INTRODUCTION - DANS les BOIS
Castle avance, lampe-torche à la main. Craquements, drôles bruits inquiétants... quand tout à coup, une ombre arrive derrière lui et l’assomme !
Castle : Aaahh…
12 HEURES PLUS TOT - Au LOFT de CASTLE
Castle guette à travers les rayonnages de livres et aperçoit Kate en train de s’installer à son bureau.
Castle : Qu’est-ce que tu fais dans mon bureau ?
Beckett : Ah ! Eh bien Gates est en vacances, alors je me suis dit « pourquoi ne pas aller faire ma paperasse à la maison avec mon cher époux ? » Enfin, si ça te dis de sécher les cours avec moi ?
Castle : Techniquement on ne sèche pas les cours puisqu’on va bosser ?
Beckett : On peut bosser un peu et après on peut se faire… une sieste ?
Castle : Ouh… crapuleuse la sieste ?
Beckett : Oui je les adore celles-là.
Le téléphone de CASTLE sonne.
Castle : Attends ! Ah ! C’est un appel transféré de mon Agence de Détective.
« Richard Castle Investigations, j’écoute ; Oui… Oui, bien sûr, je vous y rejoins dans 20minutes. Très bien ».
Castle : Pour une fois dans notre relation, c’est moi qui reçois l’appel du boulot. J’ai peut-être une cliente.
Beckett : Castle, c’est fantastique !
Castle : Non, pas du tout ; je devais passer la journée avec toi.
Beckett : ça ne fait rien ; t’as l’air d’oublier toutes les fois où c’est moi qui doit partir au pied levé.
Castle : Alors, peut-être que si je finis pas trop tard, je serai de retour à temps pour notre sieste… crapuleuse.
Beckett : Dans ce cas, tu la feras tout seul, parce que si tu vas à ton bureau, moi je vais au poste.
Castle : Oh
Beckett : Allez, hop ! Au boulot!
Au BUREAU de CASTLE INVESTIGATIONS
Sur le palier ; Castle sort de l’ascenseur et se présente à sa cliente.
Castle : Bonjour !
La cliente : Bonjour !
Castle : Vous devez être Madame Whitfield ? Je suis Richard Castle.
Au moment où il tend la main, la cliente refuse sa poignée de main ; elle lui montre sa paume de main, blessée.
Castle : Oup… Oh là là… qu’est-ce qui vous est arrivé ?
Mme Whitfield : Je me suis coupée. Richard ? Vraiment, je t’en prie ! Richard Rodgers tu ne te souviens pas de moi ? L’Académie Préparatoire Faircroft… je passais mon temps à copier sur toi en cours de chimie.
Castle : Oh Eva ! Eva Hendrix
Eva : Oui, Eva… Oui mais maintenant je suis Eva Whitfield.
Castle : Et moi je suis Richard Castle
Eva : Oui, je sais, j’ai lu tous tes romans ; j’ai suivi tes aventures avec la Police. Je sais que tu t’es mis à ton compte.
Castle : Oui
Eva : Alors… me voilà et…
Castle : Euh…On va parler de ça à l’intérieur.
Eva : Oui
Dans le bureau.
Castle : Je t’écoute Eva. Qu’est-ce que je peux faire pour toi ?
Eva : C’est à propos de mon mari, Cole ?
Castle : Dis m’en un peu plus.
Eva : Il est courtier ; il est brillant, charmant ; c’est un très bel homme. Quand on s’est marié la vie était magnifique. Mais depuis quelques années, la situation est devenue très difficile.
Castle : J’en suis navré.
Eva : Rick… je crois qu’il me trompe.
Castle : Qu’est ce qui te fait penser ça ?
Eva : Sa façon d’agir. Ses heures supplémentaires ; pas étonnant qu’il ait insisté pour faire un contrat de mariage. Je dois savoir ; je dois découvrir la vérité. Tu peux m’aider ?
Castle : Euh… Je suis vraiment désolé, Eva, mais c’est pas le genre d’enquête dont je m’occupe en général.
Eva : S’il te plaît Rick, j’ai besoin que tu te renseignes pour me dire s’il reste quelque chose dans mon mariage qui vaille la peine d’être sauvé. Je t’en prie… S’il te plaît.
Castle : Ouais, bien sûr.
Eva : Ouais.
Castle : J’aurais seulement besoin d’info. sur Cole et d’une photo. récente.
Eva : D’accord… merci.
Au RESTAURANT
Castle, muni d’un poste d’écoute et d’une oreillette, le tout caché derrière un menu ; il s’est installé à côté de la table de Cole, le mari d’Eva et de ses collaborateurs ; écoute leur conversation.
Son mal réglé… on entend très mal le début de la conversation. Alors Castle rapproche le micro.
Cole : Ce que j’essaie de vous faire comprendre c’est qu’on soit conscient de ce qu’on a et en obtenir un bon tarif.
Scott, le convive à lunettes : D’accord, d’accord ! Mais tu te rends quand même compte que ça pourrait nous rapporter gros.
Cole : Je t’en prie Scott ; c’est de la menue monnaie.
L’autre convive : Non, ne prends pas ça à la légère Cole. Il soulève un point important.
Cole : Scottie ?
Scott : Quoi ?
Cole : t’as confiance en moi ?
Scott : Bien sûr que j’ai confiance en toi.
Cole s’adressant à l’autre convive en tapant dans ses mains, tandis que Castle sursaute au bruit que cela fait dans son oreille.
- Robert ? Alors on ne vend pas notre boîte. En tout cas, on ne la vend pas maintenant et surtout pas à ce prix-là. On est d’accord.
Robert : On est d’accord !
Scott : Oui
Cole serre la main des deux convives se levant de table, prêts à partir.
Cole : C’est ça. Merci Messieurs.
Scott : Cole, tu veux que je te dépose au bureau
Cole : Non, j’ai un rendez-vous chez le médecin.
Scott : OK. A tout à l’heure.
Cole : Robert.
Le mari, resté à table, téléphone :
- Salut ; j’ai vraiment une méchante douleur et… je pourrais aller voir le docteur … ou je pourrais passer te voir ?
- …… (bien sûr on n’entend pas l’interlocuteur)
- Ouais ; ça c’est une très bonne idée ; j’en ai pas pour longtemps. A tout de suite.
Castle enlève son oreillette, paie et quitte le restaurant.
Au BUREAU de CASTLE INVESTIGATIONS
Castle téléphone à Beckett.
Beckett : Donc son mari a une liaison et tu l’as surpris en flagrant délit ?
Castle : J’ai des preuves qui n’ont pas la moindre ambiguïté.
Beckett : Oh la pauvre… et comment elle encaisse le choc ?
Castle : Pas très bien. J’ai passé une demi-heure avec elle au téléphone ; elle était en larmes, en train de préparer ses valises et elle m’a demandé si je pouvais passer lui déposer les photo.
Beckett : Quoi ? Ce soir ?
Castle : Oui, oui… elle veut constater par elle-même que son mariage est fini ; que pouvais-je lui dire ? Non ?
Beckett : Ne la laisse pas pleurer sur ton épaule trop longtemps.
Castle : Rappelle-moi de ne plus jamais accepter une affaire pareille
Beckett : C’est toi qui disais devoir faire tes preuves en tant que Privé.
Castle : Oui ? Mais c’était avant de savoir ce que ça impliquait.
