404 L'empreinte d'une arme
[Des ouvriers coulent du béton et l’un d’eux trouve un corps]
[Scène de crime : Castle, Beckett, Ryan, Lanie]
Castle : Un grand latté écrémé sans sucre avec un soupçon de vanille !
Beckett : Castle vous lisez dans mes pensées ! [Prenant son café en grimaçant]
Castle : La cicatrice ?
Beckett : Oui par moment ça me gêne un peu.
Castle : Et vous ne vous rappeler vraiment rien à propos de cette journée ?
Beckett : Non, vraiment rien ! [Il ne la croit pas vraiment]
Policer : Bonjour, allez-y !
Castle : Merci ! [Voyant le corps] Oh, qui aurait dit que le manteau en ciment serait à la monde cet Automne ?
Lanie : Je vais devoir casser le béton au burin avant de pouvoir l’autopsier, mais je pense qu’elle a été tuée par balle.
Ryan : J’ai trouvé deux douilles par terre. On dirait du 9mm. Le type était un pro. Deux tires, une balle dans la tête, elle tombe, il en tire une autre pour être sûr. Il l’ensevelit dans le sable…
Beckett : Et il compte sur l’arrivée de la bétonnière au petit matin pour finir le travail.
Castle : Une exécution en guise de meurtre, une bétonnière, quelqu’un pense aussi mafia ? Franchement voici une preuve en béton. [Riant de sa propre blague]
Beckett : Ce sac était avec elle ?
Ryan : Oui. D’après sa carte d’étudiante, la victime s’appelait Jane Herzfeld.
Beckett : Une étudiante ? Elles sont rarement victime de la mafia.
[Au poste : Ryan et Esposito]
Ryan : J’ai insisté auprès de la balistique, on aura les résultats aujourd’hui. T’as contacté la famille ?
Esposito : Sa mère est en chemin. Jane était fille unique.
Ryan : Ce sera difficile.
Esposito : Ouais. Sa coloc est partie dans le Michigan voir ses parents, mais elle revient demain.
Ryan : Qu’a fait cette fille pour se prendre deux balles et se retrouver là ?
Esposito : Je sais déjà qu’elle donnait des cours particuliers à d’autres étudiants. Elle avait un planning chargé le jour où elle est morte. Ce qui est bizarre, c’est que, elle a annulée tous ses cours ce matin-là. Les gens disent que c’était pas son genre. Elle était très consciencieuse.
Ryan : Elle leur a dit pourquoi elle devait annulée ?
Esposito : En raison d’un truc important qu’elle devait faire.
Ryan : Peut-être qu’elle savait qu’elle avait des problèmes.
[La morgue : Lanie, Castle et Beckett]
Lanie : Je situe l’heure de la mort entre 22h et minuit et j’ai trouvé ça. Un bleu ici, [montrant le poignet] vieux d’à peine 24h.
Castle : Elle a pu être agrippée pour être mise de force dans une voiture ?
Lanie : J’ai aussi trouvé des traces de cocaïne un peu partout sur son chemisier, mais l’analyse toxicologique n’a révélé, ni drogue, ni alcool dans organisme.
Castle : Le tueur en a transféré sur son chemisier en l’a déposant sur le chantier.
Lanie : A première vue, elle savait qu’elle allait mourir. Elle serrait quelque chose dans sa main.
[Beckett regarde une petite croix sous plastique]
Castle : Il lui laisse dire une prière avant de l’a tué. Ce n’est pas très professionnel.
Beckett : Non, je pense qu’elle connaissait son assassin !
[Salle des familles : Herzfeld, Beckett et Castle]
Herzfeld : Quand je n’ai pas eu de ses nouvelles hier, j’ai su qu’il se passait quelque chose. On s’appelait et on discutait tous les soirs.
Beckett : Mme Herzfeld, Jane donnait des cours à plein de monde pour gagner de l’argent. Vous savez pourquoi elle a décidée de tous les annulés hier matin ? [Réponse négative]
Castle : Est-il possible qu’elle est fait autre chose que donner des cours ? Une chose qui aurait pu lui attirer des ennuis ?
Herzfeld : Une chose comme quoi ?
Beckett : Ecouter, on a trouvé aucune drogue dans son organisme, mais on a retrouvé des traces de cocaïne sur ses vêtements.
Herzfeld : Jane ne se serait jamais mêlé d’affaire de drogue.
Beckett : Mais elle a peut-être pu fréquenter des personnes dans ce milieu, et on pense qu’elle connaissait son assassin.
Herzfeld : Je n’aimais le garçon avec qui elle sortait. Ils ont rompus, il y a 5 mois environ.
Beckett : Qu’aviez-vous à lui reprocher ?
Herzfeld : Il ne voulait jamais me regarder dans les yeux. Ils se disputaient, elle avait des bleues de temps en temps.
Beckett : Comment s’appelait-il ?
[Bureau de Beckett : Ryan, Castle et Beckett]
Ryan : [Posant la photo sur le tableau blanc] Finnbar Joseph McQueen alias Finn. Il a déjà fait 2 ans de taule pour possession et trafic de drogue.
Beckett : Ça pourrait expliquer les résidus retrouvé sur son chemisier.
Castle : [Lisant] Vole à la tire, simple agression. Jamais rien avec une arme.
Beckett : Peut-être qu’il a décidé de franchir un cap. On a l’adresse de ce gars-là ?
Ryan : Ouais et j’ai même mieux, j’ai eu son agent de probation. Il dit que McQueen a trouvé un job au 645 de la 98ème, sur un chantier.
[Salle d’interrogation : Ryan, McQueen et Esposito, Beckett]
McQueen : J’arrive pas à le croire. J’arrive pas à croire qu’elle soit morte.
Ryan : Quand l’avez-vous vu la dernière fois ?
McQueen : Il y a à peu près 15 jours.
Esposito : Pourtant vous avez rompu en avril, alors vous êtes resté en contact ?
McQueen : Et bien, on était ami ouais et je l’aidais de temps en temps. Je lui ai prêté du fric une fois pour la dépanner. Des trucs comme ça.
Ryan : Jane avait des problèmes d’argent ?
Esposito : Et en tant qu’ami vous l’avez peut-être branché sur un plan. Vous l’avez impliqué dans un truc qui la dépassait ?
McQueen : Jane n’aurait jamais fait quelque chose d’illégal si c’est ça que vous insinuez !
