324 La traque
[Au poste : Castle, Ryan, Esposito et Beckett]
Castle : [Arrivant avec 2 café] Salut ! Un coup de main ne serait pas de refus ! [Ryan et Esposito applaudissent] Oh merci oui, très drôle de coup de main. Pour la peine vous n’aurez pas d’exemplaire dédicacé de mon nouveau… roman graphique !
Ryan : Vous avez écrit un romain graphique ?
Castle : Pas au sens littérale, mais il s’inspire d’un des personnages les plus aboutis que j’ai créé. A côté de lui Volverine, Batman, Snoopy et notre bonne vielle copine Electra sont complètement dépasser. Un nouveau nom figure parmi les héros, laissez-moi vous présenter, Derrick Storm, servi par un dessin précurseur exceptionnel dans la dernière aube qui s’inspire de mon romain.
Ryan : La classe !
Esposito : C’est cool !
Castle : Oh non, c’est fantastiquement cool. Où est Beckett ? J’aimerais lui faire voir.
Ryan : En prison, pour interroger Lockwood.
Castle : Ah… [Tristement] je vois !
[A la prison : Beckett, Gardien et Officier Ryker]
[La bague de Beckett roule sur sa chaine en l’enlevant et elle s’avance vers la porte garder]
Beckett : Merci ! [En entrant]
Gardien : Je vous en prie !
Ryker : Bienvenue Lieutenant Beckett
Beckett : Surveillant Ryker !
Ryker : Au menu du jour, un pyromane en série, ça vous dit ?
Beckett : [Riant] Non merci !
Ryker : Dans ce cas, puis-je vous proposer un voleur à main armer tatouer de la tête au pied et bien sûr innocent.
Beckett : Je vais m’en tenir à ce que je prends d’habitude, Hal Lockwood !
Ryker : Excellent choix madame, je vais appeler pour qu’on le fasse venir.
Beckett : Merci !
Ryker : [Au téléphone] Ici Ryker, j’ai une visiteuse pour Lockwood… A l’isolement… 34617… Oui… Comment ça ? [Raccrochant] Lockwood n’est plus à l’isolement !
Beckett : Où est-il ?
Ryker : On l’a transférer avec les autres droit commun il y a à peu près 1 heure.
Beckett : [Surprise] Quoi ? [On voit Lockwood marchant dans un couloir entourer de prisonnier] Il n’était pas à l’isolement pour rien, faite le sortir de ce quartier et vite !
Ryker : Pourquoi ? Il y a un problème ?
[Lockwood s’avance vers les cellules]
Beckett : Il y a un prisonnier, dans ce quartier, Gary McCallister que Lockwood va tuer, si ce n’est pas déjà fait !
[Lockwood arrive à la cellule qu’il cherche]
[Dans la cellule : Gary McCallister, Hal Lockwood et Beckett]
Gary : Je me demandais quand il arriverait enfin à me coincer.
Lockwood : Je n’en ai que pour une minute.
[Beckett et l’unité d’urgence cour toutes armes dehors vers la cellule de McCallister]
Gary : [S’allongeant] Fait moi ça vite fait, bien fait.
Lockwood : Comme toujours ! [Il dépose une serviette sur la tête de Gary et lui tranche la gorge]
[Beckett arrive trop tard et trouve Lockwood les mains ensanglantés et en l’air]
Beckett : [Au gardien] Allez-y ! [Elle et Lockwood se regarde intensément pendant qu’il se fait menotté]
[Au poste, salle de repos : Castle, Beckett, Ryan et Esposito]
Castle : Mais qui l’a sortie de l’isolement au départ ?
Beckett : Esposito est sur le coup mais il y a de forte chance pour que ce soit pas dû au hasard.
Castle : Je suis désolé !
Beckett : De quoi ?
Castle : Lockwood tue Raglan et ensuite c’est au tour de McCallister qui pouvait vous apporter des informations sur le meurtre de votre mère. Il vous enlève tout moyen d’en savoir plus.
Beckett : Au contraire, il vient de me lancer sur une nouvelle piste. Depuis 4 mois chaque semaine, je suis allée dans cette prison jouer une partie de bras de fer avec le diable et le diable vient juste de flancher. C’est exactement ce que je voulais.
Esposito : Selon l’administration pénitentiaire, la signature sur l’ordre de transfert de Lockwood a été contrefaite.
Ryan : Les seules personnes ayant accès à ses documents, sont soit des aumôniers, soit des surveillants.
Beckett : Ce qui implique la corruption et le chantage. Je veux que vous me passiez en revu les comptes de tous les employer de cette prison, surveillant, aumôniers ou travailleur social. Je veux savoir qui est en surendettement, qui vie à découvert. Si l’un d’eux a pris un énorme risque en falsifiant cet ordre de transfert, c’est peut-être parce qu’il est pris à la gorge !
Esposito : Ça roule.
Beckett : [A Castle] Vous voyez, voilà ma nouvelle piste!
Castle : On va où maintenant ?
Beckett : A l’audience ou Lockwood doit comparaitre, pour faire glisser les clés le long des barreaux de sa cage.
Castle : Ce n’est pas le genre d’homme qui se laisse intimider !
Beckett : Je ne parlais pas de lui, mais de celui qui le tient en laisse.
[Au tribunal : Beckett, Hal Lockwood, officier, Huissier et Castle]
[Beckett arrive comme une furie devant Lockwood enfermé dans une cage]
Beckett : D’abord Raglan, ensuite McCallister. Qu’est-ce que vous faite ? Vous sacrifié les pions ? Faut être drôlement courageux pour poignarder un vieil homme allongé sur sa couchette. Je ne sais pas quelle mission vous pensez avoir rempli, mais ça ne change rien, compris ? Je vais retrouver votre employeur.
Lockwood : Non ma belle, c’est lui qui va te retrouver et tu lui échapperas pas ! [Ils soutiennent leur regard noir]
Officier : Veuillez-vous assoir, madame !
Huissier : Veuillez-vous lever. Mesdames et messieurs la cour. Veuillez-vous assoir. [Lockwood sort de la cage et des officiers rentrent dans la salle] Affaire instruite sous le numéro 27 de la liste et enregistrer sous le nom, le peuple de l’état de New-York contre Hal Lockwood. Audience de comparution initiale. [Les officiers prennent place, Beckett est sur ses gardes en les voyant] Maitre veuillez citer vos nom et prénom et celui de la personne dont vous assurer la défense.
