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#106 : La piste du vaudou

Beckett enquête sur l'assassinat d'un immigrant torturé, dont le cadavre a été exposé à un rituel vaudou bien défini. Rapidement, Beckett et Castle comprennent que le suspect est à la recherche de quelque chose et qu'il tuera jusqu'à le retrouver. Lorsqu'un deuxième corps est découvert, ils remontent jusqu'à un marchand de contrefaçons, mais son entrepôt est couvert de symboles signifiant que l'on souhaite sa mort. L'équipe redouble alors d'efforts pour éviter de nouvelles victimes...
Parallèlement, Castle retrouve Meredith, sa première femme, et tous deux se remémorent leur bonheur passé, jusqu'à ce que Meredith annonce à Castle une nouvelle pour le moins surprenante.

Popularité


4.26 - 27 votes

Titre VO
Always Buy Retail

Titre VF
La piste du vaudou

Première diffusion
13.04.2009

Première diffusion en France
12.07.2010

Vidéos

Scène de tirs

Scène de tirs

  

Diffusions

Logo de la chaîne France 4

France (redif)
Jeudi 17.01.2019 à 21:40

Plus de détails

Réalisatrice : Jamie Babbit
Scénaristes : Gabrielle Stanton et Harry Werksman

Distribution principale : 

Distribution secondaire : 

  • Michael Benyaer : Oscar
  • Debbie Campbell : Diana Edwards
  • Kwabena Darkwah : Africain
  • Asia DeMarcos : Prof de yoga
  • Aldis Hodge : Azi
  • Loren Lester : Mr Simmons
  • Nikki Micheaux : Michelle
  • Dohn Norwood : Charles Oni
  • Robert Okumu : Mukhta Baylor
  • Darby Stanchfield : Meredith
  • Laura Simms : Jill Button

Castle fait l'amour avec Meredith, son ex-femme, puis tous deux se remémorent leurs souvenirs sexuels les plus intenses. Dans la conversation, Meredith confie à Castle qu'elle compte revenir à New York car son métier d'actrice ne convient plus à Los Angeles, ce qui ne semble pas ravir Castle.

L'équipe est sur une scène de crime devant le corps d'un homme battu. Castle raconte qu'il a couché avec Meredith et qu'il ne veut pas vivre un enfer car elle veut revenir habiter ici. Beckett le coupe, et Castle mène Esposito vers la piste vaudou, lorsqu'il suppose à juste titre qu'un sac se trouve dans la bouche de la victime.

Chez lui, Castle fait la lecture du roman vaudou qu'il avait écrit, ce qui agace Beckett qui affirme qu'elle perd son temps. Ils reparlent de Meredith et Beckett suggère qu'Alexis a son mot à dire, mais Castle pense qu'elle est mieux loin de sa fille. Michelle, la source de Castle sur le vaudou, arrive à l'appartement.

Michelle explique à Beckett qu'elle a tout appris à Castle sur le vaudou, étant elle même une pratiquante venant du Nigéria, en plus de ses talents culinaires. Alors que Beckett apprend à ses dépends qu'elle vient de manger des pieds de vache, Michelle lui affirme que le tueur voulait surement retrouver un objet et qu'il recommencera à tuer jusqu'à ce qu'il l'obtienne. Ryan téléphone pour prévenir d'un autre crime.

Esposito et Ryan sont avec Beckett et Castle devant le corps de Darcy Cho, une avocate, avec une mise en scène identique à la première scène de crime. Ryan liste les indices relevés par le labo, et Beckett leur demande de voir comment ces meurtres peuvent être reliés.

Meredith vient annoncer au principal d'Alexis que son grand-père est mort, et celui-ci l'autorise à partir pour la journée. Une fois seules, Alexis rappelle à sa mère que son grand-père est déjà mort il y a 6 ans. Meredith a simplement inventé une excuse pour aller faire les boutiques avec sa fille.

Ryan est avec Jill Button, la meilleure amie de Darcy. Elle explique qu'elles sont arrivées en même temps à New York. Elle ne reconnaît pas la première victime.

Ryan a découvert que le cabinet de Darcy traite des affaires d'immigration tandis qu'Esposito annonce que la première victime est Jamal Buonsi, un nigérian avec un visa étudiant. Esposito précise que Jamal avait des contacts avec le fils de sa famille d'accueil, et qu'il avait un portable dont l'adresse de la facture se trouve être proche des 2 scènes de crime. Montgomery suggère qu'Esposito et Ryan aillent au cabinet faire des recherches.

Castle et Beckett arrivent à l'adresse de Jamal, mais tombent sur des immigrants clandestins qui prétendent ne pas le connaître. Castle trouve des objets identiques à ceux des scènes de crime sous le lit de l'un d'eux.

Beckett et Castle interrogent Azi, à qui le lit appartient. D'abord silencieux, il avoue ensuite que Jamal était son ami et que Charles Oni, un homme possédant tous leurs appartements et faisant travailler Jamal, est venu le chercher la veille, affirmant que Jamal avait volé quelque chose. Azi ne sait pas de quoi il s'agit, et semble apeuré.

Alors que Beckett n'a trouvé aucun magasin au nom de Oni, Esposito les informe que le cabinet ne connaît pas de Jamal Buonsi. Ils sont interrompus par Meredith, qui débarque sans grande discrétion et commence à appeler Castle "chaton", au plus grand plaisir de l'équipe. Elle remarque une contrefaçon de sac parmi les photos de pièces à conviction, et Beckett fait le lien avec le quartier du magasin de Jamal, juste à côté du cabinet de Darcy. Meredith est fière d'elle.

Le dessinateur a fini le portrait de Oni, que Ryan montre à Beckett. Elle précise que Castle est rentré chez lui. Tous deux sourient.

Martha explique à Castle qu'elle trouve le comportement de Meredith inadmissible, et refuse d'avouer qu'elle était pareille à l'époque. Elle précise à Castle que la carrière de Meredith s'est achevée car elle ne trouve plus de rôles à Los Angeles, ce qui interpelle Castle.

Alors Ryan et Esposito se baladent dans la rue où sont vendues bon nombre de contrefaçons, Beckett et Castle arrivent et tous partent ouvrir l'entrepôt de Oni. Ils y trouvent le même sac que celui de Darcy, ainsi qu'un dessin au sol représentant la mort. Castle en déduit que Oni a été marqué pour mourir.

L'équipe trouve des sacs dont les doublures sont coupées, et commence à évoquer la contrefaçon, lorsque Castle s'en va dans la rue. Beckett le rejoint, elle découvre que Castle, en train de s'admirer dans une vitrine, a remarqué une caméra à l'intérieur, qui a pu enregistrer la mise à sac de la boutique.

Le vendeur informe Beckett et Castle qu'un homme plutôt imposant est venu la veille pour acheter spécifiquement la caméra de la vitrine, il lui a donc vendu. Alors qu'il identifie Oni comme le patron de la boutique en face, Beckett lui demande un portrait robot de l'acheteur, mais le vendeur a d'autres caméras et peut lui donner une photo.

Alors qu'Esposito regarde la photo de Oni, il reçoit un appel l'informant que les douaniers de l'aéroport l'ont arrêté sous le nom de Robert Burnett.

En salle d'interrogatoire, Oni prétend qu'il rendait visite à sa famille, mais Beckett lui fait comprendre qu'elle n'est pas dupe, et cherche à savoir ce qu'il y a dans les sacs. Elle se rend compte qu'il a peur de quelqu'un, sentiment confirmé lorsqu'elle sort la photo de l'acheteur de la caméra. Il affirme alors qu'il s'agit de Baylor, un trafiquant nommé "Le boucher du Bénin", mais veut une protection pour en dire plus.

L'équipe informe Montgomery qu'Oni est un faussaire, qui cachait les faux papiers dans les sacs que Jamal a vendu n'étant au courant de rien. Beckett précise que les papiers sont destinés au frère de Baylor, sous la menace d'une exécution au Niger. Montgomery leur demande de retrouver Baylor.

Une équipe de renforts vient participer à l'arrestation dans un entrepôt. Lorsque Castle sort un gilet pare-balles marqué "Writer" (écrivain), Beckett lui affirme qu'il est ridicule et l'oblige à rester dehors, mais Castle se faufile et rentre avec eux.

Alors que la descente débute en silence dans l'entrepôt, Castle reçoit un appel et Beckett lui ordonne de sortir. Il s'agit en fait de Meredith, qui souhaite un prêt pour son appartement. Au milieu de la conversation, Castle remarque que Baylor passe devant lui dans une voiture, et paniqué, se met à crier dans tous les sens.

Beckett, Ryan et Esposito se moquent de Castle qui n'a même pas relevé la plaque ou le modèle de la voiture. Il affirme qu'il était dérangé par le soleil et qu'il était distrait, ce qui lui vaut le mérite de se faire chambrer.

De retour dans l'entrepôt, Esposito trouve la flanelle rouge des scènes de crime, tandis que Beckett met la main sur la caméra de la boutique.

En visionnant la vidéo, tous découvrent qu'une autre femme a acheté un sac et que Baylor est surement à sa recherche. Elle porte un tapis de yoga et un gobelet d'un café du quartier, ce qui permet à Castle de coordonner les recherches et de trouver le centre de yoga.

La standardiste du centre explique à Beckett et Castle qu'un homme est venu la voir quelques minutes auparavant pour lui demander l'adresse de Diana Edwards, la femme de la vidéo.

Castle et Beckett arrivent chez Diana. Après que beckett ait appelé Castle "chaton", ils entrent chez Diana qui ne comprend rien, et trouvent le passeport dans son sac. Lorsque Beckett demande des renforts, Baylor arrive et une fusillade éclate. Beckett tente en vain de le calmer. Castle arrive à le prendre en photo avec son téléphone et suggère de faire diversion en débouchant une bouteille. Beckett est réticente mais Castle ne lui laisse pas le choix, et ils parviennent à neutraliser Baylor.

Dans le couloir, Castle est fier de lui et affirme à Beckett qu'il lui a sauvé la vie. Il réclame une faveur en échange, et après avoir entrepris un jeu de séduction, lui chuchote qu'il ne veut plus se faire appeler "chaton". Beckett sourit.

Alexis confie à son père que Meredith l'envahit malgré le fait qu'elle l'aime beaucoup. Celle-ci rentre joyeuse, expliquant qu'elle vient d'obtenir un rôle important et qu'elle doit retourner à Los Angeles. Tous font mine d'être déçus et lorsque Meredith s'en va, Castle avoue sous l'insistance de Martha et Alexis qu'il a investi dans un film à LA, sous-entendant qu'il l'a fait pour voir déguarpir Meredith.

 

[Appartement de Castle : Castle et Meredith]  

Castle [après avoir fait l’amour avec passion avec Meredith] : Énorme… C’était… 

Meredith : Oui, ça rentre dans le top 10, c’était géant. 

Castle : Attends, plutôt dans le top 20. 

Meredith : Tu le mets pas dans le top 10 ? 

Castle : Eh ben, y a d’abord Paris, puis Hawaii, le Yankee Stadium. 

Meredith : Et après y a les montagnes rocheuses.

Castle : Ouais, et ensuite Mykonos et Coney Island, et ensuite Staten Island 

Meredith : Ah oui, et les montgolfières. 

Castle : Sans oublier le concours canin, c’était vraiment… 

Meredith : Ca en fait que 9. 

Castle : Et la nuit où on a conçu Alexis. 

Meredith : Qu’est-ce qu’on a pu s’éclater tous les deux. 

Castle : Oh oui. 

Meredith : C’est à se demander pourquoi on a divorcé. 

Castle : T’as raison c’est vrai. Si je me souviens bien, tu m’as trompé avec ton réalisateur, t’as quitté la ville pour Malibu et c’est toi qui a demandé le divorce. On aurait pu surmonter tout ça. 

Meredith : Je reviens en ville ! 

Castle : Tu veux dire à New-York ? 

Meredith : Oui, ça me manque. Alexis me manque beaucoup et toi aussi tu me manques ! 

Castle : Ah bon, mais euh, t’as pensé à ta carrière ? 

Meredith : Oh tu sais Los Angeles c’est plus ce que c’était. Et à Hollywood y a plus de rôle intéressant pour une actrice de ma trempe. J’ai besoin de changement. Oui, pourquoi pas Broadway, le théâtre, y a que ça de vrai. 

Castle : Une minute, temps mort, pause. D’accord, une seconde. Meredith est-ce que t’es vraiment sûre d’y avoir bien réfléchi ? 

Meredith : Oh oui, évidemment. Toi, moi et Alexis, tous les trois dans la même ville. Ce sera comme la grande époque. 

Castle : Euh oui, d’accord… [Castle n’a pas l’air ravi de cette nouvelle]

 

GÉNÉRIQUE

 

[Scène de crime : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]  

Esposito : La victime est un afro-américain d’une vingtaine d’année présentant de multiples blessures à l’arme blanche, ainsi que des contusions sur les bras et le torse. Le corps a été découvert par un sans-abri. 

