707 fans | Vote

#208 : Tuez le messager

Castle et Beckett enquêtent sur la mort d'un coursier motorisé dans un accident avec délit de fuite. Ce dernier a délibérément été renversé pour être empêché de livrer un certain paquet, dont le contenu est susceptible de faire libérer de prison un individu condamné à tort. Suite à un étrange concours de circonstances, les enquêteurs remarquent que cette affaire semble liée à une autre sur laquelle le capitaine Montgomery avait enquêté quelque dix ans plus tôt... Pour résoudre leur enquête actuelle, Castle et Beckett vont devoir retourner dans le passé pour fouiller dans les secrets et autres scandales d'une célèbre famille new-yorkaise

Popularité


4 - 20 votes

Titre VO
Kill The Messenger

Titre VF
Tuez le messager

Première diffusion
09.11.2009

Première diffusion en France
16.08.2010

Vidéos

Trailer VO

Trailer VO

  

Sneak Peek #1

Sneak Peek #1

  

Photos promo

Javier Esposito (Jon Huertas), paré à tirer.

Javier Esposito (Jon Huertas), paré à tirer.

Stana Katic prête ses traits au lieutenant détective Kate Beckett

Stana Katic prête ses traits au lieutenant détective Kate Beckett

Nathan Fillion incarne le populaire auteur Rick Castle

Nathan Fillion incarne le populaire auteur Rick Castle

Le duo Kate Beckett (Stana Katic) et Rick Castle (Nathan Fillion).

Le duo Kate Beckett (Stana Katic) et Rick Castle (Nathan Fillion).

Beckett (Stana Katic) et Castle (Nathan Fillion) interrogent des suspects.

Beckett (Stana Katic) et Castle (Nathan Fillion) interrogent des suspects.

Roy Montgomery (Ruben Santiago Hudson) avise Frank Davis (Jeff Harlan)

Roy Montgomery (Ruben Santiago Hudson) avise Frank Davis (Jeff Harlan)

Roy Montgomery (Ruben Santiago Hudson) a une discussion avec Frank Davis (Jeff Harlan)

Roy Montgomery (Ruben Santiago Hudson) a une discussion avec Frank Davis (Jeff Harlan)

Jeff Harlan incarne Frank Davis.

Jeff Harlan incarne Frank Davis.

Frank Davis (Jeff Harlan) et Lenanne Wellesley (Jill Andre) écoutent les détectives.

Frank Davis (Jeff Harlan) et Lenanne Wellesley (Jill Andre) écoutent les détectives.

 Jill Andre interprète Lenanne Wellesley.

Jill Andre interprète Lenanne Wellesley.

Jill Andre interprète Lenanne Wellesley.

Jill Andre interprète Lenanne Wellesley.

Frank Davis (Jeff Harlan) et Lenanne Wellesley (Jill Andre) écoutent les détectives.

Frank Davis (Jeff Harlan) et Lenanne Wellesley (Jill Andre) écoutent les détectives.

Jeff Harlan incarne Frank Davis.

Jeff Harlan incarne Frank Davis.

Frank Davis (Jeff Harlan) discutent avec les Wellesley.

Frank Davis (Jeff Harlan) discutent avec les Wellesley.

Photo de l'épisode #2.08

Kate (Stana Katic) et Castle (Nathan Fillion) questionnent un suspect.

Kate (Stana Katic) et Castle (Nathan Fillion) questionnent un suspect.

Diffusions

Logo de la chaîne RTS Un

Suisse (redif)
Mercredi 11.07.2018 à 17:45

Plus de détails

Réalisateur : Jonathan Frakes
Scénariste : Terence Paul Winter

Distribution principale : 

Distribution secondaire: 

  • Jill Andre (Lenanne Wellesley)
  • Elena Caruso (Paisley Shimansky)
  • Rod Damer (Barman)
  • Josh Daugherty (Trent Wellesley)
  • Arye Gross (Sidney Perlmutter)
  • Jeff Harlan (Frank Davis)
  • Gregg Henry (Winston Wellesley)
  • Taneka Johnson (Edwina)
  • Judy Kain (Sara)
  • Sonya Leslie (Valerie Thompson)
  • Ron Melendez (Jeff Dilahunt)
  • Mark Moses (Blake Wellesley)
  • Brady Romberg (Caleb Shimansky)
  • Ian Salmon (Chauffeur de taxi)
  • Hattie Winston (Sally Niedermeyer)
  • Josh Abraham Webber (Chasseur)

INTRODUCTION

Castle (dans sa tête) : Il y a deux catégories de personnes qui réfléchissent à des façons de tuer : les psychopathes et les écrivains. Je suis dans celle qui paie le mieux. Qui je suis ? (A voix haute) : Je suis Rick Castle. Castle. Castle. (A Beckett) Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je me trouve beau gosse. (dans sa tête) Chaque écrivain a besoin d'inspiration, j'ai trouvé la mienne.

Beckett : Lieutenant Kate Beckett. Beckett. Beckett. Nikki Hard ?

Martha : C'est un personnage fondé sur vous.

Castle (dans sa tête) : Et grâce à mon amitié avec le maire, je suis sur ses enquêtes. (A Beckett) Donnez-moi la fessée pour me punir. (Dans sa tête) Ensemble on arrête les tueurs. (A Beckett) On forme une bonne équipe nous deux, comme Starsky & Hutch, Turner & Hooch.

Beckett : Vous me rappelez assez Hooch.

 

DANS une RUE de NEW YORK :

Bruits de circulation – musique de fond - klaxons – crissements de pneus– choc - chute du coursier à vélo. Un cri !

Un témoin : Oh mon dieu ! … Il l’a renversé… que quelqu’un appelle la police !

(tandis qu’une voiture noire démarre en trombe dans un crissement de pneus)

 

Au LOFT de CASTLE :

Alexis pianote sur un ordi portable, Martha à son côté.

Martha : Ben finalement c’était facile ! On y est ! Qu’est-ce qu’on fait ensuite ?

Alexis : Il faut créer ton profil. Nom et prénom : Martha Rogers. Sexe : féminin. Origine ethnique ?

Martha : Daltonienne pourquoi devrais-je me ranger dans une catégorie ? Ce ne sont que des nuances de gris !

Alexis : Age ?

Martha : Indéfini… oh… non… j’ai mieux… intemporel …

Castle les rejoint dans la cuisine et se sert un café.

Castle : Oh je te le déconseille…ça fait tout de suite penser à une relique dans un musée.

Matha : Effectivement oui… je sais je sais…tu n’as qu’à mettre : majeure et vaccinée.

Castle : Excellent. Vous faites quoi ?

Martha : Alexis a décidé de m’aider à créer un compte « My Look » sur internet.

Castle : Tu es sûre que ça s’appelle comme ça ?

Alexis : Laisse tomber. Je l’ai corrigé toute la matinée

Martha : Ben oui. Ce sera mon look qui sera affiché. Ce sera pas ton look. Ni même le look de quelqu’un d’autre. Enfin, bref … peu importe. Mes amis n’arrêtent pas de me répéter qu’ils s’amusent comme des fous sur ce truc et que ces nouveaux systèmes de réseaux sociaux sont extraordinaires. Alors, j’m’y mets !

Alexis : Bon ! Y a plus qu’à choisir une photo pour la page de ton profil

Martha : D'acccord. Vous préférez quoi (montrant 3 photographies)... le genre dramatique… commercial… ou… Insolente ?

Castle : Plutôt une photo qui ne date pas du siècle dernier.

Martha : La coupe est un peu démodée. C’est ça ?

Castle : Non ! Ce n’est pas ce que j’avais en tête.

Martha : Ouais…je sais ce que tu as en tête. Cela dit, il n’y a pas que pour moi que le temps passe…Tu devrais te surveiller parce que ton front commence à se dégarnir un peu Trésor.  (Castle horrifié se retourne pour se mirer dans le grille-pain en inox)

Martha ricanant : Ah ah ! Piégé….

Alexis : Alors là, elle t’a eu.

Le téléphone de Castle sonne ; il décroche.

Castle : Est-ce que c’est ma voix sensuelle qui vous manquait Beckett ? Ou avez-vous un mort sur les bras ?

-…… (On n’entend pas la réponseBeckett)

Castle : Je l’aurais parié. Où ?

 

Sur le LIEU de L’ACCIDENT 

Beckett, Castle, Esposito et Ryan

Beckett : Castle ? Vous avez fait vite.

Castle : Je suis du quartier.

Beckett : Qu’est-ce qu’on a ?

Espo tend son carnet à Beckett, mais Castle l’interrompt

Castle : Vous permettez ?

Espo : Mais je vous en prie.

Castle : Merci bien. Alors la victime s’appelait Caleb Shimki..

Espo : Shimanski

Castle : Vous êtes sûr que c’est un A ?

Espo : Oui, je suis sûr

Castle : Donc ce Shimanski se la jouait Kevin BACON dans Quicksilver..

Beckett l’interrompant : J’vous demande pardon

Castle : Dans Quicksilver…Kevin Bacon est obligé de prendre un boulot de coursier à vélo parce q….

Beckett l’interrompt à nouveau, s’adresse à Espo tout en se penchant sur l’accidenté.

Beckett : Esposito, montre-lui s’il te plait.

Espo : D’accord. La victime s’appelait Caleb Shimanski et il travaillait comme coursier à vélo, quand un homme masqué au volant d’une berline noire l’a percuté violemment, le tuant sur le coup, avant de s’emparer de sa sacoche et de disparaître au coin de la rue, après être remonté dans sa voiture.

Beckett : C’était pas si compliqué.

Castle : Non ! C’était même très clair, mais pour vendre un best-seller ça manque de fantaisie.

Espo : Pourtant, j’ai travaillé mon style.

Beckett : Je suppose qu’on a quelques témoins

Espo : Une bonne douzaine et au moins 3 d’entre eux ont pu relever la plaque.

Castle : Oooh… c’est pas juste… c’est vrai quoi ? C’est de la triche ! Vous avez un bon paquet de témoins et au cas où ça ne suffise pas, on a sa plaque. Dans 5 minutes, cette affaire sera réglée. C’est trop facile.

Arrivée de Ryan.

Ryan : Oubliez la plaque. La voiture a été déclarée volée il y a 1 heure.

Castle : Un homme masqué, dans une voiture volée… ça ne peut pas être un hasard. Il a tout organisé afin de récupérer ce qu’il y avait dans la sacoche.

Ryan : Ce que le coursier devait livrer : une lettre, un paquet, un colis, une boîte…

Beckett : Contacte la société qui l’emploie. Je veux savoir ce qu’il y avait dans cette sacoche.

Castle : En tout cas, ça avait une grande valeur pour quelqu’un.

 

Au COMMISSARIAT du 12ème  

Bureau du Capitaine : Montgomery, Beckett, puis Castle sur le divan.

Beckett : On a lancé un avis de recherche pour le véhicule, Chef. Ryan et Esposito sont sur le coup, mais ça n’a rien donné pour le moment.

Montgomery : On sait ce qu’il y avait dans la sacoche ?

Beckett : La société de livraisons fait des recherches. Et, on ne sait pas encore ce que c’était mais quelqu’un n’a pas hésité à tuer pour l’avoir.

Castle : Je ne vois que deux possibilités pour l’instant. Des codes d’activation nucléaire ou alors le nom du véritable assassin de Kennedy.

Montgomery (désabusé) : Si c’est votre théorie Castle, on va travailler là-dessus.

Beckett (étonnée) : Hum…Chef… est-ce que tout va bien ? Vous avez l’air…ailleurs.

Montgomery : Préoccupé en fait. Parce que je dois bientôt rendre mon rapport d’activités et qu’il nous manque encore un cas résolu pour atteindre les minima imposés par le Département de Police. Sans aucune considération, bien sûr, pour nos restrictions budgétaires. Ce qui signifie qu’on nous demande de meilleurs résultats tout en réduisant nos effectifs.

Esposito entre dans le bureau.

Espo : Capitaine ! D’après son employeur, le coursier ne transportait qu’un seul colis. Il l’a pris au 2739 dans la 2ème à Brooklyn, appartement 3 C, chez un certain S. Nidal Mattar. J’ai tapé ce nom dans nos fichiers. Il y a un Shakir Nidal Mattar sur la liste de l’anti-terrorisme. Vous pensez que c’est le même ?

Montgomery : Et le paquet, il allait où ?

Espo : Au 614 de la 72ème

Montgomery : C’est le Commissariat du 64ème District.

Beckett : C’est p’t’être un attentat ! 

Montgomery : Je veux toutes les unités en alerte. Il faut évacuer le bâtiment.

Affolement dans le bureau : tout le monde attrape son téléphone et parle en même temps. Brouhaha général…

Espo : Je contacte la Sécurité Intérieure…

Beckett : Ici le Lieutenant Kate Beckett. Le Commissariat du 64ème District  pourrait être la cible d’un attentat.

Montgomery : Allo, ici le Capitaine Roy Montgomery. Je dois parler à l’Officier en charge des Opérations…

Espo : Ici Lieutenant Esposito du 12ème District. Je dois parler d’urgence au Policier en Chef. Non non ! Cela ne peut pas attendre.

 

APPARTEMENT de L’EXPEDITEUR DU COLIS

Porte fracassée d’un coup de pied. Les hommes de la brigade, équipés de la tête aux pieds, armés, casqués s’introduisent dans l’appartement, suivis de Espo, Beckett, Castle et Ryan tandis qu’un chat saute du frigo dans un miaulement de colère.

POLICE ! Gardez vos mains bien en vue, crie l’un des hommes. Fouillez l’appartement.

Esposito, arme au poing,  s’approche de la vieille dame, tricotant dans son fauteuil.

Espo : Où est Nidal Mattar ?

Vieille dame : Qui ?

Espo : Shakir Nidal Mattar … dites-nous où il est ?

Vieille dame : Il n’y a aucun Shakir Nidal Mattar ici ! Il n’y a que Sally Niedermeyer !

Approche en douceur de Becket qui laisse tomber les bras.

Beckett : Vous avez fait transporter un paquet par un coursier à vélo, ce matin Madame.

Sally : Ouais … un très gentil garçon.

Beckett: Shakir Nidal Mattar. Sally Niedermeyer. Un crétin de la société de livraison a du se tromper sur le nom.

Miaulements de chats.

Ryan et Castle se baissent pour ramasser la porte défoncée, tout en parlant.

Castle : Autant pour nous… on devrait pt’être…  enfin euh…

Ryan : On doit pouvoir arranger ça !

Castle : Désolé, hein… (tout en redressant la porte, tandis que Ryan manie la visseuse)

Beckett : Madame Niedermeyer, le paquet que vous avez envoyé par coursier a malheureusement été volé à la suite d’un accident et le jeune homme qui le transportait a été tué.

Sally : Oh mon Dieu ! C’est terrible.

Scène de fond : Espo,Castle, Ryan, avec leur gilet pare-balles, installés sur le divan, une soucoupe et une tasse de café en mains, chacun un chat se faisant câliner sur leurs genoux

Beckett : Nous cherchons à comprendre pourquoi ce colis a été volé. Vous l’avez bien adressé au Commissariat du 64ème District ?

Sally : Oui

Beckett : Vous pouvez nous dire ce qu’il y avait dans ce paquet ?

Sally : Non !

Beckett : Non ?

Sally : Non !