Beckett : Ça te réconforterait si je te faisais à diner ce soir ?
Castle : T’imagines pas comment.
Beckett : A quelle heure tu seras à la maison ?
Castle : Westchester aller-retour, en comptant le temps des pleurs sur l’épaule, 20 heures 30 - 21 heures.
Beckett : Alors à tout à l’heure. Je t’aime.
Au COMMISSARIAT du 12ème
Salle de repos : Esposito et Ryan en grande discussion.
Espo : Ah c’est pas vrai
Ryan : On dirait que t’essaies même pas.
Espo : Est-ce que tu pourrais…. Salut
Beckett : Salut !
Espo : Qu’est-ce qui se passe avec l’affaire de Castle ?
Ryan : Non ! S’il te plaît ne change pas de sujet
Espo : J’ai plus envie de parler de ça ; c’est pas compliqué.
Beckett : De quoi tu veux plus parler ?
Espo : Ryan arrête pas de me prendre la tête parce que je ne suis plus en couple en ce moment.
Ryan ; Dis-lui pourquoi ?
Beckett : Ooh…
Espo : OK ! Eh ben en fait…
Ryan : Il y a quelques temps, on a décidé de se payer un petit week-end au ski en couple et c’est le mois prochain.
Beckett : Ah et le problème c’est que Esposito et Lanie ont encore rompu.
Ryan : Ouais.
Beckett : Ouais ! ……………. Ben quoi ? Vous avez bien rompu !
Espo : Ouais, mais c’est pas pour ça qu’ils doivent penser que je ne suis pas capable de me recaser. J’ai jamais eu aucun mal à me trouver une fille.
Ryan : Mais, t’as pas besoin d’en trouver une ; avec Jenny, on t’en a déjà trouvé une. On a une amie…
Espo : Attends une seconde ; tu parles d’un rendez-vous arrangé ? Jamais de la vie !
Beckett : Esposito, écoute-le au moins jusqu’au bout.
Ryan : Elle s’appelle Stacy ; c’est une fille incroyable ! Elle tient un magasin de musique…elle est sportive ; et on n’a pas arrêté de lui parler de toi. Elle veut te rencontrer. Tiens, regarde sa photo.
Ryan tend son téléphone à Espo, qui soupire…
Espo (prenant l’appareil) : Tu veux pas m’oublier. … Eeuuh… Ouais, elle est pas mal.
Beckett : Elle est pas mal ? C’est un canon ; et toi tu veux même pas la rencontrer !
Espo : OK ! Pourquoi pas ? Mais… seulement parce qu’elle a très envie de me rencontrer et parce que je déteste décevoir une demoiselle.
Beckett trinquant avec Ryan, à voix basse : Et voilà ! Bien joué !
Ryan sur le même ton : Merci
CASTLE STOPPE sa VOITURE DEVANT le DOMICILE d’EVA.
En descend ; s’approche du portail et, au moment où il allait sonner, un hurlement de femme se fait entendre dans la nuit, puis des cris :
Castle panique ; court tout en faisant le tour du jardin, pour arriver à une porte vitrée, derrière la maison ; de là, il aperçoit du sang sur un meuble, sur le sol et le corps d’une femme inanimée qu’on traîne par les pieds.
Castle stupéfait : Oh Mon Dieu !
Il retourne devant la maison en courant et escalade le portail pour rentrer dans la propriété. Retour à la porte vitrée… Plus rien… Retour devant la maison, pour apercevoir un homme, traînant la femme toujours inanimée et la déposer sur la banquette arrière d’une voiture. Il escalade le portail dans l’autre sens, en criant :
Mais la voiture disparait dans la nuit dans un crissement de pneus.
Castle monte dans sa voiture et la prend en chasse, tout en téléphonant à Beckett ; après 2 sonneries elle répond.
Beckett : Castle, t’es là bientôt ?
Castle : Kate, il l’a tuée !
Beckett : Quoi ? Pardon ?
Castle : Kate, il l’a tuée !
Ligne brouillée puis coupée. Plus de réseau ;
Castle : Beckett ? Tu m’entends !.......... C’est pas vrai !
Castle retrouve la voiture du suspect, maintenant garée sur le côté de la route ; inspecte l’intérieur à l’aide de sa torche ; plus personne dedans, mais du sang sur la banquette arrière. Quand il entend comme un bruit de pelle qui creuse la terre… s’enfonce dans le bois, en suivant un sentier et… finit assommé en poussant un « Aaahh ! »
Quelques instants plus tard : gémissements ; Castle reprend connaissance, se frotte l’arrière du crâne ; se relève, ramasse sa torche et refait le chemin en sens inverse en courant. Sa voiture a disparu.
Castle : Oh ! Il a pris ma voiture… et merde !
Il prend son téléphone en main ; celui-ci indique « no reseau »
Soupirs. Alors, dans la nuit, il marche sur la route en s’éclairant de sa torche ; puis son téléphone l’alerte. Il capte le réseau à nouveau. Il rappelle Beckett.
Cette dernière est au loft ; inquiète, elle se précipite sur le téléphone dès la première sonnerie.
Beckett : Castle, où es-tu ?
Castle : Beckett, elle est morte ! Elle est morte !
Beckett : Attends, calme-toi ! Qu’est-ce qui se passe ?
Castle : Eva a été assassinée par son mari. Il l’a tuée et j’ai pas pu… J’ai pas pu l’en empêcher. J’ai pas pu.
JINGLE CASTLE
RETOUR dans le BOIS où Castle a été assommé.
Sur les lieux : Castle, Beckett, un Lieutenant et quelques policiers.
Castle : Lieutenant Neely, comme je vous l’ai déjà dit ; j’ai suivi Cole Whitfield jusqu’ici et il a dû m’assommer parce que, quand j’ai repris connaissance, il avait disparu ainsi que ma voiture.
Lt Neely : Et pour quelles raisons étiez-vous allé chez lui ?
Castle : Pour donner les photo. à Eva. C’est là que je l’ai entendue crier et j’ai vu son mari traîner son corps au milieu de la cuisine. Mais avant que je puisse faire quoi que ce soit, il a filé en voiture avec elle.
Lt Neely : Monsieur Castle, je vois que vous n’avez votre licence de Privé que depuis 1 mois.
Castle : Oui… Et alors ?
Lt Neely : Et alors vous êtes vraiment sûr de ce que vous avez vu ?
Castle : Evidemment, que j’en suis vraiment sûr ! Enfin, je….
Beckett : Lieutenant, si Castle dit que c’est arrivé, vous pouvez le croire.
Un policier : Une partie de son histoire tient la route ; on a trouvé sa voiture garée sur un petit chemin adjacent, à environ 100 mètres d’ici.
Beckett : Whitfield a dû cacher le véhicule de Castle pour avoir le temps de s’enfuir.
Castle : Lieutenant, je n’invente rien. La maison des Whitfield est une scène de crime. Si nous allons dans cette cuisine, il y aura du sang sur place, appartenant à Eva.
RETOUR à la MAISON des WHITFIELD.
Le lieutenant Neely, accompagnée de Castle et Beckett, frappe ; Cole Whitfield leur ouvre la porte. .
Lt Neely montrant sa plaque : Police, Lieutenant Neely. On peut vous parler un instant.
Cole : Oui, je vous en prie. Entrez.
Tout le monde rentre.
Cole tout en refermant la porte d’entrée : Alors, de quoi s’agit-il ? Que puis-je faire pour vous ?