Beckett : [Dans la salle d’observation, répondant au téléphone] Beckett !
McQueen : C’était une fille bien !
Beckett : [Au téléphone] Quoi ?
McQueen : C’est pour ça qu’on s’est séparé !
Beckett [Au téléphone] : Vraiment !
McQueen : Elle voulait que je rendre dans le droit chemin !
Beckett : [Au téléphone] Vous êtes sûr et certain que ce n’est pas une erreur ?
McQueen : Mais je pouvais pas. J’arrêtais pas de lui dire. [Beckett regarde Castle sous le choc en raccrochant] J’y peux rien, je suis comme ça.
[Beckett frappe sur la vitre sans teint]
Esposito : Bouger pas ! [Se levant et sortant de la pièce avec Ryan]
[Beckett s’énerve en poussant un meuble violement]
Esposito : [Entrant dans la salle d’observation] Mon copain Finn est à ça de passer aux aveux ! Qu’est-ce qui a ?
Ryan : Qu’est-ce qui se passe ?
Beckett : La balistique vient d’appeler, les balles qui ont tué Jane Herzfeld, viennent d’une arme répertoriée dans le fichier. C’est un Glock-17 !
Esposito : Et bien c’est une excellente nouvelle.
Beckett : Ryan, elle correspond à ton ancienne arme de service !
Ryan : Il y a surement une erreur ?
Beckett : Non aucune. L’arme qui a tué Jane Herzfeld est la tienne !
[Ryan est sous le choc]
[Générique, marron sans la musique habituelle]
[Ryan est dans la rue devant le poste à tourner en rond en réfléchissant]
Ryan : [A Esposito] Elle avait une croix dans la main quand elle est morte. Elle priait pour être épargniez. Et ensuite elle l’a entendue presser la détente, de mon arme !
[Au poste : Ryan, Gates, Esposito, Castle et Beckett]
[Bureau de Gates]
Ryan : On bossait sur l’affaire du triple tueur, l’an dernier. On avait un suspect en garde à vue qui nous a fait des aveux et après ça avec Castle, je suis allé au motel ou …
Gates : [L’interrompant] Castle est venu avec vous ?
Beckett : Oui, le département gardait Jerry Tyson dans un motel comme témoin. Castle et Ryan y sont allés pour le mettre au courant de la situation.
Gates : Et c’est à ce moment-là que vous avez compris que Tyson était en réalité le triple tueur ?
Ryan : Oui chef. Tyson nous a maitrisé et c’est enfuit avec mon arme et ma plaque.
Beckett : Le lieutenant Ryan n’a pas été tenu pour responsable de ça.
Gates : Je ne veux pas savoir qui est responsable. Tout ce qui m’intéresse c’est de limité les dégâts. Ce qui veut dire qu’on va traquer Jerry Tyson comme l’animal qu’il est, et le bouclé pour qu’il soit jugé.
Beckett : Oui chef !
[Beckett et Ryan sorte du bureau de Gates]
Castle : Est-ce que tout va bien ?
Ryan : [Enerver] Ça ira bien quand on aura Tyson sous les verrous !
Esposito : Beckett. McQueen son alibi tient la route, une serveuse confirme qu’il était à Angeline Diner dans l’East Side jusqu’à la fermeture.
Beckett : Très bien libère-le.
Esposito : Ouais ! [Partant]
Castle : Vous savez Ryan, si Tyson est le tueur, ça explique Jane, pas de mobil apparent, elle correspond juste à son type, elle est jeune et elle est blonde.
Beckett : Oui mais le triple tueur a étranglé les autres femmes. Pourquoi utiliserait-il une arme maintenant ?
Castle : Il m’a dit qu’il aimait changer de mode opératoire.
Ryan : Il a sûrement parlé de ça quand j’étais étendu hors service.
Castle : Rien de tout ça n’est votre faute. Le fait qu’il est utilisé votre arme…
Ryan : [L’interrompant en colère] Cette arme m’avait été remise par la ville d New-York, je l’ai laissé me la volé et maintenant une fille est morte. S’il vous plait, ne me dite surtout pas, que ce n’est pas ma faute. [Se calmant] Je vais aller enquêter un peu dans son immeuble. Montrer aux voisins des photos de Tyson, essayer de savoir quand rentre sa coloc. [Partant]
Beckett : D’accord ! [Castle siffle un soupir] C’est un truc de flic Castle !
Castle : Ouais, je comprends !
Esposito : Hey, j’ai reçu des informations sur la carte de métro de Jane et sa carte bancaire. Hier elle a passé beaucoup de temps à la gare de Grand Central.
Beckett : Oui plus de 4h pendant lesquels, elle a fait de multiple retrait d’argent, à trois distributeur au abord de la gare, d’un montant total de 800 dollars.
Castle : Elle annule tous ses cours pour trainer dans une gare et vidé entièrement son compte. C’est ça la chose importante qu’elle avait à faire ?
Esposito : Je vais envoyer une équipe sur place pour qu’il parle au vendeur. Quelqu’un se souvient peut-être d’elle.
Castle : Ou de Tyson. Il suivait ses victimes avant de les tuer.
[Loft des Castle : Martha et Castle]
Castle : C’est comme si j’avais retenu mon souffle pendant un an à attendre que ce jour arrive. Toute une année a pensé à lui, a le détesté, a rêvé de lui ou bien a essayé de penser comme lui. Mais je n’ai jamais trouvé comment l’attraper.
Martha : Mais ce n’est pas à toi d’emprisonner un tueur en série.
Castle : Parce que je ne suis pas flic ? [Martha acquiesce] J’aime faire semblant d’être l’équipier de Beckett, d’être l’un des leurs, mais aujourd’hui je me suis rendu compte que… je jouais seulement un personnage.
Martha : Ton personnage a une fois contribué à sauver New-York, si mes souvenir son bon. [Castle acquiesce] Soit présent pour tes amis, reste à leurs côtés, travaille avec eux. C’est largement suffisant. Crois-moi !
[Ils trinquent et Castle lui sourit tendrement]
[Au poste : Coloc, Ryan et Beckett]
Coloc : [Ryan lui montrant la photo de Tyson] Non je le connais pas. Jane et moi on était colocataire que depuis 6 mois. Peut-être que c’est le gars qu’elle voyait.
Ryan : Elle avait un petit ami ?
