’est bizarre il a la clé d’une chambre d’hôtel, mais son permis de conduire indique qu’il habitait sur la 34ème rue.
Ryan : On va aller voir cette chambre, on en saura peut-être plus sur lui.
Beckett : Merci ! [Les gars partent] Vous cherchez à boire un verre Castle ? J’ai peur que le bar soit fermé !
Castle : Et bien en fait, je cherchais un indice et je crois bien l’avoir trouver. C’est la planque d’un clochard et ça c’est le journal d’aujourd’hui, il était là ce matin.
Beckett : Je sais pas qui c’est, mais il a peut-être vu quelque chose. Je vais envoyez des hommes faire le tour du voisinage.
[Hôtel Parksville, chambre de Stan : Manager, Ryan et Esposito]
Manager : Stan est raide, bah voilà autre chose. Qu’est-ce que je vais faire de tout ce fouillis, moi ?
Ryan : On va venir le chercher, du moins une partie pour les besoin de l’enquête.
Esposito : Vous savez si on le menaçait ces temps-ci ?
Manager : Tu me confonds avec une cheftaine scout ou quoi trésor ?
Ryan : Vous l’avez vu quand pour la dernière fois ?
Manager : Euh, ce matin, il me disait qu’à partir de maintenant il prendrait uniquement des voiture de sport et des bateaux de croisière.
Ryan : Des bateaux ?
Manager : Pas plus petit que le Titanic, vous voyez le genre de délire ?
Esposito : Si vous vous rappelez quelque chose, vous pouvez nous appeler ?
Manager : Te fait pas trop d’illusion, beau gosse ! [Partant]
Ryan : Je crois que t’es son genre.
[Poste, salle des familles : Mrs Banks, Beckett, Castle]
Mrs Banks : Je sais pas pour quelle raison, Stan se trouvait au Pennybaker Club, ça fait un an qu’on est séparé et j’avais aucune idée de ce qu’il était devenu.
Beckett : C’était quand la dernière fois que vous vous êtes parlé ?
Mrs Banks : Il y a deux mois, ce qui me parait dingue aujourd’hui. A une époque on ne passait pas deux heures sans se parler et puis un jour Stan a trouvé ce doublon.
Castle : Un doublon ? L’ancienne monnaie Espagnole ?
Mrs Banks : Il l’a déterré sur une plage en Caroline du Nord et après ça l’a plus jamais lâché, mais ça a été pire à partir du jour où il a vu ce stupide documentaire sur Clyde Belasco, le chasseur de trésor.
Castle : Oui il avait trouvé ce navire des confédérer qui avait sombré corps et bien.
Mrs Banks : Stan a démissionné de son poste de comptable et il s’est mis en quête d’antiquité perdu. Et même la dernière fois qu’on s’est parlé, il arrêtait pas de me dire qu’il était sur le point de trouver ce « Papillon bleu » qu’il cherchait.
Castle : Un papillon, l’insecte ?
Mrs Banks : Aucune idée !
Beckett : Avait-il des problèmes particuliers ?
Mrs Banks : Il avait pas mal de problème d’argent. Il y a deux jours, j’ai reçu un appel d’un homme qui m’a dit que Stan lui devait la somme de 10mille dollars et qu’il avait intérêt à le rembourser. Sinon…
[Bureau de Beckett : Castle, Ryan, Beckett et Esposito]
Castle : Il n’y a rien dans ces affaires concernant des papillons bleu, blanc ou multicolore.
Ryan : Mais une pile de bouquin à propos de la mafia de Manhattan dans les années 40.
Beckett : C’est pas grave, parce que je sais qui a téléphoné à l’ex-femme de Stan pour le menacer. C’est le propriétaire d’un pressing.
Ryan : Il blanchie peut-être pas que des fringues. Je vais aller voir.
Beckett : Merci ! [Ryan part]
Castle : [Riant] C’est marrant je suis tombé sur une sorte de journal tenu par un détective privé dans les années 40. Il faut que vous entendiez ça. [Lisant] « Les clientes se transforment toutes en fontaines quand je leurs montre les photos de leurs maris pris en flagrant délit, mais pas cette femme-là. Elle, elle voulait lui rendre la monnaie de sa pièce, alors le pire c’était quoi ? La faire payer en nature ou lui facturer le tout ? »
Beckett : Classe !
Castle : Vous trouvez ! Ce type écrit exactement comme le héros d’un roman de Raymond Chandler. Je me demande pourquoi Stan avait ce journal ?
Esposito : [Arrivant] Beckett j’ai toujours rien sur le clochard, mais le propriétaire d’une bodega à vue une berline blanche qui a stationné devant le club pendant 3jours.
Beckett : Essai de me trouver quelqu’un qui a vu sa plaque.
Esposito : Ça roule. [Partant]
Beckett : Bien !
Castle : Euh, Beckett ce journal est-ce que je peux l’emmener ? Il me permettra peut-être d’en savoir plus !
Beckett : Vous voulez le lire parce que vous le trouvez cool.
Castle : Oui pour ça aussi.
Beckett : D’accord, à condition que vous… [Castle est déjà en train de partir] le rapportiez demain !
[Loft des Castle : Castle]
[Castle s’assoie à son bureau, ouvre le journal et commence à lire en se servant un whisky]
Castle : [Lisant] « 18 juin 1947. J’avais commencé cette journée comme toutes les autres, en émergeant sur ma chaise de bureau avec une bouteille de whisky à porter de main. La gorge sèche et la tête qui résonnait comme si on connait les cloches à l’intérieur. Du coup je me suis dit que j’allais à la fois me remette d’aplomb et me faire plaisir en soignant le mal par le mal. »
New-York 1947
[Bureau de Joe Flynn : Martha Castle et Alexis]
[Joe Flynn boit son whisky et va ouvrir les stores]
Martha (Florence Kennard) : Vous êtes incorrigible Mr Flynn. Pourquoi avoir un appartement alors que vous passez toutes vos nuits ici ?
Castle (Joe) : Et bien comme ça je suis pas en retard au boulot. On a quoi aujourd’hui ?
Martha (Florence) : On a peut-être une cliente alors soyez gentil. J’aimerais bien pouvoir payer le loyer le mois prochain si ça vous ne vous dérange pas. [Rangeant le whisky dans un tiroir] Bien !
Castle (Joe) : De quoi j’ai l’air ?
Martha (Florence) : D’une vedette !
Castle : [Lisant] « C’était juste un autre jour à Manhattan, jusqu’à ce qu’elle entre et qu’elle me confit l’affaire qui allait changer ma vie. En voyant ces sandales à bride et son tailleur vieillot, j’ai tout de suite su que cette petite rousse sortait tout droit de sa cambrousse »
Alexis (Sally Scofield) : Bonjour, je m’appelle Sally Mulqueen, euh non pardon Scofield, je viens de me marié et j’avoue que j’ai pas encore l’habitude.
Castle (Joe) : Joe Flynn madame Scofield, alors puis-je savoir ce qui vous amène ici ?
Alexis (Sally) : Voilà j’ai réussi à convaincre mon mari de passer notre lune de miel à New-York, mais ce n’était si pour les gratte-ciel, ni pour les spectacles de Broadway. J’avais mes raisons de venir ici, oui j’aimerais trouver ma grande sœur, Vera, Vera Mulqueen. L’ambiance n’était pas très bonne à la maison et elle s’est enfuit il y a deux ans avec l’espoir de devenir danseuse dans les cabarets de New-York.
