[Résumé de l’épisode précédent]
Castle : Demandez-moi pourquoi je suis là ?
Beckett : Figurez-vous que je me pose cette question tous les jours !
Castle : C’était Paula mon agent qui avait quelque chose d’énorme à m’annoncer à propos de mon roman « Vague de chaleur » !
Ryan : Non, vous rigolez Nikki Hard au cinéma, je te l’avais dit oui ou non ?
Castle : Vous serez bientôt immortalisée sur grand écran !
Le Fan : J’aimerais signaler qu’un meurtre a été commis, c’est moi le tueur !
Beckett : Il a appelé pour signaler son crime, on aurait dit qu’il jubilait ! [On voit les balles gravées] Nikki Hard, il dédicace son meurtre à votre héroïne !
Shaw [A Beckett] : Nikki Hard, je présume !
Beckett : Lieutenant Beckett !
Shaw : Agent spécial Jordan Shaw !
Beckett [A Castle] : Dites moi tout ce que vous savez sur cet agent ?
Castle : C’est la Beckett des fédéraux !
Shaw [A Castle] : Si votre tueur est obsédé par Nikki Hard, faut qu’on le soit aussi ! [Dans la voiture à Beckett] Et vous couchez ensemble depuis combien de temps ?
Beckett : Excusez-moi ?
Castle [A Beckett]: Je ne vous laisserai pas seule une minute! [Le corps tombe à ses pieds chez Beckett]
Shaw : Pourquoi ne pas escorter le corps à la morgue, enfin une fois que vous serez habillés bien sûr !
Beckett [Voyant la troisième série de lettres gravées sur les balles] : Brulée, Nikki sera brulée !
Le Fan [A la fenêtre] : Il y a toujours quelqu’un qui doit y rester Nikki !
Castle [Chez lui à Alexis et Martha] : Si l’homme qui était à la fenêtre était Ben Conrad, il aurait utilisé sa main gauche pour se tuer. Ben n’est pas notre tueur ! Beckett ! [Le téléphone de Beckett sonne chez elle]
Beckett [Décrochant] : Quoi, Castle ?
Castle [Courant dans la rue] : Ce n’était pas Ben Conrad, c’est pas lui le tueur. Le tueur est toujours en vie ! Le tueur est toujours en vie !
Voix du Fan [Trois bip] : Au revoir Nikki ! [Beckett est terrifiée] Au revoir Nikki ! [L’appartement de Beckett explose] [Castle regarde, sans pouvoir rien faire]
[Appartement de Beckett : Beckett et Castle]
[L’appartement est en flamme]
Castle [Derrière la porte] : Kate, répondez-moi ? Kate ? [Défonçant la porte] Kate ? [Avançant dans l’appartement en regardant partout] Kate ? [Entendant tousser à trois reprises] Kate ? [Voyant Kate sortir la main de la baignoire et toussant] Kate ! Vous êtes vivante ! [Poussant la porte cassée de la salle de bain] Oh et vous êtes nue !
Beckett [De dos dans la baignoire] : Castle, tournez-vous ! [Il se retourne et elle s’asseoie dans la baignoire]
Castle : Votre appart vient d’exploser et il est encore en train de cramer alors c’est peut-être pas le moment d’être pudique !
Beckett : Castle donnez moi une serviette ! [Tendant la main]
Castle : Toutes vos serviettes sont en feu !
Beckett : Alors passez moi mon peignoir !
Castle : Votre peignoir… [Il est en feu] Dites vous n’auriez pas des vêtements ignifugés ? [Se tournant vers Beckett]
Beckett [Se cachant] : Castle !
Castle [Se retournant rapidement] : Désolé !
Beckett : Donnez moi votre veste ! [Il enlève son manteau et se retourne mais détourne la tête] Ne regardez pas !
Castle : Je ne regarde pas !
Beckett : Ne regardez pas !
Castle : J’ai pas regardé, je ne regarde pas !
Beckett [Se levant] : D’accord ! [Enfilant la veste de Castle]
Castle : C’est bon ?
Beckett : Oui, c’est bon ! J’ai sauté dans la baignoire quand ça a explosé ! [Il l’aide à sortir de la baignoire en la soulevant]
Castle : Vous pouvez marcher ?
Beckett : Euh, oui je suis juste un peu sonnée !
Castle [La soutenant] : D’accord ! Venez ! Allez y doucement !
Beckett : Oui.
Castle : Doucement, vous n’avez pas trop mal ?
Beckett : Oh à mon avis c’est rien comparé à vous ! Ça doit vous bruler de l’intérieur !
Castle : Quoi donc ?
Beckett : De devoir attendre aussi longtemps avant de me raconter comment vous avez défoncé la porte ? [Des sirènes de pompier se rapprochent]
Castle [Souriant] : Vous voulez la version longue ou la version courte ?
[Devant l’appartement de Beckett : Beckett, Shaw et Montgomery]
[Des sirènes de pompier et d’ambulance retentissent.]
Shaw [Arrivant. Montrant sa plaque à un policier] : FBI !
Policier : De ce côté !
Shaw [A Beckett qui est dans l’ambulance] : Beckett, comment ça va ?
Beckett [Se faisant soigner le bras] : Je vais bien !
Shaw : Qu’avez-vous remarqué en rentrant ?
Beckett : La porte était toujours verrouillée et les fenêtres étaient fermées. Rien n’avait l’air d’avoir été déplacé mais j’en suis pas sûre, j’ai pas fait attention parce que je pensais que l’enquête était close !
Shaw : Non mais on continue sans vous !
Beckett [Etonnée] : Pardon !
Shaw : Je suis désolée, j’ai pas le choix !
Beckett : Attendez ! [Sortant de l’ambulance] C’est mon appartement qui vient d’exploser, d’accord ! C’est ma vie et c’est mon enquête !
Shaw : Comme vous voulez ! Mais selon mes règles, vous faites ce que je vous dis, quand je vous le dit et comme je vous le dit ! Et pour commencer vous serez protégée 24h/24h !
Beckett : D’accord !
Shaw : Très bien !
Montgomery : Les pompiers ont terminé, vous pouvez y aller ! [Shaw et Beckett partent mais chacune de leur côté]
[Appartement de Beckett : Beckett, Castle, Esposito et Shaw]
[Les CSU recherchent des indices. Beckett trouve son collier avec la bague de sa mère dans les décombres. Shaw trouve quelque chose à terre]
Beckett [Trouvant la bague de sa mère dans les décombres. A tous] : Quelqu’un a trouvé la montre de mon père ?
Castle [Arrivant] : Elle n’est pas dans l’entrée !
Esposito : Il n’y a pas énormément de dégâts dans la chambre, mais faudra laver tous vos vêtements parce qu’ils sentent le cramé !
Beckett : A votre avis mon assurance va couvrir les frais de pressing ?
Shaw [Accroupie] : J’ai trouvé l’origine de l’explosion !
Beckett [Se penchant] : Ça devait être un tout petit objet sinon je l’aurais remarqué !
Shaw : Le labo nous le confirmera demain matin mais je pense que c’est de la cyclonite. Le même produit que dans l'appartement de Ben Conrad. [Se relevant] Comment avez-vous su ?