Zussman : Avery Zussman pour la défense d’Hal Lockwood votre honneur.
Huissier : Peuple de l’état de New-York dépose contre l’acte d’accusation…
Castle : [A Beckett] Qu’est-ce qu’il y a ?
Huissier : Numéro 2001460. Selon lequel le prévenu est accusé de meurtre avec préméditation…
Beckett : Je sais pas !
Huissier : Accompagniez de circonstance aggravante. Monsieur Lockwood souhaitez-vous une lecture exhaustive de l’acte d’accusation ?
Lockwood : Non votre honneur !
Beckett : Les boutons de col de leur uniforme. Les nôtres sont cuivrer pas gris.
Huissier : Plaidez-vous coupable ou non ?
Lockwood : [Aux officiers] Allez !
Beckett : [Hurlant à Castle] A terre ! [Le poussant au sol]
[Les officiers jettent des grenades lumineuses dans la salle et fond sortir Lockwood en tirant sur les gens]
Beckett : Castle, ça va ?
Castle : Oui !
[Beckett sort de la salle et tombe à terre sur les menottes de Lockwood]
Beckett : [A une policière] Où ils sont ?
Policière : Ils ont pris l’escalier !
[Beckett se lance à leurs poursuites]
Faux officier : [A Lockwood] Allez cour vite, t’arrête pas !
[Beckett les suit dans les escaliers et les vois décoller dans un hélicoptère juste à l'extérieur du palais de justice. Elle tire dessus pendant qu'il s'envole]
[Générique]
[Au poste : Castle, Montgomery, Beckett, Ryan et Esposito]
Castle : Comment va-t-elle ?
Montgomery : Lockwood s’est envolé, pas une seule piste concernant le meurtre de sa mère ne mène quelque part. Alors à votre avis ?
Beckett : Où on en est sur les complice de Lockwood ?
Esposito : Les hommes assurant la sécurité du tribunal n’ont pas pensé à regarder ses policiers de plus près
Castle : Ils n’ont pas craint d’apparaitre à visage découvert.
Beckett : La reconnaissance faciale du FBI a donné quelque chose ?
Esposito : Rien du tout. Ce sont des inconnus.
Beckett : Et pour l’hélicoptère ?
Esposito : Ils ont volés sous le seuil des milles pieds d’après l’aviation civile.
Montgomery : Il s’avait qu’on les pourchasserait avec nos propres hélico, ils ont du se débarrasser du leur dès qu’ils ont pu.
Esposito : On a des hommes qui contrôlent le moindre aérodrome de la région et j’ai rien d’autre.
Ryan : [Arrivant] Moi si, Beckett ouvrez votre messagerie.
[Ils se mettent tous devant l’ordi de Beckett]
Ryan : Les appels passés depuis la prison sont enregistrés et chaque prisonnier doit passer les siens en PCV. Toutes les semaines Lockwood a téléphoné à un même numéro, mais la personne au bout du fil refusait de prendre l’appel à son compte. Jusqu’à il y a quatre jour.
Beckett : D’accord écoutons ça.
Lockwood : Comment va la famille ?
Homme mystère : Comme d’habitude. Comment vont Charlie et Mike ?
Lockwood : Bien.
Castle : Ça donne quoi le numéro ?
Ryan : Rien, c’était un portable jetable.
Beckett : Lister tous ces complices nommé Charlie et Mike.
Esposito : Ce n’est pas des complices. C’est un alphabet phonétique qu’on utilise dans l’armé. Charlie et Mike. Continue la mission.
Castle : On sait maintenant que le meurtre de McCallister n’était qu’un moyen de s’évader de prison. Ils auraient pu payer n’importe qui chez les droits communs pour le tuer, mais il fallait que ce soit Lockwood pour le faire sortir.
Beckett : Donc Lockwood doit tuer une autre personne !
Ryan : Mais qui il reste ?
Beckett : Moi !
Montgomery : Lockwood aurait pu le faire au tribunal. Vous n’êtes pas une menace vous ne savez rien.
Castle : Je crois savoir qui il veut tuer. On sait que votre mère a été tué parce qu’elle voulait faire libérer un mafieux, injustement condamner pour le meurtre d’un agent fédéral. Bob Armen. On sait que les véritables meurtriers étaient des flics véreux qui appliquaient leur propre conception de la justice en enlevant des mafieux contre une rançon. Ces flics véreux travaillaient aussi pour cet homme très puissant, qui pour garder l’anonymat est prêt à tout.
Beckett : Ce qui veut dire que si on veut dénouer les écheveaux, il nous faut tirer sur ce fil.
Castle : Reste le 3ème flic, l’homme que Joe Pulgatti a vu dans la ruelle avec John Raglan et Gary McCallister le soir ou Bob Armen a été tué. Où qu’il soit et qu’elle que soit son identité, il sait qui se trouve au cœur de l’écheveau.
Beckett : Ce qui fait de lui la prochaine cible de Lockwood.
Esposito : Et on a relu les rapports, il ne mentionne ce flic nulle part.
Beckett : Ce n’est pas parce qu’on ne le mentionne pas qu’il n’était pas sur les lieux. Excusez-moi ! [Au téléphone] Beckett. [En s’éloignant]
Montgomery : On l’a met sous protection.
Ryan : Elle va pas être contente.
Montgomery : Inutile de lui dire. Lockwood est en chasse quelque part en ville et vous savez très bien jusqu’où peut aller cet homme. Si vous avez l’occasion de le descendre, n’hésitez pas. C’est pas la peine de lui donner l’occasion de se retrouver dans une salle d’audience. Vous m’avez compris ?
Esposito : Cinq sur cinq !
Beckett : C’était la police de l’état du New-Jersey, ils ont trouvés l’hélicoptère.
[A l’aérodrome : Castle, Beckett, Ryan et Esposito]
Castle : L’impact de vos balles ?
Beckett : Oui.
Castle : Cette odeur c’est pas…
Beckett : De l’eau de Javel dans le cockpit, pour effacer les traces d’ADN.