Castle (Joe) : Elle vous a envoyé un télégramme, une carte postale avec son adresse ?
Alexis (Sally) : [Faisant non de la tête] Est-ce que vous pouvez m’aider ? Maman est malade, elle n’en a plus pour longtemps.
Martha (Florence) : Bien sûr qu’il peut vous aider pour seulement 15 dollars par jours, plus les frais.
Alexis (Sally) : Pouvez-vous faire en sorte que tout ça ne sorte pas d’ici ? Je… j’vous l’ai dit, l’ambiance à la maison n’était pas au beau fixe et je crains que si Vera apprend qu’on l’a recherche, elle prenne peur et s’enfuit encore plus loin.
Castle (Joe) Madame la discrétion fait partie de mon métier. [Sally lui tend une photo]
Castle [Lisant] « Et c’est là que je l’ai vu, en regardant cette photographie, je me suis dit… jolie pépé. D’après Sally, Vera voulait devenir danseuse peut-être qu’elle y était arrivée. On a vu des choses plus curieuses dans cette ville »
[Pennybaker Club : Castle, Lanie, Barman, Ryan, Esposito, Tom Dempsey et Beckett]
Castle [Lisant] « Ma dernière chance c’était le Pennybaker Club, j’espérais que mon trompettiste préférer Satchmo jouerait du Jazz, pas le bol il était pas là. Cela dit je n’avais pas à me plaindre parce qu’il y avait Betsy Sinclair et que ce rossignol avait un petit filet de voix en or » (Joe au barman) Whisky. [Lisant] « J’étais sûr qu’à cause de toute c’est aller et venu, l’éclat d’obus que j’avais dans la cuisse se rappellerait à mon bon souvenir, mais je savais comment me soigner. »
Lanie (Betsy) ♫ Blow a tire, you can buy another shoe. Come love, nothing can be done. ♫
Castle (Joe) Tu peux peut-être m’aider, je cherche une dame.
Barman : Comme nous tous, non !
Castle (Joe) Celle-là est à part [Montrant une photo] Tu l’as connais ?
Barman : Si je l’a connais, mieux, je l’a vois !
Lanie (Betsy) ♫ ‘Cause there isn’t any use ♫
[Castle (Joe Flynn) se retourne et vois Beckett récupérer un verre sur un plateau. Elle porte, un rouge à lèvre rouge vif et une longue écharpe en fourrure. Lorsque leurs regards se croisent ils sont subjugués]
Castle (Joe) Pourquoi je ne t’ai pas rencontré plus tôt ! [Lisant] « Qu’est-ce que je croyais ? Cette femme-là c’était que des ennuis sur patte. J’essayais de me dire de regarder ailleurs, pour couronner le tout elle était avec Tom Dempsey, l’un des chefs les plus impitoyables de la pègre New-Yorkaise. Dempsey m’envoya deux de ces gorilles, un Irlandais et un Cubain emprunté à une famille mafieuse de la Havane ».
Ryan (Irlandais) : Notre patron veut te voir boy-o !
Castle (Joe) : Désoler messieurs, mon carnet de bal est plein !
Esposito (Cubain) : On te laisse pas le choix, compadre !
[Ryan et Esposito pousse Castle contre un mur]
Tom : Tu sais qui je suis ?
Castle (Joe) Un serveur, je veux bien un whisky et apporte un Jin fizz pour ces messieurs.
Ryan (Irlandais) Recommence pas ça boy-o !
Esposito (Cubain) Ta langue tu veux que je la coupe ?
Tom : Oh le petit malin. [Envoyant un coup de poing dans le ventre de Castle] J’aime pas les petits malins, pas plus que les minables qui reluquent ma gonzesse. Ça manque de classe, c’est pas très polie, mais t’inquiète pas mes hommes vont t’apprendre la politesse.
Ryan (Irlandais) Aller boy-o, leçon numéro 1…
[Ils se battent, Castle se fait tabasser]
Esposito (Cubain) Allez debout !
[Castle se reprend quelques coup et fini par être jeter dans les poubelles derrière le club. En se relevant il défait une brique du mur]
Castle [Lisant] « Et voilà tout ça pour se retrouver au milieu des restes du plat du jour. A se demander est-ce que ça en valait vraiment la peine ? [Beckett arrivant] Oh oui, elle valait chaque coup que j’avais reçu »
Beckett (Vera) Ca va aller ?
Castle (Joe) Bien sûr que ça va aller. C’est rien du tout, vous verriez ce que mon visage à fait au poing de ces gars ?
Beckett (Vera) [Riant] Et comment il s’appelle le dur à cuire ?
Castle (Joe) Tu veux vraiment le savoir, poupée ?
Esposito (Cubain) : Vera ! Que passando ?
Ryan (Irlandais) Je te rappelle qu’on doit pas te lâcher tant que tu portes la quincaillerie du boss !
[Le cou de Vera n’est pas caché par son écharpe et un bijou apparait]
[De retour au Loft des Castle]
Castle : Le papillon bleu ! C’est un collier, c’est à cause de lui que Banks a été tué ! Mais pourquoi je parle tout seul ? [Buvant son verre d’une traite]
[Générique, musique année 40]
[Poste, bureau de Beckett : Beckett, Ryan, Castle]
Beckett : Du nouveau sur l’appel qui a été passé du pressing ?
Ryan : Oui le proprio n’a jamais entendu parler de Stan ou d’un papillon bleu. Cela dit il loue une arrière salle à un type du nom de Ray Horton, un bookmaker qui vient à peine de sortir de prison.
Beckett : Stan a peut-être rencontré cet homme au Pennybaker Club pour lui rembourser une somme qui lui devait.
Castle : [Arrivant] Stan n’était pas là pour ces dettes, pas plus qu’il était là pour un papillon bleu. Il était là pour le seul et unique bijou connu sous le nom de « Papillon bleu ». Un collier avec un pendentif en forme de papillon et incruster de diamant bleu, d’une valeur d’un million de dollar facile. [Montrant la photo]
Beckett : Et ou vous avez eu tout ça ?
Castle : Dans le journal du privé.
Ryan : Alors Stan cherchait un trésor ?
Castle : Exact, d’après mes recherches, [Montrant des documents] le papillon bleu à disparue dans les années 40 et aux dernières rumeurs, il était caché quelque part au Pennybaker Club. Un collier d’une valeur d’un million de dollars c’est un mobile parfait. [A Ryan] A propos dites-moi boy-o !
Ryan : Boy-o !
Castle : Boy-o !
Ryan : Boy-o !
Castle : Boy-o !
Ryan : Boy-o !
Castle : Boy-o !
Ryan : Boy-o !
Castle : Laisser tomber. Il n’y a pas grand-chose sur le net, mais apparemment le collier serai maudit. Il aurait notamment appartenu à la maitresse d’un officier SS. Après la guerre on atteste de sa présence aux États-Unis ou il atterrit entre les mains d’un mafieux, Tom Dempsey propriétaire du club c’est pourquoi on doit retourner là-bas.
Beckett : Ah bon ?