Beckett : C’est pas moi, c’est Castle ! [Le regardant avec un petit sourire]
Castle : Oh euh hé bien notre présumé tueur, Ben Conrad, s’est tiré dessus avec la main droite [Flashback] Pourtant l’homme que le lieutenant Beckett et moi-même avons vu par la fenêtre tenait son arme de la main gauche [Flashback] et le coup de feu est partie dès qu’il est parti du champ alors je ne vois pas comment il aurait pu faire pour changer de main aussi rapidement. Le vrai tueur a mis une balle dans la tête de Ben Conrad, et a placé l’arme dans sa main pour faire croire à un suicide !
Shaw : On était derrière la porte et on a entendu le coup de feu [Flashback] Il n’avait aucun moyen de sortir de l’appartement. Alors si Ben Conrad ne s’est pas suicidé…
Beckett : c’est que le tueur était dans l’appartement tout ce temps !
Shaw : Comment on a pu le manquer ?
Castle : C’est ce qu’on va essayer de découvrir !
[Appartement de Ben Conrad : Beckett, Castle et Shaw]
[Shaw cherche une cachette. Beckett aussi et la trouve]
Beckett : Par ici ! [Ouvrant un pan de mur] Venez voir ! Je crois que j’ai trouvé quelque chose ! [Enlevant le morceau de mur] C’est peut-être l’endroit où il s’est planqué ? [Entrant dans la cachette avec sa lampe torche] Ouaa, une tenue complète !
Shaw : Vous avez remarqué, Conrad portait exactement les mêmes vêtements quand on l'a trouvé !
Beckett : Il y a aussi une fausse barbe pour avoir la même apparence que lui. Le tueur s’est fait passer pour Conrad depuis le début parce qu’il savait bien qu’on finirait par remonter jusqu’ici. Et il a fait exprès de se montrer à la fenêtre pour qu’on croit que c’était terminé !
Shaw : Ce qui veut dire que le vrai Ben Conrad était retenu prisonnier dans son propre appartement pendant toute l’enquête !
Beckett : Il était sûrement attaché et bâillonné et il pouvait pas imaginer qu’on allait l’accuser d’avoir commis trois meurtres.
Castle : Les trois victimes ont été choisi précisément parce qu’elles avaient un lien avec Ben Conrad, pour en faire le coupable idéal !
Shaw : Le tueur est un caméléon, il change d’identité afin de se rapprocher de ses victimes et au moment où il devient Ben Conrad, il devient invisible jusqu’à ce qu’il en décide autrement !
Castle : Et quand on débarque ici, on trouve exactement ce à quoi on s’attendait, notre suspect vient de se suicider et l’affaire est classée !
Beckett : Sauf que le vrai tueur était juste là. Planqué dans cette petite pièce secrète pendant tout ce temps et on est passé à côté ! [Son téléphone sonne]
Shaw : Je vais faire venir les gars du labo pour voir ce qu’ils peuvent trouver !
Beckett [Décrochant] : Beckett !
Le Fan : Vous étiez sensée mourir !
Beckett : Je suis vraiment navrée de vous décevoir ! [Faisant écouter à Castle et Shaw]
Le Fan : C’était sensé être terminé Nikki, c’était sensé s’arrêter là, mais maintenant je vais être obligé de continuer [Entendant une femme crier, puis trois coups de feu retentissent] [Beckett a peur]
[Générique]
[Ruelle déserte : Beckett, Castle et Shaw]
Beckett [A genoux près du corps] : Il a utilisé le portable de la victime et il l'a laissé là pour qu’on puisse localiser l’appel. Gloria Rodriguez, d’après ce badge elle travaillait dans un hôtel du centre-ville.
Castle : Elle devait rentrer du boulot !
Shaw [Illuminant le mur] : Ah, j’ai trouvé une balle !
Castle : Avec une lettre ?
Shaw : Non il n’y a rien. Les autres meurtres était planifiés, cette fois c’est uniquement de la colère, il veut reprendre le contrôle !
Beckett : Parce que j’ai survécu !
Shaw : Vous ne devez pas vous sentir coupable ! [Se mettant bien droite. A Beckett] D’où il sait que vous êtes en vie ?
Beckett [Réfléchissant] : Il observait la scène ! [Se mettant debout] Après l’explosion !
Shaw : Tous les éléments de son profil indiquent qu’il devait aussi nous observer sur les trois autres scènes de crime !
Beckett : Oui mais on a déjà comparé toutes les photos qu’on a prise sur place !
Shaw : Je sais bien que la reconnaissance faciale n’a rien donné mais il était là. Je suis sûre qu’il était là !
Castle : Il ne se serait pas mêlé à la foule car il savait qu’on vérifierait !
Shaw : Non il a pas besoin de se cacher, c’est un caméléon. Alors si on ne l'a pas remarqué, c’est parce qu’on l'a prit pour un des notres ! [Montrant l’uniforme de Beckett]
[Commissariat. Salle de conférence: Beckett, Castle, Shaw]
Shaw : Le même policier sur une trentaine de photos et pas une seule où on voit bien son visage, c’est tout sauf une coïncidence !
Castle : Il savait où était l’appareil photo !
Shaw : Il connait nos méthodes !
Beckett : Esposito et Ryan vont interroger les flics en uniforme pour essayer d’avoir une description.
Castle : Ça ne nous fera pas avancer. [Beckett le regarde interloquée] Le dernier portrait-robot nous a conduit à Ben Conrad !
Beckett [Enervée] : Très bien, vous avez peut-être une meilleure idée Castle, parce que là je suis à court, et si on ne l’attrape pas très vite il va encore tuer !
Shaw : Ne vous impliquez pas trop !
Beckett : Ça c’est facile à dire, c’est mon appartement qu’il a fait sauter alors désolé mais je suis très impliquée !
Shaw : Vous savez comment on a eu Berkowitz ?
Castle [Levant la main] : Il s’est pris un PV parce qu’il était garé devant une bouche d’incendie !
Shaw : Dès qu’on aura trouvé la petite erreur qu’il a commise on attrapera cette espèce d’ordure. Parce qu’il a un défaut qui le conduira à sa perte, un orgueil démesuré. Ca ne lui suffit pas d’être plus malin que la police il veut nous le faire savoir, il veut qu’on sache qu’il nous a dupé. Les trois premières victimes, l’avocat, la promeneuse de chien, la taxidermiste elles avaient toutes un lien précis avec la mort du chien de Ben Conrad. Comment notre tueur pouvait connaitre autant de personnes de la vie d’un autre ?
Castle : Il devait connaitre Ben Conrad !
Shaw : Alors commençons par là. Nous devons considérer Ben Conrad comme la première victime de cette affaire !
Beckett : Et ensuite on n’a plus qu’à trouver où il a croisé notre tueur !
[Appartement des Castle : Castle, Alexis et Martha]
Alexis [Courant vers son père qui vient d’entrer] : Il est là ! Papa ça va ?
Castle : Salut ma princesse ! [Elle se jette dans ses bras] Oh, oh, oui je vais bien chérie. T’inquiète pas, ça va !
Alexis : Où est le lieutenant Beckett ?
Castle : Elle est au poste !
Martha : C’est un vrai miracle qu’elle ait survécu à un truc pareil ! Où était-elle quand la bombe a explosé ?
Castle : Elle était dans l’appartement mais elle a eu le réflexe de sauter dans la baignoire. C’est la porte de la salle de bain et la baignoire en fonte qui l’ont sauvé !
Martha : Oh, oufff !