Ryan : Selon le mécanicien, l’hélico a été volé et rendu sans que personne ne s’en aperçoive.
Esposito : Il ne s’en serait jamais aperçu si le fuselage ne portait pas les traces de vos balles.
Castle : Qui est le propriétaire ?
Ryan : Le gestionnaire d’un fond de placement.
Beckett : Qui se trouve où ?
Ryan : En croisière dans les Caraïbes.
Beckett : Je veux un dossier complet sur lui, les mécaniciens et tous ceux qui travaillent ici.
Esposito : A vos ordres. [Lui et Ryan partent]
Beckett : Pourquoi maintenant ? Ca faisait des mois que Lockwood était en prison pourquoi il a attendu tout ce temps pour agir ?
Castle : Il devait le transférer et le faire évader lors de son passage au tribunal. Il leur a fallu beaucoup de temps pour s’organiser.
Beckett : Et si, il y avait une autre raison ? Pour expliquer cette longue attente.
Castle : Oui mais laquelle ?
Beckett : Je crois que j’ai… aperçu une caméra de surveillance à l’extérieur du hangar. Je vais voir si elle n’a pas filmer un véhicule, je pourrais lancer un avis de recherche.
Castle : [S’inquiétant] Ça va ?
Beckett : Oui !
[Il ne la croit pas du tout]
[Loft des Castle : Castle, Alexis et Jim]
[Castle regarde les photos de l’affaire]
Alexis : La mère de Beckett ?
Castle : Oui !
Alexis : J’arrive pas à imaginer à quel point ça doit être dur. Faire en sorte que justice soit faite pour de nombreuse famille et ne pas pouvoir le faire pour soit.
Castle : Dans mes livres, je fais en sorte que le juste soit récompensé et que le mauvais soit puni. Dans la vraie vie, ce n’est pas aussi simple.
[On sonne, Castle va ouvrir et est très surpris en voyant un homme devant sa porte]
Castle : Je peux vous aider ?
Jim : Je l’espère. Je suis Jim Beckett, le père de Kate !
[Assis en train de boire un verre]
Jim : J’ai l’impression que je vous connais déjà, Katie m’a raconter des tas de belle chose sur vous.
Castle : C’est vrai ?
Jim : Oui. Alors elle s’en sort ?
Castle : Difficile à dire. Vous savez qu’elle n’est pas du genre à flancher.
Jim : Je sais. Quand elle était petite, elle ne demandait jamais de lumière pour la nuit. Elle avait pourtant peur du noir, mais c’est comme si elle voulait que ce soit sa peur qui baisse les yeux la première. [Castle rie] Cet homme… sur lequel elle enquête… jusqu’où ira-t-il ?
Castle : C’est un tueur professionnel.
Jim : Que va-t-il se passé quand ils seront de nouveau face à face ? J’ai déjà perdu ma femme dans cette histoire. J’ai déjà perdu… enfin ça m’a pris des années, mais j’ai fini par faire le deuil de ma femme. Ma fille… ne m’écoutera jamais, elle ne laissera pas tomber sauf si on parvient à la convaincre que sa vie est plus importante que la mort de sa mère. Elle tient à Vous Richard et à moins d’être totalement stupide, vous devez également tenir à elle. Ne la laisser pas mettre sa vie en jeu !
[Castle réfléchit intensément]
[Au poste : Castle, Beckett, Ryan et Esposito]
[Beckett écrit à son bureau. Castle arrive avec deux cafés]
Castle : Vous avez bien dormi ?
Beckett : Pas du tout !
Castle : Nous sommes deux !
Beckett : [En prenant le café] Merci !
Castle : Au fait je me demandais si…
Ryan : [Interrompant Castle qui est dégouté] On a épluché les comptes de tous ceux qui ont un lien avec la prison, surveillant, travailleur sociaux, staff médical.
Esposito : Un des surveillant Ryker n’arrivait plus à rembourser son empreint logement et son appart allait être saisi.
Beckett : Surveillant Ryker ? Je … je le connais !
Ryan : Vous pensiez le connaitre. La veille du transfert de Lockwood, Ryker a reçu un virement de cinquante mille dollars et deviner qui n’est pas venu au boulot aujourd’hui ?
[Castle inquiet regarde Beckett qui est déterminée]
[Appartement de Ryker : Esposito, Ryan, Beckett, Lanie et Castle]
[Ils défoncent la porte et entre en hurlant]
Esposito : Police !
Ryan : Police !
Beckett : Police, pas un geste ! Montre-nous tes mains Ryker ! Monte-nous tes mains !
Ryan : Mains en l’air, tout de suite !
Beckett : [A Ryan et Esposito] Allez !
[Ils s’avancent et Beckett voit Ryker sur le fauteuil une balle en pleine tête]
[Les scientifiques prélèvent les indices]
Lanie : La balle est entrée par l’arrière du crâne et ressorti par le front et a atterri dans le placard. J’estime l’heure de la mort aux alentours de 21h hier soir.
Castle : Ryker a appelé quatre fois le même numéro de portable que Lockwood avait composé en prison.
Beckett : Il négociait son prix. Ryker n’avait aucune idée du pouvoir de celui avec lequel il traitait.
Ryan : C’était le département de la justice, le virement des cinquante mille dollars est passé par les émirats arabes avant d’arriver sur le compte de Ryker. Il provenait d’une agence d’une banque suisse à Dubaï.
Castle : A qui avons-nous affaire exactement ?
Beckett : Quelques soit son identité le cerveau de l’affaire, il nous a toujours pris de court.
Castle : On n’accumule pas les meurtres pour couvrir deux flics véreux qui se faisaient de l’argent en enlevant des mafieux dans une ruelle.
Beckett : Non il y a un enjeu plus important derrière tout ça. Si on veut coincer ces ordures on va être obligé de provoquer la bagarre. Prévenez les proches de Ryker, interroger ces voisins, ces collègues, tous ceux qui le connaissait de près ou de loin. Ces nouveaux amis ont surement un visage.
[Au poste : Officier Haskell, Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
[Dans la salle des familles]
Beckett : Depuis combien de temps connaissez-vous Ryker ?
Haskell : Je dirais depuis son arrivé à la prison, ce qui fait presque 10ans je crois.
