[Soirée pour la sortie du livre de Castle : Gina, Castle et de nombreux invités]
Gina : Meurtre, mystère, macabre... Comment un policier au sang froid implacable, une femme fatale, et le canon glacé d'un revolver nous tiennent tant en haleine et réussissent à nous maintenir éveillés jusqu'aux premières heures du matin ? Encore une fois, l'alchimie est là, et ce soir nous célébrons le maître du roman policier en fêtant la sortie de son dernier livre, "Tempête d'automne".
Castle [Discrètement à une jeune femme, après lui avoir signé un autographe sur la poitrine] : Appelez moi quand vous voudrez les fesses !
Gina : Le dernier chapitre et la sensationnelle conclusion de la série policière du héros Derrick Storm que nous adorons tous. J'ai l'honneur de vous présenter le maître incontesté du macabre, Rick Castle ! [Castle s'avance sur la scène, tout le monde l'applaudit, puis il part signer des autographes].
[Scène de crime : Beckett, Lanie, Ryan et Esposito]
Beckett [en voyant le corps de la victime, recouvert de fleurs] : Qui es-tu ?
Esposito : Allison Tisdale, 34 ans, diplômée de la FAC de New York, elle travaillait dans le social.
Beckett : Sympa pour une assistante sociale !
Ryan : Une fille à papa !
Esposito : Les voisins se sont plaint de la musique, et comme elle répondait pas... ils ont envoyé le gardien pour vérifier.
Beckett : Aucune trace de lutte... il la connaissait.
Lanie : Il lui a même acheté des fleurs. Qui a dit que le romantisme était mort ?
Beckett : C'est moi, je me le répète tous les soirs !
Lanie : Commence par mettre du rouge à lèvres ! [Beckett la regarde] C'est seulement un conseil.
Beckett : Qu'est-ce qu'il lui a offert à part les roses ?
Lanie : Deux balles dans la poitrine, provenant d'un petit calibre.
Beckett [tourne autour du corps] : Ca vous rappelle pas quelque chose ?
Esposito : Euh nan. Mais, c'est pas vraiment mon truc les allumés. Je suis plutôt classique, un gars tue sa femme adultère, je boucle le gars et je rentre !
Beckett : Oui, mais les allumés sont plus compliqués. Et ils nous en apprennent plus, regardez comment il l'a laissée. Il l'a couverte pudiquement.
Ryan : Et alors ?
Beckett : Et alors malgré tous ses efforts et toute sa préparation, vous ne trouverez aucune trace d'abus sexuel.
Esposito : Ah oui, et comment vous le savez ?!
Beckett : Simplement parce que j'ai déjà vu ça quelque part.
Ryan : Vous avez déjà vu ça ? Et où ?
Beckett : Les roses sur son corps, les tournesols sur ses yeux... [Ryan et Esposito ne comprennent rien] Ca vous arrive de lire ?!
[Soirée de Castle : Gina, Castle et des photographes]
Gina [discrètement] : Quel espèce d'idiot tue le personnage principal de ses best sellers ?
Castle : Est-ce mon éditrice vampiresque qui s'inquiète pour son compte en banque ou ma sensue d'ex-femme ?
Gina : Alors c'est ça ta façon de te venger, tu me punis en tuant la poule aux oeufs d'or ?
Castle : Oh je t'en prie, je sais bien que je suis mesquin et inconscient mais pas à ce point là, ce serait exagéré !
Gina : Vraiment, alors pourquoi ?
Castle : Derrick Storm était devenu ennuyeux, j'avais l'impression de bosser.
Gina : Hum pauvre biquet, il avait l'impression de bosser. Y avait d'autres solutions, t'aurais pu le mettre à la retraite ou l'estropier ou le faire engager dans un cirque. Ah mais non, bien sûr, t'as pas pu t'empêcher de lui mettre une balle dans la tête !
Castle : Eh oui, une vraie boucherie, la balle l'a défiguré. Mais t'inquiète pas c'est pas Derrick Storm la poule aux oeufs d'or, c'est Rick Castle. J'ai écrit une demi-douzaine de best sellers avant lui, tu penses peut-être que je n'en suis plus capable ?
Gina : Oh je n'en sais rien, tu ne devais pas me rendre un manuscrit il y a déjà deux mois ?
Castle [d'un air narquois] : Ca ne se commande pas le génie !
Gina : Ah oui vraiment ?! Et la page blanche Richard, ça fait quel effet ? [Castle blêmit] Je sais que t'as rien écrit depuis deux mois !
Castle : C'est ridicule.
Gina : Mes sources sont extrêmement fiables.
Castle : Et bien elles ont tort !
Gina : Vaudrait mieux pour toi parce que sans aucun manuscrit sur mon bureau d'ici 3 petites semaines Rick, Blackpown demandera le remboursement de l'avance qu'on t'a accordé.
Castle : Tu n'oserais pas ?!
Gina : Ah oui, t'es prêt à parier combien ? [Elle commence à partir]
Castle : En fait j'ai déjà remboursé cette avance. C'est ce que m'a coûté notre divorce ! [Son ex lui fait un sourire et s'en va]
Martha : Chérie, sérieusement, personne ne fait ses devoirs pendant une fête !
Alexis : J'ai un examen la semaine prochaine !
Martha : Et alors, moi aussi, j'ai un examen du foie ! Pourtant je ne suis pas en train de réviser [Au barman] Servez moi une coupe de champagne !
Castle : Mettez en deux !
Martha : Bonsoir trésor, comment se fait-il qu'ils ne servent que de l'alcool bon marché ? Les ventes de tes bouquins ont chuté ou quoi ?!
Alexis : Salut papa.
Castle : Ca va chérie ?! Alors, à part ça Mère ?
Martha : Chut, chut, chut, chut, Richard pas si fort, j'ai peut-être encore une chance !
Castle : C'est toi qui a dit à Gina que j'avais du mal à écrire ?
Martha : Non non pas du tout, je n'ai rien dit de la sorte ! J'ai j'ai, j'ai seulement... oui d'accord, peut-être que sans le faire exprès je lui ai dit qu'en ce moment, tu passais toutes tes journées planté en pyjama devant la télé à regarder les courses de chevaux. [Castle est bouche bée] Mais détend toi, tu es un artiste alors c'est normal !
Castle : Nous avions un accord, je te laisse vivre avec nous mais tu ne parles pas de mon boulot.
Martha : De quoi veux-tu que je parle, tu n'as rien écrit depuis que j'ai emménagé !
Alexis : Grand-mère !
Martha : Ben quoi c'est vrai, il n'a rien écrit !
Castle : Peu importe si j'écris ou si je n'écris pas, j'apprécierais seulement si tu n'allais pas tout raconter à mon ex-femme.
Martha : Oh, arrête c'est pas méchant. [Elle aperçoit un homme] Une seconde chéri, mon détecteur de cheveux gris s'est mis en alerte !
Castle : Oh...
Martha : Bingo, pas d'alliance ! Poussez-vous les enfants, maman va à la pêche ! [Elle s'en va]
Castle : T'aurais jamais dû me laisser faire...
Alexis : Faire quoi, la laisser emménager ? Je trouve ça mignon.
Castle : On verra quand je l'aurai étranglée [Il lui donne une coupe de champagne]
Alexis : T'as oublié que j'avais que 15 ans ?!
Castle : Non mais t'es précoce !