Alexis : Pourquoi cette personne veut tuer le lieutenant Beckett ?
Castle : Hum, jusqu’à présent on avait qu’une théorie mais maintenant on en sait un peu plus et on a un plan d’attaque.
Alexis : Est-ce que tu crois qu’il peut s’en prendre à toi ?
Castle : Non, t’inquiète pas tu vas m’avoir sur le dos pendant encore très longtemps !
Martha : Je déménagerai plus tard il vaut mieux que je reste ici avec Alexis !
Castle : Non c’est pas la peine, le capitaine Montgomery a placé un homme pour surveiller l’immeuble mais on doit quand même être vigilant ! [Alexis acquiesce] [Castle sent son pull] Hum, il faut que j’aille me changer et que je retourne les aider ! [Il se lève et part dans sa chambre]
Martha [Souriant et prenant Alexis dans ses bras] : Tu vois, tout va bien chérie !
[Commissariat. Bureau de Beckett : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
[Castle arrive avec deux cafés, Beckett descend les escaliers]
Beckett : Bonjour !
Castle [Se retournant] : Ah bonjour ! [Regardant autour] Où sont-ils tous passés ?
Beckett [Prenant son café des mains de Castle] : Ryan et Esposito sont en train de parler à la sœur de Conrad et l’agent Shaw fait son rapport à Monsieur le Maire !
Castle : Oh, à mon avis il ne sera pas très content d’apprendre que Conrad n’est en fait qu’une autre victime !
Beckett [Cherchant dans des papiers sur son bureau] : Hum !
Castle : Rien de tel que la menace d’un tueur en série pour assassiner le tourisme !
Beckett : Oui surtout quand toute la ville pensait qu’on l’avait déjà attrapé et qu’il s'était suicidé ! [Se dirigeant vers la salle de conférence]
Castle : Justement en parlant de Ben Conrad. Vous avez trouvé quoi ?
Beckett : Il venait d’avoir 30 ans, jamais marié…
Castle : Non, non, non attendez, laissez moi deviner ! Si on se fonde sur la relation qu’il avait avec son chien, Mr Bumpkins, il ne devait pas avoir de petite amie !
Beckett : C’est même pire que ça, parce que mise à part les gens qu’il croisait au parc pour chiens, il n’avait aucun ami !
Castle : Il l’a fait empailler son toutou !
Ryan [Arrivant avec Esposito] : La sœur de Conrad nous a confirmé que c’était un solitaire, et depuis qu’il avait perdu son boulot il y a deux mois, il passait toutes ses journées dans des cafés où l’accès à internet est gratuit pour envoyer des CV.
Esposito : Et à part, Mr Bumpkins, sa seule joie dans la vie c’était les Knicks.
Ryan : Le pauvre !
Castle : D’après le profil que Jordan a établie, le tueur aurait repéré Conrad, donc si c’était pas un ami il l’a très certainement rencontré dans un endroit où les gens bavardent facilement !
Esposito : Il l'a peut être remarqué toujours tout seul devant son ordinateur portable et il aura engagé la conversation autour d’un café !
Beckett : Sa sœur a dit que c’était un fan des Knicks ?
Esposito : Ouais !
Ryan [Acquiesçant] : Hum !
Beckett [Montrant le tableau] : A votre avis, il manque quoi sur ces photos ?
Castle : Une touche de gout !
Esposito : Un tapis !
Ryan : De la lumière !
Beckett : Une télévision, ce qui veut dire qu’il était obligé d’aller dans un bar du quartier si il voulait les matchs !
Ryan : Quand tu es fan des Knicks, il faut pouvoir partager ta peine !
Esposito : Ouais !
Beckett [Aux gars] : Vous deux prenez tous les cafés de cinq pâtés de maison autour de son appartement pour voir si quelqu’un l'a remarqué discuter avec un client, Castle et moi on s’occupe des bars [A Castle] et si vous me soulez encore avec Jordan, je mettrai le son de la radio à fond les ballons ! [Elle sort de la pièce]
Castle [Aux gars en la suivant] : Elle est jalouse ! [Ryan rit]
[Dans un bar : Beckett, Castle et la barman]
Castle [Entrant avec Beckett dans un bar] : Quand on fait la tournée des bars, on est sensé être accueilli avec un sourire et un verre, pas avec un, non on ne l'a jamais vu alors tirez vous d’ici. [Beckett voie quelque chose et fait un petit sourire en coin] Je commence à croire qu’on perd notre temps !
Beckett : Gardez espoir, cette fois j’ai un bon pressentiment ! [S’avançant] [Castle se retourne et voie une grande banderole écrit « Home of New York’s, Very own Serial Killer, Ben Conrad », Beckett s’approche de la barman]
Beckett : L’enquête est toujours en court alors je vais vous demander de bien vouloir retirer cette bannière !
Barman : Je voulais juste attirer le client. Vous devez sûrement savoir ce que c’est d’être une femme dans un monde de mecs ? [Castle regarde Beckett amusé]
Beckett : Heu, est-ce que Ben Conrad vous a déjà parlé de la mort de son chien, un certain, Mr Bumpkins ?
Barman : Bien sûr, il passait son temps à pleurnicher comme un gamin sur son petit clébard et un soir il a chialé !
Castle : Est-ce que ça lui arrivait de parler avec d’autres clients ?
Barman : La plupart du temps il buvait seul devant les matchs. Il y a quelques semaines, il s’est bien entendu avec un type !
Beckett : Vous pouvez le décrire ?
Barman : Non il était quelquonque. Un peu le même genre que Conrad, ils se sont assis derrière sur les tabourets. Je me suis dit ces deux-là, ils se sont trouvés !
Beckett : Est-ce que par hasard l’autre type aurait payé avec une carte de crédit ?
Barman : Non et la seule fois où j’ai entendu le son de sa voix, c’est quand il m’a demandé de lui commander un taxi pour rentrer !
Beckett : Vous vous rappelez quel jour ?
Barman : Je me rappelle du jour et de l’heure, les Knicks étaient en prolongation et à cause de lui j’ai raté la fin du match !
[Commissariat. Salle de conférence : Beckett, Castle et Shaw]
Beckett [Raccrochant] : Merci ! La société de taxi dit qu’ils en ont envoyé un là-bas le soir du match de Knicks à 22h45 !
Castle : On sait où le taxi l'a emmené?
Beckett : Oui dans West Village, à l’angle de Varick et Downing.
Castle : C’est là qu’il habiterait ?
Beckett : Il doit y avoir au moins cinquante mille personnes qui vivent dans le quartier où il s’est fait déposer !
Castle : Interrogeont les commerçants du coin ?
Beckett : On leur demande s’ils connaissent un type quelconque ? On ne sait même pas à quoi il ressemble ca servirait à rien !
Shaw [Arrivant] : Il n’y a pas que l’apparence pour réussir à identifier un suspect, il y a aussi son comportement !
Castle : Vous pensez le trouver grâce à son comportement ?