Coloc : Elle voulait pas me parler de ce mec et elle ne voulait pas qu’il vienne chez nous.
Ryan : Pourquoi ne voulait-elle jamais en parler ?
Coloc : Elle a dit qu’il avait des petites choses à réglé avant de pouvoir s’afficher en public. Je me suis dit qu’il devait être marié, mais il y a 6 semaines environ de ça, les choses ont changés.
Beckett : Changer de quelle façon ?
Coloc : Ça n’allait pas, elle pleurait tout le temps et puis elle recevait des appels tard le soir et elle était très mal après ça.
Ryan : Vous ne vous souvenez pas d’une date ou bien d’un horaire pour un de ces appels en question ?
Coloc : Si jeudi dernier, ça devait être vers 23h !
[Bureau des gars : Ryan, Esposito et Beckett]
Esposito : Jeudi à 23h04, Jane a reçu un appel sur son portable. On a réussi à déterminer que l’appel venait du Sammy’s bar dans le centre.
Beckett : Deux appels par semaine de ce même numéro pendant les 6 dernières semaines.
Ryan : C’est notre homme !
[Bar : Ryan, Barman et Beckett]
Barman : [Regardant la photo de Jane] J’ai déjà vu. Et plusieurs fois même. Ouais elle venait avec Seth.
Ryan : [Tendant la photo de Tyson] C’est ce gars-là ?
Barman : Non c’est pas lui.
Ryan : Vous êtes sur ? Regardez mieux que ça.
Barman : C’était un habituer, c’est pas ce type. Vous voulez parler à Seth, rester dans le coin, il vient ici pratiquement tous les jours.
Beckett : Il fait quoi ?
Barman : Il téléphone de là sans arrêt. Il rencontre des mecs louches qu’il appelle ses associés. Un jour un pan de sa veste c’est ouvert, il avait une arme.
Beckett : Ça a l’air d’être un dealeur. Il arrive à quelle heure habituellement ?
Barman : A peu près 3h. Rester si vous voulez mais je dois retourner bosser.
[Dans la voiture, derrière le bar : Esposito et Castle]
Castle : Est-ce que Ryan tient le coup ?
Esposito : 3 jours après mon dernier retour d’Irak, je vais diner avec des potes. Une voiture pétarade, mes potes se retourne, moi je plonge sous la table. Ryan attend la prochaine attaque. [Castle acquiesce]
[Dans le bar : Ryan, Seth, Barman et Beckett]
Ryan : Il y a un truc pas clair. Comment un dealeur a eu mon arme ?
Beckett : Je sais pas, peut-être que Tyson lui a vendu ou alors qu’il l’a jeté et que ça t’ai tombé dessus.
Ryan : Ca ressemble pas à Jerry Tyson. Le triple tueur a toujours un plan. Donc peut-être que Seth est un pigeon.
[Un mec entre]
Seth : Salut Jojo !
Barman : Salut Seth, comment ça va ? [Faisant un signe aux flics]
Beckett : Je crois que tu vas pouvoir lui demander directement. [Se levant en montrant sa plaque] Salut Seth, lieutenant Beckett, je suis de la police ! [Il s’enfuit]
Ryan : Non, non, non !
Beckett : Arrêtez ! [A la radio] La ruelle, il s’enfuit, il s’enfuit !
[Esposito demande la voiture en trombe]
Beckett : Arrêtez, police !
[Esposito le stop avec la voiture]
Ryan : Police, allez met toi là et plus un geste ! [Le fouillant] Un flingue, c’est un Glock-17 !
Esposito : T’as un permis pour ça ?
Seth : Ba oui, bien sûr, je suis flic mec ! Lieutenant Seth Carver, des Stups ! Ecoute j’ai pas envie que vous bousillez ma couverture alors vous me foutez dans la bagnole.
[Ryan est dégouté]
[Salle d’interrogatoire : Ryan, Seth et Esposito]
Seth : [Regardant la photo de Jane] Laisser moi deviner, vous avez eu sa mère et toutes ses copines et elles ont affirmées que Jane était un ange, pas vrai ?
Esposito : Toi tu dis que c’était pas le cas ?
Seth : D’après ce que j’ai vu, ça m’étonnerait. Cette fille grille un feu devant moi, alors je l’arrête et elle a 2grammes de coke dans la boite à gant.
Ryan : Jane ne se droguait pas.
Seth : J’en sais rien, mais il y en avait dans sa caisse.
Ryan : Mais tu l’as pas inculpé. On a rien dans nos dossiers.
Seth : Exact, parce que quand je lui ai demandé d’où venait la came, elle a dit que Ben Lee lui avait donné.
Ryan : Qui est Ben Lee ?
Seth : Qui c’est ? Le fils de Clifford Lee. Il dirige le Hi Ye Tong. Il opère d’un resto sur Motte Street.
[Salle d’observation et D’interrogatoire : Castle, Ryan, Seth et Esposito]
Castle : C’est quoi le Hi Ye Tong ?
Beckett : Une association d’entreprise et de commerce chinois. La plupart son légaux mais une petite partie sert de façade à la mafia.
Castle : Donc Clifford Lee pourrait être une sorte de parrain ?
Beckett : Oh oui !
Ryan : Comment Jane pouvait t’aider à coincer Lee en ayant seulement acheté un peu de coke à son fils ?
Seth : Et bien en matière d’éducation Clifford Lee est quelqu’un de la vielle école. Ces fils peuvent être des dealeurs ou des criminels, mais ils doivent être diplômés quoi qu’il en soit.
Esposito : Ben Lee était l’un de ses élèves. Elle lui donnait des cours.
Seth : Elle allait chez eux 2 fois par semaine. Je lui ai dit que j’abandonnerais les charges contre elle, si elle m’apportait des infos valables sur les affaires criminelles de Lee et elle a acceptée. J’imagine qu’elle s’est fait repérer et qu’ils l’ont tué.
Ryan : C’est tout ?
Seth : Je vous ai donné une piste solide les gars, qu’est-ce que vous voulez de plus ?
Ryan : On veut la vérité ?
Beckett : Doucement Ryan, perd pas ton calme !
Ryan : T’espère nous faire croire que t’as bossé sur cette affaire pendant des années et qu’un soir comme par miracle en faisant un simple contrôle, tu tombes sur le parfait indic ? [Seth sourit] J’ai bossé au stups moi aussi Carver et j’arrive bien à flairé les embrouilles.