Beckett : Cet homme a été battu. Peut-être même torturé. 

Ryan : Ca ressemble à un meurtre rituel. 

Beckett : Qu’est-ce que vous en dites ? Castle ! 

Castle : Hm ? 

Beckett : Ca va ? 

Castle : J’ai couché avec mon ex-femme, ce matin. [Ryan et Esposito lèvent la tête, surpris] Ma première, ex-femme, Meredith, la mère d’Alexis. Et elle veut revenir vivre à New-York, vous savez ce que ça représente, pour moi ? Ca veut dire qu’elle va faire de ma vie un véritable enfer sur terre, ce sera le supplice de la brioche au beurre. 

Ryan : La brioche au beurre ? 

Castle : Oui, vous savez le plaisir coupable qu’on s’autorise une ou deux fois par an alors qu’on sait très bien que c’est pas bon pour nous. Et une brioche au beurre tous les jours… 

Beckett : Castle ! 

Castle : Quoi ? 

Beckett : On est sur une scène de crime devant un cadavre. Un peu de respect. 

Castle : Là je pense qu’il entend plus rien. 

Beckett : Dans ce cas n’oubliez pas pourquoi vous êtes ici. 

Castle : Oui. Regardez dans sa bouche y a sûrement un petit sac à l’intérieur. [Esposito regarde dans la bouche du cadavre et en sort quelque chose]

Beckett : Comment vous êtes au courant ? 

Castle : Ouvrez-le.

Esposito [ouvre le sac et le tend à Beckett] : C’est quoi ce truc ? 

Castle : C’est du vaudou. 

Esposito : Vaudou ? C’est le nom d’un méchant dans Star Trek. 

Ryan : Mais non, c’est une religion. Pratiquée essentiellement en Afrique de l’ouest. Quoi ? Je lis moi aussi. 

Castle : Le sang dans le bol est sûrement d’origine animale. Ça fait partie de la cérémonie. Quant au petit sac c’est une offrande aux esprits, mais je ne reconnais pas le symbole. 

Esposito : Heureusement sinon je vous aurais embarqué. Comment vous savez tout ça ? 

Castle : Grâce aux recherches pour mon 6ème roman avec Derrick Storm. 

Ryan : Storm l’impie. 

Castle : Oui, merci. Et le vaudou ne se limite pas à l’Afrique de l’ouest, il est aussi

pratiqué par des communautés Haïtiennes et Dominicaines, ici-même, à New-York. 

Beckett : Dites à la scientifique d’examiner le sac et de déterminer l’origine du sang, entrez aussi ses empreintes dans la base de données pour essayer de l’identifier. Ce rituel je suppose qu’il a été célébré dans un but bien précis ? 

Esposito : Seulement si vous partez du principe que celui qu’a fait ça c’est pas un taré. 

Castle : Non, non, non, elle a raison. Ça a peut-être pas de sens pour nous, mais si on arrive à trouver le mobile, on trouvera peut-être le tueur. 

Esposito : Ouais, c’est un peu notre boulot. 

Beckett : Vous avez toujours vos recherches ? 

Castle : Je crois bien les avoir gardées. 

 

[Appartement de Castle : Beckett et Castle]  

Castle : Le but de ces rituels était d’entrer en contact avec le royaume de la mort et les esprits. Afin de gagner leurs faveurs par des offrandes et des sacrifices. En à peine une seconde, Storm fut convaincu qu’il serait prêt à tout sacrifier dès qu’il vit l’amulette oscillant entre les seins nus et luisants de cette sublime créature. 

Beckett : Storm l’impie ? Vous m’avez amenée ici pour me faire la lecture de votre propre bouquin ? 

Castle : Y a de très bonnes choses dans ce roman. Et certains événements sont vraiment arrivés.  [Beckett se lève et se prépare pour sortir] Où allez-vous ? 

Beckett : J’ai un meurtre à résoudre. 

Castle : Et c’est pas ce qu’on est en train de faire ? D’accord ça va, c’est bon je plaisante. Ne vous inquiétez pas, j’ai une autre source. 

Beckett : Oui, vous avez une autre source et vous traitez votre ex-femme de brioche au beurre ! 

Castle : Holala, croyez-moi, si vous me trouvez envahissant et incontrôlable, dites-vous qu’elle est mille fois pire ! 

Beckett : Vous avez pensé à Alexis ? Et si sa maman lui manquait, ce serait peut-être une bonne idée si elle venait revivre à New-York ! 

Castle : Mais oui, c’est ça. Un jour, quand Alexis avait neuf ans, Meredith est passée la chercher pour l’emmener déjeuner. 

Beckett : Et alors ? 

Castle : A Paris ! A Paris, et après elle fait comme si y avait rien d’anormal. Cette fille est complètement givrée ! 

Beckett : Si elle est folle, pourquoi vous avez couché avec elle, ce matin ? 

Castle : Vous ne le savez peut-être pas, mais avec les tarées comme elle, le sexe c’est tout simplement monumental. 

Beckett : Y a que ça qui vous intéresse. 

Castle : Si seulement vous saviez ! 

Beckett : Je dois y aller. J’ai pas le temps de m’amuser. [Beckett ouvre la porte pour sortir mais une femme allait entrer]

Michelle : Bonjour, j’apporte le déjeuner. 

Castle : Lieutenant Beckett, je vous présente mon autre source. 

 

[Appartement de Castle : Beckett, Michelle et Castle]

Michelle : C’est le symbole d’un vévé. La représentation d’un esprit qui peut ouvrir le chemin vers le royaume de l’au-delà. 

Castle : Michelle m’a appris tous ce que je sais sur le vaudou. 

Michelle : Et pourtant il a tout oublié. Cette scène avec la fille aux seins nus et le sang de poulet, où est-ce que t’as été chercher ça ? 

Castle : J’ai pris quelques libertés. 

Michelle : Tu sais d’après le dessin je dirais que ce n’est ni Haïtien ni Jamaïquain ou Dominicain, ça a l’air typiquement Nigérian. 

Beckett [en tendant une photo à Michelle] : Et pour cette amulette ? 

Michelle : L’amulette est une offrande à un esprit vaudou, un Loa. Et dans ce cas précis, il s’agit d’Ogun. C’est l’esprit qu’on invoque quand on perd un objet et qu’on veut le retrouver. 

Castle : Alors notre tueur cherche quelque chose. 

Michelle : Quelque chose que la victime devait avoir. 

Beckett : C’est peut-être pour ça qu’il l’a torturé. Selon le type de cérémonie que le tueur a choisi est-ce qu’on pourrait savoir ce qu’il voulait retrouver ? 

Michelle : Malheureusement, non. 

Beckett : Comment vous avez appris tout ça ? 

Michelle : Parce que je suis pratiquante. J’ai passé ma troisième année de fac au Nigéria. Je suis tombée amoureuse de la religion et de la cuisine. 

Castle : Michelle tient le meilleur restaurant Nigérian de toute la ville. 

Beckett : C’est marrant je vous imaginais pas dans les sciences occultes. 

Michelle : Le côté occulte comme vous dites, c’est pour amuser les touristes. Aussi bizarre que le vaudou puisse vous paraître, je peux vous garantir que les religions occidentales semblent tout aussi étranges vues de l’extérieur. Comment vous trouvez mon ragoût aux pieds de vaches ? 

Beckett [écœurée] : Pieds de vaches ? [A Castle] Vous avez dit que c’était du bœuf. 

Castle : Mais techniquement la vache c’est du bœuf… Ca vous plaît non ? [Castle est amusé]

Beckett : Alors, je voudrais savoir une chose. Est-ce que le meurtre fait aussi partie du rituel ? 

Michelle : Non, le vaudou est une religion pacifiste et très spirituelle. Pratiquée tous les jours par des millions de personnes, dans le monde. 

Beckett [en montrant la photo du cadavre] : Je doute que celui qui a fait ça soit pacifiste. 

Michelle : Ah non. Votre tueur est peut-être vaudou, mais ce n’est pas la raison pour laquelle cet homme a été tué. S’il est mort c’est parce qu’il avait un objet que le tueur voulait à tout prix. Et il y aura des morts jusqu’à ce qu’il le retrouve. [Le téléphone portable de Beckett sonne]

Beckett : Excusez-moi. [En décrochant] Beckett ? 

Ryan [depuis une autre scène de crime] : Allô ? C’est Ryan. On en a un autre. 

 

[Scène du deuxième crime : Beckett, Castle, Esposito et Ryan]  

Ryan : La victime s’appelle Darcy Cho. Elle était avocate dans un cabinet du centre-ville. 

Esposito : Multiples blessures à l’arme blanche. Même mode opératoire. 

Ryan : Un voisin a appelé le gardien en voyant la porte ouverte. Voilà ce qu’ils ont trouvé. 

Castle : La mise en scène est identique. 

Esposito : Ouais, quand ils ont vu ça, les collègues nous ont passé un coup de fil. 

Beckett : Elle s’est sûrement défendue vu les hématomes qu’elle a sur les bras. 

Esposito : C’est la même petite panoplie que pour l’autre meurtre. Et elle avait aussi une amulette dans la bouche. 

Beckett : Des nouvelles de la scientifique pour la première affaire ? 

Ryan : La bougie est faite à base de cire basique. On peut en trouver partout et je parie que ce sera la même chose pour celle-là. Le tissu c’est de la flanelle rouge ordinaire et pour le bol, fabriqué en Chine.

Beckett : D’accord. Et le sang ? 

Esposito : Du sang de poulet. 

Beckett [en observant le sac de la victime] : Elle s’est peut-être servi de son sac pour se défendre. 

Castle : On sait qu’il n’a toujours pas trouvé ce qu’il cherche. 

Ryan : Comment vous le savez ? 

Castle : L’amulette dans la bouche. Il a encore besoin des esprits pour le guider. 

Ryan : Chapitre 10 ? 

Beckett : Fouillez dans la vie privée de Darcy pour voir si elle connaissait l’autre victime. Je veux savoir comment ces meurtres sont reliés. 

Esposito : D’accord. 

 

[École d’Alexis : Alexis, Meredith et M. Simmons]  

Alexis : Bonjour, monsieur Simmons. Vous vouliez me voir ? 

M. Simmons : Alexis, j’ai bien peur d’avoir une mauvaise nouvelle à vous annoncer. 

Alexis : Quoi ? Quoi, c’est mon père, il s’est fait tirer dessus ? 

Meredith [en se levant du fauteuil] : Non, chérie, c’est pas ton père. 

Alexis : Maman ? 

Meredith : C’est ton grand-père, trésor. Il nous a quittés ce matin. 

Alexis : Grand-père ? 

Meredith : Je sais, ça doit te faire un choc. 

Alexis : Maman, j’ai une interro de maths aujourd’hui. 

M. Simmons : Etant données les circonstances, je suis sûr que monsieur Brown vous laissera la repasser. 

Meredith : Merci, monsieur Simmons, pour votre compassion en ce moment très difficile. Allez on y chérie, on a des tas de choses à faire.  [Elles sortent dans le couloir]

Alexis : Euh, maman, si mes souvenirs sont bons, grand-père est mort il y a 6 ans. 

Meredith : Je sais, mais un décès dans la famille c’est toujours une bonne excuse pour sécher les cours. 

Alexis : Non, pas du tout. C’est morbide comme excuse. 

Meredith : Je t’en prie, j’ai besoin de passer du temps avec toi. Tu te rends compte, je suis ici depuis une semaine et on n’a toujours pas fait les boutiques. 

Alexis : On pourrait faire les boutiques ce week-end. Quand j’aurai pas cours. 

Meredith : Mais les soldes commencent aujourd’hui, alors il faut y aller ! 

Alexis : J’ai révisé toute la semaine pour cette interro ! 

Meredith : Oui, mais à quoi ça sert d’apprendre les maths si ce n’est pas pour les appliquer dans des situations réelles, du genre calculer ce que tu as gagné grâce aux soldes ? Oh je t’en prie, on n’a rien fait de mal. À moins que tu veuilles remonter dire à monsieur Simmons que ta mère est une menteuse. 

Alexis : D’accord, mais, promets-moi qu’on ne quittera pas la ville. 

Meredith [en rigolant]: Allez, viens ! 

 

[Salle de réunion : Ryan et Jill Button]  

Mlle Button : Ca n’a aucun sens. Pourquoi quelqu’un aurait voulu la tuer ?  

Ryan : Mlle Button, votre patron nous a dit que vous étiez très proches, avec Darcy.  

Mlle Button : On est entrées dans la boîte en même temps. Et comme toutes les deux on venait de débarquer à New-York, on est devenues les meilleures amies. 

Ryan [en montrant la photo de la 1ère victime] : Est-ce que vous reconnaissez cet homme ? On pense qu’il est peut-être lié à Darcy. 

Mlle Button : Non, désolée. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? 

Ryan : On essaye de le découvrir. 

Mlle Button : Oh non, il est arrivé la même chose … Qui a pu faire une chose pareille ? 

