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#219 : La malédiction de la momie

 

Will Medina, le conservateur adjoint du musée d'histoire naturelle de New York, est retrouvé mort dans d'étranges circonstances. Castle et Beckett concluent très vite au meurtre mais, en enquêtant au musée, ils apprennent que Will venait de découvrir la chambre funéraire d'un roi maya. Certaines personnes pensent qu'il est mort à cause de la malédiction de la momie puisque deux autres personnes ayant participé à cette découverte sont aussi mortes depuis. Castle et Beckett découvrent que Will avait une liaison avec une des employées du musée et qu'il vendait des antiquités à un ancien trafiquant de drogue.

Popularité


4.24 - 17 votes

Titre VO
Wrapped Up in Death

Titre VF
La malédiction de la momie

Première diffusion
05.04.2010

Première diffusion en France
20.09.2010

Vidéos

Trailer VO

Trailer VO

  

Photos promo

Nathan Fillion incarne le populaire auteur Rick Castle

Nathan Fillion incarne le populaire auteur Rick Castle

Rick Castle (Nathan Fillion), en mode Indiana Jones.

Rick Castle (Nathan Fillion), en mode Indiana Jones.

Rick (Nathan Fillion) joue les Indiana Jones au musée.

Rick (Nathan Fillion) joue les Indiana Jones au musée.

Lors d'un enquête au musée, Rick (Nathan Fillion) joue les Indiana Jones.

Lors d'un enquête au musée, Rick (Nathan Fillion) joue les Indiana Jones.

Lors d'une enquête au musée, Rick (Nathan Fillion) joue les Indiana Jones.

Lors d'une enquête au musée, Rick (Nathan Fillion) joue les Indiana Jones.

Castle (Nathan Fillion) joue les Indiana Jones au musée.

Castle (Nathan Fillion) joue les Indiana Jones au musée.

Une enquête amène Kate Beckett (Stana Katic) et Rick Castle (Nathan Fillion) au musée.

Une enquête amène Kate Beckett (Stana Katic) et Rick Castle (Nathan Fillion) au musée.

Le duo Kate Beckett (Stana Katic) et Rick Castle (Nathan Fillion).

Le duo Kate Beckett (Stana Katic) et Rick Castle (Nathan Fillion).

Beckett (Stana Katic) et Castle (Nathan Fillion) questionnent des témoins.

Beckett (Stana Katic) et Castle (Nathan Fillion) questionnent des témoins.

Stana Katic prête ses traits au lieutenant détective Kate Beckett

Stana Katic prête ses traits au lieutenant détective Kate Beckett

Castle (Nathan Fillion) partage ses théories avec Ryan (Seamus Dever) et Esposito (Jon Huertas).

Castle (Nathan Fillion) partage ses théories avec Ryan (Seamus Dever) et Esposito (Jon Huertas).

La piste de la malédiction de la momie est-elle envisageable pour expliquer le meurtre survenu au musée?

La piste de la malédiction de la momie est-elle envisageable pour expliquer le meurtre survenu au musée?

Le lieutenant détective Kate Beckett et l'auteur Richard Castle sont respectivement interprétés par Stana Katic et Nathan Fillion.

Le lieutenant détective Kate Beckett et l'auteur Richard Castle sont respectivement interprétés par Stana Katic et Nathan Fillion.

Stanford Raynes (Currie Graham) répond aux questions de Beckett (Stana Katic).

Stanford Raynes (Currie Graham) répond aux questions de Beckett (Stana Katic).

Beckett (Stana Katic) et Castle (Stana Katic) questionnent Stanford Raynes (Currie Graham).

Beckett (Stana Katic) et Castle (Stana Katic) questionnent Stanford Raynes (Currie Graham).

Stanford Raynes (Currie Graham) répond aux questions de Beckett (Stana Katic).

Stanford Raynes (Currie Graham) répond aux questions de Beckett (Stana Katic).

Stanford Raynes (Currie Graham) répond aux questions de Caslte (Nathan Fillion) et Beckett (Stana Katic).

Stanford Raynes (Currie Graham) répond aux questions de Caslte (Nathan Fillion) et Beckett (Stana Katic).

Rupert Bentley (Erick Avari) répond aux questions de Castle (Nathan Fillion).

Rupert Bentley (Erick Avari) répond aux questions de Castle (Nathan Fillion).

Castle (Nathan Fillion) et Rupert Bentley (Erick Avari) tentent de comprendre le meurtre survenu au musée.

Castle (Nathan Fillion) et Rupert Bentley (Erick Avari) tentent de comprendre le meurtre survenu au musée.

Rupert Bentley (Erick Avari) répond aux questions de Beckett (Stana Katic) et Castle (Nathan Fillion).

Rupert Bentley (Erick Avari) répond aux questions de Beckett (Stana Katic) et Castle (Nathan Fillion).

Castle (Nathan Fillion) questionnent les employées du musée.

Castle (Nathan Fillion) questionnent les employées du musée.

Affiche promotionnelle de l'épisode, réalisée dans le cadre de la célébration du 100e épisode en 2013.

Affiche promotionnelle de l'épisode, réalisée dans le cadre de la célébration du 100e épisode en 2013.

Diffusions

Logo de la chaîne France 4

France (redif)
Jeudi 14.03.2019 à 21:00

Logo de la chaîne RTS Un

Suisse (redif)
Mercredi 25.07.2018 à 14:30

Plus de détails

Réalisation : Bill Roe
Scénario : Alexi Hawley

Distribution principale : 

Distribution secondaire: 

  • Erick Avari (Rupert Bentley)
  • Gil Birmingham (Cacaw Te)
  • Steve Cell (Charles Taylor)
  • Kevin Foster (Will Medina)
  • Currie Graham (Stanford Raynes)
  • Linda Llamas (technicienne CSU)
  • Navi Rawat (Rachel Walters)
  • Al Vicente (Norton Grimes)
  • Omid Zader (chauffeur de taxi)

[INTRO]

Castle [Dans sa tête] : Il y a deux catégories de personnes qui réfléchissent à des façons de tuer : les psychopathes et les écrivains. Je suis dans celle qui paie le mieux. Qui je suis ? [A voix haute] : Je suis Rick Castle. Castle. Castle. [A Beckett] Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je me trouve beau gosse. [Dans sa tête] Chaque écrivain a besoin d'inspiration, j'ai trouvé la mienne.

Beckett : Lieutenant Kate Beckett. Beckett. Beckett. Nikki Hard ?

Martha : C'est un personnage fondé sur vous.

Castle [Dans sa tête] : Et grâce à mon amitié avec le maire, je suis sur ses enquêtes. [A Beckett] Donnez-moi la fessée pour me punir. [Dans sa tête] Ensemble on arrête les tueurs. [A Beckett] On forme une bonne équipe nous deux, comme Starsky & Hutch, Turner & Hooch.

Beckett : Vous me rappelez assez Hooch.

 

Un immeuble.

Un homme rentre chez lui. Quand il traverse la rue, un taxi pile juste devant lui.

L’homme : Désolé ! J’suis désolé!

Le chauffeur de taxi : Tu vas regarder ou quoi ? Sinon, tu vas te faire tuer!

(L’homme essaie d’ouvrir la porte d’entrée mais n’y parvient pas. Quelques gravas tombent sur ses épaules. Il jette un regard vers le haut mais ne voit rien et essaie de nouveau d’ouvrir la porte. Il n’y parvient toujours pas, la clé refuse de tourner dans la serrure. De nouveaux gravas tombent. Quand il relève la tête une fois de plus, une gargouille fonce vers lui).

 

[Appartement de Castle]

(Alexis explose des tomates à coup de marteau dans la cuisine. Elle porte un imper vert, des lunettes de protection et est à genoux sur une grande cible dessinée au sol sur un plastique blanc).

Alexis : Dimension de l’impact initial, 36 cm.

Castle [s’accoudant au snack-bar]: J’peux savoir c’que t’es en train de fabriquer ?

Alexis : On doit faire un exposé sur les applications concrètes de la science alors j’ai choisi d’étudier la médecine légale et plus particulièrement le phénomène des éclaboussures.

Castle : Oh !

Alexis : Un problème ?

Castle : Eh bien ! Jusqu’à présent, tous tes exposés on les f’sait ensemble. Tu t’souviens du super volcan ? Et t’as pas oublié le robot péteur ?

Alexis : Oh non ! J’suis désolée, papa. J’avais hâte de m’y mettre et comme tu n’étais pas là, j’ai commencé.

Castle : J’peux quand même t’aider à finir.

Alexis : D’accord !

[Le portable de Castle sonne]

Alexis : C’est Beckett ?

Castle : Oui ! Heu! Et si je restais à la maison?

Alexis : Nan ! Vas-y, j’m’en sortirai très bien sans toi. [Et elle explose une autre tomate]. 32 cm, contusion sévère.

 

[Beckett et Castle arrivent au pied du précédent immeuble]

Beckett : J’suppose que je n’ai pas besoin de demander la cause de la mort.

Lanie : Et c’est pas la première fois qu’un truc comme ça arrive ce mois-ci ! Y a deux semaines, un banquier s’est pris une saucisse congelée sur la tête.  Elle était tombée du 9ème étage et il est mort sur le coup.

Castle : L’immeuble est ancien. Peut-être que c’est tombé tout seul.

Beckett : Ou peut-être que quelqu’un lui a donné un coup de main. Il y a des marques sur la pierre.

Castle : Un burin ?

Beckett : Plutôt un pied-de-biche.

Esposito : J’ai trouvé le même genre de marques sur le parapet. La Scientifique relève les empreintes.

Beckett : C’est une drôle de façon de commettre un meurtre, de balancer une gargouille sur quelqu’un.

Castle : C’était peut-être pour simuler un accident. Mais il fallait être sûr que la victime reste sur place assez longtemps. Vous n’avez pas eu un problème pour ouvrir la porte en arrivant ?

Esposito : Bien vu, Sherlock Holmes ! On a été obligé de la faire sauter pour entrer.

Ryan : D’après l’concierge, notre victime s’appelle Will Médina. Il habitait au troisième étage et devinez qui a les clés ? [Ryan les agite sous le nez de Castle et Beckett qui s’en saisit].

Beckett : C’est moi.

 

[Appartement de Médina]

Castle : Cet appart ressemble à un musée.

Beckett : C’est sûrement parce que monsieur Médina était conservateur adjoint du muséum d’histoire naturelle de New-York (elle tient le courrier de Médina dans ses mains dont un carton avec des signes bizarres dessinés de couleur rouge).

Esposito : Ah ! Ca explique cette horreur ! (Il agite une tête réduite dans sa main droite) 

Castle : J’croyais qu’le top du top pour un célibataire, c’était d’avoir un écran plasma.

Beckett : La victime n’était pas célibataire.

Castle : Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?

Beckett : La deuxième brosse à dents dans la salle de bains…

Esposito : … une paire de talons-aiguilles sous le lit…

Beckett : … la bougie parfumée sur la baignoire. Tout indique qu’il entretenait une relation plutôt stable mais néanmoins occasionnelle.

Castle : Beau boulot Beckett ! Cependant il semblerait que vous ayez mal interprété la nature de leur relation. (Castle se saisit d’un livre). « Manger, prier, aimer ». Vu l’état du bouquin, il a été lu plus d’une fois. Donc la personne à qui il appartient ne doit sûrement pas être du genre à papillonner. Je dirais que c’est une romantique. Une femme qui ne se satisferait pas d’une relation occasionnelle comme vous avez lieu de le penser.

Beckett : Et pourquoi ce bouquin serait forcément à elle ?

Ryan (arrivant) : Ah ! J’adore ce bouquin ! Un voisin dit que la porte d’en bas fonctionnait très bien à 19 heures.

Beckett : Cela veut dire que l’tueur l’a trafiquée entre 19 heures et 19 heures 30.

Esposito : Beckett ! Un calendrier. Regardez la date d’aujourd’hui.

Beckett (lisant la page du calendrier) : CT 17h30, 1127 AVENUE OF THE AMERICAS.

Castle : C’est exactement deux heures avant le meurtre.

Ryan : C’est un immeuble de bureaux. On y fera un saut quand on aura fini.

Beckett : D’accord.

Castle : Peut-être qu’on devrait aller faire un petit tour au musée. Un d’ses collègues pourrait savoir pourquoi on lui en voulait au point de lui balancer une gargouille sur la tête.

Beckett : C’est l’raisonnement d’un flic ou d’un gamin qui a envie d‘aller au musée ?

Castle : Y a des squelettes de dinosaures !

Beckett (en riant) : Allons-y !

 

[Le musée. La salle des dinosaures. Les squelettes d’un tricératops et d’un tyrannosaure en plein milieu]

Castle : Waouh ! J’adore cet endroit ! Quand Alexis était p’tite, on venait ici tous les dimanches. On pouvait y rester pendant des heures. On s’ennuyait jamais ! On s’prenait pour des chasseurs en Afrique ou bien des archéologues en Chine.

Beckett : Vous savez Castle, parfois j’en arrive presque à oublier que vous êtes capable de faire preuve d’innocence.

Castle : Ouais ! Et c’est un super endroit pour draguer de la poulette…

Beckett : … et vous finissez toujours par tout gâcher !

Beckett (montrant son badge à un gardien du musée) : Bonsoir ! Je voudrais parler à tous les collègues de Will Médina.

 

[Dans une autre pièce du musée où s’affairent divers employés]

Dr Stanford Raynes : J’arrive pas à croire qu’il soit mort !

Beckett : Dr Raynes, depuis combien d’temps vous l’connaissiez ?

Dr Raynes : Deux ans. Quand j’ai eu le poste de directeur, ma première décision a été de le débaucher de l’Institut géographique pour qu’il dirige l’expédition Kan-Xul.

Castle : Kan-Xul ?

Dr Raynes : Oui, le légendaire roi maya. Vous êtes en présence de la plus importante découverte archéologique concernant le règne Maya : sa chambre funéraire, l’endroit où il fut enterré avec une douzaine d’esclaves momifiés.