Seth : Oh c’est dingue Ryan, en fait si j’étais pas de la maison, je penserais que tu m’accuserais d’avoir fait un truc ignoble… [Ryan se lève rapidement] Oh hey !
Ryan : [S’énervant] T’as piégé Jane Herzfeld. T’as planqué cette came dans sa voiture pour l’obliger à t’aider. Tu l’as envoyé là-bas toute seule, sans l’épauler, sans la moindre protection et maintenant elle est morte !
Seth : Ouais mais je l’ai pas tué.
Ryan : Oh tu rigole. Tu n’as peut-être pas pressé la détente, mais tu es aussi coupable que le mec qui l’a fait.
Seth : Si on parlait de toi mec. Sérieux tu t’ai vu. D’après ce qu’on raconte le tueur c’est servi de ton arme. Quel genre de flic n’est pas capable de garder son arme ?
[Ryan le bouscule et le plaque contre le mur]
Ryan [Furieux] Qu’est-ce que t’as dit là ?
Beckett : On y va !
Ryan : Je veux que tu le redises. Dit le moi en face !
Beckett : [Arrivant dans la pièce pour les séparer] C’est bon, lâche-le. Arrête-ça ! On est tous des flics, d’accord ?
Seth : Si vous avez fini, je vais y aller maintenant !
Beckett : Ouais, merci de ton aide Carver !
Seth : Ouais… [Partant]
Beckett : [A Ryan] Qu’est-ce que t’essaie de faire ? Tu veux que le capitaine débarque ? Aller va te calmer !
[Ryan part]
**
[Salle de repos : Beckett, Ryan, Esposito et Castle]
[Ryan se prépare un café avec fougue]
Beckett : Ce gars est un con. [Lui souriant, il fait de même et se calme]
Ryan : Quand j’ai débuté au stups, j’étais vraiment un bleu et je savais pas comment ça se passait. Et …un jour ils font une descente chez un gang qui fabriquait des Amphets. Ils arrêtent toute la bande et la ramène au poste, interroge ces mecs un par un, l’endroit est un zoo. Je réponds au téléphone pendant ce temps et j’ai une fille en ligne, une qui s’appelle Alicia, elle dit qu’elle veut parler au lieutenant alors moi je crois bien fort de l’autre bout de la pièce. « Hey Lieutenant Alicia au téléphone pour vous » [Beckett rit] C’était l’indic qui avait permis se coup de filet et tous ces types m’entendent brailler son nom. Je l’ai cherché jour et nuit, je voulais la retrouver avant que le gang ne fasse passer le mot dans la rue que c’était une balance.
Beckett : Alors tu l’as retrouvé ?
Ryan : Ouais, et on la mise sous protection, mais c’est rester la plus grosse erreur de ma carrière finalement. Jusqu’à ce que Jerry Tyson se jette sur moi et vole mon arme. Carver est un con, mais il a pas tort.
Beckett : Allez vient ! [Marchant vers les bureaux] Tu sais sur quoi Carver n’a peut-être pas tort ? Ben Lee. Si Ben a démasqué Jane, ça c’est un bon mobile. Ça te branche un tour à Chinatown ?
Ryan : Euh ouais !
Esposito : Ecouter ça, les flics à Grand Central ont une piste. Ils ont trouvés un type qui loue des boites postales au coin de la rue, qui dit avoir loué une boite à Jane le jour de sa mort. Je vais l’interroger, tu viens avec moi ?
Ryan : Non je vais avec Beckett !
Beckett : Castle vous voulez venir ?
Castle : [Sortant de ses pensées] Hein ? Heu… je… je me disais, si notre tueur est une personne faisant partie du gang de Lee, alors il a forcément eu votre arme par Jerry Tyson.
Ryan : Ce qui veut dire qu’il sait peut-être ou Tyson peut se planquer. Si on a ce type on a le triple tueur.
Beckett : Mais rien n’indique que la mafia chinoise et Tyson soit lier d’une quelque façon.
Castle : C’est peut-être le tueur qui est lié à la famille Lee. Un type que Tyson a pu connaitre pendant ces 4ans de prison et qui bosse pour les chinois. Si j’arrive à découvrir qui il est, on tient peut-être notre tueur.
Beckett : Passer au crible des dossiers de prisonniers sur 4ans, c’est du boulot.
Castle : Ça ne me gêne pas.
Beckett : D’accord ! [A Ryan] En route !
[Chinatown : Ryan, Clifford, Ben, Philip et Beckett]
[Ryan et Beckett arrive dans un restaurant en montrant bien leurs plaque de flic]
Clifford : Lieutenant, j’imagine que vous êtes venu pour Jane ? Mais allez y asseyez-vous !
Beckett : J’ai cru comprendre que Jane travaillait pour vous. C’est exact ?
Clifford : Elle donnait des cours à l’un de mes fils, Ben que voici. Mes autres fils, Philip, David, Steven.
Ryan : T’as vu Jane quand pour la dernière fois ?
Ben : Il y a une semaine, elle devait me donner un cour avant-hier mais elle a annulée.
Beckett : Ça se passait où d’habitude ?
Ben : Parfois à la fac, parfois chez moi.
Ryan : C’était un bon prof ? Est-ce que tu l’aimais bien ?
Ben : Ouais, ça allait.
Philip : C’est quoi toutes ces questions, il vous dit qu’il l’a pas vu.
Clifford : Philip !
Beckett : En vérité monsieur Lee, on a découvert des informations sur Jane qu’une personne évoluant dans votre milieu pourrait trouver très embarrassant.
Clifford : Vous voulez dire qu’elle était un informateur ? Jane me l’a appris elle-même, il y a un mois environ. Elle a dit qu’un policier corrompu l’avait piégé. Et l’a forçait à m’espionner. Je lui ai dit qu’il n’y avait rien à raconter sur nous puisque nous sommes d’honnête homme d’affaire. J’espérais que ce policier finirait par se lasser et la laisser tranquille, mais malheureusement ça n’a pas été le cas. J’ai bien peur que le tueur soit plus proche de vous, que vous pouvez l’imaginer.
Beckett : On a déjà écarté le lieutenant Carver.
Clifford : Hum, oui bien sûr.