Alexis : Même si je suis précoce, je préfère quand même attendre.
Castle : Quand j'avais ton âge moi... Nan, je peux pas te raconter ça, ça serait extrêmement déplacé. Même si justement c'est le but. T'as pas envie d'avoir plein d'histoires glauques que tu pourras raconter à tes enfants ?
Alexis : Je crois que t'en as largement assez pour nous deux.
Castle : La vie doit être une aventure. Maitenant, tu veux que je te dise pourquoi j'ai tué Derrick ? Y avait plus de surprises, je savais exactement ce qui allait se passer dans mes bouquins avant même de les écrire. C'est un peu comme ces soirées, tout est si prévisible : "Je suis votre plus grand fan", "Où allez-vous chercher toutes ces histoires ?!"
Alexis : Vous oubliez l'incontournable "Vous pouvez signer sur ma poitrine ?!"
Castle : Non, ça ça me dérange pas trop.
Alexis : Oui, et ben moi ça me dérange si tu veux tout savoir.
Castle : Rien qu'une fois, je voudrais qu'on vienne me voir pour me dire un truc nouveau !
Beckett : Monsieur Castle ?
Castle [se retourne et sort son stylo] : Où voulez-vous que je signe ?
Beckett : Lieutenant Kate Beckett, de la police de New York. J'aurais quelques questions à propos d'un meurtre commis plus tôt dans la soirée.
Alexis [reprend le stylo à Castle] : Ca c'est nouveau !
GÉNÉRIQUE
[Salle d'interrogatoire : Beckett et Castle]
Beckett : Monsieur Castle ! Vous avez un casier bien rempli pour un auteur de best sellers. Conduite contraire aux bonnes moeurs, refus d'obtempérer...
Castle [hausse les épaules] : Vous savez ce que c'est que les mecs !
Beckett : Je vois que vous avez aussi volé le cheval d'un policier !
Castle : Emprunté !
Beckett : Ah... Et vous étiez tout nu sur le cheval !
Castle : C'était le printemps.
Beckett : Et à chaque fois toutes les charges ont été abandonnées.
Castle : Que voulez-vous, le maire est un de mes plus grands fans, mais si ça peut vous faire plaisir, mettez moi la fessée pour me punir, je l'ai bien mérité !
Beckett : Monsieur Castle, votre petit numéro de charme du mauvais garçon défiant l'autorité marche peut-être avec les starlettes et les midinettes, seulement moi, je travaille pour vivre. Et dans mon monde, vous n'avez que deux possibilités : soit vous êtes le type qui me facilite la vie, soit vous êtes celui qui me la complique. Et croyez moi, il vaut mieux pas être le type qui me complique la vie !
Castle [en chuchotant] : D'accord.
Beckett : Allison Tisdale, fille du magnat de l'immobilier Jonathan Tisdale.
Castle [regarde la photo] : Elle est mignonne.
Beckett : Elle est morte, vous l'avez déjà rencontrée ? Pendant une dédicace, un gala de charité ?
Castle : C'est possible. Mais je ne l'ai pas connue bibliquement, si c'est ça qui vous intéresse.
Beckett : Très bien, et ce type, Marvin Fisk petit avocat spécialisé en droit fiscal.
Castle : Désolé mais les avocats avec qui je traite... prennent 500 dollars de l'heure minimum. Je peux savoir quel est le rapport avec moi ?!
Beckett : On l'a retrouvé mort, assassiné il y a deux semaines. Je n'avais pas fait le rapprochement avant de voir la scène de crime d'Allison Tisdale ce soir. [Elle lui montre la photo]
Castle : "Des fleurs pour ta tombe".
Beckett : Et voilà comment on a retrouvé Marvin Fisk, copie conforme de "Pas de Furie en Enfer".
Castle : On dirait que j'ai un nouveau fan !
Beckett : Oui, sauf que cette fois c'est un vrai taré !
Castle : Vous n'avez pas l'air tarée pour moi !
Beckett : Quoi ?
Castle : "Pas de Furie en Enfer", une bande de sataniques assoiffés de sang. Je vous en prie, il n'y a que les irréductibles groupies qui l'ont lu celui-là !
Beckett : Est-ce que par hasard l'une de vos groupies vous a déjà envoyé des lettres ? [Castle la regarde bizarrement] Des lettres bizarres ?
Castle : Malheureusement elles le sont toutes, ce sont les risques du métier.
Beckett : Parce que, parfois dans des cas comme celui-là, on découvre que le...
Beckett & Castle : ...tueur tente d'entrer... [Beckett est stupéfaite et s'arrête de parler]
Castle : ...en contact avec l'objet de son obsession. Je sais, je me suis beaucoup intéressé au comportement des psychopathes et à leur méthodologie. J'écris des romans policiers, alors je fais des recherches. [Il s'approche de son visage] On vous a déjà dit que vous avez des yeux magnifiques ?!
Beckett : J'imagine que vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que l'on vérifie votre courrier ?
Castle : Faites comme chez vous. Je peux avoir des copies de ces photos ?
Beckett : Des copies ?
Castle : Je joue au poker avec une bande d'auteurs de best sellers comme moi, vous savez Patterson, Cannell, et vous n'imaginez pas à quel point ils seraient jaloux en apprenant ça !
Beckett : Jaloux ?
Castle : Que j'ai un imitateur. Vous vous rendez compte, c'est la récompense suprême pour un écrivain ! C'est mieux que le prix Pulitzer
Beckett : Deux personnes sont mortes Monsieur Castle.
Castle : Ce ne sont pas les cadavres que j'ai demandé, ce sont seulement... les photos.
Beckett : Je crois bien qu'on a fini [Elle sort de la salle d'interrogatoire]
[Appartement de Castle : Castle rentre chez lui et découvre Martha chanter à tue tête, accompagnée d'un pianiste]
Martha : Hey salut trésor ! J'étais en train de montrer à Burt comment je la chantais au Palace.
Castle : Il sait que c'est l'histoire de ta vie ? [Martha se met à rire]
Burt : C'est reparti pour un tour, très chère !
Martha : D'accord, allons-y.
Burt : 5, 6, 7 et 8 ! [Martha se remet à danser et chanter]
Castle [fait la grimace et rejoint sa fille, les boule quies dans les oreilles] : Tu rates un super show !
Alexis : J'ai vu l'avant-première
Castle : Elle s'est trouvé un nouveau partenaire !
Alexis : Il s'appelle Burt, il est magicien !
Castle : Waouh !
Alexis : Ouais...
Castle : Espérons qu'il ait disparu demain matin. Il est plus de minuit et tu as cours demain, tu aurais déjà dû te transformer en citrouille ! [Castle pulvérise de la chantilly dans sa bouche]
Alexis : J'ai une bonne excuse, mon père s'est fait embarquer par la police. C'était comment la prison, t'as pas eu de problèmes dans les douches ?!
Castle : Ca t'aurait fait plaisir, hein, petite perverse ! [En montrant le flacon de chantilly à sa fille] Et une bouchée pour papa !
Alexis : Déjà brossées !
Castle : Tant pis pour toi [Il en pulvérise à nouveau dans sa bouche]
[Couloir de l'appartement : Alexis et Castle]
Alexis : Alors, est-ce que tu me racontes ce qui s'est passé ou il faut que j'aille sur les sites de tes fans ?