Castle : Est-ce qu’il avait des problèmes avec quelqu’un ?
Haskell : Il n’y avait aucun reproche à lui faire. Tous les autres surveillant l’adorait, même les pires criminels l’aimaient bien, parce qu’il les traitait avec respect.
Beckett : Y avait-il du nouveau dans sa vie ? Peut-être une petite amie ?
Haskell : Euh… non personne. En fait ça fait plusieurs semaines qu’il voulait vous demander de sortir avec lui.
Castle : Vous saviez que votre collègue avait des problèmes d’argent ?
Haskell : Euh… non. Il m’en a jamais parlé et je devais être la personne la plus proche de lui à la prison.
[Devant le tableau blanc]
Ryan : Tout le monde nous a fait la même réponse. Ryker était un mec réglo et même à ses amies, il n’avait pas parlé de ses problèmes.
Esposito : Il y a que son coup de fils au portable jetable qui nous indique qu’il avait fait de nouvelle connaissance.
Ryan : La sécurité de l’aéroport nous a appelés. Leur caméra a filmé une berline d’un modèle récent qui quittait le hangar, mais elle avait une plaque maquillée bien sûr.
Beckett : Donc pour résumé, on n’a toujours rien. Hormis des voies de garage je ne vois rien. Seulement des voies de garage.
Castle : Ceux qui ont fait évader Lockwood de prison devait savoir qu’ils auraient besoin de quelqu’un à l’intérieur. Si Ryker était réglo à ce point-là, comment on-t-il fait pour le corrompre ?
Esposito : C’était une cible facile avec ses problèmes d’argent.
Castle : Mais comment l’on-t-il su ?
Beckett : Il l’on apprit exactement comme nous, par ses relevés bancaires. Ils ont consultés tous ceux des employer de la prison.
Castle : Et il serrait par qui ?
Beckett : Un policier ou un … ancien policier. Le 3ème flic n’est pas la cible de Lockwood, c’est celui qui tire les ficelles. Celui qui tient Lockwood en laisse. C’est lui qui a monté toute l’affaire. Alors je veux que vous me déterriez tout ce qu’on peut avoir sur McCallister et son complice.
Ryan : On l’a déjà fait
Esposito : Il y a plusieurs mois et on a rien.
Beckett : Je ne parle pas de leur rapport, je parle de leur dossier administratif, de leur évaluation…
Esposito : On les a déjà passé en revu tout ça, on a cherché le moindre flic qui aurait pu être leur complice. Il n’y en a pas un qui correspond.
Beckett : Repasser tout en vue et quand vous aurez fini, refaite le encore.
Ryan : Beckett, on veut l’attraper autant que vous !
Beckett : Non vous ne le voulez pas. Personne ne veut attraper ce mec autant que moi. Personne. Alors refaite le, encore une fois.
[Salle de réunion. La table est remplie de dossier]
Montgomery : Vous avez trouvé quelques choses ?
Ryan : Je pari qu’il y a même pas de 3ème flic. Mais réfléchissez ? Dubaï ? Une extraction par un militaire ? Mais comment un simple flic pourrait monter une opération telle que celle-là ?
Castle : Ces flics enlevait des mafieux depuis plusieurs mois, peut-être même plusieurs années avant qu’on découvre ce qu’il fabriquait. Ils ont très bien pu amasser des millions.
Montgomery : Ce qui veut dire qu’il aurait largement les moyens d’engager des professionnels comme, Dick Coonan et Hal Lockwood pour faire le ménage derrière lui. Lâcher pas l’affaire. [Castle Acquiesce]
Esposito : [Arrivant dans la salle avec un pack de bière caché derrière son dos] Monsieur, euh… je sais qu’on est toujours en service mais…
Montgomery : Exceptionnellement !
Ryan : [Prenant une bière] Santé !
Castle : Jolie coup ! Ouuu… elle est gelée. Elle sort du congélateur ou quoi ?
Ryan : On les gardes dans la salle réfrigérer des pièces à conviction.
Castle : [Dégouter il la repose] Ca ne vient quand même pas de la …
Esposito : Non pas de soucie ! Comment elle va ?
Castle : [Inquiet] Elle ne répond pas à mes appels. Elle a attrapée des dossiers et elle a filée.
Esposito : Elle est en train de dérailler. Elle est à deux doigts de craquer.
Castle : [Essayant la trace qu’a faite la bière sur une page d’un dossier] Non ça va aller. Comme toujours !
Ryan : Et si jamais on ne trouve rien ?
Castle : [Lisant le dossier] Qui est Napolitano ?
Ryan : Il a fait deux trois arrestation avec Raglan, mais il était au mariage de sa fille le soir ou Bob Armen a été tué. C’est pas celui qu’on cherche.
Castle : Et où est-il ?
Esposito : Sous terre. Crise cardiaque en 93. Pourquoi Napolitano vous intéresse ?
Castle : Ce rapport dit qu’il a assisté Raglan lors d’une arrestation, mais ça a été modifié.
Esposito : Quoi ?
Ryan : Qui vous l’a dit ?
Castle : La typographie de ce rapport. [Le mettant à la lumière] Les anciennes machines à écrire étaient pourvu de ruban encreur en tissus, regarder les stries dans la police de caractère. Les nouvelles machines sont équipées de ruban en papier carbone. Quelqu’un a mis du liquide correcteur sur le nom du policier adjoint de Raglan et il a tapé le nom de Napolitano par-dessus. C’est pratiquement invisible. [Finissant de photographier le papier et envoyant le fichier à tous]
Esposito : Pas croyable !
Ryan : Qu’est-ce que vous faite ?
Castle : Les documents ont tendance à disparaitre dans cette affaire. De cette manière on le conservera.
Esposito : Génial !
[Bureau de Montgomery : Montgomery, Ryan, Esposito et Castle]
Montgomery : Il a pris beaucoup de risque pour effacer ces traces.
Ryan : On a trouvé deux autres rapports falsifié.
Castle : On pense que ça s’est produit après le meurtre de Bob Armen.
Esposito : Avant qu’on passe au numérique.
Montgomery : Ce qui fait plus de 10ans. Soit des milliers d’agent de police.