 

[Commissariat : Ryan, Beckett, Castle et Montgomery]  

Ryan : Je viens de parler à Jill Button, la meilleure amie de Darcy. Elle a dit qu’elle connaissait bien tous les amis et tous les clients de Darcy, mais elle n’a jamais vu notre première victime. Leur cabinet travaille pour des entreprises et fait un peu d’immigration, mais on a trouvé aucun lien avec les meurtres. 

Montgomery : Alors notre première victime est tuée selon un rituel et l’histoire se répète avec une avocate, quelques heures plus tard ? 

Castle : Je suis sûr qu’il y a moyen de faire une blague sur les avocats, mais laquelle ? [Beckett sourit

Montgomery : Le tueur a saccagé l’appartement de la fille pour trouver quoi ? Du fric, de la drogue ? Quoi ? 

Ryan : Apparemment Darcy était réglo. 

Esposito [en arrivant vers eux et en tendant un dossier à Beckett] : Et voilà, on a un résultat pour les empreintes pour la première victime dans la base de données de l’immigration. 

Beckett : Jamal Buonsi. 

Esposito : Nationalité Nigérienne. Entré dans le pays avec un visa étudiant il y a 18 mois et inscrit à la fac de New-York dans un programme d’échange. 

Beckett : Mais son visa a expiré depuis un an. 

Esposito : Ouais. 

Castle : On dirait qu’il a décidé de rester. 

Ryan : S’il avait su. 

Montgomery : Est-ce qu’on a son dernier domicile connu ? 

Esposito : Oui, j’ai réussi à trouver la famille qui l’a accueilli quand il était étudiant. La dernier fois qu’il l’ont vu, il prenait un taxi pour l’aéroport. 

Beckett : Je suis sûre que c’est loin d’être la fin de l’histoire. 

Esposito : Oui, il se trouve que Jamal et leur fils de 13 ans étaient plutôt proches. Il y a 2 mois les parents ont découvert qu’ils étaient toujours en contact. [En tendant un papier à Beckett] Le numéro de portable de Jamal. Facturé à une adresse sur la 3ème rue, côté est. 

Castle : C’est tout près de l’endroit où on a retrouvé le corps de Jamal. 

Ryan : C’est aussi juste à côté du cabinet où Darcy travaillait. 

Montgomery : Vous avez bien dit que son cabinet traitait des affaires d’immigration ? 

Ryan : Ouais. 

Montgomery : Rendez-leur une visite avec Esposito. Épluchez la liste des clients de Darcy. Peut-être que Jamal utilisait un faux nom. 

Beckett : On aura un mandat pour l’adresse, sur la facture. 

Montgomery : Trouvez ce qu’il cherche avant que ce salopard ne recommence à tuer. 

Beckett : Oui, chef.

 

[Adresse de Jamal : Beckett et Castle]

Castle [en montant les escaliers] : Je m’attendais pas à trouver un immeuble avec un portier mais, monter six étages à pied… 

Beckett : Vous auriez dû voir mon premier appartement. Troisième sans ascenseurs, traversé par un puits de ventilation, au-dessus d’un resto. Tout l’appart’ puait l’aile de poulet grillé. 

Castle : Ils viennent ici pour prendre un nouveau départ, et voilà ce qu’ils trouvent. Des taudis à New-York. 

Beckett : Pour certains, c’est toujours mieux que ce qu’ils ont quitté. [Ils entendent du bruit dans le lieu où devait vivre Jamal]

Castle : On dirait que Jamal avait des coloc’ [Beckett frappe, les bruits cessent]

Homme [en ouvrant la porte] : Oui ? 

Beckett : Lieutenant Beckett, police de New-York. [L’homme referme la porte] Non, arrêtez ! 

Homme : Il faut partir, vite ! 

Beckett : Mains en l’air, montrez-moi vos mains ! 

Homme : C’est l’immigration, c’est l’immigration ! Qu’est-ce qu’on va faire ? 

Beckett : Je suis pas de l’immigration. Je suis pas là pour ça, alors tout le monde se détend. D’accord ? 

Homme : Si vous n’êtes pas de l’immigration, vous êtes qui ? 

Beckett : Je bosse pour la criminelle, et je cherche des informations sur Jamal Buonsi. 

Homme : On ne connait aucun Jamal. 

Beckett : Alors expliquez-moi pourquoi les factures de son portable sont envoyées à cette adresse. 

Castle [En se dirigeant vers un lit] : Lieutenant. [En sortant un tissu de sous le matelas] C’est la même flanelle rouge. 

Beckett [En voyant qu’il regarde derrière] : Quoi, qu’est-ce qu’il y a ? [Castle renverse le contenu d’un sac à dos] A qui appartient ce lit ? 

 

[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Azi]  

Beckett : Nous pouvons relier votre flanelle rouge à deux meurtres. Et dans ce pays, sa veut dire que vous risquez d’avoir de très gros problèmes. 

Homme : Je n’ai rien fait de mal, d’accord ? 

Beckett : Deux personnes ont été tuées. Et l’une de ces personnes est un homme qui vivait avec vous. [Elle lui montre une photo de la première victime]. Même flanelle rouge, même bougie. Et c’est pareil avec elle [Elle lui montre une photo de la deuxième victime]. Pourquoi vous l’avez tuée Azi ? 

Azi : Je n’ai jamais vu cette femme de ma vie ! Et je n’ai tué personne ! 

Beckett : Vous êtes en train de me dire que c’est une coïncidence si a trouvé toutes ces choses dans votre appartement ? Et sous votre lit ? 

Azi : Elles n’étaient pas à moi ! Elles étaient là pour quelqu’un d’autre. 

Beckett : Qui ? [voyant qu’il ne répond pas] Si vous voulez retourner au Nigéria c’est facile. Je n’ai qu’un tout petit coup de fil à passer. 

Azi : Et lui aussi… 

Beckett : Qui ? Jamal était votre ami, c’est ça ? 

Azi : Oui. 

Beckett : Alors vous n’avez pas envie qu’on retrouve son assassin ? Vous ne voulez pas qu’on lui rendre justice ? 

Azi : Il s’appelle Charles. Charles Oni. 

Beckett : Charles Oni ? 

Azi : Les immigrants connaissent cet homme. Il possède tous les appartements où on habite. Il possède les endroits où on travaille. 

Castle : Votre ami Jamal, il travaillait aussi pour lui ? 

Azi : Dans un de ces magasins sur Canal Street. Mais c’était seulement… Vous savez, temporaire. Jamal travaillait pour faire des économies. Il voulait demander un visa. Pour être dans la légalité. 

Castle : Est-ce que ça posait un problème à Oni ? 

Azi : Non. Hier, Oni est venu, il était à la recherche de Jamal. Et il a dit que Jamal avait volé quelque chose. Mais Jamal n’a jamais été un voleur. Pourtant Oni a insisté. Il a dit qu’il savait que mon père était le prêtre de notre village. Alors, il m’a obligé à lui montrer comment on fait pour invoquer les esprits. 

Beckett : Qu’est-ce que Jamal a volé ? 

Azi : Oni n’a rien dit. 

Beckett : Et vous ne lui avez pas posé la question ? 

Azi : J’avais trop peur de sa réaction. Parce que je savais qu’il pouvait me tuer. J’étais terrifié, si maintenant je vous dis tout, c’est uniquement parce que Jamal était mon ami. Il ne méritait pas de mourir ainsi. Oni n’avait pas le droit. 

 

[Commissariat : Beckett et Castle]  

Beckett : Le registre du commerce ne montre aucun permis de vente au nom de Charles Oni sur Canal Street. 

Castle : Ce type exploite des clandestins. Y a de fortes chances pour que ce soit un nom bidon. 

Beckett : Ouais. D’ailleurs le propriétaire de l’appartement est un certain Robert Burnet. Aucun abonnement téléphonique, et l’adresse est une boîte postale dans le New-Jersey. 

Esposito [arrive avec Ryan] : Nous revoilà. Le cabinet n’a rien donné. Ils n’ont jamais entendu parler de Jamal Buonsi. Y a rien de suspect dans la liste des clients de Darcy. 

Castle : Ca tombe bien, parce que notre suspect n’a rien jamais entendu parler d’elle. Ça veut dire qu’on ne sait toujours pas ce que nos deux victimes ont en commun. 

Meredith : Non, il est hors de question que j’attende en bas. Est-ce que c’est clair ? Vous savez qui paye votre salaire ? Moi et mes impôts. 

Beckett [en voyant la tête de Castle] : Non… 

Castle : Oh si… 

Meredith : Richard, on est là ! 

Esposito : C’est votre brioche au beurre ? 

Castle : J’en ai bien peur. Meredith, mais quelle surprise ! 

Meredith : Je sais, je trouve ça génial. À Los Angeles, personne ne débarque jamais sans prévenir. Je suis dingue de cette ville. Pas vous ? 

Beckett : Si et plus le temps passe, plus j’en suis dingue. 

Castle : Euh, Meredith, voici les lieutenants Ryan et Esposito et le lieutenant Beckett. 

Meredith : Ah, le lieutenant Beckett, ta nouvelle muse. Oui, Alexis m’a tout raconté et il fallait à tout prix que je la rencontre en personne. Moi aussi j’étais son inspiratrice à l’époque ! 

Beckett : Voyez-vous ça ! 

Meredith : Et parfois même je reprends du service quand l’occasion se présente. Pas vrai chaton ? 

Beckett : Chaton ? [Ryan et Esposito commencent à rigoler]

Castle : J’ai déjà rêvé de ce moment-là, mais on était tout nu, et c’était beaucoup moins gênant. 

Meredith : Enfin bref, on passait dans le coin et comme j’ai un dîner ce soir, j’ai préféré te déposer Alexis, plutôt que de la laisser rentrer toute seule. [En regardant une des photos du tableau blanc] C’est le sac de SJP ? 

Esposito : SJP ? 

Meredith : Sara Jessica Parker. Elle avait le même lors d’un défilé à Milan la semaine derrière. 

Castle [en chuchotant à Alexis] : Pourquoi elle est là ? 

Meredith : C’était dans .. de la mode. 

Alexis [chuchotant aussi] : J’ai rien pu faire. 

Beckett : Eh bien, en réalité, ce sac appartenait à l’une des victimes. 

Meredith : Oh, c’est une vraie tragédie ! Ce serait encore plus tragique si ça avait été un vrai, mais bon, c’est triste. 

Esposito : Vous croyez que c’est un faux ? 

Meredith : Suffit de regarder le cuir et les coutures. Évidemment c’est une contrefaçon ! Assez bonne pour tromper une novice, mais moi je les repère tout de suite ! 

Beckett : Canal Street. 

Ryan : C’est là-bas qu’ils vendent des imitations de montres, de lunettes… 

Castle : Et de sac à mains. 

Ryan : Le cabinet de Darcy est juste à côté, si elle a voulu acheté une contrefaçon… 

Castle : Elle l’a peut-être acheté dans le magasin où travaillait Jamal. 

Beckett : Le magasin d’Oni. C’est le lien entre nos deux victimes. Faites un portrait-robot avec Azi, peut-être qu’un des vendeurs de la rue pourra nous dire qu’elle est le magasin d’Oni. 

Meredith : Tu vois ? J’ai toujours été ton porte-bonheur, alors maintenant songe à tous ce qu’on pourra faire quand j’habiterais à New-York ! [Castle semble désespéré]

 

[Commissariat : Azi, Beckett et Ryan]  

Azi [le dessinateur lui montre le résultat du portrait] : C’est Oni, oui, c’est lui. 

Ryan [montre le portrait à Beckett] : Charles Oni. Maintenant on peut mettre un visage sur le nom. 

Beckett : Y a forcément quelqu’un qui le connait sur Canal Street. 

Ryan : Hm hm. Où est Castle ? 

Beckett : Il est rentré chez lui. 

Ryan [sourit] : La brioche au beurre ?

Beckett : Y a des chances, oui. 

 

[Chez Castle : Castle et Martha]  

Martha : Pourquoi tu ne t’achètes pas un tableau en liège avec des punaises, comme tout le monde ! 

Castle : Pourquoi tu ne frappes jamais avant d’entrer, comme tout le monde ! 

Martha : Tu sais que Meredith a kidnappé Alexis à l’école, aujourd’hui ? 

Castle : J’ai payé une énorme rançon, mais elle est en vie ! 

Martha : C’est inadmissible ! 

Castle : Tu te souviens de ta tournée quand tu jouais dans Chorus Lyne ? J’ai failli redoubler cette année-là. 

Martha : Oh, mais c’était différent ! Je travaillais moi ! Et surtout j’essayais d’être une bonne mère. Je passais pas mon temps à flâner en ville, à jouer les divas et surveiller la vie de tous ceux qui m’entouraient. 

Castle : Meredith est comme ça et tu le sais. 

Martha : Tu imagines à quoi ta vie va ressembler quand elle sera là ? Je veux dire quand elle aura ré-emménager à New-York. Comment elle va chambouler ton quotidien. 

Castle : Tu veux dire chambouler ton quotidien. 

