[INTRO]
Castle [Dans sa tête] : Il y a deux catégories de personnes qui réfléchissent à des façons de tuer : les psychopathes et les écrivains. Je suis dans celle qui paie le mieux. Qui je suis ? [A voix haute] : Je suis Rick Castle. Castle. Castle. [A Beckett] Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je me trouve beau gosse. [Dans sa tête] Chaque écrivain a besoin d'inspiration, j'ai trouvé la mienne.
Beckett : Lieutenant Kate Beckett. Beckett. Beckett. Nikki Hard ?
Martha : C'est un personnage fondé sur vous.
Castle [Dans sa tête] : Et grâce à mon amitié avec le maire, je suis sur ses enquêtes. [A Beckett] Donnez-moi la fessée pour me punir. [Dans sa tête] Ensemble on arrête les tueurs. [A Beckett] On forme une bonne équipe nous deux, comme Starsky & Hutch, Turner & Hooch.
Beckett : Vous me rappelez assez Hooch.
[Dans la rue : Un couple]
Femme : Arrête, mais qu'est-ce que tu racontes ? Oh regarde mon amour, une fontaine ! J'ai toujours adoré les fontaines ! Allez viens, on va prendre un bain de minuit !
Homme : Attends ! Eh dis pas n'importe quoi ma puce !
Femme : Mais si viens, on va se marrer ! [Elle commence à se déshabiller]
Homme : Quoi, alors t'es sérieuse là ?
Femme : Si tu m'attrapes, je suis tout à toi !
Homme : Bon d'accord, j'arrive, attends moi ! Tu triches, t'as pris plein d'avance ! [Ils se jettent dans la fontaine, mais soudain, la jeune femme découvre un corps et se met à hurler]
[Appartement de Castle : Alexis, Martha et Castle]
Martha [répète un rôle] : J'en ai assez Jasmine, c'est toujours la même chose avec toi. Il va falloir que tu comprennes que dans la vie, on peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre et le baiser de la fermière ! [Castle ne réagit pas] L'argent du beurre et le baiser de la fermière !
Castle [une feuille à la main] : Désolé. [Il lit sa réplique] Oh maman, si je te déçois tellement, je me demande pourquoi tu es revenue à la maison, pas vraie grand mère ?
Alexis [interprête un troisième rôle] : Soyez gentils, fermez là un peu tous les deux, j'essaie de regarder mon émission.
Martha : Oh mais je savais que je n'aurais pas dû quitter Paris ! Et rideau ! Excellent, génial, bon on va reprendre depuis le début.
Alexis : Grand mère...
Martha : Les enfants, faites un petit effort, vous voulez que je décroche le rôle oui ou non ?
Castle : Bien sûr qu'on le veut, mais on...
Martha : Je vous rappelle que c'est le rôle principal dans une pièce qui se jouera à Broadway. Si ça marche, ça pourrait durer une éternité, je pourrais même partir en tournée !
Alexis : Tu serais prête à nous laisser ?
Martha : Ce serait seulement 9 mois dans l'année. Ben n'aies pas l'air si triste ! [A Castle, qui sourit] Quant à toi, n'aies pas l'air si ravi !
Castle [son téléphone sonne, il décroche] : Castle ? Pas de problèmes j'arrive. [Il raccroche] C'est reparti ! On a un mort, un meurtre et du grabuge, la totale ! Désolé d'abandonner la répèt.
Martha : Oh c'est pas grave, Alexis peut faire les 2 rôles. Ca ne te dérange pas si elle ne va pas en cours ce matin ?
Alexis : Emmène moi avec toi !
Castle : Sur une scène de crime ?
Alexis : C'est sûrement instructif ! S'il te plaît !
Castle [regarde Martha] : Il va falloir te trouver une bonne cachette.
[Scène de crime : Beckett, Lanie, Castle, Ryan et Esposito]
Esposito : Femme de type européen, un couple coquin l'a trouvée ce matin.
Castle : Ca leur a sûrement coupé l'envie.
Ryan : Pas de sac, aucun papier d'identité, et devinez quoi, elle a pas de chaussures.
Castle : A mon avis elles sont restées au bal avec le prince charmant. On ne devrait pas se mettre à la recherche de la citrouille et des souris ? D'accord, j'arrête.
Beckett : Interrogez les habitants du quartier et demandez aux hommes de fouiller les poubelles autour de la place pour trouver son sac.
Ryan : Dacodac'.
Beckett [s'approche du corps avec Castle] : Salut Lanie.
Lanie : Salut.
Beckett : Cause de la mort ?
Lanie : Poignardée, elle a reçu un coup mortel dans le dos. C'est peut-être un vol qui aurait mal tourné.
Beckett : Peut-être, mais il faut qu'on commence par trouver qui c'est, et ce qu'elle faisait là aussi tard.
Castle : Eh bien, elle est grande, elle est très jolie, elle est très mince, ses cheveux sont apprêtés, et elle est beaucoup trop maquillée. C'est un mannequin ! Et je suis prêt à parier qu'elle était en boîte hier soir. C'est la semaine de la mode alors toutes les plus belles femmes du monde se ruent vers les endroits les plus branchés comme des sauterelles, des sauterelles squelettiques.
Beckett : Vous pouvez nous dire qui l'a tué ? [Castle fait "non" de la tête] Alors fermez la.
Lanie : Elle avait ça au poignet.
Beckett : Elle était en boîte hier soir. [Castle sourit] C'est le logo de Teddy Farrow, il crée des vêtements pour femme, super tendance. Et pas donnés.
Castle : Je vous le fais pas dire, mon compte en banque risque pas d'oublier ce Teddy, j'ai même failli demander la garde de ses vêtements à mon divorce.
Beckett : Tu peux regarder la marque de sa robe ?
Lanie : Collection Teddy Farrow.
Beckett : Si c'était un de ses mannequins, il pourra peut-être l'identifier pour nous. Merci Lanie.
Lanie : Je t'en prie Kate.
Castle : Je viens de trouver l'accroche pour la couverture de mon prochain bouquin : plongez dans l'enfer de la mode à New-York, cette année les créations sont à mourir !
[Bâtiment de Teddy Farrow : Beckett, Castle et Farrow]
Farrow : C'est Jenna, Jenna McBoyd, normalement elle devait défiler pour moi aujourd'hui. Oh mon dieu, que s'est-il passé ?
Beckett : Elle s'est fait poignarder de bonne heure ce matin.
Farrow : Je n'arrive pas à le croire, je veux dire, je l'ai encore vue hier, elle était passée à ma soirée.
Beckett : Avez-vous noté quelque chose d'inhabituel dans son comportement lors de cette soirée ? [Pendant ce temps, Castle regarde l'une des mannequins, intrigué]
Farrow : Elle était très agitée, mais ça n'avait rien d'anormal. [Ils sont brièvement interrompus par une employée]
Beckett : Savez-vous ce qui la préoccupait ?
Farrow : Oui, elle était stressée à cause de... [Il se met à crier] Eh non, pas la ceinture rose, on avait dit la bleue d'accord !
Femme : Désolée monsieur.
Farrow : Ecoutez, Jenna était ce qu'on appelle une fille de la campagne, et elle venait à peine de débarquer de l'Ohio.
Castle : Vous voulez dire qu'elle était naïve ?
