[Appartement de Castle : Castle, Alexis et Martha]
Castle [fait de l'escrime avec sa fille pendant que Martha joue du piano] : Vous êtes venue à Nottinghal une fois de trop !
Alexis : Je n’aurai plus besoin d’y revenir désormais.
Castle : Vous m’avez fait des cachotteries sir Robin. Vous aimez un garçon.
Alexis : Je savais qu’elle cafterait !
Castle : Alors, qui est-ce ?
Alexis : Il s’appelle Owen. Il est dans mon cours de poésie. Il est très timide et très gentil. Hé !
Castle : Te laisse pas surprendre.
Alexis : C’est ta faute, me distrait pas !
Castle : Il sait ce que tu ressens pour lui ?
Alexis : Non !
Castle : Ah oui, pourquoi ?
Alexis : Parce que je ne le sais pas moi-même.
Castle : Ouais, bravo ! [Son téléphone sonne, il décroche] Allo ?
[Scène de crime : Beckett, Castle, Ryan, Esposito et Lanie]
Ryan [un corps se trouve dans un coffre mural] : Combien d’os ils ont dû briser pour mettre son corps là-dedans ?
Lanie : Je pourrai te dire ça une fois au labo. [Ryan éternue] Ne contaminez pas ma scène de crime !
Ryan : Désolé. Ces plumes c’est l’enfer.
Policier : Beckett est là.
Ryan : Aucun signe d’effraction nulle part. Comme pour les autres.
Beckett : On dirait que nos malfaiteurs n’ont pas perdu la main.
Ryan : Cette fois c’est quand même nettement plus violent. [Il éternue de nouveau]
Castle : A vos souhaits.
Beckett : A tes souhaits.
Castle : Prem’s !
Beckett : C’est quoi son problème ?
Esposito : Les plumes, il est allergique.
Castle : Excusez-moi lieutenant mais comme j’ai dit prem’s avant vous, vous ne devez pas parler sans mon autorisation. [Ryan éternue à nouveau]
Esposito : à tes souhaits.
Beckett : à tes souhaits. Prem’s inversé.
Castle : Non, j’ai… Non, ça compte pas !
Beckett : Bouclez-là, je l’ai dit avant vous. Merci Ryan. Alors, qu’est-ce qu’on a ?
Esposito : C’est Joanne Delgado. La fille de la victime Susan Delgado. Elle a appelé sa mère pour lui dire bonne nuit. Sa mère ne répond pas. Elle appelle le portier, il monte, trouve la porte entre-ouverte et…
Beckett : Et ?
Esposito : Bah, disons que c’est un crime sauce Beckett. Vous allez voir.
Lanie : Les traces de sang indiquent une blessure par balle, à bout portant de toute évidence.
Beckett : On sent encore la poudre d’ici.
Ryan : Si vous le dîtes je veux bien vous croire.
Castle : Oh ils l’ont tuée et placée dans le coffre.
Esposito : C’est mieux que la dernière fois. Ils avaient battu le gars à mort.
Beckett : Les voisins n’ont pas entendu de coup de feu ?
Esposito : Non, sûrement de gros dormeurs.
Castle : Non, ils ont utilisé un oreiller comme silencieux. [Beckett se racle la gorge] Oui, je sais d’accord. J’ai parlé sans autorisation, je vous payerai un verre.
Beckett : T’as trouvé des douilles ?
Lanie : Non.
Beckett : Ils avaient sûrement un revolver.
Lanie : Et une pince coupante.
Beckett : Son alliance. Elle n’a pas voulu la donner alors ils l’ont punie. Un mari ?
Esposito : Mort il y a plusieurs années.
Castle : C’est bien protégé ici. Habiter là, c’est comme vivre dans un coffre. Sans mauvais jeu de mots. On tue souvent des personnes dans les beaux quartiers ?
Beckett : C’est comme dans n’importe quel quartier. La preuve.
GÉNÉRIQUE
[Commissariat : Beckett, Castle, Ryan et Eposito]
Castle : Les cambriolages se sont produits dans différentes parties de la ville.
Beckett : Dans différents quartiers huppés de la ville.
Esposito : Ils s’attaquent qu’à la haute société. Ces types savaient exactement ce qu’ils allaient trouver.
Castle : Y a sûrement un point commun, une chose qui les relie quelque part. Le premier vol, y a 3 mois ?
Ryan : Central Park West. Bob et Linda Kesler ont été ligotés, bayonnés et battus. Les types portaient des masques. Ils ont pris 175 000 $ de bijoux.
Castle : C’était la même chose sur York Street ?
Esposito : Oui, mais quand monsieur Bruner a refusé d’ouvrir son coffre, ils ont cassé les bras de sa femme.
Castle : Et on passe à la nuit dernière.
Beckett : Ils deviennent plus violents. Parce qu’ils prennent de l’assurance.
Castle : Ca ne peut pas être un hasard. Comment savent-ils ce qu’il y a dans le coffre ? Dans les coffres. On dit quoi ? Dans les coffres. Ça sonne pas bien.
Esposito : Et vous êtes écrivain...
Beckett : Allez droit au but.
Castle : Je pense que nos cambrioleurs semblent savoir des tas de choses à propos de leurs victimes.
Ryan : On a comparé les assurances, les vendeurs d’alarme, les sociétés de surveillance et aussi les coffres, et y en avait, et ça ne correspond pas.
Castle : D’après moi, s’ils semblent connaître leurs cibles si bien, on peut penser qu’ils les connaissent réellement.
Ryan : La fille de la victime devrait nous le dire.
[Salle de réunion : Beckett, Castle et Joanne Delgado]
Joanne : Oui on était proches, c'était ma mère !
Beckett : Vous connaissiez donc ses amis ?
Joanne : Ses amis ? Oui.
Beckett : Y en a-t-il un que vous avez du mal à cerner ? Qui vous déplaît ? Qu'elle a rencontré récemment ?
Joanne : Non.
Castle : L'un de ces amis a des problèmes d'argent ?
Joanne : Des monstres ont cambriolé son appart' et l'ont tuée. Pourquoi vous vous intéressez de près à ses amis ?
Beckett : Vous connaissez Nelson et Janet Bruner ?
Joanne : Non.
Castle : Très bien. Et Richard et Julie Pastori, ou Bob et Linda Kesler ?
Joanne : Qui sont ces personnes ?
Beckett : Les victimes de 3 précédents cambriolages du même type. On pense qu'ils ont été commis par les mêmes personnes qui ont tué votre mère.
Joanne : Quoi, y en a eu d'autres ? Mais ça dure depuis quand exactement ?
Beckett : Plusieurs mois.
Joanne : Des mois ?! Vous les avez pas encore attrapés ?!