Castle : Oui, vous vous rappeler la barre de fer verte qu’on a trouvé dans la main de Stan ? [Prenant la sur le tableau pour la montrer] Et bien il se trouve que le bureau de ce cher Tom était peint de la même teinte. Stan a dû y faire un tour et d’après notre détective privée, le papillon bleu était conserver dans un coffre secret du bureau de Tom Dempsey. Et nous ne sommes pas allé dans ce bureau, peut-être avons raté quelque chose.
Beckett : Très bien Ryan voit avec ce bookmaker, Castle et moi ont va retourner au club.
Ryan : Très bien !
Castle : Boy-o !
Ryan : Boy-o !
Castle : Boy-o !
Ryan : Boy-o !
Castle : Plus méchant.
Ryan : [Méchamment] Comme ça ?
Castle : Parfait !
|Pennybaker Club : Castle et Beckett]
Castle : Alors Joe, le détective privée, annonce à Sally qu’il a trouvé sa sœur au Pennybaker club.
Beckett : Et ensuite elle va là voir ?
Castle : D’après Joe, Sally est une oie blanche qui sort à peine de sa campagne. Elle est bien trop terrifié pour approcher les mafieux alors elle lui demande de contacter Vera.
Beckett : Ce qu’il fait, totalement désintéresser.
Castle : Mais mettez-vous à sa place, Joe est littéralement fou de Vera alors il dit à Sally qu’il va au moins tenter de la voir en secret. Sally l’approuve mais encore une fois elle insiste pour qu’il ne révèle pas à Vera que sa petite sœur la cherche, toujours à cause de ces fameux problèmes familiaux. Aaah j’avais raison, je parie que c’est là qu’il a pris la tige de fer. Il s’en ai probablement servi pour forcer le coffre secret.
Beckett : Ce coffre n’a probablement pas servi depuis des décennies Castle, désolé de vous contredire. C’est Stan qui a dû être déçu.
Castle : En effet il l’aurait été si ce coffre avait été le bon coffre.
Beckett : Ça c’est pas le coffre secret ?
Castle : Il y a un fait amusant que vous devez connaitre. Les gens ont souvent deux coffres, le premier renferme de petite babiole et n’est pas difficile à trouver, mais le deuxième coffre qui lui abrite le plus précieux comme le papillon bleu…
Beckett : [L’interrompant] Castle ou se trouve le coffre secret ?
Castle : J’y viens. Cela fait 5jours que Joe à rencontrer Vera et c’est déjà le grand amour entre eux.
Beckett : Au bout de 5 jours, c’est une blague ?
Castle : Oh à l’époque on ne perdait pas de temps quand on s’aimait et ces deux-là s’aimait tellement, qu’ils risquèrent leurs vies.
Beckett : Quel rapport avec notre coffre secret ?
Castle : Ça c’est passer dans les coulisses juste au-dessus de nous !
New York City, 1947
[Pennybaker Club]
[Vera est dans les coulisses pendant que Betsy chante sur scène]
Castle : [Contant l’histoire] Ils tentaient de voler un moment d’intimé, mais c’était très risquer parce qu’elle appartenait à Dempsey. [Joe arrive pour rejoindre Vera] Ils se sont regardés dans les yeux et Kate a enfin pu l’embrasser !
De nos jours
[Sous-sols du Pennybaker club : Beckett et Castle]
Beckett : [L’interrompant] Vous avez dit Kate ? Et vous n’êtes pas en train de nous imaginer sous les traits de cette danseuse et de ce privé.
Castle : Quoi ? Ba non, je n’ai pas dit Kate, j’ai dit l’enquête. L’enquête a enfin pu avancer. Faut essayer de suivre un peu, ah, ah. Bref ou en étais-je ? Il était sur le point de s’embrasser, quand tout à coup…
New York City, 1947
[Pennybaker Club : Esposito, Ryan, Lanie Castle et Beckett]
Esposito (Cubain) Ola Chico !
Ryan (Irlandais) Alors Boy-o, t’as pas retenu la leçon on dirait. [Montrant les poings pour ce battre]
Lanie (Betsy) [Sortant de scène] As-tu est là chérie ? [Embrassant Joe]
Esposito (Cubain) Il est avec toi Betsy ?
Lanie (Betsy) Oui, au fait l’autre soir, vous lui avez fait mordre la poussière et bien je n’ai pas apprécié.
Ryan (Irlandais) On avait nos raisons. Moi à votre place je le crierais pas sur les toits, le mélange noir et blanc c’est pas très à la mode.
Castle (Joe) Comme vous voulez messieurs, ce sera notre petit secret.
Lanie (Betsy) Au revoir les gars [Esposito fait le signe à Joe qu’il le tient à l’œil] Tu ferais mieux d’arrêter tes bêtises Vera, Dempsey te fera la peau s’il le sait, s’est pas qu’il embrasse mal mais franchement t’es bien sûr que cette gueule d’amour en vaut la peine ?
Beckett (Vera) Je vois la vie en rose avec lui !
Lanie (Betsy) Vous croyez vraiment qu’on vie d’amour et d’eau fraiche tous les deux ? Bon sang [Partant]
Castle (Joe) Vient par-là toi ! [Se cachant avec elle] C’est Betsy qui est dans le vrai, Dempsey nous tordra le cou s’il apprend qu’on fricote ensemble.
Beckett (Vera) Je veux que tu m’emmènes loin d’ici Joe, loin de Dempsey, loin de cette ville, loin de tout.
Castle (Joe) Ouais et où ça ? On peut toujours se tirer de cette ville, seulement on fera comment si ont à pas d’oseille ?
Beckett (Vera) Tu te trompes, on n’a ce qu’il nous faut, on peut avoir tout l’argent qu’on veut avec le collier que je porte, il suffit de le prendre et l’emporter avec nous !
Castle (Joe) Quoi mais t’es dingue ? Je te signale que tu as deux gorilles aux basques quand t’as ce truc-là.
Beckett (Vera) C’est drôle quand j’étais que la vendeuse de cigarette et que la copine de Dempsey paradait avec ce collier, t’as pas idée comme je le voulais et j’ai fini par l’avoir. Et puis j’ai compris que s’était pas un collier, mais une corde en diamant qui m’empêchait de respirer.
Castle (Joe) Faisons en sorte qu’elle devienne une ligne de vie, mais de quelle façon ?
Beckett (Vera) Je ne sais pas, mais quand je le porte pas, le collier est dans un coffre secret !
De nos jours
[Sous-sol du Pennybaker Club : Beckett et Castle]
Beckett : Et alors ?
Castle : Alors ! Et… alors c’est tout, ce sont les toutes dernières phrase du journal !
Beckett : Comment ça, c’est tout ? Dites-moi ce que devienne Joe et sa copine, je veux savoir !
Castle : Je n’en sais rien !
Beckett : Mais pourquoi vous me raconter une histoire dont vous ne connaissez pas la fin ?
Castle : Si vous vouliez, un début, un milieu et une fin, j’aurais pu vous lire l’un de mes 27 romans à la place !
Beckett : Grrr ! Très bien, alors où est ce coffre secret ?
Castle : Je n’en sais rien, mais je pense que Stan l’avait trouvé, s’il avait cette tige de fer à la main c’était surement pour abattre une cloison, je sais pas…
Beckett : Castle regarder ce panneau ! [S’approchant du mur et défaisant un morceau de mur qui dévoile le coffre secret] Il est ouvert !
Castle : Stan l’avait trouvé, c’est pour ça qu’il a été tué, mais par qui ?