Ryan : Et vous tous, les honnêtes hommes d’affaire, ou étiez-vous entre 22h et minuit le soir ou Jane a été tué ?
Clifford : Chez nous devant la télévision. Mais je vous en prie, tous mes employés de maison sont disponibles si vous voulez vérifier cette information. [Un gros bras s’approche]
Ryan : On va le faire. [Se levant et observant tout les Lee]
[Loft des Castle : Alexis, Martha et Castle]
Alexis : Bonsoir, c’est quoi tout ça !
Castle : [Portant un carton] Des dossiers de prisonniers pour trouver à quels affreux personnages, Jerry Tyson a donné l’arme de Ryan.
Martha : Et alors ?
Castle : Autant chercher une aiguille dans une botte de foin. Quelqu’un de cette boite à un lien avec Tyson, seulement je n’arrive pas à le voir.
Alexis : Et bien j’aurais aimé t’aider, mais il y a encore toutes ces plaintes qu’il faut que je lise.
Castle : Tu as laissé l’école et tu t’occupes de client mécontent ?
Alexis : Non les terminales ont fait de moi leur seul et unique délégué auprès de l’administration.
Castle : Oh, ça c’est clairement un honneur.
Alexis : Pas vraiment !
Martha : Les grandes écoles ont plutôt tendance à apprécier ceux qui s’implique au lycée. Alexis étoffe un peu son CV avant de re-postuler à Stanford.
Alexis : Ou autre part, si jamais je vais à la fac ! Chelsea était notre délégué depuis 3ans et comme j’ai dit que je voulais un peu plus m’investir, elle a proposée de céder sa place et elle m’a laissé le poste.
Castle : C’est très gentil d sa part.
Martha : Pas vraiment !
Castle : Ça fait 2 fois, « Pas vraiment » !
Alexis : Je ne savais pas quand j’ai accepté, mais on reste assit là pendant des heures et des heures, à écouter tout le monde se plaindre et je crois que Chelsea en a eu marre et qu’elle s’est arranger pour me refiler le boulot. Je croyais que j’étais son amie mais en fait…
Castle : Pas vraiment !
Martha [Riant] Fait toi une raison chérie, Chelsea a réussi à te piéger.
Castle : [Riant] Ah oui c’est clair, elle t’a bien piégé … [Changeant de ton, plus grave] Ton ami t’as vraiment bien piégé !
[Au poste : Ryan, Esposito Beckett]
Ryan : La totalité des employés confirment que les Lee étaient chez eux devant la télévision le soir ou Jane Herzfeld a été tué.
Beckett : Oui rien de surprenant à ça. [A Esposito qui arrive] Tu as eu du nouveau à la gare ?
Esposito : Oui. J’ai trouvé ça ! Ce sac appartient à Jane Herzfeld !
Ryan : Il était où ?
Esposito : Dans la boite postale que Jane avait louée. Il y avait pas que le sac à l’intérieur de cette boite. Il y avait aussi 5 milles dollars en liquide.
Ryan : Hum des vêtements d’hommes et une trousse de toilette bien rempli.
Esposito : Et deux places dans le dernier train pour Phoenix, le soir de sa mort. Elle voulait quitter la ville, mais surement pas toute seule.
Ryan : Pas de nom sur les billets, alors qui partait avec elle ?
Beckett : Son mystérieux amant. D’après sa coloc, elle voyait quelqu’un, quelqu’un qui avait des petites affaires a réglé.
Ryan : Et Carver lui mettait une grosse pression sans arrêt. Peut-être qu’ils ont préférés quitter la ville. Mais pourquoi Phoenix ?
Esposito : Pour avoir un meilleur climat. Ça c’est un inhalateur, mais d’après le rapport d’autopsie, Jane n’avait pas d’asthme, ça doit surement appartenir au mec.
Ryan : Il n’y a pas de nom mais il y a un code barre.
Esposito : Je vais me renseigner auprès du fabricant. Oh et au cas où son cher compagnon l’attendait devant la porte, j’ai pris les vidéos d’une banque situer à proximité des boites postales.
[Regardant la vidéo]
Beckett : Arrête, c’est Jane !
Esposito : Et qui est avec elle ?
Ryan : Finn McQueen, son ex petit ami. Il nous a dit qu’il l’avait pas vu depuis des semaines.
Beckett : Jane quittait la ville avec Finn ?
Esposito : Ah non. Non, non, les fringues sont trop petite dans le sac, c’est pas lui.
Ryan : Non… Oh, il a l’air d’essayer de l’empêcher de partir !
Beckett : Il a quoi sous sa veste ? [Zoom sur Finn]
Ryan : D’après moi une arme !
Beckett : On dirait un Glock !
[Salle d’interrogatoire : Beckett et McQueen]
Beckett : [Posant l’arme sur la table] On la trouver sous votre matelas. D’où vient cette arme Finn ? Le numéro de série a été effacé mais c’est le même type d’arme qui a servi à tuer Jane.
McQueen : Ça c’est pas à moi. Et vos gars ont vérifié mon alibi.
Beckett : Les alibis peuvent être totalement bidon. Cette vidéo, en aucun cas. Vous saviez que Jane allait quitter la ville et vous saviez aussi qu’elle aimait quelqu’un d’autre, n’est-ce pas ?
[Quelqu’un frape à la porte]
[Dans les bureaux : Ryan, Esposito, Castle et Beckett]
[Beckett sort de la salle d’interrogatoire]
Beckett : Il répète qu’il n’a rien fait …
Ryan : Beckett !
Beckett : [Continuant] mais il a pas la conscience tranquille…
Esposito : [L’interrompant] Beckett ! On a eu la balistique…
Ryan : C’est pas lui, c’est un Glock-17, mais c’est pas le mien.
Esposito : [Répondant au téléphone] Merci de m’avoir rappelé.
Castle [Arrivant] Je sais qui est le tueur !
Beckett : On vient d’avoir une mauvaise nouvelle alors pas d’hypothèse Castle. Donner nous un nom !
Castle : Je veux avant tout commencer par…
Beckett : [L’interrompant] Le nom de ce type ! [Lui lançant un regard noir]
Castle : Jin Hai Li Chang !
Beckett : D’accord, l’histoire complète !
Castle : Merci. J’ai compris tard dans la nuit que le triple tueur ne donnera jamais l’arme d’un flic à un ami. Une tel arme serait pour lui un cadeau empoissonner, mais il l’a donnerai à un ennemi.