Farrow : C'était une étoile montante, mais elle n'était pas prête, elle n'avait pas les épaules pour ça.
Beckett : De quoi parlez vous ?
Homme : On commence dans 4 minutes, 4 minutes.
Farrow : Je parle de... je voulais faire de Jenna la nouvelle égérie de ma prochaine campagne publicitaire. Ca voulait dire séances photos, couvertures de magazines, affiches en géant sur Time Square, le tour du monde, sans oublier bien entendu un énorme salaire !
Castle : Ca faisait peut-être un peu beaucoup pour une jeune fille naïve ?
Farrow : En tout cas depuis quelques semaines elle était devenue irritable, et même paranoïaque. Je commençais à me demander si elle avait assez d'expérience pour une campagne publicitaire de cette ampleur.
Beckett : Vous venez de dire qu'elle était paranoïaque, à votre avis elle prenait de la drogue ? Non, elle était anti-drogue.
Wyatt Monroe : Teddy, si tu veux que je prenne tes filles en photo, il va vraiment falloir virer ce petit frimeur de mon siège !
Farrow : Oh Wyatt, détends toi, je m'en charge.
Beckett : Monsieur Farrow, j'avais encore une ou deux questions.
Farrow : D'accord, mais faites vite, s'il vous plaît. [Castle et la mannequin se regardent]
Beckett : Avec qui était Jenna quand vous l'avez vue à votre soirée ? Concentrez-vous Castle.
Farrow : Vous savez, je l'ai juste entr-aperçue, elle a passé la plupart du temps avec Sierra, sa meilleure amie. C'est elle là bas, avec la robe de mariée. Bon si vous n'avez plus d'autre question, il faut vraiment que je règle les derniers petits détails.
Castle : Oh si, une dernière, quand Jenna a quitté votre soirée, elle avait des chaussures ?
Farrow : Oui, je lui avais prêté une magnifique paire d'escarpins en satin rose, pour aller avec sa robe. Oh d'ailleurs, en parlant de ça, cette robe était un modèle unique. Et j'imagine que vous n'allez pas nous la rendre ?
Beckett : C'est une pièce à conviction désormais, et il y a un gros trou dans le dos, mais vu qu'elle s'est fait poignarder, je dirais que c'est normal.
Farrow : Oui, désolé. [Il s'éloigne]
Rina [mannequin qui observait Castle] : Rick Castle, c'est incroyable que je tombe sur vous par hasard, le jour où justement je viens d'acheter ce super magazine.
Castle : Oh, regardez ça, c'est moi en couverture.
Beckett : Alors il est déjà dans les kiosques ?
Castle : Pour créer Nikki Hard, le personnage de son dernier roman, Richard Castle s'est inspiré d'une des meilleures flics de la ville de New-York, c'est gentil non ?
Rina : Euh, vous pourriez me...
Castle :... oui avec plaisir, dites moi juste à quel nom je signe.
Rina : Oh, alors vous vous rappelez pas de moi ?
Castle : Bien sûr que si, je me rappelle de vous, évidemment, vous êtes...
Rina : ... Rina.
Castle : Rina, oui ! On a fait connaissance à cette soirée, chez l'autre là, pour fêter ce truc, ça avait duré toute la nuit, waouh c'était l'éclat' ! [Beckett sourit]
Rina [écrit dans la main de Castle] : Tenez, appelez-moi.
Castle [alors que Beckett a le sourire aux lèvres] : Vous avez vu, ils parlent de vous ! [Ils partent voir Sierra]
Sierra : Oh mon dieu, j'arrive pas à le croire ! Et c'est moi qui a hérité de sa robe. Normalement c'est elle qui devait clore le défilé, pas moi. J'ai essayé de l'appeler toute la matinée sur son portable, mais j'arrivais pas à tomber sur le répondeur.
Beckett : A quelle heure a-t-elle quitté la soirée ?
Sierra : Aux environs de minuit, j'ai supposé qu'elle était rentrée chez elle.
Beckett : Monsieur Farrow nous a dit qu'elle était un peu agitée ces derniers temps.
Sierra : Demain Teddy annoncera qui est l'égérie de sa nouvelle collection, Jenna rêvait d'avoir ce boulot, elle était un peu tendue, mais elle avait vraiment pas à s'inquiéter pour ça.
Castle : Pour quelle raison ?
Sierra : C'était la préférée de Teddy. Tout le monde savait que ça allait être elle. Oh mon dieu, Travis est au courant ? [Beckett est intriguée] C'est son mari, il va être complètement anéanti, ils étaient fous l'un de l'autre.
[Salle de repos : Beckett, Castle et Travis McBoyd]
Travis : Je suis allé me coucher aux alentours de onze heures, je me suis endormi en pensant qu'elle me réveillerait en rentrant, mais à 3 heures du matin, elle était toujours pas à la maison. Alors j'ai appelé sur son portable, elle m'a pas répondu, ensuite j'ai appelé la police, ils m'ont dit qu'il fallait que j'attende 48 heures avant de pouvoir signaler sa disparition. Je leur ai dit "vous connaissez pas ma femme, si elle est toujours pas rentrée à la maison à cette heure-ci, c'est parce qu'il s'est sûrement passé quelque chose !". J'aurais dû aller avec elle, toutes les personnes qui vont à ces soirées sont si superficielles.
Beckett : Travis, je sais à quel point c'est difficile, mais je suis obligée de vous poser cette question : y aurait-il une personne à laquelle vous pensez qui aurait pu en vouloir ou faire du mal à Jenna ?
Travis : Attendez vous plaisantez ? On a déjà porté plainte plusieurs fois, les autres flics vous ont pas parlé de cette histoire ?!
Castle : Porté plainte pour quoi ?
Travis : Pour harcèlement, y a un taré qu'arrêtait pas d'envoyer des lettres à Jenna, il lui écrivait des trucs dégueulasses, il prenait aussi des photos d'elle dans notre vie privée, un peu comme s'il nous épiait constamment. Elle ça la détruisait petit à petit, moi ça me rendait dingue. On a même failli repartir chez nous.
Beckett : Et vous avez porté plainte, c'est ça ?
Travis : On a déposé une douzaine de plaintes, et chaque fois vous disiez la même chose, vous nous donniez la même explication ridicule ! "Vous savez, vous êtes à New York, on a des choses plus importantes à faire que d'essayer de vous débarrasser d'un fan un peu ennuyeux". Et aujourd'hui elle est morte, ma femme est morte ! Vous entendez, elle est morte !
[Salle de réunion : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Ryan : Les lettres ont été envoyées d'un bureau de poste à Soho, aucune adresse d'expédition et pas de signature.
Esposito : L'auteur anonyme a oublié d'inscrire ses coordonnées, c'est pas de bol ça !
Ryan : J'expose les faits. [Beckett sourit]
Castle [lit une lettre] : Aujourd'hui je t'ai vue dans le métro, toi tu m'as vu ? J'avais envie de te goûter.
Esposito : Ce mec est un vrai tordu.
Beckett : Oui mais il la menace jamais directement, c'est pour ça qu'en allant voir les flics, ils ont pas vraiment été pris au sérieux.
Castle : Deux gamins de la campagne décident de venir en ville pour vivre leurs rêves, et voilà le résultat. Rien à voir avec le conte de fées auquel ils devaient s'attendre.