[Poste, salle d’interrogatoire : Esposito, Ray Horton et Ryan]
Esposito : Ray Horton, voie de fait, coup et blessure et maintenant tenu illicite de jeu de hasard et prise illicite de pari
Horton : Oh là, oh là, doucement, je suis en liberté conditionnel, je suis pas assez bête pour tremper là-dedans.
Ryan : Et dans un homicide, ça, ça ne pose pas de problème ?
Horton : Stan, on a tué Stan mais qui ? [Ryan le regarde] Moi, pourquoi j’aurais voulu me débarrasser de mon associer ?
Esposito : Et bien, explique, ton associer ?
Horton : Et je rigole pas, je l’ai connu par un de mes clients. Il savait que je voulais me diversifier, et que Stan cherchait une aide financière pour trouver un collier qui avait disparue, à savoir 10 mille dollars pour acheter le journal d’un détective privée. Je lui ai filler la somme contre la moitié du collier.
Ryan : Si c’était vrai pourquoi t’as menacé son ex ?
Horton : Stan me disait pas tout, j’ai cru qu’il voulait me doubler, mais il est venu me voir il y a deux jours et il m’a expliqué à quoi il jouait. Il avait trouvé un homme capable de le mettre sur la voie du papillon bleu.
Ryan ; Et il s’appelle ?
Horton : Je connais pas son nom et si Stan a trouvé le papillon bleu, c’est surement ce mec qu’il l’a tué !
[Bureau de Beckett : Castle, Beckett et Ryan]
Castle : J’ai essayé de savoir comment Stan avait trouvé le journal. Il se l’ai procuré auprès de la petite-fille de la secrétaire de Joe. Une femme qui s’appelle Ruth Huntsacker.
Beckett : Et alors ?
Castle : Et bien j’ai parlé à cette dame, elle a encore de vieux document ayant appartenu à notre privé et qui pourrait nous éclairer. Son fil va les rechercher, elle doit me rappeler.
Beckett : Castle j’admets que l’histoire de Joe et Vera est intrigante et romantique, mais ce qu’il s’est passé en 1947 n’a rien à voir avec le meurtre sur lequel on enquête.
Ryan : Euh, à votre place j’en serais pas si sûr. Notre bookmaker à un alibi et d’après le rapport de la balistique, le 38 millimètre qui a servi à tuer Stan à également servi dans un double homicide en 1947.
Castle : Il y avait un rapport, je le savais !
Beckett : Qui était les victimes ?
Ryan : Une femme qui s’appelait Vera Mulqueen et un détective privée, Joe Flynn !
[Castle écrit les meurtres sur le tableau blanc]
Castle : Assassiner tous les deux. C’est triste, je croyais vraiment qu’il allait s’en sortir ces tourtereaux.
Beckett : C’est pas tout à fait la fin que j’espérais non plus.
Castle : J’ignorais que la balistique remontait aussi loin !
Beckett : Jusque dans les années 20 !
Ryan : Mais du coup, on n’a pas grand-chose. Les cadavres de Joe Flynn et Vera Mulqueen ont été retrouvés dans la voiture de Flynn garé près du Pennybaker Club. L’arme du crime est un révolver de 38 millimètres et la voiture a été incendiée, le seul suspect était Tom Dempsey, mais on n’a pas trouvé assez de preuves suffisantes contre lui.
Beckett : A mon avis, Dempsey les a surpris en train de s‘enfuir et il les a tué, mais comment ça se fait que son arme resurgisse plus de 60 ans plus tard ?
Ryan : Peut-être parce que c’est Dempsey qui a tué Stan ? L’homme serait centenaire, mais cette éventualité reste possible.
Castle : Ca ne peut pas être lui. Une crise cardiaque l’a emporté quatre mois après leur mort. Cela dit nous devrions nous plonger dans ce rapport de police de 1947, peut-être qu’il apportera du nouveau.
Ryan : D’accord, je vais aller à l’entrepôt ou sont les vieux dossiers.
Castle : Oh, oh, oh, oh, je veux venir ! [Ryan regarde Beckett qui acquiesce]
Ryan : Euh d’accord !
Castle : Je peux conduire ?
Ryan : Comme vous voulez !
[Castle part tout content]
Esposito [Arrivant] Beckett, alors j’ai cherché les armes que Dempsey avait eu, il y a eu une vente de ces biens au cour de laquelle un certain Clyde Belasco a acheté toutes ces armes, y compris le 38.
Beckett : Clyde Belasco, la femme de Stan disait qu’il avait regardé un documentaire sur lui et que ça l’avait poussé à devenir chasseur de trésors.
Esposito : Attendez, ça ne s’arrête pas là, il se trouve que Belasco est revenu au pays il y a une semaine et cet article dit qu’il cherche le « papillon bleu » depuis une quinzaine d’année.
Beckett : Et d’après le bookmaker, Stan avait trouvé l’homme qui pouvait le mener sur les traces du bijou.
Esposito : Et bien peut-être qu’on le tient cet homme !
[Entrepôt des dossiers : Castle et Ryan]
Castle : [Sortant une boite] Ca y est je l’ai. C’est bizarre, il n’y a pas de poussière !
Ryan : On dirait qu’on est pas les seuls à nous intéresser à cette affaire.
Castle : Stan est venu ici, c’est surement lui, réfléchissez, le journal, les meurtres, on marche sur ces traces depuis le début et notre prochain indice se trouve là-dedans.
Ryan : Ah, une photo des corps carbonisés. [Montrant une photo]
Castle : Oh pauvre Joe, tu ne méritais pas ça. Tu as vraiment brûlé d’amour pour elle.
Ryan : Bon Monsieur Bogart, qu’est-ce qu’on fait là exactement ?
Castle : Il n’y a pas qu’une arme qui relie ces meurtres qui ont été commis à plusieurs décennies d’intervalle. Ce qui les relis ce trouve là-dedans !
[Poste, salle d’interrogatoire : Clyde Belasco, Esposito et Beckett]
Clyde Belasco : Oui j’ai acheté les révolvers de Tom Dempsey, vous pouvez bien entendu examiner chaque un d’entre eux.
Esposito : Et c’est ce qu’on va faire. Comment avez-vous rencontré Stan ?
Belasco : Je passe souvent à la télévision, ont écrit des articles sur moi et des légions d’amateurs me harcèles, chaque médaille a son revers.
Beckett : Et pourquoi Stan est venu vous voir ?
Belasco : Pourquoi ? Pour le « papillon bleu » bien sûr. Le pauvre type m’a confié une histoire qui était non seulement invraisemblable, mais parfaitement inutile.
Esposito : C’était quoi cette histoire ?
Belasco : Il prétendait qu’un détective privé avait tenu un journal dans les années 40 qui comporte des éléments tout à fait nouveau.
Esposito : Vous le l’avez pas cru ?
Belasco : Bien sûr que non, quand j’ai souhaité voir ce journal, il a refusé et pourtant il voulait avoir accès à toutes mes recherches sur le Pennybaker Club. Ce qui m’a fait comprendre que tout ça était absurde, il m’a même demandé s’il pouvait sortir par l’arrière parce qu’il était sûr qu’une voiture l’avait suivi, une berline blanche. Oh sans doute un autre amateur intéresser par le « papillon bleu ».
[Entrepôt des dossiers : Ryan et Castle]
Ryan : C’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, quand on n’a pas encore trouver la botte de foin.