Castle : Nan, on a un accord, tu peux surfer autant que tu veux mais tu ne vas jamais sur les sites de fans
Alexis : Sérieusement papa, t'as des problèmes ?
Castle : Nan, et pourtant j'ai tout fait pour ! Ils veulent mon aide sur une enquête.
Alexis : Une enquête ?!
Castle : Apparemment quelqu'un s'est mis à tuer des gens en imitant les meurtres de mes livres.
Alexis : C'est horrible !
Castle : Ouais.
Alexis : Combien ?
Castle : Deux, pour l'instant.
Alexis : Et est-ce que ça va ?
Castle : Ouais, tout ça est tellement insensé !
Alexis : Comme la plupart des meurtres.
Castle : Pas du tout, au contraire les meurtres ont un sens en général ! La passion, l'argent, la politique. Ici ce qui n'a pas de sens, ce sont les romans que le tueur a choisi. "Pas de furie en enfer", "Des fleurs pour ta tombe", ça fait partie de mes oeuvres mineures. Pourquoi un taré fan de moi choisirait celles-là ?
Alexis : Justement parce que c'est un taré ! Allez viens, il faut dormir ! Tu résoudras ce mystère demain.
[Commissariat : Beckett, Ryan et Esposito]
Ryan [voit arriver Beckett avec un carton de livres] : C'est quoi ça ?
Beckett : Les best sellers de Castle. Vous allez devoir connaitre toutes ses scènes de crime, alors lisez-les tous.
Esposito : Y en a peut-être qui ont été tournés en film ? [Ryan rigole]
Beckett : Première victime, un homme, avocat. Deuxième victime, une femme, assistante sociale. Quelque part dans ces livres, on doit pouvoir trouver un lien entre les deux.
Ryan [A Esposito, en lisant la couverture du livre] : T'as vu ça ? "Bibliothèque de Katherine Beckett".
Beckett : T'as un problème avec la lecture Ryan ?
Esposito : C'est dingue, vous êtes une vraie fan !
Beckett : Oui, je suis fan du genre.
Ryan : Oui bien sûr, une fan du genre, c'est pour ça que vous rougissez !
Beckett [lui arrache le livre des mains] : T'as quel âge, 12 ans ?! D'après le profil, le tueur n'est pas très intelligent. Il a peut-être un lien, ou en tout cas croit avoir un lien particulier avec le romancier, alors on commence par là. [Beckett part s'asseoir à son bureau, Esposito se lève et la rejoint, intrigué] Quoi ?
Esposito : Je bosse sur des meurtres toute la journée. Si y a un truc dont j'ai pas envie en rentrant chez moi, c'est de me taper un polar.
Beckett : Tu n'es pas... curieux ?
Esposito : Curieux ?
Beckett : T'as pas envie de savoir comment une personne peut faire ce genre de choses à quelqu'un ? Celui qui a fait ça lit les livres de Castle, et je pense que quelque part dans ces pages, il doit y avoir un moyen de prédire ses actions.
Esposito : D'accord.
[Commissariat : Beckett et un policier]
Policier [en voyant des tonnes de cartons arriver] : C'est tout le courrier de Castle ?
Beckett : Il a beaucoup de fans ! Et ses fans l'aiment presque autant qu'il s'aime lui-même. Tu peux apporter ça en salle de réunion s'il te plaît ?
Policier : Ouais...
Beckett : Des nouvelles du labo ?
Esposito : Ouais, ils n'ont pas trouvé d'ADN ni d'empreintes, comme pour Fisk. Le tueur est prudent.
Beckett : On a pu établir un lien entre Tisdale et Fisk ?
Esposito : Mis à part votre copain là ? [Il regarde derrière Beckett] Non.
Beckett [se retourne et aperçoit Castle] : Qu'est-ce qu'il fait là ?
Esposito : Vous devez être son genre ! [Beckett fait un sourire forcé]
Montgomery : Lieutenant Beckett ?
Beckett : Capitaine ? Oui chef.
Montgomery : Monsieur Castle nous a offert son aide pour l'enquête.
Beckett : Vraiment ?
Castle : C'est le moins que je puisse faire pour ma ville bien-aimée.
Montgomery : Etant donné les scènes de crime, je pense que c'est une bonne idée.
Beckett [ne semblant pas emballée par l'idée] : Chef, est-ce que je peux vous parler une minute ? En privé ?
Montgomery : Non ! [Castle se met devant Beckett, énervée, et sourit].
[Salle de réunion : Beckett & Castle lisent les lettres de fans. A plusieurs reprises, Castle regarde Beckett par-dessus le papier]
Beckett [Au bout d'un moment] : Quoi ?!
Castle : Rien du tout ! Euh en fait si. J'ai remarqué que vous froncez les sourcils quand vous réfléchissez. C'est trognon ! Enfin, pas si vous jouiez au poker, ça serait très mortel, mais sinon c'est craquant !
Beckett : J'peux vous poser une question ?!
Castle : Allez-y !
Beckett : Qu'est-ce que vous faites ici ?! Vous vous fichez des victimes, donc vous n'êtes pas là pour la justice; et vous vous fichez aussi que le tueur imite les meurtres de vos livres, donc vous n'êtes pas là parce que vous êtes offensé. Hein Rick, vous êtes là pour me pourrir la vie ?!
Castle : Si je suis là, c'est pour l'histoire !
Beckett : Quelle histoire ?
Castle : Pourquoi choisir ces personnes, pourquoi ces 2 meurtres ?
Beckett : Vous savez, parfois il n'y a pas la moindre histoire. Parfois, le tueur est juste un psychopathe.
Castle : Non, y a toujours une histoire. Y a toujours une série d'évènements qui donnent un sens à chaque chose. Tenez vous par exemple. Normalement une fille comme vous ne devrait pas être là. [Beckett sourit] C'est vrai, la plupart des femmes belles et intelligentes deviennent avocates et non pas flics. Et pourtant, vous vous êtes là. Pourquoi ?
Beckett : J'en sais rien Rick ! C'est vous l'écrivain, alors à vous de me le dire !
Castle : Vous n'avez pas d'accent quand vous parlez, ce qui veut dire que vous avez été élevée à Manhattan dans un milieu aisé. Vous avez sûrement fait vos études dans une très bonne fac. Vous étiez brillante, vous aviez le choix. Oui, vous aviez plusieurs options plus intéressantes, socialement parlant bien sûr. Et vous avez quand même choisi celle là. Ce qui veut dire, qu'il s'est passé quelque chose. Vous êtes meurtrie, mais ça ne vous concerne pas directement. On s'en est pris à un de vos proches, quelqu'un que vous aimiez [Beckett ne sourit plus]. Vous auriez pu vivre avec ça mais le responsable n'a jamais été arrêté. Voilà la raison pour laquelle vous êtes là.
Beckett [Après quelques secondes] : Joli coup. Mais vous ne me connaissez pas.
Castle : Ce que je veux dire, c'est qu'il y a toujours une histoire, il faut juste la trouver.
Beckett [regarde un dessin sur une lettre] : Je crois que ça y est.
Castle [lit un mot sous le dessin de la scène de crime] : "Ceci est ta tombe".
[Commissariat : Beckett, Castle et Esposito]
Esposito : Je vous écoute.
Castle : Vous avez déjà tiré sur quelqu'un ?
Beckett [les coupe] : Le labo a trouvé des empreintes sur la lettre.
Castle : A qui sont-elles ?