Esposito : Pour prendre ces photos, il devait sûrement être sur un toit, pas très loin de leur appartement.
Beckett : Maintenant je comprends pourquoi elle était paniquée. Trouvez ce toit, il y aura peut-être quelque chose qui nous permettra d'identifier ce type. Ces flics se sont plantés alors il faut à tout prix trouver le meurtrier.
GÉNÉRIQUE
[Appartement de Castle : Alexis et Castle]
Castle : Coucou, je suis rentré ! Et j'ai fait un crochet par le resto chinois.
Alexis : Salut papa !
Castle : Salut chérie.
Alexis [voit une pile de magazines] : Oh, sympa, j'en avais déjà pris un en revenant de l'école.
Castle : Comment est l'article ? Elle a été gentille ?
Alexis : Arrête ton cinoche, la journaliste t'a adoré et elle a adoré le lieutenant Beckett. Elle a même adoré ton bouquin ! L'article est dithyrambique, comme d'habitude.
Castle : Et comme d'habitude, ma mère trouvera bien quelque chose à dire pour m'éviter de prendre le melon.
Alexis : En tout cas pas ce soir, elle est dans sa chambre en train de pleurer la fin de sa carrière.
Castle : Ca veut dire qu'elle n'a pas eu le rôle ?
Alexis : Oh si, sauf que ce n'est pas celui qu'elle voulait. Disons que pour le rôle principal, ils ont pris quelqu'un d'autre. Ils lui offrent le rôle de la mamie cinglée.
Castle : Oh, la mamie cinglée...
Alexis : Oui, et elle meurt au premier acte !
Castle : Oh...
Alexis : En coulisses.
Castle : Oh ! [Son téléphone sonne] Non !
Alexis : T'attends un appel ?
Castle : D'accord, j'avoue ! Non j'ai rencontré une charmante jeune femme à la semaine de la mode, et je lui ai laissé un message il y a à peu près une heure.
Alexis : Un mannequin ?
Castle : Hm hm.
Alexis : Papa, c'est pas un peu mal vu de draguer au cours d'une enquête ?
Castle : Alors pour ton info, c'est elle qui m'a dragué. Elle a dit qu'on se connaissait mais je ne sais pas d'où.
Alexis : Oh, être aussi beau c'est vraiment une malédiction ! Elle s'appelle comment ? Lola ? Bree ? Tatiana ?
Castle : Rina.
Alexis : Tu viens de dire Rina ?
Castle : Ouais.
Alexis : Une blonde c'est ça ?
Castle : Oui.
Alexis : Des petits yeux de biche ?
Castle : Oui.
Alexis : Des jolies lèvres charnues ?
Castle : Oui.
Alexis : Papa, tu la connais, elle me gardait quand j'étais petite !
Castle : Oh c'est pas vrai...
Alexis : Malheureusement, ça l'est. C'était ma baby-sitter, on regardait "High School Musical" dix fois par jour, tu te souviens pas ?
Castle : Non, je me souviens vaguement d'une girafe aux cheveux filasses et aux dents baguées qui s'appelait Katrina.
Alexis : C'est elle. Le vilain petit canard s'est changé en cygne. Elle a raccourci son prénom et elle est devenue top model. C'est incroyable que tu l'aies rencontrée par hasard, le monde est vraiment tout petit.
Castle : Ouais, tout petit et très cruel...
[Salle d'autopsie : Lanie, Beckett et Castle]
Lanie : D'après les résultats des analyses, elle est morte entre 2 et 5 heures du matin.
Beckett : Elle a quitté la soirée à minuit.
Castle : Alors elle était où pendant 2 heures ?
Beckett : Est-ce qu'elle présente des signes d'abus sexuels ?
Lanie : Non, mais elle s'est débattue à mon avis. Sa robe s'est déchirée, et elle a des contusions sur le bras et des traces de lutte sur les mains. Elle a une coupure sur la joue interne qui indique qu'elle a reçu une gifle violente. Mais voilà la partie la plus étrange. Votre victime s'est fait poignarder avec un truc long et pointu, rien à avoir avec la forme classique.
Beckett : Tu peux nous en dire plus ?
Lanie : Grâce à la forme de la blessure, j'ai pu faire une reconstitution. L'arme du crime a 4 côtés. La pointe est fine, et elle s'élargit progressivement en allant vers la base. Et j'ai aussi trouvé des petits morceaux de verre dans la blessure.
Castle : On l'a poignardée avec le Washington Monument ?
Beckett [son téléphone sonne] : Excusez-moi. [Elle décroche] T'as une bonne nouvelle Esposito ?
Esposito [au téléphone; avec Ryan dans un bâtiment] : Oui, le toit est juste en face de l'appartement de la victime, tout le monde peut y accéder.
Beckett : T'as trouvé quelque chose ?
Esposito : Des tas de mégots de cigarette, des canettes, et un emballage vide de carte mémoire pour appareil photo numérique.
Beckett : Donnez-le au labo, ils trouveront peut-être des empreintes.
Esposito : A vos ordres !
Beckett [elle raccroche] : Y a autre chose ?
Lanie : Oui, d'après le rapport préliminaire son taux d'alcoolémie était de 0,2 g/L de sang, et on a aussi relevé des traces d'admer dans son système sanguin.
Castle : Qu'est-ce que c'est ?
Lanie : Un genre d'amphétamine qu'on prescrit d'habitude pour troubles de la tension. Malheureusement, les mannequins s'en procurent illégalement et s'en servent pour perdre du poids, c'est efficace.
Beckett : Et pourtant, il paraît qu'elle était anti-drogue.
Castle : On dirait que son job et son fan taré n'étaient pas les seules causes de ses angoisses.
[Commissariat : Beckett et Castle]
Beckett : Ca vous surprend pas qu'un fan taré la harcelait ?
Castle : Non, pas vraiment pourquoi ?
Beckett : Et ben, c'était pas Claudia Schiffer, elle avait même pas fait de campagne nationale pour l'instant.
Castle : Notre type était peut-être un petit futé, il savait qu'elle allait devenir une star et il préparait le terrain, il prenait de l'avance. [Il voit un magazine ouvert à la page du reportage sur Castle ouvert sur le bureau de Beckett] Oh, je savais que vous ne pourriez pas résister ! Pas mal du tout ce petit article hein ?
Beckett : Oui, enfin si on aime les journalistes lèche bottes.
Castle : Comment ça lèche bottes ? Elle parle de vous en termes élogieux, elle vous place entre Sherlock Holmes et Angelina Jolie, et elle a mis une super photo de vous en plus ! Au fait, pourquoi vous croisez toujours les bras ?
Beckett : Peu importe.
Castle : Pourquoi vous êtes en pétard ?
Beckett : Je suis pas en pétard.
Castle : Mais vous avez l'air en pétard.
Beckett : Et ben c'est pas le cas.
Castle : Mais si vous étiez en pétard, vous me le diriez ?
Beckett : Ce n'est pas le cas !
Castle : Mais vous me le diriez ?
Beckett : Ca n'a pas d'importance, parce que je ne suis pas en pétard !
Esposito [arrive avec Ryan] : Regardez qui est là, Richard Castle, le mec dont tout le monde parle !