Castle : Qui a besoin d’une botte de foin quand l’aiguille est a porté de main ? Tenez, voici une déposition que la secrétaire de Joe, Mme Kennard a fait juste après le double meurtre. [Lisant] Mme Florence Kennard, secrétaire de la victime Joe Flynn, déclare avoir été témoin de la conversation le jour même où le meurtre a été commis, soit le matin du 4 juin 1947 !
New York City, Juin 24, 1947
[Bureau de Joe Flynn : Castle, Beckett et Martha]
Castle (Joe) : J’ai étudié la situation sous tous les angles poupée, il y a aucun moyen de fracturer ce coffre.
Beckett (Vera) : Alors comment volé le collier ?
Castle (Joe) : Facile tu l’aura dans ta poche ce soir.
Beckett (Vera) Mais comment ? C’est déjà pas facile de me débarrasser de mes chiens de garde en temps normal, alors je te laisse imaginer quand je l’ai sur moi.
Castle (Joe) : Ce sera du gâteau, crois-moi. En particulier si notre ami Jimmy Doyle nous apporte son aide.
Beckett (Vera) : Et qui est Jimmy Doyle ?
Castle (Joe) : Un champion de boxe qui va affronter Sugar Ray Robinson pas plus tard que ce soir.
Beckett (Vera) : Et alors ?
Castle (Joe) : Alors, tout Irlandais qui se respecte sera collé à une radio pour encourager ce bon vieux Jimmy Doyle. Toi tu attendras le moment ou le combat atteint un point culminant pour t’excuser et quitter la pièce. Il y a de grande chance pour que les gars chargé de surveiller ta bijouterie te laissent filer. Tu sors par la porte du fond et on met les voiles, tous les deux.
Beckett (Vera) : Oh Joe, c’est parfait !
Martha (Florence) [Entrant] : Non c’est de la folie. Vous vous rendez compte de ce que vous allez faire ? Je vous dis que cette femme vous portera malheur.
Castle (Joe) : Mais qu’est-ce que vous racontez ? Regardez-moi, j’ai beaucoup changé. Je suis un homme meilleur, j’ai pas touché à une goutte d’alcool depuis qu’on se connait. Si ça c’est pas un miracle, je ne sais pas ce que c’est !
Martha (Florence) : Je vous préfère esclave de l’alcool que de cette femme de mauvaise vie. Et sur quoi vous vous baser pour parler d’amour au juste ? Sur le vol d’un bijou et un mensonge ?
Beckett (Vera) : Qu’est-ce qu’elle raconte ?
Castle (Joe) : Je crois que c’est le moment ou la vérité éclate. Poupée, on s’est pas vraiment rencontrer par hasard. On m’avait engagé pour te retrouver, seulement je ne pouvais pas te dire qui, je devais…
Beckett (Vera) : Allez dit ce que tu as à dire ! Qui t’a engagé ?
Castle (Joe) : Ta petite sœur !
Beckett (Vera) : Le problème c’est que je n’ai jamais eu de sœur !
[Retour aux entrepôts des dossiers]
Ryan : Ah bon et ensuite ?
Castle : Ça s’arrête là, malheureusement !
Ryan : Si c’était pas sa sœur, mais alors qui s’était ?
Castle : Le détective c’est fait prendre au piège. Un coup classique dans les films noirs.
Ryan : Mais pourquoi ?
Castle : J’en sais rien !
Ryan : Pourquoi Sally lui a menti ?
Castle : J’en sais rien !
Ryan : Elle était de mèche avec Dempsey ?
Castle : J’en sais rien ! Ils sont fascinants.
Ryan : Ah… euh…
[Au poste, devant le tableau blanc : Esposito et Beckett]
Esposito : Euh Beckett ?
Beckett : Ouais !
Esposito : Nos hommes ont trouvés la trace du clochard qui squattait le Pennybaker. Un vendeur de hot-dog la reconnue. D’après lui, il s’appelle West Side Wally. J’ai lancé un avis de recherche.
Beckett : Bien, c’est peut-être par lui qu’on remontra jusqu’au tueur.
Esposito [Décrochant son téléphone qui sonne] : Excusez-moi !
Beckett : Hum hum !
Esposito [Au téléphone] : Allo… Quoi… Quand ça ?... C’est bon on arrive, merci ! [A Beckett] Je viens de parler au gérant de l’hôtel ou Stan vivait, un type qui roule en berline blanche vient de forcer sa chambre et il est toujours sur place.
[Chambre d’hôtel de Stan : Beckett, Esposito et Tom Dempsey]
[Esposito et Beckett rentre dans la chambre arme au point en défonçant la porte et hurlant]
Beckett : Police main en l’air !
Esposito : Je veux voir tes mains ! Lève tes mains !
Beckett : Tournez-vous en douceur ! [L’homme se retourne] Tom Dempsey ?
Tom : Ouais, c’est moi !
[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Tom Dempsey]
Beckett : Tom Dempsey, 3ème du nom !
Castle : Son sosie, sa copie conforme.
Tom Dempsey : C’est que de l’ADN les gars, pas de la magie. J’suis son petit-fils. Bon je l’admets, j’ai fait sauter un verrou et alors, c’est pas un drame. Je payerais les réparations, alors pourquoi je suis encore là ?
Castle : Disons qu’on est curieux de savoir si vous avez hérité d’autre chose que l’apparence de votre grand-père.
Beckett : Par exemple d’un 38mm qui a servi à tuer Stan Banks.
Tom : Oulala lala, attendez, j’y suis pour rien. Voilà ce qui s’est passé. Stan est venu me voir et il m’a dit qu’il s’appelait Nathaniel Jenkins, il s’est fait passer pour un écrivain qui voulait écrire la biographie de mon grand-père. Il m’a promis de ne pas insister sur ses affaires avec la pègre, de mettre en lumière ses bons côtés. De le présenté comme un pilier de la communauté.
Castle : Pas très stable le pilier.
Beckett : Et quand il a fini son petit discours, vous avez décidé de coopérer dans le but de réhabiliter votre grand-père ?
Tom : Ouais. Je lui ai permis de consulter ses vieux papiers et tout le monde était content. Jusqu’au jour où j’ai découvert la vérité.
Beckett : Et comment ?
Tom : Il y avait une chanteuse qui se produisait dans le club de mon grand-père, Betsy Sinclair. Elle est morte il y a deux semaines, alors j’ai voulu me rendre à son enterrement et qui est-ce que je vois là-bas en train de faire des ronds de jambe à un vieux bonhomme ? Stan me voit et il se barre. Je me demande ce qu’il fabrique et je vais voir dans le registre des condoléances et j’ai trouvé. Il avait signé de son vrai nom, Stan Banks.
Beckett : Et vous avez compris que ce n’était pas un véritable écrivain ?
Tom : C’était encore un de ces chasseurs de trésor véreux qui courait après le papillon bleu.
Castle : Hors il n’y a bien sûr qu’une seule personne qui mérite de l’avoir, vous, pas vrai ? Alors vous avez commencé à suivre Stan et quand il a trouvé le collier, vous l’avez tué !
Tom : Moi ? Mais j’ai rien fait, je l’ai pas tué. Stan avait trouvé le collier ?
Beckett : C’est plutôt à vous de nous le dire !