Shaw : Jusqu’à présent sa façon d’agir nous paraissait incohérente mais c’était seulement parce qu’il se faisait passer pour quelqu’un d’autre. On en sait beaucoup plus maintenant. Notre homme est un frimeur [Castle s’asseoit] quelqu’un qui adore les petits jeux et dont le QI avoisine celui d’un génie mais ça lui suffit pas d’être plus intelligent. Il a un besoin pathologique de prouver à tout le monde qu’il est le meilleur. Ce qui nous laisse penser qu’il fait partie d’une association telle que la Mensa ou encore Prométheus. [Lançant un dossier sur la table] C’est un caméléon donc on peut partir du principe qu’il vit sous une identité volée, [Lançant un autre dossier] et on sait aussi que notre tueur est lettré, il doit lire énormément et nous a montré à quel point il était fasciné par le personnage de Nikki Hard alors mon équipe a établi une liste de tous les périodiques et les magazines auquel il pourrait être abonné ! [Mettant la liste sur la table]
Castle [Lisant la liste] : Je suis abonné à la moitié d’entre eux !
Shaw : Oui et vous aussi vous gagnez votre vie en commettant des meurtres, dans vos bouquins !
Beckett : Ça pourrait correspondre à des milliers d’individus !
Shaw : Tout comme le quartier où le taxi l'a laissé, et le nombre de personnes membres d’une association intellectuelle, mais si on prend la peine de croiser ces données, parfois on peut avoir de la chance !
Beckett [Souriant] : Comme avec le PC de Berkowitz !
Shaw : Ce n’est pas toujours aussi simple alors on doit ajouter les pièces du puzzle jusqu’à ce qu’un début d’image apparaisse !
[Salle des opérations : Beckett, Castle, Shaw et Avery]
Avery : On a croisé la liste des abonnés aux magazines qui nous intéressent et la liste des membres d’associations intellectuelles avec toutes les personnes qui vivent dans un rayon d’un kilomètre cinq autour de Varick et Downing. Il y a 16 résultats ! [S’affichant sur l’écran]
Shaw : Entrez les dans notre base de données. La plupart des tueurs en série se sont déjà fait arrêter pour des comportements violents, criminels, ou psychotiques!
Avery : Non aucune correspondance.
Shaw : Ça ne marche pas à tous les coups mais on aura au moins essayé. Il n’y a plus qu’a les interroger un par un !
Avery [Un bip retentit] : Attendez !
Shaw : Qu’est-ce qu’il y a ?
Avery : Regardez celui -là. Chris Doherty il vient d’avoir son permis de conduire mais si on en croit son numéro de sécurité social, Chris Doherty est mort il y a 6 ans !
Beckett [Se rapprochant du tableau] : Donc il vit sous une identité volée !
Shaw : Et notre mort habite où d’après son permis de conduire ?
Avery : A un pâté de maison du croisement entre Varick et Downing !
Beckett : Alors là, j’avoue que je suis vraiment bluffée !
Shaw : C’est un petit peu tôt, vous direz ça quand on l’aura arrêté, allons-y !
[Appartement du Fan : Beckett, Castle, Shaw et Avery]
[Les agents du FBI se préparent à entrer arme au poing. Ils ouvrent la serrure]
Agent : On y va ! [Ils entrent] RAS dans la salle de bain !
Agent 2 : RAS dans la chambre !
Agent 3 : Il est pas là ! [Shaw, Beckett et Castle entrent et voient des centaines de feuilles accrochées au plafond] [Beckett voit son portrait sur le mur et des articles sur elle épinglés. Elle est surprise et elle a peur] [Castle la regarde inquiet]
Beckett : C’était pas un coup d’essai !
Castle [Ouvrant un de ses livres sur une table] : Je lui ai dédicacé mon livre, « Pour Scott, écrit ce que tu connais ».
Shaw : Scott, vous vous en rappelez ?
Castle : Non, mais j’en ai signé des centaines ! [Il prend un livre sur le canapé]
Shaw : C’est son manifeste ?
Castle : Non c’est son manuscrit !
Beckett [Lisant par-dessus son épaule] : « La mort de Nikki » !
Castle [Commençant à lire] : « Nikki examina les quatre balles, elle remarqua qu’une lettre était gravée sur chacune d’entre elles. Une fois mises dans le bonne ordre, elles formaient son prénom »
Beckett : Un bouquin ! Toutes ces horreurs pour un foutu bouquin !
Shaw [Lisant un autre manuscrit] : Il racontait ses crimes bien avant la sortie de Nikki Hard. « Terreur Nocturne ». Ça parle des meurtres de plusieurs prostituées à Seattle.
Castle : Je me rappelle très bien cette affaire. Je croyais que vous aviez arrêté le tueur ?
Shaw : On l’a pas vraiment arrêté, puisqu’on l'a retrouvé mort. Il s’était pendu !
Castle : Une victime maquillée en tueur, comme Conrad !
Beckett : Il s’est jamais fait attraper pour tous ses meurtres alors pourquoi les coucher sur papier ? Pourquoi prendre un tel risque ?
Shaw : Sûrement parce que l’écriture est un des symptômes de sa psychose. C’est un peu comme s’il gardait un trophée, en transposant les faits en fiction, il immortalise son œuvre et en même temps il prend ses distances avec les meurtres, jusqu’à ce que débarque Nikki Hard. Un personnage sur mesure pour sa psychose, mi- réalité, mi- fiction, exactement comme lui. Enfin un adversaire à sa taille.
Castle : Oui mais en s’en prenant à Beckett, il devait savoir qu’on finirait par découvrir que Ben Conrad n’était pas le vrai tueur !
Beckett : Ça fait partie du frisson, il a besoin d’aller de plus en plus loin pour se sentir en vie.
Shaw : Ou alors c’est un psychotique souffrant de troubles obsessionnels compulsifs qui a déjà écrit la fin de son histoire.
Avery : Agent Shaw, on a cherché des empreintes pour l‘identifier mais il y a un problème, il y en a aucune.
Beckett : C’est impossible, on peut pas vivre quelque part sans laisser d’empreintes !
Shaw : A moins qu’il n’en ai pas. Il aime jouer avec le feu peut être s’est-il brûlé !
Beckett : Sans ses empreintes, on saura jamais qui c’est !
Shaw : Pas besoin de savoir qui c'est. [A Castle] Reposez ça où vous l’avez trouvé. [Allant vers la sortie] DSRT pour tout le monde. Notre homme va bien finir par revenir. [Castle planque le manuscrit sous son manteau]
[Dans la rue, dans un camion planque : Beckett, Castle, Shaw et Avery]
Avery [Au talkie-walkie] : Agent Shaw, toutes les équipes de surveillance se mettent en position !
Shaw [Répondant] : Bien reçu. En attente. [Castle lit, Beckett observe les écrans de surveillance]
Avery [A son équipe au talkie] : A tous les hommes en position, le suspect est de type Européen, environ 1m90, 90 kilos, d’après son profil il connait nos méthodes donc il peut les anticiper, alors soyez attentifs. Et s’il se montre personnellement, je répète personne n’intervient avant d’avoir reçu le signal de l’agent Shaw.
Castle : Incroyable, tout y est, les lettres gravées sur les balles, les petits appels téléphoniques, les codes sauf que là c’est Nikki Hard qui mène l’enquête et elle a toujours un coup de retard.
Beckett : Il va être déçu.
Shaw : Castle, vous n’avez pas entendu quand j’ai dit DSRT ?
Castle : Si mais j’ai rien compris !
Shaw : Alors pour que vous vous couchiez moins bête ce soir, ça veut dire « Dégager sans rien toucher » !
Castle : DSRT, c’est génial ! [L’écrivant et parlant tout bas] Dégager sans rien toucher !