Beckett : Ils sont débordés, on aura les résultats que dans une semaine.
Castle : Une semaine ?
Beckett : Bienvenue dans le monde réel, Monsieur la superstar.
Castle [compose un numéro sur son portable] : Le monde réel ça n'a jamais été mon truc.
Interlocutrice : Bureau du maire, bonjour.
Castle : Salut Denise, c'est Rick Castle.
Denise : Ah salut Rick, ça va ?
Castle : Oui, il est là ? [Beckett et Esposito se regardent]
Denise : Ne quitte pas.
Castle : Merci. [A Beckett] Comme je vous l'ai dit, le maire est un fan !
Maire : Hey Rick !
Castle : Salut Big Boss, c'est Ricky !
Maire : Tu vas bien ?
Castle : Ouais super.
Maire : Tant mieux !
Castle [s'éloigne] : Où t'étais passé l'autre soir, on t'a cherché partout ! T'étais parti avec cette fille, c'est ça ?! [Castle est parti]
Esposito : Ce mec a le numéro du maire dans son portable ?! Les riches sont vraiment à part !
Beckett : Si tu le veux, je te le laisse !
Esposito : Une obsédée du contrôle comme vous, obligée de se taper un mec incontrôlable, je manquerais ça pour rien au monde !
Castle [revient] : C'est bon ! Vous aurez vos résultats dans une petite heure !
Beckett : Monsieur Castle. [Castle se lève et part s'asseoir juste à côté d'elle] On est pas les seuls ici à avoir fait des demandes d'empreintes alors vous n'avez pas le droit de passer avant les autres.
Castle : Oh, je crois surtout que je viens de vexer quelqu'un !
Beckett : Vous ne m'avez pas vexée.
Castle : Je comprends, je peux appeler le maire et pas vous.
Beckett : On suit une procédure, un protocole.
Castle : Ouais ! Je suis sûr que vous n'avez jamais grillé un feu rouge, que vous avez toujours payé vos impôts. [Beckett semble dépitée] Dites moi un truc, ça vous arrive de vous amuser ? Vous savez, lâcher vos cheveux, enlever le haut, vous dévergonder...
Beckett : Vous avez l'air d'oublier que j'ai un flingue ! [Castle pousse un petit cri]
Policier : Beckett, dans le centre ville. Ils viennent de trouver une nouvelle victime. [Ils prennent tous leurs affaires]
[Scène de crime : Lanie, Beckett et Castle]
Castle [voyant le corps gisant au milieu de la piscine] : "Mort d'une reine de promo".
Officier : La maintenance l'a trouvée il y a une heure. Kendra Pitney, elle vivait dans l'immeuble.
Beckett : D'accord, vous pouvez la sortir. [Beckett commence à s'approcher mais Castle la suit] Oh non, vous vous restez ici et vous ne touchez à rien.
Castle [attend que Beckett ait le dos tourné et s'approche du corps, que Lanie examine] : Salut, je m'appelle Richard Castle, je suis consultant.
Lanie : Richard Castle, l'écrivain ?
Castle : En personne, à qui ai-je l'honneur ?
Lanie : Lanie Parish, médecin légiste. [Beckett s'aperçoit que Castle ne l'a pas écoutée] J'adore vos bouquins, vous savez que vous avez un vrai don pour décrire la mort !
Beckett : Je croyais vous avoir dit de rester éloigné !
Castle : Je me sentais seul !
Beckett : On a la cause du décès ?
Lanie : Nan, pas avant l'examen complet, mais en tout cas, elle n'est pas morte poignardée...
Castle [la coupe] : ... l'absence de sang autour de la blessure indique que le couteau a été mis après la mort, et comme il n'y a pas d'écume autour de la bouche, elle n'a pas été noyée.
Lanie [surprise] : Oh, vous êtes très doué !
Castle : Ouais je sais. [Beckett regarde Lanie méchamment] Elle a été tuée et ensuite déposée, comme les autres.
Beckett : Oui je sais ! Il faut qu'on parle [Ils s'éloignent]
Castle : Y a un problème ?
Beckett : Monsieur Castle, on n'est pas à Disneyland ici, c'est une enquête pour meurtre, donc si je vous donne un ordre, vous obéissez.
Castle : Et bien c'est mal me connaître ! [Ils retournent vers le corps] Vous savez, dans mon livre, la robe était bleue.
Beckett : N'essayez pas de changer de sujet.
Castle : Est-ce que Tisdale et Fisk se connaissaient ?
Beckett : On a trouvé aucun lien entre eux, pourquoi ? [Son téléphone sonne]
Castle : Et pour le mobile ?
Beckett : C'est un tueur en série, il n'a pas besoin de mobile. [Elle décroche] Beckett ? D'accord [Elle raccroche] On vient d'avoir le résultat des empreintes, Kyle Cabot, on le tient.
[Dans la voiture : Beckett et Castle]
Beckett : Restez ici.
Castle : Parole de scout ! [Beckett sort, elle part avec Ryan et Esposito effectuer l'arrestation. Castle en profite et sort de la voiture]
[Immeuble de Cabot : Beckett, Ryan et Esposito]
Beckett [frappe] : Kyle Cabot, police de New York, ouvrez ! [Elle enfonce la porte]
Esposito : Kyle Cabot, police de New York !
Un Policier : RAS, RAS dans la chambre. Y a personne. [Beckett et Ryan découvrent la collection des livres de Castle, ainsi que de nombreux dessins représentant les scènes de crime]
Ryan : Vous devriez l'inviter à votre club de lecture ! [Il sourit et s'en va] Lieutenant Beckett, venez voir ça. [Beckett arrive et découvre d'autres photos et dessins affichés sur les murs]
Castle : Ouh ! Ca fout les jetons ! [Beckett le regarde, Castle dit en souriant] Je n'ai jamais été scout !
Esposito : Lieutenant Beckett ?
Beckett : C'est le chemisier d'Allison. Il doit garder des trophées.
Esposito [en découvrant une arme] : Calibre 22. [Beckett et Castle entendent alors du bruit en direction d'un placard, ils s'approchent et l'ouvrent. Ils découvrent Kyle Cabot, en train de se cogner la tête contre le meuble, complètement déconnecté]
[Salle d'observation : Beckett, Castle et Montgomery]
Beckett : Il ne parle toujours pas, et son dossier médical indique qu'il souffre de troubles envahissants du développement.
Castle : Eh ben ça explique sa fixation à mon égard ! Un TED se manifeste parfois par une obsession sur un sujet précis.
Beckett : Oui, et bien votre super fan a aussi des antécédents d'hallucinations, et devinez qui était son assistante sociale ?!
Castle : Allison Tisdale !
Beckett : Ouais, sur son dossier il est écrit qu'il suit un traitement anti psychotique.
Montgomery : Limité intellectuellement et croyant avoir un lien personnel avec son héros : on dirait que votre profil était juste lieutenant Beckett.
Castle : Et alors ? Qu'est-ce qu'on fait ? Quoi, c'est tout ?
Montgomery : On a trouvé des preuves chez lui, et 2 des victimes mangeaient souvent dans le resto où il bossait. Et la troisième victime était son assistante sociale, ça vous suffit pas ?! Classez l'enquête, c'est terminé.
Beckett : Oui !
Castle : Attendez une minute, c'est trop facile ! Les lecteurs n'avaleraient jamais ça !