Beckett : Donc c’est un genre de Toutankhamon maya ?

Dr Raynes : Tout à fait. L’exposition ouvre ses portes dans un mois. Je n’sais pas comment je vais m’en sortir sans Will ! (Castle fait quelques pas en arrière) C’est lui qui a découvert le site.

La caméra suit Castle qui jette quelques coups d’œil autour de lui tandis que s’élève une musique. En arrière-fond, la discussion continue.

Beckett : Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ?

Dr Raynes : A 16heures 30 aujourd’hui.

Beckett : Vous vous connaissiez bien tous les deux ?

Dr Raynes : Pourquoi ?

Castle aperçoit un chapeau accroché au mur.

Beckett : J’vais devoir contacter ses proches.

Caméra sur Raynes

Dr Raynes : Malheureusement ses parents sont morts et je pense qu’il était fils unique.

Caméra de nouveau sur Castle qui se saisit du chapeau…

Beckett : Il avait une petite amie ?

… le met sur sa tête…

Dr Raynes : Aux dernières nouvelles, il était célibataire.

… et se prend pour Indiana Jones. Il s’approche du tombeau du roi maya qu’il caresse délicatement. Il repère un fil électrique qu’il descend entre ses doigts pour arriver à une télécommande.

Castle (en prenant la télécommande et en s’accroupissant) : Ooooooh !

Il appuie sur un bouton et le couvercle du tombeau commence à se soulever. Une figure en pierre apparaît et un nuage de poussière s’échappe.

Castle tousse.

Rachel Walters : Qu’est-ce que vous faites ? Cette momie a presque 1.500 ans ! L’exposer à un environnement dont l’air n’est pas filtré pourrait s’avérer catastrophique.

Elle rabaisse le couvercle sur le tombeau.

Castle : J’suis vraiment désolé, j’voulais pas… (Castle retire son chapeau et le lance sur une table où il renverse quelques fioles).

Dr Raynes : Rachel ! Ce monsieur est avec la police. Rachel Walters est notre experte en momification. Elle travaillait avec Will.

Rachel Walters : Est-ce que Will a des problèmes ?

Beckett : Heu ! Il a été tué…

Castle : …ouais…

Beckett : … en début de soirée.

Rachel Walters : Non, non, c’est pas possible !

Beckett : Vous étiez proches tous les deux ?

Rachel Walters : Seulement au travail… Stanford… ?

Dr Raynes : Ca n’a rien à voir ! Ce n’est qu’un terrible accident.

Castle : Enfin tout laisse à penser que c’est plutôt un meurtre.

Rupert Bentley (arrivant du fond de la salle) : Ce n’est pas un meurtre, c’est la malédiction.

Dr Raynes : Lieutenant Beckett, M. Castle, Rupert Bentley, le principal mécène de l’expédition.

Castle : Vous avez bien dit « la malédiction » ?

Rupert Bentley : Racontez-leur Stanford ! Parlez-leur de l’inscription qu’il y avait à l’entrée du tombeau. « Quiconque posera les yeux sur le visage du roi maya, sera terrassé par sa colère ».

Castle : Le roi maya comme… comme celui-là ? (Il montre le tombeau qu’il a entrouvert)

Rupert Bentley : En personne, oui. Ils ont tous regardé à l’intérieur et ils sont tous morts.

Beckett : Il y a eu d’autres accidents ?

Dr Raynes : … qui ont tous une explication rationnelle. Une de nos étudiantes Nicole Graham a été sauvagement attaquée par un jaguar près du site des fouilles.

Rachel Walters : … et le professeur Fisher a succombé après avoir attrapé la dengue.

Dr Raynes : C’est très fréquent dans cette région, à l’instar des malédictions gravées à l’entrée des tombeaux. C’est comme ça qu’ils ont pu empêcher les pillages pendant des années.

(Castle montre de plus en plus de signes d’inquiétude)

Beckett : Je vous garantis que la mort de Médina n’a rien à voir avec une malédiction. Vous savez s’il a des ennemis ?

Dr Raynes : Oui, il était un passionné. Il finissait toujours par obtenir ce qu’il voulait. Ce qui faisait de lui l’un des meilleurs dans notre profession. Mais ça avait aussi le don d’agacer certaines personnes.

Beckett : Que voulez-vous dire ?

Dr Raynes : Les mayas avec qui il a travaillé, l’ont accusé de les avoir piégés afin qu’ils lui révèlent l’emplacement de la chambre funéraire. Il a reçu des menaces de mort.

Beckett : Et comment le savez-vous ?

Dr Raynes : J’en ai reçues moi aussi ! (Il va sur son bureau récupérer un carton). C’est écrit en ancien maya. (Il le montre à Beckett).

Beckett : On a trouvé exactement la même chose dans l’appartement de Médina.

Castle : Et ça veut dire quoi ?

Dr Raynes : « La seule chose que récoltent les pilleurs de tombe, c’est la mort ».

 

Jingle de la série.

[Le 12th. Devant le tableau blanc]

Beckett : C’était le labo. Ils n’ont trouvé aucune empreinte sur les menaces de mort. Ca veut dire que tout c’qu’on a, c’est l’cachet de la poste.

Castle : Donc on cherche un Maya en pétard qui a posté des menaces de mort du quartier de Spanish Harlem il y a  trois jours. En gros, on est mal.

Beckett : J’ai appelé l’Ambassade mexicaine pour leur demander de faire des petites recherches dans la communauté maya. On sait jamais. Ca nous mettra peut-être sur une piste.

Castle : Will Médina a débarqué en plein cœur de l’Amazonie avec un sac à dos et quelques images satellites alors qu’il venait à peine d’avoir son diplôme et devinez quoi ? Il est rentré aux Etats-Unis un mois plus tard avec la tête en or de Yax Pac. Ce type est un genre d’Indiana Jones à l’ère de la technologie spatiale. Oh ! Voilà de quoi ils auraient dû parler dans le dernier opus !

Ryan : Beckett !

Beckett : Vous avez du nouveau sur notre mystérieux CT ?

Esposito : 8 personnes avec les initiales CT travaillent au 1127 avenue of the Americas. Aucune ne connaît Medina.

Ryan : Il y a un café au rez-de-chaussée de l’immeuble. C’est p’tre là-bas qu’ils avaient rendez-vous mais aucun employé n’a reconnu Médina sur la photo.

Esposito : Vous avez trouvé la p’tite amie ?

Beckett : Personne au musée n’a pu nous confirmer qu’il avait bien une petite amie et le deuxième jeu d’empreintes trouvé dans son appartement n’apparaît nulle part dans nos fichiers. On n’tombe que sur des impasses dans cette affaire.

Ryan : Mmmm ! Vous savez pourquoi ?

Beckett : Pourquoi ?

Esposito : Parce que Castle est maudit.

Beckett : Oahh !

Castle : Vous étiez obligée d’en parler ?

Beckett : Oui ! J’leur ai tout dit.

Castle : Eh bien ! Vous s’rez tous ravis d’apprendre que je ne crois pas aux malédictions.

Esposito : Vous êtes sérieux ? Un jour j’ai vu un reportage à la télé. Après avoir découvert la tombe de Toutankhamon, certaines personnes sont mortes dans d’étranges circonstances.

Castle : Il y a une explication pour ça. On a prouvé depuis que c’était à cause des toxines qui avaient été libérées à l’ouverture du sarcophage.

Beckett : Vous avez bien dit que la momie sentait bizarre ?

Castle : Oui, c’est vrai mais c’est pas parce que…

Ryan : … et vous avez posé les yeux sur le visage de la momie ?

Castle : Il n’y a aucune malédiction, d’accord ? (En accrochant un papier sur le tableau, il se coupe) Aïe ! Me suis coupé.

Esposito : Mmm !

Castle : C’est ça ! C’est la malédiction qui m’a infligée cette coupure !

Ryan : Ca commence petit et c’est l’escalade.

Esposito : Ouais ! Ma grand-mère disait toujours : « La mala suerte viene de tres en tres ». Le malheur arrive toujours par trois.

Beckett : Comme avec les célébrités, elles meurent toujours par trois.

Castle : J’ai l’impression d’être au Moyen-Age ici.

Beckett : Les gars, allez voir si Lanie a pas quelque chose pour nous.

 

[A la morgue]

Lanie : Voilà l’portable de Médina. Il était dans sa poche.

Esposito : A mon avis elle couvre pas les attaques de gargouilles… la garantie du téléphone.

Ryan : J’vais demander au labo de s’en occuper.

Lanie : En parlant de gargouille, on a trouvé les traces d’une substance près des marques du burin. Elle était sûrement sur les vêtements du tueur et elle a dû se déposer quand il a poussé la statue pour la faire tomber.

Esposito : C’est quoi ?

Lanie : Au labo, ils disent qu’ils n’ont jamais vu un truc pareil. C’est un mélange composé essentiellement de matières organiques et ils ont aussi relevé des traces de pollen.

Ryan : L’appartement de Médina est pas très loin de Central Park. Peut-être que le tueur l’a traversé avant d’aller sur le toit ?

Lanie : C’était bien essayé mais ce pollen était très particulier. Il vient d’une calebasse qui vient uniquement dans la province du Yucatan en basse terre.

Esposito : Là où était le site des fouilles.

Lanie : Et le meilleur pour la fin. Devinez sur quoi on a trouvé des traces du même pollen ? Sur les deux menaces de mort. Alors, y a des chances pour que l’expéditeur soit le tueur et comme ces lettres ont été postées à New-York, il ne devrait pas y avoir de traces de pollen sauf si la personne qui les a envoyées, arrive à peine du Yucatan.

 

[Au 12th]

Beckett : Oui d’accord ! J’reste en ligne.

Castle : Mais pourquoi est-ce que c’est si long? Combien peut-il y avoir de Mayas des Basses Terres du Yucatan à avoir atterri à New-York ces jours-ci ?

Beckett : L’ordinateur des douanes est HS.

Castle : Oh ! D’accord ! C’est très rassurant.

Ryan : Désolé Castle, mais ce Kan-Xul, c’était pas un rigolo. La légende dit qu’il a pratiqué des centaines de sacrifices humains.

Esposito : Vous savez pourquoi son tombeau était si dur à trouver ? Parce que son peuple l’a enterré pour qu’il ne puisse jamais revenir d’entre les morts.

Castle : Oui, oui! Je sais ! Le retour de la momie ! J’ai vu le film. Merci !

(Castle s’asseoit sur sa chaise habituelle qui se brise sous lui et il tombe lourdement par terre).

Castle : Ooooh !

(Il se relève en grimaçant et en se tenant la fesse droite).

Ryan : Ca va ?

Castle : Oui ! (Il tourne sur lui-même la main toujours sur la fesse) Oui, c’était juste une vieille chaise.

Ryan : Oui, oui ! Continuez à vous voiler la face !

(Une voix féminine au téléphone)

La voix : Vous êtes toujours là ? Allo ?

Beckett : Oui ?... D’accord ! Vous pouvez me faxer ça immédiatement ?... Merci. (Elle raccroche). Selon les douanes un maya nommé Cawaw Te a atterri à JFK avec un visa de touriste il y a quatre jours.

Castle : Cawaw Te, Cawaw Te,… C.T.

Beckett : L’adresse qui figure sur son passeport se trouve en plein milieu de notre zone de pollen.

(Beckett va au fax récupérer la photo envoyée par les douanes)

Castle : Je suis sûr que c’type était tout sauf un marrant au lycée.

Beckett : Y a l’adresse où il séjourne à New-York. On y va.

Castle : J’peux conduire ?

Esposito : Nan !

 

[Salle d’interrogatoire du 12th]

Castle : On a vu la photo de votre visa. Jamais vous n’souriez ?

Cawaw Te : Ca m’arrive. Mais c’est très rare.

Beckett : Vous avez un sacré casier, Monsieur Te. Selon la police mexicaine, vous avez été arrêté en 2007 pour avoir agressé un groupe de touristes.

Cawaw Te : Ces gens avaient pénétré sur un sol maya et l’avait souillé.

Beckett : Et deux personnes ont fini à l’hôpital.

Cawaw Te : Ca a dégénéré mais je n’suis sûr’ment pas là pour ça.

Beckett : Envoyer des lettres de menaces de mort est un crime puni par la loi.

Castle : Oui. Tout comme le meurtre ou comme vos ancêtres l’appelaient : le sacrifice humain.

Cawaw Te : Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez.

Beckett (lui montrant le carton) : Ca vous rafraîchit la mémoire ?

Cawaw Te : Médina a refusé d’me voir quand je suis allé au musée. Je lui ai envoyé ça parce qu’il ne m’a pas laissé d’autre choix. C’était la seule façon de lui faire comprendre que le musée devait rendre tous les objets qu’il avait volé à mon peuple.

Beckett : Ces objets n’ont pas été volés et votre gouvernement a passé un accord avec le musée.

Cawaw Te : Mais pas avec nous. Notre civilisation n’a pas totalement disparu. Il y a 7 millions de mayas au Mexique et en Amérique centrale. Nous sommes les descendants directs de Kan-Xul. Donc ses restes et tous les objets enterrés avec lui nous appartiennent.

Castle : C’est pour ça que vous avez envoyé une menace de mort à Médina ?

Cawaw Te : Ce n’était pas une menace, c’était une mise en garde. Un rappel du destin qui l’attendait s’il ne rendait pas ce qu’il avait volé.

Beckett : Où étiez-vous hier soir entre 19 heures et 20 heures ?

Cawaw Te : Je n’l’ai pas tué. C’n’était pas la peine parce que tous ceux qui ont subi la malédiction de la momie sont des morts en sursis.

 

[Au poste]

Ryan : On dirait que Cawaw Te n’est pas le C.T. qu’on cherchait finalement. Hier il a donné une interview concernant l’injustice de l’exposition que prépare le musée. Il a commencé à 17 heures 30 et il a fini après 20 heures.

Beckett : Et pour le pollen ?