Martha : Notre quotidien. À tous les trois. 

Castle : Que veux-tu que je fasse mère ? Je peux pas la bannir de New-York. 

Martha : Et son prétendu nouvel amour du théâtre. Elle est ridicule ! Tu sais qu’elle n’a pas décroché le moindre rôle depuis des mois ? Et oui, j’ai passé quelques petits coups de fils, si elle revient à New-York c’est uniquement parce que sa carrière s’est arrêtée depuis très longtemps à Los Angeles. 

Castle : Je connais du monde dans la police de New-York, je peux peut-être la faire arrêter. 

Martha : Je suis sûre qu’elle croit qu’elle va être accueillie à New-York comme une star. Après tout, il y a quoi dans son CV ? Quelques seconds rôles bidons dans des petites séries télé ? Elle pense peut-être qu’elle va évincer de vrais acteurs ? Des comédiens immenses qui ont sacrifié leurs vies entières à leurs passions qui est aussi le plus beau métier du monde ! Ce n’est pas nous qui choisissons le théâtre, c’est le théâtre qui nous choisis nous [Castle hoche la tête]. Comment as-tu pu épouser une fille comme elle ? 

Castle : J’en sais rien. Peut-être que c’est parce qu’elle ressemble à ma mère ? [Martha ne sais plus quoi dire et part]

 

[Canal Street : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]  

Esposito [en montrant une chaussure] : Regarde-moi cette camelote. Je comprends toujours pas pourquoi on a jamais arrêté ces types, ni fermé leurs boutiques. 

Ryan : Viens par-là. Tiens jettes un œil. On dirait le sac d’une grande marque italienne, non ? 

Esposito : Hm hm. 

Ryan : Bah, si tu regardes d’un peu plus près, au lieu que ce soit deux « G » entrelacés, c’est deux « C ». 

Esposito : Peut-être mais pour moi c’est la même chose. 

Ryan : Non, pas exactement. Et c’est pour ça qu’on peut rien faire. Selon la loi, ce sac n’est pas une imitation, c’est un hommage. 

Esposito : Un hommage. D’accord. 

Castle : Alors les filles, vous trouvez votre bonheur ? 

Beckett : Vous avez le mandat ?

Esposito [lui montre] : C’est lequel ? [Ils ouvrent la porte de l’entrepôt

Castle : Cet endroit a été saccagé. 

Beckett [en désignant un sac] : Regardez, c’est exactement le même modèle. 

Castle : Ouais. C’est bizarre, ils sont lacérés comme celui de la victime. 

Ryan : Alors peut-être que Darcy ne s’en est pas servi pour se défendre. 

Esposito [en montrant quelque chose sur le sol] : Lieutenant Beckett ! 

Beckett : Ce dessin est différent, il ne ressemble pas à ceux qu’on a trouvé dans la bouche des victimes. 

Castle : Oui, j’ai déjà vu ce symbole. C’est le symbole de la mort. 

Ryan : Pourquoi il marquerait sa boutique du symbole de la mort ? 

Castle : C’est pas lui. Quelqu’un d’autre l’a dessiné. Charles Oni a été marqué pour mourir. 

 

[Entrepôt de Oni : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]  

Beckett : On a coupé les doublures de tous les sacs. Ces marchandises sont importées n’est-ce pas ?

Esposito : Ouais. 

Beckett : La contrefaçon serait un super moyen de livraison pour un contrebandier. 

Ryan : Ouais, mais pour écouler quoi ? 

Beckett : La seule personne qui pourrait nous le dire a été marquée pour mourir. 

Esposito : S’il a vu ce dessin, et qu’il ait toujours en vie, il va pas être facile à retrouver. 

Beckett : Castle ? 

Ryan [en voyant Castle partir] : Il va où ? 

Beckett : Donnez le portrait d’Oni aux douanes et dites leur de mettre son nom et ses pseudonymes sur la liste des personnes interdites de vol. 

Esposito : D’accord, patron. [Elle part rejoindre Castle

Beckett : Castle ? Castle ! 

Castle : Je passe à la télé ! 

Beckett : Vous nous faites une crise d’angoisse ? 

Castle : Non, je viens d’avoir une idée de génie. Et je ne sais pas ce que vous en pensez, mais je me trouve beau gosse. 

Beckett : C’est quoi votre idée de génie ? 

Castle : Regardez derrière moi. [Elle se retourne] Si cette caméra enregistre… 

Beckett : … on pourra peut-être voir qui a saccagé la boutique. 

 

[Magasin : Beckett, Castle et le vendeur]

Vendeur : Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Tout le monde adore se voir à la télévision. C’est un truc de dingue. Et vous imaginez pas tous ce que les gens peuvent faire devant une caméra. 

Castle : Dites-moi tout ! 

Vendeur : Un jour, une gonzesse s’est arrêtée juste devant le magasin. Et elle a commencé à enlever son T-shirt. 

Beckett : Ecoutez, contentez-vous de nous montrer l’enregistrement des deux derniers jours, d’accord ? 

Castle : Elle a pas eu son goûter, c’est pour ça qu’elle est grincheuse. 

Beckett : La ferme ! Chaton ! 

Vendeur : Je suis désolé, mais je vais pas pouvoir vous le montrer. 

Beckett : Vous voulez un mandat ? 

Vendeur : Ca changera rien, je l’ai vendue ! 

Castle : Vendue ? La caméra de la vitrine ? 

Vendeur : Y a un type qui a débarqué hier, et il voulait absolument acheter celle-là ! Je lui en ai proposé d’autres, avec des boites neuves, mais il a exigé celle de la vitrine. 

Beckett : Vous pouvez le décrire ? 

Vendeur : 1m80, balaise, noir, d’origine africaine. 

Beckett [en montrant le portrait d’Oni] : C’est lui ? 

Vendeur : Non, lui c’est le patron de la boutique d’en face. 
Castle : Vous le connaissez bien ? 

Vendeur : On se dit bonjour. Mais l‘autre gars, lui, il avait quelque chose de pesant. Vous voyez ce que je veux dire ? Comme s’il avait été marqué par la vie. Marqué par tous ce qu’il a vu. Sûrement des choses affreuses. 

Beckett : Quoi d’autre ? 

Vendeur : Il a payé en liquide. Sans discuter. Il a payé mon prix, direct. Il a même pas essayé de négocier. 

Beckett : Vous pourriez peut-être faire un portrait-robot, si vous veniez au poste. 

Vendeur : Et une vraie photo, vous préférez pas ? 

Beckett : Je croyais qu’il avait acheté l’enregistrement et la caméra. 

Vendeur : On est où là ? On est dans une boutique d’électronique, y a des caméras dans les moindres recoins. 

 

[Canal Street : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]  

Esposito : Oh oui, il a la tête d’un type qui pourrait peindre des symboles de mort. Il fait froid dans le dos. 

Castle : J’arrive pas à comprendre pourquoi il voulait la caméra. 

Ryan : Parce qu’il a eu la même idée que nous. 

Castle : Nous c’était juste pour savoir à quoi il ressemblait. 

Beckett : Il faut qu’on découvre ce qu’il cherche. 

Esposito : Et il faut savoir ce qu’il y avait dans les sacs. [Son portable sonne, il décroche] Esposito. Oui. Ah oui ? Quand ? Non, non, non, absolument, amenez-le nous. [A l’équipe] Les douaniers de l’aéroport JFK viennent d’arrêter Charles Oni grâce à notre croquis. 

Ryan : Bien joué mec !

Esposito : Merci. 

Castle : Il allait où ? 

Esposito : Au Nigéria. Sous le nom de Robert Burnett. 

 

[Salle d’interrogatoire : Castle, Beckett et Oni]  

Oni : Je ne vois pas du tout de quoi vous parlez. Je rentrais au pays pour voir ma famille. 

Beckett : Alors pourquoi vous n’aviez pas de billet retour ? 

Oni : Ma mère est souffrante. Je ne savais pas combien de temps j’allais rester. 

Castle : Ca doit être réconfortant , de pouvoir rendre visite à sa mère. Malheureusement, Jamal Buonsi n’aura plus jamais cette chance. 

Beckett [En montrant les photos des meurtres] : Nous savons que vous êtes impliqué dans ces deux meurtres. Azi, l’homme que vous avez intimidé pour trouver Jamal, il est vraiment impatient d’aller témoigner contre vous. 

Castle : Apparemment, il prend ses convictions religieuses très au sérieux. Pour lui, Vaudou et meurtre sont incompatibles. 

Oni : Ecoutez, je n’ai tué personne. 

Beckett : Alors pourquoi, vous recherchiez Jamal ? Dites-moi une petite chose, qu’est-ce qu’il y a dans les sacs ? Vous faites passer quoi, monsieur Oni ? 

Oni : Je veux un avocat. 

Beckett : Vous êtes sûr ? Parce qu’avec un avocat vous serez libéré dans à peine 1 heure, sauf que je vous empêcherai de quitter le ville. Alors, que c’est exactement ce que vous voulez faire. Quitter le ville. Vous faites peur à beaucoup de monde monsieur Oni. Aux immigrants, aux clandestins, et vous ? [En montrant la photo de celui qui a acheté la caméra] Dites-moi, de qui avez-vous peur ? 

Oni : Je ne connais pas cet homme. 

Castle : Lui vous connait. D’ailleurs en parlant de ça, il vous a marqué pour mourir. 

Beckett : Jamal travaillait pour vous, et il a été tué. Darcy Cho vous a seulement acheté un sac, et elle aussi a été tuée. Pourquoi ? 

Oni : Je ne parlerai pas sans une protection. 

Beckett : Je vous protègerai, quand je saurai de qui vous avez peur, et pourquoi. 

Oni : Il s’appelle Mukhta Baylor. C’est l’homme le plus dangereux que je connaisse. Pendant la guerre, c’était un enfant soldat. Tout le monde l’appelle « le boucher du Bénin ». 

Beckett : Qu’est-ce qu’il vient faire ici ? 

Oni : C’est un trafiquant. Drogue, femme, tout ce qui peut rapporter gros. Je sais que c’est Mukhta. Il a tué Jamal et la femme. 

Beckett : Pourquoi ? 

Oni : Si je vous dis tout, vous allez me protéger ? 

 

[Commissariat : Beckett, Castle, Montgomery, Esposito et Ryan]  

Beckett : Oni est un faussaire. 

Castle : Il fournit des papiers pour des clandestins. Passeports, visas, tout ce qu’ils veulent. Un vrai pilier pour sa communauté. 

Esposito : Et il fournissait aussi tous les documents pour les trafiquants de Baylor. 

Montgomery : Qu’il cachait dans les doublures des sacs. 

Ryan : Il gardait ces sacs-là, en arrière-boutique. Mais il avait pas pensé à la gazette de la mode. 

Montgomery : Le site internet ? 

Ryan : Ouais. Après l’article sur Sarah Jessica Parker, ça a été la ruée sur ses sacs. 

Esposito : Oui. La première victime, Jamal, il vendait des sacs pour Oni, mais il était pas au courant pour ses embrouilles. Et il a vendu aussi ceux de l’arrière-boutique. 

Montgomery : Pourquoi ne pas demander à Oni de refaire des papiers ? 

Castle : Parce que c’est long et Baylor ne peut pas attendre. 

Beckett : Les faux documents sont pour le frère de Baylor, en Afrique. Le gouvernement Nigérian est à sa recherche pour trafic de drogue et si Baylor ne le fait pas sortir du pays, ils vont l’exécuter. 

Castle : Oni nous a dit qu’il se planque dans un entrepôt du centre-ville. 

Montgomery : Trouvez-moi ce sac à merde avant qu’il ne tue quelqu’un d’autre. 

 

[Devant l’entrepôt : Beckett, Castle, Ryan, Esposito et une équipe d’assaut]  

Beckett [ouvre son coffre et aperçoit un sac] : Je peux savoir d’où ça vient, ça ? 

Castle : Oh, désolé c’est à moi. Je me suis dit qu’il valait mieux que je sois préparé. On ne sait jamais. [En sortant un gilet pare-balles avec l’inscription « WRITER »] Je me suis fait faire un modèle unique. Regardez ! 

Beckett : Ecrivain ? 
Castle : C’est cool hein ? 

Beckett : Non, pas du tout. C’est ridicule, vous n’avez pas besoin d’un gilet. 

Castle : Vous voulez vraiment que je me fasse tuer ? 

Beckett : Ca n’arrivera pas ! Et vous savez pourquoi ? Parce que vous n’allez pas vous approcher du moindre coup de feu. Vous restez ici. 

Castle : Vous savez très bien ce qu’il va se passer. 

Beckett : Restez ici Castle, je suis très sérieuse. [En montrant une photo de Mukhta Baylor à l’équipe] Les gars, c’est notre homme. C’est bon ? On y va. [Castle met son gilet par balle et rentre avec eux

 

[Entrepôt : Beckett, Castle, Ryan, Esposito et une équipe d’assaut] 

Castle [lorsque son téléphone sonne] : Je m’excuse, mais c’est une urgence.  