Tom : J’en ai aucune idée. J’y suis pour rien, j’ai appris sa mort en lisant le journal et je suis allé chez lui pour voir ce que je pouvais trouver. Je ne l’ai pas tué !
[Bureau de Beckett : Beckett, Esposito et Castle]
Beckett : L’alibi de Dempsey tient la route, c’est pas lui qui a tué Stan !
Esposito : Oh c’est pas grave on a une autre piste. Nos hommes ont trouvés West Side Wally, ils vont nous l’amener.
Beckett : Parfait, peut-être qu’il apportera des éléments nouveaux.
Castle : [Arrivant] Et s’il ne peut pas, Jerry Maddox le pourra peut-être.
Beckett : Jerry Maddox ?
Castle : Tom Junior nous a dit que Stan était allé à l’enterrement de Betsy Sinclair, alors je me suis demandé pour quel raison ?
Esposito : Pour ces recherches ?
Castle : Tout à fait. Mais des recherches sur qui ? Alors je me suis rendu au funérarium et j’ai appris que Stan avait beaucoup parlé avec un ami de la défunte, nommé Jerry Maddox qui n’est d’autre que l’ancien barman du Pennybaker Club. Et surement le dernier lien avec le papillon bleu qui soit encore en vie.
Esposito : Beau boulot.
Castle : Ah oui ?
Esposito : Ouais !
[Appartement des Maddox : Frankie, Jerry et Viola Maddox, Castle et Beckett]
Frankie : Jerry, voici le lieutenant Beckett et Monsieur Castle, ils voudraient vous parlez !
Jerry : Oui !
Viola : Un peu de soupe ? Faite maison !
Castle : Oh oui avec grand plaisir, ça sent tellement bon !
Beckett : Euh… non merci, c’est très gentil, mais pas pour moi.
[Un morceau de Louis Armstrong est joué sur un gramophone]
Castle : Ce n’est pas « I Can’t Give You Anything But Love “?
Jerry : C’est exact et c’est la meilleure version de cette chanson. Vous n’êtes pas venu pour parler musique ?
Beckett : En fait nous enquêtons sur le meurtre de Stan Banks et on se demandait si vous l’aviez vu à l’enterrement de Betsy Sinclair, votre ancienne amie ?
Jerry : Oh oui, il… on l’a tué ? [Beckett acquiesce] Pauvre garçon !
Beckett : A-t-il mentionné un certain collier qu’on appelle « le papillon bleu » ?
Jerry : Oh oui, il m’a posé tout un tas de question. Ou est-ce qu’il pouvait être ? Enfin des choses comme ça, mais je n’étais que barman à l’époque et je n’ai pas pu l’aider beaucoup.
Beckett : Ah !
Castle : Ma question va s’en doute vous paraitre un peu bizarre, mais vous souvenez vous d’un double meurtre commis en 1947, celui de Joe Flynn et Vera Mulqueen ?
Jerry : Oh oui je me souviens que ces meurtres ont fait les gros titres. Dempsey était le patron du club à l’époque, il les a tué de sang-froid.
Castle : Cette même année, vous souvenez-vous d’une certaine Sally Scofield ? Elle était rousse et à l’époque elle devait avoir dans les 18ans
Jerry : Je crois savoir de qui vous parler. C’était en 1946, je venais d’être engagé au Pennybaker.
New York City, 1946
[Pennybaker Club]
Beckett (Vera) : Cigarette, cigare ?
Jerry [racontant] : Dempsey ne sortait pas encore avec Vera. Il était avec une femme qui s’appelait Priscilla Campbell. Priscilla avait une fille, une rousse, qui s’appelait Sally, elle pourrait bien être la personne dont vous parler, mais ça ne s’est pas bien terminer. Vera a tapé dans l’œil de Dempsey et il a laissé tomber Priscilla et sa fille. Il les a jetés comme des vieilles chaussettes du jour au lendemain. On a dit que c’était à cause de la malédiction du « papillon bleu », parce que Priscilla s’est suicidée en avalant des médicaments.
[De retour dans le présent]
Castle : Et Sally ?
Jerry : Quelque mois plus tard environ, après que Vera et Joe se sont faits butté, Dempsey est mort d’une crise cardiaque. Le soir même de son enterrement, qui je vois au comptoir, Sally toute pin pente, elle me commande un whiskey sec qu’elle boit d’un trait. Elle m’a regardée avec un de ses rictus et d’un air victorieux, elle m’a dit « Je suis libre maintenant ». Ensuite, elle est sortie en se pavanant et je ne crois pas l’avoir revu.
Castle : C’est une histoire de vengeance. Sally m’était la mort de sa mère sur le dos de Vera pour se venger elle a intenté cette histoire de sœur et s’est servi du détective pour causer sa perte. C’était un coup monté !
Beckett : Mais en quoi ça nous aide pour trouver le meurtrier de Stan ?
[Au poste, bureau de Ryan : Ryan, West Side Wally et Esposito]
Ryan : Alors… West Side Wally. Je peux t’appeler West ?
West : Je préfère West Side.
Ryan : Bien sûr, West Side, tu squattais le Pennybaker club il y a deux jours.
Esposito : Ouais, on a trouvé tes affaires.
West : Hey Starsky et Hutch on s’arrête tout de suite. J’étais pas au club il y a deux jours, j’avais déjà fait mon beurre avec monsieur j’ai des ronds.
Ryan : Votre beurre ?
Esposito : Monsieur j’ai des ronds ?
West : Il y a deux, trois jours, il y a monsieur j’ai des ronds qui débarque dans mon club, seulement West Side Willy il partage pas. Je lui ai fait « Hey professeur tu jarte ». il voulait pas se casser, au final il m’a payé 400 dollar pour que moi je jarte, alors quand je vous dis que j’étais pas là. J’y étais pas.
Ryan : D’accord. On se détend, t’as son nom, une adresse ?
West : Il a rien dit, j’ai rien demandé.
Esposito : De quoi il avait l’air ce type ?
West : Taille moyenne, poids moyen, blanc, 50 ballais, je l’appelais le professeur parce qu’il se prenait pas pour de la crotte, cet abruti. [Esposito prend une photo sur le tableau et lui montre] Et c’est le professeur.
Esposito : Clyde Belasco !
[Salle d’interrogatoire : Beckett, Clyde Belasco et Castle]
Beckett : Nous savons que vous étiez au Pennybaker Club monsieur Belasco. Vous avez payez un clochard pour qu’il vous laisse l’endroit à vous tout seul.
Clyde : J’ai un loft dans l’Upper Eat Side, un château dans le bordelais, un chalet à Gestad, et pourtant vous croyez qu’il est possible que j’ai payé un sans domicile fixe pour squatter un bâtiment abandonner ? Moi Clyde Belasco ?
Castle : C’est même sur !
Clyde : J’attends vos preuves monsieur.
Beckett : Comme vous voulez professeur. Je vous donne rendez-vous à l’audience pour déterminer votre peine. Vous pourrez faire vos interviews à la télé depuis votre cellule.
Clyde : Attendez. Bon d’accord, j’étais là, je l’admets, je me trouvais au Pennybaker Club quand on a tué Stan, mais ce n’est pas moi qui l’ai tué. Comme je vous l’ai déjà dit, Stan est venu me voir afin d’avoir accès à mes recherches sur « le papillon bleu ».
Beckett : Vous lui avez dit non ?