Castle : Non ? Vous ne voulez pas nous le dire ? Ou vous ne vous rappelez pas ? Ou en fait vous ne le savez pas ?

Sally hochant la tête : Oui… le dernier truc là… quand vous avez dit que je le savais pas.

Beckett : Qui vous a donné ce paquet Sally ?

Sally : C’est mon neveu préféré… Brady.

Beckett : D’accord. Et où est-ce qu’on peut le trouver ?

Sally : En prison.

Castle : En prison ? Prison ? Vous l’avez depuis quand ce paquet ?

Sally : Depuis 10 ans environ ! C’était juste avant qu’on le mette derrière les barreaux ! Brady est venu me voir. Il m’a donné cette grande enveloppe. Et, il m’a dit « Mema : fais très attention à ce paquet, d’accord ? Et ne dis à personne que je te l’ai donné. C’est très important. Et, surtout, quoiqu’il arrive, ne l’ouvre pas ! »

Castle : Alors, pourquoi avoir contacté un coursier ce matin ?

Sally : Parce que Brady m’a appelée. ! Il devait être environ 7 h et demie,  quand il m’a téléphoné pour me demander de l’envoyer à l’homme dont le nom était écrit dessus. C’est le policier qui l’a arrêté il y a 10 ans ! Le Lieutenant de police, Ray Montgomery !

Beckett : C’est le Capitaine Roy Montgomery.

Sally : How… vous connaissez ce monsieur ?

Beckett : Ouais… c’est mon patron

 

Au COMMISSARIAIT du 12ème  

Bureau du Capitaine : Montgomery, Beckett assise sur le coin du bureau et Castle sur le divan.

Montgomery : Donc ce colis était pour moi ?

Beckett : C’est ça.

Montgomery : Comment vous avez dit ?

Beckett : Brady Thompson. Et vous étiez Lieutenant au 64ème à l’époque.

Montgomery : Oui je me souviens vaguement. Mais pourquoi m’envoyer un colis 10 ans après ?

Beckett : Esposito contacte la prison ; on devrait pouvoir l’interroger.

Castle : Et son dossier… vous vous en souvenez ?

Montgomery : Il a tué une fille dans un cambriolage qui a mal tourné. On a bouclé l’affaire rapidement. Je crois même qu’on a eu ses aveux.

Beckett : D’après sa tante, il a insisté pour que ce paquet vous soit adressé à vous. Vous n’avez vraiment pas une idée de ce qu’il voulait ?

Entrée d'Esposito

 Montgomery : On n’a qu’à le lui demander

Espo : Alors il faudra interroger son cadavre. Il a été tué. C’est arrivé ce matin dans la cour de la prison.

Castle : Ce matin ? C’est tout sauf une coïncidence.

Montgomery : Il doit y avoir une copie de son dossier aux archives. Et si mes souvenirs sont bons, Brady était marié à l’époque. Alors retrouvez moi sa femme, même s’ils ont divorcé. Beckett, appelez la prison et voyez ce qu’ils ont sur le meurtre de Brady et demandez-leur une copie de ces derniers appels téléphoniques, celui qu’il a passé à sa tante Sally ainsi que ceux qu’il a eus récemment.

Beckett : Entendu.

Beckett téléphone à l’oreille. Entrée de Ryan.

Ryan : Lieutenant Beckett ? Paisley Shimanski est arrivée.

Beckett : On a prévenu la famille du coursier. C’est sa sœur. Excusez-moi.

Beckett sort du bureau de Montgomery, se rend à son bureau vers lequel un policier fait assoir la sœur. Tandis que Castle et Montgomery restent sur le pas de la porte du bureau et observent la scène.  

Castle : Comment fait-elle ?

Montgomery : Elle a toujours eu un don pour ça.

Silence momentané. On n’entend pas la conversation entre Beckett et la sœur de la victime.

Castle : Et vous, ça va ?

Montgomery : Son frère a été tué alors qu’il venait me voir… alors, non, c’est pas la grande forme.

Montgomery rentre dans son bureau.

                                                        MUSIQUE : indicatif de la série.

Quelques instants plus tard. Salle d’audition. Castle debout, Montgomery et Beckett assis. Cette dernière les informe :

- On a les enregistrements des deux derniers appels que Brady a passés.

Ecoute du premier appel téléphonique.

Sally : Tu veux pas que je l’envoie par la poste ?

Brady : Non, écoute Tante Sally, je veux que tu t’en occupes toi-même.

Sally : Ma hanche me fait un mal de chien ces temps-ci.

Brady : Alors tu n’as qu’à commander un coursier. J’te le rembourserai.

Sally : Comme tu veux. J’vais les appeler tout de suite.

Brady : Faut que j’te laisse. D’accord ?

Sally : Fais attention à toi Brady. Je t’aime.

Brady : Moi aussi j’t’aime Mema. J’t’embrasse.

Beckett stoppe l’enregistrement.

Montgomery : ça ne nous apprend rien sur le paquet.

Beckett : A 7 h 23, il a téléphoné à sa femme.

Ecoute du second appel.

Femme de Brady : Oui, j’accepte l’appel.

Brady : Val ?

Val : Salut chéri, oui.

Brady : Val, écoute-moi. Tu te rappelles de notre dernière discussion au parloir.

Val : Oui j’m’en souviens.

Brady : C’est pour ce matin. Alors je veux que tu prennes Jared avec toi et que  vous quittiez la maison

Val : Brady…

Brady : On n’a pas le temps de discuter. Fais ce que je te dis. Tout se passera très bien. Dis à Jared que papa l’embrasse. J’t’aime Val.

Val : Moi aussi, j’t’aime. Au revoir.

Arrêt du second enregistrement

Beckett : Brady a été tué 45 minutes après avoir passé ses coups de fil.

Montgomery : Sauf qu’on ne sait ni pourquoi, ni par qui ?

Castle : Ni surtout quel lien ça a avec ce mystérieux paquet.

Montgomery : Ils ont des suspects à la prison ?

Beckett : La cour était bondée, mais personne n’a rien vu. Même pas les gardiens. D’ailleurs, ils pensent qu’on ne saura jamais qui l’a tué.

Montgomery : En prison, il a eu des embrouilles ?

Beckett : Aucune. C’était un prisonnier modèle d’après eux.

Montgomery : Alors on a payé le tueur. Et notre commanditaire est dehors.

Castle : L’homme masqué qui a tué notre coursier

Entrée d'Esposito et Ryan.

Montgomery : Vous en êtes où avec la femme de Brady ?

Espo : Autant dire nulle part. Elle a quitté son appartement en catastrophe. On a voulu tracer son téléphone portable et ses cartes de crédit, mais elle est introuvable.

Ryan : Attends, j’ai pt’être une piste. Je viens d’avoir le Directeur de l’école de son fils. D’après lui, Jared manque la classe tous les mardis, pour un rendez-vous médical. Il a une maladie respiratoire.

Montgomery : On est mardi demain ? Trouvez le nom de son toubib. Et passez à son cabinet à la première heure. Peut-être qu’on aura de la chance.

 

Au LOFT de CASTLE

Castle : Salut maman, qu’est-ce que tu fais ? Tu travailles sur ta pièce ?

Martha : Oh… J’aimerais bien mais j’ai été bombardée d’invitations d’anciens amis. C’est vraiment un boulot c’trucbook ! Quand je vois de qui il s’agit, tout ça frise le ridicule. Dot Ellison que j’aurais préféré ne jamais recroiser de mon existence a réussi à me faire gaspiller 20 précieuses minutes de ma vie à l’écouter parler des souffrances de son chat essayant de faire passer un calcul rénal.

Castle : Ah ! Dis-toi que tu as de la chance, elle aurait pu aussi t’envoyer la vidéo…

Martha : J’aurais jamais dû m’inscrire… c’est une erreur… Internet n’est rien d’autre qu’un vaste traquenard.

Castle : Tiens ! Tu as une autre invitation.

Martha : Bonté divine ! Chet Palaburn…

Castle : C’est qui Chet Palaburn ?

Martha : Un athlète extraordinaire, délégué de classe et roi du bal de fin d’études… J’étais amoureuse de lui au Lycée… et c’est mon premier…

Castle effaré : Le dernier détail était superflu.

Martha : Oh il a envoyé un message avec sa demande. Elle lit : « Désormais j’habite New- York. J’aimerais beaucoup te revoir. Tu n’as vraiment pas changé Martha ». Oh Chet Palaburn… tu te rends compte…J’arrive pas à y croire. T’as vu ce qu’il a écrit. (Martha rit)

Castle : Tu es consciente que son commentaire est fondé sur une photo vieille de 20 ans !

Martha désappointée : Oh… oh… ah oui.. J’devrais accepter sa demande selon toi. C’est vrai, quand on y réfléchit, la dernière fois que je l’ai croisé, j’avais 18 ans. Quand il verra la différence entre la photo et la réalité…humm… a ton avis ?

Castle : A toi de décider. Mais… si tu t’ennuies, y a toujours Dot et les problèmes urinaires de son chat !

Martha reste perplexe.

 

Au COMMISSARIAT du 12ème.

Castle arrive pour trouver Espo raccrochant rageusement son téléphone.

Espo : Rraaahh !

Castle : Est-ce que tout va bien ?

Espo : Une impasse de plus dans l’affaire du coursier. On vient de retrouver la voiture volée qui lui a rentré dedans mais nos experts n’ont rien trouvé d’exploitable. Ni empreintes, ni cheveux.

Castle : ça ressemble de plus en plus à un travail de professionnel.

Espo : Ouais…

Castle : Et les caméras de surveillance ? Y en avait peut-être à l’endroit où la voiture a été larguée ?

Espo : Non. Ce type n’a fait aucune erreur. Heureusement, la piste du médecin a payé. La femme de Brady s’y est présentée ce matin avec son fils. Le Capitaine et Beckett sont en train de l’interroger.

Castle : Je les rejoins.

Espo : Non… c’est pt’être pas….

Dans la salle réservée aux visiteurs

Val : Vous savez qui a tué mon mari ?

Beckett : Pour l’instant on y travaille. Madame Thomson, Brady vous a-t’il parlé d’un paquet qu’il aurait confié à sa tante Sally, il y a 10 ans ? Et qu’il lui a demandé d’envoyer hier matin.

Castle rentre et referme la porte derrière lui.

Val : Oui… c’était une sorte d’assurance vie… Il lui a laissé quand il a été arrêté.

Castle : Une assurance-vie ?

Val haussant le ton : Ces documents prouvent qu’il n’a pas commis le meurtre pour lequel on l’a envoyé en prison !

Montgomery : Nous avons des aveux signés.

Val : Vous avez peut-être ses aveux, mais il n’a rien fait !

Montgomery : Avec tout le respect que je vous dois Madame Thompson, les prisons sont pleines de coupables qui jurent qu’ils n’ont rien fait.

Val : Est-ce que leurs femmes reçoivent tous les mois une enveloppe avec 7000 dollars en liquide à l’intérieur ?

Castle : Euh… votre mari aurait accepté de l’argent pour avouer un crime qu’il n’a pas commis ?

Val : Je sais que ça va vous semblez dingue mais à l’époque on n’avait pas d’autres solutions ! Jared est né avec une maladie respiratoire extrêmement rare et on n’avait pas les moyens de payer les soins médicaux dont il avait besoin. Si Brady n’avait pas accepté ce marché, Jared n’aurait pas été soigné et il serait mort !

Montgomery : Brady a-t il dit qui était le vrai coupable du crime qu’il a avoué ?

Val : Non… non non… je ne sais même pas si Brady le connaissait.

Montgomery : En 10 ans vous n’avez jamais voulu savoir qui était l’assassin et qui l’avait payé pour son silence ? Ou c’était plus commode de ne pas savoir ?

Val : J’ai insisté ! … Mais… mais, à chaque fois, Brady disait que moins j’en savais, mieux ça vaudrait pour nous et y avait pas d’expéditeur sur les enveloppes ! Essayez de comprendre. Mon mari vient tout juste de se faire tuer et je vous dis tout ce que je sais.

Fin de la discussion. Puis, toute l’équipe devant le tableau blanc.

Beckett : Bon, alors voilà ce qu’on a appris. Il y a environ 4 mois les paiements ont commencé à arriver en retard, puis ils ont repris avant de s’arrêter complètement. Brady et sa femme en ont discuté et ont décidé qu’il était temps de faire jouer son assurance-vie… qui devait prouver son innocence.

Espo : Il était payé pour se taire mais il devait bien avoir un moyen de contacter le commanditaire.

Ryan : La prison a dû garder la trace de ses appels extérieurs

Montgomery : On a déjà regardé ça n’a rien donné.

Espo : Et pour les mails ?

Montgomery : On travaille dessus.

Castle : Quoi qu’ait fait Brady ça a marché, puisque les paiements ont repris avant de s’arrêter il y a un mois.

Ryan : Brady en a peut-être eu assez de cette situation. Ils ont arrêté de le payer, alors il n’avait plus de raison de se continuer à se taire.

Beckett : Donc il téléphone à sa tante Sally et il fait envoyer les preuves de son innocence à l’officier qui l’a coffré.

Castle : Et si quelqu’un avait surveillé ses appels à l’intérieur de la prison ? C’est vrai ; s’ils s’en sont pris au coursier c’est parce qu’ils savaient qu’il avait le paquet.

Montgomery : Il n’y a qu’un membre du personnel carcéral qui pouvait le surveiller.

Espo : 7000 dollars pendant 10 ans, ça représente pas loin d’un million de dollars ! Alors, je ne sais pas qui c’est, mais il a les moyens de payer pour qu’on le couvre.

Montgomery : Voyez le tableau de service de la prison et trouvez-moi ceux qui travaillaient hier matin. Et mettez en place une protection pour sa famille.

Beckett : C’est déjà fait.

Montgomery prend les photos du dossier sur le bureau et s’interroge.

Beckett : Capitaine, vous aviez des preuves et ses aveux ; on serait tous arrivé à la même conclusion.

Montgomery : Je n’ai pas creusé à fond. Il y avait quelque chose de louche dans ce dossier. Tout était beaucoup trop simple. Résultat : nous avons deux morts, dont un coursier sans rapport avec le tueur et comme il a effacé ses traces, on n’a aucun moyen de le retrouver. Quant à enquêter sur un meurtre en prison alors qu’il y a sûrement des gardiens véreux, c’est perdu d’avance.

Beckett : D’accord, mais il nous reste le premier meurtre commis il y a 10 ans. Tout est relié à ça en fait.

Montgomery : Deux cadavres tout neufs sur les bras et vous me demandez de revoir un dossier vieux de 10 ans !

Castle : Euh… quand je commence à écrire une histoire, le plus difficile c’est le début ; le point de départ de l’intrigue. Mais une fois que je l’ai, tout le reste s’enchaîne naturellement.

Montgomery : Castle, on n’est pas dans l’un de vos bouquins.

Castle : Je sais… mais il y a un mystère à résoudre ; et les mystères reposent tous sur les mêmes principes. C’est la raison pour laquelle le mobile est presque toujours la clé. Ces hommes sont morts pour couvrir un meurtre commis il y a 10 ans. C’est là qu’il faut chercher. Alors Capitaine, prêt à vous installer dans la machine à remonter le temps ?

Maintenant, Castle et Beckett, assis au même bureau, puis Montgomery viendra les rejoindre.