Beckett : Dehors ! 

Castle [sort de l’entrepôt et répond] : Salut ! Alexis ? Qu’est-ce qu’il se passe ? 

Meredith : Richard, devine quoi ? 

Castle : Meredith ? 

Meredith : J’ai trouvé un appartement. Il est vraiment parfait et lumineux, spacieux, et il vaut seulement 1,6 million ! 

Castle : Le message était signé Alexis, et elle disait que c’était une urgence ! 

Meredith : Je voulais que tu me rappelle alors c’était le seul moyen ! 

Castle : Mais, t’es où là ? Au loft ? 

Meredith : Oui, j’étais dans le quartier. Fallait que j’aille aux toilettes alors, Edouardo ma ouvert. Enfin bref, j’ai appelé l’agent immobilier et en fait, j’ai besoin que tu te portes garant pour le prêt. 

Castle : Meredith, on est divorcés. Je ne vais pas me porter caution pour un prêt en ta faveur. 

Meredith : C’est aussi pour notre fille, Richard. Bon c’est vrai, il n’y a qu’une chambre, mais tu veux qu’elle soit à l’aise quand elle viendra me voir, non ? 

Castle : Ecoute, est-ce que je peux te rappeler là ? Je suis en plein milieu de la capture d’un dangereux criminel, trafiquant de drogue Nigérian. C’est délicat, alors… 

Meredith : D’accord, on en rediscutera. Attend, Richard ! 

Castle : Ouais ? 

Meredith : Merci. 

Castle : De quoi ? 

Meredith : Merci de me supporter. Je sais que je suis un peu difficile depuis que je suis là mais… [Castle voit Baylor qui conduit un 4x4] Quand toute cette histoire sera réglée, tu verras ça sera génial. 

Castle : C’est notre homme ! C’est notre homme ! [Paniqué] Hé ! Hé ! Hé ! Le… Le … 

Meredith : Est-ce que tu m’écoutes au moins ? 

Castle : Hé !... A tous les coups, ça va me retomber dessus. 

Beckett [en entendant des cris] : Castle ?!

 

[Devant l’entrepôt : Beckett, Castle, Esposito et Ryan]

Beckett : Vous avez pas relevé la plaque ? 

Castle : Non, il allait vite et j’avais un reflet dans les yeux. 

Esposito : C’était quel genre de voiture ? 

Castle : Une grosse bagnole, un 4x4, enfin je crois. 

Esposito : Vous croyez ? 

Ryan : De quelle couleur ? 

Castle : Euh, noir. Non, bleu foncé. Eh ! Vous savez c’est très dur d’être un témoin. Comment vous faites pour obtenir des condamnations ? D’habitude je suis très doué, en ce qui concerne les détails, mais là, j’ai été distrait. 

Beckett : C’est normal, vous passiez un coup de fil pendant un assaut. 

Esposito : Intéressant. 

Castle : Il était censé être à l’intérieur du bâtiment !

Ryan : Dites-moi, la couleur de la chemise que vous portez là, elle est plutôt noire ou bleue ? J’arrive pas à voir, j’ai le soleil en plein dans les yeux !

 

[Entrepôt : Beckett, Castle, Esposito et Ryan]  

Esposito [voyant les dessins de vaudou au mur] : Ca fout les jetons. 

Ryan : Carrément flippant tu veux dire. 

Esposito : C’est la même flanelle rouge. 

Ryan [découvre une brochure de yoga] : Regardez. Notre Vaudou adore le yoga ! 

Castle : C’est pas parce que vous êtes un meurtrier sanguinaire que vous ne pouvez pas prendre soin de vous. 

Beckett [en trouvant la caméra] : Les gars ! La caméra du magasin d’électronique. 

Castle : Eh bah vous voyez ! On va pas rentrer bredouilles ! 

 

[Commissariat : Castle, Beckett, Esposito et Ryan]  

Castle [en visionnant la vidéo] : Voilà Jamal. 

Beckett : Voilà Darcy Cho. 

Castle : Oh, une petite minute ! Rembobinez. 

Esposito : D’accord. 

Castle : Encore un peu, encore, stop ! 

Ryan : Ouais, on dirait que cette femme a acheté le même sac que Darcy à Jamal. 

Castle : Et elle a un tapis de yoga. 

Beckett : C’est pour ça qu’il a acheté la caméra, Baylor est à sa recherche. Il veut le passeport de son frère alors, il traque toutes celles qui ont acheté ce sac. 

Ryan : 8 millions de New-Yorkais. Il la trouvera jamais. 

Castle : Il a trouvé Darcy Cho alors, il la trouvera. 

Beckett : Pas si on arrive avant lui. [A Esposito] Zoom sur sa main droite. Elle a un café qui vient de chez Java Loft. 

Esposito : Et alors ? 

Beckett : Alors, on cherche un centre de yoga dans le quartier de Canal Street et à proximité d’un Java Loft. 

Ryan : Y a sûrement plein de possibilités, mais Baylor a un coup d’avance. 

Castle : Oui, mais moi j’ai internet avec mon abonnement téléphonique. 

Beckett : On s’occupe de cette fille, et vous vous vérifiez si y en a d’autres qui ont acheté ce sac. [Beckett et Castle vont vers l’ascenseur

Castle : Il y a quatre Java Loft, sur cinq pâtés de maison dans le quartier de Canal Street. 

Beckett : Et des centres de yoga ? 

Castle : Sur la vidéo il était 15h22, alors ça veut dire qu’on cherche un centre de yoga à proximité et avec un cours qui doit se finir aux environs de 15h. 

Beckett : Peut-être qu’elle était en chemin pour aller à son cours de yoga. 

Castle : Vous avez déjà essayé de faire une demi-lune sous caféine ? Ca déstabilise complètement votre chi, croyez-moi elle a acheté son café après son cours. 

Beckett : Si son cours finit à peu près vers 15h, ça lui donne assez de temps pour s’arrêter acheter un café… 

Castle : … Mais pas suffisamment pour le finir avant d’être sur Canal Street. Je l’ai. 

 

[Centre de yoga : Beckett et Castle]  

Beckett : Police de New-York. [En montrant une photo] Vous connaissez cette fille ? 

Femme : Diana Edwards. Elle a fait quoi ? 

Castle : Comment ça ? 

Femme : C’est la deuxième fois que la police me le demande. 

Beckett : Un autre policier est venu vous voir ? 

Femme : Oui, il est parti il y a à peine cinq minutes. 

Beckett : Baylor. Il nous faut l’adresse de Diana tout de suite. 

 

[Appartement de Diana Edwards : Castle, Beckett, Diana et Mukhta] 

 Beckett [Frappe à la porte de Diana] : Diana Edwards ! Police de New-York, ouvrez la porte ! 

Castle : Est-ce que je peux l’enfoncer ? 

Beckett : Désolée, chaton. C’est la police ouvrez ! 

Diana : C’est bon j’arrive. [Elle ouvre la porte

Beckett : Lieutenant Beckett, police de New-York. Vous êtes Diana Edwards ? 

Diana : Oui. [Beckett rentre dans l’appartement] Eh, vous faites quoi ? 

Beckett : Est-ce que tout va bien ? 

Diana : Oui. 

Beckett : On a une vidéo surveillance datée d’il y a deux jours, où on vous voit acheter l’imitation d’un sac de marque. 

Diana : Waw, je savais que vous faisiez la guerre contre la contrefaçon, mais là… 

Castle : Dites-nous seulement où il est. 

Diana : Juste derrière vous. [Beckett prend le sac] Excusez-moi ! [Elle le déchire] Eh ! Je peux savoir pourquoi vous faites ça ? [Elle sort un passeport du sac] C’est quoi cette histoire ? 

Castle : Vous avez une sacrée chance. 

Diana : Attendez, je comprends pas. Je vais avoir des problèmes ? 

Castle : Non, mais n’achetez plus d’imitation. 

Beckett [Au téléphone] : Lieutenant Beckett, j’ai besoin d’une patrouille au croisement entre Broadway et la… [Baylor arrive et tire, Castle met Beckett à terre. Une fusillade éclate] Appelez les secours ! 

Baylor : Donnez-moi le passeport ! 

Beckett : Police ! Posez votre arme tout de suite ! 

Baylor : Donnez-moi le passeport ! 

Beckett : Baylor, dans très peu de temps, la police aura bouclé tout le quartier, il y aura des flics partout, alors n’empirez pas les choses, d’accord ? 

Baylor : Donnez-moi ce que je veux, et je m’en irai. 

Castle [en chuchotant] : J’ai écrit ce genre de scènes des centaines de fois. Si on lui donne ce qu’il veut, ça va très mal finir pour nous. Et très mal, ça veut dire qu’on est morts. 

Beckett : Restez caché ! 

Castle : Et vous aussi ! 

Beckett : Si je reste cachée, je peux pas l’atteindre. 

Castle : Bah justement, lui non plus. 

Beckett : J’arrive pas à le voir. 

Castle : Chut ! Il se déplace. 

Beckett : J’ai plus que deux balles dans le chargeur. Je dois savoir où il est pour être sûre d’avoir un tir dégagé. [En voyant que Castle sort son portable] Vous êtes accro au portable, ou quoi ? [Il fait une photo de Mukhta

Baylor : Je partirais pas sans le passeport. 

Beckett : J’ai aucun angle, je peux pas l’avoir d’ici. 

Baylor : Je vais vous tuer tous les deux ! 

Castle : D’accord, chaque fois que vous tirez, lui aussi il tire. Il est obligé de se découvrir. Je fais diversion et vous le descendez. 

Beckett : Comment vous comptez faire diversion ? 

Castle [une bouteille de champagne à la main] : Avec ça. 

Beckett : Tout ce que vous allez y gagner, c’est vous faire descendre. 

Castle : Alors, faut surtout pas rater votre cible. 

Beckett : Castle ! 

Castle : Ne discutez pas ! Soyez prête. 

Baylor : C’est la dernière fois que je vous le dis ! 

Castle : Maintenant ! [Il ouvre la bouteille, Beckett tire sur Baylor qui s’effondre]  Je l’ai pas débouchée pour rien ! 

 

[Couloir de l’immeuble : Castle et Beckett]

Beckett : Baylor va s’en sortir. Ça va Castle ? 

Castle : Ma première fusillade ! 

Beckett : Non, votre dernière fusillade ! 

Castle : Ne soyez pas pessimiste, je trouve que je m’en suis plutôt bien sorti. 

Beckett : Ouais, vous m’avez peut-être sauvé la vie. 

Castle : Comment ça peut-être ? Y a pas l’ombre d’un doute, je vous l’ai sauvée et vous savez ce que ça veut dire ! Vous m’êtes redevable. 

Beckett : Vous voulez quoi en échange ? 

Castle : Je peux vous demander tout ce que je veux ! Et vous savez ce que je veux, n’est-ce pas lieutenant ? Vous savez très bien ce que je veux ! [Il s’approche de Beckett] Assez rigolé maintenant, il n’y a qu’une chose que je veux par-dessus tout. [En chuchotant à son oreille] Vous ne devez plus jamais m’appeler chaton ! [Il part, Beckett sourit

 

[Appartement de Castle : Castle, Alexis, Martha et Meredith]  

Alexis : Papa ? 

Castle : Oui, ma chérie ? 

Alexis : Simple hypothèse, d’accord ? Est-ce que c’est normal d’aimer une personne, mais de ne pas avoir envie qu’elle traine dans nos pattes ? 

Castle : Tu parles de ta mère ? 

Alexis : Je l’aime tu sais. Je te le jure ! 

Castle : Je sais que tu l’aimes. Et j’en suis ravi. 

Alexis : Mais papa, elle me rend complètement dingue. 

Castle : Oui, c’est le rôle d’une mère ! 

Alexis : Mais si elle vient vivre à New-York… 

Meredith : Richard ? Richard, Alexis ? 

Castle : Ton secret est en sécurité avec moi. 

Meredith : Hé ho, y a quelqu’un à la maison ? Bonsoir ! Vous n’allez jamais croire ce qu’il vient de m’arriver, j’ai reçu un appel de mon agent. On m’a offert un super rôle dans un nouveau film indépendant ! 

Alexis : Waw ! Maman, c’est génial ! 

Meredith : Oui, c’est génial ! Mais, malheureusement, j’ai une mauvaise nouvelle chérie. Je vais devoir remettre à plus tard mon déménagement pour New-York. Je suis désolée ! 

Martha : Oh, je me demande comment on va faire pour s’en sortir ! 

Alexis : C’est pas grave, maman. Si c’est important pour ta carrière. 

Meredith : Oui, ça l’est. Tu n’as pas idée et puis de toute façon Broadway ne risque pas de s’envoler. Je ferais du théâtre quand je serais trop vieille pour la haute-définition. 

Alexis : Sinon, quand est-ce que tu dois repartir à Los Angeles ? 