Beckett : Ici on n'est pas dans vos livres, et quand on trouve un mec qui tient une arme près d'un cadavre, c'est souvent lui le meurtrier. [Elle s'en va]
[Commissariat : Beckett, Ryan et Esposito]
Beckett : Vous savez ce gosse a suivi des tas de traitements toute sa vie, et apparemment c'était jamais le bon, jusqu'à ce qu'Allison Tisdale récupère son dossier. Il a même obtenu le boulot au resto grâce à elle et d'après ses notes il s'en sortait plutôt bien.
Esposito : Et bah, maintenant c'est entre les mains du procureur. Notre boulot s'arrête là.
Beckett : Oui. [Esposito s'apprête à partir ranger le carton du dossier] Attends, laisse le, c'est bon je m'en occuperai demain. [Ryan et Esposito s'en vont]
[Appartement de Castle : Castle, Patterson et Cannell jouent au poker]
Patterson : Tu sais Castle, c'est une très bonne chose d'avoir tué Derrick Storm. On aura moins de concurrence ! Cannell, je relance de 20 dollars, à toi de parier !
Cannell : Tu te lèves comme d'habitude Patterson !
Patterson : Le seul moyen de savoir si je bluffe, c'est de me payer !
Cannell [Il mise] : A toi de parier Ricky ! [Castle ne répond pas] Castle ? Castle ?! A toi de parier !
Castle : Ah oui, désolé.
Patterson : Je connais ce regard, c'est le syndrome de la page blanche.
Cannell : Tu n'aurais jamais dû tuer Storm, c'est vraiment une énorme erreur ! [Il rit] Moi je l'aurais mis à la retraite ! Ou bien estropié ! C'est vrai, il a fait ta fortune !
Patterson : Tu me verras jamais mettre une balle dans la tête d'Alex Cross !
Cannell : Et Shane Scully continuera à remplir le réservoir de mon jet privé, alors que tout le monde aura oublié Derrick Storm depuis longtemps !
Castle : Vous savez quoi ? Rien que pour ça, je vais vous payer.
Patterson : Qu'est-ce qui va pas, Ricky ? On peut peut-être t'aider.
Castle : Je bosse sur une histoire, ça parle d'un auteur célèbre et d'un psychopathe qui met en scène des meurtres exactement comme dans ses romans.
Cannell : Ah ah ! Tu trouves pas ça un petit peu trop mégalo Ricky ?!
Patterson : C'est du Castle tout craché, tu comprends !
Castle : Alors, les scènes de crime sont nickel. Il ne laisse jamais d'empreintes, ni aucune trace d'ADN. Mais le psychopathe envoie une lettre de fan à l'auteur avec ses empreintes partout, alors les flics fouillent son appartement, et ils trouvent toutes les preuves dont ils ont besoin.
Cannell : Et ensuite ?
Castle : C'est tout.
Patterson : C'est tout ?!
Castle : Oui, ils l'envoient en prison.
Patterson : C'est très mauvais ! C'est normal de bloquer.
Cannell : Attends une seconde. Le tueur ne laisse jamais d'empreintes sur les scènes de crime mais il envoie une lettre avec ses empreintes dessus ! Y a un truc qui colle pas là ! Et le rebondissement, il est où ?!
Patterson : Il faut relancer l'affaire.
Castle & Cannell : Oui !
Castle : Mais, ça pouvait être un coup monté pour faire accuser le gamin.
Patterson : Voilà ce qu'il manquait à ton histoire. Le héros croît le gosse innocent, et il continue de creuser pour découvrir la vérité !
Castle : Evidemment, c'est ça !
[Commissariat : Beckett et Castle]
Beckett [aperçoit Castle en train de lire dans un dossier] : Je peux savoir ce que vous faites ?!
Castle : Et bien c'est une manie chez les écrivains de lire le courrier des gens et de fouiller leurs armoires à pharmacie.
Beckett : Qu'est-ce que vous faites encore ici ?!
Castle : Je suis juste passé vous donner ça, c'est un petit cadeau, en mémoire de notre bref partenariat. Faites pas votre timide je vous en prie, ouvrez le ! [Elle ouvre la boîte et découvre "Tempête d'automne", le dernier livre de Castle] Je vous ai eu un exemplaire avant sa sortie, et je vous l'ai même dédicacé. Je dirai à personne que vous êtes une fan.
Beckett : Merci, je reconnais que c'est... gentil.
Castle : Bon...
Beckett : Bon...
Castle : J'ai été ravi de vous rencontrer, lieutenant Beckett. [Il lui fait un baiser sur la joue et s'en va]
Beckett [Beckett n'arrive pas à y croire. Elle finit par sourire, avant de s'exclamer] Nan, il a pas osé ! [Elle fouille dans ses dossiers, et s'exclame à nouveau] C'est pas vrai, il a osé !!
[Bibliothèque : Beckett et Castle]
Beckett [en ouvrant violemment la porte d'entrée, elle hurle] : Richard Castle, vous êtes en état d'arrestation pour vol et obstruction à la justice !
Castle : Et pour vous avoir ridiculisée !
Beckett : Vous savez, pendant une minute, vous avez presque réussi à me faire croire que vous étiez humain. [Aux officiers qui l'accompagnent] Menottez-le !
Castle : Oh, sado maso, j'adore !
Beckett : Vous pouvez y aller franco avec lui.
Castle : Comment vous m'avez retrouvé ?
Beckett : Je suis flic, c'est mon travail de retrouver les gens !
Castle : C'est ma mère qui vous a dit où j'étais ?! [Il se fait embarquer] Ah au fait les pétales de rose pour le meurtre d'Allison Tisdale, ce sont des grandifloras, et non des hybrides thé.
Beckett : Je le mettrai dans le dossier !
Castle : Ouais, il vaudrait mieux parce que... ça prouve que Cabot est innocent ! [Beckett semble intriguée]
[Commissariat : Beckett, Alexis, Martha, Montgomery et Castle, qui se fait raccompagner par des agents]
Montgomery : Merci sergent.
Alexis : Salut papa !
Castle : Bonjour chérie.
Martha : J'aimerais pouvoir dire que je ne m'y attendais pas. Vous savez c'est ma faute, vraiment, il n'a pas eu de figure paternelle.
Castle : Oh c'est faux Mère, j'ai eu énormément de figures paternelles ! [Beckett sourit] Tu as fait connaissance avec le capitaine Montgomery et le lieutenant Beckett ?
Martha : Ils a
ceptent d'abandonner les charges si tu promets de bien te comporter.
Montgomery : N'intervenez plus dans cette affaire, Monsieur Castle. Vous comprenez ce que je viens de dire ?
Castle : Ouais. [Montgomery commence à s'en aller] Mais vous avez arrêté un innocent !
Martha : Ahah, ne l'écoutez pas lieutenant. [Ils s'en vont] Chéri c'est plus fort que toi, il faut toujours que tu aies le dernier mot. [Beckett semble pensive]
[Commissariat : Beckett et Esposito]
Esposito [en voyant Beckett regarder le tableau blanc] : Nan ! Nan nan nan nan nan, ne me dites pas qu'il vous a fait douter !
Beckett : Il n'a rien à voir là-dedans. C'est pas lui, c'est elle. [Elle montre la photo d'Allison]
Esposito : Qui, Allison ?