Beckett : Donc ?
Castle : Donc j’ai étudié tous les incidents répertorié impliquant Jerry Tyson pendant ces 4 années à Sing Sing et un rapport en particulier est sorti du lot. Tyson c’est battu avec un type dans la cour et a fini à l’infirmerie avec la mâchoire cassé, ce type se nomme ? Jin Hai Li Chang. Ça vous rappel qui ? [Montrant une photo]
Ryan : C’est Philip, le fils de Clifford Lee !
Castle : Apparemment Papa Clifford a changé le nom de la famille au grand complet en arrivant au état-uni, mais il ne l’a pas fait de manière officielle, c’est pour ça que j’ai pris du temps à faire le lien. Quand Philip a été arrêté en 2008, ils l’ont emprisonné sous son nom chinois.
Ryan : Mais Philip et Tyson était des ennemis, pourquoi Philip aurait accepté le flingue ?
Castle : Ils ont fini par faire copain, copain !
Beckett : Ça arrive parfois !
Castle : Pas avec Jerry Tyson, lui n’a pas d’ami c’est un psychopathe. Il a mis un plan au point afin de lui nuire.
Ryan : Tyson a refilé mon flingue à Philip en espérant qu’il s’en servirait un jour.
Beckett : Et quand Philip a découvert que Jane était une taupe c’est ce qu’il a fait.
Esposito : En réalité, son mobile a pu être été un peu plus personnel que ça. J’ai du nouveau sur l’inhalateur trouvé dans le sac de Jane. Cet inhalateur appartient à un dénommer Ling Mai Chang plus connu sous le nom de Ben Lee.
Beckett : Jane devait quitter la ville avec Ben ?
Castle : Bien qu’au départ tous les oppose, la prof et son élève tombe amoureux. Comme Roméo et Juliette.
Beckett : Et bien, Jane craquait pour les mauvais garçons apparemment !
Ryan : Ouais, mais être dans un gang c’est pour la vie, on peut pas en partir.
Esposito : Donc comme dans Roméo et Juliette, quelqu’un est mort. Philip a découvert qu’ils avaient prévu de partir pour Phoenix alors il a tué Jane pour garder son petit frère à la maison.
Beckett : Oui, c’est une bonne théorie les gars, mais il nous manque quelque chose. Des preuves, un témoin oculaire, un petit truc pour rendre ce dossier solide.
Ryan : Je connais une personne qui peut nous aider !
[Cellule du poste : Ryan et McQueen]
McQueen : Vous allez me relâcher ?
Ryan : Pas te relâcher Finn, non on va te libère.
McQueen : Bon là, je pige pas. Ça veut dire quoi, vous allez me libérer ?
Ryan : La vérité Finn. La vérité va te libérer. Je l’ai cherché toute la nuit et j’ai fini par la trouver. Qui aurait dit qu’elle se cachait dans un vieux rapport de 1996, hum ? T’as été arrêté en train de faire le coursier pour un bookmaker de Chinatown. Tu te souviens qui a payé ta caution ? Hein ? Clifford Lee. Tu travail pour les Lee depuis des années. Des petits boulot parce qu’il faut bien le reconnaitre, t’es un raté Finn, un pauvre type, mais tu voulais plus. Alors en apprenant que Ben Lee cherchait un prof, tu as recommandé ton ex. Jane. Tu pensais que ça te ferais marqué des points auprès de la famille. Mais après ça, tout est parti en vrille quand Jane et Ben sont tombés amoureux et que, ils ont décidé de quitter la ville. Là t’as pensé… t’as pensé que la famille pourrait t’en vouloir. Parce qu’on quitte pas le business familial même par amour. Donc tu as essayé de la faire changer d’avis. T’as vraiment essayé, mais t’as pas réussi. Alors t’as appelé Philip et il est allé s’occuper de Jane. [Montrant la croix de Jane] Tu te souviens de ça ? J’ai parlé à sa mère, elle dit que tu as donné cette croix à Jane pour ces 21ans. Elle l’avait dans la main quand elle est morte. [Finn pleur] Pour se réconforter. Parce qu’elle savait, qu’elle allait se faire tuer… et elle avait très peur… de mourir.
[Salle d’interrogatoire : Avocate, Ryan et Beckett]
Avocate : Je récapitule. Finn McQueen affirme avoir téléphoné à mon client pour lui dire que son frère Ben allait quitter la ville avec Jane Herzfeld. Ce à quoi mon client aurait soit disant répondu, « Je m’en occupe ». C’est tout ce que vous avez ? Nous avons déjà établi que Philip était chez lui avec sa famille le soir du meurtre.
Beckett : Alors pourquoi repère-t-on son téléphone sur la 12ème rue ?
Ryan : Votre client a téléphoné à ses parents à 23h30 précisément. L’appel a été relayé par une tour à l’ouest de la voie rapide, qui est à deux pas des lieux du crime. Vous appeliez votre père pour lui dire que le boulot était fait ?
Avocate : Son téléphone a été repéré ? Ça ne suffit pas pour l’inculper de meurtre.
Beckett : Pas encore mais laisser moi un peu de temps maitre. Si votre client veut négocier alors …
Avocate : [L’interrompant] Surement pas ! [Se levant] Allons-y Philip ! [Sortant]
[Philip Soutient Ryan du regard qui se lève en même temps]
Ryan : T’as tué cette fille et tu l’as fait avec mon arme et maintenant je dois vivre avec ça. Crois-moi quand je te dis que je vais tout faire pour que t’ai ce poids sur la conscience.
Avocate [Revenant dans la pièce] : Allez, ça suffit, arrêter ! Si vous tenter de recontacter mon client ou sa famille sans en avertir mon cabinet, on poursuit ce département pour harcèlement.
Beckett : D’accord. Compris vous pouvez y aller !
[Bureau de Gates : Ryan, Gates, Castle et Beckett]
Gates : C’est la 2ème fois que vous allez chez les Lee avec rien. Maintenant Philip Lee a un avocat et il s’est probablement débarrasser de l’arme et il a quatre membres de sa famille et plusieurs employer prêt à lui fournir un alibi pour l’heure du meurtre.
Ryan : Son téléphone le place à proximité du lieu du crime.
Gates : A proximité ?