Lt Neely : Monsieur Whitfield, est-ce que votre femme Eva est ici ?
Cole : Non… Pourquoi ?
Lt Neely : Vous savez où elle est ?
Cole : Non. J’en sais rien ; je suis rentré à la maison, il y a 20 minutes.
Cole sort un papier de sa poche, le donne au Lieutenant Neely, en disant :
- J’ai trouvé ça ! Un petit mot doux de la part d’Eva. Elle découvert que je la trompais et elle est partie.
Castle, en aparté à Beckett : « oh elle est partie. Il nous prend pour qui ? C’est lui qui a écrit cette lettre. »
Cole : J’arrive même pas à la joindre ; j’ai essayé de l’appeler des dizaines de fois, mais je tombe toujours sur son répondeur.
Beckett : Vous conduisez une « modèle S » noire ?
Cole : Non c.... Non ça c’est la voiture d’Eva. Pourquoi ? ……… Est-ce qu’il lui est arrivé quelque chose ?
Lt Neely : On en n’est pas encore sûr. Mais vous dites que vous n’êtes rentré que depuis 20 minutes ?
Cole : Oui, c’est ça, vers 21 h 30.
Beckett : Et où étiez-vous à 19 h 45 ?
Cole gêné : J’étais… j’étais encore en ville ; j’étais au bureau. ………….Ecoutez, je crois qu’il faut que j’aille me resservir un verre. Excusez-moi.
Cole sort de la pièce.
Castle : Il nous ment ! Il nous ment sur toute la ligne !
Lt Neely : Si vous avez raison, on devrait trouver des traces de sang dans la cuisine.
Dans la cuisine.
Castle : C’était ici… ça s’est passé exactement ici. Il a tout nettoyé… obligatoirement. Sinon pourquoi il nous aurait laissés entrer aussi facilement.
Lt Neely : S’il a fait le ménage, c’est une vraie fée du logis. Le luminol n’indique aucune trace de sang.
Beckett : Castle…
Castle : Kate, je sais très bien ce que j’ai vu… Ici ! Là ! Je le savais ! Vous voyez !
Cole arrive dans la cuisine.
Cole : Vous saviez quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?
Lt Neely : Il y a des traces de sang sur ce meuble.
Beckett : Monsieur Whitfield vous savez d’où ça peut venir ?
Cole : Oui ! Ma femme est très maladroite. Elle a brisé un pot de fleurs et s’est coupée à la main en nettoyant. Elle a saigné partout jusqu’à ce qu’elle mette un pansement… Attendez ; je peux savoir pourquoi vous cherchez des traces de sang ? ……………………….. Est-ce que vous insinuez que j’ai fait du mal à ma femme ?
Castle : Nous ne faisons pas que l’insinuer, Monsieur Whitfield.
Cole : Dehors ! Sortez de chez moi ! Sortez tout de suite !
Les trois, Castle, Beckett et le Lieutenant Neely, sortent sans rien dire.
Au LOFT de CASTLE
Tôt le matin. Castle tourmenté devant la fenêtre. Beckett arrive, s’approche de lui, saisissant son bras et posant sa tête sur son épaule.
Beckett : Salut. T’es debout depuis quand ?
Castle : Il est sûrement rentré chez lui ; il a vu qu’Eva était sur le point de le quitter et il l’a tuée dans un accès de rage. Je lui avais fait la promesse que tout allait bien se passer.
Beckett : Je suis désolée mon cœur.
Castle : Des nouvelles du Lieutenant Neely.
Beckett : Elle a dit que l’équipe de recherche n’avait rien trouvé dans les bois.
Castle et Beckett quittent la fenêtre pour aller s’assoir, chacun sur un fauteuil.
Castle : Ouais… c’est parce que Cole savait qu’il ne pouvait pas la laisser là étant donné que j’étais sur ses traces ; alors il la remise dans la voiture et il est allé s’en débarrasser ailleurs.
Beckett : La police locale a émis un avis de recherche pour la voiture d’Eva et ils surveillent ses cartes de crédit.
Castle : Ils ont localisé son portable ?
Beckett : Ils ont essayé mais soit il est éteint, soit il est foutu.
Castle : Ouais… ça veut dire qu’il est foutu. Et… pour son alibi ?
Beckett : Il était pas au bureau comme il l’a prétendu. Son associé dit qu’il est parti à 18 heures et non pas à 20 heures.
Castle : Donc il avait largement le temps de rentrer pour 19 h 45…
Beckett : Mais quand le Lieutenant Neely l’a mis devant le fait accompli, il a dit, qu’en fait, il était chez sa maîtresse, Taylor Mac Kinley, la femme avec qui tu l’as pris en photo et qu’il est resté là-bas, jusqu’à 20 heures.
Castle : Il faut qu’on parle à cette fille.
Beckett : Castle c’est pas dans ma juridiction et c’est pas mon enquête.
Castle : Oui, mais c’est la mienne. Eva m’a embauché. C’était mon amie et il l’a tuée sous mes yeux.
Beckett, prenant la main de Castle : D’accord, je vais interroger la maîtresse. Mais tu dois me laisser faire ; tu peux pas être présent. T’es trop impliqué.
Beckett se lève, embrasse Castle sur le front.
Au COMMISSARIAT du 12ème.
Beckett et la maîtresse de Cole, Taylor Mc Kinley.
Taylor : Et alors ? Sa femme a découvert notre liaison et elle est partie. Qu’est-ce que ça peut faire ce genre de choses arrive tous les jours.
Beckett : Sauf que les épouses ne disparaissent pas tous les jours.
Taylor : Il est un peu tôt pour dire qu’elle a disparu, vous ne trouvez pas ? Je suis sûre qu’elle va revenir.
Beckett : Mademoiselle Mac Kinley, quand avez-vous rencontré Monsieur Whitfield ?
Taylor : Il y 1 an à mon cours de yoga.
Beckett : Et quand la liaison a-t’elle commencé ?
Taylor : Une semaine après…. Quoi ? Il est canon… et riche.
Beckett : A quelle heure est-il venu chez vous hier soir ?
Taylor : Comme je l’ai dit à l’autre lieutenant de police, il a débarqué vers 18 h et il est reparti juste après 20 heures.
Beckett : Donc, vous n’avez pas bougé de l’appartement pendant tout ce temps ?
Taylor : C’est bien ça !
Taylor quitte le poste ; Beckett retourne à son bureau et discute avec les gars.
Ryan : Alors ? T’en penses quoi ?
Beckett : Elle cherche la confrontation. Et toutes ses réponses étaient un peu trop préparées.
Espo : Tu crois qu’elle ment ?
Beckett : Allez enquêter dans son immeuble, vérifier si quelqu’un a vu Cole hier soir ; et penchons-nous sur ce Monsieur Whitfield, histoire de voir s’il ne nous cache pas autre chose.
Ryan : Ouais.
DEVANT la MAISON de Cole WHITFIELD
Castle dans sa voiture, avec ses jumelles, espionne Cole en train de charger des sacs-poubelle dans son véhicule.
Castle parlant tout seul : Qui y-a-t-il sans ces sacs Cole ? Et où comptes-tu t’en débarrasser ?
Cole se retourne et aperçoit Castle ; ce dernier a beau se pencher vers le siège passager ; trop tard ! Cole arrive et tape à la vitre.
Cole : Qu’est-ce que vous fabriquez ?