Beckett : Première victime, Marvin Fisk, Kyle le connaissait du restaurant. Ensuite il tue Allison Tisdale, son assistante sociale. Et ensuite il tue Kendra Pitney, qu'il connaissait aussi du restaurant.
Esposito : Et alors ?
Beckett : Et alors, il commence par tuer quelqu'un au hasard, ensuite c'est l'escalade, il tue une personne qu'il connaît extrêmement bien, et pour finir il se remet à tuer une personne au hasard. Tout ça n'a vraiment aucun sens !
[Voiture : Alexis et Castle]
Castle : Quelqu'un a tendu un piège à Kyle pour le faire tomber, quelqu'un qui connaissait l'obsession qu'il avait pour moi et qui s'en est servi pour brouiller les pistes. Ce qui veut dire qu'on ne cherche pas un tueur en série, on cherche un bon vieux tueur à l'ancienne, un meurtrier avec un mobile.
Alexis : Tu penses que les victimes étaient liées ?
Castle : Non, la police s'en serait déjà rendu compte. Si c'était moi qui avait écrit cette histoire, le tueur n'aurait voulu la mort que d'une seule victime et il aurait tué les autres uniquement pour se couvrir.
Alexis : Comment il s'en sortirait pour un meurtre en en commettant deux de plus ?!
Castle : Au premier meurtre, on cherche un mobile, au deuxième on cherche un lien, et au troisième on cherche un mec comme Kyle. Le mobile n'a plus d'importance parce que, généralement les tueurs en série psychopathes n'en ont pas.
Martha [était cachée derrière Alexis] : Cette histoire a presque autant de sens que la souricière ! Je jouais cette pièce presque 8 fois par semaine pendant un an, et aujourd'hui encore, je n'ai toujours pas compris ! [Alexis et Castle la regardent bizarrement]
[Commissariat : Beckett et Esposito]
Beckett : Castle a raison. Si le tueur avait voulu imiter ses livres, alors il aurait mis les bonnes roses sur Allison. Et Fisk aurait dû être étouffé avec un sac en plastique au lieu d'être étranglé avec une cravate. Et la robe de Kendra aurait dû être bleue et pas jaune. Un obsessionnel aurait forcément respecté tous les détails des romans.
Esposito : Bon alors si c'est pas lui, c'est qui ?!
[Voiture : Alexis et Castle]
Castle : Le tueur devait connaître Kyle pour le piéger, mais il devait aussi connaître sa victime principale. Et la seule victime qui savait parfaitement que Kyle souffrait de troubles obsessionnels, c'était bien Allison Tisdale.
[Commissariat : Beckett et Esposito]
Beckett : C'est Allison la clé, c'est la victime que le tueur essaie de cacher.
Esposito : On sait qu'elle n'avait personne dans sa vie, et en plus de ça, aucun de ses autres dossiers ne correspond au profil.
Beckett : Y a forcément quelqu'un qui doit pouvoir nous parler d'elle.
[Voiture : Alexis et Castle]
Castle : Si le tueur a découvert l'obsession de Kyle grâce à Allison, alors la victime principale c'est Allison. Quelqu'un voulait se débarrasser d'elle. Le tout est de savoir qui et pourquoi.
Alexis : Si je dois encore payer ta caution, va falloir encore m'augmenter mon argent de poche. Beaucoup !
Martha [se montre à nouveau] : Le mien aussi, merci !
[Entreprise Tisdale : Secrétaire et Castle]
Castle : Salut, je m'appelle Rick Castle ! J'ai rendez-vous avec Monsieur Tisdale.
Secrétaire : Oui, monsieur Castle, il vous attend.
Beckett [passe avec sa plaque] : Et moi aussi ! [Elle se dirige vers l'ascenseur]
Castle : Ecoutez, ce n'est pas du tout ce que vous croyez ! Enfin si, c'est exactement ce que vous croyez, mais je peux vous expliquer.
Beckett [en rentrant dans l'ascenseur] : Vous montez ? [Castle la rejoint]
[Bureau de Tisdale : Beckett, Castle et Tisdale]
Beckett : Allison vous a-t-elle déjà dit si elle avait des ennemis ou si elle se sentait menacée ?
Tisdale : Les gens l'aimaient. Tout ce qu'elle voulait c'était faire un monde meilleur. Mais j'ai déjà tout dit à l'un de vos collègues.
Beckett : Je sais Monsieur, mais c'est la procédure.
Castle : Allison connaissait-elle quelqu'un qui pouvait tirer profit de sa mort ? [Beckett le regarde fermement]
Tisdale : Monsieur Castle, je suis peut-être riche, mais ce n'était pas le cas de ma fille. L'argent la répugnait. Le peu qu'elle avait, elle le donnait aux pauvres.
Beckett [semble satisfaite] : Merci Monsieur.
Castle : Monsieur Tisdale, un magazine financier a estimé votre patrimoine aux alentours de 100 millions de dollars. C'est vrai ?
Tisdale : Euh, je n'en sais rien je ne vérifie pas tous les jours.
Castle : Ouais... C'est à peu près ça ?
Tisdale : J'ai eu beaucoup de chance oui.
Beckett : Merci pour votre temps. [Elle emmène Castle pour sortir, mais celui-ci se retourne encore]
Castle : Oh, dites moi que deviendrait ce joli pactole s'il vous arrivait quelque chose ?
Beckett : Castle...
Tisdale : La moitié de mes biens reviendrait à ma fondation et le reste à mes enfants. Je veux dire... à mon fils.
Castle : Merci. [Il sort; Beckett, gênée, le suit]
[Dans la rue : Beckett et Castle]
Beckett : Je peux savoir ce qui vous a pris ?!
Castle : Il est mourant.
Beckett : Qui est mourant, Tisdale ?
Castle [en apercevant un stand] : Vous voulez un hot dog ? Moi j'en veux un. Vous mettez quelle sauce... [Beckett l'attrape par le nez et le lui pince, il crie] Ah... Pom, pom, pom !
Beckett : Pourquoi est-ce que vous pensez qu'il est mourant ?!
Castle : D'accord. [Beckett l'a "relâché"] Vous avez vu les photos dans son bureau ?
Beckett : Oui !
Castle : Il est plus maigre aujourd'hui, et genre malade, pas genre sportif.
Beckett : Sa fille vient juste de mourir !
Castle : Et il n'arrêtait pas de se toucher les cheveux, comme s'il était gêné.
Beckett : Il avait une perruque ?
Castle : De très bonne facture. Mais c'est nouveau pour lui, la chimio doit être récente. Et depuis quand les mecs se maquillent ?
Beckett : Il essaie de garder ça secret.
Castle : Oui, pour le cacher aux actionnaires !
Beckett : Alors il a un cancer, mais pas forcément en phase terminale ?
Castle : Mais ça devient une très bonne histoire s'il est mourant. Vous avez interrogé le frère ?
Beckett : Y avait aucune raison de le faire.
Castle : Maintenant y en a une. [Castle se retourne vers le stand de hot dog]
Castle : Vous avez de la moutarde ?
[Entrepôt de Harrison Tisdale : Beckett, Castle et Harrison Tisdale]
Beckett : Harrison Tisdale ?
Harrison : Hey Mitch, charge moi cette palette dans le camion !
Beckett : Je suis le lieutenant Kate Beckett, et voici Rick Castle. Nous voudrions vous poser quelques questions à propos de votre soeur.