Beckett : Olivia Debiasse tout juste 20 ans ; battue à mort et retrouvée par des voisins, dans son appartement.

Castle : Des objets ont été volés ; celui qui l’a tué a tout fait pour maquiller cela en banal cambriolage.

Montgomery : Pendant un moment, on a suspecté l’homme à tout faire de l’immeuble. Il avait un casier et il travaillait sur place.

Castle : Si c’est lui, ça veut dire que je me suis trompé de carrière. 7000 dollars par mois pour un homme à tout faire ?

Montgomery : On a laissé tomber cette piste pour s’intéresser à Brady, suite à un appel anonyme         . A l’époque, j’ai cru à un coup de chance. On l’a arrêté, on l’a cuisiné et il s’est mis à table en moins d’une demi-heure. L’ironie dans tout ça, c’est que je n’ai même pas lu certains de ces rapports parce que lorsque nos officiers nous les ont remis, on avait déjà placé Brady en détention.

Beckett : Le soir où elle a été tuée, Olivia Debiasse a été vue à une réception en ville.

Montgomery : Oui, au Pierson Club.

Castle : Le Pierson Club ? C’est la haute société. La crème de la crème. Moi je place mon argent à la banque ; eux ils possèdent leur propre banque.

Beckett : Ecoutez ça. Une des filles du personnel a affirmé, qu’au cours de la soirée, Olivia aurait eu une violente altercation avec un homme un peu avant son départ.

Castle : Le mystère s’épaissit.

Beckett : Elle n’a pas pu donner son nom mais d’après la description, il avait dans les 25 ans, de corpulence moyenne, et il portait une cravate à rayures orange et un blazer bleu-marine.

Castle : Oh ! Je sais pas vous ? Mais mon petit doigt me dit qu’on va bientôt voir apparaître un play-boy plein aux as !

Beckett : Elle a ajouté qu’ils étaient peut-être arrivés ensemble.

Montgomery : A l’époque, Olivia travaillait avec sa meilleure amie. Elle pourra peut-être nous dire si elle voyait quelqu’un.

Arrivée de Ryan.

Ryan : Perlmutter vient de relire le rapport d’autopsie d’Olivia Debiasse et il y a un détail qui le chiffonne.

Montgomery : Vous, vous allez à la morgue ; je me charge de la copine d’Olivia.

Beckett : Merci, Chef !

 

A la MORGUE 

Castle et Beckett trouvent Perlmutter en train de manger un sandwich, l’assiette posée sur la table d’autopsie.

Perlmutter : J’ai épluché le rapport d’autopsie de Mademoiselle Debiasse et ils ne se sont pas foulés, croyez-moi. Hum… Je suppose que quand Brady a avoué, le médecin-légiste n’a pas été plus loin.

Beckett : Un détail a pu lui échapper.

Perlmutter : Je n’en ai aucune idée.

Castle : L’intuition ça compte.

Perlmutter : Quand j’ai faim, mon cerveau se bloque, mais j’imagine que je ne pourrai pas manger tant que je n’en aurai pas fini avec vous ! Alors, pour avoir la paix, je vais vous dire ce que j’en pense ! D’après le rapport, Brady Thompson l’aurait frappée avec une batte de base-ball. Mais regardez-ça ! J’ai étudié  attentivement les zones d’impact et la position des différentes fractures, et je ne crois pas qu’une batte de base-ball ait pu faire ça !

Beckett : Brady a menti en avouant le meurtre, il a pu mentir également sur l’arme qui a été utilisée. Vous pouvez déterminer avec quoi on l’a tuée.

Perlmutter : Je peux toujours spéculer, mais pour le faire proprement je dois passer son crâne aux rayons X et examiner sa dépouille.

Castle : Quoi ? Vous voulez exhumer le corps ?

Perlmutter : Y a pas d’autres solutions. Et puis… qui sait ce qu’on pourra découvrir ?

Beckett : Olivia a été élevée par une mère célibataire qui est décédée mais s’il lui reste de la famille, je vais essayer d’avoir leur accord.

Perlmutter : Hum… tout en mâchant

Beckett : Excusez-moi

Dit-elle tout en s’éloignant et décrochant son téléphone qui vient de sonner. Alors que Castle reste face à Perlmutter.

Castle : Vous êtes sûr que c’est très hygiénique de prendre vos repas ici ?

Perlmutter : Vous imaginez la quantité de désinfectants qu’on utilise ici ? C’est l’endroit le plus propre de toute la ville.

Perlmutter tend son assiette avec un sandwich, à Castle.

Castle : Sans façon.

Perlmutter : Fait-maison.

Castle : Sans façon.

Beckett : Bonne nouvelle. On a retrouvé la copine d’Olivia.

Castle : Est-ce qu’elle a pu se rappeler un nom ?

Beckett : Jeff Dilahunt. Un individu qui a déjà eu des démêlés avec la Justice et dont la fortune se chiffre en millions de dollars

Castle : Et qui n’avait donc aucun souci pour sortir 7000 dollars par mois.

Beckett : Bingo !

Castle : Bingo !

 

Au PIERSON CLUB

Castle et Beckett arrivent au Pierson Club pour interroger Jeff Dilahunt

Jeff : J’ai rencontré Olivia dans une boîte de nuit. Elle n’était pas à New-York depuis très longtemps et elle m’a fait l’effet de quelqu’un qui voulait s’amuser.

Beckett : Vous êtes devenus très proches ?

Jeff : Ouais… mais en tant qu’amis.

Beckett le regarde d’un air suspicieux et moqueur à la fois.

Jeff : Quoi ? Un garçon et une fille ne peuvent pas être amis ?

Castle : Pitié !

Jeff : Tous les deux vous êtes ensemble ?

Castle (en même temps que Beckett) : Pas encore.

Beckett : Absolument pas !

Jeff : Ecoutez, tout ça ne prêtait pas à conséquence. Je lui ai dit qu’un vieux copain de fac. et sa famille organisaient une sorte de réunion au Pierson Club. Elle a dit que ça l’intéressait, et puis elle a insisté alors je lui ai proposé de m’accompagner.

Castle : Une réunion de famille où l’on ne connait personne, ça n’est pas très attirant.

Jeff : Alors là, tout dépend de la famille. Ce soir-là, il s’agissait de la famille Wellesley.

Castle : Wellesley… comme les Wellesley ? La puissante famille Wellesley attaché au Parti Conservateur de New-York

Jeff : Hum hum.

Beckett : Y en a pas un qui a été élu Sénateur ?

Castle : Si, il y en a un, le Sénateur Casper Wellesley

Beckett : Ah !

Castle : Il est mort au début des années 90 et son fils est à nouveau candidat cette année.

Jeff : Si ça vous intéresse, la prochaine fois qu’il m’invite, je vous emmène avec moi.

Beckett : Monsieur Dilahunt, la nuit où l’on a tuée Mademoiselle Debiasse où étiez-vous entre 22 h et 2 heures du matin ?

Jeff : Eh bien, j’ai quitté la réception assez tôt avec deux cousins Wellesley et pour se détendre on a fait un tour en boîte de nuit. Mais, malheureusement on a un peu abusé d’une poudre bolivienne prohibée dans ce pays et on m’a arrêté pour consommation de substance illicite. Mon père est intervenu ; il s’est arrangé pour que les charges soient abandonnées mais il y a eu un procès-verbal et si vous n’arrivez pas à le retrouver, j’ai une copie, sous cadre, chez moi.

Beckett : Olivia s’est-elle disputée avec vous, ce soir-là ? Ou avec un autre invité ?

Jeff : Non.

Beckett : Un témoin l’a vue hausser le ton alors qu’elle était en compagnie d’un homme portant blazer bleu-marine et cravate orange, rayée. Cette description ne vous rappelle vraiment personne au cours de cette réception ?

Jeff : En l’occurrence, si. Il y a un code vestimentaire très strict chez les Wellesley quand ils se réunissent. Les blazers sont classiques, mais Lénanne Wellesley, la doyenne de la famille, choisit elle-même les cravates.

Castle et Beckett s’interrogent devant la photo de la famille Wellesley, tous les hommes dans le même blazer et portant la même cravate.

Beckett : Pffouu…

Castle : Vous pensez à la même chose que moi ?

Beckett : Oui, ça nous en fait des suspects.

 

Au COMMISSARIAT du 12ème 

Ryan, Esposito attendant que Montgomery au téléphone ait fini de parler.

Montgomery : Oui Chef ! Je sais ! Dès que je pourrai.

Puis Montgomery raccroche et s’explique devant les gars :

- Ils réduisent nos effectifs de 20% et nous reprochent une baisse de résultats de 3% et je trouve qu’on fait déjà des miracles avec les moyens qu’on a.

Ryan : On repasse tout à l’heure, si vous avez d’autres priorités.

Montgomery : Le travail n’attend jamais, messieurs, sachez-le. Alors, où en étions-nous ?

Espo : Brady et son contact communiquaient par le biais d’un e-mail piraté ; on a essayé de remonter l’adresse, mais ça n’a rien donné.

Montgomery : Et concernant les gardiens, où en êtes-vous ?

Ryan : Nulle part Chef, le Directeur nous a refusé l’accès au tableau de service.

Espo : Il se dit scandalisé qu’on puisse penser qu’un de ses hommes ait été acheté ; en résumé, il tient à s’en charger.

Montgomery : Ah oui… Sauf que ça ne me convient pas.

 

Beckett avec l’amie d'Olivia et Castle, devant la photo de la famille Wellesley affichée sur le tableau blanc.

Beckett : Est-ce que vous vous rappelez avoir vu un de ces hommes se disputer avec Olivia au cours de la réception ?

L’amie : C’était juste un petit job d’hôtesse… Et puis ça remonte à 10 ans. Vous vous rappelez ce que vous faisiez ce soir-là, il y a 10 ans ?

Castle : Dans ce cas, est-ce qu’il y a des détails qui vous reviendraient ? Il avait des lunettes ou un tatouage ?

L’amie : Tout ce dont je me rappelle c’est que le type était furieux ! Il a même renversé un verre de vin pendant la discussion. Il a fallu que je nettoie la moquette ensuite.

Castle : Il ne se serait pas renversé du vin sur lui ?

L’amie : ça j’en sais rien, mais c’est possible.

Beckett et Castle se lèvent pour observer la photo de la famille Welesley et d’un même geste  pointent le même homme.

Beckett et Castle, synchronisés : C’est lui !

 

HOTEL PARTICULIER des WELLESLEY

 Salle de restaurant : la doyenne de la famille, Lenanne Wellesley et son petit-fils, sont interrompus lors de leur petit-déjeuner, par Beckett et Castle :

Beckett : Trent Wellesley ? Lieutenant Kate Beckett, Police Criminelle. Nous avons un mot à vous dire

Trent : Je sais. Mon ami Jeff m’a appelé pour me dire que je risquais de vous voir.

La doyenne : La police, c’est bien ce qu’elle a dit ?

Trent : Oui Grand-mère.

La doyenne : On m’a volé ma bague vous savez ?

Trent : ça n’a rien à voir avec toi, Grand-mère.

La doyenne : Ma bague a été volée et elle valait très cher.

L'homme de confiance se penchant vers les Wellesley:

- Trent, peut-être devriez-vous avoir cette discussion en privé.

Trent : Vous avez raison Franck. L’agitation ne lui réussit pas vraiment.

La doyenne leur fait signe de s’éloigner : Beckett et Castle accompagnent Trent un peu plus loin.

Trent : D’accord ! Inutile de perdre du temps, c’était moi.

Castle : C’était vous, quoi ?

Trent : C’est moi qui ai eu des mots avec la fille que Jeff a emmenée à cette soirée. Celle qui a été tuée. Je n’ai pas apprécié son comportement alors je l’ai invitée à s’en aller. Ce genre de fille ne s’approche pas d’une famille comme la mienne sans raison ; et l’argent est souvent la motivation.

Beckett : Jeff l’a emmenée à cette soirée ; c’était sa cavalière.

Trent : Oui, mais il est parti tandis que cette jeune fille est restée. Elle a fait des avances à certains de mes proches.

Castle : Une personne en particulier ?

Trent : Vous cherchez dans la mauvaise direction. Croyez-moi, aucun membre de ma famille n’a trempé dans ce meurtre.

Beckett : Quelqu’un a payé près d’un million de dollars pour couvrir ce crime ; ce qui signifie que tous ceux de votre famille sont des suspects. Y compris vous.

Trent : Croyez-moi, si j’avais 1 million de dollars dans ma poche, je ne serais pas là à faire des ronds de jambes à ma grand-mère.

Castle : Quelle classe !

Trent : Vous devez croire que je suis riche parce que je m’appelle Wellesley. Mais mon père est mort quand j’étais jeune et ma mère et moi, nous ne pourrions pas survivre sans la générosité du clan Wellesley.

Castle : Et bien sûr, trouver un travail c’est hors de question.

Beckett : Qui protégez-vous ? Vous avez déjà admis cette dispute avec Olivia.

Castle : Moi si j’étais vous, je m’inquièterais.

Trent : Vous ne comprenez pas. Il a remplacé le père qu’on m’a enlevé

Beckett : Trent, de qui est-ce que vous êtes en train de parler ?

Trent : De mon oncle Winston. Il sortait d’une rupture très violente et c’est le genre de personne que les gens sans scrupules arrivent très facilement à berner.

Castle : Des gens comme qui ? Comme Olivia ? Ou des parents qui abusent de sa gentillesse.

Trent : Je les avais déjà vus ensemble auparavant.

 

Beckett et Castle rejoignent Winston Wellesley au bar.

Winston : Oui, c’est terrible ce qui est arrivé à cette pauvre fille.

Beckett : Nous souhaiterions savoir quel genre de relation vous entreteniez avec elle, Monsieur Wellesley ? Quand l’avez-vous rencontrée pour la première fois ?

Winston : La première fois que j’ai vu Olivia, c’était dans une soirée mondaine, quelques semaines avant tout cela. Au Musée d’Art Moderne, peut-être… C’est sans intérêt de toute façon. J’ai flashé sur elle ; elle était charmante, ambitieuse, mais pas très raffinée… J’ai pensé que je pouvais être son mentor.

Castle : ça représente quoi pour vous, un mentor ?

Winston : On sait tous les deux ce que ça veut dire.

Beckett : Votre neveu Trent affirme que ce soir-là, elle vous aurait fait des avances.

Winston : C’est du Trent tout craché ! Oui, il devient extrêmement protecteur dès qu’on parle de la famille.

Beckett : Où étiez-vous entre 22 heures et 2 heures du matin, le soir du meurtre ?

Winston : Vous êtes en train de me demander à moi, Winston Wellesley, un alibi ?................  Ah…  Apparemment oui. Parfait. J’étais à la maison.

Beckett : Quelqu’un peut-il le confirmer ?

Winston : Oui. Dieu !

Intervention du Maître d’Hôtel :

- Monsieur Wellesley ? Votre voiture vous attend.

Winston : Ce fut une conversation tout à fait délicieuse, mais je dois vous laisser. Mon frère prépare sa campagne et il m’attend à son bureau.

Castle : Oh c’est vrai. Blake Wellesley se présente à nouveau au Sénat.

Winston : Hum hum… Et nous apprécierons votre soutien. N’oubliez pas de voter.