Ryan : Apparemment il y en avait tellement sur le site de l’exposition qu’il s’est incrusté partout. Donc Lanie pense que tous les objets de l’expédition en sont recouverts.

Beckett : D’accord mais on l’garde pour les menaces. Je suis sûre qu’il ne nous a pas tout dit.

Esposito (arrivant) : Le contenu du téléphone de Médina. Rien d’intéressant dans la liste d’appels et l’agenda mais dans le dossier photo, on a eu le jackpot avec sa petite copine. (Il tend des photos à Beckett)

Beckett : Il couchait avec une momie ?

Esposito : Ouais ! Quoi ?

(Beckett montre la photo du dessus représentant une momie)

Esposito : Non, désolé, il faut aller directement à la dernière. Bingo !

Beckett : C’est Rachel Walters !

Ryan : Et personne n’était au courant au musée ?

Esposito : Elle a peut-être un truc à cacher.

Beckett : Comme un meurtre ?

 

[Salle d’interrogatoire]

Rachel Walters : Notre liaison a commencé en revenant du Mexique.

Beckett : Pourquoi avoir menti à tout le monde ?

Rachel Walters : J’avais pas envie de me faire virer.

Castle : Pourquoi Stanford vous aurait

virée ?

Rachel Walters : Parce qu’ils se haïssaient avec Will.

Castle : Pourquoi ?

Rachel Walters : Stanford reprochait à Will la mort de Nicole.

Beckett : La fille qui a été tuée par un jaguar ?

Rachel Walters : Il lui avait demandé de veiller sur tous les étudiants. Il voulait que Will leur apprenne à survivre dans un milieu hostile. Après l’accident de Nicole, Stanford était anéanti. Il disait que Will avait trahi sa confiance en la laissant aller toute seule dans la jungle en pleine nuit. Et depuis notre retour il essayait de se débarrasser de lui. Mais il était coincé parce que c’est Will qui a découvert la chambre funéraire.

Beckett : Vous croyez qu’il aurait pu aller jusqu’à commettre un meurtre pour se débarrasser de lui ?

Rachel Walters : Stanford m’a dit que c’était Will qui aurait dû mourir cette nuit-là. Pas Nicole.

 

[Au musée]

Dr Raynes : C’est vrai, on n’s’entendait pas mais ça n’prouve pas que j’l’ai tué.

Beckett : Il y a une différence entre ne pas s’entendre avec quelqu’un et lui reprocher la mort d’une fille.

Castle : Vous pensez qu’il aurait dû l’empêcher de partir toute seule ?

Dr Raynes : Non, je pense qu’il n’aurait jamais dû lui donner rendez-vous dans la jungle pour coucher avec elle. C’est pour ça qu’elle est sortie du camp cette nuit-là. Seulement Will a dû oublier et maintenant elle est morte.

Beckett : Et comment vous savez tout ça ?

Dr Raynes : Je les ai surpris ensemble deux jours avant la mort de Nicole. Je lui ai demandé d’y mettre un terme, bien sûr. C’était son patron, mais il ne m’a pas écouté. Cette fille avait un brillant avenir mais à cause de l’inconscience de Will, elle ne le connaîtra jamais.

Beckett : Où étiez-vous quand Médina a été tué ?

Dr Raynes : Ici en train de travailler. Demandez à la sécurité ou aux autres employés. Je vis pratiquement ici jusqu’à l’ouverture de l’exposition.

Beckett : Très bien. Comme ça si votre alibi ne tient pas, on saura où vous trouver.

Dr Raynes : Ce qui est arrivé à Will n’a rien à voir avec la malédiction. C’est le Karma.

 

[Dans la rue devant le musée]

Castle : Vous croyez qu’les gens n’ont que ce qu’ils méritent ?

Beckett : Si c’est le cas, j’ai dû faire quelque chose d’horrible parce que vous subir est la pire des punitions.

Castle : Quel humour !

Rupert Bentley (au pied d’un tableau d’affichage) : M. Castle. Lieutenant. Vous avez vu notre nouvelle campagne ?

Beckett : « Oserez-vous poser les yeux sur la momie du roi maya ? » Très délicat.

Rupert Bentley : Oh je vous en prie lieutenant ! Il faut donner au peuple ce qu’il demande. Tout le monde adore cette histoire de malédiction et depuis que la presse s’en est emparée, les préventes de billets ont augmenté de 20%.

Castle : Vous avez pensé à tous ceux qui auront un accident de voiture en sortant du musée ? Ou qui glisseront sur une peau de banane ? Ils vous attaqueront en justice.

Rupert Bentley (en partant) : Il faut que je passe un coup de fil.

 

[Au poste]

Ryan (au téléphone) : D’accord ! Merci Bill ! (Il raccroche).

Beckett : On en est où avec les alibis de Stanford et Rachel ? Ils ont été vérifiés ?

Ryan : Le musée confirme qu’ils sont bien sur le registre de sécurité tous les deux mais personne ne peut être sûr que l’un des deux ne s’est pas absenté pendant le laps de temps qu’il a fallu pour aller tuer Will et revenir au musée.

Esposito (arrivant) : Ecoutez ça ! J’crois qu’j’ai un truc. J’ai trouvé quelque chose : notre victime a déposé 10.000 dollars sur son compte quatre jours avant de se faire tuer.

Beckett : Où il a trouvé une somme pareille ?

Esposito : Aucune idée. Il a retiré le même montant le matin de sa mort.

Ryan : 10.000 qui entrent, 10.000 qui sortent ! Ca sent le blanchiment d’argent pour moi.

Beckett : On doit trouver d’où vient cet argent alors allez à la banque demain à la première heure.

(On entend un grand bruit de casse)

La voix de Castle : Oh ! Mais c’est pas vrai !

(Beckett, Esposito et Ryan se précipitent dans la salle de café. Castle est accroupi au pied d’une table haute et la machine à café crache un grand jet de vapeur. Esposito arrête la machine).

Beckett : Qu’est-ce qui s’est passé ?

Castle : J’en sais rien. J’voulais simplement me faire un café et la machine a commencé à trembler, eeet là tout à coup, elle a explosé.

Ryan : Ca aurait pu vous tuer.

Castle : Je l’sais !

(Beckett, Ryan et Esposito se mettent à rire).

Castle : Aaah ! Vraiment très drôle ! D’accord, c’est super marrant ! Et vous m’avez bien eu, ouais !

Esposito : Je m’appelle Castle et je crois pas aux malédictions.

Castle : Vous avez appelé la brigade de déminage pour la piéger ?

Beckett : Aucun risque mais beaucoup de bruit.

Castle : Et pour la chaise ?

Beckett : Oh ! J’ai retiré deux petites vis et j’ai laissé la gravité faire le reste. Bonne nuit Castle !

Castle : C’est pas à moi de nettoyer d’accord ? Euh c’est moi qui vais nettoyer.        

 

[Le loft de Castle]

Alexis : J’trouve ça vraiment cruel.

Castle : Oh ! Mais j’m’en doutais depuis l’début.

Martha : Bien sûr trésor !

Alexis : Mmm ! Il y a certains mystères que la science ne peut pas expliquer. Comme Stonehenge et… le déjà vu.

Martha : Certaines malédictions existent comme la pièce écossaise.

Castle : Mmm ! C’est reparti! Il n’existe pas plus superstitieux qu’un acteur.

Martha : Ca…

Alexis : La pièce écossaise? Quoi ? Tu veux parler de Macbeth ?

Martha : Non, ma chérie ! Son nom ne doit jamais être prononcé.     

Alexis : Macbeth !

Martha : Non, non ! (crachant au sol). Quiconque transgressera cette règle, se verra frappé par la poisse. Non ! Je suis très sérieuse. Moi aussi j’étais comme vous. Je n’y croyais pas à l’époque. Alors ça m’a échappé pendant un cours de théâtre au lycée. Eh bien, pendant les deux jours qui ont suivi, tout est allé de travers. Lady Macbeth s’est tordue la cheville, les trois sorcières ont attrapé une pneumonie. Alors le metteur en scène est venu me voir et m’a dit quoi faire. J’ai dû courir un certain temps autour du théâtre dans le sens des aiguilles d’une montre et frapper à la porte jusqu’à ce qu’on m’ouvre.

Castle : J’adorerais passer la journée à raconter des histoires parce que je suis plutôt doué. Mais là, j’ai rendez-vous avec une enquête pour meurtre.

Martha : Heureusement que ton père ne croit pas aux malédictions.

Alexis : Pourquoi ?

Martha : Parce qu’il va dans un immeuble rempli d’armes en tout genre.

Castle : J’ai entendu.

Martha : Ah ah !

 

[Le commissariat]

Beckett : Alors ? Ca a donné quoi la banque de Medina ?

Esposito : On a appris que le dépôt et le retrait ont tous les deux été effectués en liquide. Le directeur de la banque s’en souvient parce qu’il a dû approuver la transaction.

Ryan : Et comme il était persuadé que Medina n’était pas tout seul, il a braqué les caméras sur lui et du coup, on a une jolie photo de son copain.

Beckett : Vous avez une petite idée ?

Ryan : Tu veux l’faire (en se tournant vers Esposito) ?

Esposito : Oh ! Je t’en prie ! Vas-y !

Ryan : T’es sûr ?

Esposito : Ouais ! C’est bon j’te dis.

Beckett : Quand vous aurez fini d’faire les malins !

Ryan (montrant une photo): Il s’est inscrit à un concours.

Beckett : Il devait y avoir des dizaines de bulletins.

Esposito : Mais un seul participant était fiché. J’vous présente Norton Grimes qui vient de faire un p’tit séjour de deux ans en prison pour trafic de stupéfiants.

Beckett : Voilà d’où venait l’argent. Le Mexique est le carrefour de la cocaïne. Quel meilleur moyen pour faire passer de la drogue qu’une livraison d’antiquités. C’est très malin.

Ryan : Medina a fricoté avec des trafiquants et il en est mort.

Beckett : Il a inscrit son adresse là-d’ssus. Allons voir s’il est réveillé.

Ryan : Bonne idée.

(Castle arrivant)

Beckett : On y va Castle !

Castle : J’peux conduire ?

Beckett : Vous plaisantez ou quoi ? Vous êtes maudit.

 

[Ils arrivent à bord de deux véhicules devant un entrepôt]

Esposito : J’ai posté deux hommes à l’arrière au cas où notre gusse essaierait de s’échapper.

Beckett : Castle, vous êtes sûr de vouloir venir ? Avec cette histoire de malédiction, ça peut être dangereux.

Castle : Ca va aller ! Merci.

Beckett : D’accord. Prêts ?

(Ils entrent).

Voix de Ryan : Police de New-York !

Voix de Beckett : Norton Grimes, police ! Montrez-moi vos mains.

(Les grognements d’un chien).

La voix de Castle : Gentil le chien ! Gentil ! Aïe ! Ah, il m’a eu !

La voix de Ryan : Castle, courez !

(Castle sort en courant poursuivi par un chien et monte sur le toit de la voiture).

Castle (un pan du pantalon arraché) : Non ! Non ! Gentil le chien ! Gentil ! Descends ! D’accord ! Du calme ! Calme-toi ! Allez, couché ! Chut !

 

[Au poste]

Ryan : C’est par-là, Monsieur Grimes.

Castle : J’aurais pu me faire tuer !

Beckett : Mais vous êtes vivant. Ecoutez, à force d’enfoncer des portes, il y a forcément un moment un jour où on tombe sur un chien.

Castle : Oui, mais ce n’est pas arrivé n’importe quel jour. C’est arrivé le lendemain de ma petite rencontre avec la momie.

Beckett : C’est vrai, je reconnais que le timing est un peu troublant mais je vous promets qu’il n’y a aucune malédiction. (Répondant à son portable). Beckett. Salut. C’est Lanie. Une seconde. (Elle va pour prendre des notes et regarde Castle). D’accord. Et ça veut dire quoi ?

Castle : Quoi?

Beckett : T’en es sûre?

Castle : Quoi?

Beckett : Merci.

Castle : Quoi? Elle a dit quoi?

Beckett : Rien.

Castle : Non, non ! C’était pas rien ça !

Beckett : D’accord ! Très bien ! Le labo a identifié la substance sur la gargouille. C’est un mélange de nitrate de sodium, d’oxyde de fer, de fibres de chanvre décomposées et de tissus humains anciens.

Castle : Vous avez dit quoi en dernier ?

Beckett : Tissus humains anciens.

Castle : Du tissu momifié. Comme de la peau de momie.

Beckett : Ca veut dire qu’à un moment ou à un autre, notre tueur s’est retrouvé en contact avec la momie. Ce qui a provoqué le transfert de la substance sur ses vêtements. Tout ça, avant d’aller tuer Medina.

Castle : Il y a une autre possibilité. La momie est sortie de sa tombe et elle me cherche partout dans New-York pour se venger. (Devant le regard de Beckett). Je plaisante… En quelque sorte.

Beckett : J’pense à un truc. Si Medina passait effectivement de la cocaïne pour Grimes dans les sarcophages, alors Grimes a très bien pu être exposé à la substance quand il est venu récupérer la drogue.

(Une femme flic passe derrière Castle en sifflant).

Castle (rajustant le pan de son pantalon déchiré) : Ca vous dérange de continuer toute seule sur ce coup-là, le temps que j’aille changer de pantalon.

Beckett : Ca ira. N’vous en faites pas. Eh Castle ? Faites gaffe à la momie.

Castle : Hilarant.

 

[Dans une autre salle du poste]

Esposito : Le chien, c’était la cerise sur le gâteau.

Ryan : Ouais, c’était un genre de petit bonus.

Montgomery (sortant de son bureau) : On ne plaisante pas avec une malédiction. On fait pas les marioles. Vous vous imaginez les problèmes que j’aurais eu si Castle s’était fait croquer ?

Ryan : Capitaine, ne me dites pas que vous croyez à ces histoires ?