Beckett : Ils n'avaient commis aucun meurtre avant cette semaine, c'est pour ça que j'ai eu cette affaire. Et depuis on met tout en oeuvre pour arriver à coincer ceux...
Joanne : ... oh non pas de conférence de presse lieutenant ! Je suis dans les relations publiques alors gardez votre joli discours s'il vous plaît parce que je le connais très bien ! C'est moi qui écris les communiqués plein de compassion chaque fois qu'il y a un crash ou une intoxication alimentaire. Nos coeurs se joignent à ceux des familles des victimes. Nos coeurs... enfin mais qu'est-ce que ça veut dire ? Elle a dit qu'elle avait envie de cuisiner, elle voulait que je passe, j'avais pas le temps. J'étais occupée, j'avais pas le temps... et maintenant elle est morte.
Beckett : Joanne, écoutez-moi. Vous allez passer en revue chaque scénario possible pendant les prochains jours. Si vous aviez pu être là, si vous étiez passée, si vous n'aviez pas travaillé si tard... Et je peux vous dire que ce n'est pas votre faute. Les responsables, ce sont les monstres qui l'ont tuée. Ce n'est pas un joli discours d'une grande platitude, c'est une promesse, croyez-moi je vais vraiment faire tout mon possible pour m'assurer que ces types paient pour ce qu'ils ont fait. [Castle est touché par le discours de Beckett].
[Couloir du commissariat : Beckett et Castle]
Castle : Vraiment impressionnant, comment vous contrôlez et calmez les gens.
Beckett : Je ne l'ai pas contrôlée Castle, je lui ai dit la vérité. J'agis toujours de cette manière et je le ferai aussi pour les autres victimes.
Castle [achète une canette au distributeur] : Tenez, je vous l'offre !
Beckett : C'est le boulot !
Castle : Oh, vous êtes trop modeste Beckett ! Ryan et Esposito ne sont pas capables d'un tel niveau d'empathie.
Beckett : Ca c'est faux. Ils gardent ça pour leurs paris footballistiques !
Castle : Ca me fait penser à Alexis. Qu'est-ce qu'elle ferait s'il m'arrivait malheur ?
Beckett : Elle a toujours sa mère, pas vrai ?
Castle : Meredith est un peu comme une tante cinglée avec une carte de crédit. De nous deux, franchement, le plus responsable c'est moi. C'est triste hein ?
Beckett : Et bien je ne m'inquiète pas trop pour vous Castle, après tout seuls les bons meurent jeunes !
Castle : Oh, c'est dur !
Beckett : Eh Freud, je sais ce que vous faites ! Vous essayez de me faire parler de ma mère pour avoir du croustillant et plus de piment pour votre fiction !
Castle : Piment ? Vous croyez que je veux du piment ? Je voudrais que vous sachiez que le grand guide des romans, pas un quelconque guide de petits bouquins à l'eau de rose hein, le Grand Guide des Romans...
Beckett : ... hm hm ?
Castle : A dit que Derrick Storm était la réponse essentielle...
Beckett : ... oui j'ai lu ce passage. Reconnaissez que le rédacteur a un peu exagéré à ce moment là ! Alors combien vous l'avez payé pour ça ?
Castle : Je lui ai offert un truc vraiment bien mais c'est pas le sujet. Et donc vous lisez le Grand Guide des Romans ?
Beckett : Oh, tant de mystères et de secrets chez Beckett ! Arriverez-vous à en percer la moitié ?!
[Commissariat : Ryan, Esposito et Montgomery]
Montgomery : Esposito, du nouveau avec les autres victimes ?
Esposito : Beckett est en train de finir l'enquête de voisinage, mais on sait déjà que les Kesler et les Pastori ne se connaissaient pas, qu'ils ne connaissaient pas non plus les Bruner et Susan Delgado.
Montgomery : Donc on oublie le lien personnel.
Ryan : 4 immeubles de luxe, 4 butins importants et on n'a rien du tout, alors ces mecs vont sûrement pas s'arrêter maintenant !
Esposito : Ouais, et bien quoi qu'il en soit, il est évident qu'ils maîtrisent bien leur sujet !
Montgomery : Le rapport de la scientifique sur l'appartement de Delgado est arrivé. Ils ont trouvé un peu de cuivre et de la limaille au milieu de la serrure.
Ryan : Un peu de cuivre ?
Esposito : Ils avaient un passe-partout. Ils liment une clé standard, l'enfoncent d'un coup de marteau dans la serrure et séparent les pistons comme des boules de billard.
Ryan : Je sais tout ça, tu m'apprends rien !
Esposito : Non tu sais pas.
Ryan : La serrure de Delgado c'était du haut de gamme importé, un pass standard n'aurait pas pu l'ouvrir.
Esposito : Non, il leur fallait un truc un peu spécial. C'est pas fait par un petit voleur de base.
Montgomery : T'as une idée ?
Esposito : Ben, j'ai bouclé un gars il y a plusieurs mois de ça, spécialisé dans les passe-partout. Et il ne craint pas d'avoir un peu de sang sur les mains, c'est sûr !
Montgomery : Passe-partout et violence, je l'aime déjà.
Ryan [consulte le fichier d'Esposito] : Evan Mitchell.
Montgomery : Evan Mitchell ?!
Esposito : Vous le connaissez ?
Montgomery : Il a de qui tenir ! Son père et son grand-père sont des légendes dans le milieu !
Esposito : Braquage d'une bijouterie dans la 47ème rue, il vient de faire 5 ans.
Montgomery : Il est sorti quand ?
Esposito : Deux semaines avant le premier vol.
Montgomery : Bon, emmenez-le moi !
[Salle d'observation : Ryan, Esposito, Montgomery, Castle et Beckett]
Ryan [entre avec une arme dans un sachet] : Dites bonjour à son copain !
Esposito : Il l'avait dans sa veste quand on l'a chopé !
Beckett [regarde l'arme] : Mais le numéro de série a été effacé.
Montgomery : Souvent arrêté, et rarement condamné.
Ryan : C'est dingue le nombre de fois qu'on arrête un mec sans pouvoir l'envoyer en taule !
Castle : Il doit avoir un bon avocat.
Montgomery : Ou c'est lui qui est doué.
Castle : Assez pour être notre coupable ?
Ryan : Pourquoi vous appelez ces types des coupables ?
Castle : Ce n'est pas ce que vous dites ?
Ryan : Ah, on a tout un tas de noms pour eux ! Pauvre mec, pochard, poivrot, camé...
Esposito : ... junkie, face de rat, tronche de cake...
Ryan : ... tordu, trou du c'...
Esposito : ... tête de noeud, taré...
Ryan : ... dingue, schyzo, cinglé...
Esposito : .... blanc-bec !
Ryan : Vieux steak !