Meredith : Demain. Faut que je rentre à l’hôtel pour préparer ma valise, mais je voulais d’abord t’annoncer la bonne nouvelle. Y a tellement de super-trucs qu’on n’a pas eu le temps de faire. Mais je reviens bientôt, je te le promets. 

Alexis : Je sais. Je t’aime maman, et c’était super de faire les boutiques. 

Meredith : C’est quand tu veux chérie ! Au revoir, Martha. 

Martha : Meredith. 

Castle : Tu sais à quel point j’ai toujours détesté te voir t’en aller. 

Meredith : La prochaine fois, top 10. 

Castle : Top 10. [Ils s’embrassent, elle part

Alexis : Allez papa, crache le morceau ! 

Castle : Quoi ? 

Alexis : Dis-nous ce que tu as fait ! 

Castle : Rien du tout ! Mon conseiller financier m’a appelé avec une excellente proposition d’investissement. J’ai mis quelques billets dans un petit film indépendant. 

Martha : Oh, je te reconnais bien là, trésor. 

Castle : Elle sera parfaite pour le rôle, ils vont l’adorer. Enfin, je crois ! Tu ne m’en veux pas ? 

Alexis : Elever un parent, c’est déjà dur. Alors, je sais pas si j’aurais réussi à en élever deux ! 

Martha : Par hasard, y avait pas un petit rôle pour moi, dans le scénario ? 

Castle : Non. 

Retranscription effectuée par Ghostgard.

[Castle's apartment : Castle and Meredith]

Castle: That was...

Meredith: Oh yeah. Top 10, at least.

Castle: Maybe top 20.

Meredith: Not top 10 ?

Castle: Well, there was Paris. Kauai. Yankee Stadium.

Meredith: That place in the Poconos.

Castle: Yes. Mykonos. Coney Island. And then there was Staten Island.

Meredith: and the hot air balloon.

Castle: The Westminster Dog Show, that was...

Meredith: That's only nine.

Castle: The night we made Alexis.

Meredith: We have had fun, haven't we ?

Castle: Yeah.

Meredith: Makes you wonder why we ever got divorced !

Castle: I know, right ? I mean, eexcept for you having an affair with your director and moving to Malibu and serving me with divorce papers, I think we really had a chance.

Meredith: I'm moving back.

Castle: Back to New York ?

Meredith: I miss it. I miss it. I miss alexis. I miss you.

Castle: What about your career ?

Meredith: LA's changed. The juicy roles just aren't there for an actress of my calibre. I need a change. Like Broadway, maybe. The legitimate stage.

Castle: Yeah... Wow. Time out. Hang on. Meredith, hold on. Have you really thought this through ?

Meredith: What's to think about ? You, me, Alexis, all living in the same city. It's gonna be just like old times.

Castle: Okay.

 

 

OPENING

 

 

[Crime scene: Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

Esposito: Vic's an African-American male, early 20s. Multiple stab wounds. Contusions on the arms and torso. Body was discovered by a homeless guy.

Beckett: He was beaten, maybe tortured.

Ryan: Looks like some kind of ritualistic killing.

Beckett: You think ? [Seeing Castle lost in thought] Hello ? You okay ?

Castle: I had sex withh my ex-wife this morning. My first exwife, Meredith, Alexis' mom. And she's thinking about moving back to New York. Do you know what that would mean to me ? That would be a very special brand of hell. The hell of a deep-fried Twinkie.

Ryan: A deep-fried Twinkie ?

Castle: Yeah. The guilty pleasure that you know is bad for you, so you only do it once, maybe twice a year for the novelty. Buta deep-fried Twinkie every day is...

Beckett: Castle.

Castle: What ?

Beckett: Crime scene. Dead body. A little respect here.

Castle: I don't think he can hear me.

Beckett: Okay, how about a little self-respect, then ?

Castle: Fine. Check in his mouth. There's probably a little pouch in there.

[Esposito looks in the mouth and out the little pouch]

Beckett: How did you know ?

Castle: Open it.

[Esposito open it]

Esposito: What does it mean ?

Castle: It's vodum.

Esposito : Vodun ? What is that, some kind of Star Trek thing ?

Ryan: No, dude, it's a religion practised primarily in West Africa. What ? I read, too.

Castle: The blood in the bowl ? Most likely animal. Part of the ceremony. The pouch is an offering to the spirits, but I don't recognise the symbol.

Esposito: Well, if you did, you'd be a suspect. So how do you know about all this ?

Castle: Research for my sixth Derrick Storm novel.

Ryan: Unholy Storm.

Castle: Yes, thank you. And vodun's not just limited to West Africa. It's also practised by Haitian and Dominican communities right here in New York.

Beckett: Have CSU run the pouch. Have an ME test the blood. And let's get his fingerprints in the system, see if there's an ID. This ritual, I assume that it was done for a specific purpose ?

Esposito: That's only if you're assuring that the guy doing this was rational.

Castle: No, no. She's right. It might not makes sense to you or me, but if we found out why he did this, we might find your killer.

Esposito: Yeah, that's kind of how we do it.

Beckett: Do you still have the research ?

Castle: As a matter of fact, I do.

 

 

[Castle's apartment : Castle and Beckett]

Castle [reading a book]: "The purpose of their rituals was to make contact with the spirits and the spirit wold, to gain their through sacrifice. Strom was pretty sure he'd sacrifice anything when he saw the amulet swaying rhythmically back and forth between the woman's bare, glistening breasts."

Beckett: Unholy Storm ? You dragged me in here so that you could read from your own book.

Castle: Hey, there's a lot of good stuff in here, and some of it is factual. Where are you going ?

Beckett: I have a murder to solve.

Castle: I thought that's what we were doing. Okay, I... I am just kidding. I do have another source.

Beckett: And you call your ex-wife "a deep-fried Twinkie."

Castle: Truxt me. As annoying and instrusive as you think I am, she's a million times worse.

Beckett: What about Alexis ? Maybe she misses her mom. Maybe it would be a good idea to have her back in town.

Castle: Yeah, right. This once, when Alexis was nine, Meredith dropped by to take her out to lunch.

Beckett: So ?

Castle: In Paris. Paris ! And then she acted like there was nothing wrong. She's Auntie Mame on meth.

Beckett: If she's so bad, then why'd you sleep with her this morning ?

Castle: Let me tell you something about crazy people. The sex is unbelievable.

Beckett: How shallow are you ?

Castle: Very.

Beckett: You know, I don't havve time for this.

[Beckett opens the door and came face to face with a woman]

Michelle : Someone order lunch ?

Castle: Detective Beckett, meet my other source.

[Beckett, Castle and Michelle.... sit at the table looking at the pictures of the crime]

Michelle: The symbol's a veve, a representation of one who can open crossroads into the spirit world.

Castle: Michelle taught me everything I know about vodun.

Michelle: Which, obviously, isn't much. That scene with the toopless girl and the chicken blood, what was that ?

Castle: I took a few liberties.

Michelle: You know, from the design, I'd say this isn't Haitian, Jamaican or Dominican. This is hardcore Nigerian.

Beckett: What about this charm ?

Michelle: The charm's an aoffering to a vodun saint, or loa. In this case, it's Ogun. He's usually called upon to help find something that's been lost.

Castle: So ouur killer's looking for something.

Michelle: Something the victim once possessed.

Beckett: Maybe that's why he was tortured. Could the kind of ceremony indicate what the killer was looking for ?

Michelle: Unfortunately, no.

Beckett: How do you know so much about this ?

Michelle: Because I practise. My junior year, I spent abroad in Nigeria. Fell in love with the religion, the cuisine.

Castle: Michelle owns the best Nigerian restaurant in the city.

Beckett: It's funny, I neever would have pegged you for the occult type.

Michelle: Occult is in the eye of the beholder, Detective. As bizarre as vodun may seem to you, I assure you, the beliefs of Western religions seem just as strange to outsiders. How do you like the cow's foot stew ?

Beckett: Cow's foot ? [to Castle] You said it was beef.

Castle: Technically, cow is beef. Besides, you liked it.

Beckett [to Michelle] So, this murder, is that a part of the ceremony as well ?

Michelle: No. Vodun is a peaceful, deeply spiritual religion practides by millions of people across the world every day.

Beckett: I doubt whoever did this is very peaceful.

Michelle: No. Your killer may be vosun, but that's not why this man's dead. He was killed because he had something the killer desperately wants, and he's not gonna stop until he finds it.

[beckett's phone rings.]

Beckett: Excuse me. [She's responds] Beckett.

[Has seen Ryan to a crime scene]

Ryan: Yeah. It's Ryan. We got another one.

 

 

[Crime scene: Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

Ryan: Victim's name is Darcy Cho. Second-year lawyer at a firm downtown.

Esposito: Multiple stab wounds, just like the last one.

Ryan: Neighbour found the door open and called the super. This is what they found.

Castle: The staging is exaclty the same.

Esposito: Yeah. When they saw what they had, West Side boys gave us a call.

Beckett: Looks like she put up a fight. Defensive wounds on her forearms.

Esposito: Paraphernalia's the same as the other murder. And I found another charm in her mouth.

Beckett: Anything back from CSU on the other scene ?

Ryan: Candle's basic paraffin, found in any bodega. Figure it's gonna be the same with this one. Cloth is common red flannel. Glass bowl, made in China.

Beckett: What about the blood ?

Esposito: Chicken blood.

Beckett: Maybe she used this purse to defend herself.

Castle: We know he hasn't found what he's looking for.

Ryan: How do you know ?

Castle: The charm in her mouth. He still needs the spirits to guide him.

Ryan: Chapter 10.

Beckett: FInd out what you can about Darcy. See if she knew our firdt victim. I want to know how these murders are connected.

Esposito: Right.

 

 

[Alexis' school: Alexis, Meredith and the director, Mr Simmons]

Alexis: Mr Simmons, you wanted to see me ?

Mr Simmons: alexis, I'm afraid we have some bad news.

Alexis: What ? No, is it my dad ? Did he get shot ?

Meredith: It's not your dad, sweetie.

Alexis: Mom ?

Meredith: It's your grandfather. He passed away this morning.

Alexis: Grandfather.

Meredith: I know, it's a lot to take in.

Alexis: Mom, I have a calculus test today.

Mr Simmons: Given the circumstances, I'm sure Mr Brown will let you make it up.

Meredith: thank youn, Mr Simmons, for you compassion in this trying time. Let's go, honey. Lots to do.

[In the corridor]

Alexis: Mom, Grandpa died six years ago.

Meredith: I know, but a death in the family, always a good excuse to get out of school.

Alexis: No, it's a creepy excuse.

Meredith: Come on. I need some Alexis time. Do you realise I've been in town a whole week. and we haven't even gone shopping ?

Alexis: We're going shopping on Saturday, when I don't have school.

Meredith: But Bendel's is having its sale now !

Alexis: I studied all week for this test.

Meredith: Okay, Why bother learning math if you don't get to apply it in real-life situations ? Like calculating your savings. Come on, what's the harm ? Unless you really wanna go back and tell Mr Simmons your mother's a liar.

Alexis: Fine. But promise we're not leaving the city.

Meredith: Come on !

 

 

[Commissioner: Ryan and a Darcy CHo's friend, Miss Button]

Miss Button: It 'doesn't makes sense. Why would someone kill her ?

Ryan: Miss Button, your offica manager said that you and Darcy were close.

Miss Button: We joined the firm at the same time. Neither of us knew anyone in the city, so we just sort of became best friends.

Ryan: Do you recognise this man ? We think he and Darcy might be connected.

Miss Button: No, I don't. What happened to him ?

Ryan: That's what we're trying to find out.

Miss Button: Oh, God. You mean, this is what... Who would do something like this ?

[Ryan joined Beckett, Castle and Motgomery]

Ryan: I spoke to Jill Button, Darcy's BFF. She says she's pretty familiar with all of Darcy's friends and clients, but she's never seen the vic before. The law firm does some corporate stuff, some immigration work, but there's nothing to indicate any involvement in something like this.

Montgomery: So our first victim gets killed in a religious ritual, and then history repeats itself with this lawyer the very same day.

Castle: There's a lawyer joke there somewhere. I just can't think of it.

Montgomery: And then the killer tosses the woman's apartment, looking for what ? Money, drigs ? What ?

Ryan: As far as we could tell. Darcy was clean.

Esposito [Arriving] Yo, we got a hit on the first victim's prints. INS database.

Beckett: Jamal Buonsi ?

Esposito: Nigerian national. Entered the US on a student visa 18 months ago. Was enrolled at NYU as an exchange student.

Beckett: His visa expired a year ago.

Esposito: Yeah.

Castle: Looks like he decided to stay.

Ryan: Lucky him.

Montgomery: Any word on his last-known whereabouts ?

Esposito: Yeah, I was able to track down the family that he lived with when he was a student. Last time they was him, he was in a cab on his way to Kennedy.

Bekcett: I take it that's not the end of the story.

Esposito: Turns out that Jamal and their 13-year-old son were pretty close. A couple months ago, the folks discovered that they were still in touch. Jamal's cell phone number. Billed to an address on East Third.