Winston les quitte ; Castle et Beckett poursuivent la discussion entre eux.

Castle : Il avait une liaison avec Olivia ; j’en mettrais ma main à couper. Mais pourquoi l’aurait-il tuée ?

Beckett : Il s’est peut-être mis en colère quand il l’a vue à la réception avec Jeff.

Castle : Jalousie, pognon, meurtre…  Que demander de plus !

 

Au COMMISSARIAT du 12ème

Dans un bureau – Montgomery, Beckett, Castle et la tante d’Olivia.

La tante : Vous voulez exhumer le corps de ma nièce ?

Beckett : Nous  pensons que certains détails occultés lors de la première autopsie pourraient nous conduire à celui qui l’a tuée.

La tante : Je croyais que cet homme avait été pris et condamné ? Et que cette histoire était terminée.

Montgomery : Nous l’avons cru aussi. Mais le véritable assassin d’Olivia vient de tuer deux personnes de plus. Votre nièce mérite justice et elles aussi.

La tante : Ça a toujours été une fille épatante vous savez. Elle a quitté l’école pour s’occuper de sa mère lorsque son cancer s’est aggravé.

Castle : ça nous en apprend beaucoup.

La tante : Quand sa mère est morte, Olivia a ressenti le besoin de s’éloigner et lorsqu’elle s’est installée à New-York, j’étais très heureuse pour elle. Et puis…Vous pourrez la ré-enterrer comme elle était ?

Montgomery : Bien entendu.

La tante : Au moins elle aura eu les funérailles qu’elle méritait grâce à ce cher Monsieur Wellesley.

Beckett : Monsieur Wellesley ?

La tante : L’homme qui a payé son enterrement.

Castle : De quel Wellesley vous parlez ?

La tante : Winston Wellesley.

 

Fin de la discussion. Retour vers les bureaux, de Montgomery, Castle et Beckett.

Castle : Et il a payé son enterrement ! ça ressemble à de la mauvaise conscience.

Beckett : Oui. Esposito, occupe-toi de l’alibi de Winston Wellesley. Vérifie le portier, le chauffeur et tout le personnel de l’immeuble.

Espo : Je m’en occupe tout de suite.

Beckett : Merci

Ryan s’approchant du Capitaine.

Ryan : Le tableau de service de la prison ; comment vous avez fait ?

Montgomery : On ne m’a pas nommé Capitaine uniquement pour mon sourire. Enquêtez sur tous les gardiens de la liste. Cherchez tout ce qui ne colle pas.

Beckett : Je vais appeler le cimetière et m’assurer qu’on pourra exhumer le corps, dès demain.

Montgomery : Y a un truc que je ne pige pas sur notre mystérieux tueur. Pourquoi cesser de payer Brady ? Les Wellesley sont riches à millions ; si les versements ne s’étaient pas arrêtés, Brady n’aurait pas craqué, rien de tout cela ne serait arrivé.

Castle : Je vais vous dire un secret. Vous savez comment les gens riches se débrouillent pour le rester ? Ils font des économies. Pourquoi payer Brady jusqu’à la fin de sa vie, alors que vous pouvez l’éliminer pour trois fois rien.

Beckett : Dans ce cas, pourquoi avoir attendu 10 ans ?

Montgomery : La situation a changé. Un évènement a du se produire.

Beckett : Oui

Arrivée inopinée de Blake Wellesley suivi de toute son équipe.

Blake : Capitaine Montgomery ? Blake Wellesley ! Je ne veux pas vous déranger, mais si vous avez un instant ?

Montgomery, Blake, Castle et Beckett, sont installés dans le bureau du Capitaine.

Blake : Je parle au nom de toute la famille Wellesley et je peux vous assurer de notre entière coopération dans la conduite de votre enquête.

Castle : Mais… il y a toujours un « mais » quand ça commence comme ça.

Blake : Pas un « mais »… Un « cependant ». Je disais donc que nous coopérerons, cependant nous souhaiterions que ces interrogatoires impromptus ne se reproduisent pas.

Beckett : Nous y voilà.

Montgomery : Beckett… laissons terminer Monsieur.

Blake : Je suis navré si ma démarche vous semble déplacée Lieutenant, mais la réalité c’est que ces petites visites inattendues sont plutôt embarrassantes. Mon neveu m’a dit que vous étiez passés le voir pendant un déjeuner avec ma mère. Je sais qu’elle a très mal réagi. Elle était bouleversée. Nous pourrions trouver un moyen de vous faciliter la tâche.

Beckett : Un moyen ?

Blake : Eh bien, je vous propose d’organiser les interrogatoires moi-même ; et qu’ils aient lieu dans mes bureaux. Qu’en dites-vous ?

Montgomery : Je vous remercie pour cette offre Monsieur Wellesley ; c’est très aimable à vous.

Blake : Mais de rien ; je vous laisse mes coordonnées.

Montgomery : Un instant. Moi aussi j’ajouterais un « cependant ». Donc, je vous remercie pour cette offre, cependant mon équipe continuera à mener son enquête de la manière qui lui conviendra.

Blake : Capitaine : Je peux avoir votre supérieur en ligne, en moins d’une minute.

Montgomery : Saluez-le pour moi dans ce cas, et parlez-lui de mon augmentation.

Blake : …………….

Montgomery : Je crois qu’on s’est tout dit.

Sortie de B. Wellesley. La porte du bureau se referme.

 Castle : Vous êtes mon héros !

Montgomery : Je ne sais pas ce que vous leur avez fait, mais continuez comme ça parce qu’ils sont sur la défensive.

Castle, se lève, un grand sourire sur le visage et pointant l’index sur Montgomery, le gratifie d’un « FABULEUX ».

 

Au LOFT de CASTLE 

Martha très hésitante devant son ordinateur portable, faisant naviguer la souris de droite à gauche et vice-versa, sur la demande d’invitation de Chet.

Martha : Ignorer… accepter… ignorer………....    Accepter… ignorer… ooooh

(elle s’énerve et gratte rageusement l’ordi de l’ongle )

Castle : Oh, c’est pas vrai ? T’as pas encore accepté son invitation ? C’est dommage.

Martha : Utiliser une vieille photo était une très mauvaise idée. Pourquoi tu ne m’en as pas empêchée ?

Castle : Depuis quand ai-je le pouvoir de t’empêcher de faire quoi que ce soit ?

Martha : Il cherche à renouer avec quelqu’un qui resplendissait dans les années 80 ! Mais quand il verra… pfff…. ce que je suis devenue… il va déchanter.

Castle : Si tu répètes ce que je vais te dire, je le nierai en bloc, c’est pourquoi je ne le dirai qu’une seule fois.

Martha : Ah

Castle : Si la Martha des années 80 était merveilleuse…la Martha que tu es devenue n’en est …. pas moins spectaculaire.

Martha émue : Oooh… (et change aussitôt de physionomie lorsqu’elle voit le geste de Castle). Attends, tu as accepté là ??

Castle : Ouais.

Martha : C’est pas possible ! …. Annule ça ! Annule !

Castle : Peux pas. C’est trop tard. Désolé.

Martha : Oh Seigneur !

Castle : Mais maintenant que c’est enregistré, pourquoi tu n’irais pas visiter la page de Chet pour voir à quoi il ressemble.

Martha ricanant : Hein hein hein… Bon alors je fais quoi, là ? J’appuie là, c’est ça ?

Castle : Humm

Martha : Oh génial. Aucun doute c’est Chet… mais… elle date de quand cette photo ?

Castle : Tu es mal placée pour lui jeter la pierre.

Martha : Rraaah… Chet Palaburn ! A quoi tu joues là, mon garçon ?

 

A la MORGUE 

Perlmutter, Castle et Beckett, en blouse bleu-clair, debout autour du cercueil.

 Perlmutter : Ils ont déposé le cercueil il y a 1 heure.

Castle : Magnifique ! Winston n’a pas fait les choses à moitié. Ce petit bijou doit coûter une vraie fortune. Et je m’y connais.

Beckett : Vous avez pris les devants ?

Castle : J’ai fait des recherches. Dans « Avis de Tempête, Derrick Storm trouve l’arme du crime, cachée dans un cercueil, un an avant que le meurtre ait lieu. Enfin je dis ça… vous êtes déjà au courant.

Perlmutter : Euh… pour revenir à des choses plus réelles, je vous rappelle que nous avons un vrai cercueil qui est fermé depuis 10 ans avec un cadavre en décomposition à l’intérieur. Ce qui signifie que, quand je l’aurai ouvert, l’odeur qui va s’en échapper va vous retourner le cœur.

Castle et Beckett posent un masque de protection sur leur nez, le maintenant bien serré, tandis que Perlmutter accroche le sien aux oreilles pour avoir les mains libres. 

Perlmutter : Prêts ?

Beckett : ça va.

Perlmutter : On y va.

Il ouvre le cercueil, et… silence total. Le cadavre a été remplacé par des sacs de sable !

Beckett : Huumm

Caslte : Le cadavre s’est envolé. Ou alors vous nous avez caché vos talents de magicien, parce que là, vous m’impressionnez Doc.

 Silence pendant que Perlmutter examine le pourtour du cercueil et que Beckett répond au téléphone. On n’entend que la fin de sa conversation.

- Oui, je vous remercie

Perlmutter : Rien du tout. Aucune empreinte. Celui qui a fait disparaître ce corps n’a pas pris le moindre risque.

Castle : Comment font-ils pour avoir toujours un coup d’avance sur nous ?

Beckett : Le cercueil d’Olivia était ouvert pendant les obsèques et les témoins ont pu la voir. Ce qui veut dire que ça s’est passé après.

Castle : L’entreprise de pompes funèbres a du récupérer le corps entre la cérémonie et l’enterrement.

Beckett : Malheureusement, elle n’existe plus. On ne trouvera rien de ce côté-là.

Castle : Winston a dû payer pour faire disparaître le corps au cas où Brady déciderait d’aller voir la police.

Beckett : Oui, on dirait.

Castle : Ce type a prévu un plan C au cas où le plan B ne marcherait pas. C’est comme affronter un super-méchant. 

Perlmutter : Dites, j’ai une question pour vous, les super-héros. Je fais quoi maintenant de ce truc ?

Castle : ça dépend ? ça se revend combien un cercueil d’occase ?

Perlmutter excédé : Raah !

Beckett : Je vais contacter la famille pour savoir ce qu’ils veulent en faire.

Castle : Non, je suis très sérieux. Ce cercueil a à peine servi et je me demande ce que ça vaut. C’est du très haut-de-gamme vous savez.

Castle interrompt son chemin vers l’ascenseur, revient sur ses pas, suivi de Beckett.

Castle : Vous avez ouvert le casier.

Perlmutter : Quoi ? Quel casier ?

Castle : Ce genre de cercueil a souvent un petit casier caché dans le couvercle où les proches peuvent placer des souvenirs pour le défunt et où les tueurs psychopathes peuvent planquer des indices.

Castle désigne du doigt le tiroir. Perlmutter et Beckett veulent l’ouvrir en même temps, mais Perlmutter laisse la place à Beckett, qui lui dit « Excusez-moi ».

Le tiroir est ouvert ; on y découvre des photographies, des fleurs séchées.

Beckett les consultant : Rien de compromettant, ce ne sont que quelques photographies.

Quand elle s’arrête sur la photo d’une femme Castle se penche à son côté.

Castle : Qu’est-ce qu’elle a sur sa veste ?

Beckett : On dirait un badge de soutien politique.

Beckett retourne la photographie ; un nom apparaît au dos.

Castle : Edna Debiasse. Ce ne serait pas la mère d’Olivia par hasard ? Prêtez-moi votre loupe s’il vous plait ?

Beckett : Je n’ai pas de loupe sur moi, désolée.

Castle : Je croyais que tous les enquêteurs avaient une loupe.

Beckett : Non, ça c’était du temps de Sherlock Holmes.

Perlmutter : Utilisez la mienne.

Castle : Bien sûr.

Beckett se penchant sur la loupe pour lire : Casper Wellesley. Sénat 78.

Castle : La mère d’Olivia a travaillé sur la campagne. On en revient toujours aux Wellesley.

 

Au COMMISSARIAT  fu 12ème.

Dans les bureaux, Castle devant un ordinateur.

Beckett : Vous êtes sur un site porno ?

Castle : Nan ! Pour ça, j’utilise l’ordi de Ryan. Je suis sur la base de données des périodiques et regardez-ça. J’ai trouvé un article sur la campagne sénatoriale de 78. Les bureaux de campagne de Casper étaient à Ithaca et Blake et Winston étaient avec lui.

Beckett : Là où travaillait la maman d’Olivia. Elle et Winston ont dû se croiser à l’époque ?

Castle : Très juste. Alors pourquoi Winston a oublié de nous en parler. Humm…

Beckett : Humhum…

 

Montgomery sort de son bureau pour s'approcher d’Eposito et Ryan accompagnant un gardien de prison.

Espo : On a enquêté sur tous les gardiens qui bossaient le jour où Brady s’est fait tuer et je crois que, là, on a tiré le gros lot.

Ryan : Il s’appelle Patterson. Il a déposé 5000 dollars en liquide, sur son compte, il y a un mois et le jour où Brady a été tué, il a fait un autre dépôt, mais cette fois-ci de 10 000 dollars.

Montgomery : S’il y a une chose que je hais, ce sont les pourris en uniforme. Et sur l’alibi de Winston Wellesley, vous avez progressé ?

Ryan : On a quelques  pistes.

Montgomery : Eh bien, suivez-les. Moi je m’occupe de celui-là. (dit-il en rentrant dans la salle d’interrogatoire où se trouvait Patterson)

 

RETOUR à L’HOTEL PARTICULIER des WELLESLEY

Beckett : Monsieur Wellesley, nous allons découvrir la vérité et pour l’instant tout ce que nous déterrons, nous ramène inévitablement à vous.

Winston (pointant du doigt la photo d’Edna Debiasse) : Je me rappelle vaguement avoir fait sa connaissance.

Beckett : Encore une demi-vérité. On sait que vous avez payé l’enterrement d’Olivia et que vous connaissiez sa mère. Alors, soit vous nous donnez la véritable version, soit vous allez passer le reste de la campagne de votre frère à faire des démentis, une fois que j’aurai été parlé à la presse.

Winston (levant la main droite) : Je me rends ; je connaissais sa mère. Et quand elle est morte, Olivia s’est mise en tête de découvrir la vérité sur le mystère de ses origines. Elle était intelligente et, par recoupement, elle a rapidement compris que son père était un Wellesley. L’un d’entre nous.

Beckett : Et ensuite ?

Winston : …….  Il se trouve que… c’est moi le véritable père d’Olivia.

Beckett stupéfaite, reste bouche bée.

Winston : Je sais ; j’ai eu la même réaction que vous quand Olivia est venue me l’annoncer il y a 10 ans.

Castle : La mère d’Olivia ne vous l’avait jamais dit ?

Winston : Hum hum… ni à moi, ni à Olivia. J’étais sur le point de faire éclater la vérité lorsque… j’ai appris cet évènement tragique.

Beckett : C’est toujours une tragédie quand un père assassine son enfant.

Winston : Moi !

Beckett : Que savez-vous sur la disparition du corps après l’enterrement.

Winston : Rien du tout ! C’est obscène ! Qui oserait faire une chose pareille ?