Castle : Euh… J’ai… Je…
Cole : D’abord vous m’accusez de meurtre et, maintenant, vous m’espionnez devant chez moi ! Non, mais c’est quoi votre problème, bordel !
Castle : Comment çà, mon problème ?
Cole : Ouais !
Castle : C’est pas moi qui ai tué ma femme !
Cole : Vous délirez ! Vous êtes au courant ? Eva est en vie ; je l’ai eue en ligne ; elle m’a appelé il y a 20 minutes
Castle : Vous mentez.
Cole : J’aurais préféré parce qu’elle m’a dit d’aller me faire foutre ; et elle a aussi dit qu’elle a complètement vidé notre compte joint.
Castle : …..
Cole : Vous ne me croyez pas ! Vérifiez auprès de ma banque… pendant que vous étiez en train de fouillez ma maison, cette petite salope m’a piqué 7 millions 4.
Le Lieutenant Neely arrive et stoppe sa voiture à côté d’eux. Baisse la vitre et s’interpose.
Lt Neely : Monsieur Whitfield ! Y a un problème ?
Cole s’adressant au Lt : Ouais…Cet homme me harcèle…et se tournant vers Castle : Hé, vous prouverez jamais rien.
Puis, Cole s’en va.
Castle sous le regard interrogatif du Lt Neely… bégaie : Hé… I… Il….
Au COMMISSARIAT du 12ème
Salle de pause ; Castle et Beckett assis à la table, avec leur café.
Beckett : T’es devenu fou ? Qu’est-ce qu’il t’a pris de faire ça ?
Castle : Tu l’as vu comme moi hier soir. Il est arrogant ! Et que font tous les hommes arrogants ?
Beckett d’un air malicieux : Ils commettent des erreurs.
Castle : Exactement… Mais… attends, tu parles de moi là ? C’est ça ?
Beckett : Tu es le seul témoin et tu es en train de détruire ta crédibilité alors que j’essaie de t’aider. Tu imagines si Gates apprend ça ?
Castle : Je m’efforce seulement de trouver des preuves.
Beckett : Pour l’instant les preuves sont du côté de Cole ; le relevé d’appels d’Eva confirme qu’elle lui a passé un coup de fil ce matin à 9 h 35. Il y a aussi le virement de 7 millions 4 effectué hier soir sur un compte suisse.
Castle : Bien sûr ; il s’arrange pour créer un doute raisonnable. Il fabrique une histoire où elle le vole et où elle prend la fuite. C’est pour ça qu’on ne trouve pas le corps. C’est son plan !
Espo : Bon ! On revient de l’immeuble où vit la maîtresse ; personne ne se rappelle avoir vu Whitfield hier soir.
Castle : ça prouve qu’il n’y ’était pas.
Beckett : ça prouve seulement que personne ne l’a vu. Si on n’a pas de corps, il va nous falloir quelque chose de plus solide que ça.
Ryan : Devinez quoi ? Il s’avère que Whitfield a déjà été marié une fois, à Los Angeles. Mallory Whitfield (Ryan donne la photo à Beckett) ; elle avait touché un héritage de plusieurs millions de dollars.
Espo : Avait ?
Ryan : Oui, elle est morte dans un accident de randonnée dans la forêt nationale d’Angeles ; elle est tombée d’une falaise. Devinez qui était l’unique témoin ?
Beckett : Son mari, Cole.
Ryan : Bingo. Les flics ont essayé d’en faire une affaire de meurtre, mais Cole avait réponse à tout. Ils n’ont jamais pu l’inculper. A la mort de sa femme, il a hérité de tous ses biens, dont il s’est servi pour monter sa boîte et bâtir sa fortune.
Castle : Donc, il s’en est sorti une fois et maintenant il retente le coup. C’était pas un crime passionnel. Il avait tout planifié.
DEVANT le TABLEAU BLANC
Tous les quatre sont là et Beckett affiche la photo de Mallory Whitfield.
Beckett : Alors la première femme de Cole meurt dans des circonstances mystérieuses et ensuite, la seconde disparaît.
Ryan : ça peut pas être une coïncidence. Ce type est une veuve noire… ou plutôt… un veuf noir…
Castle : Sauf que cette fois, il n’y a pas de corps. Il essaie de créer l’illusion qu’Eva est toujours en vie.
Espo : Oui et il se donne beaucoup de mal pour que cette illusion paraisse réelle. Castle, t’as bien dit que Cole Whitfield était chez lui, à Westchester, ce matin ?
Castle : Il n’a pas bougé de la matinée.
Espo : Je viens de recevoir les données du téléphone d’Eva ; l’appel pour Cole a transité par une antenne-relais de Manhattan.
Ryan : Il a sûrement demandé à quelqu’un d’utiliser le portable d’Eva pour passer cet appel.
Espo : Et qui que ce soit, cette personne se trouvait près de la 4ème et de la 31ème.
Castle : C’est là que j’ai pris ces photo. ! Sa maîtresse, Taylor, vit dans un immeuble du coin.
Beckett : Si elle a menti pour lui procurer un alibi, elle a pu passer cet appel. Les gars, ramenez là au poste.
Espo : Ah c’est trop bête, je vais devoir annuler ce déjeuner avec Stacy.
Ryan : Non, non, non. T’annules rien ; faut que tu fasses une bonne première impression.
Beckett : Rahh !… C’est pas vrai ; vas à ton rencard, Ryan et moi on s’occupe d’elle.
Espo : OK
Salle d’interrogatoire ; Beckett et la maîtresse.
Taylor : J’ai déjà répondu à toutes vos questions.
Beckett : Oui, mais on en a un peu plus parce que de nouveaux éléments ont été révélés.
Taylor : Ah ouais ! Et quels nouveaux éléments.
Beckett : Avant ça, j’aimerais revoir avec vous certains de vos propos lors de notre dernier entretien. Vous avez dit que Cole était chez vous entre 18 et 20 h, hier soir. Est-ce que vous maintenez votre déclaration.
Taylor : Oui… je la maintiens.
Beckett : Aucun de vos voisins ne l’a aperçu.
Taylor : C’est un homme très discret.
Beckett : Est-ce qu’il vous a demandé de dire qu’il était dans votre appartement ?
Taylor : Nan.
Beckett : Est-ce qu’il vous a demandé de l’appeler avec le portable de quelqu’un d’autre.
Une femme fait irruption dans la pièce :
- Taylor, ne dites plus un mot.
Audrey Hastkins, l’avocate de Mademoiselle Mac Kinley.
Taylor : Attendez, vous êtes qui vous ?
Audrey : ça va aller. C’est Cole qui m’envoie. Je suis l’avocate de son entreprise. Laissez-moi régler ça.
Beckett : Taylor écoutez-moi ; si vous lui avez fourni un faux alibi, ça fait de vous sa complice et ça peut vous envoyer en prison.
Audrey : Une complice de quoi, au juste ?
Beckett : Du meurtre d’Eva Whitfield.
Taylor : Eva n’est pas morte. Cole lui a parlé ce matin.
Beckett : Ou il a parlé à quelqu’un qui utilisait le téléphone d’Eva et cet appel a transité par une antenne-relais près de votre immeuble à 9 h 35.
Audrey : Lieutenant, à moins que vous n’ayez des preuves…
Taylor : Attendez. Vous m’accusez d’avoir passé cet appel ? J’étais au boulot à 9 h 35 au studio de yoga.