Castle : Celui qui a fait ça c’est physiquement rendu dans la salle des rapports. Donc quelqu’un l’a obligatoirement aperçu.
Montgomery : Trouver le nom de la personne qui gérait le service à l’époque, peut-être qu’on l’a payé pour qu’il tourne la tête.
Ryan : A vos ordres ! [Partant avec Esposito]
Montgomery : Quoi ?
Castle : Continue la mission ! Si la mission de Lockwood n’est pas de tué ce 3èm flic, alors qui vise-t-elle ?
Montgomery : J’ai mis mes meilleurs hommes pour la protéger. Ces gars sont très forts.
Castle : Assez fort pour Lockwood ? Beckett ne s’arrêtera pas. Ils seront bientôt l’un en face de l’autre et cet homme l’a tuera. Retirer lui l’affaire !
Montgomery : Elle vous a dit comment on s’est rencontré ?
Castle : Non… je crois pas
Montgomery : Je travaillais tard un soir. Je suis descendu aux archives pour consulter de vieux dossier. Elle était là avec une lampe de poche, au milieu de plein de carton éparpillé, en train d’essayer de résoudre cette affaire. A l’époque elle ne faisait que des patrouilles, elle n’était même pas autoriser à entrer là. Quand je lui ai demandé ce qu’elle faisait là, elle m’a dit qu’elle étudiait l’affaire de sa mère, que certain élément ne cadrait pas. Vous savez pourquoi je ne lui ai pas mis un blâme ?
Castle : Pourquoi ?
Montgomery : Parce que ça ne l’aurait pas changer. C’était écrit, là dans ses yeux et je me suis dit avec cette ténacité et une solide formation elle serait un de nos meilleurs éléments, à la criminel.
Castle : C’est cette ténacité qui va la tuer !
Montgomery : Ecouter Castle, je ne peux pas arrêter le lieutenant Beckett. Je n’ai jamais pu. Il n’y a qu’une seule personne qui en est capable, c’est vous ! [Il part et laisse Castle réfléchir]
19.40
[Appartement de Beckett : Castle et Beckett]
[On frappe à la porte, Beckett ouvre surprise et sur la défensive]
Castle : Je peux ?
Beckett : Oui !
Castle : Alors voilà, on a réétudié les rapports d’arrestation de Raglan et de McCallister et vous aviez raison. Il y avait bien un 3ème flic lors de ces arrestations, mais quelqu’un a effacé son nom des rapports. Ryan et Esposito sont en train de chercher qui à l’époque s’occupait de ce service.
Beckett : Vous n’auriez pas pu me le dire au téléphone ?
Castle : Bien sûr, mais… je me suis dit que…
Beckett : Si vous avez quelque chose à me dire, allez-y, vider votre sac !
Castle : Beckett tous les gens associés à cette affaire sont mort. Absolument tous. D’abord votre mère, ensuite ces collègues, ensuite Raglan, McCallister et vous savez que vous être la prochaine sur la liste.
Beckett : Le capitaine Montgomery a envoyé des flics en civile pour me protéger. J’ai pas mis longtemps à les repérer.
Castle : Ils ne seront pas de taille face à Lockwood. Ce type est un tueur professionnel. Je travaille avec vous depuis 3 ans maintenant, vous me connaissez, ça ne me fait pas peur de déplacer des montagnes, mais on ne gagnera pas cette bataille.
Beckett : Castle ils ont tués ma mère. Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ?
Castle : Abandonner !
Beckett : Quoi ?
Castle : Ils vont vous tuer. Si vous vous en fichier, penser au moins à la souffrance des personnes qui vous aime. Vous voulez vraiment infliger ça à votre père et à votre ami Josh.
Beckett : Et à vous aussi peut-être ?
[Le ton monte entre eux deux]
Castle : Bah évidement à moi. Je suis votre coéquipier… et je suis votre ami !
Beckett : C’est ce que nous sommes ?
Castle : D’accord, je ne sais pas ce que nous sommes. On s’est embrassé, on a même failli y passer en gelant dans les bras l’un de l’autre et pourtant on en a jamais parler. Alors non je ne sais pas ce que nous sommes. Tout ce que je sais, c’est que je refuse de vous voir mourir.
Beckett : [Enerver] Je vous rappelle qu’il s’agit de ma vie et pas de votre terrain de jeu privée. Je vais vous dire ce que nous sommes, un tandem mal assorti composer d’un flic, en l’occurrence moi et du gosse du plus drôle de l’école et c’est pas ce qui va nous aider.
Castle : [Montant le ton] Vous ne voulez plus seulement retrouver le meurtrier de votre mère. Vous cherchez aussi un endroit où vous caché. Parce que vous êtes sur cette affaire depuis tellement longtemps que vous ne savez pas qui vous êtes sans elle !
Beckett : [En colère] Vous ne me connaissez pas Castle. Vous croyez me connaitre mais en fait non !
Castle : [Exaspérer] Vous êtes comme dans un cocoon dans le meurtre de votre mère et vous n’en êtes jamais sortie. Vous vous cachez derrière cette affaire comme dans ces relations avec des hommes pour lesquels vous n’avez pas d’amour. [Se rapprochant et ils se regardent intensément] Vous pourriez être heureuse Kate. Vous méritez d’être heureuse. Mais vous avez peur !
Beckett : [Résolue] Il n’y aura jamais rien entre nous Castle. Je ne veux plus vous voir !
[Loft des Castle : Martha et Castle]
[Castle boit un verre et en voyant l’affiche géante de « Heat Rises », il lance son verre dessus avec colère]
Martha : [Arrivant] Chérie ça va ? Qu’est-ce qui se passe ?
Castle : Rien. Excuse-moi retourne te coucher.
Martha : Je ne connais qu’une seule personne capable de te mettre dans cet état.
Castle : [Assis tous les deux] Elle va se faire tuer !
Martha : Arrête de l’infantiliser. C’est une grande fille, une policière aguerri. Elle connait son métier, c’est toute sa vie.
Castle : Et si il lui arrivait… quoi que ce soit…
Martha : Hum, hum…
Castle : Je … je serais…
Martha : Hum, hum… Dis-le !