Castle : Vous ! Afin qu’on ne découvre jamais que c’était votre fille.

Winston : Tout ça est ridicule ! Je n’ai rien à voir avec cette histoire de corps et je ne l’ai pas tuée.

Castle : Dix ans après sa mort, vous tentez encore de cacher son existence.

Winston : Essayez de me comprendre. J’ai une famille à protéger.

Castle : Olivia aussi était de votre famille.

 

Au COMMISSARIAT du 12ème

 Castle et Beckett devant le tableau blanc, avec la photo du clan Wellesley. Castle point le doigt sur Winston.

Castle : Winston Wellesley, je sais que c’est toi !

Beckett : C’est possible, mais on n’a aucun élément pour le prouver.

Espo : Parce que ce n’est pas lui ! On a vérifié son alibi et là-dessus il ne vous a pas menti.

Beckett : Il était donc seul chez lui ?

Espo : Nan  

Ryan : Oh oui, il était chez lui, mais pas seul pour le coup. Winston était en charmante compagnie ce soir-là.

Beckett : Attendez, s’il a un alibi pourquoi choisir de ne pas nous le dire ?

Espo : Peut-être parce qu’il ne veut pas qu’on sache avec qui il a passé la soirée ?

Ryan : Stanley Jenkins.

Castle : Dans ce cas, soit Stanley est désormais un prénom de fille soit Winston est…

Ryan : Gay ? C’est ça, oui ! Il est gay.

Beckett : Il nous a menti. Mais pour protéger qui ?

Castle : Eh bien, il nous l’a dit lui-même Sa famille.

 

SALLE d’INTERROGATOIRE

Blake et Winston Wellesley, face à Beckett et Castle, de l’autre côté de la table.

Blake : Je tiens à vous dire que cette jeune femme, Olivia, je la connaissais à peine. Je l’ai peut-être croisée pendant la soirée, mais c’est tout ; et vous me dites maintenant que sa mère a travaillé sur la campagne de mon père, il y a 30 ans de cela.

Beckett : Vous et votre frère étiez à Ithaca, entre Juillet et Août 1978 et Olivia est venue au monde en Mai de l’année suivante, c’est-à-dire 9 mois plus tard.

Castle : Votre frère revendique la paternité de cet enfant mais, vu ce qu’on a appris, nous en doutons.

Blake : Winston ? Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

Winston : Blake, je pense qu’il est temps d’appeler les avocats.

Blake : Winston, qu’est-ce que tu sais à propos de tout ça ?

Winston : Ce n’est ni le lieu ni le moment pour en parler.

Blake : Je n’ai jamais recroisé Edna après la campagne. Elle ne m’a jamais rien dit.

Beckett : Mais vous admettez avoir couché avec elle ?

Blake : J’imagine qu’elle a voulu nous protéger et ne pas couler la campagne de mon père avec un scandale impliquant son fils.

Winston : Blake, arrête. Cela suffit.

Blake : Je découvre aujourd’hui que j’avais une fille dont j’ignorais l’existence ; une fille qui a été assassinée et dont le meurtrier court toujours semble-t-il. Pourquoi avoir dit à la Police, que tu étais son père ? Pourquoi ?

Castle : Et surtout pourquoi l’avoir fait croire à Olivia il y a 10 ans ?

Winston : Essaie de comprendre Blake ; tout ça est arrivé lors de ta première campagne et un scandale était un luxe qu’on ne pouvait pas se permettre !

Blake : De toute façon, je n’ai pas été élu et tu n’avais pas le droit de prendre cette décision.

Winston : Nous avons fait au mieux afin de protéger tes intérêts !

Beckett : Comment ça « Nous » ? Winston, qu’entendez-vous par « Nous » ?

 

HOTEL PARTICULIER des WELLESELEY

Lenanne Wellesley, la Doyenne de la Famille, assise à table.

Blake : Maman, tu te rappelles d’Olivia ? Olivia Debiasse ?

Lenanne : Bien sûr, qu’est-ce que tu crois ? J’ai encore toute ma tête.

Beckett : Madame Wellesley, vous …

Lenanne  : Blake, ce n’est pas Olivia.

Blake : Je sais maman, c’est un Officier de Police qui travaille sur cette affaire.

Lenanne : Oh oui, c’est pour ma bague qui a été volée ; elle valait très cher vous savez.

Beckett : Oui, Madame, mais avant de pouvoir enquêter sur ce vol on aurait d’abord quelques questions à vous poser au sujet d’Olivia Debiasse.

Lenanne : Olivia ? Elle m’a demandé de lui trouver un père, alors je lui ai fait don de Winston. Un enfant aurait permis de redorer un peu sa réputation.

Blake : Mais… c’était ma fille, n’est-ce pas ?

Lenanne : Tu étais trop précieux ; tu allais être Sénateur ; peut-être même Président un jour ?

Castle : Madame, que s’est-il passé exactement le soir du meurtre ?

Lenanne : Ooohh…  elle avait des questions sur son père et j’ai toujours eu une sainte horreur des questions. Olivia n’arrêtait pas d’en poser. Ah quelle saleté cette fille.

L’homme de confiance : Monsieur Wellesley, votre mère est souffrante et tout ça est beaucoup trop…

Lenanne : Oh ! … Silence, Frank ! Je sais très bien ce que je fais.

Frank : Elle doit surveiller ses nerfs ; ça pourrait être dangereux pour elle. Je vais chercher son traitement dans la voiture

Lenanne : Et en quoi tout cela va vous aider à retrouver ma bague, ça n’a aucun lien ?

Winston : Maman, cette nuit-là, tu étais dans l’appartement d’Olivia ?

Lenanne : Cette peste a osé me défier ! Je voulais protéger notre famille.

Blake : Qu’est-ce que tu as fait, au juste, maman ?

Beckett : Madame Wellesley, avez-vous tué Olivia Debiasse ?

Lenanne : La tuer ? Pourquoi l’aurais-je tuée ? Non ; j’ai juste dit « Chargez-vous en » et le problème a été réglé.

Beckett : A qui avez-vous donné  l’ordre de s’en charger ?

 

Dehors, à côté de la Rolls de la famille Wellesley

Frank a à peine touché la poignée de la portière que :

Montgomery : Tiens, tiens ! Vous ne seriez pas Frank Davis ?

Frank : Vous devez faire erreur, Monsieur.

Montgomery : Oh, ça je ne crois pas. Je viens de passer la journée à discuter avec un certain Patterson qui travaille à la prison où Brady Thompson a été tué.

Frank : Je ne connais pas ce Brady Thompson et encore moins ce Patterson.

Montgomery : C’est étrange parce que lui vous connait. Il affirme que vous l’avez payé pour espionner Brady concernant l’envoi d’un paquet.

Frank se retourne pour s’enfuir mais Espo qui était derrière, lui braque son pistolet sous le nez.

Espo : Oh non, non, non !

Montgomery : Ainsi que pour trouver le prisonnier à perpétuité qui a planté un couteau dans le dos de Brady. Alors dites-moi, maintenant si je fais erreur ! Les menottes !

 

Au COMMISSARIAT du 12ème

 Castle : Alors Frank était le flingueur de la famille.

Montgomery : Un genre de nettoyeur. Il a fait le ménage pour le Sénateur Wellesley pendant des années ; alors il sait où tous les cadavres sont enterrés.

Castle : ça tombe bien. On en a perdu un.

Montgomery : Après avoir éliminé Olivia sur ordre de Madame Wellesley, il a fait jouer ses contacts afin de trouver un type assez désespéré pour accepter de porter le chapeau.

Castle : D’accord ; mais pourquoi avoir cessé soudainement de payer Brady alors qu’il était toujours en prison ?

Montgomery : Quand Madame Wellesley est tombée malade, Blake est devenu son Fondé de Pouvoir.

Beckett : Frank n’avait plus les moyens de payer Brady pour se taire.

Castle : Il a donc cessé les paiements et laissé Brady croupir en prison.

Montgomery : Mais quand Frank a découvert que Brady avait des preuves de son innocence, il a paniqué ; il a volé la bague de Madame Wellesley et l’a mise au clou, pour financer son plan afin d’éliminer Brady, une bonne fois pour toutes.

Beckett : Au fait Patron, concernant le Département de Police, avec 3 affaires résolues, il me semble qu’on a dépassé les nouveaux ratios imposés et l’inspection, c’est demain.

Montgomery : Y a plus important que ça. Après 10 ans, je vais pouvoir appeler la tante d’Olivia et lui dire qu’on a enfin l’assassin. Le vrai.

 Montgomery retourne à son bureau. Beckett et Castle debout dans le couloir, regardant Paisley Shimansky.

Castle : Et vous, vous allez pouvoir apporter des réponses à la sœur du coursier. Même si je ne suis pas sûr que savoir rende les choses plus faciles.

Beckett : Je crois que si… avec le temps.

Beckett s’éloigne et va s’assoir à côté de Paisley, tandis que Castle observe la scène.

 

Au LOFT de CASTLE :

Castle installé dans un fauteuil ; Alexis assise sur l’accoudoir, à côté de lui.

Alexis : Je n’arrive pas à croire que les vies d’autant de gens ont été gâchées uniquement pour protéger la réputation d’une famille.

Castle : Rassure-toi, tu n’auras jamais ce genre de problème parce qu’entre ta grand-mère et moi, la réputation de la famille en a pris un sacré coup.

Alexis : J’ai du bol !

Castle : Ouais.

Alexis : Et le fils de Brady, dans tout ça ?

Castle : C’est la seule note positive de cette histoire. Quand Blake Wellesley a appris contre quoi Brady avait troqué sa liberté, il a promis 20 millions de dollars à une œuvre de charité, qui s’est engagé à prendre en charge le gamin.

Alexis : Il a fait une bonne action.

Castle : Waoh ! (devant Martha pomponnée pour sortir, en train de descendre l’escalier).

Alexis : Hhaann… Oouuh… alors ça c’est de la robe ! Un rencart torride ?

Martha : Dîner et soirée dansante avec Chet… Palaburn.

Castle : Et s’il s’avère être moche, bouffi et édenté ?

Martha : Oh ! Tu me crois vraiment aussi superficielle ?

Castle : Sans aucun doute. Mère qu’est-ce qui t’arrive ?

Martha : Je vous présente la nouvelle Martha et je vais vous dire ; j’ai eu des hommes qui croulaient sous les millions et d’autres  pauvres à en pleurer ! Mais ce que je veux, maintenant... c’est m’éclater ! La vie est trop courte.

Castle : Et… s’il s’attend à la Martha de la photo ?

Martha : Oh je t’en prie, Trésor ; regarde-moi. (Martha se trémousse) Comment voudrais-tu résister à ça ?

Rire général.

Martha : Ne m’attendez-pas les enfants. Maman part à la chasse aux hommes.

Rire d’Alexis ; sourire de Castle.

Castle : Le pauvre ; il ne sait pas ce qui l’attend.

Alexis : La folie, c’est héréditaire ?

FIN

 

At Castle’s loft.

Alexis helping Martha fill out an online profile.

Martha: Well, that was easy. Alright. What do we do next?

Alexis: Set up your profile. Name? Martha Rodgers. Sex? Female. Race?

Martha: Colour-blind. Why should I categorize myself? Shades of gray, darling.

Castle enters.

Alexis: Age?

Martha: Ageless. No, better yet, timeless.

Castle: Oh, you don't want to put that. Makes you sound like you belong in a museum.

Martha: Oh, you have a point. Uh, I know, type in "old enough."

Castle: Nice.

Martha: Mmm.

Castle: What are you ladies doing?

Martha: Alexis is assisting me in creating a MyFace account.

Castle: I think you mean...

Alexis: Save your breath. I've been correcting her all morning.

Martha: Well, it's my face, isn't it? It's not your face or someone else's face. I don't... Well, anyway. My fellow cast members have been raving about what fun it is, what a great networking tool it is, so here I am.

Alexis: And now you just need to select a photo for your profile page.

Martha: Okay. Should we go dramatic? Or commercial? Or sassy?

Martha holds up three casting photos from her younger years.

Castle: Don't you have anything from this century?

Martha: Why? You think the hair is a bit dated?

Castle: Not exactly what I was getting at.

Martha: Uh-huh. I know what you were getting at. You're no spring chicken yourself, you know. Have you looked in the mirror lately? I have two words for you, "hairline" and "receding."

Castle quickly checks the toaster for his reflection.

Martha: Ha! Made you look.

Alexis: She totally got you, Dad.

Castle's cell rings.

Castle: Yes, Beckett. Either there's a dead body or you just want to hear my sultry voice. Dead body it is. Where?

In the street

Beckett arrives as Esposito and Castle stand over the body of the dead bike messenger from the opening scene.

Beckett: You got here fast, Castle.

Castle: My side of town.

Beckett: So, what do we got?

Castle: May I?

Esposito: Be my guest.

Castle: Thank you. Our victim's name is Caleb Shimky...

Esposito: Shimansky.

Castle: Is that a name?

Esposito: Yeah, it's a name.

Castle: And he was pulling a Kevin Bacon in Quicksilver when all of...

Beckett: I'm sorry, a what?

Castle: Quicksilver.

Beckett shakes her head.

Castle: Kevin Bacon is a bike messenger who failed as a...

Beckett: Esposito, take him to school.

Esposito: The victim is Caleb Shimansky, an on-duty bike messenger. A masked suspect in a black four-door plows into him, killing him instantly. Then the suspect steals the messenger bag, jumps in his ride and jets off.

Beckett: See, that wasn't so hard.

Castle: No, no, it's good, if you like the dull, non-best-seller version.

Esposito: I thought I gave it some flair.

Beckett: I'm assuming we have plenty of witnesses?

Esposito: Several. Three of them got the suspect's license plate number.

Castle: Aw, man. It's like having a cheat code. You've got multiple witnesses and a license plate number. It's gonna take you all of, what, five minutes to solve it?

Ryan jogs over.

Ryan: Ran the suspect's plates, the car was reported stolen an hour ago.

Castle: A masked man in a stolen car. Our thief planned this and obviously wanted what was ever in that messenger bag.
Ryan: Something our vic was delivering. A package or a box.

Beckett: Contact the courier company. I want to know what was in that bag.

Castle: Whatever it was, it was important enough to kill the messenger.

In Montgomery’s Office

Beckett: Sir, we got an APB out on the car, but Esposito and Ryan got nothing on the canvass.

Montgomery: Do we know what was in the package?

Beckett: The, uh, courier company's looking into it right now. Whatever it was, somebody thought that it was worth killing for.

Castle: Off the top of my head, I'm gonna go with nuclear launch codes, Dick Cheney's soul on its way to the devil...

Montgomery: All good theories, Castle. All good theories.

Beckett: Um, sir, are you okay? You seem a little distracted.

Montgomery: No, I'm focused. Focused on the precinct being up for review and our case closure rate being just under 1PP's new mandated minimum. Which, of course, doesn't take the budget cuts into consideration. Now, how the hell am I supposed to catch more bad guys with fewer detectives?

Esposito enters.

Esposito: Yo, Cap. Courier company said the vic only had one package in his bag. Picked up from 2739 West 2nd apartment 3-C. Sent by one S. Nidal Mattar. I ran it through the system. There's a Shakir Nidal Mattar on the terror watch list. Could be the same guy.

Montgomery: Where was the package going?