Castle [en train de les noter] : Ca va ça va, du calme.
Beckett : Suspect ! On dit des suspects !
Montgomery : Je suis de la vieille école, je dis salopard.
Castle : Classique !
[Salle d'interrogatoire : Beckett, Castle et Mitchell]
Beckett [en entrant] : Parlez moi de l'arme, monsieur Mitchell !
Mitchell : Oh, je parle pas sans mon avocat.
Beckett : Vous avez quelque chose à vous reprocher ?
Mitchell : Oui, j'ai pas couru assez vite quand vos petits copains sont arrivés.
Beckett : Où étiez-vous hier soir entre 17 heures et 21 heures ?
Mitchell [se met à rire] : Ben non je l'ai pas fait !
Beckett : Ah oui, quoi ?
Mitchell : Peu importe, ce que vous pensez que j'ai fait, j'y suis pour rien !
Beckett : Où étiez-vous alors ?
Mitchell : Où j'ai mes habitudes, dans un charmant bar à savourer un breuvage hors du commun avec toute ma petite bande de potes.
Beckett : Vous avez une personne qui voudrait bien le confirmer ?
Mitchell : Ouais, une bonne trentaine de mes potes qui vont le faire. Ca sert d'avoir des amis.
Beckett : C'est bizarre, j'ai un peu dans l'idée que la majorité de ces personnes a un casier tel que le vôtre.
Mitchell : Ben je buvais pas une tasse de thé dans les beaux quartiers ! Vous voulez des témoins plus fiables peut-être ? Laissez-moi une heure, je vais vous arranger ça !
Castle : Vous devez avoir des relations, des amis haut placés.
Mitchell : C'est qui la mégère qui se paye des manucures ? Un flic n'aurait pas une coiffure aussi naze !
Castle : J'aide le lieutenant Beckett à faire son enquête.
Mitchell : Vous l'aidez ? Qu'est-ce qui se passe ma jolie, vous arrivez à rien toute seule ?
Beckett : Vous voulez jouer ? [Mitchell sourit, Beckett lui pousse soudain la table dans le ventre] Très bien ! J'ai d'une part un ex détenu avec une arme, et d'autre part un homicide récent sans coupable.
Mitchell : Allez à la pêche en essayant de flairer autant que vous voulez ! Un poisson malin ne mord pas !
[Commissariat : Beckett et Montgomery]
Montgomery : On peut le coffrer pour l'arme, mais elle ne correspond pas à la balle qui a tué madame Delgado. Sans aucune autre preuve, le reliant de près ou de loin au meurtre, on doit...
Beckett : ... je trouverai un truc monsieur.
Montgomery : Pas si son alibi tient la route.
Beckett : Je sais que c'est du baratin tout ça.
Montgomery : En tout cas, pas pour le premier vol. Mitchell comparaissait pour une affaire sans rapport quand ces types ont commis leur forfait. A moins d'arriver à démolir son alibi, c'est une impasse.
[Stand de tir : Beckett et Castle]
Castle : Surveillez bien ces silhouettes, elles sont un peu sournoises et perfides !
Beckett : S'il vous plaît, bouclez-la, j'essaie de me concentrer !
Castle : Quand je suis à bout, je n'ai que des balles anti-stress en mousse et des pornos.
Beckett : Castle...
Castle : C'est très clair, je comprend, vous avez promis à cette fille de retrouver le meurtrier de sa mère. Il ne faut pas être Freud pour savoir pourquoi ! Mais vous allez prendre pas mal de culs de sac avant de sortir du labyrinthe !
Beckett : Alors bien que j'apprécie vos petites analyses et vos aphorismes, j'ai juste besoin de ça [Elle se met à tirer sur la cible]
Castle [hurle] : Ce ne serait pas plus stimulant si les cibles n'étaient pas aussi statiques ?
Beckett [s'arrête de tirer] : D'accord Castle. Montrez-moi vos talents !
Castle : Wouh ! [Beckett change la cible, Castle s'équipe] Wow !
Beckett : A vous. [Voyant comment Castle se tient] C'est pas un duel scaramouche ! Là, face à la cible. [Elle le prend à la taille pour le bouger, Castle est aux anges] Voilà, écartez encore les pieds. Très bien, maintenez votre poing droit dans votre paume gauche. [Il tire à côté]
Castle : Tiré trop tôt.
Beckett : Tant pis ! On peut très bien juste se faire un calin !
Castle : Oh oh oh, c'est très drôle ! [Elle sourit] Et avec un petit sourire, génial ! [Il tire dans la feuille, mais pas sur le corps]
Beckett : C'est... mieux.
Castle : Je voulais vous demander si vous pouviez me confier les photos de tous les biens qui ont été volés.
Beckett : Des photos des bijoux volés ? Pourquoi ?
Castle : Pour trouver quelque chose qui pourrait vous mettre sur une piste. [Il tire au niveau des parties intimes du corps] Oh, ça c'est douloureux !
Beckett [sourit] : Ecoutez-moi, vous en mettez une seule des 3 prochaines dans le rond central et je vous donne tous les dossiers !
Castle : C'est vrai ?
Beckett : Oui. [Castle tire alors sans hésiter 3 balles d'affilée, toutes dans le rond central. Beckett blêmit]
Castle : Vous êtes vraiment un bon professeur !
[Appartement de Castle : Alexis et Castle]
Alexis : Bonsoir !
Castle [alors qu'il observe les photos du dossier] : Bonsoir. Alors ton rendez-vous avec Owen ?
Alexis : Papa, c'était pas un rendez-vous, c'était un groupe de révisions.
Castle : Vous étiez combien dans ce groupe ?
Alexis [sourit] : Rien que nous deux. [Voyant les photos] Encore des preuves volées, c'est ça ?
Castle : Empruntées, et ce ne sont que des copies. Les assurances gardent des photos de pièces dans le genre pour identification et aider l'enquête en cas de vol.
Martha [arrive] : Magnifique collier ! Oh, le bijou que j'ai toujours rêvé d'avoir !
Castle : J'ai bien envie de faire installer une nouvelle alarme, et peut-être une pièce de survie.
Martha : Une pièce de survie, pourquoi faire ? Calmer tes crises d'anxiété ?
Alexis : Si quelqu'un vient et nous veut du mal, on prend notre épée ! Ou notre plume, puisque c'est plus fort.
Castle : Non, je veux qu'on soit à l'abri ici quoi qu'il arrive.
Martha : Oh, rien n'est sans risque dans la vie, en particulier à New York. Les climatiseurs tombent du ciel, des grues s'effondrent sans arrêt, la vie est courte en fin de compte ! Alors la meilleure chose à faire, et bien c'est d'en profiter avant que n'importe quelle petite chose ne vous terrasse ! [Alexis et Castle ne semblent pas rassurés] Ceux qui profitent de la vie n'ont pas peur de la mort !