Beckett : On a vérifié votre planning ; vous ne travaillez pas le matin.
Taylor : Non… mais j’ai dû remplacer une autre prof. qui était malade. J’étais là-bas de 9 heures et demie à 11 heures du matin. Vous pouvez vérifier.
Audrey : Nous avons terminé Lieutenant.
Taylor et l’avocate sortent de la salle d’interrogatoire, tandis que Beckett se rend dans la salle voisine, d’où Ryan et Castle ont pu observer la scène derrière la vitre sans tain.
Castle : C’est très malin ; Cole a envoyé son avocat pour faire taire sa maîtresse. Il ne veut pas que cette histoire sorte de la famille.
Ryan : Oui. Et maintenant qu’elle a un avocat, comment on va la faire parler ?
Beckett : En vérifiant son histoire ; je vais appeler son boulot pour son alibi.
Beckett sort de la pièce, tandis qu’Espo pointe son nez.
Espo : Salut…
Ryan : Comment s’est passé le rencard ?
Espo : On peut se parler une seconde ?
Et ils s’éloignent dans un couloir désert.
Ryan : Qu’est-ce que tu penses de Stacy ?
Espo : Ah mon pote… elle était génial… jusqu’à ce qu’elle commence à me faire flipper.
Ryan : Quoi ?
Espo : Ouais. On était au milieu des entrées, et tout à coup, elle me dit que le short bleu que je portais pendant le triathlon me faisait les jambes super-sexy, ce qui est vrai…
Ryan : Ouais…
Espo : Seulement comment elle sait que j’y ai participé ? Et comment elle sait de quelle couleur était mon short ? Et c’est là qu’elle m’a dit qu’elle avait vu la photo que j’avais mise sur mon profil.
Ryan rit…
Espo : Oh ! Tu trouves ça marrant ?
Ryan : Hé…euh…
Espo : Tu m’as créé un profil sur un site de rencontres ?
Ryan : Et ben, techniquement, c’est Jenny qui te l’a créé, moi je n’ai fait que le gérer habilement.
Espo : Tu pensais que je n’allais pas le découvrir ! J’ai failli lui passer les menottes.
Ryan : En fait, on s’était dit que si tu craquais vraiment sur elle, t’allais oublier cette histoire.
Espo : Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? Je peux me trouver des filles tout seul !
Ryan : Je sais. Mais tu ne l’as pas fait et le week-end au ski arrive bientôt. Alors… euh… non, non, écoute, j’essaie seulement te t’aider.
Espo : J’ai pas besoin d’aide, mon pote. Cela va se payer.
Ryan : Ah… Ouais…
Près du BUREAU de BECKETT
Castle déambule puis s’approche de Beckett
Beckett : Le patron du studio de yoga confirme que Taylor était au boulot de 9 heures et demie à 11 heures.
Castle : Alors son patron nous ment.
Beckett : Castle, elle donnait un cours devant plus de 30 personnes, alors, elle a pas passé cet appel, mais qui que ce soit, il a fait exprès d’aller près de son appartement.
Castle : Ce qui veut dire que quelqu’un veut nous faire croire que c’était Taylor.
Beckett : Et ça aurait marché si elle n’avait pas remplacé une prof.
Castle : Un remplacement… Mais bien sûr… L’appel de son patron était la seule chose que ne pouvait pas prévoir la personne qui est derrière tout ça.
Beckett : La personne dont tu parles, c’est Cole.
Castle : Non !
Beckett : Non ?
Castle : Non ! Beckett, le meurtre a été mis en scène ; toute cette histoire n’est qu’une oeuvre de fiction ; un film d’Hitchcock, et c’est moi qui joue le rôle du témoin. Je suis James Stewart dans « Sueurs froides » et la raison pour laquelle on n’a pas trouvé de corps, c’est parce qu’il n’y en a pas ! Eva est toujours en vie.
Beckett : Eva est en vie ? C’est pas du tout ce que tu pensais il y a à peine deux minutes.
Castle : Parce que je viens de « percuter » ! Eva est la seule personne qui voudrait faire passer Cole pour un meurtrier et sa maîtresse pour une complice.
Beckett : Attends... Tu as dit avoir vu Cole tuer Eva ; c’est bien ça ? Tu l’as vu ou pas ?
Castle : J’ai vu ce qu’elle voulait que je voie. C’est pour ça qu’elle m’a demandé de lui apporter les photo. Eva a tout manigancé depuis le début. Et je suis le détective privé naïf qui est tombé dans le panneau.
Beckett : Ah… pourquoi elle se donnerait tout ce mal ?
Castle : Parce que ça ne lui suffisait pas de le quitter ; de mettre un terme à ce mariage ; elle voulait à tout prix le faire souffrir ; elle l’a piégé ! Il ne mentait pas quand il a juré qu’elle lui avait passé un coup de fil. C’est le cas ; elle l’a bien appelé et c’est elle qui a transféré sur ce compte suisse les 7 millions quatre cents mille dollars. C’est pour financer sa fuite. J’ai raison. J’en suis intimement persuadé.
Beckett répondant à son téléphone qui vient juste de sonner :
- Beckett ! Quand ?... D’accord. Merci.
Puis elle raccroche et s’adresse de nouveau à Castle.
Beckett : Castle, je suis vraiment désolée…
Castle : Ooh… je sais bien que ça parait dingue mais…Eva est toujours en vie.
Beckett : Non, désolée ; on a trouvé son corps dans le fleuve. Eva est morte.
Dans le couloir qui conduit à la morgue.
Castle : Il n’y a aucune chance pour qu’Eva soit morte. Dans cette situation, un retournement à la Hitchcock, ce ne sera pas son corps. Crois-moi sur parole.
Beckett : Alors qui on vient de sortir du fleuve ?
Castle : Une femme qui lui ressemble.
Beckett : D’accord. Mais on va vérifier ses empreintes comme ça on n’aura plus aucun doute.
Castle : Sauf que ses empreintes seront altérées et que son visage sera méconnaissable. Cela fait partie du plan d’Eva pour commettre le crime parfait. Tu verras.
A la MORGUE
Lanie est en train d’examiner la blessure derrière la tête de la morte.
Castle : Woah… on dirait que c’est elle.
Lanie : C’est parce que c’est bien elle. Ses empreintes correspondent. C’est Eva.
Castle : C’est impossible.
Lanie : J’ai aussi vérifié son dossier dentaire, Castle, c’est elle ; j’aurais aimé te dire le contraire.
Beckett : On dirait que la cause de la mort est un traumatisme crânien.
Lanie : Oui elle présente une importante fracture dans la région pariétale. Mais on vient juste de me l’amener, alors je n’ai fait qu’un examen préliminaire. Je vous appelle dès que j’aurai terminé son autopsie.
Beckett : D’accord.
A la sortie de la morgue, dans le couloir.
Beckett : Je suis vraiment navrée pour ton amie.
Castle : Oui, moi aussi.
Beckett : Maintenant qu’on a un corps, ça va nous donner un moyen de pression.
Dans l’IMMEUBLE de TAYLOR – A sa SORTIE de l’ASCENSEUR
Ryan : Taylor ! Il faut qu’on discute.
Taylor : Mon avocate m’a dit de ne pas vous parler.
Espo : Très bien ! Alors, écoutez.