Harrison : Ouais, aucun souci, on a qu'à aller à l'intérieur. Suivez moi.
[Bureau de Harrison : Beckett, Castle et Harrison]
Harrison : La dernière fois qu'on s'est vus ? C'était chez mon père, y a environ un mois. C'est fou, j'arrive toujours pas à y croire.
Beckett : Vous étiez proches tous les deux ?
Harrison : Oh, tout le monde l'aimait beaucoup. Vous savez ma soeur, sa devise c'était "aime ton prochain comme toi-même". Surtout ce gosse, qui l'a tué. Vous savez qu'elle a fait tout ce qu'elle a pu pour aider ce gars. Elle l'a amené ici un jour, elle m'a demandé si je n'avais pas du boulot pour lui.
Castle : Et vous avez refusé ?
Harrison : Je pouvais pas me le permettre. Si un de mes employés fait une bêtise, moi je perd ma licence. J'en sais rien, c'est vrai... peut-être que si je l'avais aidé, les choses auraient été différentes...
Beckett : Comment votre soeur a réagi quand votre père vous a dit qu'il était mourant ?
Harrison : Elle était vraiment bouleversée, on l'était tous les deux. [Castle sourit, fier de lui]
Castle : Maintenant qu'elle est morte, je crois que votre héritage a doublé.
Harrison : Qu'est-ce que vous insinuez ? Vous avez déjà arrêté le tueur !
Beckett : Oui nous l'avons arrêté, mais ses avocats commenceront par rejeter les soupçons sur quelqu'un d'autre. Une personne qui avait un mobile. Ensuite ils voudront savoir pourquoi je n'ai pas enquêté, ce qui provoquera des doutes chez les jurés, et nous ne voulons pas que le jury doute, n'est-ce pas ?
Harrison : Non.
Beckett : Alors excusez-moi mais je dois vous demander où vous étiez le soir où votre soeur s'est faite tuer ?
Harrison : Je n'étais pas en ville. Voyage d'affaires. [Castle semble ne plus rien comprendre, et fait des grimaces] D'ailleurs en fait, si vous voulez tout savoir, j'étais à l'étranger lors des 3 meurtres. [Castle hoche négativement la tête à Beckett] Voilà tenez, vérifiez les tampons si ça peut vous aider.
[Dans la rue : Beckett et Castle]
Castle : Un passeport américain ?!
Beckett : Absolument infalsifiable !
Castle : Mais j'étais persuadé que c'était lui !
Beckett : Oh, ne le prenez pas comme ça ! Après tout, vous êtes seulement... un écrivain ! [Elle le regarde en souriant, mais Castle ne sourit pas du tout]
Castle : Quoi ?!
Beckett : Rien.
Castle [se met devant elle et l'arrête en hurlant] : Quoi ?!
Beckett [en souriant toujours] : Je vous en prie ! Il nous a raconté des cracks ! Je comprends qu'il se rappelle facilement où il était le soir du meurtre de sa soeur, mais il n'a même pas réfléchi pour les autres, pas une seconde ! Il ne nous a pas demandé de date, il n'a même pas vérifié dans son agenda, mais il avait préparé un alibi. Et quand on est innocent, on ne se prépare pas d'alibi. Vous comprenez ?
Castle [le sourire aux lèvres, fier] : Alors j'avais raison ! [Beckett est blasée]
[Commissariat : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Ryan [au téléphone] : D'accord, donnez moi les dates et les vols ?
Castle [A Beckett] : Pourquoi vous n'admettez pas que j'ai raison ?
Beckett : Parce que vous avez gobé tout ce qu'il vous a dit ! [A Esposito] Il a avalé l'alibi !
Esposito : Ouais...
Castle : J'ai eu un tout petit moment de doute, ça arrive !
Beckett : Alors ?
Ryan [raccroche] : La carte de crédit de sa boîte confirme l'achat de 3 billets d'avion. Les dates coïncident avec les 3 meurtres.
Esposito : Donc selon sa carte de crédit, Tisdale était vraiment à l'étranger ?!
Castle : Quoi, maintenant j'ai plus raison ?
Beckett [se lève, et parle en partant] : Ca veut dire que les tampons de son passeport sont des faux.
Esposito : J'appelle les douanes pour qu'ils vérifient dans leurs dossiers.
Castle : Non, c'est pas comme ça qu'il aurait fait ! [Beckett s'arrête net; Ryan et Esposito également]
Beckett [se rapproche de Castle] : Vous avez une meilleure idée, Ricky ?
Castle : Un second passeport.
Beckett : Et comment il aurait pu l'avoir ?
Castle : Oh avec son pognon ?! Croyez moi, en deux minutes il en trouve un au marché noir !
Beckett : Alors il quitte le pays avec le vrai, après il revient avec le faux, il commet les meurtres, il repart avec le faux et ensuite il revient avec le vrai passeport...
Castle : Alibi parfait, meurtre parfait.
Beckett : Mais pratiquement impossible à prouver.
Castle : Sauf si vous trouvez l'autre passeport.
Ryan : Il doit paniquer depuis votre petite visite !
Beckett : Alors ne le perdez pas de vue, et prévenez moi sur le champ s'il bouge. [Beckett rejoint son bureau, Castle la suit] C'est fou ce que les gens sont prêts à faire pour de l'argent !
Castle : Ce type a tué sa propre soeur de sang froid, plus deux autres personnes juste pour se couvrir. Alors soit c'est un grand sociopathe, soit c'est bien plus qu'une histoire de pognon.
Beckett [au téléphone] : Le juge Markway s'il vous plaît.
Castle : Oh, passez lui le bonjour de ma part !
[Tribunal : Beckett, Castle et Markway]
Markway : Non sérieusement, ils refont les 9 derniers trous du parcours !
Castle : Oh c'est pas vrai, j'adore ce parcours, ils le rouvrent quand ?
Beckett : Monsieur le juge, n'allez surtout pas croire que le golf ne m'intéresse pas, mais là on a vraiment une urgence !
Markway : A vous l'honneur lieutenant, je vous écoute.
Castle : On a besoin d'un mandat. [Beckett le regarde fermement] Oh, elle a besoin d'un mandat !
Beckett : Pour l'appartement et le bureau d'Harrison Tisdale.
Markway : Attendez, vous parlez d'Harrison Tisdale, le fils de Jonathan Tisdale ?
Beckett : Oui.
Castle : Oui, il a assassiné sa soeur et tué deux autres personnes pour couvrir son crime.
Markway : Un meurtrier chez les Tisdale, vous avez plutôt intérêt à être sûre de vous lieutenant !
Beckett : Votre honneur, le père d'Harrison va mourir, il a un cancer.
Markway : Quoi ?! Je viens de le voir à une oeuvre de charité !
Castle : Vous avez pensé à prendre une photo ?!
Beckett : Maintenant que la soeur est morte, le fils va toucher tout l'héritage. [Son téléphone sonne, elle s'éloigne] Excusez moi.
Castle : Je crois qu'il y a aussi un lien émotionnel étrange dans cette histoire, et quand on parle de famille et de vengeance, alors ça devient très Shakespearien !
Beckett : Harrison quitte son bureau.
Castle : Il va probablement rentrer chez lui pour détruire les preuves !
Markway : Etes vous certaine de pouvoir le relier aux 2 autres victimes ?
Beckett : Grâce à un patient de sa soeur qu'il a fait accuser à sa place.