Castle : Je serais…
Martha : Ohh, mon pauvre Richard pour un romancier plutôt braulique tu as du mal à trouver tes mots quand ça te concerne. Chérie, tu veux me faire plaisir en suivant un conseil, de la part de quelqu’un qui a déjà tourné plus de la moitié de son film, ne gâche pas une seule seconde de ta précieuse existence !
[Au poste, bureau de Montgomery : Beckett et Montgomery]
Beckett : [Enerver] Je ne plaisante pas, je n’en peux plus. Vraiment, je veux qu’il parte !
Montgomery : Bon d’accord !
Beckett : Quoi ?
Montgomery : Vous voulez qu’il s’en aille, c’est d’accord !
Beckett : Mais… qu’est-ce que… qu’est-ce que va dire le maire ?
Montgomery : Ici c’est mon terrain, pas celui du maire. Le patron c’est moi. Vous devriez le savoir depuis le temps. [Lui tendant une flasque d’alcool]
Beckett : Mais je croyais…
Montgomery : J’aurais pu virer Castle depuis un bon moment si je l’aurais voulu. Si je l’ai gardé aussi longtemps, c’est parce que j’ai vu que sa présence vous était profitable. [Elle lève les yeux au ciel et boit une gorgé de la flasque] Kate, vous êtes le meilleur lieutenant que j’ai formé, peut-être le meilleur que j’ai jamais eu, mais avant qu’il arrive, on vous voyait beaucoup moins sourire. [Elle le regarde, il lui reprend la flasque] Les victimes comptent sur nous, c’est ainsi, elles n’ont plus que nous pour faire entendre leurs voix. Ont leurs doit un engagement total, mais notre vie ne leurs appartient pas.
Beckett : Castle ne croit pas qu’on va réussir !
Montgomery : Il a raison. J’ai passé une partie de ma vie à faire ce métier et je peux vous dire avec certitude que ce qui compte au final, ce ne sont pas les victoires, mais de rester dans la bataille. Mon expérience m’a enseigniez que le mieux qu’on puisse espérer, c’est de trouver sa place. Si vous estimez que c’est le cas, je serais à vos côtés ! [Elle pleure et soupire]
[Dans la salle des archives : Ryan et Esposito]
Ryan : Je ne crois pas que l’un des notre soit derrière tout ça. Personne n’a autant de fric chez nous.
Esposito : S’il était là, à l’époque de McCallister et Raglan, ça doit faire un bail qu’il est à la retraite. Si ça se trouve, il a rempilé dans la surveillance, la politique, les affaires. Quand je pense que je vais devoir les appeler. Les anciens flics adorent bavacer, je vais devoir passer des heures au téléphone à écouter leurs histoires sur le bon vieux temps.
Ryan : Et… écoute ça. Sergent Mike Yanavich. Affecter au rapport de 2002 à 2005. Il a dirigé le service jusqu’à sa retraite et à l’académie il faisait partie de la même promotion que Gary McCallister et John Raglan.
Esposito : C’est peut-être lui notre 3èm flic. Il est où ?
[Ryan écrie le nom dans l’ordinateur]
Ryan : Apparemment il a déménagé en Floride.
Esposito : Contact la police de Miami pour qu’il vérifie son adresse. On ira le chopé là-bas s’il le faut !
[Maison de Montgomery : Lockwood, Montgomery et Evelyne]
[Montgomery allume la lumière et se sert un verre]
Lockwood : [Arrivant derrière lui avec un ours en peluche] Salut Roy ! [Montgomery veut bouger mais Hal lui fait voir son flingue] Tu n’es pas si rapide. En plus ta petite famille est saine et sauve. Tout le monde dors là-haut, elles sont pas prévu au menu, mais si tu les réveille faudra que je les rajoute au menu.
Montgomery : Qu’est-ce que vous voulez ?
Lockwood : Ton attitude l’a beaucoup déçu. Elle nous a tous déçu, il me semble que les termes du contrat étaient suffisamment clairs pourtant. Beckett restait en vie tant que tu la gardais en laisse. C’était ça ta part du contrat, mais tu ne l’as pas rempli et c’est bien dommage car c’est une jeune femme de valeur. Aujourd’hui on a atteint un seuil critique et faut que je mette le holà. Alors voilà ce qui va se passer. Demain soir tu vas relever les flics en civile charger de sa protection, ensuite tu vas lui dire de te retrouver dans le hangar ou on a laissé l’hélico. Tu te débrouille comme tu veux, mais il faut qu’elle y soit et le reste je m’en charge.
Montgomery : Allez-vous faire voir !
Lockwood : [S’approchant de lui] Tu as une décision à prendre. Ou tu choisi Beckett ou tu choisi ta famille ? Mais t’aura pas les deux. Il y a une logique dans tout ça. Si McCallister, Raglan et toi ne vous étiez pas illustrer de cette façon Dieu ne m’aurait pas choisi pour être l’instrument de sa fureur !
[Le lendemain matin dans l’entrée de Montgomery avec sa famille]
Evelyne : Dépêchez-vous sinon on va être en retard !
Montgomery : Alors les filles vous êtes prêtes ? Vient faire une bise à ton vieux père ! Tu es plus belle chaque jour toi [Mary sourie] [A Rebecca] Hey lâche moi ce téléphone pour me dire au revoir ! [Les regardant toutes les deux avec fierté] Je suis tellement fière de mes deux filles ! [Elles sourient gêner]
Rebecca : Arrête !
Montgomery : Je vous jure !
Evelyne : Allez les filles, dans la voiture vite, on y va !
Mary : Bonne journée papa ! [Elles partent]
Evelyne : On y va !
Montgomery : Bonne journée chérie ! [Evelyne l’embrasse vite fait, il la regarde amoureusement et l’embrasse plus doucement]
Evelyne : Pourquoi tu as cet air-là ?
Montgomery : Parce que je t’aime !
Evelyne : [En riant] Je sais ! [L’embrassant furtivement et il les regarde partir toutes les trois]
[Montgomery ouvre son coffre-fort, prend des dossiers, écrit une lettre et mets le tout dans une enveloppe cacheter. Il met des balles dans son révolver et aussi celui de secours]
[Au poste : Beckett, Ryan et Esposito]
[Beckett est entouré de dossier sur l’affaire de sa mère, mets des annotations partout. Son téléphone sonne, c’est Castle, elle ne répond pas, il a appelé 23 fois.]