Ryan : Je ne sais pas ce que Cole vous a raconté, mais sa femme est morte. On a retrouvé son corps il y a 2 heures.
Taylor : Oh mon dieu…
Espo : Ecoutez Taylor, si vous voulez éviter la prison, c’est le moment de nous dire la vérité.
Au COMMISSARIAT du 12ème
Salle d’interrogatoire : Beckett face à Cole Whitfield et son avocate Audrey Hastkins.
Beckett : Ravie de vous revoir Maître Hastkins. Apparemment vous représentez tout le monde dans cette affaire…
Audrey : Avant de commencer, sachez que Monsieur Whitfield est ici uniquement parce que vous dites avoir des informations sur sa femme.
Beckett : Cole, vous affirmez avoir parlé à Eva ce matin ; qu’est-ce qu’elle vous a dit ?
Cole : Elle a dit que c’était terminé et qu’elle quittait la ville.
Audrey : Lieutenant, avez-vous trouvé Madame Whitfield, oui ou non ?
Beckett tendant la photo d’Eva morte : Oui on l’a trouvée… dans le fleuve, assassinée… par votre client.
Cole : C’est un mensonge.
Beckett : Taylor vous a lâché. Elle nous a avoué que vous n’étiez pas chez elle, hier soir.
Audrey : Vous avez parlé à ma cliente, sans ma présence ?
Beckett : Elle a renoncé à ses droits. Monsieur Whitfield, si vous n’étiez pas chez Taylor hier soir, où étiez-vous ?
Audrey : Ne lui répondez pas. Est-ce que vous l’inculpez ?
Beckett : Ce n’est plus qu’une question de temps.
Audrey : Cole, allons-nous-en.
Sortie de la salle d’interrogatoire. Dans le couloir, Castle suit Cole et l’attrape par le bras
Castle : Hé !
Cole : Hé !
Castle : Je sais que c’est vous. Vous l’avez tuée. Je vous ai vu.
Audrey : Ne vous adressez pas à mon client.
Beckett : Castle, Castle arrête
Audrey : Dites-moi dans quel genre de poste on est Lieutenant ?
Beckett : Ramenez votre client chez lui mais ne vous en faites pas, on viendra bientôt vous chercher.
Cole : Allons-y.
Beckett tenant toujours Castle par le bras.
Beckett : C’était quoi ça ?
Castle : Je sais, je sais, je suis désolé.
Beckett : Castle tu es stressé ; rentre à la maison et essaie de te calmer.
Castle : T’inquiète pas ; ça va aller.
Beckett : Je sais que ça va aller ; mais là, tu dois prendre un peu de recul.
Castle : Oui, oui… tu as raison.
Beckett : D’accord.
Puis, le téléphone de Beckett sonne ; elle décroche ; c’est Lanie.
Beckett : Je t’écoute Lanie
A la MORGUE
Lanie : Lors de l’autopsie, j’ai découvert que l’ongle de l’index gauche d’Eva était fendu au milieu et je me suis rendue compte qu’il y avait quelque chose dans la fissure. Ces trois cheveux.
Beckett : Ils ont sûrement atterri là pendant qu’elle se défendait.
Lanie : Il y a des chances, oui.
Beckett : A quelle vitesse, tu peux avoir les résultats ? L’ADN de Cole est dans les fichiers puisqu’il a été soupçonné du meurtre de sa première femme.
Lanie : Je les ai déjà comparés et ça correspond.
Beckett : Quoi ?
Lanie : Cole Withfield est ton meurtrier.
A WESTCHESTER – MAISON des WHITFIELD.
Sur la terrasse : un policier, accompagné de Beckett et du Lieutenant Neely, s’approche d’une porte vitrée, en criant :
- Monsieur Whitfield ! Monsieur Withfield ! On a un mandat d’arrêt à votre nom !
Lt Neely : Aucune réponse de sa part.
Beckett : Pourtant son 4 X 4 est garée dans l’allée.
Le policier : On enfonce la porte.
Beckett ouvrant la porte : Pas la peine.
Ils rentrent et le Lieutenant Neely crie :
- Monsieur Whitfield ! Montrez-vous tout de suite ; et ne rendez pas les choses encore plus difficiles. Silence total. Pas de réponse.
Puis, chacun parcourt les pièces du rez-de-chaussée, une à une, jusqu’à ce que Beckett aperçoive les pieds d’un pendu… C’est Cole.
Au LOFT de CASTLE
Soirée devant le feu ; Beckett et Castle, attablés, discutent autour d’un verre de vin.
Beckett : Est-ce que ça va ?
Castle : J’aurais jamais pensé que ça finirait comme ça.
Beckett : Je parie que Cole non plus.
Castle : Oui, mais un suicide. Qu’a dit le médecin-légiste ?
Beckett : Cole se serait mis la corde autour du cou et… il aurait sauté dans le vide. Je suis désolée. Je sais que c’est pas comme ça que tu souhaitais que ça finisse.
Plus tard, dans la chambre – Beckett couchée sur le côté, ayant l’air de dormir…
Castle s’installant sur le lit : Beckett… Beckett ! Est-ce que tu dors ?
Beckett : Nan.
Castle : Cool ; Y a un truc qui m’embête.
Beckett : Ah ouais… moi aussi y a un truc qui m’embête.
Caslte : Pourquoi un type comme Cole se suiciderait ?
Beckett se retournant : Parce qu’un type comme Cole ne pensait pas pouvoir tenir en prison.
Castle : Ah oui ; avec l’argent et les relations qu’il avait, il ne serait peut-être même pas allé en prison. Tout le dossier ne repose que sur des preuves indirectes. Il aurait pu s’en sortir lors du procès.
Beckett : Ben de toute évidence, il n’y croyait pas.
Castle : C’est trop net.
Beckett : Castle, n’écoute pas les petites voix dans ta tête.
Castle : Et si elles me menaient à la vérité.
Beckett : Dans ce cas, on s’occupera de ça demain.
Lendemain matin : Beckett se réveille, se retourne dans le lit, cherche Castle, mais la place est vide. Puis elle aperçoit sur la table de chevet, un mot coincé dans un joli bouquet de fleurs rouge « je me suis levé tôt ; je suis parti au bureau. Tu me rejoins ? »
Au BUREAU de CASTLE INVESTIGATIONS.
Beckett arrive 2 grands gobelets de café, en main.
Beckett : Castle ! Castle, t’es là ? Je t’ai apporté un café. Je me suis dit que…
Puis elle s’interrompt aussitôt, voyant le tableau que Castle est en train de terminer. Tableau rempli de fils de couleur, faisant des liaisons entre des dates, des jours, des photo.
Beckett : Waoh ! Finalement, c’était peut-être pas une bonne idée le café… C’est quoi ça ?
Castle : La chronologie des faits. Eva est en rouge, Cole est en vert et Taylor en bleu.
Beckett : Une chronologie pour une affaire qui est déjà résolue ?
Castle : Pas encore. Cole ne s’est pas suicidé.
Beckett : Tu te bases sur quoi ?
Castle : Je me base sur sa personnalité. Cole était arrogant, hautain et surtout bien trop narcissique pour mettre fin à ses jours. Donc s’il ne s’est pas suicidé, ça veut dire qu’on l’a tué.
Beckett : Castle, tu vas un peu loin en supposant ça.