Montgomery : Je vais vous donner un conseil d’ami. O n’doit jamais faire les malins avec les choses que l’on ne comprend pas. Ma première année à la Criminelle. D’accord ? Mon équipier balance un suspect à travers la vitre d’un p’tit tabac. La proprio est furax. Elle sort en hurlant et elle menace de nous j’ter un sort si on ne répare pas nous-mêmes ce qu’on a cassé. Et on lui répond direct : adressez-vous à la mairie. Mon équipier est mort deux heures plus tard. Crise cardiaque.

Esposito : Vous croyez qu’c’était à cause du sort ?

Montgomery : Non, ce type mangeait du bacon à chaque repas. Ca devait arriver ! Mais, le lendemain matin, j’y suis allé, j’ai réparé la vitre. Vous savez pourquoi ?

Esposito et Ryan ensemble : Parce qu’on n’doit jamais faire les malins avec des choses qu’on n’comprend pas.

Montgomery : Bien. Gardez ça bien en tête.

Esposito : D’accord.

Ryan : Si notre ami Grimes a vu l’visage de la momie, lui aussi il est maudit.

Esposito : J’préfère subir une malédiction plutôt qu’un interrogatoire par Beckett.

 

[La salle d’interrogatoire]

Grimes : Vous vous trompez de type. J’ai arrêté le trafic de drogue en sortant de prison.

Beckett : C’est marrant parce que j’ai sous les yeux des photos tirées d’une vidéosurveillance où on voit Will Medina vous remettre 10.000$ le jour où il s’est fait tuer. Et vu l’épaisseur de votre casier, je crois qu’ça sera pas très difficile de convaincre un jury de votre implication.

Grimes : D’accord ! D’accord ! Une seconde ! J’n’ai pas tué qui que ce soit et je vous répète que la drogue, c’est terminé. J’me sers de mes contacts pour un nouveau créneau. Les antiquités.

Beckett : Vraiment ? Et pour quelles raisons Will Medina aurait-il acheté des antiquités à une personne comme vous ?

Grimes : C’est moi qui lui en achetais. J’l’ai rencontré dans un gala de charité dans un musée. J’lui ai filé ma carte et j’lui ai dit de m’appeler s’il décidait de vendre certains objets rares sous le manteau. Quelques semaines plus tard, il m’a proposé une boîte de flèches incas. Il paraît qu’elles traînaient sur une étagère depuis les années 40. J’ai trouvé un acheteur et on a fait un joli p’tit bénef.

Beckett : La transaction portait sur quoi cette fois ?

Grimes : Une momie.

Beckett : Une momie ? Qui voudrait avoir une momie ?

Grimes : Un collectionneur de Taipei. Alors j’suis passé voir Medina au musée. J’pensais qu’il allait refuser mais il a mis moins d’une minute pour dire oui.

Beckett : Il pensait que personne ne remarquerait la disparition d’une momie ?

Grimes : Il disait que toute l’attention était portée sur la momie du roi maya et non sur l’esclave numéro six. Il savait qu’elle devait être stockée au sous-sol, que personne ne s’en occuperait pendant des années. Donc, le jour où on remarquerait sa disparition, on n’serait pas remonté jusqu’à lui.

Beckett : Et les 10.000$, c’était un premier paiement ?

Grimes : Une avance sur un quart de million.

Beckett : Mais, vous lui avez demandé de vous rembourser. Pourquoi ?

Grimes : Mon client avait changé d’avis. Il n’a pas dû aimer la momie.  

Beckett : Pour quelles raisons ?

Grimes : J’n’en ai aucune idée. Tout c’que j’sais, c’est qu’il a envoyé quelqu’un au musée pour jeter un coup d’œil.

Beckett : Il a envoyé qui ?

Grimes : J’n’en ai aucune idée. J’vous jure que c’est vrai. Et c’est à cause de ce que ce type a dit à mon client que tout a foiré. Peut-être que la momie était trop p’tite. Peut-être qu’elle avait pas assez de dents. Le problème avec les collectionneurs privés, c’est la particularité de leurs demandes. Et ils sont très exigeants.

 

[Dans la salle du poste]

Montgomery : Donc, il vendrait des momies. Il nous prend vraiment pour des idiots.

Beckett : Je sais que le trafic de drogue paraît bien plus plausible pourtant ça ressemble pas à Medina cette histoire.

Montgomery : Y a un moyen d’en avoir le cœur net. Faites prélever des échantillons du sarcophage. S’ils sont positifs à la drogue, c’est qu’il nous a menti et c’est qu’c’est sûrement le meurtrier.

Beckett : Génial. Merci.

 

[Le loft de Castle]

(Castle boutonnant sa chemise devant son testament)

Martha : Trésor ! Qu’est-ce que tu fais à la maison ?

Castle : J’affronte ma mort. Toute cette histoire de malédiction m’a fait réfléchir. Alors si jamais il m’arrivait quelque chose, tu veillerais sur Alexis, n’est-ce pas ?

Martha : Bien sûr, chéri !

Castle : Mieux que la façon dont tu as veillé sur moi ?

Martha : J’t’en prie ! Je trouve que tu t’en es très bien sorti. Ecoute, cette malédiction n’a aucune chance d’être réelle. D’accord ! Enfin presqu’aucune. Et tu le sais parfaitement.

Castle : Peut-être. Mais pour quel genre de père je passerais si je ne mettais pas toutes les chances de mon côté pour rester en vie encore longtemps ?

Martha : Eh bien dans ce cas, on n'a plus qu’à se débrouiller pour trouver un moyen de rompre le sort. Comme quand j’ai dû courir autour du théâtre dans le sens des aiguilles d’une montre. Et à mon avis, au musée, ils savent comment faire.

Castle (en embrassant sa mère) : Tu fais preuve de plus en plus de sagesse avec l’âge.

Martha : Oh ! Tu n’perds rien pour attendre. Ingrat.

 

[Au musée]

Rupert Bentley : Désolé mais je crains qu’il n’y ait aucun moyen de rompre un sort.

Castle : Salut !

Beckett : Castle, qu’est-ce que vous faites ici ?

Castle : Rien du tout. Je vous attendais.

Rupert Bentley : Lieutenant ? Vous aussi vous êtes là pour savoir comment on peut rompre un sort ?

Beckett : Non ! Je suis là pour faire la connaissance d’une momie.

Ryan (à Castle) : Vous êtes toujours maudit, c’est ça ?

Esposito : Dites-vous qu’si vous mourrez, les ventes de vos bouquins vont exploser.

Castle : Génial ! Et à part ça, je peux savoir de quelle momie Beckett parlait ?

Esposito : Celle que Medina essayait de vendre selon Grimes.

Castle : Je veux tout savoir. Dans les moindres détails.

Ryan : Avant d’enterrer leurs morts, certaines cultures les embaum…

Castle : Non, non ! Le chapitre de la momie.

 

[Dans la salle de préparation du musée]

 

Rachel Walters : Lieutenant, c’est une découverte archéologique majeure. Vous n’pouvez pas ouvrir ce sarcophage comme ça !

Beckett : J’ai une commission rogatoire qui dit le contraire.

Dr Raynes : Ceci est grotesque.

Beckett : Allez dire ça au dealer que j’ai coffré et qui f’sait des affaires avec votre conservateur adjoint.

Dr Raynes : S’il vous plaît ! Vous devez comprendre que ces momies sont extrêmement fragiles. On ne doit les manipuler que dans un environnement contrôlé.

Beckett : Calmez-vous ! J’vais seulement l’effleurer avec un coton-tige. J’vous promets que ça risque rien.

(Ouverture du sarcophage)

Dr Raynes : C’est pas vrai ! Elle est plus là !

Castle : Je n’dis pas que je crois à la malédiction, mais elle est où la momie ?

 

[La salle de préparation du musée]

Esposito : La Scientifique a procédé à des tests sur tous les sarcophages sans trouver aucune trace de drogue. Et c’est la seule momie qui manque à l’appel. L’esclave numéro six.

Beckett : Si c’est pas une histoire de drogue, pourquoi cette momie a disparu ?

Castle : Peut-être que Grimes disait vrai et que Medina a vraiment essayé de la vendre.

Beckett : Et comme Grimes n’en voulait plus, il l’aurait vendue à quelqu’un d’autre ?

Esposito : Sauf qu’un employé du musée jure l’avoir vue dans le sarcophage le lendemain de la mort de Medina.

Castle : Alors il n’y a qu’une seule explication.

Beckett : Pitié ! Ne me dites pas qu’elle vous cherche partout dans les rues de New-York pour se venger.

Castle : Oh ! En tout cas, j’vous aurai prévenue.

Ryan : Cet endroit est gigantesque. Il y a plus de 30 millions d’objets entreposés en bas. La brigade canine va arriver mais j’pense qu’on a autant de chance de trouver cette momie que de trouver l’arche perdue.

Castle : Si elle est toujours dans l’musée.

Beckett : Demandez à la Scientifique d’examiner le sarcophage et d’y relever toutes les empreintes. La personne qui a volé cette momie a forcément laissé des traces.

Rupert Bentley : C’est une catastrophe ! Une publicité désastreuse ! Il ne faut surtout pas que la presse entende parler de ça.

Castle : J’vous parie dix dollars que c’est lui qui appellera les journalistes dès qu’on sera partis. Vous croyez qu’il aurait pu organiser tout ça uniquement pour faire un gros coup de pub autour de l’expo ?

Beckett : Comme commettre un meurtre pour vendre plus d’entrées ? Non ! On n’est pas dans Scooby-Doo et j’suis pas Vera.

Castle : Vera ? Vous rigolez. Vous, vous êtes Daphné. Sexy, futée mais pas trop intello avec une  mini-jupe et des jambes interminables.

Beckett : Stop.

Castle : Oui.

Beckett : Tout de suite.

Castle : D’accord.

 

[L’ascenseur du commissariat]

Castle (au téléphone) : Non, il ne sait pas comment faire pour rompre le sort mais ne t’en fais pas, ça va. Je n’suis plus inquiet. C’est vrai que j’ai un peu paniqué mais comme tu l’as si bien dit tout à l’heure, il n’y a presque aucune chance pour que cette malédiction aboutisse.

(L’ascenseur s’arrête brusquement)

Castle : Oh ! C’est bizarre, l’ascenseur vient de se bloquer. Mère ? (La connexion est interrompue). D’accord. Aucune raison de paniquer. (La lumière s’éteint). Enfin ! Un peu quand même. (La lumière de secours s’allume). Y’a quelqu’un ? (Castle frappe à la porte). Je ne suis pas maudit. Il n’y a aucune malédiction. Ca n’existe pas les malédictions. (Un soubresaut de l’ascenseur). D’accord ! Je fais quoi si l’ascenseur tombe ? Ah oui ! Je pense qu’il faut sauter, j’ai vu ça dans un r’portage. Non ! Il faut se mettre à plat ventre (et il joint le geste à la parole).

(La porte de l’ascenseur s’ouvre, Castle couché à plat ventre)

Beckett : Castle !? Qu’est-ce que vous faites ?

(Il sort précipitamment)

Castle (complètement paniqué) : C’était bloqué. La lumière… C’était tout noir et le truc il a fait… Et après l’machin il bougeait comme ça ! Et ensuite j’ai cru que l’ascenseur allait tomber. J’espère que c’est pas vous parce que c’est pas drôle.

Beckett : Non, c’est pas moi.  J’suis pas aussi cruelle. L’ascenseur est plus tout jeune. Demandez à la maintenance de s’en occuper et que personne ne l’utilise pour l’moment. Ca va, Castle ?

Castle : Oui. Non. Si. J’ferais peut-être mieux d’aller me passer un peu d’eau sur le visage avant… d’aller vomir.

 

[Devant le tableau blanc]

Beckett : Un archéologue véreux. Des menaces de mort en maya. Un dealer qui se transforme en recéleur d’antiquités. Et une disparition de momie. J’suis sûre qu’il doit sûrement y avoir une explication parfaitement logique derrière tout ça. Quoi ? (à Castle qui la regarde fixement).

Castle : Rien du tout.

Beckett : Castle.

Castle : S’il devait m’arriver quelque chose, promettez-moi de veiller sur Alexis. Elle a beaucoup de respect pour vous et si un de ses p’tits copains dérape, vous pourrez l’buter.

Beckett : Arrêtez, il va rien vous arriver.

Castle : Mais si jamais c’était le cas ?

Beckett : D’accord.

Castle : Il faudra aussi vous débarrasser de ma collection de pornos dans l’placard avant qu’elle la trouve.

Esposito : Vous inquiétez pas Castle ! Je m’dévouerai pour ça.

Ryan : On a une touche pour les empreintes sur le sarcophage. Il y en a une qui n’appartient à aucun employé du musée.

Esposito : Mais d’après nos fichiers, celui à qui elle appartient, travaille au 1127 Avenue of the Americas, l’adresse du rendez-vous de Medina.

Ryan : Dans une boîte qui s’appelle Bio Inc et on a gardé le meilleur pour la fin. Ce monsieur se nomme Charles Taylor.

Beckett et Castle : CT ?

Esposito : J’ai parlé à c’type il y a deux jours et il m’a juré qu’il connaissait pas Medina. Il a osé me mentir.

 

[La salle d’interrogatoire]

Charles Taylor : Non, non ! J’ai pas menti et j’vous jure que j’connais aucun Will Medina.

Castle : Il y a deux jours, vous n’l’avez pas vu à 17 heures 30 ?

Charles Taylor : Non. Vous devez vous tromper de gars.

Beckett : Mais vous r’connaissez avoir été dans le sous-sol du musée.

Charles Taylor : Non.

Beckett : Charles, on a retrouvé vos empreintes sur le sarcophage. Alors soit vous parlez tout de suite soit vous passez l’après-midi en cellule avec un junkie accroc à l’amphétamine en pleine crise de manque.

Charles Taylor : Oui, peut-être bien que j’y suis allé.

Beckett : Quand ? D’accord ! Ca sera la cellule.

Charles Taylor : Il y a cinq jours. C’était il y a cinq jours.

Castle : Et Medina ?