Shaw [A Beckett] : Il est toujours comme ça ?
Beckett : Castle a le degré de concentration d’un Labrador !
Shaw : Et la loyauté, sa façon de vous suivre partout. Si je devais dresser votre profil, je dirais que ce partenariat plutôt original, vous convient très bien.
Beckett [Souriante] : Pour l’instant !
Shaw : Ça ne vous dérange pas ?
Beckett : Ça ne vous dérange pas de ne jamais rien pouvoir prévoir en famille, parce que vous traquez les tueurs en série dans tout le pays ?
Shaw : Je vous mentirais si je vous disais que c’était facile.
Beckett : Comment vous gérez ça ?
Shaw : Je manque des anniversaires et je passe mon temps au téléphone. Mon mari borde notre princesse tous les soirs, il lui dit que sa maman chasse des dragons. [Regardant les écrans] Le secret dans ce genre d’opérations c’est d’avoir assez d’hommes pour attraper le suspect en l’encerclant mais en même temps, il ne faut pas qu’il puisse flairer un piège. Et c’est pour ça [Montrant un homme avec des jumelles] qu’il faut que tout le monde reste discret. [Au Talkie] Agent Avery dites au gars sur le toit de se positionner ailleurs, tout le monde peut le voir de la rue.
Avery : Vous pouvez répéter ?
Shaw : Le gars sur le toit, positionné Sud-Est, celui avec les jumelles !
Avery [A la fenêtre] : On n’a personne sur cet immeuble !
Shaw : C’est lui ! [Beckett se lève] A toutes les unités soyez en alerte, on a un contact visuel. Le suspect est sur le toit de l’immeuble du croisement Sud-Est entre Bedford et Downing. [Les agents dans la rue se préparent] [Le suspect part du toit] Il nous a grillés! On est grillé, à toutes les unités, intervenez ! [Les agents sortent leurs armes et vont vers l’immeuble] [Shaw sort du camion et s’adresse à Beckett] Restez là Beckett, c’est vous la cible ! [Elle lui ferme la porte au nez, Beckett est dégoutée]
Castle : Ça vous fait quoi d’être à ma place ? [Elle lève les yeux au ciel]
Avery [A son équipe] Allez y ! [Ils défoncent la porte]
Haut-parleur : Bloquez les issues côté Ouest. [Beckett voie le suspect sur les écrans]
Beckett : Comment il est arrivé là ? Il a dû passer par les toits, il va leur échapper ! [Elle prend son arme et part]
Castle : Beckett attendez ! [Elle ferme la porte violemment sur son nez] Grrr ! [Il a mal]
[Le suspect descend les escaliers de secours et saute dans la rue et essaye de faire comme si de rien n'était]
Beckett [Hurlant en voyant le suspect et sortant son arme] : Police de New York, à terre immédiatement ! [Il commence à courir et elle se lance à sa poursuite] Poussez-vous ! [Il continue à s’enfuir] Arrêtez-vous ! Arrêtez-vous Police ! [Il descend dans le métro en bousculant des gens, elle essaye de le suivre de près] Poussez-vous, poussez-vous ! [Il entre dans la rame de métro et elle arrive trop tard, les portes se referment sur elle. Il fait un flingue avec ses doigts et fait semblant de tirer] [Elle est dégoutée]
[Commissariat. Salle des opérations : Beckett, Castle, Shaw et Avery]
[Ils observent les images des caméras de surveillance du métro pour trouver une bonne photo du suspect]
Shaw : Arrêt sur image ! Zoomez ! Allez-y ! [La tête du suspect s’affiche]
Avery : Reconnaissance faciale en cours. [Bip de l’ordinateur]
Beckett : Scott Dunn !
Castle : Pris en flag, espèce de petite raclure !
Avery : Enfant adopté, plusieurs séjours en maison de correction, trois ans dans un hôpital psychiatrique et une condamnation pour incendie volontaire.
Shaw : C’est à ce moment qu’il a dû se brûler les mains.
Castle : Il cumule tous les clichés !
Avery : Vu pour la dernière fois le 15 février 2004. Y a six ans, il a littéralement disparu.
Shaw : Je veux que toutes les infos que vous pourrez rassembler sur ce type soient sur mon bureau dans une demi-heure. [Elle fait un signe de tête à Beckett. Ils sortent dans le couloir]
Beckett [En sortant] : Mes hommes vont aller voir les membres de sa famille au cas où il essaie de les contacter.
Shaw : Vous dégagez !
Beckett : Je vous demande pardon !
Shaw : Vous m’avez désobéi !
Beckett : Grace à moi, on l’a identifié !
Shaw : Je ne bosse qu’avec des gens en qui j’ai confiance.
Beckett : Attendez un seconde !
Shaw : Désolé lieutenant, vous n’êtes plus sur l’enquête. [Elle part][Castle est surprit et Beckett est dégoutée]
[Bureau de Montgomery : Beckett, Castle et Montgomery]
Montgomery : Le FBI a les pleins pouvoirs Beckett, je ne peux rien faire !
Beckett : Capitaine c’est mon enquête. Le tueur en a après moi, que ça vous plaise ou non, je suis déjà en première ligne.
Montgomery : Vous avez fait le plus dur, vous êtes remontée jusqu’à lui, alors ils ont gelé tous ses comptes bancaires, les transports du pays sont en alerte, sa photo est dans tous les journaux, il est acculé.
Beckett : Et vous, vous m’avez appris la chose suivante, quand un animal est acculé, c’est à ce moment qu’il est le plus imprévisible !
Montgomery : Oui et c’est aussi à ce moment-là qu’il fait des erreurs…
Beckett : Je…
Montgomery : Alors croyez-moi, on va l’avoir. Et de toute façon vous êtes épuisée donc vous devez rentrer chez vous pour vous reposer.
Beckett : Vous oubliez que j’ai plus de chez moi !
Castle : Bien sûr que si ! [Elle se retourne vers lui] C’est un immeuble surveillé, il y a une chambre en plus, vous serez avec des gens qui tiennent à vous. Et détail important, il y aura des fédéraux devant la porte !
Beckett : Merci Castle, mais je ne peux pas !
Castle : Vous pouvez et vous allez le faire ! [Elle lui fait les gros yeux]
Montgomery : Lieutenant je vous ai laissé renvoyer les hommes que j’avais placé devant chez vous et c’est comme ça qu’il vous a eu, alors je n’ai pas l’intention de refaire la même erreur. Considérez ça comme un ordre ! [Beckett est résignée]
[Appartement des Castle : Beckett et Castle]
[Ils sont assis à la table à manger avec une tasse à la main]
Beckett : J’aurais jamais imaginé me retrouver sans enquête et sans domicile, tout ça dans la même journée.
Castle : Je sais que je suis plutôt un rebelle dans mon genre mais vous avez eu raison de lui courir après.
Beckett : Peut-être mais l’agent Shaw a eu raison de me retirer l’enquête. J’aurais pris la même décision à sa place. Je suis beaucoup trop impliquée.
Castle : Après tout ce qui vient de se passer, je suis sûr que vous regrettez notre partenariat ?
Beckett : Non pas du tout, je regrette votre caractère de gamin mais c’est tout. [Riant] Et vous est-ce que vous regrettez d’avoir écrit "Vague de chaleur" ?