Castle : Oh, vous faites sûrement allusion à ce super article, même si certains d'entre nous le trouvent lèche bottes !
Esposito : Non, ça c'est déjà vu, nous on vous parle d'hier à la semaine de la mode.
Ryan : Il paraît que vous avez rapporté un petit souvenir ?
Esposito : Le numéro de téléphone d'une super petite gonzesse qui s'appelle... Réno ?
Ryan : Non, Rina !
Beckett : Je n'ai pas pu garder ça pour moi, désolée.
Esposito : Allez Castle, nous on pourra jamais approcher de top model, alors on veut des détails, elle était plutôt le genre à défiler pour de la lingerie qu'on peut arracher avec les dents ou...
Ryan : ... plutôt le genre au teint hâlé qui défile pour les bikinis sexys ?
Beckett : Non, du genre "oh le truc de dingue, je viens d'avoir mon permis de conduire les filles !".
Castle : Je vais vous donner un conseil, vous devriez mûrir un petit peu parce que la jeune fille dont vous parlez, c'est pas un morceau de viande, c'est la fille de quelqu'un, d'accord ? C'est peut-être même... une baby-sitter...
Beckett [lit un rapport] : Les gars, le labo a pu identifier une empreinte sur l'emballage.
Esposito [prend le rapport] : Will James.
Ryan : Charmant garçon, il est en conditionnelle pour violences conjugales et soumis à plusieurs ordonnances restrictives.
Esposito : On dirait qu'on le tient !
[Appartement de James : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Beckett : Will James, c'est la police de New York ! [Le gardien ouvre la porte]
Esposito : Rien à signaler !
Ryan : Ouais, ici non plus.
Beckett : Regardez, je viens de trouver ça, c'est le composite de Jenna.
Esposito : Le composite ?
Beckett : Ouais, les agences de mannequin s'en servent pour les castings.
Castle : Un seul composite, vous ne trouvez pas que c'est un peu léger. C'est vrai, où est passé le mur couvert des photos de Jenna ?
Ryan : Beckett, j'ai peut-être un truc. Un appareil photo muni d'un télé objectif.
Beckett : Y a quoi à l'intérieur ?
Ryan : Rien du tout, probablement effacé. Une mini-carte de 4 Go, même marque que l'emballage retrouvé sur le toit.
Beckett : Donne là au labo, qu'ils essaient de récupérer les photos.
Castle : Si ce type en pince vraiment pour Jenna, il le dissimule bien.
Esposito [à Ryan, discrètement] : Tu savais ce que c'était un composite ? [Ryan fait signe que non] Ouais, moi non plus.
James [rentre chez lui, Esposito et Ryan pointent leurs armes] : Je peux peut-être vous aider ?
Ryan : Will James, levez les mains !
[Salle d'interrogatoire : Beckett, Castle et Will James]
Beckett : On sait que vous étiez sur le toit de l'immeuble, en face de son appartement. Alors si c'était pas pour prendre des photos, c'était pour quoi ?
James : Je vous dis que je l'ai pas tuée, d'accord ? J'étais même pas là dimanche dernier, je bossais.
Beckett : C'est vrai oui, dans un casino à Atlantic City. Vous inquiétez pas, on est en train de vérifier. Seulement en attendant, expliquez nous pourquoi on a trouvé ça dans votre appartement ? [Elle lui montre le composite]
James : Avoir des photos de jolies gonzesses, c'est pas un crime non ?
Castle : Non, mais leur envoyer des lettres de menaces, c'est un délit. Vous permettez ? [Il lit la lettre] "Tu t'es beaucoup trop maquillée aujourd'hui, tu m'as fait penser à une catin".
James [rigole] : Vous pensez que c'est moi qui ait écrit ça ?
[Salle d'observation : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Castle : Ce type est complètement barré, c'est un vrai pervers je vous dis !
Ryan : On a un problème, son alibi tient la route.
Beckett : Non, dites moi que c'est une blague !
Esposito : J'ai parlé au directeur du casino où il est voiturier, il a dit que Will James travaillait la nuit où Jenna a été tuée.
Beckett : Non c'est impossible, y a sûrement une erreur.
Castle : Son patron est peut-être dans le coup, ou il essaie de le couvrir.
Esposito : C'est ce que je me suis dit, donc j'ai demandé les vidéos de surveillance. James a garé des voitures toute la nuit, alors c'est pas notre homme.
[Salle de réunion : Beckett, Castle et Travis McBoyd]
Travis : Attendez, je comprends plus rien là.
Beckett : Pour l'instant on le garde en cellule pour harcèlement, mais il n'a pas tué Jenna.
Travis : Non, mais c'est lui qui lui a envoyé toutes ces lettres et c'est lui qui a pris les photos.
Beckett : On peut pas en être sûrs à moins que le labo réussisse à récupérer les fichiers effacés sur la carte mémoire. On va trouver son assassin, et on va le mettre en prison, vous avez ma parole.
Travis : D'accord, si je peux faire quoi que ce soit, dites-le.
Beckett : Eh bien en fait vous pouvez peut-être nous aider à comprendre quelque chose. Le médecin légiste a trouvé des traces d'admer dans le système sanguin de Jenna, c'est une forme d'amphétamine.
Travis : Non, non Jenna était contre la drogue.
Castle : Plusieurs personnes nous ont dit qu'elle était nerveuse et agitée ces derniers temps.
Travis : Oui évidemment, elle était stressée. Ecoutez, toutes ces lettres qu'elle recevait, ça la terrifiait. Seulement elle voulait surtout pas que ça s'ébruite au boulot.
Beckett : Justement, comment ça allait au boulot ? Elle s'entendait pas avec certaines personnes, comme Monsieur Farrow par exemple ?
Travis : Pas du tout, elle adorait Teddy, elle s'entendait bien avec tout le monde. Enfin presque, parce que y a ce gars là, le photographe de mode, ils se sont disputés.
Beckett : A propos de quoi ?
Travis : Je crois que c'était lui qui devait s'occuper de la campagne publicitaire, alors la semaine dernière, Jenna est allée le voir pour faire une séance d'essais. Elle était en larmes en rentrant, elle disait que ses photos étaient horribles, elle avait peur de ne plus pouvoir faire la campagne Farrow.
Castle : Elle a dit pourquoi ça s'est mal passé ?
Travis : Non, elle a seulement dit qu'il l'aimait pas et qu'il avait fait exprès de rater les photos pour ne pas qu'elle ait ce boulot.
Beckett : Vous savez comment il s'appelle ce photographe ?
[Bâtiment de Teddy Farrow : Beckett, Castle et Wyatt Monroe]
Beckett : Monsieur Monroe, que s'est-il passé entre vous et Jenna ?
Monroe : Rien, Jenna était un super mannequin et une chic fille mais ce jour là, elle n'était pas concentrée, elle avait la tête ailleurs. C'est vrai qu'on s'est disputés, mais on a résolu nos problèmes.
Castle : Comment ?
Monroe : J'ai accepté de faire un nouveau test sur mon temps libre et à mes frais. Normalement on devait se retrouver hier après le défilé mais...
Beckett : Et vous pouvez nous dire où vous étiez entre 1h et 5h du matin la nuit où elle a été tuée ?
Monroe : Je suis resté à la petite fête de Zac Posen jusqu'à 3h, et après je suis rentré me coucher.