Charles Taylor : Quand j’ai entendu qu’il était mort, j’ai pas voulu être mêlé à ça. J’y suis allé juste une fois pour vérifier la momie.

Beckett : La momie ?

Charles Taylor : Oui. J’ai été envoyé par un collectionneur privé pour l’examiner.

Castle : Grimes a dit la vérité. Medina essayait de vendre la momie. Je crois qu’on chauffe.

Beckett : Il vient d’où ce collectionneur ?

Charles Taylor : Taipei. J’avais déjà fait des tests pour lui. Des ossements d’homo erectus, une défense de mammouth. Là, il voulait une datation au carbone 14 pour authentifier la momie.

Beckett : Résultat ?

Charles Taylor : C’est compliqué.

Beckett : Vous inquiétez pas pour nous.

Charles Taylor : Dès qu’un organisme vivant meurt, il cesse d’assimiler du carbone. Notamment du carbone 14 dont le taux dans le corps commence à diminuer dès la mort. Et c’est justement en analysant ce taux qu’on peut réussir à dater avec précision l’organisme en question. Pour tester la momie, j’ai pris un échantillon du sarcophage, du linceul dans lequel la momie était enveloppée et un p’tit morceau d’os. Ensuite, j’les ai passés dans le spectromètre de masse et c’est là que c’est devenu un peu bizarre.

Castle : Comment ça, bizarre ?

Charles Taylor : Le sarcophage et le linceul avaient effectivement environ 1.500 ans mais le p’tit morceau d’os, lui, il était trop récent pour être daté. Ca veut dire que le squelette dont il est issu a moins de 500 ans.

Beckett : Soyez un peu plus précis.

Charles Taylor : Impossible. C’est la limite du test. 500 ans, c’est l’seuil.

Castle : Vous voulez dire que la momie que Medina essayait de vendre était une fausse ?

Charles Taylor : Tout c’que j’sais, c’est qu’il y avait une incohérence importante alors j’ai appelé Medina pour lui dire et il a pas voulu me croire. Il a insisté pour venir me voir au bureau. Le jour où il est mort.

(Montgomery ouvre la porte)

Montgomery : Beckett.

(Devant la salle d’interrogatoire)

Montgomery : Des agents viennent de retrouver votre momie.

Beckett : Où ça ?

Montgomery : Cachée dans le sous-sol du musée et celui qui a fait ça, voulait que personne ne puisse tomber dessus.

Beckett : L’acheteur de Grimes a refusé la momie parce qu’elle était fausse. Et quand Medina a commencé à poser des questions, il s’est fait assassiner.

Castle : Et maintenant quelqu’un essaie de la faire disparaître.

Montgomery : Vous devriez aller j’ter un coup d’œil à cette momie.

 

[A la morgue]

Lanie : Le type qui a fait la datation au carbone avait raison. Cette fille est morte depuis bien moins de 500 ans.

Beckett : Tu peux être plus précise ?

Lanie : Elle est morte il y a quatre mois.

Castle : Si elle est morte il y a quatre mois, pourquoi elle ressemble aux autres momies ?

Lanie : Parce que celui qui l’a momifiée, savait très bien ce qu’il faisait. Il l’a vidée de son sang et il lui a fait une incision sur le côté gauche pour lui retirer les organes avant de pouvoir évacuer toute l’eau présente dans le corps.

Beckett : Et comment elle est morte ?

Lanie : Traumatisme crânien. Quelqu’un l’a frappée à l’arrière de la tête, sûrement par surprise.

Beckett : Est-ce que t’as pu l’identifier ?

Lanie : Non. Parce que j’n’ai pas pu relever d’empreintes valables.

Castle : C’est pas la peine. Elle est morte il y a quatre mois. Alors je sais exactement qui c’est.

 

[Au poste]

Beckett : Le dossier dentaire confirme que c’est le corps de Nicole Graham, la première victime de la malédiction.

Montgomery : Elle n’a pas été tuée par un animal dans la jungle ?

Castle : On a appris que son corps n’avait jamais été retrouvé. Uniquement des vêtements ensanglantés et du cuir chevelu donc la police mexicaine a pensé à un fauve.

Montgomery : Alors qu’en fait, c’est la victime d’un meurtre maquillé en momie.

Castle : Super façon de se débarrasser d’un corps, caché à la vue de tous, mêlé aux autres objets.

Beckett : Personne n’aurait jamais rien remarqué si Medina n’avait pas voulu vendre la mauvaise momie.

Castle : Quand le collectionneur l’a refusée, Medina a dû essayer d’en savoir un peu plus.

Beckett : Ca a alerté le meurtrier qui a très vite compris que le seul moyen de protéger son secret, c’était d’envoyer Medina six pieds sous terre.

Montgomery : Ca se tient mais, qui est l’tueur ?

Beckett : La seule personne qui sait comment on momifie un corps.

 

[La salle d’interrogatoire]

Rachel Walters : Qu’est-ce que je fais ici ?

Castle : Quatre mots. Manger, aimer, prier, tuer. Un p’tit conseil d’ami pour votre prochain meurtre : évitez de prouver que vous étiez la seule à pouvoir le commettre.

Rachel Walters : J’ai tué personne. Mais de quoi vous parlez ?

Beckett : On parle de Nicole Graham. Vous l’avez tuée au Mexique et vous l’avez momifiée pour que personne ne soit au courant.

Rachel Walters : Quoi ? Non. Nicole a été tuée par un jaguar.

Beckett : Ils ont jamais retrouvé son corps.

Castle : Mais nous on l’a r’trouvé. Tout comme Medina quand il a vu l’incohérence de la datation au carbone 14.

Beckett : C’est à c’moment là que vous avez compris qu’il fallait le tuer.

Rachel Walters : C’est insensé !

Beckett : Que s’est-il passé, Rachel ? Vous l’avez trouvée dans la jungle en train de batifoler avec votre petit ami ?

Castle : Alors la jalousie vous a fait lui sauter à la gorge comme une tigresse.

Rachel Walters : Non, Nicole et moi on était amies. Et celui qui vous a dit qu’elle couchait avec Will vous a menti. Oui, elle avait craqué sur lui mais… comme nous toutes. Seulement elle a laissé tomber quand elle a vu que Will était avec moi. Mais Stan… Stanford. C’est Stanford qui était jaloux. Demandez à toutes les autres étudiantes. Il était fou d’elle depuis qu’elle avait rejoint notre équipe. Il la suivait partout et il l’observait. C’était super flippant.

Beckett : Mais c’est vous l’experte, Rachel. Vous étiez la seule à savoir comment il fallait faire.

Rachel Walters : Non, pas du tout. Tout ce que je sais sur la momification, c’est Stanford qui me l’a appris. Ecoutez, momifier un corps, c’est un travail manuel, délicat. Vous pouvez me croire, celui qui a fait ça, a laissé son ADN derrière lui. Vous pouvez prendre le mien avec plaisir. J’suis pas sûre que Stanford en fasse de même.

 

[Au musée, salle des dinosaures]

Beckett : Stanford Raynes ?

Dr Raynes : Oui !

Beckett : Vous êtes en état d’arrestation pour le meurtre de Nicole Graham…

Castle : … sans oublier celui de Will Medina. Quand il a commencé à fouiner autour de la momie, vous avez pris peur alors vous l’avez tué aussi.

Dr Raynes : C’est une blague ? Vous n’êtes pas sérieux ?

Beckett : Sérieux comme une commission rogatoire pour votre ADN.

Castle : Et normalement, c’est là que vous dites : « j’aurais pu m’en tirer si vous n’aviez pas été là, bande de p’tits fouineurs ! »

(Medina s’enfuit)

Castle : Est-ce qu’il essaie de s’enfuir ?

Beckett : Eh oui ! C’est l’instinct primaire. Combattre ou fuir.

Castle : On n’devrait pas le poursuivre ?

Beckett : Non. Pas la peine.

(Medina arrive face Ryan et Esposito qui lui montrent leurs plaques et il poursuit sa course avant de passer devant la grande affiche de l’exposition et de glisser dans l’escalier)

Castle (en regardant l’affiche) : Toujours aucune malédiction ?

Beckett : C’est l’Karma.

 

[Au poste]

Castle : Après son opération, Stanford a tout avoué. Comment il a attiré Nicole dans la chambre funéraire et comment ils se sont battus quand elle a refusé de fêter l’évènement avec lui.

Montgomery : Et qu’est-il arrivé à la momie que la victime a remplacée ?

Beckett : Elle était tellement fragile que Stanford n’a eu qu’à enlever les bandes qui l’enveloppaient pour qu’elle se réduise en poussière. Ensuite il s’en est servi pour envelopper Nicole. Il l’a mise dans le sarcophage qu’il a refermé et quelques mois plus tard, en arrivant aux Etats-Unis, la momification était terminée.

Castle : Et quand Stanford a décidé de tuer Medina, il a pris un des outils du musée pour desceller la gargouille, en espérant que sa mort serait imputée à la malédiction.

Montgomery : Trois membres de l’expédition sont morts, un autre qui va en prison. C’est une vraie malédiction pour moi.

Beckett : En parlant de malédiction… (Castle opine du chef)

 

[Les cellules du poste]

Beckett : J’ai un marché à vous proposer. J’ai parlé au procureur et il est d’accord pour abandonner les charges si vous acceptez de coopérer. (Elle ouvre la cellule de Cawaw Te)

Cawaw Te : Ca veut dire quoi, coopérer ?

Beckett : Dites-lui comment rompre le sort.

Cawaw Te : Pourquoi j’ferais ça ?

Beckett : Parce que grâce à nous, M. Bentley a accepté de restituer toute la collection de la chambre funéraire au musée de Mexico juste après l’exposition.

Cawaw Te : Et pourquoi lui il ferait ça ?

Castle : Eh bien disons, qu’il a un petit problème de relations publiques en ce moment et qu’il a besoin de redorer son blason de toute urgence.

(Cawaw Te fait signe à Castle d’approcher)

Cawaw Te (en murmurant) : Vous d’vez faire pipi sur vos mains en tournant sur vous-même à cloche-pied et laissez les sécher à l’air libre avant d’les laver.

Castle : C’est tout c’que j’ai à faire ?

Cawaw Te : Une dernière chose. Ca vous dit de m’accompagner à l’aéroport ?

Beckett : Allons-y.

 

[Le loft]

(Castle entre en sifflotant)

Alexis (coupant des tomates) : Toi, t’as l’air de bonne humeur.

Castle : Ca y est, c’est officiel, je n’suis plus maudit.

Alexis : Et comment t’as fait ça ?

Castle : T’as pas intérêt à savoir. Mais j’ai pas arrêté de tenter le diable en rentrant.

Alexis : T’as traversé au rouge ?

Castle : Oui et je suis passé sous une échelle. Bien, que fais-tu subir à ces pauvres tomates, cette fois ? Tu les taillades ou tu les poignardes ?

Alexis : Je les coupe pour faire une salade. Tu m’aides ? (Elle lui tend son couteau)

(Castle s’en saisit et fait le tour de snack)

Castle : Avec plaisir.

Alexis : J’pensais à un truc. Ca t’dirait qu’on fasse une petite visite au musée ce week-end ? Ca fait longtemps.

Castle : Heu ! Ouais ! C’est pas mal aussi le zoo.

Alexis : Va pour le zoo.

Castle : Merci.

(Castle commence à trancher une tomate et se coupe)

Castle : Quelle est la différence entre maudit et maladroit ?

Alexis : J’t’apporte un pansement.

Castle : Prends-en deux.

FIN

 

A man walks across the street, distracted. A cab stops to avoid hitting him and honks its horn.

Man: Sorry! I'm sorry!

Cabby: What the hell is wrong with you?

Man: I'm sorry.

Cabby: Can't you see I'm driving here?

The man crosses the street and tries to unlock a door, but the key won't turn. Some dust falls on him from above and he looks up. He looks back to the lock, trying to turn it. When he looks back up, the gargoyle from the roof hurls towards him.

At Castle’s loft, Alexis smashes a tomato with a mallet, dressed in a raincoat and goggles.

Alexis: Initial impact size is 14 inches.

Castle: What are you doing?

Alexis: We're studying the practical application of science at school. I'm focusing on forensics. Specifically, the physics of spatter patterns.

Castle: Oh.
Alexis: What's wrong?

Castle: Well ,we usually do all your science projects together. You remember the volcano we made? The flatulent robot?

Alexis: Ew. I'm sorry, Dad. I just got excited about it and you weren't here.

Castle: Well, that's okay. I can help you finish.

Alexis: Yeah.

Castle's cell rings.

Alexis: Beckett?

Castle: Yeah. Um. I can stay home.

Alexis: Go ahead. I'll be fine without you.

She hits another tomato.

Alexis: Ooh. Point five. Severe concussion.

In a street.

Beckett: I guess I don't have to ask about cause of death.

Lanie: He's not even my first "death by falling object" this month. Two weeks ago, an investment banker took a frozen sausage to the head from a 10th floor window ledge.

Castle: Well, it's a pretty old building. Maybe it just fell.

Beckett: Maybe it got a little help from someone. There's markings here on the stone.

Castle: What, a chisel?

Beckett: Or a crowbar.

Esposito: I found marks up on the parapet as well. I got CSU dusting it for prints.

Beckett: That's a long way to go for a murder. Who'd want to drop a gargoyle on someone?

Castle: Well, someone who wants to make it look like an accident. They had to make sure our victim stood there for long enough. Had someone tampered with the front door lock when you guys arrived?

Esposito: Give that man a prize. Yeah, we had to pop the lock to get in the building.

Ryan: Super says our victim's name is Will Medina. He's got an apartment up on four, and guess who's got the keys?

Ryan shakes them. Beckett takes the keys from him.

Beckett: I do.

At Will Medina's apartment.

Castle: This place looks like a museum.

Beckett: Well, that's because Mr. Medina was the associate curator at the New York History Museum.

Esposito: That would explain this.

Esposito holds up an odd-looking hairy wood statue.

Castle: And I thought a 100-inch flat screen would be the ultimate bachelor accessory.
Beckett: Well, he wasn't a total bachelor.