Castle : A mon avis Nikki Hard ou pas, ce type aurait quand même commis des meurtres jusqu’à ce qu’une personne plus maligne que lui le mette hors d’état de nuire. [Elle sourit] Je parle bien évidemment de l’agent Shaw. [Elle lui envoie une serviette en plein visage et se lève]
Beckett [Souriante] : Bonne nuit Castle.
Castle [Souriant] : Bonne nuit.
[Sous-sol du commissariat : Shaw et Dunn]
Shaw [Au téléphone] : Je te promets que je vérifierai tes devoirs demain matin. C’est l’heure d’aller faire dodo princesse, ah, ah, d’accord ! Moi aussi je t’aime chérie. Bonne nuit ! [Raccrochant et montant dans sa voiture] [Démarrant et se retournant pour reculer, elle se retrouve avec une arme sous le menton, elle a peur]
Dunn [Se relevant] : Bonsoir Jordan !
[Appartement des Castle : Beckett, Castle, Martha et Alexis]
[Beckett fait cuire des œufs et du bacon, Martha entre dans l’appartement]
Beckett : Martha !
Martha [Surprise] : Oh, Kate !
Beckett : Euh, je… je suis ici parce que je n’ai pas le choix, c’est un ordre du FBI.
Martha : Vous n’avez aucun compte à me rendre, trésor.
Beckett : Je suis désolée, je voulais pas m’imposer mais mon appartement est en …
Martha : En cendre, oui je sais. Et ça explique la fouille que j’ai dû subir par le bel apollon avec l’oreillette qui est stationné devant l’entrée. J’ai cru que c’était Richard qui avait engagé une armoire à glace pour me dissuader de passer à l’improviste. [Elles rient]
Castle [Arrivant en se frottant les yeux] : Oh, j’espère que j’ai pas rêvé mais en me réveillant j’ai senti une odeur de café et de bacon. [A sa mère] Tu as pensé à me rapporter la clé ? [Il l’embrasse]
Martha : Ah, ah, très, très drôle, chéri, très drôle. [Castle essaie de prendre du bacon avec les doigts, Beckett le tape avec la spatule] Non, non je suis passée chercher mes gants bleus, parce que les roses ça ne colle pas. [Il se lèche les doigts] Tu as vu, elle cuisine !
Castle : Hum, hum !
Beckett : Je tiens ça de ma mère, c’était un vrai cordon bleu et tous les dimanches j’avais droit à un brunch. C’était toujours le même cérémonial, des pancakes, une omelette, une montagne de gaufres.
Castle : Ouaa, moi tous les dimanches matins ma mère me demandait une poche de glace et de l’aspirine. [Le sourire aux lèvres]
Martha [Lui tapant sur le bras] : Ne l’écoutez surtout pas, ça a dû se produire deux fois, grand maximum. [Beckett et Castle rient]
Alexis [Descendant les escaliers] : Grand-mère ! [Se jetant dans ses bras]
Martha : Voilà la plus belle ! [La faisant tourner] Tu m’as manqué !
Alexis : Toi aussi tu m’as manqué ! [Elles montent]
Castle [A Beckett] : On croirait que ça fait des mois… elle est partie hier ! [Un téléphone sonne]
Beckett [Riant] : Excusez-moi ! [Décrochant] Beckett ! [Castle mange un morceau d’omelette et se brûle] D’accord on arrive. [Castle se brûle encore plus] C’était l’agent Avery, Jordan a disparue hier soir !
[Dans une ruelle : Beckett, Castle et Avery]
Avery [Arrivant près de la voiture de Jordan avec Beckett et Castle] : Elle a quitté le poste vers 21h, son mari dit qu’elle n’est jamais rentrée.
Beckett : Et sa voiture ?
Avery : Elle a pas bougé d’ici depuis qu’on a activé le transpondeur il y a 20 min. On pense qu’il est entré dans le véhicule par le coffre.
Castle : Ca veut dire qu’il était déjà là quand elle est rentrée à l’intérieur. [Regardant dedans] Il n’a pas emporté son sac.
Beckett [Regardant dedans] : Aucun impact de balle mais il y a des éclaboussures de sang à faible vélocité donc il a dû se pencher en avant vers elle. Elle lui a mis un coup de coude et il a été projeté en arrière. Sinon je vois pas comment ces traces de sang auraient pu arriver là !
Avery : Elle a tenté sa chance !
Castle : Et elle nous a laissé des petits cailloux. Regardez ces taches de sang ! [Montrant le bitume]
Avery : Il y en a une autre ici !
Beckett : Et encore une autre là. Il saigne toujours du nez mais il pointe son arme sur Jordan et il l’emmène jusqu’ici où une autre voiture l’attend. Il y a des traces de pneu. Il faut vérifier tous les vols de véhicule qui ont eu lieu ces dernières vingt-quatre heures. [Son téléphone sonne, elle répond] Beckett !
Dunn [Au téléphone] : Vous savez ce qu’on dit Nikki, l’amitié c’est sacré. Votre copine doit beaucoup vous manquer ?
Beckett : Où est-elle ?
Dunn : En vie… pour l’instant !
Beckett : Si vous lui faites quoi que ce soit, je vous jure…
Dunn [La coupant] : Tout ça ne dépendra que de vous et vous le savez, c’est votre histoire Nikki pas la sienne et elle ce n’est qu’une figurante. L’affrontement final ne peut se faire qu’entre vous et moi. Venez au terminal des ferrys à Battery Park, ce soir à minuit et venez seule ou elle mourra !
Beckett : Comment je peux être sûre qu’elle est toujours en vie ?
Dunn : Je vous envoie un mail !
[Commissariat, bureau de Beckett : Beckett, Castle, Avery, Ryan, Esposito et Montgomery]
[Sur l’écran de l’ordinateur, Beckett clique sur la vidéo envoyée par Dunn. Shaw apparait ligotée à une chaise avec Dunn qui la tient en joue]
Dunn [A Shaw] : Faites coucou à votre copine agent Shaw !
Shaw : Allez-vous faire foutre !
Avery [Regardant la vidéo] : Ce taré dit que c’est votre histoire mais je vais pas rester là sans rien faire !
Beckett : C’est pas mon histoire, c’est celle de Scott et si l’agent Shaw était là, elle dirait la même chose !
Castle : Vous savez très bien que c’est un piège !
Beckett : Et je sais que si j’y vais pas, il la tuera !
Montgomery : Mais si vous y allez, vous mourez toutes les deux !
Avery : Il faut qu’on lui tombe dessus avant l’échange.
Esposito : On a pu trouver l’adresse IP du mail et il a été envoyé depuis un cyber-café dans le centre-ville.
Ryan : Mais ça nous aidera pas à la retrouver !
Beckett [Se rapprochant de l’ordinateur] : Il n’y a aucune surface réfléchissante et toutes les fenêtres sont occultées.
Avery [Regardant plus près] : Non pas toutes, regardez ! [Il tapote l’écran] On aperçoit quelque chose derrière celle-là !
Beckett : Agent Avery si vous acceptez que je réintègre cette enquête, je suggère que nous continuions dans la pièce d’à côté !
[Centre des opérations : Beckett, Castle, Avery, Ryan, Esposito et Montgomery]
[La vidéo s’affiche sur le grand écran digital]
Avery : Zoomez ! [L’ordinateur zoome sur le bas de la vidéo et analyse l’image]
Esposito : Qu’est-ce que c’est ? Un immeuble ?