Clyde : Bien sûr que je lui ai dit non. Ca fait 15ans que je cherche ce collier et je devais faire quoi ? Partager mes infos avec cet amateur ? La gloire de la découverte me revenait.
Castle : Mais vous saviez qu’il était sur une piste ?
Clyde : Oh oui, il était vraiment à deux doigts de le trouver. Il savait des choses sur le club, sur le collier, que je n’avais encore jamais entendu.
Beckett : Donc vous avez tué Stan au moment où il a trouvé le collier ?
Clyde : Je n’ai tué personne lieutenant, c’est vrai j’ai un pistolet sur moi ainsi qu’un fouet, ça fait partit de mon personnage, tout le monde le sait. J’avais même un masque et des gants, mais c’était simplement pour le menacer et lui prendre le collier.
Beckett : Alors que s’est-il passé ?
Clyde : Je m’étais caché et je l’attendais. Il est d’abord descendu et quand il est revenu, j’ai vu qu’il tenait le « papillon bleu ». Oh vous auriez vu comme il étincelait, somptueux. Au moment où j’allais me jeter sur lui, j’ai senti qu’on m’appliquait un mouchoir sur le nez et une odeur plutôt écœurante comme s’il était imbibé de chloroforme.
Castle : De chloroforme ? C’est une blague ?
Clyde : Non pas du tout. J’ai perdu connaissance et quand je suis revenu à moi, quelqu’un l’avait tué. J’ai fouillé son corps pour trouver le « papillon bleu », mais la personne qui m’avait chloroformé l’avait pris.
[Beckett et Castle se regardent du coin de l’œil ne le croyant pas]
[Au poste, bureau de Beckett : Castle, Beckett]
Castle : Oh j’espère que c’est lui !
Beckett : Oui mais sans aveux, on a que des présomptions, je vais demander un mandat de perquisition pour aller voir chez lui. On ne sait jamais !
Castle : Où ça chez lui ? Au loft, au château où au chalet ?
Beckett [Au téléphone] : Bonjour oui… lieutenant Kate Beckett à l’appareil, du poste de police 12. Je voudrais parler à l’assistant du procureur. Oui, oui je patiente…
Castle : C’est quand même décevant, j’espérais vraiment que l’enquête sur le meurtre de Stan nous révèlerait ce qui s’est passé pour Joe et Vera.
Beckett : On s’est déjà ce qui s’est passé, Dempsey les a tués.
Castle : Oui c’est la version la plus plausible, mais on ne sait pratiquement rien sur Sally. Comment a-t-elle fait ? Et surtout, pourquoi a-t-elle engagée Joe ?
Beckett : Je crois qu’on ne le saura jamais.
Castle : Non, mais je suis persuadé qu’il y a autre chose. Quelque chose qui nous échappe. « En voyant ses sandales à bride et son tailleur vieillot, j’ai su tout de suite que cette petite rousse sortait tout droit de sa cambrousse. »
Beckett : Attendez, qu’est-ce que vous avez dit ?
Castle : Oh non, je citais Joe qui parlait de Sally.
Beckett : Non pas cette partie-là, les chaussures ?
Castle : A bride, des sandales avec une bride qui vient sur le dessus.
Beckett [Au téléphone] Excusez-moi, je vous rappelle. [A Castle] Attendez. [Prenant une photo sur le tableau] Regardez cette photo. Il y a une chaussure là, à côté de la voiture, et regarder quel type de chaussure ?
Castle : Une chaussure à bride. Vous croyez que…
Beckett : Si Vera était bien venu au club ce soir-là, elle aurait porté quelque chose d’élégant et des…
Castle : Des talons. Alors ce n’est pas Vera, c’est Sally.
Beckett : Ca peut pas être Sally puisque le barman à affirmer l’avoir vu deux mois après. Ou alors…
Castle et Beckett [En même temps] : C’est faux.
Beckett : Mais ça s’est passé il y a 60 ans, pourquoi il mentirait ?
Castle : Moi je crois que j’ai compris. « I Can’t Give You Anything But Love »
Beckett : Euh quoi ?
Castle : Vous vous rappelez quand on interrogeait le barman ?
Beckett : Oui, la chanson qu’on entendait dans le fond, c’était la meilleure version selon lui.
Castle : Hum hum, la version de Louis Armstrong. Dans le journal de Joe, il dit que l’un de ses musiciens préférer est Satchmo. Quel est le vrai nom de Satchmo ?
Beckett : Louis Armstrong.
Castle : Additionné tout ça et on a la réponse à nos questions.
[Appartement des Maddox : Vera, Beckett, Castle, Frankie et Joe]
Viola [Ouvrant la porte] : Oh quel plaisir de vous revoir !
Beckett : Bonjour Vera !
Castle [Voyant Jerry arriver] : Comment allez-vous Joe ?
[Vera et Joe sont surpris et affolés]
Castle : Qui se serait douté ? Vera Mulqueen et Joe Flynn bien en vie !
Frankie : Il y a un souci Viola ?
Vera : Mais non tout va bien. Je te remercie Frankie.
Beckett : Qu’est-ce qui s’est passé ? Stan avait découvert la vérité ? Que vous étiez bien vivant ? Que vous aviez tué deux personnes pour vous enfuir avec le « papillon bleu » ? Alors vous l’avez attiré au club et après vous l’avez tué ?
Joe : Vous êtes à côté de la plaque. Stan ne m’a pas lâché à l’enterrement de Betsy. Il voulait savoir comment je la connaissais, alors je lui ai dit que j’étais le barman du club.
Vera : Le problème c’est que Stan était bien trop futé et il a compris que Joe lui avait menti. Il est venu ici pour nous menacer d’aller tout raconter à la police si jamais on lui disait pas où se trouvait le « papillon bleu ».
Joe : On aurait dit un chien qui ne voulait pas lâcher son os. Alors on lui a donné ce qu’il voulait. On lui a dit où était le collier, mais on ne l’a pas tué.
Castle : Oh je vous en prie, nous savons très bien que c’est vous. Vous vous êtes servie de la même arme quand 1947.
Vera : De la même arme ? Vous voulez parler de celle qu’on garde…
Joe : Dans le tiroir du buffet ?
[Frankie se jette sur le buffet et sort l’arme]
Beckett : [Dégainant et pointant son arme sur Frankie] À votre place, je ferais pas de bêtise ! Posez cette arme !
[Frankie obtempère]
Vera : Francis Benjamin Huntsacker, mais qu’est-ce que tu as fait mon garçon ?
Castle : Une minute, Huntsacker ? C’est votre mère qui a vendu le journal à Stan !
Joe : Quel journal ?
Castle : Votre journal !
Beckett : Alors vous l’avez lu et vous aussi vous courriez après ce collier ?
Frankie : C’est pour ça que je me coltinais ce boulot. Ça faisait six mois que je gagnais leurs confiance pour avoir des infos, des pistes et voilà Stan qui arrive et qui fiche en l’air toute la patience qu’il a fallu que je montre pour avoir le « papillon bleu ».
Joe : Alors quand tu as compris que c’était maintenant ou jamais, tu as supprimé Stan afin de garder le collier pour toi tout seul ?
Frankie : J’avais pris leurs 38mm seulement par précaution, je voulais endormir Stan…
Beckett : Mais c’est Clyde Belasco que vous avez endormi à la place.