Ryan : [Raccrochant] C’était la police de Miami. Apparemment Yanavich est resté seulement une année à se faire bronzé sur la plage. Il est retourné à Brookline où il a acheté un bar fréquenté surtout par des flics.
Esposito : Comment il a pu s’acheter un bar avec sa retraite de misère ?
Ryan : Allons lui demander !
Esposito : [Regardant Beckett de loin] Vaut mieux pas lui en parler. On sonde le type d’abord et on lui dit ensuite. [Ils se lèvent et partent]
[Beckett ne remarque rien et continue de chercher dans les dossiers. Son téléphone sonne de nouveau, c’est Montgomery, elle décroche]
Beckett : Monsieur !
Montgomery : Je crois qu’on tient une piste.
Beckett : Vous avez du nouveau ?
Montgomery : Venez me rejoindre au hangar où se trouve l’hélicoptère, je vous expliquerais une fois sur place.
Beckett : D’accord, je pars tout de suite !
[Bar de Yanavich : Ryan, Esposito et Mike Yanavich]
Mike : Peut-être qu’une partie de l’histoire. Qu’est-ce qu’on en sait ?
Ryan : Mike Yanavich ?
Mike : C’est moi !
Esposito : Lieutenant Esposito et voici le lieutenant Ryan, est-ce qu’on peut vous parler une minute ?
Mike : Allez-y ! Vous voulez un verre ?
Ryan : Il est à vous ce bar ?
Mike : Sans arriéré.
Esposito : Avec la retraite d’un flic, comment on fait pour s’acheter un bar ? Enfin si vous permettez !
Mike : On se fait tirer dessus. J’ai acheté ce bar avec ma pension d’invalidité.
Ryan : Vous bossiez au rapport dans la 12ème ?
Mike : Il y a 10 ans et alors ?
Esposito : Certain rapport sous votre surveillance, ont été modifié.
Mike : Ouai, bah ça m’étonne pas. A l’époque c’était pas comme aujourd’hui. On appelait pas le FBI pour tout et n’importe quoi.
Ryan : Vous avez fait vos classes à l’académie de police avec John Raglan et Gary McCallister.
Mike : Hum, hum et 40 autres élèves. Ecouter j’ai lu la presse comme tout le monde et je sais que Raglan et McCallister étaient de gros ripoux, mais j’ai rien à voir avec eux. Je les connaissais, mais c’était juste, bonjour, bonsoir. On causait baseball, des problèmes que posaient tous ces gogos qui défendaient les droits de l’homme. Ils venaient dans ce bar avant que je l’achète.
Esposito : Est-ce qu’il y avait des collègues qui étaient particulièrement proche d’eux ?
Mike : Oui. Un jeune black qui les suivait un peu partout. Un bleu. Je crois même que j’ai une photo de lui quelque part. [La décrochant] Ouai, c’est bien lui. C’était quoi son nom déjà… [On voit la photo] Ah Montgomery. McCallister et Raglan formait le gamin.
Ryan : Montgomery prétendait pas les connaitre !
[Esposito énervé déchire la photo en morceau et part]
Mike : Hey… ma photo. Vous êtes dingue, qu’est-ce qui vous prend ?
[Dans la ruelle derrière le bar]
Ryan : [Rattrapant Espo] Arrête. Tu sais que c’est lui. Montgomery est le 3ème flic, celui qui a modifié les rapports.
Esposito : Comment tu peux dire ça du capitaine ? Comment tu peux l’imaginer ? C’est lui qui nous a fait rentrer à la criminel. On a quoi une photo ?
Ryan : Réfléchi une seconde. Pourquoi il voulait qu’on descende Lockwood ? Si c’était pour l’empêcher de nous informer. Le capitaine nous a menti. Depuis le début il nous a menti.
Esposito : Non !
Ryan : Attend ! [Voulant le retenir mais Espo lui met un coup de poing dans la figure. Ryan se défend et le pousse. Espo est si énervé qu’il veut à nouveau le frapper] Va y frappe ! [Esposito le lâche et ils se calment un peu] Beckett !
[Dans le hangar à hélicoptère : Beckett, Montgomery, Lockwood et Castle]
Beckett : [S’avançant dans le hangar] Capitaine ! Capitaine ?
Montgomery : Je suis là !
[Beckett reçoit un sms et l’ouvre. « Le 3ème flic c’est Montgomery. Elle le regarde et le voit sortir son révolver. Elle est terrifiée]
Beckett : [Mettant la main sur son arme] Posez votre arme capitaine !
Montgomery : Je n’irais pas en prison. Je ne veux pas infliger ça aux miens !
Beckett : Pourquoi ?
Montgomery : J’étais un bleu quand c’est arriver. McCallister et Raglan était des héros à mes yeux. Je croyais en ce qu’on faisait. On devait enlever Pulgatti ce soir-là. On n’avait pas prévu que Bob Armen serait là. Armen c’est saisi de mon arme et le coup est parti. J’avais même pas comprit d’où venait le coup de feu quand j’ai vu que Armen tombait. McCallister m’a poussé dans la camionnette. Il me répétait, « t’inquiète pas fiston, c’est pas ta faute, on voit ça tous les jours dans cette ville ». McCallister et Raglan on noyer ça dans l’alcool, mais pas moi. Je me suis engagé corps et âme dans mon boulot. Je suis devenu le meilleur flic que je pouvais devenir et quand tu es arrivé à la 12ème, j’ai cru que c’était Dieu qui t’envoyait. J’ai senti qu’il me donnait une seconde chance, la chance de te protéger comme j’aurais dû protéger ta mère.
Beckett : Avez-vous tué ma mère ?
Montgomery : Non, elle est morte des années après, mais c’était à cause de ce qu’on avait fait ce soir-là.
Beckett : Alors qui l’as tué ?
Montgomery : Je sais pas comment, mais il a appris ce qu’on avait fait. Il aurait pu tous nous dénoncer, au lieu de ça il a exigé l’argent de la rançon. C’est grâce à cet argent qu’il a tout ce pouvoir aujourd’hui. Que Dieu me pardonne mais c’est peut-être ma plus grande faute.