Esposito: 614 East 72nd Street.

Montgomery: East 72nd. That's the 64th Precinct.

Beckett: Sir, that could be an attack.

Montgomery: I need a full tactical alert. Have them evacuate the building.

Esposito: I'll coordinate with Homeland Security.
Beckett: (on cell) This is Detective Beckett. We have a possible terrorist attack against the 64th.

Montgomery: (on phone) Yeah, this is Captain Roy Montgomery. I need to speak to your task force leader...

Castle: Hell yeah.

Esposito: (on cell) ...I need to speak to your command center right now.

Montgomery: (to Esposito) Get ESU over to the pick-up address immediately.

Beckett: (on cell) All units on alert. All units on alert.

Montgomery: (on phone) Yeah, this is Montgomery of the 12th Precinct...

At Sally Niedermeyer's Apartment. The TAC-team kicks in the door and enters fully geared. Cats go flying.

Uniform 1: NYPD! Show me your hands!

Uniform 2: NYPD! Hands! Hands!

Esposito: Where's Nidal Mattar?

An older lady with an air canister sits in her rocking chair knitting.

Sally Niedermeyer: But...

Esposito: Shakir Nidal Mattar, where is he?

Sally Niedermeyer: There's no Shakir Nidal Nattar here! Only Sally Niedermeyer.

Beckett: Ma'am, did you send a package by bike courier this morning?

Sally Niedermeyer: Yes, I did.

Beckett: S. Nidal Mattar, S. Niedermeyer. Some bozo at the courier company wrote the name wrong.

Castle: Our bad. I'm gonna... We can...

Castle indicates the door lying on the floor.

Ryan: Yeah, we can fix this.

Castle: Grab that. Sorry.

Castle and Ryan lift the door into place. One of the task force drills the hinges back in place.

Beckett: Mrs. Niedermeyer, somebody stole the courier bag that your package was in. And in the course of the crime, a bike messenger was killed.

Sally Niedermeyer: Oh, that's terrible.

Castle, Esposito, and Ryan sit on the couch with flowery tea cups and cats in their laps.

Beckett: Yeah, we're trying to figure out why they stole the bag. You sent it to the 64th Precinct, is that right?

Sally Niedermeyer: Yes.

Beckett: Could you tell us what was in the package?

Sally Niedermeyer: No.

Beckett: No?

Sally Niedermeyer: No.

Castle: "No," you don't want to? Or "no," you don't remember or know what's in the package?

Sally Niedermeyer: Yes. To the second part. The… The don't know part.

Beckett: Where'd you get the package?

Sally Niedermeyer: From my favorite nephew. Brady.

Beckett: Okay, where can we find Brady?

Sally Niedermeyer: In prison.

Castle: "Prison" prison? When did he give you the package?

Sally Niedermeyer: Ten years ago, just before they sent him upstate. Brady came over, handed me the package, and then he said, "Mema, take good care of this package. Don't tell anyone about it. And never, ever open it."

Castle: Then why all of a sudden would you messenger it?

Sally Niedermeyer: Brady called about 7:30 this morning and asked me to send it right away to the man it was addressed to. The man who arrested him 10 years ago, Detective Roy Montgomery.

Beckett: It's Captain Roy Montgomery now.

Sally Niedermeyer: Oh! You know him

Beckett: Yeah, he's our boss.

At Montgomery's Office

Montgomery: The package was coming to me?

Beckett: Yeah.

Montgomery: What's his name again?

Beckett: Brady Thompson. It was back when you were a detective with the 6-4.

Montgomery: Oh, yeah, it's ringing some bells. But why would he send me a 10-year-old package?

Beckett: Esposito's on the phone with Corrections. He's trying to get an interview.

Castle: Do you recall anything at all about him?

Montgomery: He killed a lady. A push-in robbery gone bad. Open and shut case. I think we even got a confession out of him.

Beckett: The aunt said that he was pretty insistent about getting the package directly to you. Do you know why that would be?

Montgomery: You would have to ask him.

Esposito: Not unless you perform a séance. He's dead. Got shanked in prison this morning.

Castle: This morning? That's no coincidence.

Montgomery: Have Records pull everything from the old case. If memory serves, Brady was married when he went away. See if the wife is still the wife and if she knows anything. Beckett, call the warden. I want to see what they know about Brady's murder. And… And I need copies of all his phone calls. I want to know exactly what he said to Aunt Sally and anyone else, for that matter.

Beckett: Okay.

Ryan: Hey, Beckett. Paisley Shimansky's here to see you.

Beckett: It's the bike messenger's sister. Excuse me.

Beckett goes to her desk to talk with Paisley who's waiting for her with a uniform. Montgomery and Castle watch them from his office doorway.

Castle: How does she do that?

Montgomery: Better than anyone I know.

Castle: You okay?

Montgomery: Her brother died trying to get something to me. No, I'm not okay.

Beckett, Montgomery and Castle listen to the tape at the police station.

Beckett: The prison sent over the last two phone calls Brady made.

Sally Niedermeyer (on tape): Can't I just put it in the mail?

Brady Thompson (on tape): No, Aunt Sally, you've got to take it down there yourself.

Sally Niedermeyer (on tape): My hip's been acting up again.

Brady Thompson (on tape): Then call a messenger service. I'll pay you back, okay?

Sally Niedermeyer (on tape): Alright, I'll take care of it.

Brady Thompson (on tape): I've got to go now, okay?

Sally Niedermeyer (on tape): Take care now, Brady. Love you.

Brady Thompson (on tape): I love you too, Mema. I… I gotta go.

Beckett stops the tape.

Montgomery: Nothing about what was in the package.

Beckett: At 7:23 he makes this phone call to his wife.

Valerie Thompson (on tape): Yes, I'll accept the charges.

Brady Thompson (on tape): Val?

Valerie Thompson (on tape): Hey, baby.

Brady Thompson (on tape): Val, listen to me. Remember what we talked about last time you visited?

Valerie Thompson (on tape): I remember.

Brady Thompson (on tape): It's going down today. You and Jared get out of the house now.

Valerie Thompson (on tape): Brady...

Brady Thompson (on tape): There's no time to talk. Just go. Everything's gonna be all right. Give Jared a kiss from Dad, okay? I love you.

Valerie Thompson (on tape): I love you, too. Bye.

Beckett stops the recording.

Beckett: Brady was killed 45 minutes after those two phone calls.

Montgomery: Yeah, but we don't have a why or a who.

Castle: Or a how it's related to your mystery package.

Montgomery: Warden have any suspects?

Beckett: A whole prison yard full. He was shanked in the yard. There were no witnesses. Warden's less than optimistic about catching the killer.

Montgomery: Brady have any beefs?

Beckett: Apparently, he was the model prisoner.

Montgomery: Then it must've been a hit ordered from the outside.

Castle: By the same guys who killed our messenger.

Esposito enters.

Montgomery: Any luck on tracking down Brady's wife?

Esposito: Big fat zippo. But they left the apartment in a hurry. I pinged the cell phones, tracked the credit cards. She's off the grid.

Ryan enters.

Ryan: Maybe not completely. I just got off the phone with the son's school. According to the principal, Brady's kid misses class every Tuesday because he's got some kind of respiratory condition.

Montgomery: Tomorrow's Tuesday. You get the doctor's name? Let's set up on the office in the morning. We might get lucky.

At Castle’s Loft

Castle enters. Martha's on the couch with a laptop.

Castle: What you doing, Mother? Working on your play?

Martha: Oh, I wish. I've been bombarded with friend requests. It's like a part-time job. And these exchanges are just ridiculous. Dot Ellison, who I have absolutely no desire to reconnect with, has just wasted 20 minutes of my life recounting the bravery of her cat passing a kidney stone.

Castle laughs.

Castle: Well, it could have been worse. She could have sent you a video.

Martha: Joining up with this fad was a terrible mistake. Nothing good comes from the internet.

The laptop beeps.

Castle: Oh, you just got another friend request.

Martha: OMG! Chet Palaburn!

Castle: Who's Chet Palaburn?

Martha: Star athlete, class president, homecoming king. My high school sweetheart. And my first!

Castle: I really didn't need to know that last part.

Martha: Oh, oh, he sent a message with his request. "I'm living in New York now and would love to see you. Martha, you haven't changed a bit." Oh, Chet Palaburn! Can you believe it? And did you see that message?

Castle: You do know that Chet's comments are based on a 20-year-old photo.

Martha: Oh. Oh. Well, should I accept his friend request? I mean, the last time I laid eyes on him, I was 18. And, and now he sees this photo. And now this, and... What do I do?

Castle: It's your call.

Martha: My call.

Castle: There's always Dot and her kitty cat's medical mysteries.

At the police station, Esposito slams down his phone.

Esposito: Ugh!

Castle: Everything okay?

Esposito: Another dead end in the messenger case. Uniforms located the stolen car that ran him down, but CSU got bupkis. No prints, no hairs.

Castle: It's sounding more and more like a professional hit.

Esposito: Yeah.

Castle: What about surveillance? Any cameras around where the car was dumped?

Esposito: No, our masked man knew what he was doing. Well, at least our tip on the doctor paid off. Prison vic's wife came in with her son first thing this morning.

The son sits with Ryan in the break room.

Esposito: Captain and Beckett are interviewing her now.

Castle: I'm gonna go.

Esposito: I wouldn't...

Beckett sits with Valerie Thompson in the interview lounge.

Valerie Thompson: Do you have any idea who killed him?

Beckett: We're working on it. Ms. Thompson, do you know anything about a package that your husband asked his Aunt Sally to send out for him yesterday?

Castle enters.

Valerie Thompson: Yeah. It was his insurance policy. He gave it to her when he went away.

Castle: Insurance policy?

Valerie Thompson: It was proof he didn't kill the woman he went to jail for murdering.

Montgomery: But he confessed.

Valerie Thompson: Well, he might have confessed, but he didn't do it.

Montgomery: With all due respect, Mrs. Thompson, half the men in prison will swear up and down they didn't do it.

Valerie Thompson: Do those men's wives get a package in the mail every month with $7,000 cash in it?

Castle: Uh, your husband confessed to a murder he didn't commit for money?

Valerie Thompson: I know this will sound crazy, but we didn't know what else to do. Jared was born with a rare respiratory disease, and we didn't have the money or the insurance to get him the therapy he needed. If Brady hadn't done what he did, Jared wouldn't even be alive right now.

Montgomery: Did Brady ever tell you who actually committed the murder he went away for?

Valerie Thompson: No. I… I don't even know if he knew who it was.

Montgomery: Over ten years, you never asked who his contact was, who approached him, who was paying you? You just conveniently never bothered to ask?

Valerie Thompson: I asked! But… But Brady felt that the less I knew, the safer I would be. E-- even the packages didn't have a return address. Look, Captain, my husband was just killed. I'm telling you all I know.

Castle, Capt. Montgomery and the detectives gather around the murder board.

Beckett: Okay, so what we know so far is that about four months ago the payments to Brady started arriving late, short and then, finally, not at all. And according to the wife, that's when Brady decided to messenger over his insurance policy. That was supposed to prove his innocence.

Esposito: Our patsy, Brady, had to be in communication with whoever was making payments.

Ryan: Prison should have a record of everyone Brady talked to.

Montgomery: We already checked his phone logs. There's nothing there.

Esposito: How about e-mail?

Montgomery: We're running it down.

Castle: Well, whatever Brady said, it worked. Payments started up again. Then, a month ago, nothing.

Ryan: You think maybe Brady got fed up with the situation? Figured if whoever he made the deal with wasn't holding up their end of the bargain, why was he?

Beckett: Then he calls up his Aunt Sally, asks her to send the evidence that proves his innocence to the arresting officer.

Castle: Is it possible someone was monitoring his calls? I mean, whoever killed out bike messenger had to have been tipped off the package was in motion.

Montgomery: The only people that monitor calls are prison staff.

Esposito: $7,000 a month for ten years is almost a million, total. Whoever we're dealing with obviously has the means to buy somebody off.

Montgomery: Get the duty roster from the prison. See who was working when Brady made his calls. Set up a protection detail for the wife and the kid.

Beckett: It's already done, sir.

Montgomery picks up the files of the two dead victims.

Beckett: Captain, you had the confessions, the evidence. Anyone would have come to the same conclusion.

Montgomery: I didn't push hard enough. I knew this case was off. Everything just fell into place so perfectly. Now what have we got? An innocent bystander with no connection to the killer. And without physical evidence, there's no way of tracking who was driving that car. And catching a break on a prison murder? That's a long shot. Especially if you're dealing with a corrupt guard.

Beckett: Okay, but we still have the original murder from ten years ago. Everything started there.
Montgomery: Two fresh bodies, and you want to look at a murder ten years cold?

Castle: Uh... When I'm writing a story, the beginning is always the hardest. But if you nail that, the rest of it can just fall into place.

Montgomery: Castle, this is not one of your books.

Castle: No, but it is a mystery. And all mysteries are the same. Motive, opportunity, cover-up, conscience. These murders today were to cover up one ten years ago. That's where your leads are gonna be. Come on, Captain, what do you say? Let's take a little trip down memory lane.

In Conference Room, Beckett, Montgomery, and Castle look over the old case file.

Beckett: Olivia Debiasse, 20 years old. Neighbours found her bludgeoned to death in her apartment.

Castle: Hmm. There were some things missing from her apartment. Whoever killed her tried to make it look like a robbery gone wrong.

Montgomery: There should be something in there about a handyman that we looked at for it. You know, he had a criminal record, he worked in the building.

Castle: If it was him, I'm in the wrong line of work. $7,000 a month for a handyman?

Montgomery: We moved off him once we moved on Brady. An anonymous tip came in. It felt like a break at the time. Brought him in, leaned on him for, what, maybe a half hour before he broke. You know, it's funny. I-- I never actually even looked at some of these reports, because once the canvassing detectives turned them in, we already had Brady in custody.

Beckett: Well, it says here that Olivia went to a party earlier the night she was killed.

Montgomery: Says here the Pierson Club.

Castle: Pierson Club? That's high society, that's crème de la crème. My money goes in banks, their money buys banks.

Beckett: Sir, listen to this. A waitress gave a statement saying that she saw Olivia having a heated argument with a man at the party.

Castle: The plot thickens.

Beckett: Mmm-hmm. There's no name, but according to the description she gave, he was in his mid-20s, medium build, wearing a blue blazer and an orange-striped tie.

Castle: Ooh, I don't know about you guys, but I am getting a delicious millionaire playboy vibe here.

Beckett: The waitress was under the impression that he arrived with Olivia.

Montgomery: Olivia's best friend was a gal that she worked with. Maybe she could tell us who Olivia hung out with.

Ryan enters.

Ryan: Perlmutter just finished reviewing Olivia's autopsy report from back in the day. He says he found something.

Montgomery: You guys take the morgue. I'll follow up on Olivia's friend.

Beckett: Thank you, sir.

At the Autopsy, Perlmutter talks with Beckett and Castle while eating at the autopsy table.

Perlmutter: I've gone through Ms. Debiasse's files and her autopsy was fairly limited. I assume when Brady confessed, the M.E. decided not to be thorough.

Beckett: Did he miss something?

Perlmutter: It's hard to say.

Castle: What does your gut tell you?