Frankie : Stan m’a sauté dessus quand j’ai sorti le revolver. Je voulais pas le tuer.
Beckett : Allez, on y va, je vous arrête !
[Au poste, devant le tableau blanc : Beckett et Castle]
Beckett : Castle, devinez un peu ce qu’on a trouvé chez Frankie ? [Ouvrant un tissu qui dévoile le papillon bleu]
Castle [Emerveiller] : « Le papillon bleu » ! Oh quelle merveille. Il est vraiment somptueux !
Beckett : C’est un faux !
Castle : [Surpris] Quoi ?
Beckett : On l’a fait expertiser. C’est juste un faux artistiquement réalisé pour la scène.
Castle : Alors ce n’est qu’une copie ? C’est… ou bien tout le monde c’est fait avoir. Peut-être que depuis le début le « papillon bleu » était ce bijou en toc ?
Beckett : Ça ne change pas les faits. Je vous rappelle qu’on a toujours un double meurtre à élucider. [Regardant la photo de la voiture brulée]
[Appartement des Maddox : Beckett, Castle et Vera]
Beckett : On sait maintenant que Frankie a tué Stan, mais il nous reste toujours deux meurtres que nous devons élucider. Celui de Sally Campbell et de l’autre personne que vous avez mise dans la voiture.
Castle : Il est temps de libéré votre conscience. Que s’est-il passé le soir du 24 juin 1947, le soir ou vous avez disparu ?
Vera : Je vais leurs dires. Ce soir-là, on était tous rassemblé autour de la radio pour suivre le combat entre Jimmy Doyle et Sugar Ray Robinson. [Flashback montrant la scène pendant qu’elle continue de raconter] J’ai essayé de me convaincre que tout allait bien se passer.
24 Juin, 1947
[Pennybaker Club: Radio, Esposito, Tom Dempsey, Beckett et Ryan]
Radio : …Il est fatigué. Il est lent Jimmy, il tente un direct du gauche…
Esposito (Cubain) : Ouuuu…
Tom Dempsey : T’emballe pas il a pas encore gagné.
Radio : …Un direct du gauche. Un autre direct du gauche sur le plexus…
Beckett (Vera) : Moxie, tu viens faut que je me repoudre le nez.
Ryan (Irlandais) : Oh non tu blague ! Ça peut pas attendre ?
Beckett (Vera) : Non !
Ryan (Irlandais) : Oh patron s’te plait !
Tom : Ouais, ouais va y, mais grouille toi ! [Vera part sous l’œil interrogateur du cubain] Les bonnes femmes !
Radio : …Et revoilà Robinson qu’il pilonne son adversaire, gauche droite, encore à gauche…
[Ruelle derrière le club : Mr Campbell, Castle, Alexis et Beckett]
[Vera sort rejoindre Joe en courant dans ses bras]
Mr Campbell : Comme c’est touchant !
Castle (Joe) : Qui êtes-vous ?
Mr Campbell : Je suis avec elle !
Alexis (Sally) [Arrivant avec une arme pointer sur eux] : Les mains en l’air, vite !
Vera [Racontant] Le type était le mari de Sally. Elle avait engagé Joe uniquement pour me privé de la protection de Dempsey et se venger.
Alexis (Sally) : Tu vas souffrir Vera, comme ma mère a souffert…
Mr Campbell : Une minute chérie, d’abord je récupère le collier.
[Mr Campbell allonge la main jusqu’au cou de Vera, mais Joe se jette sur lui et se batte. Sally tire sur son mari qui meurt]
Alexis (Sally) : Lenny !
[Vera se jette sur Sally pour la désarmer et se battent]
Alexis (Sally) : Lâche ce flingue !
[Sally se tire dessus et meurt]
Castle (Joe) : Oh bon sang !
Beckett (Vera) : Joe ! [Ayant l’arme dans la main]
Vera [Racontant] : On était dans de sale drap. On avait le sang de deux personnes sur les mains. Il fallait faire quelque chose pour s’en sortir.
[Joe met Mr Campbell dans la voiture]
Vera [Racontant] : Alors Joe a imaginé un plan.
[Joe prend un bidon d’essence dans le coffre de la voiture et en met partout dessus]
Vera [Racontant] Tout le monde les prendrais pour nous.
[Joe allume une allumette]
Vera [Racontant] : Et nous on allait disparaitre !
[Joe met le feu à la voiture, lui et Vera regarde la voiture brûler]
[Retour à l’appartement des Maddox]
Vera : Mais il est clair qu’on n’a pas disparu pour tout le monde. Alors… vous allez nous arrêter ?
Beckett [Réfléchissant et se posant dans son fauteuil] Pourquoi je ferais ça ? C’est de la légitime défense et puis nous cherchons une femme nommé Vera, pas Viola et un privé du nom de Joe, pas un ancien barman qui s’appelle Jerry.
Joe : Nous ne savons pas comment vous remercier. (Beckett sourit]
Castle : Moi je sais. En répondant à deux questions. Premièrement : pourquoi vous n’avez pas pris ce fameux collier ? Et deuxièmement : ou est-il passé durant tout ce temps ?
Joe : On allait enfin partir quand Vera a eu une illumination à propos du collier.
[Retour dans la ruelle]
Beckett (Vera) : Cette chose est réellement maudite !
Castle (Joe) : C’est seulement des pierres au bout d’une jolie corde.
Beckett (Vera) : Non, c’est plus que ça. Ce bijou est le mal incarner. [L’arrachant de son cou]
Castle (Joe) [Lui attrapant le bras pour l’empêcher de le jeter] : Tout ce qui m’intéresse c’est toi poupée, mais il n’est pas question qu’il retombe entre les mains de Dempsey.
[Joe sort un mouchoir de sa poche, met le « papillon bleu dedans, referme le mouchoir, planque le bijou dans le mur de la ruelle et remet en place la brique qu’il avait enlevé quelque temps plus tôt lors du soir de sa rencontre avec Vera. Il revient vers elle]
Castle (Joe) : Du moment que cette crapule passe toute de sa vie sans savoir que son « papillon bleu » est juste sous son nez !
[Ils regardent la voiture en feu]
[Retour à l’appartement des Maddox]
Beckett : Et vous n’avez jamais eu envie de le reprendre ?
Vera : Je crois qu’ils n’ont pas compris !
Joe : Nous avons 4 enfants, 7 petits-enfants et 2 arrières petits-enfants et nous deux. Qu’est-ce qu’on ferait d’un « papillon bleu » franchement ! [Ils rient]
[Beckett sourie heureuse]
[Couloir de l’immeuble des Maddox : Beckett et Castle]
[L’ascenseur s’ouvre et une femme sort avec son chien]
Beckett : Vous croyez qu’on aurait dû leurs dirent que le « papillon bleu » c’était du toc ?
Castle : Oh non pourquoi gâcherait-t-on une aussi belle histoire ? On a tous besoin d’une part de rêve !
[Les portes de l’ascenseur se referment pendant qu’ils se regardent dans les yeux et se sourient]
[Ruelle derrière de Pennybaker Club : Beckett et Castle]
[La voiture est en train de brûler]
Beckett (Vera) : Dit moi que tu m’aimes Joe !
Castle (Joe) : Poupée je t’aimerais toujours !
[Ils s’embrassent fougueusement avant de s’éloigner de leur vie d’avant, pendant que la voiture brûle]
Fin