Beckett : Merci monsieur Monroe.
Animateur : Mesdames et messieurs, Teddy Farrow ! [Celui-ci arrive sur scène]
Farrow : Bonjour, nous venons de passer une semaine très difficile chez Teddy Farrow. Comme vous le savez sûrement, dimanche soir nous avons perdu une amie très chère. Jenna McBoyd nous a quittés beaucoup trop tôt. Mais même si aujourd'hui nous honorons sa mémoire, nous devons continuer à avancer parce que c'est ce qu'elle aurait voulu. Et si je vous ai tous invités ici, c'est justement pour vous présenter la nouvelle égérie de ma dernière collection, elle a un talent exceptionnel, et ensemble nous allons accomplir de grandes choses. Je vous demande d'accueillir mademoiselle Sierra Goodwin !
Castle : Et qui est-ce qui prend encore la place de sa très bonne amie Jenna ? Sierra ! Je me trompe où elle a l'air au comble du bonheur ? Vous vous souvenez de ce qu'a dit Teddy à propos de sa nouvelle égérie ? Sa photo dans tous les magazines, des affiches publicitaires sur Times Square, et un énorme salaire. On a déjà tué pour beaucoup moins que ça.
Beckett : Castle, vous êtes en train de supposer qu'une fille en aurait assassiné une autre pour un job ?
Castle : Ce n'est pas qu'un job, c'est une campagne. Ca vous lance une carrière la jalousie c'est classique comme mobile. Vous avez vu le talentueux monsieur Richler ? "Faux semblants" et bien sûr, le meilleur de tous c'est "Showgirls" !
Beckett : Personne ne s'est fait tué dans "Showgirls" ! Enfin je crois.
Castle : Sierra aurait voulu être la petite préférée de Teddy mais elle était toujours le second choix. Elle se répétait sans cesse "et si Jenna n'était plus là, alors je serais numéro 1, et j'aurais enfin ce que je mérite, ce qui me reviens de droit", jusqu'à cette nuit là. Elle se dit que c'est sa chance, elle décide d'attirer Jenna à l'abri des regards, dans un endroit désert, et dès que l'occasion se présente, elle la poignarde à mort.
Beckett : Avec l'obélisque du Washington Monument qu'elle avait dans son sac à main ?!
Castle : Et elle lui vole ses chaussures. C'est pas une théorie parfaite mais, maintenant qu'on est ici, je me disais qu'on aurait pu en profiter pour en apprendre un peu plus sur Sierra Goodwin. Et je viens de trouver celle qui va nous éclairer. [Il l'emmène vers Rina]
Rina : Rick !
Castle : Euh non, c'est monsieur Castle pour vous jeune fille. Rina, voici le lieutenant Beckett. Lieutenant Beckett, Rina. Elle faisait du baby-sitting pour moi. Enfin je veux dire, pour Alexis.
Beckett : Vous m'en direz tant !
Castle : Enfin bref, on est là à propos de Jenna.
Rina : Oh, c'est tellement affreux ce qui s'est passé.
Castle : Oui au fait, est-ce que c'est vrai qu'elle et Sierra étaient les meilleures amies du monde ?
Rina : Non j'aurais pas dit ça comme ça, disons que Sierra est plutôt du genre vipère.
Beckett : Quoi ? Comment ça ?
Rina : Elle aime pas avoir de la concurrence.
Castle : Elle a déjà poussé une fille dans les escaliers ?
Rina : Non, ça va jamais vraiment très loin. Des fois, elle ment sur l'heure d'un défilé ou elle met du poil à gratter dans nos culottes. Ah si attendez, maintenant que j'y pense, un jour elle a écrasé une pilule pour maigrir, et elle l'a mise dans la coupe de champagne d'un autre mannequin !
Beckett : Vous dites qu'elle a drogué une personne ?
Rina : La fille est devenue complètement dingue et elle a traité Calvin Klein de vieux crouton ringard ! Alors qu'il était devant elle !
Castle : Oh !
Beckett : Vous nous avez été d'une aide précieuse Rina, merci beaucoup.
Rina [à Castle] : Appelez-moi !
Castle [voit que Beckett réfléchit] : Vous comptez me faire partager vos pensées ?
Beckett : Je me disais un truc, peut-être que Jenna ne prenait pas vraiment de drogue, peut-être que c'était Sierra qui lui en mettait dans son verre quand Teddy Farrow n'était pas loin pour la faire passer pour folle ou paranoïaque.
Castle : Alors ça c'est digne d'une scène coupée dans l'édition limitée de "Showgirls" !
Beckett [aperçoit Ryan et Esposito, verre et petit four à la main] : Qu'est-ce qu'ils font ici ces deux là ?
Esposito [montre un dossier] : On a un truc pour vous, c'est urgent. [Ils s'éloignent]
Beckett : Allez-y les gars, je vous écoute.
Esposito : Le labo a réussi à récupérer les photos de la carte mémoire de Will James. Il l'a peut-être pas tuée, mais cette fois c'est sûr, il la harcelait.
Beckett : Et vous avez fait tout ce chemin jusqu'ici pour me montrer ça ?
Ryan : On a pensé que c'était important.
Castle : C'est trop gentil, non vraiment merci les gars.
Ryan : Alors lieutenant Beckett, ça vous manque pas la vie de l'amour ?
Beckett : De quelle vie tu parles ?
Esposito : Oh Castle, est-ce que votre copine est là ? Vous savez euh...
Ryan : ... Rina...
Beckett : Rina était la baby-sitter d'Alexis, alors en ce qui concerne le grand Rick, c'est un peu comme si elle portait une ceinture de chasteté blindée.
Castle : Merci pour cette très belle image, Beckett. Et aussi pour m'avoir appelé le grand Rick !
Esposito : Ah au fait, notre copain Will James a une petite amie, et à mon avis, elle a 2 ou 3 choses à nous dire. Y a des photos d'elle à la fin du paquet.
Ryan : Hm, des photos de nu !
Beckett : Castle, regardez ça.
Castle : Que je regarde des photos de nu, bon d'accord ! [Il regarde la photo où Sierra figure] C'est elle la petite amie de Will James ? On dirait que Teddy Farrow n'était pas le seul pour qui elle posait.
[Commissariat : Beckett, Castle et Teddy Farrow]
Farrow : Vous avez une idée du spectacle que vous venez d'offrir aux journalistes ?! Comment avez-vous osé débarquer en plein milieu de ma fête de lancement pour venir arracher mon égérie ?! Et puis pourquoi vous l'avez traînée ici comme si c'était une criminelle ?!
Beckett : Parce que c'est le cas !
Esposito : Will James vient de passer aux aveux, il admet que c'est Sierra qui l'a engagé pour prendre les photos volées de Jenna. Il l'a même aidée à écrire les lettres, et notre gusse prétend avoir fourni Sierra en admer.
Beckett : Elle droguait Jenna à chaque fois que vous étiez présent pour qu'elle ait l'air paranoïaque.
Farrow : Pourquoi aurait-elle fait une telle chose ?
Castle : Pour jouer sur les peurs d'un couple naïf de province, pour les forcer à repartir pour l'Ohio, afin que Sierra reprenne la place de Jenna.