Castle : Et ça change absolument tout parce que si Cole ne s’est pas suicidé, parce que ça veut dire que c’est pas lui mais quelqu’un d’autre qui a tué Eva. C’est pour ça qu’on a mis en scène son suicide ; pour que la Police arrive à la conclusion que c’était lui le coupable.
Beckett : Dans ce cas, la personne qui a tué Cole, a aussi tué Eva. Et ce serait qui d’après toi ?
Castle : L’homme que j’ai vu chez elle et qui m’a frappé dans les bois.
Beckett : Celui dont tu disais que c’était Cole.
Castle : Parce que c’est ce qu’il voulait me faire croire. Il a tout mis en scène pour que je pense que c’était Cole.
Beckett : D’accord Castle. Admettons une seconde qu’un homme ait pénétré dans la maison déguisé en Cole et qu’il ait attaqué Eva. Comment il pouvait savoir que tu allais arriver pour être témoin de tout ça.
Castle : Il était forcément de mèche avec Eva.
Beckett : Si Eva fait partie du coup monté, pourquoi elle est à la morgue.
Castle : Parce que… on en revient à un classique de Hitchcock. Elle s’est fait doubler par son complice.
Castle tend un dossier à Beckett qui le lit puis…
Beckett : Ce sont les statuts juridiques de Whitfield et Gallaway, l’Entreprise de Cole ?
Castle : ça m’a coûté 2 boîtes de « Cronuts » pour sortir ces documents du bureau du greffier. Cole et son partenaire Scott Gallaway étaient associés à parts égales dans la société, mais selon ce document, s’il arrivait quelque chose à l’un des deux, l’autre obtiendrait les pleins pouvoirs.
Beckett : Tu suggères que Scott Gallaway était le complice d’Eva dans le coup monté.
Castle : J’ai réécouté l’enregistrement que j’ai fait au restaurant. (On entend le début de l’enregistrement). Ils venaient de recevoir une offre importante pour vendre l’entreprise. Une offre que Cole refusait d’accepter. Donc, j’ai vérifié les comptes de Scott ; il était plus que dans le rouge à la banque. Sa porte de sortie, c’était ce rachat, mais pour que ce soit possible, il fallait qu’il ait le contrôle de la société ; et comme Eva voulait mettre un terme à son mariage et punir Cole, ils ont élaboré ce plan pour pouvoir se débarrasser de lui.
Beckett : On a aucun élément qui prouve cette théorie.
Castle : C’était Scott Gallaway. J’en suis persuadé. Il faut juste vérifier son alibi. Est-ce que tu accepterais de faire ça pour moi ?
Beckett : Très bien. Mais d’abord, je veux que tu m’écoutes. Eva était ton amie ; elle est venue ici pour te demander de l’aide. Et maintenant qu’elle est morte, tu te sens responsable et ça peut te faire chasser des fantômes
Au COMMISSARIAT du 12ème
Ryan : On enquête sur Scott Gallaway maintenant ? Pourquoi ?
Espo : Je pensais que tout accusait Cole Whitfield.
Beckett : C’est toujours le cas.
Ryan : Mais tu crois à la théorie de Castle ?
Beckett : Je pense qu’il a eu raison beaucoup trop souvent pour ne pas envisager sa théorie.
Au LOFT de CASTLE
Castle dans son bureau, décroche son téléphone.
Beckett répondant : Salut, j’étais justement sur le point de t’appeler.
Castle : Ecoute, j’ai pris un peu de recul pour réfléchir à tout ça et… tu avais raison ; je crois que je me suis beaucoup trop impliqué là-dedans. Scott Gallaway n’a sûrement rien à voir avec ça.
Beckett : Non, en effet, j’ai vérifié ; son alibi tient la route, mais t’avais raison Castle. On a trouvé des preuves que Cole n’a pas tué Eva. Et je sais qui est l’assassin.
Au COMMISSARIAT du 12ème
Devant le tableau blanc : Beckett, Ryan, Esposito et Castle.
Beckett : Scott Gallaway est innocent. A 19 heures 45 quand Eva a été soi-disant attaquée, il assistait à un match de baskett de son fils.
Castle : Mais tu m’as dit avoir des preuves que Cole n’a pas tué Eva…
Esposito : La théorie sur Scott ne s’est pas confirmé mais on s’est penché très sérieusement sur les personnes de la vie de Cole… et du coup on a trouvé ça (Esposito fixe une photo sur le tableau blanc)
Castle : C’est le 4 X 4 de Cole ?
Beckett : Exact. Les caméras de circulation montrent que Cole était dans cette maison à Scarsdale de 18 heures à 20 heures.
Ryan : Ce qui prouve que Cole Whitfield ne pouvait pas être l’homme que tu as vu attaqué EVA.
Esposito : Et il y a un autre fait assez drôle ; Cole se rendait régulièrement dans cette maison entre 18 heures et 20 heures.
Castle : A qui appartient-elle ?
Beckett : A monsieur Robert James ; c’est l’un des autres cadres travaillant chez Whitfield et Gallaway.
Castle : Il était au déjeuner, mais que faisait Cole dans la maison de Robert.
Ryan : Il n’était pas là pour voir Robert puisque ce dernier travaille toujours tard au bureau. Mais… madame James était là.
Castle : Oh c’est une blague ; Cole avait une autre aventure et, cette fois, avec la femme de son collègue ?
Beckett : C’est sûrement pour ça qu’il a menti sur son alibi pour le soir en question.
Espo : La femme confirme leur liaison mais elle pensait que personne ne le savait.
Castle : Et peut-on placer Robert James près de la maison des Whitfield ce soir-là.
Espo : Et comment, qu’on peut.
SALLE d’INTERROGATOIRE
Robert James interrogé par Beckett.
Beckett : Monsieur James, merci beaucoup d’avoir pris la peine de passer.
Robert : C’est normal, même si je ne vois pas en quoi je peux vous aider.
Beckett : Et bien vous pouvez commencer par me dire où vous étiez il y a 2 jours à 20 heures ?
Robert : Je travaille tard, donc j’étais à mon bureau.
Beckett : Nan… C’est pas vrai. Si je le sais c’est parce que vous avez été pris en photo en passant le péage, à 19 heures 4 pour être précise, en direction de chez Cole, à Westchester.
Robert : Euh…
Beckett : N’essayez pas de mentir, ça ne servirait à rien. Quand Eva a découvert que Cole avait une liaison avec votre femme, elle est venue vous voir en vous proposant un plan.
Robert : Oui.
Beckett : Cet homme vous avait trahi tous les deux. Vous avez voulu vous venger.
Robert : Ce type passait ses journées à me sourire et ensuite il allait chez moi, pour coucher avec ma femme. Il méritait son sort.
Beckett : Donc Eva et vous, avez mis en scène le soi-disant meurtre d’Eva chez elle.
Robert : Oui, pour que le Privé puisse y assister et les indices auraient mené à Cole. Tout n’était qu’un écran de fumée ; Cole se faisait arrêter et Eva prenait son argent et disparaissait.
Beckett : Alors, comment se fait-il qu’elle soit morte ?
Robert : Je n’en ai aucune idée. Je lui ai parlé au téléphone le lendemain matin. Eva était très nerveuse ; elle regrettait. Elle a dit que ce plan n’était pas son idée à la base.
Beckett : C’était le plan de qui alors ?
Robert : Je n’en sais rien. Mais elle commençait à changer d’avis sur le fait que Cole soit condamné pour meurtre et elle était sur le point de tout avouer.