Castle : C’est un pont !
Beckett : Essayez de comparer cette image avec tous les ponts autour de Manhattan. [L’ordinateur bip]
Ryan : Ah, le Whitestone !
Montgomery : Ca veut dire qu’on doit chercher au Sud-Est !
Avery : Mais il nous manque une coordonnée pour le placer dans l’axe !
Beckett : Repassez la bande son, mais cette fois sans la voix. [Avery s’exécute] Eliminez aussi les bruits du trafic routier. [Ils écoutent]
Castle : Vous entendez ça ? C’est le métro et pas n’importe quel métro !
Beckett : Oui c’est le métro aérien !
Avery : J’affiche le plan du réseau pour voir où est-ce que ça peut couper notre angle de vue. [L’ordinateur trouve un angle et Bip]
Beckett : C’est la ligne expresse de Pelham ! Quelle est la station la plus proche de l’axe ? [La station s’affiche] Zerega Avenue ! [L’ordi analyse les positions possibles et trouve une adresse] On le tient ! Dites à vos hommes de nous rejoindre au 1756 sur la 48eme avenue !
[Devant l’immeuble, dans le camion d’intervention : Beckett, Castle et Avery]
Agent [Au talkie] : Restez en position !
Agent 2 : Bien reçu, en attente !
Avery : Voilà l’immeuble en question. Il est censé être abandonné mais la caméra thermique confirme qu’il la détient au 4eme étage. L’équipe d’intervention entrera de ce côté.
Castle : On a tout faux !
Agent [Au talkie] : Equipe Alpha attend instruction.
Beckett : Comment ça ?
Castle : Comme dans Star Wars, quand le Faucon Millénium s’échappe de l’étoile de la mort, c’est trop facile !
Avery : Je peux savoir ce qui est trop facile ?
Castle : Tout, le petit morceau de fenêtre mal occulté, le message enregistré pile au passage du métro, il voulait qu’on le trouve. Vous vous rappelez comment tout était parfait avec Conrad ?
Avery : Il nous a piégé une fois je sais, mais j’ai pas l’intention de rester planté là à rien faire. C’est ma coéquipière qui est là-haut !
Agent [Au talkie] : Equipe Alpha attend instruction.
Castle : A l’ instant même où vous enfoncerez la porte, il la tuera !
Avery : C’est pour ça qu’on va pas l’enfoncer. L’échange doit avoir lieu à minuit donc il devra partir un peu avant. On se met en position discrètement et on attend !
Beckett : Et dès que Scott passe la porte…
Avery [Vérifiant son arme] : Je l’abat comme un chien, parce que c’est tout ce qu’il mérite ! [Il part]
[L’équipe d’intervention s’introduit dans l’immeuble et se met en place devant la porte. Avery confirme la présence de deux personnes avec un appareil à détecteur de chaleur]
Castle : Je sais pas comment il s’est débrouillé mais il n’est pas dans cet immeuble !
Beckett : Et vous vous fondez sur quoi ?
Castle : Je sais pas comment je le sais, mais en tout cas…
Beckett : En tout cas quoi ? [Castle n’ose pas] Castle je vous connais depuis assez longtemps pour savoir que vos théories les plus dingues peuvent parfois s’avérer vraies, alors si vous avez une bonne raison de penser qu’il n’est pas dans cet immeuble, vous devez me la donner et tout de suite !
Castle : Je le sais parce que, si c’était moi, c’est pas comme ça que je l’écrirais !
Beckett : Ca se passerait comment dans votre version ?
Castle : Le tueur nous fait croire qu’on l'a trouvé pour nous attirer ici. Il laisse le FBI entrer dans l’immeuble sauf qu’il n’est pas à l’intérieur.
Beckett : Et où est-il ?
Castle : Il est pas très loin, il est planqué et il observe tout. Il a un plan, il sait exactement ce qu’il va se passer. Si c’était moi, j’attendrais que toute l’équipe d’intervention soit en position à l’intérieur [On voit une bombe] et je ferais sauter l’immeuble !
Beckett : D’où il les observe à votre avis ?
Castle : Hum, je sais pas trop, mais il veut prouver qu’il est plus malin que nous, alors il doit être tout près et hors de portée de l’explosion ! [On voit Dunn avec des jumelles]
Beckett : Castle si c’était vous, vous vous seriez mis où pour les observer ?
Castle [Montrant les écrans de surveillance] : Quoi qu’il arrive je ne me serais pas mis dans le même bâtiment. Je les aurais observés d’en face ! [Ils se regardent]
Beckett : Venez ! [Elle se lève déterminée, lui la suit avec appréhension]
[Immeuble d’en face : Beckett, Castle, Shaw et Dunn]
[Beckett et Castle entrent dans l’immeuble par l’escalier de secours]
Beckett [Tendant son arme de secours à Castle] : Tenez !
Castle : Vous voulez que je vous la tienne pendant que vous refaites votre lacet ?
Beckett : Non, je veux que vous soyez armé au cas où ! [Castle prend l’arme, inquiet. Elle sort la sienne et enlève la sécurité] On y va ! [Ils avancent dans l’immeuble sans bruit. Beckett aperçoit l’agent Shaw qui la voie, elle est bâillonnée et attachée. Shaw fait signe que Dunn est à sa gauche, avec la tête. Beckett confirme par un hochement affirmatif]
Dunn [A Shaw] : Je suis presque triste que tout ça finisse. Vous savez je m’attendais vraiment à mieux de votre part. J’avais tellement entendu parler de l’agent Shaw !
Beckett [A Castle tout bas] : Il est à la fenêtre, je vais essayer de l’attirer vers moi, quand je l’aurai éloigné, libérez l’agent Shaw et appelez à l’aide. [Il la regarde un peu perdu] Castle je peux compter que sur vous, alors allons-y ! [Castle part à droite sans bruit. Beckett sort de sa planque l’arme braquée sur Dunn et s’adresse à lui] Je croyais que c’était après moi que vous en aviez ?
Dunn [Se retournant vers Beckett] : Nikki, vous êtes venue !
Beckett : Mettez vos mains en évidence ou je vous jure que je vous descends ! [Il pose ses jumelles sur une caisse][Shaw regarde l’arme de Dunn posée sur une caisse]
Dunn : Désolé mais c’est pas comme ça que ça va se passer Nikki. C’est vous qui allez baisser votre arme immédiatement, sinon je vous jure que je fais exploser les dix kilos de Cyclonite que j’ai placé dans le bâtiment d’en face. [On voit l’agent Avery et ses hommes en position] Réduisant en poussière l’agent Avery et toute son équipe. Allez-y Nikki, tirez, mais faudra me tuer sur le coup parce qu’autrement j’aurai le temps d’appuyer sur le bouton. [Castle s’avance en silence sur le côté] Vous voulez vraiment tenter votre chance ?
Beckett : Il n’y a plus personne dans le bâtiment. Ils ont fait semblant d’y aller pour que je puisse vous piéger !
Dunn [Sur les nerfs] : Vous mentez ! [Le doigt sur le détonateur]
Beckett : Réfléchissez Scott, pourquoi ils seraient là-bas, si je savais qu’en fait vous étiez ici ? [Dunn regarde son flingue] Admettez-le, j’ai gagnée ! Nikki Hard vous a battue !