Beckett : Monsieur Farrow, vous avez déjà entendu l'expression "Je serais prête à tuer pour avoir ce job" ?
Farrow : Mais c'est mon visage, mon égérie ! Vous vous rendez compte des conséquences désastreuses, ce sera un véritable scandale ! Ca va entâcher la sortie de la collection printemps-été !
Beckett : Une jeune fille a été tuée, mais ça n'a pas l'air de signifier grand chose pour vous.
Farrow : En tout cas, ça ne signifie pas que mon affaire doive en souffrir.
Beckett : Ce ne sont que des vêtements !
Farrow : Que des vêtements ?! Les vêtements sont le symbole d'une civilisation, les vêtements sont la seule chose qui séparent l'être humain de l'animal.
Beckett : Pas toujours.
[Salle d'interrogatoire : Beckett, Castle et Sierra]
Beckett : Vous en aviez assez d'être le second choix alors vous deviez vous débarrasser d'elle pour devenir l'égérie de Teddy.
Sierra : Non pas du tout, je n'ai pas tué Jenna, je vous le jure !
Castle : C'est vrai, vous l'avez juste droguée, sans oublier les lettres de menaces.
Beckett : Où étiez-vous à 2h du matin dimanche soir ? Ecoutez, vous êtes suspectée de meurtre Sierra, si vous avez quelque chose à nous dire, il faut le dire maintenant.
Sierra : Jenna est allée chez Wyatt.
Castle : Le photographe ?
Sierra : Y a une chose sur laquelle elle n'était pas parano, c'est quand elle affirmait que Wyatt avait saboté ses photos, c'est ce qu'il a fait !
Beckett : Pourquoi ?
Sierra : Parce qu'elle ne voulait pas coucher avec lui, voilà pourquoi ! Toutes les filles dans le métier sont au courant. Si vous lui donnez ce qu'il veut, il fait des super photos. Si jamais vous refusez, alors il peut vous détruire. Et il voulait Jenna.
Beckett : Donc si je comprends bien, il lui demandait de choisir entre sa carrière et son mariage, c'est une belle ordure ce Wyatt.
Sierra : Elle savait que les photos de la deuxième séance devaient être super bonnes, sinon elle pouvait faire une croix sur la campagne. Mais elle devait s'assurer qu'il jouerait le jeu cette fois !
Beckett : Qu'est-ce qu'il s'est passé dimanche soir ?
Sierra : Elle prétendait avoir un plan, j'ai pensé qu'elle allait faire ce qu'il lui demandait, et je lui ai même dit "c'était pas si terrible tu sais, si ça se trouve tu vas peut-être aimer ça". Moi j'ai aimé. C'est la dernière fois que je l'ai vue vivante.
[Commissariat : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Esposito : Beckett ?
Beckett : Oui.
Esposito : On a vérifié le casier de Wyatt Monroe, rien d'important, mais on a appris que son appartement était à deux pas du centre d'art, et la fenêtre de son salon donne sur la fontaine où Jenna a été tuée.
Beckett : Il vit à côté de la scène de crime.
Ryan : On a aussi vérifié l'alibi qu'il nous avait donné, et tout le monde dit qu'il avait quitté la fête de Zac Posen vers 23h30.
Castle : Il nous a dit l'avoir quittée à 3h du matin.
Esposito : Et cerise sur le gâteau, on a parlé aux invités de Teddy Farrow, et ils nous ont dit qu'ils l'avaient vu débarquer vers minuit.
Beckett : Donc il nous a menti.
[Appartement de Monroe : Beckett, Castle et Monroe]
Monroe : J'ai appris pour l'arrestation de Sierra, ça m'a vraiment fait un choc.
Beckett : Vous étiez proches ?
Monroe : C'est pas le terme que j'emploierais, mais on a fait pas mal de séances ensemble.
Castle : Oui, on est au courant. [Regarde par la fenêtre] Vous avez une vue magnifique.
Monroe : Merci, sinon que puis-je faire pour vous ?
Beckett : Vous pouvez me dire pourquoi vous n'avez pas précisé que vous étiez passé à la soirée de Teddy ?
Monroe : J'avais sûrement oublié. C'est la semaine de la mode, alors je vais à beaucoup de soirées. [Castle se met par terre et regarde sous les meubles] Eh, qu'est-ce que vous faites ?
Castle : Oh, vous occupez pas de moi.
Beckett : Vous avez parlé à Jenna là bas ?
Monroe : Y a de fortes chances oui, pour la saluer.
Beckett : Vous ne lui avez pas donné rendez-vous ici un peu plus tard ?
Monroe : Non.
Castle [se relève avec une paire de chaussures] : Vous en êtes sûr, alors c'est à qui ça ? De magnifiques escarpins en satin rose prêtés par Teddy Farrow.
Monroe : Je ne sais pas à qui ça appartient désolé.
Beckett : C'est quoi cette récompense monsieur Monroe ? [Elle regarde le trophée de la forme de l'arme du crime] Pour excellence dans la photo éditoriale. Je suis sûre qu'il y en avait un autre ici, on peut savoir où il est ?
Monroe : C'est ma femme de ménage, elle l'a fait tomber, il s'est cassé en mille morceaux, il y a une semaine je crois.
Castle : Moi je trouve que ça ressemble au Washington Monument !
Beckett : C'est drôle, j'allais le dire.
[Salle d'interrogatoire : Beckett, Castle et Monroe]
Monroe : D'accord, écoutez, c'est vrai Jenna est passée chez moi cette nuit là, mais elle était vivante quand elle est partie.
Beckett : Pourquoi elle était chez vous ?
Monroe : Elle est venue me voir à la soirée de Teddy pour me dire qu'elle avait changé d'avis. Elle voulait qu'on rebosse ensemble, mais cette fois, en équipe.
Castle : Oh, et vous avez cru que c'était un code pour vous dire "Sautes moi" ?
Monroe : On devait se retrouver chez moi après la soirée. Elle est venue, on a bu un verre, on s'est installés confortablement sur le canapé. Moi j'étais prêt à me mettre au boulot, mais elle arrêtait pas de vouloir parler de notre accord, elle l'appelait comme ça. Elle m'a demandé de lui dire exactement ce qu'elle devait faire pour que les photos soient réussies. Elle voulait des détails.
Beckett : Elle voulait essayer de vous faire parler pour vous tendre un piège ?
Monroe : Sauf qu'elle était pas très douée comme espionne. J'ai attrapé son sac et j'ai senti son téléphone. Elle avait enclenché l'application qui transformait son portable en micro. Elle avait enregistré toute notre conversation.
Castle : Elle voulait enregistrer son chantage sexuel pour ensuite aller le faire écouter à Teddy Farrow.
Beckett : Oui.
Monroe : Elle a récupéré son téléphone, on s'est disputés, elle a attrapé mon trophée et elle a commencé à l'agiter dans tous les sens comme une folle. Elle l'a cogné contre une bibliothèque, et là la pointe s'est cassée. J'ai essayé de lui arracher, ça m'a valu cette entaille. Alors j'ai préféré me reculer, et ensuite, elle est partie.
Beckett : Franchement je reconnais qu'il est super votre scénar', mais j'y crois pas une seconde.
Monroe : Vous n'avez qu'à écouter l'enregistrement sur son téléphone, je vous ai dit toute la vérité.