Castle : Anaïs Nin ? Mère, tu as bu combien de verres ? [Revient aux photos] Ce sont vraiment de très belles pièces, on ne va pas chez le premier venu pour ça, on doit s'adresser à un connaisseur. Quelqu'un qui apprécie leur valeur, et qui connaît des acheteurs que ça pourrait intéresser.
Martha : Powell ! Oh, c'était quelqu'un crois-moi ! Et tu as tout gâché !
Alexis : Qui est Powell ?
Castle : Ca fait des années, je suis sûr qu'il a oublié depuis le temps !
Alexis : Qui est Powell ?!
Martha : Oublié ?! Tu l'as forcé à prendre sa retraite, tu as gâché sa vie, il a menacé de te trancher la gorge !
Alexis : Papa, qui est Powell ?
Castle : Tu sais, mon personnage qui s'appelait Bentley Silver ?
Alexis : Le voleur de bijoux dans Trouble fait ?
Castle : Ouais, c'est lui qui me l'a un peu inspiré.
Martha : Quoi, rien qu'un peu ? Tu lui as pillé la totalité de sa vie, et ensuite ton père génial comme il est, l'a remercié en dernière page, après il a pu être identifié.
Castle : Il s'en est sûrement remis, je vais passer le voir !
Alexis : Papa !
Castle : Ca ira, t'inquiète pas ! Ca va aller... à merveille.
Martha : S'il ne t'égorge pas, dis lui qu'il me doit un dîner dans un grand restaurant !
Alexis : Papa ! [Il sort] Attend !
[Appartement de Powell : Castle et Powell]
[Castle entre et observe tout ce qui se trouve dans l'appartement. Powell arrive derrière lui et lui met une violente claque lorsqu'il se retourne]
Powell : Tu peux me croire, j'ai attendu longtemps ce moment Castle !
[Quelques minutes plus tard]
Powell : Qu'est-ce que je peux dire, Rick ? Tu l'as bien mérité !
Castle : Oui, merci. Merci de ne pas m'avoir tué !
Powell : Le tapis est ancien, turc, milieu du XVIème siècle. Du sang dessus, ça aurait vraiment été désastreux ! De plus, j'étais prêt à me retirer, parce qu'être fantôme tu sais, ça c'est pour les jeunes !
Castle : Content de vous revoir, cher ami.
Powell : Content de te revoir aussi, mon grand. Dis-moi, comment va Martha ?
Castle : Comme une comédienne qui continue de faire son show. Elle dit que vous lui devez un dîner dans un grand restaurant.
Powell [rigole] : Et que me vaut l'honneur de ta visite ? Tu ne prépares pas une suite j'espère ? [Castle lui donne une enveloppe] Qu'est-ce que c'est ? [Il ouvre]
Castle : Des bijoux volés, de la série de cambriolages.
Powell : Oh, vraiment ravissant !
Castle : Je me demandais si quelqu'un tentait de les vendre.
Powell : Je n'ai pas entendu le moindre bruit sur une vente d'une telle valeur !
Castle : La police a arrêté un dénommé Mitchell.
Powell : Jamais rencontré.
Castle : Ces bijoux n'ont rien de particulier ? Ils n'ont rien en commun ?
Powell : Au quotidien, ils sont difficiles à porter. Je suppose qu'on les sort de leur boîte, en fin de compte, vraiment pour les grandes occasions.
Castle : Alors comment nos voleurs savaient où ils étaient ?
Powell : C'est certain, on doit voir avant de vouloir, Rick. Ces types peuvent tout à fait vivre parmi leurs victimes et évoluer dans leur monde.
Castle : Rien d'autre de spécial à me dire ?
Powell : Eh bien, sans voir la scène de crime, ce que je dirai de plus serait vraiment pure spéculation.
Castle : La scène de crime est verrouillée et scellée, je ne pourrais pas vous faire entrer.
Powell : Ne t'inquiète pas Rick, ça c'est le cadet de nos soucis !
[Scène de crime : Castle et Powell]
Castle [lorsque Powell réussit à ouvrir la porte] : Eh bien, vous n'avez pas perdu la main on dirait !
Powell : C'est comme le vélo j'imagine.
Castle : Ils ont utilisé un passe-partout.
Powell : Cette nouvelle génération, ce qu'elle peut être vulgaire ! [En observant les lieux] Rick, tu as oublié de me dire qu'ils l'ont mise dans le coffre.
Castle : Oh, mais qu'est-ce que ça veut dire ?
Powell : Ce que ça veut dire ? Ca, ce n'était pas une nécessité. C'est de la brutalité pour de la brutalité. Avant c'était une activité de gentleman, on était comme des fantômes, on pouvait passer à travers les murs, et simplement disparaître ! Mais ceux qui ont fait ça... sont plutôt des vampires ! Ils ont besoin de sang pour se sentir en vie. Ce n'est pas le genre de type qu'un voleur avec mon style de méthodes aimerait réellement rencontrer par hasard dans le noir.
Castle : Mais en général ça n'arrive pas.
Powell : Si, plus souvent que tu ne le crois à vrai dire. On est une très petite communauté.
Castle : Et donc quoi ?
Powell : Eh bien à mon époque, on trouvait rapidement une sorte d'arrangement. Il y avait un code de conduite parmi les professionnels. [Ils entendent un bruit dans la serrure] Chut.
Castle [se retourne, Powell a disparu] : Powell ? Powell !
Beckett [entre et Castle lève les mains] : Castle ?!
Castle : Salut ! Comment ça va ?
[Commissariat : Beckett et Castle]
Beckett : Vous amenez un voleur sur une scène de crime ?!
Castle : C'était très utile.
Beckett : C'était simplement criminel !
Castle : C'est du pareil au même.
Beckett : Dites à votre ami de continuer à disparaître, et la prochaine fois que vous entrez sur une scène de crime sans moi, j'utilise mon taser sur vous !
Castle : Promis ? [Beckett le fixe] Oh... Bon, vous faisiez quoi là bas ?
Beckett : Je venais voir si je n'avais rien manqué. Alors ?
Castle : Alors ?
Beckett : C'est le cas ?
Castle : Mitchell a été libéré ?
Beckett : La paperasse est en cours. Et je prends tout mon temps exprès.
Castle : J'aimerais lui parler.
Beckett : Pourquoi ? On sait déjà qu'il n'est pas impliqué.
Castle : Non, je repense à ce que Powell a dit, je crois que Mitchell en sait plus qu'il n'en dit.
Beckett : Pourquoi est-ce qu'il partagerait ça avec nous ?
Castle : Pas nous, rien que moi !