Castle: What makes you think that?

Beckett: The second toothbrush in the bathroom.

Esposito: The scented candle on the tub.

Beckett: Pair of high heels under his bed. All suggesting that he was in a casual but steady relationship.

Castle: Hmm. Nicely played. However, I do think you've misjudged the relationship only slightly.

Castle picks up a book from the shelf.

Castle: "Eat, Pray, Love." Judging from the condition, I'd say she's read it more than once, meaning that she's a woman on the other side of a search for identity. A romantic, someone who wouldn't be satisfied with just a casual relationship.

Beckett: And who's to say that that book isn't his?

Castle gives her a dubious look. Ryan walks over.

Ryan: Oh, I love that book.

Esposito and Castle look at each other, Esposito shakes his head. Ryan remains oblivious.

Ryan: The neighbour on two says the front door worked just fine at seven o'clock.

Beckett: Which means that the killer must've tampered with it after then.

Esposito: Beckett, calendar. Check out today's date.

Beckett: "C.T. 5:30. 1127 Avenue of the Americas"

Castle: 5:30. That's two hours before the murder.

Ryan: It's an office building downtown. Let's check it out after we finish our sweep.

Beckett: Okay.

Castle: You know, we might want to swing down by the museum, see if any of his colleagues can shed some light on who might want to drop a gargoyle on Mr. Medina's head.

Beckett: Either you're being a good cop, or you just want to go to the museum.

Castle: They have dinosaurs there.

Beckett: Let's go.

At New York History Museum.

Castle: Oh, man, I love this place! When Alexis was little, we used to come here every Sunday. We would run around here for hours pretending like we were on safari in Africa or looking for dinosaurs in China.

Beckett: You know, Castle, sometimes I forget that you have such a capacity for pure innocence in your life.

Castle: Yeah. Plus, it was a great place to pick up chicks.

Beckett: And then you open your mouth and you ruin it. Hi. I need to speak with someone about Will Medina.

 

Dr. Stanford Raynes: I just can't believe Will's dead.

Beckett: Dr. Raynes, how long did you and Mr. Medina know each other?

Dr. Stanford Raynes: Two years. The first thing I did when I got the job as museum curator was to hire him away from the U.S. Geographic Institute to lead the Kan-Xul expedition.
Castle: Kan-Xul?

Dr. Stanford Raynes: The legendary Mayan king. What you see here represents the single most important archeological find in Mayan history. His burial chamber, where he was entombed with a dozen of his mummified slaves.

Beckett: So, kind of like a Mayan King Tut?

Dr. Stanford Raynes: Exactly. You know, the exhibit opens in less than a month. I-- I can't imagine having to do it without Will. He's the one that discovered the site.

Castle sneaks off to explore.

Beckett: And when was the last time you saw Mr. Medina?

Dr. Stanford Raynes: 4:30 today.

Beckett: And how well did the two of you know each other?

Dr. Stanford Raynes: Why?

Castle spots a hat hanging on the wall.

Beckett: I'm gonna have to contact his next of kin.

Dr. Stanford Raynes: His parents are both dead, and I believe he was an only child.

Beckett: And what about his girlfriend?

Dr. Stanford Raynes: Last I heard, he was single.

Castle puts on the hat and checks out the tomb Indiana Jones style. He finds the crane button and presses the button to open it. Then he coughs at the dust and air from inside. A woman rushes over.

Rachel Walters: What are you doing? This mummy is over 2,000 years old. Exposure to air in an unfiltered environment could be catastrophic.

Castle: Sorry. I… I didn't… I didn't know this.

Dr. Stanford Raynes: Rachel, it's okay. He's with the police. Rachel Walters is our mummification expert. She worked with Will.

Rachel Walters: Did something happen to him?

Beckett: Um, he was killed earlier tonight.

Rachel Walters: That… That's not possible.

Beckett: Were the two of you close?

Rachel Walters: Only professionally. Stanford...

Dr. Stanford Raynes: It doesn't mean anything. It's just a terrible accident.

Castle: Actually, we believe he was murdered.

Rupert Bentley: It wasn't murder. It was the curse.

Dr. Stanford Raynes: Detective Beckett, Mr. Castle, Rupert Bentley, our co-financier of the expedition.

Rupert Bentley: Pleasure.

Castle: I'm sorry, did you say "curse"?

Rupert Bentley: Tell them, Stanford. Tell them what was written at the entrance to the burial chamber. "All who gaze on the face of the Mayan King shall be struck down by his wrath."

Castle: Mayan King. This Mayan King?

Rupert Bentley: That very one. They all looked inside, and they're all dead.

Beckett: There were other incidents?

Dr. Stanford Raynes: All easily explainable. One of our grad students, Nicole Graham, was mauled to death by a jaguar outside the dig site.

Rachel Walters: And Professor Fisher dies of dengue fever.

Dr. Stanford Raynes: Which is common in that region. As are curses written above grave sites. It's how they kept people from robbing them for thousands of years.

Beckett: Well, I can assure you that whatever killed Mr. Medina was very human. Do you know if he had any enemies?

Dr. Stanford Raynes: Will was passionate. Nothing could stop him from getting what he wanted. It's what made him such a great archeologist, but it also rubbed some people the wrong way.

Beckett: What do you mean?

Dr. Stanford Raynes: The indigenous Mayans he worked with claimed that he tricked them into revealing the location of the burial site. He'd received death threats.
Beckett: And how do you know that?

Dr. Stanford Raynes: I'd received one, too.

He hands an envelope to Beckett and she opens it.

Dr. Stanford Raynes: It's written in ancient Mayan.

Beckett: This is just like the one that we found in Medina's apartment.

Castle: What does it say?

Dr. Stanford Raynes: "Death awaits the robber of graves."

Beckett hangs up the phone.

Beckett: That's the lab. They didn't find any fingerprints on either one of the death threats, which means all we've got to go on is the postmark.

Castle: So, we're looking for an angry Mayan who mailed a death threat from Spanish Harlem three days ago. How tough can that be?

Beckett: Well, I called the Mexican embassy and asked them to put their feelers out to the indigenous rights community. You never know. You might get a decent tip.

Castle: You know, this guy Medina, when he was a grad student, he walked into the Amazon with nothing but a backpack and some satellite images. He walked out a month later with the golden head of Yax Pac. This guy is like Indiana Jones, but with space-age technology. Oh! Which would've been such a better movie than that last one.

Ryan: Hey, Beckett.

Beckett: Hey, did you guys get lucky with the mysterious C.T.?

Esposito: Eight people with the initials "C.T." work out of 1127 Avenue of the Americas. None of them have heard of Medina.

Ryan: And there's a coffee shop on the ground floor, maybe he met C.T. there, but none of the waitresses recognized Medina's photograph.

Esposito: Anything on the girlfriend?

Beckett: No one from the museum can even verify that Medina had a girlfriend. And that second set of prints that we found at his apartment doesn't match anything our system. So far this case is nothing but dead-ends.

Ryan: Hmm. You know why?

Beckett: Why?

Esposito: Because Castle's cursed.

Castle: You had to tell them, did you?

Beckett: Yes. Yes, I did.

Castle: Well, gentlemen, you'll be happy to know I don't believe in curses.

Esposito: Seriously, bro. I saw a special on TV. A bunch of the guys who found King Tut's tomb ended up dying under weird circumstances.

Castle: Yes, and there was an explanation for that. Evidence shows that some toxins were released when they opened the sarcophagus.

Beckett: Well, didn't you say that that mummy smelled kind of funny?

Castle: Well, yes, but there's...

Ryan: And you did gaze upon the face of the mummy.

Castle: You guys, there is no curse. Ow. Paper cut.

Ryan: Hmm.

Castle: Yes. The curse gave me a paper cut.

Ryan: These things start small, then they snowball.

Beckett: Mmm.

Esposito: Yeah, my abuela always said, "La mala suerte viene de tres en tres." Back luck always comes in threes.

Beckett: Threes, like celebrities. They always die in threes.

Castle: Living in the Dark Ages here.

Beckett: Why don't you guys check with Lanie and see it she found anything, okay?

Esposito: Mm-hmm.

At the autopsy room.

Lanie: Medina's cell phone. It was in his jacket pocket.

Esposito: I doubt gargoyle attack is covered under his warranty. Get it? Phone warranty...

Ryan: I'll have tech pull the SIM card.

Lanie: Speaking of gargoyles, we found trace amounts of a substance by the chisel markings. It was probably on the killer's clothes and was transferred to the statue when he pushed it over.

Esposito: What is it?

Lanie: The lab says they've never seen anything like it. It's a mixture of mostly organic compounds, including trace amounts of pollen.

Ryan: Medina's apartment's not far from the park. Maybe our killer cut through there on his way to do the deed.

Lanie: Nice idea, but this pollen is from a particular kind of calabash that only grows in the lowlands of the Yucatán Peninsula.

Esposito: Where the dig site was.

Lanie: Oh, it gets better. We found trace amounts of the same pollen on both death threats. So, good chance whoever sent this is your killer. And it's unlikely he would still have trace amounts of pollen on him unless he had been in the Yucatán sometime in the last few days.

Near the bullpen.

Beckett: Uh, yes, we'll hold.

Castle: Why is this taking so long? How many Mayans from the Yucatán lowlands could possibly have flown into the New York area in the last few days?

Beckett: TSA computers are down.

Castle: Oh. Well, that's reassuring.

Ryan: You know, Castle this Kan-Xul is no joke. Legend has, he personally conducted hundreds of human sacrifices.

Esposito: You know why his burial chamber was so hard to find, right? Because his own people buried it so that he couldn't come back from the grave and get them.

Castle: Yes, yes, yes. Scary mummy, I get it. Thank you...

Castle sits in his usual chair and it collapses under him. He gets up gingerly.

Esposito: You okay?

Castle: Yeah. Yeah, it's an old chair, that's all.

Ryan: Just, uh, keep telling yourself that.

Woman (on phone): Hi, are you there?

Beckett (on phone): Yes. Okay, uh, great. Could you fax it over right away? Thanks. (hangs up) TSA reports that a Mayan names Cacaw Te arrived in JFK four days ago on a tourist visa.

Castle: Cacaw T, Cacaw Te... CT.

Beckett: His visa application puts his home address right in the middle of our pollen zone.

Beckett pulls the copy of his visa off the fax machine.

Castle: I'm guessing that guy was not class clown in high school.

Beckett: This is a local address. Let's go get him.

Ryan: Ooh, can I drive?

Esposito: No.

In the interview room.

Castle: Can we call you Mr. T.

Cacaw Te: It's Te. Cacaw Te.

Beckett: You've got quite a resume, Mr. Te. According to the Mexican embassy, you were arrested in 2007 for assaulting a group of tourists.

Cacaw Te: They were trespassing on sacred Mayan soil.

Beckett: You sent two of them to the hospital.

Cacaw Te: Things got out of hand, but that's not why I'm here, is it?

Beckett: Sending death threats through the U.S. mail is a felony.

Castle: And so is murder or, as your ancestors like to call it, human sacrifice.

Cacaw Te: I don't know what you're talking about.

Beckett slaps down a photo of the Mayan death threat.

Beckett: Does this job your memory?

Cacaw Te: Medina refused to see me when I went to the museum. I sent that because he left me no other choice, and he needed to be told that the museum must return the artifacts that they stole from my people.

Beckett: Those items weren't stolen. Your government made a deal with the museum.

Cacaw Te: But not with us. The Mayans are not a dead race. There are seven million of us in Mexico and Central America, the direct descendants of Kan-Xul. His remains, and all that was buried with him, belong to us.

Castle: Is that why you sent the death threat to Medina?

Cacaw Te: It wasn't a threat. It was a reminder of the fate that awaited him if he did not return what he stole.

Beckett: Where were you last night between seven and eight?

Cacaw Te: I didn't kill him. I didn't need to. Because all who suffer from the mummy's curse are doomed to die.

Near the bullpen.

Ryan: Hey, Beckett, looks like Cacaw Te isn't our C.T. after all. He was uptown meeting with a Telemundo reporter about the, uh, injustice of the exhibit at 5:30. He didn't finish until after eight.

Beckett: Well, what about the pollen?

Ryan: Turns out the area where the expedition was camped would've been covered with the stuff. Lanie says it's a safe bet that there's traces of it all over the exhibit.

Beckett: Okay, but let's hold him on the death threats. I got a feeling he knows more than he's letting on.

Esposito: Contents of Medina's phone. There's nothing interesting in the call list or that calendar, but we hit the girlfriend jackpot with the photos.

Beckett: He's sleeping with a mummy?

Esposito: Yeah… What?

Beckett shows him the photo file he handed her with the mummy's face.

Esposito: No. Sorry. You have to flip to the last one. Bam.

Beckett: That's Rachel Walters.

Ryan: No one at the museum knew they were seeing each other?

Esposito: Maybe she's got something to hide.

Beckett: Like murder?

In the interview room.

Rachel Walters: It started after we got back from Mexico.

Beckett: Why did you lie to everyone?

Rachel Walters: I didn't want to get fired.

Castle: Why would Stanford fire you?

Rachel Walters: Because he and Will hated each other.

Castle: Why?

Rachel Walters: Stanford blamed Will for Nicole's death.

Beckett: The girl who was killed in Mexico?

Rachel Walters: Stanford put Will in charge of all the grad students. He wanted Will to teach them how to survive in such a hostile environment. When Nicole died, Stanford was devastated. He felt Will had betrayed his trust, letting her go alone into the jungle at night. And even since we got back, Stanford's been trying to get rid of Will. But he can't, because Will's the one who discovered the burial chamber.

Beckett: Do you think he would've gone as far as murder to get rid of Will?

Rachel Walters: Stanford told me that Will is the one that should've died that night, not Nicole.

In the New York History Museum.

Dr. Stanford Raynes: The fact that Will and I didn't get along doesn't mean I killed him.

Beckett: Not getting along with someone is a lot different than blaming him for a girl's death.