Perlmutter: My gut tells me I'm hungry, but I'm not gonna be able to eat until I'm done with the two of you. So why don't I just tell you what my keen M.E. training tells me? Alright, Brady said he hit Olivia with a baseball bat. But look at these.

Perlmutter shows them some photos of the victim's head.

Perlmutter: When I look at these wounds and then skull fracture pattern, I'm just not seeing a baseball bat strike.

Beckett: Brady lied about killing her, he might have lied about what was used to do it. Can you determine how she was killed?

Perlmutter: I'd only be speculating. To do it properly, I'd have to X-ray the skull and examine the remains.

Castle: You want to exhume the body?

Perlmutter: The only way to do it right. Plus, who knows what else I might find?

Beckett: Olivia was raised by a single mom who's deceased as well, so let me call the next of kin and see what I can do.

Beckett's cell rings.

Beckett: Excuse me. (on cell) Beckett.

Beckett exits the room.

Castle: You sure it's sanitary to be eating here?

Perlmutter: You know the strength of the disinfectants we use here? This is the cleanest room in the city.

Perlmutter offers his plate to Castle.

Castle: I couldn't.

Perlmutter: Homemade.

Castle: I couldn't.

Beckett re-enters.

Beckett: Caught a break. Captain talked to the friend.

Castle: Does she remember who Olivia was with?

Beckett: Jeff Dilahunt, who's had his fair share of run-ins with the law. And he has a trust fund worth millions.

Castle: Enough to pay $7,000 a month.

Beckett: Bingo.

Castle: Boo-yah.

At the Upscale Hotel.

Jeff Dilahunt: Uh, I met Olivia at a nightclub. She hadn't been in town long, but, uh, she seemed like a real party girl.

Beckett: Were the two of you dating?

Jeff Dilahunt: Uh, no, just friends. What? Can't a guy and a girl just be friends?

Castle: Please.

Jeff Dilahunt: Are you two together?

Castle: Not yet.

Beckett: Absolutely not.

Jeff Dilahunt: Look, it was, uh, no big deal. I happened to mention that a school friend of mine was having a family reunion here at the Pierson Club and asked me to stop by. Olivia really wanted to come, so I took her.

Castle: Who would want to go to someone else's family reunion?

Jeff Dilahunt: Well, I suppose that all depends on the family. In this case, it happened to be the Wellesleys.

Beckett: The W… "Wellesleys" Wellesleys? The rich and powerful Wellesleys? The conservative New York Wellesleys?

Beckett: Wasn't that one of our senators?

Castle: Yeah, he was. Senator Casper Wellesley. He died early '90s. His kid's running for his seat again this year.

Jeff Dilahunt: Well, I'll tell you what. Next time I'm invited, I'll take you.

Beckett: Mr. Dilahunt, where were you between 10 p.m. and 2 a.m. the night that she was killed?

Jeff Dilahunt: Okay, well, a couple of, uh, Wellesley cousins and I bailed early and went clubbing. I believe there may have been Bolivian Marching Powder involved. We got picked up for public intoxication. My father got the charges dropped, but, uh, there's still a record of our arrest. If you can't find it, I have a framed copy at home.

Beckett: Did you have an argument with Olivia that night? Or see anyone else who did?

Jeff Dilahunt: No.

Beckett: A witness saw Olivia having it out with a man in a blue blazer and an orange-striped tie. Do you remember anyone who fit that description?

Jeff Dilahunt: Actually, I do.

They look at a photo of the family reunion. All of the men are wearing the same outfit.

Jeff Dilahunt: All Wellesley family events have a strict dress code. The, uh, blazers are standard, but Lenanne Wellesley, the family matriarch, handpicks the men's ties.

Castle: Are you thinking what I'm thinking?

Beckett: Yep. We got a hell of a lot of suspects.

At Montgomery's Office, Esposito and Ryan wait for Capt. Montgomery to get off the phone.

Montgomery: Yes, Chief. No, I know, Chief. As soon as I possibly can, Chief.

Montgomer hangs up.

Montgomery: They cut our staff 20%, they get upset when our closure rate drops 3%. You ask me, we're working miracles to do what we're doing.

Ryan: Sir, we can do this later if you have a higher priority.

Montgomery: Never let the job get in the way of the job. Where were we?

Esposito: Well, Brady and his contact communicated through a dummy e-mail account. We tried to trace the address, but it was a dead end.

Montgomery: Where are we with reviewing the guards?

Ryan: Nowhere. The warden refuses to provide us with a duty roster.

Esposito: Said he was offended we assumed one of his men was dirty. He wanted to handle it in-house.

Montgomery: Yeah? Well, that doesn't work for me.

Beckett and Castle look at the Wellesley family photo on the murder board.

Beckett: Do any of these men look like the one that you saw arguing with Olivia the night of the party?

Edwina: Look, it was a stupid waitress job ten years ago. Do you remember what you were doing ten years ago?

Castle: Can you recall any details? Was he wearing glasses? Did he have a tattoo?

Edwina: All I know is that the man was yelling at the girl. He got so riled up he spilled his wine, and I ended up cleaning it off the carpet.

Castle: Did he spill any on himself?

Edwina: I don't know. Maybe.

Beckett and Castle rush to check the photos on the murder board.

Beckett/Castle: Him!

Beckett and Castle approach Trent Wellesley while he has tea with his grandmother, Lenanne Wellesley.

Beckett: Trent Wellesley? I'm Detective Kate Beckett, NYPD. I need to have a word.

Trent Wellesley: Yes. My old friend Jeff said I might be hearing from you.

Jenanne Wellesley: Police? Are they the police?

Trent Wellesley: Yes, Grandmother.

Jenanne Wellesley: My ring was stolen.

Trent Wellesley: Oh, oh. Th-- they're not here for you, Grandmother.

Jenanne holds up her hand to silence him.

Jenanne Wellesley: My ring was stolen. It's expensive.

Frank Davis: Trent, perhaps you should take this conversation elsewhere.

Trent Wellesley: Of course, Frank. She gets a little confused sometimes.

Trent, Beckett and Castle walk away from the table.

Trent Wellesley: Okay, let's get this over with. It was me.

Castle: It was you? What?

Trent Wellesley: I was the one who had the argument with the girl that Jeff brought to the reunion that night. The girl who was killed. I didn't care for her behavior, so I asked her to leave. Girls like that hang around families like mine for a reason. They want something.

Beckett: Jeff brought her as his plus-one.

Trent Wellesley: But he had left by then and she stayed. She tried to chat up more than one of my relatives.

Castle: Anyone in particular?

Trent Wellesley: You're barking up the wrong tree. No one in my family had anything to do with what happened to her.

Beckett: Someone paid almost a million dollars to cover up her murder. That makes everyone in your family a suspect, including you.

Trent Wellesley: Trust me, if I had that kind of money to throw around, I wouldn't be here sucking up to the old lady.

Castle: Nice.

Trent Wellesley: You think I'm rich because my last name's Wellesley, but my dad died when I was a kid. Mom and me had to pretty much survive off the handouts of relatives.

Castle: Oh, I suppose getting a job would be out of the question.

Beckett: Who are you protecting? You already admitted to arguing with her.

Castle: It really does not look good.

Trent Wellesley: You have to understand. He's like the only father I have.

Beckett: Who are you talking about, Trent?

Trent Wellesley: My Uncle Winston. He'd just been through a bad breakup and... He's the kind of person that people try to take advantage of.

Castle: People like who? Olivia? Or poor relations looking for a handout?

Trent Wellesley: I'd seen her with him before.

At the Upscale Hotel.

Winston Wellesley: Yes, it's terrible what happened to that poor girl.

Beckett: Could you tell us about the kind of relationship you had with her, Mr. Wellesley? Was the reunion the first time that you two met?

Winston Wellesley: Actually, I believe I met Olivia at a cocktail party a few weeks before that. Was it MoMA? I don't recall. Anyway, I took a shine to her. Charming. Ambitious. Rough around the edges, but I felt I could mentor her.

Castle: And by mentor, you mean...

Winston Wellesley: What are you suggesting?

Beckett: Your nephew Trent said that he saw her hitting on you the whole night.

Winston Wellesley: Well, that's Trent for you. He's always been very protective of the family.

Winston nods to the bartender.

Beckett: Where were you between 10 p.m. and 2 a.m. on the night she was murdered?

Winston Wellesley: Are you seriously asking me, Winston Wellesley, for an alibi? Oh. Apparently, you are. Fine. I was home.

Beckett: Can anyone corroborate that?

Winston Wellesley: Yes. God.

Bartender: Mr. Wellesley, your car is ready.

Winston Wellesley: Mmm. As delightful as this conversation has been, I must take my leave. I have to meet my brother at his campaign headquarters.

Castle: Ah, yes. Blake Wellesley, running for Senate again.

Winston Wellesley: Mm-hmm. And we'd appreciate your support. Don't forget to vote.

Castle: I have no doubt he was having an affair with Olivia. But why would he kill her?

Beckett: Do you think maybe he was upset that she came with someone else?

Castle: Mmm. Jealousy. Money. Murder. Does it get any better than this?

At the Interview Lounge, Beckett, Castle, and Montgomery ask Sara for exhume Olivia.

Sara: You want to exhume my niece's body?

Beckett: We believe that there was evidence overlooked during the autopsy that could lead to her killer.

Sara: Well, you told me you caught the man. You told me it was over.

Montgomery: I thought it was. But whoever killed Olivia just murdered two more people. Your niece deserves justice, and so do they.

Sara: She was such a special girl. She quit school to take care of her mother when the cancer got bad.

Castle: That says a lot about her.

Sara: After her mother passed, it was like she had to get away. When she moved to the city I was just so happy for her. But then... You'll bury her back the way she was?

Montgomery: Of course.

Sara picks up the pen to sign.

Sara: At least she had the funeral she deserved. Thank God for Mr. Wellesley.

Beckett: Mr. Wellesley?

Sara: The man who paid for everything.

Castle: Which Mr. Wellesley was that?

Sara: Winston Wellesley.

In the hallway, Montgomery, Beckett and Castle walk and talk.

Castle: Paid for her funeral? Can anyone say "guilty conscience"?

Beckett: Yeah. Hey, Esposito, run down Winston Wellesley's alibi. Talk to doormen, chauffeurs, the whole gamut.

Esposito: I'll see what I can do.

Beckett: Thank you.

Ryan approaches with a paper in his hand.

Ryan: Prison duty roster. How'd you pull it off, sir?

Montgomery: They didn't make me captain just because I look good behind a desk. Run all the guards on that roster. Look for anything out of the ordinary.

Beckett: Sir, I'm gonna call the cemetery to make arrangements to exhume the body tomorrow.

Montgomery: You know what I don't get? Whoever is behind this, why'd he stop paying Brady? These Wellesleys have plenty of money. If the money hadn't stopped, Brady never would have set off this triggering domino that started all this.

Castle: Let me let you in on a little secret. You know how rich people stay rich? They are cheap. Why pay for Brady for the rest of his life, when you can kill him for a fraction of the price?

Beckett: But then why would he wait ten years?

Montgomery: Something changed. Something must have happened.

Beckett: Yeah.

Blake Wellesley and three of his employ enter the bullpen.

Blake Wellesley: Captain Montgomery? Blake Wellesley. Hate to bother you, but do you have a minute to chat?

At Montgomery's office, Blake Wellesley sits across from Montgomery. Castle and Beckett sit in the background.

Blake Wellesley: I speak for the entire Wellesley family when I say you can expect our full cooperation in this investigation.

Castle: But? You can tell, there's a "but" coming.

Blake Wellesley: Not a "but," a "however." Like I said, we'll cooperate, however, we request that these unannounced interviews come to a stop.

Beckett: Here we go.

Montgomery: Beckett, let's hear him out.

Blake Wellesley: I apologize if I'm coming off like one of those guys, Detective. It's just that these impromptu visits are a bit awkward. My nephew Trent said you spoke to him when he visited my mother. Mother became very confused, very upset. I'm sure there's a better way to facilitate this.

Beckett: Like what?

Blake Wellesley: Well, I propose that all further interviews be coordinated by me and conducted at my offices. What do you think?

Montgomery: Thank you for your offer, Mr. Wellesley. It's very nice of you.

Blake Wellesley: Not at all. I'll give you my number.

Montgomery: Hold on. I, too, have a "however." Thank you for your offer, however, my detectives will conduct their investigation in any manner they see fit.

Blake Wellesley: Captain, I can get the commissioner on the phone in under a minute.

Montgomery: Well, tell him I said hi and I really could use a raise. I think we're done here.

Blake refuses to shake Montgomery's hand as he exits.

Castle: That was awesome.

Montgomery: Whatever you guys are doing, keep doing it. They're circling the wagons.

Castle: Awesome!

At Castle’s Loft, Martha sits with her laptop, still debating whether or not to accept Chet's friend request.

Martha: Ignore, accept, ignore... Accept, ignore...

Martha sighs in frustration and gets up as Castle enters.

Castle: Oh, Mother, come on! Accept the man's friend request, already.

Martha: Using that old photo was a horrible idea. Why didn't you stop me?

Castle: Since when have I had the power to stop you from doing anything?

Martha: What will Chet think if he expects 1980s Martha, and, pfft, present-day Martha shows up?

Castle: You tell anyone I said this, and I'll deny it. And I'm only gonna say it once. 1980s Martha was pretty great, but present-day Martha is pretty spectacular, too.

Castle leans over and clicks Martha's laptop.

Martha: Did you just accept that?

Castle: Yeah.

Martha: Well, take it back.

Castle: I'm sorry, I cannot.

Martha: Oh, no. Come on...

Castle: No. But since it's done, why don't you take a visit to Chet's page, and see what he looks like nowadays?

Martha: Uh, just like this? Press that?

Martha clicks on Chet's page and a very, very young Chet pops up on the screen. Castle laughs.

Martha: Oh, good... Well, that's Chet, but how old is that photo?

Castle: Turnabout is fair play, Mother.

Martha: Chet Palaburn. What are you thinking, man?

At the Autopsy, Beckett and Castle are geared up to examine the exhumed body with M.E. Perlmutter.

Perlmutter: City workers brought the coffin in an hour ago.

Castle: Alright. Winston didn't spare any pennies with this box of wood. This is the Bentley of caskets.

Beckett: Shopping ahead?

Castle: Research. Derrick Storm, in Storm Warning, finds a murder weapon buried in a coffin a year before the murder occurs. Of course, who am I talking to? You know this.

Perlmutter: Back in the non-fiction section, we have a real casket that's been sealed for ten years, so there's gonna be some serious decomposition. When I crack this open, expect the foulest of foul stenches.

They all put on their masks and Beckett sucks in her breath.

Perlmutter: Set?

Beckett: Okay.

Castle: Yeah.

Perlmutter: Ready.

Perlmutter opens the casket to find a bunch of sacks.

Castle: Is the body missing or did you just pull of an awesome magic trick? You are amazing, sir.

Beckett is on the phone while Castle watches Perlmutter finish dusting the casket.

Perlmutter: Nope. No prints. Whoever removed Olivia's remains was careful.

Castle: How do these people manage to stay one step ahead of us?
Beckett hangs up.

Beckett: Olivia's aunt said it was an open-casket funeral. So her body must have been in here at one point.

Castle: The mortuary company must have switched out the bodies between the funeral and the burial.

Beckett: Yeah, but the company's out of business, so there's no way of finding out.