Castle: That's just a few blocks from where Jamal's body was found.

Ryan: East Thrid's right near Darcy CHo's law firm.

Montgomery: And you said Darcy Cho's firm did some work on immigration ?

Ryan: Yeah.

Montgomery: You an Esposito take a ride down there. I want you to look at Darcy Cho's client list. Maybe Jamal was using another name.

Beckett: We'll get a warrant for the billing address.

Montgomery: Find out what this guy wants before the son of a bitch kills again, all right ?

Beckett: Yes, sir.

 

 

[Jamal's billing address]

Castle: I wasn't expecting a doorman building. But a six-storey walk-up ?

Beckett: You should have seen my first apartment. Three flights up, on an air shaft over a restaurant. Whole place smelled like chicken wings.

Castle: They come here looking for a new start, and this is what they get ? Slum housing ?

Beckett: Still, for some, it's better than what they left.

Castle: Sounds like Jamal didn't live alone.

[Beckett knock on the door]

A man: Yes ?

Beckett: Detective Beckett, NYPD. No, you... Hands ! Show me your hands !

A man: Immigration !

Beckett: I'm not Immigration. Everybody just relax, okay ?

A man: If you're not from Immigration, then who are you ?

Bekcett: I'm a homicide detective. I'm looking for information on Jamal Buonsi.

A man: We don't know any Jamal.

Beckett: Then you want to tell me why his cell phone is billed to this address ?

Castle: Detective. Same red flannel.

Beckett: What is it ? [Castle vacuum bag or there are candles and a bowl] Whose bed is that ?

 

 

[Interrogation room: Beckett, Castle and Azi]

Beckett: We can link the red flannel to two other murders. In this country, that outs yiu in a lot of trouble.

Azi: I've dine nothing wrong.

Beckett: Two people are dead. On if them is a man that you lived with. Same red flannel, same candles. And again, here. Why did you kill her, Azi ?

Azi: I don't know this woman. I haven't killed anyone.

Beckett: So, you're telling me that it's all just a coincidence that these things were found in your apartment, under your bed ?

Azi: They weren't mina ! They were for someone else !

Beckett: Who ? Do you want to go back to Nigeria ? Because I can arrange that with a single phone call.

Azi: So can he.

Beckett: Who ? amal was your friends, wasn't he ?

Azi: Yes.

Beckett: Then don't you want us to catch who killed him ? Don't you want justice ?

Azi: His name is Charles. Charles Oni.

Beckett: Charles Oni ?

Azi: Immigrants know thid man.He ownd the places where we live. He owns the places where we work.

Castle: And what about Jamal ? Did he work for him, too ?

Azi: At his stall on Canal Street. But it was only temporary. He was going to save his money to apply for a visa, become legal.

Castle: And Oni had a problem with that ?

Azi: No. Yesterday, when Oni came looking for Jamal, he said Jamal had taken something. But Jamal was not a thief. Oni insisted. He said he knew my father was the priest of our village, so he made me to show him how to invoke the spirits.

Beckett: What did Jamal take ?

Azi: Oni didn't say.

Beckett: Why didn't you ask ?

Azi: 'Cause I was scared. Because he would have killed me. The only reason I'm telling you this now is because Jamal was a friend. He did not deserve to die like that. Oni was wrong.

 

 

[Commissioner: Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

Beckett: City records show no vendor's licence for a Charles Oni on Canal Street.

Castle: Well, the guy's exploiting illegals. I doubt he's gonna use his real name.

Beckett: Clearly not, and the apartment is owned by a Robert Burnett. No listing in the Tri-State area, and the address is a PO box in Jersey.

Esposito: Yo, yo. Law form's a dead end. They've never heard of anyone named Jamal Buonsi, and there was nothing suspicious in Darcy's client list.

Castle: That's perfect, 'cause our suspect's never heard of Darcy Cho. We still have no idea what our two victims have in common.

[in the background]

Policeman: Excuse me, ma'am.

Meredith: No, I'm not gonna wait downstairs. Do you have any idea who pays your salary ? Me and my taxes.

Beckett: Is that...

Castle: Yeah.

Meredith: Richard ! Over here !

Esposito: Deep-fried Twinkie ?

Castle: Afraid so. [Meredith and Alexis come] Meredith, what a surprise.

Meredith: I know. Isn't it great ? In LA, no one ever just stopsby. Don't you just love this town ?

Beckett: More and more by the minute.

Castle: Meredith, these are Detectives Ryan, Esposito and Detective Beckett.

Meredith: Beckett. Your new muse. Alexis told me all about it, and I simply had to stop by. You know, I was his inspiration once.

Beckett: Were you, now ?

Meredith: Still am, from time to time. Right, kitten ?

Beckett: Kitten ?

Castle: I had this dream once, only I was naked and far less embarrassed.

Meredith: Anyway, we were in the neighbourhood, and I have a dinner tonight, so I thought I would drop Alexis here instead of schlepping all the way downtown. [Seeing the photo of the Darcy's purse] Is that SJP's purse ?

Esposito: SJP ?

Meredith: Sarah Jessica Parker. She wore one just like it to the Armani show in Milan. It was on Fashion Scoop Daily last week.

Beckett: Well, actually, this purse belongs to one of our vitcims.

Meredith: That is so tragic. More tragic, of course, if it had been the real thing, but still...

Esposito: Are yiu saying this one's fake ?

Meredith: Well, look at the leather and the stitching. It's totally a knockoff. I mean, it's good enough to fool the untrained shopper, but I have a retail eye.

Beckett: Canal Street.

Ryan: Canal's where they sell the knockoffs, watches, luggage...

Castle: And handbags.

Ryan: Darcy's office is right near Canal. If she was gonna buy a designer knockoff...

Castle: She might have got it from the stall where Jamal works.

Beckett: Oni's stall. That's what connects our two victims. Get a sketch from Azi. Maybe one of the other vendords will be able to ID Oni's stall.

Esposito: You gotit, boss.

Meredith: See ? I always was your lucky charm. Just think of the things we'll do once I move back.

[Several minutes later. Ryan and Azi with the sketch]

Azi: That's Oni. That's Oni.

[Ryan shows the sketch to Beckett]

Ryan: Charles Oni. Now we have a face to go with the name.

Beckett: Someone on Canal Street's got to know this guy.

Ryan: Where's Castle ?

Beckett: He went home.

Ryan: Deep-fried Twinkie, huh ?

Beckett: I didn't ask.

 

 

[Castle's apartment : Castle and Martha]

Martha: Why don't you get a corkboard like a normal person ?

Castle: Why don't you knock like a normal person ?

Martha: You know, Meredith kidnapped Alexis from school today.

Castle: And we all paid a hefty ransom.

Martha: It's outrageaous.

Castle: You remember your tourning production of A Chorus Line ? I almost had to repeat fifth grade.

Martha: That was different. I was working and trying to be a mother. I wasn't just waltzing into town like a diva, disrupting everybody's life.

Castle: That's who she is. You know tha.

Martha: Have you considered what it's going to be like having Meredith back in New York ? How it's going to affect you ?

Castle: You mean how it's going to affect you.

Martha: All of ud, actually.

Castle: Well, what do you want me to do, Mother ? It's not like I can ban her from New York.

Martha: And this whole theatre thing, it's ridiculous. You know, she hasn't landed a role in months. That's right. I made a couple of calls. Why do you think she's moving back to New York ? She can't get arrested in LA.

Castle: I wonder if she could get arrested in New York. I know people now.

Martha: And does she honestly think that she's just gonna show up with a reel of what, According To Jim guest spots, and push some real actor aside ? Some actor who has... Who has dedicated their entire life to the greatest profession in the world ? You don't choose the theatre. The theatre chooses you. Why did you marry her, anyway ?

Casle: I don't know, Mother. Maybe she reminded me of you.

 

 

[Canal Street: Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

Esposito: Look at this crap. All my years on the force, I never understood why we never shut these guys down.

Ryan: Come here. See, this is supposed to be a Gucci. But if you look close, instead of a "GG," the initials say "CC."

Esposito: I din't know. That's pretty close, bro.

Ryan: Not exact. And that's what keeps these guys from getting busted. See, technically, it's not an imitation. It's an homage.

Esposito: An homage. Right.

Castle: Yiu ladies picking out someting pretty for yourselves ?

Beckett: You got the warrant ?

Esposito: Which one is it ?

[they enter the store]

Castle: This plave has been trashed.

Beckett: You guys, same Chanel bags.

Castle: That's weird. Shredded, like our victim's purse.

Ryan: Maybe Darcy wasn't using it to defend herself.

Esposito: Beckett.

Beckett: This one looks different. It doesn't look like the ones that we found in the other victim's mouths.

Castle: I've seen this symbol before. It's the symbol for death.

Ryan: Why would a guy mark his own stall with a death symbol ?

Castle: He wouldn't. The symbol was meant for him. Charles Oni's been marked for death.

[A few minutes later]

Beckett: The linings have all been cut out. All of this stuff is imported, right ?

Esposito: Yeah.

Beckett: You know, knockoffs would be the perferct delivery system for a smuggler.

Ryan: Yeah, but what are they smuggling ?

Beckett: The only person who can tell us that has been marked for death.

Esposito: If he is still alive, he doesn't have much incentive to stick around.

Beckett: Castle ? [he goes]

Ryan: Where's he going ?

Beckett: Notify Passport Control. Get them a sketch of Oni, and tell them to put his name and aliases on the No Fly List.

Esposito: You got it, boss.

[She leaves to join Castle]

Beckett: Castle ? Castle !

Castle: I'm on TV.

Beckett: Are yiu having a breakdown ?

Castle: Not a breakdown, a breakthrough. And I really am ruggedly handsome aren't I ?

Beckett: I'm waiting for the breakthrough.

Castle: Look behind me. If that camera's recording...

Beckett: Then we'd be able to see who traches the stall.

[they enter the store]

Seller: What can I say ? People like to see themselves on television. I mean, you would not believe the things people do in front of a camera.

Castme: I'm listening.

Seller: Like this one chick, she's standing there, right in front of the store, and she starts to take off her...

Beckett: Just show us the recordings from the past couple of days, okay ?

Castle: Her blood sugar gets low, she gets a little cranky.

Beckett: Zip it, kitten.

Seller: I'm sorry, but I can't show you the recording.

Beckett: You need a warrant ?

Seller: Wouldn't help. Sold it.

Castle: Sold the camera in the window ?

Seller: Some guy rolls in here yesterday, asked for that one specifically. I told him we got others ones with boxes. But he wants the one in the window.

Beckett: What does he look like ?

Seller: Six foot, big, black, had an accent.

Beckett [pointing to the sketch]: Is that him ?

Seller: No. He owns the stall across the street.

Castle: You know him ?

Seller: We say hi. But this guy, he seemed heavy. Not in the physical sense. Just something about him, you know ? Like he'd things, bad things.

Beckett: What else ?

Seller: He paid cash. Retail. I mean, at my prices ? He didn't even try to negotiate once.

Bekcett: Would you be willing to work with a police sketch artist ?

Seller: Woukdn't a real picture be better ?

Beckett: You said that he took the camera and the recordings.

Seller: Lady, this is an electronics store. I got cameras all over this place.

 

 

[Canal street: Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

Esposito: Yeah. He does look like the kind of guy who'd paint a death symbol on your floor.

Castle: What I don't get is, why would he want the camera ?

Ryan: 'Cause he had the same idea we did.

Castle: We wanted the camera 'cause we wanted to find him.

Beckett: But what was he looking for ?

Esposito: And what waas insiide the purses ? [Esposito's phone rings. It responds] Esposito. Yeah. Really ? When ?No, no, no. Absolutely. Bring him in. [He hangs] TSA just pulled Charles Oni out of a security line at JFK off our sketch.

Ryan: Good call, bro.

Esposito: Thank you.

Castle: Where was he going ?

Esposito: Nigeria, under the name Robert Burnett.

 

 

[Interrogation room: Beckett, Castle and Oni]

Oni: I don't know what you're talking about. I was going home to visit my family.

Beckett: Then why'd you only have a one-way ticket ?

Oni: My mother is ill. I did not know when I'd be returning

Castle: Must be nice, being able to see your mother. It's something that Jamal Buonsi will never get a chance to do.

Beckett: We know that you were involved in both of these murders. Asi, the man that you intimidated into finding Jamal, he's very eager to testify against you.

Castle: Apparently, he takes his religious beliefs very seriously. Doesn't believe vodum should be used to kill people.

Oni: I didn't kill anyone.

Beckett: Then why were you looking for Jamal ? Tell me something. What's in the purse ? What are you smuggling, Mr Oni ?

Oni: I want a lawyer.

Beckett: Are you sure ? Because if you get a lawyer, you'll be out of here in about an hour, and I won't let you leave town. And that's exactly what you want, isn't it ? To leave town ? You scare a lot of people, Mr Oni, immigrants, illegals. Tell me, who scares you ?

Oni: I don't know this man.

Castle: He knows you. Matter of fact, he's marked you for death.