Castle : Finn McQueen dit…
Gates : Ce que McQueen a à dire n’est pas recevable Castle. Il n’y était pas. [A Ryan] Monter votre dossier, mais surtout faite le sans harceler cette famille.
Beckett : On doit les surveillé nuit et jour et maintenir la pression sur eux.
Gates : Non, vous ne devez pas vous approcher d’eux. C’est un ordre !
Ryan : [Enerver] Alors quoi ? On doit mettre le nom du meurtrier dans un dossier et le laisser partir, mais on est des flics pas des gras de papier.
Gates : Allez, prenez votre journée, lieutenant Ryan. [Il part furieux] Vous avez besoin de faire le vide !
[Tout le monde s’en va un par un et en dernier Beckett claque la porte du bureau]
[Bureau des gars : Ryan, Esposito et Castle]
Esposito : C’est pas fini !
Ryan : Il faut que quelqu’un parle. Quelqu’un qui sait ce qui a pu se passer.
Castle : Mais le seul qui a vraiment le savoir, c’est Philip Lee !
[Ryan prend son arme dans son bureau et part]
Esposito : Tu vas où ?
Ryan : Je vais faire ce que Gates m’a dit, je vais aller faire le vide. [Partant, Esposito le suit]
[Dans la rue devant le poste : Ryan et Esposito]
Esposito : Attend, ou que tu aille, je viens avec toi !
Ryan : C’est mon combat !
Esposito : Tu veux pas que je sois impliqué, mais c’est aussi mon enquête. Et surtout tu es mon équipier.
Ryan : Je tente ma chance auprès de Ben Lee.
Esposito : Les Lee ne doivent pas le lâcher. Son vieux le laisse peut-être sortir, mais surement pas tout seul.
Ryan : Alors on doit pas avoir l’air de flic en allant lui parler.
[A la bibliothèque : Ryan, Esposito, Ben et Bodygard]
Esposito : [Arrivant déguiser] Oh merde, c’est toi Philip. Alors ça roule merde, je t’ai pas vu depuis un bail mon pote !
Ben : Il m’en prend pour mon frère, ça arrive avec les occidentaux.
Esposito : Quoi de neuf ?
Bobyguard : Dégage.
Esposito : Et t’es malade, me touche pas comme ça ou je te pète direct tes deux jambes. Et Philip dit lui qu’on est pote. Dit à musclor qu’on est pote.
Bodyguard : Allez vient dehors, t’appellera Philip sur son portable.
Esposito : Philip dit lui. Hey t’as changé Philip. Lâche-moi-toi !
Ryan : [S’asseyant à ses côté] Salut Ben !
Ben : Vous ne devriez pas être là.
Ryan : Je veux seulement te parler.
Ben : De quoi ?
Ryan : De Jane !
Ben : Jane est morte.
Ryan : Bon alors tous tes projets vont mourir avec elle. Qu’est-ce qui s’est passé ? Les études ton fait comprendre qu’il y a bien mieux à faire que de passer tout son temps à vendre de la drogue ? Jane t’avais donné envie de t’en sortir ? Il est pas encore trop tard, tu sais ? Je te promets que tout se passera bien.
Ben : [Se moquant] Les flics avec leurs promesses de merde. Carver avait dit la même chose, vous avez vu ce qui s’est passé ? [Ryan lui montre la photo de Jane avec les plaies par balles] Vous parlez de ma famille.
Ryan : Je parle uniquement de toi et ta vie. Jane est morte en menant ton combat. Tu peux lui rendre hommage un peu mieux que ça ! [En entendant la porte, il met la photo dans la poche de Ben] Tu sais ou me trouver Ben ! [Partant]
[Au poste : Beckett, Castle, Ryan, Esposito et Gates]
Beckett : Mais à quoi vous pensiez ? Allez voir Ben Lee quand Gates a formellement interdit de s’en approcher.
Esposito : Qui va aller lui dire ? Pas moi. Ryan c’est toi qui va aller tout raconter au capitaine ?
Ryan : Pas moi. Castle ?
Castle : [Prenant une photo des déguisements des gars] Moi jamais !
Beckett : Ok gros malin et au moment où Ben Lee le dira à son père et que Gates recevra un coup de file de leur avocat, vous serez tous les deux mis sur la touche.
Ryan : Ben Lee ne dira rien à son père.
Beckett : Qu’est-ce que t’en sais ?
Ryan : J’en suis sûr. J’ai vu à quel point ce garçon est malheureux, peut-être qu’il n’a pas le courage de s’opposer à sa famille, mais je sais qu’il va pas me balancer.
Beckett : Vous avez pris tous les deux un très gros risque.
Ryan : Beckett, vous parlez un peu comme un patron.
Beckett : Je veux seulement que la prochaine fois vous…
Gates : Lieutenant Ryan ? [Castle sursaute] Quelqu’un veut vous voir !
[Ils flippent tous. Ben Lee arrive et Ryan sourit]
[Restaurant des Lee et Van en dehors du resto : Ben, Philip, Ryan, Esposito, Castle et Beckett]
[Ben travaille ses cours. L’équipe est en planque à l’extérieur dans un van]
Philip : Papa a dit que tu étais là. T’es en dernière année, t’as pas à bosser aussi dur.
Ben : J’ai un examen lundi.
Philip : Allez, laisse ça, on va sortir.
Ben : J’ai pas envie. Philip, si il avait pas trouvé Jane sur ce chantier, j’aurais jamais su ce qui lui était arrivé. Tu m’aurais vraiment laissé m’interroger pendant le restant de ma vie ?
Philip : C’est parfois bien de ne pas connaitre la vérité.
Ben : Si elle avait seulement disparue, j’aurais pu croire qu’elle était en vie quelque part. J’aurais pu y croire. Comme un gosse. [S’énervant et renversant la table] Elle a pas disparue.
[Dans le van]
Esposito : J’aime pas ça.
Castle : Ben est censé amener Philip à tout avouer pas le pousser à l’affrontement.
Beckett : Attendez. Laissez-lui un petit peu de temps !
[Restaurant]
Ben : Elle est morte et je suis pas un gosse.
Philip : Dans quelque temps tu verras que c’était le mieux à faire.
[Dans le van]
Esposito : Philip essaie de l’embrouiller.
Beckett : On doit encore attendre et dès qu’il avoue on fonce.
Ryan : Parle, dépêche !
[Dans le restaurant]
Ben : Elle a pleurée. Elle a demandée après moi ?