Castle: You thought he should've done a better job watching over her.

Dr. Stanford Raynes: No, I thought he shouldn't be sneaking into the jungle to have sex with her. That's why she was out there the night she died, only Will stood her up and she paid the price.

Beckett: And how do you know this?

Dr. Stanford Raynes: I caught them together two days before she died. I told him to break it off. He was her boss. But he refused. That girl had a bright future, and his carelessness took it from her.

Beckett: Where were you when Medina was killed?

Dr. Stanford Raynes: Right here, working. You can check with security. Ask the staff. I'm basically living here until the exhibit launches.

Beckett: Great. Then we'll know where to find you in case your alibi doesn't check out. Thank you.

Dr. Stanford Raynes: What happened to Will wasn't the curse. It was karma.

 

Castle: Do you believe that people get what they deserve?

Beckett: Well, if they do, then I must've done something pretty terrible to be punished with you.

Castle: Funny.

Castle and Beckett cross the street from the museum and approach Rupert Bentley, who is overseeing some staff as they hang new banners for their exhibit.

Rupert Bentley: Mr. Castle, Detective. Seen our new ad campaign?

Beckett: "Do you dare see the mummy of the Mayan king." Tasteful.

Rupert Bentley: Come on, Detective. You've got to give people what they want. They are eating the curse up. Ever since the story broke, ticket pre-sales have jumped 20%.

Castle: Yeah, but what about when people come and see the mummy and then they get hit by a car, or slip on a banana peel? Then they're gonna sue you.

Rupert Bentley: I have to make a call.

Near the bullpen.

Ryan (on phone): Okay, thanks, Bill.

Beckett: Hey, did you get a confirmation on Stanford's and Rachel's alibis?

Ryan: Museum security has them both logged in, but I haven't been able to find anyone who can definitively state that Stanford or Rachel were there during the hour it would've taken to kill Will and get back to the museum.

Esposito: Yo. I think I found something. Turns out our victim deposited ten grand into his bank account four days before he was killed.

Beckett: Where'd he get that kind of money?

Esposito: Unknown. But he withdrew the same amount the morning he died.

Ryan: 10,000 in, 10,000 out. Sounds like he's laundering money to me.

Beckett: Okay, you guys check with the bank first thing in the morning. Let's see where that money came from.

They hear a crash and a scream and rush into the break room where Castle is recoiling from the steam shooting from the espresso machine.

Beckett: What happened?

Castle: I don't know. I was just gonna make a coffee and the cappuccino machine started shaking, and just as I hit the deck, it exploded.

Ryan: You could've been killed.

Castle: I know!

Beckett, Ryan, and Esposito start laughing.

Castle: Oh, ver… Okay, very funny! Yes, you got me.

Esposito: Ooh, I'm Castle. I don't believe in curses.

More laughter.

Castle: What, you get bomb disposal to rig something up?

Beckett: Yeah, it was all flash and no damage.

Castle: And the chair?

Beckett: I just pulled a couple of screws and let gravity do the rest.

She high-fives Ryan and Esposito.

Beckett: Night, Castle.

They continue laughing as they exit.

Castle: I'm not cleaning this up! I better clean this up.

At Castle’s loft.

Alexis: That was so mean.

Castle: Oh, I knew the whole time.

Martha: Oh, sure you did.

Alexis: You know there are some mysteries that science can't explain, like Stonehenge and déjà vu.

Martha: And some curses are real, like the Scottish play.

Castle: Oh, here we go. There's no one more superstitious than an actor.

Alexis: "The Scottish play"? Are you talking about Macbeth?

Martha: No! Darling. You never say the name.

Alexis: Macbeth!

Martha: No! (spits) To do so is to invite grave misfortune. No, I am serious. You know, I didn't… I didn't know it at the time. I was in my high school drama class, I said the name, I wasn't thinking. For the next two days, nothing went right. I mean, Lady Macbeth twisted her ankle, the three witches caught pneumonia. Finally the director said, "Alright, this is what you have to do." I had to run around the outside of the theater building counterclockwise, knock on the door till someone let me in. Mm-hmm.

Castle: Well, I'd love to stand around and tell scary stories all day, 'cause I'm really good at it, but I have a date with a murder investigation.

Martha: It's lucky your father doesn't believe in the curse.

Alexis: Why?

Martha: 'Cause he's going into a building full of guns.

Castle: I heard that.

Near the bullpen.

Beckett: Hey, guys, what'd you find out at Medina's bank?

Esposito: Well, it turns out the deposit and the withdrawal were both made in cash. The bank manager remembers the withdrawal because he had to personally authorize it.

Ryan: The bank manager was pretty sure Medina was with somebody at the time, so he pulled the surveillance video, revealing this shining example of thuggery.

Beckett: Any idea who he is?

Ryan: Do you want to ?

Esposito: No, bro, you caught it.

Ryan: You sure?

Esposito: Yeah, it's yours, go ahead.

Beckett: You know, whenever you guys are done being cute.

Ryan points to the man and then the poster behind him in the photo.

Beckett: No, he didn't.

Esposito: Yeah, he did.

Ryan: Aruba is nice this time of year.

Esposito: Meet Mr. Norton Grimes, who recently had the privilege of doing two years for drug trafficking at Franklin Correctional.

Beckett: That's what the money was for. Mexico is cocaine central. What better way to sneak drugs into the country other than inside an archeological shipment?

Ryan: Medina was in bed with a drug trafficker, it got him killed.

Beckett: You know, there's a current address here. What's say we go see if he's awake?

Esposito: Okay.

Beckett heads out as Castle heads into the bullpen.

Beckett: Come on, Castle, let's go.

Castle: Can I drive?

Beckett: Are you kidding? You're cursed.

In a alleyway.

Esposito: I got two uniforms posted out back in case he decides to rabbit.

Beckett: Castle, you sure you don't want to stay in the car? We don't want the curse to get you.

Castle: I'm good to go.

Beckett: Okay. Ready?

Esposito: NYPD!

Beckett: Norton Grimes! Police! Show me your hands!

Castle: Nice doggie. Good doggie. Whoa! Ow! He got me! He got me!

Ryan: Castle! Run!

Castle runs out of the building and jumps up onto the roof of Beckett's unmarked.

Castle: Hey! Over! Gah! Easy. Easy. Okay, okay... Okay, easy... Okay, okay. Ah. What is your...?

At the police station.

Ryan: Right this way, Mr. Grimes.

Castle: I could've been killed.

Beckett: But you weren't. Look, you go through enough doors, at some point you're gonna find a dog on the other side.

Castle: Yes, but it didn't happen at some point, did it? It happened today, right after I gazed into the face of the mummy.

Beckett's cell rings.

Beckett: Okay, I admit that the timing was a little troublesome, but I promise you, there is no curse. (on cell) Beckett. Oh, hey. (to Castle) It's Lanie. (on cell) Okay. Right. Well, what does that mean?

Castle: What?

Beckett (on cell): Are you sure?

Castle: What?

Beckett (on cell): Thanks.

Beckett hangs up.

Castle: What? What'd she say?

Beckett: Nothing.

Castle: That was not nothing.

Beckett: Okay. Fine. The lab identified the substance found on the gargoyle, and it was a combination of sodium nitrate, iron oxide, decomposed hemp fibers and (mumbles) tissue.

Castle: I'm… I'm sorry. What?

Beckett: Ancient human tissue.

Castle: Mummified tissue? Like mummy flesh?

Beckett: Which means, at some point, our killer came into contact with the mummies and somehow transferred the substance onto his or her clothing before killing Medina.

Castle: Or maybe the mummy himself has risen from the grave and is roaming New York, seeking vengeance. I'm kidding. Sort of.

Beckett: You know, if Medina was trafficking drugs for Grimes through the sarcophagus, then maybe Grimes got the substance on himself when he went to get the drugs out.

A female cop walks behind Castle, sees his doggie exposed boxers and gives him a catcall. Castle pulls he flap into place.

Castle: You mind flying solo on this one while I head home and change my clothes?
Beckett: I think I can manage. Hey, Castle. Watch out for the mummy.

Castle: Really?

In the hallway.

Esposito: Dog attack, icing on the cake.

Ryan: Yeah, it was sort of like a little bonus, wasn't it?

Montgomery: Had to mess with the curse, didn't you? Trying to be funny. You know what kind of hell I'd catch if Castle got eaten in the line of duty?

Esposito: Dog attack, icing on the cake.

Ryan: Don't tell me you really believe in that stuff, sir.

Montgomery: You know what I believe in, Detective? That there's no upside in screwing with things that you can't explain. First year in homicide, right? My partner tackles a suspect through the window of a gypsy smoke shop. Owner's furious. Threatens all kind of hexes on our houses if… If we don't personally go and clean it up. And we tell her, "Yeah, take it up with the city." Two hours later, my partner drops dead. Heart attack.

Esposito: And you think it was the hexes?

Montgomery: No. Man ate bacon with every meal. But, next morning, went over there, fixed that window. And you know why?

Esposito/Ryan: Because there's no upside in screwing with things you can't explain?

Montgomery: And don't you ever forget it.

Esposito: Okay.

Ryan: You know, if our boy Grimes saw the face of the mummy, it's likely he's cursed, too.

Esposito: Yeah, well, I'd rather suffer a thousand curses than go up against Beckett in a box.

In the interview room.

Norton Grimes: Lady, you got the wrong guy. I dropped out of the drug game after I left the joint.

Beckett: That's funny, because I've got surveillance photos showing you taking $10,000 in cash from Will Medina the day that he was murdered. And given your rap sheet, I don't think it would be too difficult to convince a jury that you were involved.

Norton Grimes: Okay, okay, okay, hold on. I didn't murder anyone, and I don't smuggle drugs anymore. I used my connections to get a new gig. Antiquities.

Beckett: Really? And why would Will Medina be buying antiquities from you?

Norton Grimes: Not buying, selling. I met him at a museum fundraiser last year. I gave him my card, I told him I'm always interested in rare items that may need a new home. He gave me a call few weeks later. He said he had a box of Incan arrowheads, had just been sitting on a shelf since the 1940s. I found him a buyer and we made a nice little profit.

Beckett: And what were you buying this time?

Norton Grimes: A mummy.

Beckett: A mummy? Who would want a mummy?

Norton Grimes: A collector in Taipei. So I stopped by the museum. You know, I thought he would say no, but he jumped at the opportunity.

Beckett: Did he ever think that somebody would notice this missing mummy?

Norton Grimes: He said all the attention was being paid to the mummy of the Mayan king, not to slave girl number six. She was destined for the storage room in the basement. So it'd be years before anyone went looking for her, at which point, her disappearance, it could never be linked to him.

Beckett: And this $10,000 was a down payment?

Norton Grimes: Of a quarter-million-dollar payout.

Beckett: But then you showed up and you took it back. Why?

Norton Grimes: My client changed their mind. Guess they didn't like the mummy.

Beckett: Why not?

Norton Grimes: I don't know. All I know is they sent someone down to the museum to take a look.

Beckett: Who did he send?

Norton Grimes: I have no idea. I swear. Whatever they told him turned my client off. Maybe the mummy was too short, maybe it didn't have enough teeth. These private collectors, they're very particular. They want exactly what they want and nothing else.

At Montgomery's office.

Montgomery: Selling mummies? How stupid does he think we are?

Beckett: I know, the drug story is a hell of a lot more plausible, but it just doesn't seem to be Medina's style.

Montgomery: There's one way to find out. Take samples from this mummy's sarcophagus. If they test positive for drugs, Grimes is lying, and most likely our murderer.

Beckett: Great. Thanks.

Castle buttons up his shirt as he looks over his last will and testament.

Martha: Hey, what are you doing home?

Castle: Facing my mortality. All this curse stuff has got me thinking. If something were to happen to me, you'd take good care of Alexis, right?

Martha: Of course!

Castle: Better than you took care of me?

Martha: Oh, please. You turned out fine. Look, look, look. The chances of this curse being real are almost non-existent. You know that.

Castle: Maybe. But what kind of father would I be if I didn't do everything I could to make sure I stick around?

Martha: Well, then I think maybe we should try to figure out a way to, um, reverse the curse. You know, the mummy equivalent of my running around the theater. Someone at the museum must know that.

Castle: You've become very wise in your old age.

Martha: Watch it, buster.

In the New York History Museum.

Rupert Bentley: I'm afraid there's nothing in the literature about reversing the curse.

Castle sighs, then spots Beckett, Ryan, and Esposito entering.

Castle: Hey.

Beckett: Castle, what are you doing here?

Castle: Oh, nothing. Just waiting for you.

Rupert Bentley: Detectives, are you here to talk about reversing the curse as well?

Beckett: No. I'm here to see a man about a mummy.

Ryan: So, no luck with the curse, huh?
Esposito: Look on the bright side, Castle. You die, your book sales skyrocket.

Castle: Great. What did Beckett mean, "See a man about a mummy"? Which mummy?

Esposito: The one Grimes said Medina was trying to sell.

Castle: Fill me in. Spare no detail.

Ryan: Well, in some ancient cultures, instead of burning or...

Castle: Fast forward a little bit.

In the New York History Museum.

Rachel Walters: Detective, this is a significant archeological find. You can't just walk in here and open it up.

Beckett: I've got a warrant that says otherwise.

Dr. Stanford Raynes: This is preposterous.

Beckett: Tell that to the drug dealer in my lockup who was doing business with your associate curator.

Dr. Stanford Raynes: Please. I just have to reiterate how fragile these mummies are. They should only be handled in a controlled environment.

Beckett: Don't worry, it's just a simple swab test. I promise, I won't damage anything.

The crane lifts the sarcophagus lid. It's empty.

Dr. Stanford Raynes: My god. It's gone.

Castle: I'm not saying I believe, but where's the mummy?

 

Esposito: CSU field test shows that there's no drug residue inside the sarcophagus, and all the other mummies are accounted for. No drugs in them either.

Beckett: Well, if it wasn't the drugs, then what's so special about the missing mummy?