Beckett : Ce qui vous aurait détruit. Donc, vous l’avez tuée.
Robert : Non, non, non, non, non. Je n’ai fait que l’aider. Je n’ai rien à voir avec son meurtre.
Beckett : Ecoutez Monsieur James : quand est-ce que vous avez vu Eva pour la dernière fois, je veux dire face à face ?
Robert : C’était juste après notre retour des bois. On a nettoyé la maison. Ensuite, je lui ai donné la clé d’un des appartements de la société et elle est partie.
Beckett : Un appartement de la société ?
Robert : Elle avait besoin d’un endroit où se cacher jusqu’à ce qu’elle puisse quitter le pays.
Interrogatoire terminé ; Beckett retourne à son bureau où l’attendent les gars et Castle.
Beckett : Robert James ne se trouvait pas du tout près la maison des Whitfield, lorsque Cole a été tué.
Espo : ça prouverait qu’il n’a commis aucun des meurtres.
Castle : Ça pourrait aussi prouver qu’il dit la vérité ; que c’est quelqu’un d’autre qui a planifié ce coup monté.
Ryan : Oui et je crois savoir qui c’est ; la scientifique a terminé avec l’appartement. Ils ont trouvé les empreintes d’Eva, mais ils n’ont pas trouvé que cela.
Ryan remet une photo à Beckett qui en reste stupéfaite en apercevant le visage.
A la MAISON des WHITFIELD
Castle et Beckett entrent dans le bureau de Cole et trouvent l’avocate, Audrey Hastkins en train de ranger des dossiers.
Audrey : Je remets un peu d’ordre dans les affaires de Cole. Je suis occupée ; vous voulez quelque chose ?
Beckett : Mademoiselle Hastkins, je dois vous dire que les résultats des analyses sanguines de Cole Whitfield indiquent un taux élevé de sédatifs.
Castle : Tellement élevés qu’il n’aurait pas été capable de se prendre tout seul.
Beckett : Alors, on a vérifié ses relevés téléphoniques et on s’est aperçu que vous aviez appelé ici à de nombreuses occasions.
Audrey : ça n’a rien d’étonnant ; je suis l’avocate principale de la société de Cole.
Beckett : Oui, mais la plupart de ces appels ont été passés alors qu’il était à son bureau.
Audrey : Je représentais aussi sa femme, Eva.
Castle : C’est comme ça que vous appris les tromperies de son époux et la teneur du contrat de mariage. Alors, vous lui avez soufflé une idée ; vous lui avez dit qu’elle pourrait punir son mari et disparaître avec une coquette petite somme.
Audrey : Vraiment ? Et pourquoi aurais-je fait ça ?
Beckett : ça nous a vraiment surpris de découvrir que la première femme de Cole, Mallory, était l’une de vos sœurs de Sororité à la fac ; et il paraît que vous avez été effondrée par son décès.
Audrey : Nous l’étions toutes.
Beckett : Oui, mais vous êtes la seule à avoir dit à ces amies, que Cole aurait dû tomber pour meurtre. Alors, je me demande pourquoi après toutes ces années, vous êtes venue travailler pour Cole, alors que vous bossiez dans un grand cabinet ?
Audrey : …
Castle : Voilà ma théorie : vous avez pris ce poste pour pouvoir vous infiltrer dans la vie de Cole afin de trouver la meilleure façon et le bon moment pour venger votre amie Mallory ; et vous l’avez trouvé, avec Eva.
Audrey : C’est absurde.
Beckett : Vous croyez ? Eva appelait sur votre portable depuis la ligne fixe de l’appartement de la société, alors que tout le monde la croyait déjà morte.
Castle : Eva s’est dégonflée ; elle voulait tout avouer mais c’était hors de question ; pas après toutes ces années de préparation. Alors vous avez décidé que le faux meurtre d’Eva allait devenir vrai et tuer Cole, était pour vous, une façon de tourner la page définitivement.
Audrey : Waoh ! C’est une histoire incroyable Monsieur Castle ; ce serait parfait pour un roman, mais beaucoup moins pour une condamnation.
Beckett : Grâce à un mandat, on a trouvé du sang ainsi que des traces d’ADN d’Eva dans le coffre de votre voiture. C’est terminé, Mademoiselle Hastkins.
Audrey : J’en doute fort.
A l’extérieur de la maison : Le Lieutenant Neely, Castle, Beckett, Ryan et Esposito.
Lt Neely : On va prendre le relais ; en tout cas, merci pour tout.
Puis, l’avocate sort de la maison, menottée, entre deux policiers.
Beckett : Elle voulait obtenir justice pour un meurtre, elle en a commis deux.
Castle : Elle avait raison à propos d’une chose ; il y a tous les ingrédients pour faire un très bon roman. Ouais… seulement, je n’ai pas envie de l’écrire.
Beckett : Tu viens ? On rentre.
Les Castle s’éloignent, tandis que Ryan et Esposito discutent près de leur voiture.
Ryan : Hé… au fait Javier, écoute, à propos de ce faux profil sur le site, je suis vraiment désolé.
Espo : Ouais… je sais mon pote. Tiens, d’ailleurs, t’es tellement désolé que c’est toi qui va te taper toute la paperasse !
Ryan : Oh je l’ai bien mérité.
Espo : Cool, parce que j’ai rencard.
Ryan : Quoi ! quoi, quoi, quoi… avec Stacy ?
Espo : Nan, je ne la sentais pas, mais je me suis connecté sur mon compte et j’ai vu qu’il y avait une charmante fille, nommée Trixy, qui voulait me rencontrer.
Ryan : Trixy… euh… celle qui parle en faisant des rimes et qui est aussi danseuse exotique ?
Espo : Ouais… je pense qu’on va bien s’entendre.
Ryan : Une petite minute, Javier, le truc c’est qu’avec Jenny on a délibérément rejeté son profil, parce qu’en fait, pour être honnête, on se voyait pas trop au ski avec elle, pour notre week-end en couple.
Espo : Ouais… je vois ; ben, tant pis pour vous, parce qu’elle sera là.
Au BUREAU de CASTLE INVESTIGATIONS
Castle leur sert un whisky.
Beckett : Trinquons à cette affaire résolue. Comment tu te sens ?
Castle : On s’est joué de moi et deux personnes sont mortes.
Beckett : C’était pas ta faute et grâce à toi deux victimes ont obtenu justice.
Castle : Oui… pourtant… je sais pas… peut-être que dans le fait d’être Détective Privé, il y a un peu trop… comment dire… d’ambiguïté.
Beckett : Ecoute, tu as fait ce qu’on fait tous de temps en temps, tu as laissé l’enquête t’atteindre personnellement.
Castle : Peut-être que je ne suis pas fait pour ça ?
Beckett : Tu t’es donné beaucoup de mal pour devenir Détective Privé ; alors, ne prends pas de décision hâtive ; tu y verras plus clair demain.
Castle : Hum… tu as sûrement raison ; la nuit porte conseil… et les petites siestes aussi, il paraît ?
Beckett : Aaahh… il paraît, oui et… c’est même très recommandé.
Beckett se lève du bureau où elle s’était installée au cours de la conversation, et va s’assoir sur les genoux de Castle ; ce dernier, tout surpris, bégaie.
Castle : Oh… oh, oh… qu’est-ce q….
Aucune réponse possible… Beckett lui sautant sur ses lèvres pour un long et tendre baiser.