Philip : Ben, fait pas ça.
Ben : J’ai besoin de savoir.
Philip : T’as pas les idées claires, vaut mieux en parler demain.
Ben : Si tu me dis pas tout, on peut plus être frère.
Philip : Tu as un micro ?
[Dans le van]
Beckett : Ryan, il s’en le piège.
Ryan : Ben peu peut-être s’en sortir.
Beckett : Non, on doit intervenir tout de suite.
Ryan : Une minute !
[Restaurant]
Ben : Tu crois que j’ai un micro ? Sérieusement ?
Philip : Laisse-moi voir. Ouvre ta chemise !
Ben : J’ai rien à te prouver du tout.
Philip [Criant] Ben ! [Sortant une arme de sous sa veste] C’est ta dernière chance, petit frère. Montre-moi !
[Dans le van]
Ryan [En entendant le clic de l’arme] On y va. Aller on fonce !
[Restaurant]
Ben : Quoi ? Tu vas me tuer, comme tu as tué Jane ?
Philip : Arrête, m’énerve pas.
Ben : Va te faire voir !
Policier1 : Lâche ton flingue. A terre !
Policier2 : A terre, Lâche ton arme !
[Ben lève les mains en l’air. Philip lâche l’arme à terre et se fait plaquer au sol par la police]
Philip : Traitre, sale traitre !
Ben [Sortant un pistolet et le pointant sur Philip] Tu as gâché ma vie !
[Les flics le tiennent en joue]
Philip : Non, Non !
Ryan : Ben lâche ce flingue !
[Les flics tirent sur Ben]
Ryan : Non, non, non, non…
Philip : [Criant de désespoir] Non, Ben !
Ryan : Non, non… [Se précipitant sur Ben pour essayer de lui sauver la vie]
Philip : Non, Ben. Bennn ! [Pleurant]
Ryan : Vite appeler une ambulance !
[Esposito appel et les flics font sortir de force Philip du restaurant pendant que Ryan fait un massage cardiaque à Ben]
Ryan : Je suis vraiment désolé !
[Salle d’interrogatoire : Beckett, Avocate et Philip]
Beckett : Il y a assez d’élément sur l’enregistrement pour convaincre un jury. La cocaïne qui était dans votre voiture est la même que celle retrouver sur le corps de Jane. Et enfin, il y a ceci. [Montrant une arme dans un plastique] L’arme que vous avez pointée sur votre frère. Le lieutenant Ryan l’a identifié comme son arme de service qui lui avait été volé. C’est aussi l’arme utilisé pour tuer Jane Herzfeld. Vous encourez la perpétuité sans libération sur parole.
Avocate : Mon client a certaines informations qui pourraient aider la police.
Beckett : Quel genre d’information ?
Philip : Jerry Tyson, le triple tueur !
Beckett : Parler moi de lui !
Philip : Quand il m’a donné le flingue, on a parlé et je sais où il devait aller. Et quel nom il voulait utiliser !
[Castle qui regarde derrière la vitre sans teint esquisse un sourire]
[Dans les escaliers du poste : Castle et Beckett]
Beckett : [Arrivant] Bon, Lee veut de 15 à 25 ans avec libération sur parole dans 10 ans en échange de la nouvelle identité de Tyson. Je dois aller négocier avec le procureur. C’est peut-être notre chance d’arrêter le triple tueur.
Castle : Non, c’est une arnaque. Jerry Tyson a donné cette arme à Philip Lee en sachant qu’il allait s’en servir et il savait également qu’on finirait par arrêter Philip.
Beckett : Peut-être bien et après ?
Castle : Rien de ce que Tyson a dit à Philip ne peut être vrai. Offrir à Philip Lee un accord pour une mauvaise information c’est encore une victoire pour Jerry Tyson.
Beckett : Vous êtes sur ?
Castle : Sûr et certain. Jane Herzfeld mérite justice. La perpétuité pour Philip Lee. Aucun accord ! [Beckett sourit] On coincera le triple tueur et on fera ça bien !
Beckett : Incroyable Castle, ça y est vous pensez comme un vrai flic ! [Castle sourit fière de lui]
[Devant le tableau : Beckett, Castle, Ryan, Esposito, Ben et Drooen]
Beckett : Les gars ! Hey, faite pas des têtes pareil. On a gagné non !
Ryan : Et bien, j’arrête pas de penser à Seth Carver. Il a envoyé Jane chez Lee toute seule, sans protection. C’est bizarre, mais en fin de compte je sais pas si je suis un meilleur flic moi !
Castle : Vous êtes un meilleur flic Kevin. Vous êtes un homme meilleur. Vous n’avez pas laisser Ben y aller tout seul.
Esposito : Hey, y a ton pote !
Ryan : [Se retournant] Ben, bien content de te revoir sur pied !
Esposito : C’était une très belle prestation là-bas.
Castle : Tu as un grand avenir de cascadeur, mon ami.
Ryan : Voici le marshal Mike Drooen, de la protection des témoins. Il va escorter Ben jusqu’à une maison à Los Angeles.
Drooen : Oui en effet, notre avion décolle dans une heure.
Ben : D’accord. Juste une minute. [Tout le monde leurs laisse un peu d’intimité en partant] Merci, je n’aurais jamais eu le courage de faire ce que j’ai fait sans vous.
Ryan : Et bien maintenant, ta vie t’appartient. Vie là, comme tu l’entends. C’est ce qu’elle voulait ! [Lui donnant une photo de Jane toute souriante]
[Ben la prend et s’en va]
[Castle tousse, Ryan se retourne vers le groupe qui se sert un verre de whisky]
Castle : Allez, venez ! Il ne faut pas ébruiter cette petite fête. Si jamais Gates apprend ça, elle va s’en prendre à moi !
Beckett : Qui va lui dire ? Pas moi ! [A Esposito] Toi ?
Esposito : Non !
Beckett : Tu vas lui en parler Ryan ? [Il fait non de la tête] Dans ce cas tout va bien ! [Lui donnant un verre]
Esposito : Alors portons un toast, à mon équipier, Kevin Ryan qui fait honneur à son boulot !
Castle : A Ryan !
Beckett : A Ryan !
Ryan : J’aimerais aussi porter un toast. A la bravoure et au dévouement, à l’amour et au sacrifice, à Jane !
Tous ensembles : À Jane !