Castle: Well, maybe Grimes was telling the truth. Maybe Medina was trying to sell it.

Beckett: And then when Grimes wouldn't buy it, he sold it to someone else?

Esposito: Except that one of the researchers swears it was in its sarcophagus the day after Medina was killed.

Castle: Well, that could only mean one thing.

Beckett: Please don't say that it's walking among us seeking revenge.

Castle: Okay. Don't say I didn't warn you.

Ryan: This place is gigantic. They have over 30 million specimens down here. We got a K-9 unit coming in to help, but finding this mummy might be like finding the lost ark.

Castle: If it is even still here.

Beckett: Alright, have CSU sweep the area and see if they can get any prints off of the sarcophagus. Whoever stole the mummy must have left some evidence behind.

Rupert Bentley: Disaster! PR disaster! I only hope the press doesn't hear about this.

Castle: Ten buck s says he calls the press just as we're out the front door. Hey, you don't think he could've orchestrated this whole thing just to generate interest in the exhibit, do you?

Beckett: Murdered Medina just to boost ticket sales? No. That would make this Scooby-Doo and I'm not Velma.

Castle: Velma? Are you kidding? You're Daphne. You're hot, smart, not aggressively brainy, but long legs, short skirt...

Beckett: Stop.

Castle: Fine.

Beckett: Now.

Castle: Got it.

In the elevator.

Castle: No, he didn't know anything about how to reverse the curse, but I've decided it's okay. I was just overreacting. It's like you said, the chances of there actually being a curse are… Are virtually non-existent.

The elevator stops mid-floor with a creak.

Castle: That was weird. The elevator just stopped.

Castle's cell phone beeps.

Castle: Mother? Okay. No reason to panic.

The lights turn off.

Castle: Small reason to panic.

The emergency lights come on.

Castle: Hello?

Castle bangs on the door and chuckles nervously.

Castle: There is no curse. There is no curse. There is no curse.

The elevator rumbles.

Castle: Alright. What do I do if the elevator falls? Okay, I'm, um, I think I'm supposed to jump in the air. No! Lay on the ground.

Castle drops and the elevator dings open with the lights on.

Beckett: Castle? What are you doing?

Castle rushes out.

Castle: Th… That was... That whole thing, the… Then the light, the light, and then the whole thing went... I thought that… I thought the elevator was gonna fall! That wasn't you, was it? Because that wasn't funny.

Beckett: No, no. I'm not that cruel. It's an old elevator. You know what, let's get maintenance up here, and tell them not to let anyone on here before it's fixed. Are you okay?

Castle: Yeah. No, yeah. I'm… I'm… I'm gonna splash some water on my face and then throw up a little bit.

Near the bullpen.

Beckett: Rogue archeologists, Mayan death threats, drug dealers claiming to deal in antiquities, and missing mummies? There's got to be a story that makes all of this make sense.

Castle stares at her.

Beckett: What?

Castle: Nothing.

Beckett: Castle.

Castle: If something were to happen to me, I want you to watch out for Alexis. She looks up to you. And if her boyfriends get frisky, you can shoot them.

Beckett: Nothing's gonna happen to you.

Castle: But if it does...

Beckett: Okay.

Castle: And would you also go into my closet and get rid of my porn collection before she finds it?

Esposito: Don't worry, bro. I got you covered on that.

Ryan: We hit a home run with the prints from the sarcophagus. One popped that doesn't belong to anyone who works at the museum.

Esposito: But according to the background check, he does work at 1127 Avenue of the Americas, the address on Medina's calendar.
Ryan: At a company called Bio Inc., and here is the best part. His name is Charles Taylor.
Beckett: C.T.?

Castle: C.T.!

Esposito: Spoke to the guy two days ago and he insisted he'd never met Medina. Lied right to my face.

In the interview room.

Charles Taylor: No, no, I didn't lie. I swear to you, I don't know Will Medina.

Castle: You didn't see him two days ago at 5:30?

Charles Taylor: No. You got the wrong guy.

Beckett: But you admit that you were in the basement of the New York History Museum?

Charles Taylor: No.

Beckett: Charles, we have your fingerprints on a sarcophagus, so you can either start telling use the truth now, or after spending an afternoon in the holding cell, entertaining a meth addict through the violent phase of his withdrawal.

Charles Taylor: I might have been down there.

Beckett: When? Okay, holding cell it is.

Charles Taylor: Five days ago.

Castle: And Medina?

Charles Taylor: Look, I heard he was dead. I didn't want to get mixed up in that. I... I was only sent there to check out the mummy.

Beckett: The mummy?

Charles Taylor: Yeah. I was sent by a private collector to examine it.

Castle: Grimes was telling the truth. Medina was trying to sell the mummy. This is getting good.

Beckett: This collector, where is he from?

Charles Taylor: Taipei. I've done testing for him before. Uh, hominid skulls, a mammoth tusk. He asked me to carbon date the mummy to make sure it was real.

Beckett: And was it?

Charles Taylor: It's complicated.

Beckett: We'll try and keep up.

Charles Taylor: As soon as an organism dies, it stops taking in new carbon. Specifically, we focus on carbon-14, which starts to decay in the body as soon as it dies, and by examining the rate of decay, we can actually date the age of the dead organism with incredible accuracy. When I tested the mummy, I took samples from the sarcophagus, the… The cloth the mummy was wrapped in, and a small piece of bone, and then I ran them through a mass spectrometer. And… And that's when things got weird.

Castle: Define "weird."

Charles Taylor: The samples from the sarcophagus and the cloth dates at over 2,000 years old, but the piece of bone was too young to date. Meaning that it was less than 500 years old.

Beckett: How much less?

Charles Taylor: I have no idea. Five hundred years is as low as the test goes.

Castle: Are you saying that the mummy Medina was trying to sell was a fake?

Charles Taylor: All I know is that there was a discrepancy, and I called him and I told him that, and he didn't believe me. He insisted on coming to the office to see me. The night he died.

Montgomery opens the door.

Montgomery: Beckett.

Beckett and Castle exit with him.

Montgomery: Uniforms just found your mummy.

Beckett: Where?

Montgomery: In a dark corner of the museum basement. Someone was doing their best to make sure it was never found.

Beckett: Medina's buyer rejected the mummy because it wasn't real, and then when Medina started asking questions, he was killed.

Castle: And now someone's trying to make it disappear?

Montgomery: I think we need to take a closer look at that mummy.

At the autopsy room.

Lanie: Your carbon dater was right. This girl's body is definitely less than 500 years dead.

Beckett: How much less?

Lanie: She died four months ago.

Castle: If she's been dead for four months, why does she look just like the other mummies?

Lanie: Because whoever mummified her knew what they were doing. Her blood's been drained, there's an incision on her left side, which her killer used to remove her organs before starting the desiccation process.

Beckett: But how did she die?

Lanie: Blunt force trauma. Someone hit her in the back of the head. She never saw it coming.

Beckett: And then do you have any idea who she is?

Lanie: No. And I was unable to get a usable fingerprint.

Castle: We don't need them. She dies four months ago. I know exactly who this is.

At Montgomery's office.

Beckett: Dental records confirm that the body is Nicole Graham, the first victim of the curse.

Montgomery: I thought this girl was killed by an animal in the jungle.

Castle: Turns out they never actually found the body. Just her bloody clothes and a piece of scalp. It seemed obvious to the Mexican authorities what had happened.

Montgomery: Instead, somebody killed her and turned her into a mummy?

Castle: Hell of a way to get rid of a body. Hide it in plain sight, ship it out with the other artifacts.

Beckett: And no one would have ever found out if Medina hadn't decided to sell the wrong mummy.

Castle: When the collector refused it, Medina must have decided to take a closer look.

Beckett: And then that suspicion must have tipped off our killer, who had to murder Medina in order to keep the secret safe.

Montgomery: It makes sense, but who's our killer?

Beckett: The only person with the skill to mummify a body.

In the interview room, Beckett and Castle enter and Rachel Walters stands up.

Rachel Walters: What's going on?

Castle: Four words. Eat, pray, love, kill. Little friendly advice. Next time you kill someone, skip the part where you prove only you could have covered it up.

Rachel Walters: Kill someone? What are you talking about?

Beckett: We're talking about Nicole Graham. You killed her in Mexico and then you mummified her body in order to cover it up.

Rachel Walters: What? No, Nicole was killed in a jaguar attack.

Beckett: Except they never found her body.

Castle: But we did. And so did Medina when he discovered the discrepancy in the carbon dating.

Beckett: And that's when you knew that you had to kill him.

Rachel Walters: That's insane.

Beckett: What happened, Rachel? Did you find her in the jungle making time with your man?

Castle: Little Girls Gone Wild jealousy turned deadly?

Rachel Walters: No, Nicole and I were friends. And whoever told you she was sleeping with Will was lying. Sure, she had a crush on him, okay? We all did. But she backed off when she realized that Will was interested in me. But Stan... Stanford. Stanford was the one who was jealous. Ask any of the women down there. He had a thing for Nicole ever since she joined the program. You'd always see him standing around watching her. It was creepy.

Beckett: You were the expert, Rachel. You were the only one who knew how to do it.

Rachel Walters: No, I wasn't. Everything I know about mummification I learned from Stanford Raynes. Look, Detective, mummifying a body is a hands-on process. I promise you, whoever did that to Nicole left behind some DNA. I'm happy to provide a sample. Why don't you see if Stanford wants to do the same?

In the New York History Museum.

Beckett: Stanford Raynes?

Dr. Stanford Raynes: Yes?

Beckett: You're under arrest for the murder of Nicole Graham.

Castle: And don't forget Will Medina. You had to kill him, too, when you caught him sniffing around her mummy. Only way to protect your secret.

Dr. Stanford Raynes: You can't be serious.

Beckett: Serious enough to get a warrant for your DNA.

Castle: This is the part where you say, "And I would've gotten away with it, too, if it weren't for you meddling kids."

Raynes runs.

Castle: Is he actually running away?

Beckett: Yeah, it's primal instinct. Fight or flight.

Castle: Should we run after him?

Beckett: No need.

Raynes runs down a hall and finds Ryan and Esposito around the corner. They hold up their badges. He tries to run to a flight of stairs next to a large poster of the Mayan king's face, but he trips and falls down them instead. A uniform comes up to the landing and Castle and Beckett wait at the top.

Castle: Still say there's no curse?

Beckett: Ruh-roh.

At the police station.

Castle: Once Stanford got out of surgery, he confessed to everything. How he lured Nicole into the burial chamber and how they fought when she refused to celebrate with him.

Montgomery: So, what happened to the mummy he swapped for Nicole's body?

Beckett: The body was so fragile that all Stanford had to do was strip off the wrapping and stomp it into dust. And then he re-wrapped Nicole's body, stuffed it in the sarcophagus, sealed it up tight, and by the time it got to the U.S. months later, mummification process was complete.

Castle: And when Stanford decided to kill Medina, he just used one of the pry bars from the museum to tip the gargoyle, and hoped that Medina's death would be blamed on the curse.
Montgomery: Three members of the expedition dead, one on the way to jail. Sounds like the curse is real to me.

Beckett: Speaking of which...

At the lockup.

Beckett: I have a deal to propose. I spoke to the D.A. and he's agreed to drop the felony threat charges based on your cooperation.

Cacaw Te: What kind of cooperation?

Beckett: Tell him how to reverse the curse.

Cacaw Te: Why should I?

Beckett: Because, thanks to us, Mr. Bentley has agreed to send the entire collection back to the Mexican Museum after the exhibit ends.

Cacaw Te: Why would he agree to that?

Castle: Well, let's just say he's got a little public relations problem right now, and he could use all the good publicity he can get.

Cacaw Te nods motions for Castle to come closer and whispers in his ear. Beckett shakes her head.

Castle: That's all I have to do?

Cacaw Te: Mmm. And one more thing. I wouldn't say no to a ride to the airport.

Beckett: Let's go.

Castle enters while Alexis is slicing tomatoes.

Alexis: You're in a good mood.

Castle: The curse has officially been lifted.

Alexis: How'd you manage that?

Castle: You don't want to know. But I tempted fate all the way home just to make sure.

Alexis: Jaywalking?

Castle: Mm-hmm. Even walked under a ladder. What murderous experiments are you performing on tomatoes now? Stabbing? Filleting?

Alexis: Dicing. For a salad. Want to help?

Castle: I would love to.

Alexis: So, I was thinking, maybe this weekend we could go to the museum. It's been awhile.

Castle: Yeah. How about the zoo?

Alexis: That sounds great.

Castle: Thank you.

Castle slices a tomato and cuts his finger.

Castle: What's the difference between curse an clumsy?

Alexis: I'll get a Band-Aid.

Castle: Get two.

Kikavu ?

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Supersympa  (07.03.2024 à 00:09)
Message édité : 07.03.2024 à 00:17

Je ne savais pas qu'une machine à café pouvait être aussi dangereuse. Heureusement que je n'en bois jamais. En plus, ça énerve. ^^

"Vera ? Non, vous, vous êtes plutôt Daphné." Je dirais plutôt un mélange des deux parce que Daphné est certes jolie mais un peu écervellée.

Supersympa  (10.11.2019 à 22:47)

Qu'est-ce que je disais ? Alexis va finir par bosser chez les flics... ^^

Nan mais sérieusement... Autant les deux comiques de service, ça se comprend aisément, mais que Kate s'y mette... Ah ben elle est belle la police new yorkaise... ^^

Une chose qui n'est pas dite dans l'épisode à propos de la "malédiction" de Touthankamon, c'est que les morts se sont succédées de 1922 à 1980.

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Merci aux 5 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

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CastleBeck 
cathy24 
ellielove 
Emmalyne 
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Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Sonmi451, Aujourd'hui à 12:03

Merci par avance à tout ceux qui voteront dans préférence, j'aimerais changer le design de Gilmore Girls mais ça dépend que de vous.

choup37, Aujourd'hui à 12:56

Effectivement, beaucoup de designs vous attendent dans préférences, on a besoin de vos votes

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