Beckett : On n'a jamais retrouvé son sac, alors on dirait que la seule preuve qui pouvait vous innocenter est au fond d'un lac ou dans une poubelle, en compagnie de votre trophée. C'est dommage !
[Commissariat : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Ryan : Je croyais que le mannequinat était glamour.
Beckett : Heureusement, le monde de la mode n'est pas rempli de prédateurs.
Esposito : Ca en a tout l'air pourtant, Jenna a été droguée par sa meilleure amie, et tuée par son photographe.
Castle : Même son patron semblait plus préoccupé par le défil" que par son meurtre.
Ryan : Mais au moins on a arrêté le tueur, c'est déjà ça.
Castle [voit que Beckett regarde la photo des escarpins] : Quoi ?
Beckett : Si c'est Wyatt qui a tué Jenna, pourquoi il s'est pas débarrassé de ce qui pouvait l'incriminer ? Et pourquoi il aurait abandonné le corps juste devant son appartement ?
Esposito : Peut-être qu'il n'est pas aussi malin.
Beckett : Ou peut-être qu'il nous dit la vérité. Peut-être qu'il l'a pas tuée.
[Appartement de Castle : Martha et Castle]
Castle : Tu essaies de te remémorer le bon vieux temps ?
Martha : Au fait, j'ai appelé mon agent pour lui annoncer que je refusais la pièce. Je lui ai dit "Martha Rodgers ne meurt pas au premier acte, et une chose est sûre, elle ne mourra jamais en coulisses".
Castle : Tu te sens mieux ?
Martha : Oh non, je me sens dépérrir. Et très vieille, j'ai l'impression que je suis en train de mourir en coulisses. Avant je jouais les premiers rôles, c'était moi la star. J'avoue que ça me plaisait, c'était un bon temps trésor, être jeune, belle, talentueuse, aucune femme ne veut y renoncer.
Castle : Tu es toujours très belle maman, tu as toujours beaucoup de talent. Et tu n'as pas renoncé à ta jeunesse, tu l'as échangée contre la sagesse.
Martha : La sagesse, la sagesse... [Elle lui montre une photo d'elle plus jeune] C'est ça que je veux !
Castle [son téléphone sonne, il décroche] : Rina ! Alors c'est bon on se voit toujours ce soir ? Vous vous rappelez où j'habite ? Alors à tout à l'heure ! [Il raccroche] Quoi ?
Martha : Alexis est venue tout me raconter, cette fille est trop jeune pour toi. Ou dans l'autre sens, c'est toi qui est trop vieux pour elle.
Castle : Ce n'est pas du tout ce que tu crois.
Martha : Mais oui bien sûr...
Castle : Et les divas au chômage hébergées gracieusement feraient mieux de balayer devant leur porte avant de critiquer les autres.
Martha : Message reçu trésor.
[Commissariat : Beckett et Castle]
Castle : C'est quoi le mot du jour ?
Beckett : Sunshine Electronic
Castle : Ca fait deux mots ça !
Beckett : Peu importe, c'est l'endroit où Jenna a acheté son nouveau téléphone.
Castle : Quoi ?
Beckett : Je suis allée parler à son mari hier soir, et je lui ai posé quelques questions sur le téléphone de Jenna, il a dit que ce n'était pas un modèle qui pouvait enregistrer. Alors j'ai vérifié les achats récents de Jenna, elle s'est payée un nouveau téléphone le jour où elle s'est fait tuer. Il était muni d'un système de navigation qu'elle avait eu la bonne idée d'activer.
Castle : Ah, vous l'avez trouvé ?
Beckett : Dans une benne, sur la 81ème est. Une patrouille nous l'apporte sur le champ.
[Salle de réunion : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Castle [ils écoutent l'enregistrement entre Jenna et Wyatt Monroe] : Jusqu'ici, ça s'est passé comme il nous l'a décrit.
Beckett : Là, c'est quand elle attrape l'arme du crime. [Ils écoutent la suite] Il a pas menti, elle est partie vivante.
Ryan : Ca veut pas dire qu'il ne l'a pas suivie.
Esposito : Mais s'il voulait la tuer, il ne l'aurait pas laissée partir.
Castle : Chut. C'est pas fini. [Dans l'enregistrement, Jenna dit "Oh mon dieu, tu m'as suivie ou quoi ? Arrête, lâche moi !]
[Commissariat : Beckett et Castle]
Castle : Alors, c'est quoi le plan ?
Beckett : On va lui faire tout avouer.
Castle : Non, je ne pense pas qu'il craquera si facilement. Il se passera quoi s'il découvre qu'on a pas l'enregistrement en entier. Que la mémoire du téléphone portable était pleine avant que le meurtre soit commis ?
Beckett : Aucun risque.
Castle : Attendez, on a aucune preuve que ce soit lui qui l'ai tuée. Il pourrait très bien se refermer comme une huître.
Beckett : Aucun risque.
Castle : Il n'est pas stupide, il va sûrement demander un avocat.
Beckett : Aucun risque ! Ecoutez, laissez-moi gérer ça, vous pouvez venir avec moi mais ne dites pas un seul mot.
Castle : Et, si je...
Beckett : ... j'ai dit pas un mot !
[Salle d'interrogatoire : Beckett, Castle et Travis]
Travis [Beckett lui fait écouter le début de l'enregistrement] : Attendez, elle m'enregistrait, mais pourquoi ?
Beckett : Dimanche soir, vous l'avez suivie quand elle est partie à la soirée qu'organisait Teddy. Et ensuite vous l'avez suivie chez Wyatt Monroe.
Travis : Vous comprenez rien du tout, Jenna se comportait de façon très étrange ces derniers temps ! Et puis quand Sierra m'a parlé de ce photographe...
Beckett : C'est Sierra qui vous a parlé de Wyatt Monroe ?
Travis : Oui, elle se faisait du souci pour moi et Jenna. Elle pensait que leur relation dépassait un peu le cadre professionnel, qu'il se passait quelque chose entre eux. Et le truc, c'est qu'une fois qu'elle m'avait mis ça dans la tête, je pouvais plus m'empêcher d'y penser. Oui c'est vrai, je l'ai suivie, jusqu'à la soirée. Ils étaient ensemble. Et après, quand j'ai vu qu'au lieu de rentrer à la maison elle allait chez lui, j'ai su.
Beckett : Donc vous avez attendu ?
Travis : Quand elle est ressortie, elle était toute débraillée. Elle avait du rouge à lèvres sur tout le visage.
Beckett : Vous l'avez traitée de traînée.
Travis : Non, je lui ai dit qu'une chose, je lui ai dit que c'était ma femme ! Ma femme ! Et là, elle a commencé à pleurer et elle a dit que je comprenais rien et que de toute façon j'étais comme les autres.
Beckett : Travis, je ne pourrai rien faire pour vous si vous ne me dites pas toute la vérité.
Castle : Et ensuite vous l'avez giflée assez fort pour lui entailler la joue !
Travis : J'ai pas fait exprès, écoutez je sais pas ce qui m'a pris ! [Il se lève et s'emporte] J'étais en colère, d'accord, j'étais déboussolé, j'avais l'impression de ne plus être moi-même, vous comprenez ?! J'étais tellement furieux que je ne savais même plus ce que je faisais !