Dunn : Non ! [Dégouté] Non ! [Il jette le détonateur sur Beckett]
Beckett : Non ! [Il essaye de récupérer son arme mais Shaw l’en empêche. Il part en courant, Beckett tire mais le rate. Elle part à sa poursuite] [Castle s’approche de Shaw]
Shaw [Castle venant de lui enlever le scotch de la bouche] : Où est mon équipe ?
Castle [Lui détachant les mains] : Dans l’immeuble d'en face, vous savez celui où il y a les dix kilos de Cyclonite !
Shaw : Elle l’a bluffé !
Castle : Elle l’a profilé !
Shaw [Apeurée] : Vous occupez pas de moi, allez l’aider ! Allez-y c’est bon, c’est bon ! Allez-y ! [Arrivant à enlever les cordes de ses bras]
Beckett [Cherchant Dunn] : Scott ! Laissez tomber ! Personne n’est obligé de mourir ! [Avançant en entendant un bruit] [Dunn lui saute dessus, ils se battent. Castle les entend et s’avance] [Dunn arrache l’arme des mains de Beckett et la jette à terre] Ah, ah !
Dunn [La mettant en joue] : C’est comme ça que toutes mes histoires finissent, par la mort de quelqu’un ! [Il s’apprête à tirer]
Castle [Voyant Dunn, il hurle] : Non ! [Il tire sur la main de Dunn qui lâche le pistolet, qui glisse sur le sol. Dunn se jette sur le côté pour le récupérer mais Shaw pose le pied dessus à temps et pointe son arme sur lui]
Shaw [A Beckett] : C’est votre affaire alors je vous le laisse ! [Beckett se relève et attrape Dunn, Castle la rejoint]
Dunn [Se faisant passer les menottes] : C’est pas terminé Nikki !
Beckett [Serrant les menottes] : C’est pas Nikki, c’est Kate Beckett ! Vous avez le droit de garder le silence alors je vous conseille de la fermer ! [Shaw récupère Dunn] [A Shaw] Merci !
Shaw : Merci à vous !
Beckett [Se tournant vers Castle] : Sacré tir Castle !
Castle : Hé bien pour être honnête, je visais la tête !
[Commissariat, couloir : Beckett, Castle, Ryan, Esposito et Shaw]
Ryan [A Beckett qui sort de l’ascenseur] : Beckett, vous pensez que si vous en touchez un mot au capitaine, il pourrait nous avoir un tableau tactile ?
Beckett [S’avançant vers son bureau] : Bien sûr et si je m’y prends bien, il pourrait même nous avoir une Bat mobile !
Esposito : Avec plaisir !
Ryan : Ce serait cool !
Beckett : Notre tableau est largement suffisant !
Esposito : Oui pour l’âge de pierre !
Ryan : Hum ! [Beckett sourie]
Beckett [Arrivant à son bureau] : Agent Shaw !
Shaw : Je voulais vous laisser un mot. Scott Dunn est en route pour la prison et je suis sûr qu’il appréciera de passer le reste de ses jours dans un quartier de haute sécurité avec les pires criminels de l’état.
Beckett : En tout cas, il aura eu son quart d’heure de gloire. C’est ce qu’il cherchait depuis le début !
Shaw : Ouais, mais c’est pas comme ça qu’il l’avait écrit !
Beckett : Grâce à vous, j’ai appris beaucoup de choses dans cette affaire. Je tenais à vous le dire !
Shaw : Vous savez, c’est vous qui avez fait le plus dur. Entre nous ce qui m’a le plus impressionné, c’est que vous soyez venue me chercher avec Castle !
Beckett : Certaines personnes, pourraient trouver ça stupide ! [Castle arrive près de Ryan et Esposito, et sert la main de Montgomery]
Shaw : Vous avez pris une décision rapide en utilisant les seules ressources dont vous disposiez, donc je dirais que c’est héroïque et quelque part, c’est même poétique. Scott Dunn a fini par affronter Nikki Hard et si on réfléchit bien, Nikki Hard c’est un mélange entre Beckett et Castle ! [Beckett se retourne pour regarder Castle] Il tient à vous, peut être que vous ne vous en rendez pas compte ou peut être que vous n’êtes pas prête mais il tient à vous.
Beckett [Souriante] : Disons que ma relation avec Castle est compliquée ! [Shaw sourie]
Castle [Arrivant près d’elles] : Mesdames !
Shaw [Prenant son sac] : Lieutenant Beckett… [Lui tendant la main] ce fut un plaisir !
Beckett [Lui serrant la main et souriant] : A très bientôt !
Shaw [Se tournant vers Castle et lui serrant la main] : Castle merci pour votre aide. Le lieutenant Beckett a beaucoup de chance d’avoir quelqu’un comme vous dans son équipe !
Castle [Souriant] : Si vous pouviez lui passer un petit coup de fil de temps en temps pour le lui rappeler ! [Shaw rie et part] [Beckett rie aussi. Castle s’asseoit sur sa chaise et dépose un paquet en face d’elle]
Beckett [Surprise] : Un cadeau ? Qu’est-ce que c’est ?
Castle : Ouvrez-le !
Beckett [L’ouvrant] : Oh, la montre de mon père, [Emue] merci !
Castle [Souriant] : Je vous en prie ! Je l’ai trouvé dans les débris et je l’ai fait réparer ! J’ai une bonne nouvelle !
Beckett : Laquelle ?
Castle : L’agent Avery m’a dit comment faire pour se procurer les même 4X4 que le FBI, sans toutes les armes qui vont avec mais j’y ajouterai mes petits gadgets. [Beckett se lève en levant les yeux au ciel] Et je ferai marquer « Ecrivain » sur la vitre arrière. [Il se lève et la suit] Même Esposito et Ryan n’ont pas une voiture aussi pourrie que la vôtre. [Elle sourit. Il se passe les mains sur le visage] Des fois j’ai honte de faire monter des criminels à l’intérieur et je sais pas comment est votre siège mais le mien me fait un de ses mal de dos…
[Appartement des Castle : Castle, Martha et Alexis]
[Martha et Alexis mangent des plats chinois dans la cuisine, Castle rentre dans l’appartement]
Martha : Oh Richard ! Tu arrives à temps, j’ai préparé le diner ! [Levant une boite]
Castle : Mère, qu’est-ce que tu fais ici ?
Martha : Hé bien on mange trésor. Tu sais ce que font toutes les familles deux fois par jour !
Alexis : Salut Papa !
Castle : Salut ! Alors un problème avec Chet ? [Il prend une bière dans le réfrigérateur]
Martha : Je n’ai jamais dit que j’allais vivre enchainée à cet homme jour et nuit. De plus Martha Rogers est une femme mystérieuse alors afin de préserver ma réputation, je vais devoir partager mon temps en conséquence !
Alexis : Comme une double nationalité !
Martha : Exactement, chérie ! Et de toute façon ça ne fera qu’améliorer ma relation avec Chet, alors si je suis obligée de prendre quelques repas par semaine ici et de venir y faire toute ma lessive, je vais devoir faire avec. Je n’ai pas vraiment d’autre choix on dirait !
Alexis : C’est un bon compromis !
Martha [Contente d’elle] : Oui !
Castle : J’espère que tu dormiras bien dans les sièges de cinéma que j’ai fait mettre dans ta chambre. [Martha est surprise] Oh t’inquiète pas, il s’incline ! [Il boit]
Martha [Dégoutée] : Oh, Oh !