Markway [signe l'autorisation sur le dos de Castle] : C'est avec des cas comme celui-là que je regrette l'époque où je m'occupais des divorces !
Beckett : Merci Monsieur.
Castle : Merci, on se voit bientôt ! [Ils s'en vont]
[Appartement de Harrison : Harrison Tisdale rentre chez lui et broie le passeport]
[Devant l'immeuble : Beckett, Castle, Esposito et le policier]
Beckett : Alors qu'est-ce qu'on a ?
Policier : Ecoutez ça, le fils à papa a des dettes de plusieurs dizaines de millions de dollars.
Castle : Mais avec la part de sa soeur, il se remet à flots et il lui reste quand même un joli paquet !
Beckett : Castle, si vous voulez venir, il vaut mieux que vous soyez armé. Il y a un pistolet de secours dans la boîte à gants.
Castle [court à la voiture le chercher, puis demande à Beckett] Je le trouve pas, il est où ?
Beckett [en profite pour menotter Castle à sa voiture] : Cette fois, vous bougerez pas de là !
Castle : D'accord Beckett c'est super drôle ! [Tout le monde est parti] Eh, déconnez pas ! Beckett ! [Castle sort alors quelque chose de sa poche arrière, et parle tout seul] La première fois que vous m'avez menotté, je pouvais rien faire, mais la deuxième fois, j'ai tout prévu ! [Il sort une petite clé de son portefeuille, mais la fait tomber par terre !]
[Appartement de Harrison : Beckett, Esposito, Policier et Harrison]
Beckett [derrière la porte] : Harrison Tisdale, police de New York, on a un mandat.
Harrison [continue de broyer des documents] : Une minute !
[Dans la rue : Castle tente de rattraper la clé et se déhanche dans tous les sens, sans succès]
[Appartement de Harrison : Beckett, Esposito, Policier et Harrison]
Beckett : Ouvrez la porte Harrison ! [Harrison s'empare d'un sac et d'une arme, puis observe les lieux] Ouvrez la porte, c'est la police et on a un mandat ! [Beckett finit par défoncer la porte]
[Dans la rue : Castle a enlevé sa chaussure et parvient à récupérer la clé avec ses doigts de pied. Il voit soudain Harrison descendre de l'escalier extérieur]
Castle : Eh ! [Il n'arrive pas à se détacher] Eh ! [Castle appelle Beckett, pour la prévenir, alors qu'il court après Harrison une chaussure à la main] Il s'enfuit par l'escalier de secours !
Beckett : Il est dehors, surveillez l'entrée. [Castle continue sa poursuite infernale, et Beckett l'aperçoit du haut de l'escalier] Arrêtez police, ne bougez plus ! [Elle voit que Castle le poursuit dans une ruelle, et crie] Castle, non ! Oh...
Castle : Je le tiens ! [Il balance sa chaussure] Je le tiens !
Beckett : Castle ! [Beckett s'approche d'un camion en stationnement, et Harrison surgit soudain, après avoir pris Castle en otage]
Harrison : Reculez ! Reculez, vous approchez pas, c'est compris ?! Reculez !
Beckett : Posez votre arme à terre !
Harrison : Vous approchez pas !
Castle : On se détend !
Harrison : Bougez plus !!
Beckett : Lâchez le tout de suite, Harrison !
Castle : On se détend, on se détend d'accord. C'est bon, doucement.
Beckett : Castle, est-ce que ça va ?
Castle [apeuré] : Oui, à part son haleine qui est vraiment épouvantable !
Harrison : Ferme là !
Castle : D'accord. Hey, Harrison, vous savez ce qui me tracasse ?! Si vous aviez tellement de dettes, pourquoi ne pas avoir demandé l'argent à votre père ?
Beckett : Castle vous n'arrangez pas les choses !
Castle : Vous savez ce que je crois ? Je crois que vous lui avez demandé. Je crois que vous l'avez fait, et qu'il a dit non. Je crois qu'il vous a toujours dit non. Un autodidacte comme lui devait penser que vous étiez un faible, c'est ça ?
Harrison : C'était lui le faible, moi j'essayais de faire quelque chose de ma vie ! Et lui tout ce qui l'intéressait, c'était sa fille adorée !
Castle : C'est pour ça que vous l'avez tuée ! C'était pas que pour l'argent. Vous vouliez le punir avant qu'il meure, lui enlever la seule chose qu'il aimait ! C'est une super bonne histoire !
Harrison : Vous êtes qui vous ?!
Beckett : Allez c'est terminé Harrison, relâchez-le !
Harrison : Nan c'est pas terminé, c'est pas terminé alors jetez votre arme tout de suite sinon je vous jure que... [Castle, ayant réussi à s'emparer d'un objet métallique, lui donne un violent coup et il tombe au sol]
Castle [A Beckett] : J'espère que vous avez vu ça, hein ?! [Beckett se dirige vers Harrison pour le menotter] Vous allez le mettre dans votre rapport ?
Beckett : Castle, les menottes !
Castle : Ah oui, ah oui. [Il lui donne les menottes, Beckett immobilise Harrison puis pousse Castle contre le mur]
Beckett : Non mais à quoi est-ce que vous pensiez, vous auriez pu vous faire tuer ?!
Castle : Il avait même pas enlevé la sécurité !
Beckett [stupéfaite] : Vous savez que vous auriez pu me le dire ?!
Castle : On se serait beaucoup moins marré !
[Dans la rue : Beckett et Castle, après que les renforts soient arrivés]
Castle : Hum hum.
Beckett : Bon, je crois que c'est fini.
Castle : On n'est pas obligés de se quitter tout de suite ! On pourrait dîner, et apprendre à se connaître.
Beckett : Pour que vous ajoutiez mon nom à la liste de vos conquêtes ?
Castle : Je pensais plutôt au contraire.
Beckett : J'ai été ravie de vous avoir rencontré.
Castle [souriant] : Dommage, on se serait bien amusé !
Beckett [s'approche de l'oreille de Castle et murmure] : Vous n'avez pas idée. [Elle s'en va, Castle la regarde envoûté]
[Bureau de Montgomery : Beckett et Montgomery]
Beckett : Vous avez demandé à me voir chef ?
Montgomery : Oui, je viens de raccrocher avec le bureau du maire. Et apparemment vous avez un fan !
Beckett : Un fan Monsieur ?
Montgomery : Rick Castle. [Beckett baisse la tête] Il aurait trouvé le personnage principal de ses futurs romans, une femme lieutenant de police un peu froide mais très futée.
Beckett [après réflexion] : C'est flatteur ?
Montgomery : J'en suis pas si sûr, il a dit qu'il devait faire quelques recherches...
Beckett : ... Oh non !
Montgomery : Oh si !
Beckett : Jamais !
Montgomery : Beckett, on ne m'a pas laissé...
Beckett : ... Ecoutez chef, on dirait un gamin de 9 ans dans un magasin de jouets, il est incapable de prendre quoi que ce soit au sérieux !
Montgomery : Mais il nous a aidé à résoudre cette affaire, et si ça fait plaisir au maire, ça fait plaisir au commissaire. Et si ça fait plaisir au commissaire, moi ça me fait plaisir !
Beckett : Combien de temps ?!
Montgomery [regarde derrière Beckett] : Ca dépend de lui ! [Beckett se retourne, Castle la regarde. Il fait un petit mouvement des yeux, le sourire aux lèvres]