[Local de garde à vue : Castle et Mitchell]
Mitchell : Vous êtes quoi, un genre de psychiatre, une espèce de profiler ?
Castle : En fait, je suis écrivain.
Mitchell : Oh, journaliste embarqué hein ! Quoi vous allez me rendre célèbre ?
Castle : Euh non. Pas ce genre d'écrivain, je suis romancier.
Mitchell : Ah ouais ? Allez, donnez des titres, j'ai peut-être lu un de vos livres.
Castle : Euh, Enorme casse-tête, Tombe la neige...
Mitchell : Derrick Storm !
Castle : Ouais.
Mitchell : Oh j'adore ce mec. Pourquoi vous l'avez tué ?
Castle : Oh c'est une longue histoire, mais je me lance dans un nouveau livre qui va être fantastique. Mais je veux que chaque détail sonne vrai.
Mitchell : Ils arrivent pas à faire que ça sonne vrai, dans les bouquins ou dans les films. Chaque fois c'est pareil, on est des salauds ou des clowns, ils envisagent pas qu'on puisse avoir des emprunts et des familles.
Castle : Exactement. Très bien alors, dans ce roman, je parle d'une équipe de cambrioleurs comme celle qu'on recherche justement maintenant. Et j'ai une scène où un type comme vous tombe sur ces gars par accident au milieu de son travail.
Mitchell : Ca m'arriverait pas, je fais pas les résidences, pas avant que vous les ayez coincés. Ces gars là sont des sadiques !
Castle : Vous connaissez ces types ?
Mitchell : Leur grand chef s'est pointé au bar il y a plusieurs mois, il essayait de monter une équipe et il voulait que j'en fasse partie. Il a dit qu'il avait quelqu'un a l'intérieur, quelqu'un qui récupérait les objets et qui lui procurait les infos nécessaires, comme les noms ou bien les adresses. Et tout ce qu'il lui fallait, c'était un de mes passe-partout.
Castle : Vous avez accepté ? [Beckett et Montgomery écoutent la conversation depuis une autre pièce]
Mitchell : Ben oui, je lui en ai filé un pour me débarrasser de lui, je voulais pas être dans son équipe.
Salle d'écoute - Beckett : Ca m'étonne un peu...
Castle : Pourquoi ?
Mitchell : Comme je l'ai dit, ces types sont des sadiques, ça me prend 2 minutes à moi ! Je rentre et je ressors, c'est mon style d'aller vite ! Mais ce sadique, c'est un barjo ! Il a dit qu'il aimait jouer avec sa bouffe avant de la manger.
Castle : Waouh... Très bien, alors euh, ce chef en question, si je le mets dans le livre je veux qu'il ait l'air authentique. Vous pouvez le décrire pour moi ?
[Salle de réunion : Castle, Beckett et Joanne]
Joanne [découvre le portrait robot] : C'est cet homme qui l'a tuée ?
Beckett : On le pense. On pense qu'il a eu plus qu'un bref contact avec votre mère, il peut être n'importe qui, concierge, portier, serveur, prof de sport.
Joanne : Non, ça ne me dit rien du tout. Mais peut-être qu'une des autres victimes le connaît.
Castle : Votre mère portait souvent ses bijoux ?
Joanne : Non, elle ne les portait qu'à des soirées.
Beckett : Des soirées particulières ?
Joanne : Un défilé de mode l'an dernier, des collectes de fonds, des vernissages. Ma mère aimait soutenir des causes. Des troupes d'opéra, des groupes écologiques.
Castle : Quelqu'un à l'intérieur.
[Commissariat : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Ryan [alors qu'ils écrivent au tableau] : Pourquoi on fait ça déjà ?
Beckett : Selon Mitchell, le sadique qui voulait le passe-partout a quelqu'un de bien placé qui lui fournit des informations sur nos victimes.
Castle : Et Powell dit d'après les photos des bijoux volés qu'on ne les sort que pour les grandes occasions.
Ryan : Comme à un gala de charité.
Esposito : Si on trouve l'association que toutes nos victimes soutenaient...
Beckett : ... on trouve notre homme.
Esposito [regarde les listes] : Delgado a donné à l'opéra de Manhattan comme Pastori.
Beckett : Mais pas les 2 dernières victimes.
Ryan : On a 3 familles qui donnent à la lutte contre le sida, Delgado, Bruner et Kesler.
Castle : Mais pas Pastori.
Esposito : Peut-être que Pastori était invitée par une des autres victimes.
Beckett : Non, aucune des familles ne se connaissaient.
Castle : Une minute. MADT, c'est le Metropolitan American Dance Theatre.
Beckett [lit sur une liste] : Metropolitan Dance Theatre
Esposito [lit sur une autre liste] : Metro American Dance.
Ryan [lit sur la dernière liste] : MADT.
Castle : L'association qui ne fait pas de profits mais dont nos gars profitent pleinement.
Beckett : Faites des recherches, il faut trouver le responsable.
Ryan : D'accord.
[MADT : Beckett, Castle et Anne Greene]
Beckett : La voilà. Anne Greene, la directrice.
Castle : Oh, elle peut venir à la maison quand elle veut.
Beckett : Oui, mais si elle est dans le coup, elle a fait ça par plaisir. Riche héritière, pas de casier, pas d'amende.
Anne [s'adresse à une employée] : Les rouges, vous les mettez sur les tables des sponsors, les blanches vous les mettrez sur toutes les autres tables. [L'employée s'en va]
Beckett : Madame Greene je suis le lieutenant Beckett et voici...
Anne : ... Ricky ?! Ricky Castle, j'ai entendu beaucoup de choses affreuses à votre propos de mon amie Cheney.
Castle : Cheney...
Anne : Grande, brune, nez refait bien entendu.
Castle : Cheney oui bien sûr ! Comment va-t-elle ?
Anne : Son style de vie alimentaire a goût à San Moritz. Et vous ?
Castle : Je suis au coeur de pas mal de ragots dans cette ville.
Anne : Oh, vous deux vous êtes...
Castle : Pas encore.
Beckett : Non ! Ca ne risque pas d'arriver ! [Castle sourit] Ricky m'assiste, j'enquête en ce moment sur un homicide en fait.
Anne : Comme c'est excitant !
Beckett : Il y a certains indices qui impliquent votre association.
Anne : Avant d'embaucher des gens, on contrôle soigneusement leurs antécédents, et je vous assure qu'aucun d'eux n'est mêlé à votre affaire.
Beckett : J'ai besoin d'avoir la liste de vos employés qui ont accès au registre des donateurs.
Anne : Oh bien sur. [Elle regarde Castle avec un air charmeur, Beckett semble dépitée] Lieutenant, je suis sûre que ce n'est qu'une coïncidence.