Castle: Winston had to have paid to get rid of the body, just in case Brady ever wanted to come clean with the police.

Beckett: Mmm-hmm. Looks like it.

Castle: This guy's got contingency plans for his contingency plans. Feels like we're battling a super villain.

Perlmutter: Hey. Excuse me, dynamic duo.

Perlmutter closes the casket.

Perlmutter: What am I doing with this?

Castle: Well, it depends. What can you get for a secondhand casket these days?

Beckett: I'll call Olivia's family and find out what they want to do.

Castle: Seriously, though, I wonder what you could get for a slightly-used coffin. that thing is top of the line. Did you check the drawer?

Perlmutter: What drawer?

Castle: High-end coffins often have a small drawer hidden somewhere in the lid. That way, families can place mementos in there or psychotic killers can hide evidence.

Perlmutter finds the secret drawer and both he and Beckett reach for the object inside. Perlmutter indicated Beckett can pull it out.

Beckett: Thank you. Sorry.

Beckett pulls out the mementoes and looks through them.

Beckett: Nothing suspicious, it's just a bunch of family photographs.

Castle: What does that button say?

Beckett: Looks like a political button.

Castle flips it over and reads the back.

Castle: Edna Debiasse. Was Edna Debiasse Olivia's mother? Let me borrow your magnifying glass.

Beckett: I don't have a magnifying glass.

Castle: Isn't that standard issue for detectives?

Beckett: No. Not since Sherlock Holmes.

Perlmutter: We can use mine.

Castle: Of course. Mmm-hmm.

Beckett holds the photo under the magnifying glass and reads the button on Edna's shirt.

Beckett: "Casper Wellesley, Senate '78."

Castle: Olivia's mother worked on the campaign. All roads lead to Wellesley.

Castle sits at Beckett's desk looking at her computer.

Beckett: Are you looking at porn?

Castle: I use Ryan's computer for that. I've been searching a periodical database. Look what I found. In this article, it talks about how during his 1978 Senate run, Casper had his sons, Blake and Winston, heading up his campaign headquarters in Ithaca.

Beckett: Where Olivia's mom worked. She and Winston had to have crossed paths.

Castle: Exactly. Now why would Winston keep that from us?

Beckett: Hmm.

Montgomery watches Ryan and Esposito escort a burly man into interrogation, then they stop to talk to him.

Esposito: We ran all the guard's names off that duty roster you got us from Brady's prison. He's the only one that red-flagged.

Ryan: Name's Patterson. Made a deposit last month for $5,000 cash. Then the day Brady was killed, he makes another deposit in cash. This time for ten.

Montgomery: If there's anything I hate, it's a dirtbag in uniform.

Esposito: Mmm-hmm.

Montgomery: So where you guys at with Winston Wellesley's alibi?

Ryan: We have a few leads.

Montgomery: Keep pushing on that. I'll push on this.

Montgomery enters Interrogation.

Castle and Beckett interview Winston Wellesley back at the bar.

Beckett: Mr. Wellesley, we are going to find out the truth. And the amount of dust that we kick up doing that is entirely up to you.

Winston Wellesley: I do seem to recall making her acquaintance.

Winston points to the photo of Edna Debiasse.

Beckett: You're telling us half-truths again. We already know that you paid for Olivia's funeral. We know that you knew her mom. Either you start telling me the truth, or you're gonna spend the last few weeks of your brother's campaign issuing denials after I release what I know to the press.

Winston Wellesley: Fine. I knew her mother. After her mother passed, Olivia set about to unravel the mystery of her origins. Olivia was clever. She put together the clues, found out her father was a Wellesley. A Wellesley.

Beckett: And?

Winston Wellesley: Actually, truth is, I'm Olivia's father. I know. I had the same look on my face when Olivia told me ten years ago.

Castle: And Olivia's mother didn't tell you?

Winston Wellesley: Mm-mmm. Didn't tell Olivia, either. I was just on the verge of telling everyone when she... She was tragically killed.

Beckett: It is a tragedy when a father kills his daughter, isn't it?

Winston Wellesley: What?

Beckett: What do you know about Olivia's missing body?

Winston Wellesley: Nothing! That's obscene! Who would do something like that?

Castle: You. So no one would ever find out the truth of who she really was.

Winston Wellesley: I didn't kill her and I certainly didn't hide her body.

Castle: Yet, ten years after her death, you're still trying to hide her existence.

Winston Wellesley: Well, you have to understand, I have a family to protect.

Castle: Olivia was family.

Winston Wellesley: Hmm.

Castle points at Winston's picture on the murder board.

Castle: Winston Wellesley, you did it.

Beckett: He might have, but we don't have the evidence to prove it.

Esposito: That's because he didn't. We were able to verify Winston's alibi.

Beckett: He really was home alone?

Ryan: Oh, he was home, but he wasn't alone. Winston had some romantic company that night.

Beckett: Well, then if he had an alibi, why didn't he just say so from the start?

Esposito: Maybe because of who his romantic company was.

Ryan: Stanley Jenkins.

Castle: Is Stanley a unisex name now, or is Winston...

Ryan: Gay? Uh, yeah, he's gay.

Beckett: He lied to us. Who is he protecting?

Castle: Well, he said it himself. Family.

In the interview room, Beckett and Castle sit across from Blake and Winston Wellesley.

Blake Wellesley: You have to understand that this young woman, Olivia, I hardly knew her. Maybe I shook her hand at the party, but that's all. And now you're telling me her mother and I worked at the same campaign 30 years ago?

Beckett: You and your brother were in Ithaca July and August of '78. Olivia was born May '79. That's nine months later.

Castle: Your bother claimed paternity, but I think we all know that's highly unlikely.

Blake Wellesley: Winston, what the hell is going on here?

Winston Wellesley: Blake, it's time to get the lawyers involved.

Blake Wellesley: What did you know about this, Winston?

Winston Wellesley: This is not the time or the place.

Blake Wellesley: I never saw Edna after that summer. She never told me anything.

Beckett: So, you admit to sleeping with her?

Blake Wellesley: She must have not wanted to rock the boat, hurt my father's campaign with a scandal involving his son.

Winston Wellesley: Blake, you've said enough.

Blake Wellesley: I just found out I had a daughter I never knew about. A daughter who was murdered and whose killer apparently is still at large. Why did you tell the police you were her father? Why?

Castle: Actually, the question is, why did he tell Olivia that ten years ago?

Winston Wellesley: You have to understand, Blake, this was during the first Senate run. Scandal would have killed the campaign.

Blake Wellesley: I lost the damn election anyway. You had no right to make that decision without me!

Winston Wellesley: We were only looking out for your best interests.

Beckett: We? Winston, who is "we"?

Beckett and Castle interview Lenanne Wellesley with Blake and two other men.

Blake Wellesley: Mother, do you remember Olivia? Olivia Debiasse?

Lenanne Wellesley: Of course I do. I have my mind.
Beckett: Mrs. Wellesley, we need to a...

Lenanne Wellesley: Who are you? Blake, that's not Olivia.

Blake Wellesley: Yes, Mother. This is a police detective investigating...

Lenanne Wellesley: Oh, yes. My ring was stolen. It was very expensive.

Beckett: Yes, ma'am. Um, but before we can deal with that, we need to ask you a few questions about Olivia Debiasse.

Lenanne Wellesley: Olivia. Came to me looking for a father, so I gave her Winston. A child would go a long way to butch up his image.

Blake Wellesley: But she was my daughter, Mother.

Lenanne Wellesley: You were too special. You're going to be a senator, maybe even President someday.

Castle: Mrs. Wellesley, what happened to Olivia the night of her murder?

Lenanne Wellesley: Ooh! So many questions about... I don't care for questions. Olivia questioned me. Ugh! The gall of that girl.

Frank Davis: Mr. Wellesley, your mother is ill. She can't handle this...

Lenanne Wellesley: Oh, shut it, Frank! I can handle anything.

Frank Davis: It's dangerous for her to get this riled up. I'm getting her medication from the car.

Lenanne Wellesley: What does any of this have to do with my stolen ring?

Winston Wellesley: Mother, did you go to Olivia's apartment that night?

Lenanne Wellesley: Well, she crossed me, had to be stopped.

Blake Wellesley: What did you do, Mother?

Beckett: Mrs. Wellesley, did you kill Olivia Debiasse?

Lenanne Wellesley: Kill her? Why would I kill her? No. I said, "Take care of it," and it was taken care of.

Beckett: And who did you ask to take care of it?

In the street, Frank Davis rushes to get into his car.

Montgomery: Well, well, well. If it isn't Frank Davis.

Frank Davis: Sorry, pal. Got the wrong guy.

Montgomery: I don't think so, pal. I just spent the better part of the day sweating a guard named Patterson who works in the prison where Brady Thompson was killed.

Frank Davis: I don't know any Brady Thompson and I don't know any Patterson.

Montgomery: That's funny, 'cause he knows you. Said that you paid him to monitor Brady Thompson's calls about a package.

Frank turns to run, but Esposito stops him, gun drawn.

Esposito: No. No, no, no.

Frank turns back to bolt past Montgomery, but Ryan covers the other side.

Montgomery: Said that you paid him to have a lifer put a shiv in Brady Thompson's back. Now you tell me how I got the wrong guy.

Montgomery shoves Frank against the car and holds his hand out to Esposito.

Montgomery: Cuffs.

Montgomery, Beckett and Castle walk and talk at the police station.

Castle: So, Frank was the family hitman?

Montgomery: More like the family fixer. He cleaned up all types of dirt for Senator Wellesley back in the day. He knows where all the bodies are buried.

Castle: And which ones need to be dug up.

Montgomery: And then after he got rid of Olivia on Mrs. Wellesley's orders, he called around to all his low-life connections until he found someone desperate enough to cut a deal.

Castle: Then why, after ten years, would he suddenly stop paying Brady to do his jail time?

Montgomery: When Mrs. Wellesley lost her faculties, Blake was granted power of attorney.

Beckett: Frank couldn't get the money to make the payments anymore.

Castle: So he stopped, figuring Brady would just disappear.

Montgomery: And when he found out Brady had evidence to prove his innocence, Frank panicked. He stole Mrs. Wellesley's ring and hocked it to finance his plan to shut Brady up permanently.

Beckett: By the way, I took a look at the precinct's numbers. Three closed cases puts us just over the mandated case closure rate. Right in time for the review tomorrow.

Montgomery: You know what's even better than that? After ten years, I can call Olivia's aunt and tell her that we really got the guy. Finally.

Montgomery leaves. And Castle looks at Paisley Shimansky waiting at Beckett's desk.

Castle: And you get to give the messenger's sister some closure, too.

Beckett: Mm-hmm.

Castle: Though I don't suppose having answers makes it any easier.

Beckett: It does. In time.

At Castle’s loft.

Alexis: I can't believe how many lives were ruined over one woman's need to protect her family's reputation.

Castle: You will never have this problem. Between Grams and myself, our family reputation's already in ruins.

Alexis: Mmm. Lucky me.

Castle: Mmm. Yeah.

Alexis: What's gonna happen to Brady's son?

Castle: Well, there's a silver lining there. When Blake Wellesley found out why Brady sold his freedom...

Alexis: Mm-hmm.

Castle: He pledged 20 million dollars to a local kids' charity who agreed to handle Brady's son's care.

Alexis: Oh, that's so sweet.

Castle: And... Wow.

Castle sees Martha coming down the stairs in a party dress.

Alexis: Looking good, Grams. Hot date?

Martha: Dining and dancing with Chet Palaburn.

Castle: What if he turns out to be bloated and ugly?

Alexis smacks him.

Martha: Oh. How superficial do you think I am?

Castle: Intensely. Mother, what is going on?

Martha: Present-day Martha is going on. I've had filthy, stinking rich. I've had broke, dirt poor. And you know what I want now? Fun. Just fun.

Castle: And if you aren't what Chet's expecting?

Martha: Oh, please, darling. Look at me. Come on.

She shakes her ruffled butt and Castle and Alexis laugh.

Martha: It doesn't get any better than that. Don't wait up for me, kids. Mama's on the prowl.

Martha exits.

Castle: Oh, that poor bastard.

Alexis: Is insanity inherited?

Kikavu ?

Au total, 178 membres ont visionné cet épisode ! Ci-dessous les derniers à l'avoir vu...

wolfgirl88 
18.01.2024 vers 10h

belle26 
16.04.2023 vers 12h

grisou28 
27.06.2022 vers 22h

whistled15 
30.04.2022 vers 12h

Novaish 
21.02.2022 vers 20h

carine79 
31.08.2021 vers 09h

Derniers commentaires

Avant de poster un commentaire, clique ici pour t'identifier.

Sois le premier à poster un commentaire sur cet épisode !

Contributeurs

Merci aux 5 rédacteurs qui ont contribué à la rédaction de cette fiche épisode

billy 
cartegold 
CastleBeck 
ellielove 
ksatan624 
Ne manque pas...

Rejoins l'équipe HypnoCheck pour vérifier les informations des épisodes de la citadelle.
L'équipe HypnoCheck recrute ! | En savoir plus

L'équipe HypnoDiff, chargée de la saisie des synopsis et des news diffusions, recrute.
L'équipe HypnoDiff recrute ! | Plus d'infos

Le nouveau numéro d'HypnoMag est disponible !
HypnoMag | Lire le nouveau numéro !

Alternative Awards : À vos nominés
Alternative Awards | On compte sur vous !

Activité récente
Actualités
Jon Huertas réalisateur pour Tracker

Jon Huertas réalisateur pour Tracker
Jon Huertas réalisera le 9e épisode de la série Tracker. Rappelons que la série s'intéresse à Colter...

Calendrier | Avril 2024

Calendrier | Avril 2024
En ce jour de poisson d'avril... ou plutôt en ce premier jour du mois, un nouveau calendrier est...

Stana Katic se joint à la distribution de Murder in a Small Town

Stana Katic se joint à la distribution de Murder in a Small Town
Stana Katic fera prochainement un retour au petit écran, alors qu'elle a décroché un rôle pour la...

Sondage | Les séries de 2009

Sondage | Les séries de 2009
Il y a 15 ans, le 9 mars 2009, Castle arrivait sur nos écrans. Ce sera le sujet de notre nouveau...

Calendrier | Mars 2024

Calendrier | Mars 2024
Il y a 15 ans, le 9 mars 2009, Castle arrivait sur nos écrans. Pour l'occasion, le calendrier de...

Newsletter

Les nouveautés des séries et de notre site une fois par mois dans ta boîte mail ?

Inscris-toi maintenant

Sondage

Il y a 15 ans, Castle arrivait sur nos écrans. Parmi les séries lancées en 2009, laquelle a été la plus marquante pour vous ?

Plus d'infos / Commenter

Total : 30 votes
Tous les sondages

HypnoRooms

CastleBeck, Avant-hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Sonmi451, Aujourd'hui à 12:03

Merci par avance à tout ceux qui voteront dans préférence, j'aimerais changer le design de Gilmore Girls mais ça dépend que de vous.

choup37, Aujourd'hui à 12:56

Effectivement, beaucoup de designs vous attendent dans préférences, on a besoin de vos votes

sabby, Aujourd'hui à 16:31

C'est voté pour moi Et en parlant de design, le SWAT a refait sa déco. N'hésitez pas à venir voir

Viens chatter !