Beckett: Jamal worked for you and he's dead. Darcy Cho just bought a purse from you and now she's dead. Why ?

Oni: I won't talk without protection.

Beckett: I can't protect you unless you tell me from what.

Oni: His name is Mukhta Baylor.Very bad, very dangerous. Former child soldier. They call him the Butcher of Benin.

Beckett: What's he doing in the US ?

Oni: He traffics. Drugs, women, whatever will make him money. It is him that killed Jamal and the woman.

Bekcett: Why ?

Oni: If I tell you, you will protect me ?

 

 

[Commissioner: Beckett,Castle, Esposito, Ryan and Montgomery]

Beckett: Oni's a counterfeiter.

Castle: And he gets papers for illegals, passports, visas, whatever they need. A real friend to the community.

Esposito: Oni also provided Baylor with documents for his traffickers.

Montgomery: Sewn inside the lining of his purses.

Esposito: Yeah, which he keeps in the back of the stall.

Ryan: Only he didn't count on Fashion Scoop Daily.

Montgomery: The website ?

Ryan: Yeah. The article on Sarah Jessica Parker ? Appears there was a run on the purses.

Esposito: Yeah. Our first vic, Jamal ?

Montgomery: Yeah.

Esposito: He sold bags out front. He didn't know about Oni's scam. When he ran out of bags, he sold the ones from the back.

Montgomery: Why didn't he just get Oni to forge more documents ?

Castle: It takes time, and Boylor doesn't have time.

Beckett: The papers are dor Baylor's brother in Africa. The Nigerian officials are closing in on him for drugs tracfficking. If Baylor doesn't get him to the US soon, they'll execute him.

Castle: Oni says baylor operates out of a warehouse downtown.

Montgomery: Listen, find this dirtball before he murders someone else, all right ?

 

 

[Warehouse: Beckett, Casle, Ryan, Esposito and a team assault]

Beckett: Where did the bag come from ?

Castle: Sorry. It's mine. I felt, given everthing that's heppened, I should be prepared. I got this special-order. And look...

Beckett: Writer ?

Castle: Cool, huh ?

Beckett: No. Not cool. You don't need a vest.

Castle: If you shoot me, do I not bleed ?

Beckett: You're not gonna get shot, and you know why ? Because you are going nowhere near the gunfire. You're staying here.

Castle: Yeahn we've seen how well that works.

Beckett: Stay here, Castle, and don't do anything. [to the policemen] All right, this is our guy. Got him ? Let's go.

[They enter the warehouse. Castle takes his vest and shot follows.]

Castle's Phone: "Dad ! Dad! Dad! Dad! Dad! Dad! Dad ! Dad! Dad! Dad! Dad! Dad! Dad ! Dad! Dad! Dad! Dad! Dad!"

Castle [whispering]: I'm gonna... I'm gonna just get that.

[He goes out and reminds Alexis]

...: Hi.

Castle: Alexis ? What's wrong ?

Meredith: Richard, guess what.

Castle: Meredith ?

Meredith: I found a place ! A perfect place. It's light, spacious and only 1,6 million.

Castle: The tewt said, "Alexis." It said it was an emergency.

Meredith: Well, how else was I gonna get you to call me back ?

Castle: But... Are you at the loft ?

Meredith: I was in the neighbourhood and I had to pee, so I had Eduardo let me in. So, I called the realtor and here's the thing. I may need you to co-sign the loan.

Castle: Meredith, we're divorced. I'm not gonna co-sign a loan for you.

Meredith: It's for Alexis, too. I mean, it's only a one-bedroom, but you want her to be comfortable when she visits, right ?

Castle: Look, can I call you back ? I'm right in the middle of capturing a very dangerous Nigerian drig lord. It's kind of a thing.

Meredith: Okay. Later, then. Hey, Richard ?

Castle: Yeah ?

Meredith: Thanks.

Castle: For what ?

Meredith: Putting up with me. I know I've been a handful, but once things settle down, I think it's gonna be great.

[He sees Baylor from driving a 4X4]

Castle: That's the guy. That's the guy ! Hey ! Hey ! Hey ! The... Hey, the...

Meredith: Are you even listening to me ?

Castle: Hey ! This is gonna bite me in the ass.

Beckett: Castle.

[A few minutes later]

Beckett: What do you mean, you didn't get the plate ?

Castle: There was a... It was coming...

Esposito: What kind of a car was it ?

Castle: It was big. It was an SUV, I think.

Ryan: You think. What about the colour ?

Castle: Black. Dark blue. It's very hard being a witness. I don't know hiw you guys ever get a conviction. I'm usually really good with the detailed stuff. I just... I got distracted.

Beckett: Yeah. Yiu're rolling calls during a tac strike.

Esposito: Interesting.

Castle: He was supposed to be inside the building.

Ryan: What about the colour of your shirt ? What is that right now ? Is it black or blue ? I couldn't quite tell. The sun was in my eyes.

[In the warehouse. Full of his vodun symbol drawing on the walls]

Epsosito: Weird.

Ryan: Really weird.

Esposito: It's the same red flannel.

Ryan: Hey. Vodun guy's a yoga nut.

Castle: Well, just'cause you're a cold-blooded killer doesn't mean you don't take care of yourself.

Beckett: Guys. The camera from the electronics store.

Castle: See ? Not a complete bust.

 

 

[Commissioner: Beckett, Castle, Ryan and Esposito]

[They look the camera video]

Castle: There's Jamal.

Beckett: And Darcy Cho.

Castle: Go back. Go back. Go back. Go back.

Esposito: Okay.

Castle: More. More. Stop.

Ryan: Looks like someone else besides Darcy bought a Chanel bag from Jamal.

Castle: And she's carrying a Yoga mat.

Beckett: That's why he bought the camera. Baylor's looking for her. He wants his passport, so he's hunting down everyone that bought that purse.

Ryan: Eight million people in the city. He'll never find her.

Castle: He found Darcy Cho. He'll find her.

Beckett: Not if we find her first. Zoom in on her hand. SHe's got a coffe from Java Loft.

Esposito: So ?

Beckett: So, we're looking for a yoga studio near a Java Loft, somewhere off Canal Street.

Ryan: Gotta be a dozen possibilities. Baylor's got a head start.

Castle: Yes, but I've got an awesome service plan now.

Beckett: We're looking for Yoga Girl. You guys see if anyone else bought that purse.

[Beckett and Castle head for the elevator]

Castle: There are four Java Lofts within five blocks of Canal Street.

Beckett: And yoga studios ?

Castle: Time stamp on the video was 3:22. We're looking for a yoga studio nearby with a class that ended about 3:00.

Beckett: Maybe the woman was on her way to yoga class.

Castle: You ever try doing a half-moon pose cranked up on caffeine ? Completely throws off you chi. Trust me, she bought her coffee after class.

Beckett: A class finiching around 3:00 p.m. would give her enough time to buy a coffee...

Castle: But not enough time to finish it before Canal Street. Got it.

 

 

[Yoga centrer: Beckett and Castle]

Beckett: NYPD. Do you know this girl ?

Woman: Diana Edwards. What's she done ?

Castle: What do you mean ?

Woman: You're the second cop that's come in looking for her.

Beckett: Another cop was here ?

Woman: Yeah. He just left a few minutes ago.

Beckett: Baylor. We need Diana's adress right now.

 

 

[Diana Edwards' apartment: Beckett, Castle, Diana]

Bekcett: Diana Edwards ! NYPD ! Open up !

Castle: Can I kick it down ?

Beckett: Sorry, kitten. NYPD !

Diana: Okay, okay. Take it easy. [She open]

Beckett: Detective Beckett, NYPD. Are you Diana Edwards ?

Diana: Yeah. Hey !

Beckett: Is everything okay ?

Diana: Fine.

Beckett: We have a video surveillance of you puchasing a Chanel bag on Canal Street two days ago.

Diana: Wow, I know you guys are cracking down on the know=ckoffs, but I...

Castle: Where's the bag ?

Diana: Over there. [Beckett takes the bag] Excuse me. [she rips] Hey !What are you doing that for ? [she released a passport] What's going on ?

Castle: You are a very lucky lady.

Diana: I don't understand. Am I in trouble ?

Castle: No. But from now on, always buy retail.

Beckett [On the phone] Detective Beckett. I need a unit at 91 st and Broadway at the apartment... [Baylor comes in and shoots. Castle pounces on Beckett.] Call 911 !

Baylor: Give me the passport !

Beckett: Put down your weapon now !

Baylor: Give me the passport !

Beckett: Baylor, any minute now, this place is gonna be crawling with cops. Don't make things worse than they are.

Baylor: Give me what I want and I walk away.

Castle: I've written this scene about 100 times. We give him what he wants, you know how ends ? Badly. And by badly, I mean us dead.

Beckett: Just stay down.

Castle: You stay down.

Beckett: I can't shoot him from down here.

Castle: Yeah, he can't shoot you, either.

Beckett: I can't see him.

Castle: He's moving.

Beckett: I've only got two rounds left. I need a clean shot. I got to get eyes on him somehow. [Castle takes out his phone] What's with you and phones ?

Baylor: I'm not playing games !

[Castle shows Beckett the picture he has just taken]

Beckett: I don't have an angle on him from down here.

Baylor: I will kill you both !

Castle: Okay. When we shoot, he shoots. He'll be exposed. I'll set the pick, you take him down.

Beckett: Set the piick with what ?

Castle [showing a bottle of champagne]: This.

Beckett: You're gonna get yourself shot.

Castle: Not if you make your shot count.

Beckett: Castle !

Castle: Just be ready.

Baylor: This is your last warning.

Castle: Now !

[Castle opens the bottle, Baylor lots to learn but Beckett is neutralized.]

Castle: I'd say this deserves a toast.

[A few minutes later in the hallway]

 

Beckett: Baylor's gonna make it. You okay, Castle ?

Castle: My first gun battle.

Beckett: Your last gun battle.

Castle: Don't be se pessimistic. I think I handled myself pretty well.

Beckett: Yeah. Probably saved my life.

Castle: Probably ? I definitely saved your life. And you know what that means, don't you ? It means you owe me.

Beckett: Owe you what ?

Castle: Whatever I want. And you know exactly what I want, don't you ? You know what I really, really, want you to do. Never, ever call me kitten.

 

[Castle's apartment : Castle, Alexis, Meredith and Martha]

Alexis: Dad ?

Castle: Yeah, sweetie ?

Alexis: Hypothetically, is it okay to love someone, but not want them around all the time ?

Castle: You mean Mom ?

Alexis: I love her. I do.

Castle: I know you do, and I'm glad you do.

Alexis: But, Dad, she drives me crazy.

Castle: Yeah. That's what moms do.

Alexis: But if she lives here...

Meredith: Richard ? Richard ? Alexis ?

Castle: Your secret's safe with me.

Meredith: Hello, anyone home ? Hello ? You will not believe what happened. I got a call from my agent. I've been offered a huge role in a new indie film.

Alexis: Wow. Mom, that's awesome !

Meredith: It is. But here's the bad news, sweetie. I'm gonna have to puut my plans to move back to New York on hold.

Martha: How ever will we manage ?

Alexis: That's okay, Mom. It sounds like a huge opportunity.

Meredith: It is. It really is. Besides, it's not like Broadway's going anywhere. I can always do theatre when I'm too old for high-def.

Alexis: So when do you need to be back in LA ?

Meredith: Tomorrow. I need to get back to my hotel and pack, but I wanted to tell you the good news. There's sp much fun stuff we didn't get to do, but I'll be back soon, I promise.

Alexis: I know. I love you, Mom. Thanks for taking me shopping.

Meredith: Anytime. Goodbye, Martha.

Martha: Meredith.

Castle: You know [By Meredith accompany back] You know, I always hate to see you go.

Meredith: Next time, top 10.

Castle: Top 10.

[Once part meredith]

Alexis: Okay, Dad, spill.

Castle: What ?

Alexis: What did you do ?

Castle: Nothing. My business manager called with an excellent investment opportunity, a small, artsy independent feature.

Martha: That's my boy !

Castle: She's perfect for the role. I'm doing them a favour, I think. I hope you don't mind.

Alexis: Raising one parent's hard enough. I don't know what I'd do if I had to raise two.

Martha: There wasn't a little part for me in the artsy...

Castle: No. No.

Martha: No. All right, no.

Kikavu ?

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CastleBeck, Avant-hier à 11:48

Il y a quelques thèmes et bannières toujours en attente de clics dans les préférences . Merci pour les quartiers concernés.

Sonmi451, Aujourd'hui à 12:03

Merci par avance à tout ceux qui voteront dans préférence, j'aimerais changer le design de Gilmore Girls mais ça dépend que de vous.

choup37, Aujourd'hui à 12:56

Effectivement, beaucoup de designs vous attendent dans préférences, on a besoin de vos votes

sabby, Aujourd'hui à 16:31

C'est voté pour moi Et en parlant de design, le SWAT a refait sa déco. N'hésitez pas à venir voir

Viens chatter !