Beckett : Vous voyez, je ne crois pas. Et c'est pour ça qu'il me faut également la liste des donateurs.
Anne : Là, ça peut poser problème. Ceux qui donnent publiquement, pas de soucis, mais certains souhaitent garder l'anonymat. Nous sommes donc dans l'obligation de respecter ça.
Beckett : Bon très bien et leur vie, vos donateurs souhaitent aussi la garder ?
Anne : Je vous assure que mon équipe va contacter chacun d'entre eux pour les avertir de la situation.
Beckett : Je préfèrerais les contacter moi-même.
Anne : Je suis désolée lieutenant, mais je ne peux rien faire. Si vous voulez cette liste confidentielle, il vous faudra un ordre de la cour.
Castle : Embarrassant !
[Commissariat : Beckett, Ryan et Esposito]
Ryan [pendant que Beckett rédige une demande de mandat] : On s'est renseignés sur le personnel, ni antécédents ni casier. [Beckett ne répond pas] Allo ?
Beckett : Chut !
Ryan : Qu'est-ce qu'elle fait ?
Esposito : Elle se prend la tête avec une demande d'injonction.
Castle [arrive] : Que personne ne voudra signer ! Vous avez vu la liste de leurs membres ? Presque tous les juges y figurent.
Beckett : On fait quoi maintenant, on laisse mourir d'autres gens ?
Castle : Oh, vous êtes légèrement stressée ! Je sais ce qu'il vous faut. Une soirée en ville !
Beckett : Une quoi au juste ? [Castle sort des tickets] C'est quoi ça ?
Castle : Le sésame pour entrer dans un autre monde.
Beckett : Castle.
Castle : Ils organisent 4 collectes de fonds par an, la dernière a été faite une semaine avant les cambriolages.
Beckett : Non !
Castle : C'est l'idéal ! Vous n'aurez plus besoin de la liste des donateurs, parce qu'ils seront tous présents, portant leurs bijoux hors de prix.
Esposito : Si le personnel est innocent, notre coupable...
Castle : ... taré...
Esposito : ... tordu peut venir en repérage ! On peut surveiller l'entrée.
Castle : Alors c'est réglé ! Prenez moi à 8 heures. Oh, il faut une tenue de soirée pour cette collecte de fonds, ce n'est pas un problème ?
Beckett : Euh... Non, non. [Castle sourit]
[Appartement de Beckett : Beckett et Lanie]
Lanie [lorsque Beckett lui montre une robe] : Non non ! Celle là, tu peux la donner aux bonnes oeuvres. [Elle lui en montre une autre] Waouh, super brillant !
Beckett : La vendeuse a dit que le fluo, c'est tendance !
Lanie : Oui, elle tenait à toucher sa commission. [Beckett en montre une 3ème, Lanie lui fait signe que non]
Beckett : Trop entraîneuse ? [Lanie hoche la tête] Oh... Tu sais ce qu'il essaie de faire ?! Ce qu'il veut c'est m'humilier à mort ! [La sonnette retentit] Va ouvrir s'il te plaît.
Lanie : Très bien, mais faut pas en profiter pour mettre ta vieille robe de bal. [Beckett pousse un cri de désespoir]
[Appartement de Castle : Alexis et Castle]
Alexis : Mon père est nerveux pour ce rendez-vous ?
Castle [se prépare] : Ce n'est pas un rendez-vous, c'est un travail d'infiltration. [N'arrivant pas à mettre sa cravate] Peux-tu... ?
Alexis : Oui.
Martha [arrive] : Je ne sais pas pourquoi tu refuses de me dire où se passe la soirée !
Castle : Parce que tu viendrais Mère !
[Appartement de Beckett : Beckett et Lanie]
Beckett : Qui c'était ?
Lanie [revient avec un colis] : Une livraison.
Beckett : De qui ?
Lanie : Ah, voyons ça. [Elle ouvre la carte accrochée au carton] "Bi, bidiba, bidibouh"
Beckett : Cendrillon ! Ca vient de lui !
Lanie : Oh je t'en prie, c'est qu'une robe ! Bon, ouvre moi cette boîte en vitesse !
Beckett : Oh, je savais qu'il était arrogant, mais ça, oui ça franchement, c'est vraiment... [Elle ouvre la boîte] Oh...
[Appartement de Castle : Beckett, Martha, Alexis et Castle]
Martha [ouvre la porte et découvre Beckett dans une magnifique robe] : Oh, ce que c'est chic ! Totalement éblouissant ! Entrez, entrez ! Oh attendez, attendez ! [Elle s'éloigne, Alexis et Castle arrivent]
Alexis : Vous êtes superbe !
Beckett : C'est vrai ?
Castle : Oui ! Vous êtes très en beauté lieutenant Beckett.
Beckett : Merci Castle.
Martha [revient et accroche un bijou autour du cou de Beckett] : Voilà, j'ai été nommée pour un Tony une fois, et je...
Beckett : Oh non, Martha je ne peux pas !
Martha : Oh si vous pouvez ! Laissez-moi faire. Oh c'est parfait, c'est parfait ! Où allez-vous tous les deux ce soir ?
Beckett [alors que Castle s'agite dans tous les sens pour lui faire comprendre qu'elle doit se taire] : Euh... on doit aller... au Waldorf. [Castle est dépité]
[Devant le Waldorf : Beckett, Castle, Ryan, Esposito et des journalistes]
Esposito : Ces mecs donnent dans la fraude fiscale, c'est évident, pas dans les bijoux volés.
Ryan : Ouais, et ben... [en voyant Beckett et Castle arriver] les apparences sont parfois trompeuses. [Alors qu'ils passent devant eux] Très classe !
Esposito : La robe est pas trop serrée, ça va ?
Beckett : Je te la prêterai Esposito, mais faudra pas l'agrandir comme l'autre !
[Waldorf : Beckett, Castle et le maire]
Castle : Un petit sourire !
Maire : Ricky ! Ricky ! Pourquoi vous ne m'aviez pas dit que vous veniez à cette soirée, je serais passé vous prendre !
Castle : Oh, mais ce n'était pas prévu. Monsieur le maire, je vous présente le lieutenant Kate Beckett, Kate Beckett vous connaissez le maire.
Maire : Alors voici le lieutenant Beckett.
Beckett : C'est un honneur, monsieur le maire.
Maire : Oh je vous en prie, appelez-moi Bob ! Rick, elle est encore plus jolie que vous le disiez. Excusez-moi une minute [Il s'en va]
Beckett : Vous avez parlé de moi à "Bob" ?!
Castle : On joue aux cartes ensemble. En plus, c'est vous le sujet de mon prochain roman ! Je vais vous chercher à boire.
Beckett : Oui, cocktail maison. Des litres de cocktail [Il s'apprête à y aller] Non, je suis en service donc de l'eau.