Beckett : Donnez-moi le nom de cet homme ? Vous me devez au moins ça !
Montgomery : Si je te donnais le nom de cet homme. Tu irais te jeter tout droit dans son piège, autant te tuer tout de suite.
Beckett : [Enerver] C’est pour ça que vous m’avez fait venir ici ? Vous voulez me tuer ?
Montgomery : Je t’ai amené ici dans le seul but de les piéger !
Beckett : Je vous sers d’appât ?
Montgomery : Et ça à marcher. [Une voiture arrive] Maintenant vas t’en, ils viennent pour te tuer, mais je les en empêcherais. Je vais mettre un terme à cette histoire !
Beckett : Il n’est pas question que je m’en aille !
Montgomery : Si tu t’en va ! Castle sortez de là !
Castle : [Venant d’apparaitre] Capitaine…
Montgomery : N’hésitez pas. Je vous ai demandé de l’emmener. Alors faite le et vite !
Beckett : Je vous en prie capitaine, écoutez-moi, vous n’êtes pas obliger de vous sacrifier…
Castle : Kate… [Voulant l’emmener]
Beckett : [Le repoussant] Non… Monsieur, je vous pardonne. Je vous pardonne !
Montgomery : C’est là qu’est ma place. C’est là que j’ai choisi d’être !
Beckett : [Pleurant] Non …
Montgomery : Castle !
Beckett : Non… Non, monsieur je vous en prie. Ecoutez-moi ne faite pas ça. [La voiture arrive] Vous n’êtes pas obliger !
Montgomery : Castle c’est maintenant ou jamais !
Beckett : Ne fait pas ça, Roy… [Castle la porte]
Castle : Kate !
Beckett : [Hurlant] Je vous en prie. Lâchez-moi Castle. Lâchez-moi. Non…
[Beckett pleure et se débat alors que Castle ne la lâche pas et continu de la porter hors du hangar]
Beckett : Je vous en prie… Nonnn… [Ils sortent] Je vous en prie Castle ! [Montgomery les regarde partir]
[A l’extérieur du hangar]
Beckett : Rick. S’il vous plait ! [Castle la pose à terre mais continu de la maintenir fermement]
Castle : Chut !
[Dans le hangar une voiture s’arrête et plusieurs homme en sorte]
[A l’extérieur]
Castle : Chut, chut…
Beckett : [Pleurant] Nonnn…
Castle : Chut, chut, chut… [La maintenant dans ses bras, contre la voiture] Chut ne faîte pas de bruit [lui mettant une main sur la bouche] Ne faîte pas de bruit, doucement. Chuuut...
[A l’intérieur]
Lockwood : Où est Beckett ?
Montgomery : Vous ne l’aurez pas !
Lockwood : Je te l’ai dit pourtant c’est soit elle, soit ta famille. Ne soit pas stupide. Elle ne nous échappera pas. Pas à moi !
Montgomery : Je crois que tu n’as pas bien compris. C’est toi qui m’échappera pas !
[Montgomery tire sur Lockwood qui utilise un des hommes pour se protéger. Montgomery tire sur les 3 autres et les tues, mais il est touché à l’épaule. Lockwood se cache, Montgomery le cherche arme au poing, mais Lockwood se retrouve derrière lui et lui tire dessus, il tombe.]
Lockwood : [S’accroupissant] C’était quoi, ton baroude d’honneur ? C’est triste mon vieux, puisque de toute manière je l’aurais !
Montgomery : Non. Tu ne l’aura pas et lui non plus. J’ai fait ce qu’il fallait. C’est fini pour toi Lockwood et pour moi aussi ! [Lui tirant de dessus]
[A l’extérieur]
[Castle laisse Beckett s’échapper de son emprise et elle fonce vers l’intérieur du hangar en pleurant. Castle est sous le choc]
[Beckett s’agenouille à côté du capitaine Montgomery et pleure sur sa dépouille]
[Au cimetière, aux funérailles en grande pompe de Montgomery : Beckett, Castle, Ryan Et Esposito]
Beckett : [Chez elle, à Castle, Ryan et Esposito, quelque temps avant] Personne, personne en dehors de cette famille que nous formons, ne doit jamais apprendre ce qui c’est passer. Pour tout le monde Roy Montgomery est mort en héros. [Ryan pleure] On le lui doit. [Esposito et Castle son triste] Chacun de nous !
[Au cimetière, Beckett, Castle, Ryan et Esposito porte le cercueil de Montgomery entourer de dizaine de flic en habit d’apparat][Evelyne pleure entourer de ses filles. La famille Castle est là au complet, ainsi que Lanie et Jim]
Beckett : [Sur l’estrade] Roy Montgomery m’a appris ce que signifiait être flic. Il m’a appris que nous étions liés à nos choix, mais que nous étions plus qu’une somme d’erreur. [Castle l’écoute attentivement] Le capitaine m’a dit une fois que pour nous il y avait pas de victoire, seulement des batailles. Qu’au fond ce qu’on pouvait espérer de mieux, était simplement de trouver sa place. Et si on avait vraiment de la chance, de trouver aussi une personne qui soit à nos côtés. [Regardant Castle qui encre sont regard au sien] Notre capitaine aurait voulu que nous poursuivions la bataille [Castle voit un éclair de lumière derrière une pierre tombale] et même s’il y a des obstacles… [On voit le viseur du tireur d’élite et Castle se jette sur Beckett juste avant qu’il ne fasse feu, mais elle est touchée]
Castle : Kate !
Ryan : D’où est-ce que c’est partie ?
Esposito : Lanie, baisse-toi.
Policier 1 : Qu’est-ce qui se passe ?
Policier 2 : C’est un coup de feu !
Ryan : Beckett est touchée ! Beckett est touchée !
Castle : [réalisant qu’elle s’est fait tirer dessus] Kate ! Kate je t’en prie, reste avec moi, Kate ! Me laisse pas, je t’en supplie ! [Elle a du mal à respirer et une larme coule sur sa joue] Reste avec moi, tu entends, tu peux pas me laisser ! Je t’aime Kate ! Je t’aime Kate ! [Beckett s’évanouie]
[Castle est sous le choc et pleure]