Beckett : Donc vous l'avez tuée ?
Travis : Non ! Non, je l'ai pas tuée ! C'est Teddy.
Beckett : C'est Terry Farrow ?
Travis : Y en avait que pour Teddy, elle passait son temps à parler de lui, Teddy ci, Teddy ça, toujours à lui murmurer ce qu'elle devait faire, comment elle devait marcher, parler, se comporter. Il lui remplissait l'esprit avec des mensonges ! Si quelqu'un était capable de la tuer, c'est lui croyez-moi.
Beckett : Sauf que c'était vous Travis. C'est vous qui étiez là bas, pas Teddy. C'est vous qui étiez près de la fontaine en train de penser à tout ce que vous aviez fait pour elle. Vous êtes venu emménager dans cette ville que vous détestez pour qu'au final, elle vous traite comme ça. Elle avait un objet tranchant entre les mains, n'est-ce pas ? C'était quoi ? Travis, vous voulez vraiment que je passe la suite de la bande ? Vous voulez vraiment écouter ce que vous avez dit, et ce que vous avez fait ?
Travis [après quelques secondes d'hésitation] : Elle tenait un genre de morceau de verre cassé, elle m'a dit de pas l'approcher.
Beckett : Et vous lui avez pris l'objet.
Travis : Et là, c'est arrivé.
Beckett : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Travis : On s'est disputés, après je lui ai arraché des mains et je l'ai poignardée. Quand elle m'a tourné le dos, je l'ai poignardée. Je savais, j'avais compris qu'elle allait me quitter alors... Vous pouvez pas comprendre, je l'aimais tellement, j'étais fou d'elle, je pouvais pas la laisser me quitter !
Beckett : Elle n'a jamais eu l'intention de vous quitter Travis. [Beckett rembobine et lui fait écouter la partie de l'enregistrement où Jenna refuse les avances de Wyatt et exprime le souhait de rentrer chez elle] Chez elle, elle voulait rentrer chez elle. Chez vous. [Travis fond en larmes]
[Commissariat : Beckett et Castle]
Castle : Le menacer de lui passer un enregistrement qu'on avait même pas, c'était super risqué comme bluff, vous trouvez pas ?
Beckett : Non, je vous avais bien dit qu'il y avait aucun risque. Il était fou amoureux de sa femme. Revivre son meurtre aurait été trop dur.
Castle : Et en ce qui concerne Sierra et Wyatt Monroe ? Ils vont s'en sortir comme ça ? Où est la justice là dedans ?
Beckett : Figurez-vous que j'ai parlé à Teddy Farrow ce matin. Maintenant qu'il sait ce que ces 2 crapules ont fait à Jenna, il va lancer une campagne très différente. Dont le seul but sera de les mettre au tricard pour qu'ils ne bossent plus jamais.
Castle : Oh, une justice immanente alors. Eh bien, en tant qu'écrivain, je dirais que ça me convient.
Beckett : J'aurais aimé que ça me convienne moi aussi. J'aurais bien aimé avoir un sentiment de victoire. Dites moi ce que ferait Nikki Hard après une mauvaise journée.
Castle : Elle rentrerait chez elle, se servirait un verre, ferait couler un bon bain chaud, et lirait un bouquin.
Beckett : Oh, dommage j'ai pas de bon bouquin.
Castle : Je vous aurais bien filé "Vague de chaleur" mais mon éditeur veut éviter les fuites.
Beckett : Alors pourquoi cette journaliste a eu le privilège de le lire ?
Castle : Non ça c'est pas pareil, ça c'est de la promo, vous savez pour faire parler du bouquin avant sa... Une petite minute, quoi ?! Alors, c'est parce que je lui ai fait lire avant vous que vous étiez en pétard contre moi ?!
Beckett : C'est moi la muse d'accord, alors c'est moi qui aurait dû lire votre bouquin avant elle.
Castle : Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ?
Beckett : Pourquoi ne pas m'en avoir donné un ?
Castle : Vous n'aviez qu'à demander !
Beckett : Vous n'aviez qu'à y penser tout seul !
Castle [stupéfait] : Vous l'aurez demain matin.
Beckett : Génial.
Castle : Génial. [Il part, elle sourit. Puis Beckett allume son ordinateur, et une photo d'elle jeune prenant la pose apparaît en fond d'écran]
Esposito [aux côtés de Ryan, tout sourire] : Vous êtes canon lieutenant Beckett !
Beckett : Comment vous l'avez eu ?
Ryan : On est flics non ?
Esposito : On a appelé votre père.
Beckett : D'accord, d'accord, les gars c'était très marrant. Seulement j'avais 17 ans, et je pensais que le mannequinat me rapporterait un peu plus d'argent que bosser dans un resto.
Esposito : Hm, bien sûr.
Beckett : C'était juste un été compris ? Alors oubliez ça. Et si vous en parlez à Castle, je vous promets que je vous tue, c'est clair ?!
[Appartement de Castle : Alexis, Martha et Castle]
Martha : Bonsoir mes deux trésors !
Alexis : Salut.
Castle : Tu as l'air de meilleure humeur ! Qu'est-ce qui a changé depuis ce matin ?
Martha : Les producteurs de la pièce de théâtre que j'ai refusée ce matin sont revenus me voir avec une meilleure offre. Je sors de leurs bureaux où je viens de signer les contrats.
Castle : Alors t'as le premier rôle ?
Martha : Pas du tout, non, j'ai toujours la même mamiche.
Alexis : Mais tu meurs plus, c'est ça ?
Martha : Non, je meurs toujours.
Castle : T'es mieux payée ?
Martha : Pff, des cacahuètes.
Castle : Alors c'est quoi cette meilleure offre ?
Martha : Ils ont réécrit la pièce pour moi, afin que je meurs en scène, et mieux encore, c'est ma mort qui clôt le premier acte. Ca devient le plus beau personnage de la pièce. La mamiche, c'est le rôle de bravoure !
Castle : Sur scène comme dans la vie.
Alexis : Je suis tellement fière de toi.
Martha : Oh c'est gentil, merci mon bébé. [On sonne à la porte] Je savais pas qu'on attendait du monde.
Castle : Ah, c'est sûrement Rina.
Martha : Ah bien sûr, ton rendez-vous galant.
Castle : Non pas du tout !
Alexis [ouvre la porte] : Salut Katrina !
Rina : Salut Alexis ! T'es prête pour un marathon "High School Musical" ?
Alexis : J'ai jamais été aussi prête ! [Elles montent dans la chambre d'Alexis]
Castle : Salut Rina.
Rina : Oh, salut monsieur Castle.
Alexis : Allez dépêche toi !
Rina : Oh il est canon ton jean, il te va trop bien !
Castle [à Martha] : Tu vas peut-être pas me croire, mais apparemment le monde de la haute couture n'est pas toujours tout rose. Et je me suis dit que si Jenna McBoyd avait eu quelqu'un pour veiller un peu sur elle, elle serait peut-être encore en vie aujourd'hui. Alors si Rina a besoin d'une amie, elle sait qu'elle en a au moins une.
Martha : Oh, mon fils, le pro-chevalier au coeur tendre. Et ne t'inquiètes pas chéri, je sais que tu as une réputation de vrai dur, alors ton secret est bien gardé avec moi.