Castle : Oui ! Bien sûr. [Au serveur] Pourrais-je avoir s'il vous plaît 2 cocktails maison sans glace mais avec 2 belles olives ?
Rachel [l'interpelle] : Richard ! Bonsoir, Rachel Maddox, on s'est parlé au téléphone.
Castle : Oh, merci infiniment pour les billets d'entrée !
Rachel : Merci pour le livre dédicacé qu'on va vendre.
Paul : Ca m'intéressait, mais c'est un petit peu au-dessus de mes moyens !
Rachel : Mon petit ami, Paul Reynolds, l'un de vos plus grands fans.
Castle : Ca fait toujours du bien d'en avoir un ! [Beckett les observe, et se fait aborder par une femme]
Ruthie : Ne vous en faites pas, ce n'est que Rachel. Elle est chargée du développement, elle ne s'intéresse qu'à son compte en banque, si on peut dire. Ah, je m'appelle Ruthie.
Beckett : Euh Kate, je m'appelle Kate, c'est un plaisir. Vous travaillez pour l'association ?
Ruthie : Non, non non. Mais je suis un peu dans le circuit. Traitement du cancer, retrait des mines. Vous savez quelle est la meilleure cause ? Ce projet avec, comment dit-on, celui avec les lèvres ? On y croise toujours plein de chirurgiens esthétiques, des tas de gros poissons !
Beckett : C'est vrai ?
Ruthie : Oh, mais ça ne vous concerne vraiment pas. Vous avez déjà un gros poisson au bout de votre ligne. Accrochez-vous Katie, il parait qu'il est difficile !
Beckett : Qui, Castle ?
Ruthie : Bien sûr, ici des tas de filles ont essayé de l'attraper. Riche et irrésistible, on le surnomme La Baleine Blanche. [Beckett est bouche bée, puis sourit]
Rachel [plus loin, à Castle] : On organise une soirée spéciale le mois prochain pour nos donateurs les plus généreux, on va dévoiler les plans de la nouvelle salle de répétition, si vous êtes libre venez avec Alexis, ça nous fera plaisir.
Castle : Vous connaissez ma fille ?
Rachel : On met un point d'honneur à bien connaître nos éventuels donateurs. On peut comparer leurs centres d'intérêts à nos programmes. Beaucoup de vous demandent seulement à
faire des chèques, on veut que vous sachiez que votre argent fait vraiment la différence.
Castle [semble stupéfait] : Vous voulez bien m'excuser un instant ?
Rachel : Oui.
Castle [s'en va en courant] : Trop flippant !
Beckett [plus loin, au téléphone] : Personne ne correspond au portrait robot. Qu'est-ce que ça donne avec ceux qui arrivent ?
Depuis le parvis - Esposito : Rien pour l'instant. Eh, comment c'est à l'intérieur ? C'est un buffet ou les mecs font le service ?
Beckett : Un peu les deux. Et t'as vu personne qui... [Castle la prend par le bras pour l'emmener danser] Castle, qu'est-ce que vous faites ?
Castle : Désolé je ne connais pas d'autres façons de parler sans qu'on puisse nous entendre.
Beckett : Mais oui c'est ça !
Castle [danse avec Beckett] : Je viens de discuter avec la chef du secteur développement là-bas, elle semble être très bien renseignée sur ma personne.
Beckett : Ah, ce n'est pas la seule ! Vous savez qu'on vous surnomme la Baleine Blanche ?
Castle : La Baleine Blanche ? Pas Moby ?!
Beckett : Nan ! Elle est chargée du développement, elle se renseigne un peu sur tout le monde, peut-être que cette fille est une fouine mais ça n'en fait tout de même pas une criminelle.
Castle [observe Rachel] : Pourtant, vous devriez regarder à 2 fois. [Alors que Beckett est dos à Rachel] 2, 3 et on renverse ! [Castle renverse Beckett, mais alors qu'il aperçoit Powell, il oublie de la relever]
Beckett : Castle, aidez-moi un peu !
Castle : C'est Powell !
Beckett [Elle se retourne vers Powell] : Le voleur de bijoux ?!
Castle [se rend vers Powell et Anne] : J'arrive pas à le croire ! Alors vous êtes de mèche ?
Anne : Ne me regardez pas, c'était son idée !
Castle : C'est gênant pour moi, mais vous m'avez eu. Le vin, le fromage, le code de conduite... et là vous me faites passer pour le dindon de la farce !
Powell : J'ai simplement cherché à m'amuser un peu.
Castle : Quoi, vous vous amusez comme ça ?
Beckett : Castle, qu'est-ce qui se passe ?
Castle : Ils sont de mèche tous les deux, ils ne veulent pas l'admettre.
Anne : Je suis désolée, pour moi ce genre de choses n'étaient pas si importantes !
Castle : Pas si... ?! Deux personnes sont mortes !
Anne : Mortes ? Mais de quoi est-ce qu'il parle ?
Powell : Oh, sois sérieux enfin Rick ! Tu as cru qu'on était...
Castle : Alors, qu'est-ce que vous avez mis au point ?
Rachel [sur la scène] : Merci à tous d'être venus ce soir. Maintenant il est l'heure d'ouvrir grand nos coeurs. Alors que débute la mise aux enchères de pièces incroyables pour l'une de nos plus grandes causes. Pour ouvrir les enchères, merci de faire un triomphe à Martha Rodgers !
Castle [à Powell] : Qu'est-ce que vous avez fait ?
Powell : La vengeance, c'est pas mal !
Martha : Merci pour cet accueil chaleureux. Le premier objet mis en vente est un exemplaire dédicacé de Tombe la neige, écrit... et bien par mon fils ! Il est là, lève la main chéri que tout le monde te voit ! Il est beau non ? Mon fils encore célibataire ! Et en prime, le gagnant des enchères aura droit à une soirée de rêve en sa compagnie ! [Beckett est très amusée, contrairement à Castle] Voilà mesdames, je ne peux pas faire mieux. Pour le reste, à vous de jouer ! Très bien, je peux avoir un prix de départ ?
Femme : 2500 !
Martha : 2500 pour cette magnifique femme en bleu, merci beaucoup. Qui a dit 3000 ici ? 3000 là ? Soyez pas timide ! [Un homme se lève] Nous avons un enchérisseur ? Oh, c'est mignon ! Aucun problème, nous avons les idées larges !
Femme : 4000 !
Martha : Bon, on arrive à 4000. Allez mesdames, relevez le défi, c'est l'homme le plus intelligent...
Powell : Maintenant, nous sommes quittes.
Castle [à Beckett] : Ecoutez, j'ai les moyens, allez-y, vous payez... et je vous rembourse après !
Beckett [le sourire aux lèvres] : Non, ça c'est hors de question !
Castle : Une minute, regardez, l'ami de la petite fouine.
Beckett : Et alors ?
Castle : Il est en train de prendre des photos.
Beckett : C'est ce que je ferais moi aussi, si j'avais un appareil !
Castle : Du public ? [Beckett redevient sérieuse]
Femme : 7000 !
Martha : 7000 dollars, une fois, deux fois, adjugé à 7000 dollars !
Esposito [depuis l'entrée, au téléphone] : Reynolds, Paul Reynolds.
Castle : C'est parfait, il repère tranquillement les bijoux et il se sert de sa petite amie pour établir le profil des victimes.
Esposito [les rejoint avec Ryan] : Oh, ça y est, Paul Reynolds alias Chad Nellis. Prison pour fraude, détournement de fonds, fraude fiscale, et vol qualifié.
Castle [en entrant à nouveau dans le palace, et alors que Reynolds discute] : Les affaires reprennent !
Beckett [sort son badge] : Paul Reynolds, vous êtes en état d'arrestation pour vol et pour complicité de meurtre.
Ryan : En route !
Castle : Où était votre plaque ?
Beckett : Top secret !
[Commissariat : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Esposito : Et ben voilà ! Effraction, port d'arme, c'est un cran au-dessus pour ce gars là !
Beckett : Ce n'est qu'un petit soldat, et on veut son général.
Castle [remarque que Beckett s'est changée] : Où est passée la robe ?
Beckett : J'allais pas l'interroger habillée de cette façon !
Castle : Et bien, c'est ce qu'on espérait. [Esposito ne sait que dire]
Beckett : Rendez-moi ma chaise, Castle.
Castle : Oui...
[Salle d'interrogatoire : Beckett et Paul]
Beckett [montre le portrait robot] : Vous le connaissez ?
Paul : On s'est rencontrés en prison. Quelqu'un comme moi, mais les autres m'auraient fait ma fête en moins de 2 ! Il me protégeait dans la cour, ils avaient tous peur de lui, même les gardiens. Quand il est sorti, il m'a retrouvé je sais pas comment.
Beckett : Donc c'est lui qui a eu l'idée d'infiltrer l'association ?
Paul : Je voyais déjà Rachel à cette époque, je m'étais rangé, j'essayais de filer droit ! Mais il m'a dit que j'avais une dette envers lui.
Beckett : Et vous l'avez informé sur les riches donateurs ?
Paul : Tout ce qu'il voulait se trouvait déjà dans les dossiers, les noms et aussi les adresses. J'allais aux soirées, je prenais des photos de leurs bijoux et je lui filais avec les infos. Mais il en voulait toujours de plus en plus. Lieutenant, après qu'il a battu ce type à mort, j'ai dit que je voulais m'arrêter ! Mais il m'a dit que si jamais je le faisais, il me ferait toutes les choses auxquelles j'avais échappé en prison. Il les ferait à moi et à Rachel.
Beckett : Dites moi où je peux trouver cet homme.
[Devant l'immeuble : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Beckett [dans la voiture] : Castle, en tant qu'amie je vous demande de ne pas quitter cette voiture, parce que votre jeu de flic d'opérette...
Castle : ... risque de me faire tuer, oui je sais.
Beckett : Ou de les faire tuer plutôt, et je ne peux pas avoir ça sur la conscience. C'est clair ?
Castle : Et si je veux faire pipi ? [Elle lui donne un gobelet et sort]
Beckett : Allez, allez, allez ! [Ils entrent dans le bâtiment]
Esposito [frappe] : Police, ouvrez, on a un mandat ! [Ryan défonce la porte, Beckett trouve les photos des bijoux]
Ryan : Son café est encore chaud, on a pas du le manquer de beaucoup !
Radio [dans la voiture, Castle entend la radio] : A toutes les unités, à l'angle de Douglas et la 114ème.
Castle [se met au volant et s'empare de la radio] : Ici le lieutenant Castle, à toutes les unités, annulez les renforts ce n'est pas utile. Ce salopard est à moi !
Esposito [dans l'appartement] : On dirait qu'on est au bon endroit. [Soudain, l'homme s'approche et s'enfuit en voyant Beckett]
Beckett [hurle en le coursant dehors] : Police, police ! Stop, plus un geste ! [Il parvient à les bloquer en fermant un portail] Par l'entrée principale !
[Castle chante à tue tête lorsque l'homme s'écrase sur le parebrise]
Homme : Merde ! [Il commence à regarder méchamment Castle, celui-ci actionne alors les essuis glace. Il le menace alors d'une arme] Sors de la voiture, allez !
Castle : Désolé, elle m'a dit que je devais rester dans...
Homme : ... sors tout de suite !
Castle : D'accord, d'accord d'accord, je sors oui, pas de problème ! [Il lui met un violent coup de portière dans la tête, et les deux hommes se battent alors au sol. Beckett écrase la main du suspect lorsqu'il tente de récupérer son arme]
Beckett : Oui, essaie, il faut que je m'entraîne !
Esposito : On l'a, debout !
Castle : Je vous jure que j'ai essayé de rester dans la voiture. Il m'a frappé au visage !
Beckett : Oui j'ai vu ça !
Castle : Ca, "essaie faut que je m'entraîne", c'est vraiment un classique ! [Il se remet à chanter]
Beckett : Castle !
Castle : Oui désolé.
[Appartement de Susan Delgado : Beckett et Joanne]
Beckett : Les autres bijoux sont des pièces à conviction, mais quoi qu'il en soit, rien ne nous empêche de vous rendre ceci. [Elle lui donne le médaillon]
Joanne : On arrive à oublier ?
Beckett : Ca non. Mais un jour en vous réveillant, vous découvrirez que ça ne vous fait plus souffrir. En tout cas, c'est ce qui m'est arrivé.
Joanne : Merci lieutenant Beckett.
Beckett : Je m'appelle Kate. Si vous avez besoin de parler... [Elle lui donne sa carte, émue, et s'en va]
[Appartement de Castle : Alexis, Martha, Beckett et Castle]
Martha [arrive dans la cuisine avec Beckett] : Nous avons de la visite.
Beckett : Oh, superbe le cocard !
Castle : Oui c'est vrai. Allez venez vous asseoir !
Beckett : Oh non, je viens seulement rendre le collier de votre mère.
Castle : Vous m'avez sauvé la vie, alors je tiens à vous faire une omelette.
Beckett : Non merci, je dois y aller.
Martha : Allez, allez vous asseoir là bas Kate, et racontez-nous la soirée d'hier. Nous n'avons entendu que sa version !
Beckett : Très bien. Oh, je commence par le tapis rouge, peut-être ?
Alexis : Oui, s'il vous plaît.
Beckett : Alors...