412 Jeu de pouvoir
[Un homme est assis dans une voiture, une femme appuyée sur son épaule. Le conducteur s’arrête sort de la voiture en prenant le sac à main de la femme. Elle tombe sur le siège, morte]
[Loft des Castle : Martha, Alexis et Castle]
[Martha gesticule sauvagement au milieu de lumière et de fumée]
Martha: Vent, souffler jusqu’à crever vos joues. Faites rage !
[Martha fait son show au milieu du salon alors que Castle tente d’écrire dans son bureau.]
Martha: Souffler, Cataracte et ouragan. Dégorgez-vous jusqu’à ce que vous soyez submergé.
[Alexis entre dans le bureau de Castle et l’orage et les cris de Martha s’étouffent au moment où elle ferme la porte]
Alexis: Au secours !
Castle: Je sais ce que tu vas me demander et la réponse est oui. Oh oui tu peux emmener ta grand-mère et toute sa production du roi Lire à l’université avec toi.
Alexis: Je suis en train de devenir folle!
Castle: Bouchon d’oreilles ?
Alexis: Non c’est pas ça. Il faut que je m’occupe. J’avais prévu de faire mes études à Stanford, mais maintenant je me retrouve ici à poireauté.
Castle: Et tes cours à la fac ?
Alexis: J’ai terminé mon programme. La seule matière qui me reste pour ce semestre c’est la physique théorique.
Castle: Et bien peut-être que c’est exactement ce dont tu as besoin. Un petit break pour apprendre à te connaitre un peu mieux. Voyager, partir à l’aventure, rouler ta bosse, découvrir le monde.
Alexis: C’est une excellente idée. Je pourrais me trouver un stage. Expérimenter le marché de l’emploi, tester la température.
Castle: Disons que c’était pas vraiment ce à quoi je pensais.
[Alexis se précipite vers son père et l’embrasse furieusement.]
Alexis: Merci !
[Alexis se précipite vers la porte et l’ouvre, laissant entendre Martha hurler.]
Martha: Pluit, foudre, flamme. Vous n’êtes point mes filles !
Castle: Ces filles. Voilà ce qui a rendu fou le roi Lire !
[Le portable de Castle sonne et il doit hurler pour passer au-delà de la tempête Martha.]
Castle: Oui, allo ?
[Dans la rue, scène de crime: Beckett, Castle Lanie Esposito et Ryan]
Castle: Vous ne pouviez pas mieux tomber. Ma mère donne trois cours de théâtre aujourd’hui, tous dans mon salon.
Beckett: Quoi, comment ça, et son studio?
Castle: Inonder. Il répétait la tempête du roi Lire et la situation leurs à … échapper. [Parlant à son téléphone] Rappel moi de vérifié mon contrat d’assurance.
Beckett: Salut Lanie. Qu’est-ce qu’on a ?
Lanie: Voici Laura Cambridge, 28 ans. Une patrouille la trouvé sur le siège passage de la voiture.
Beckett: Cause de la mort ?
Lanie: Elle a été étranglée entre 20h et 22h hier soir. Ces contusions sont des marques de strangulation. Il l’a probablement attrapé par derrière en serrant assez fort pour lui briser l’os lingual.
Castle: Il ? Ça veut dire qu’il y a eu un témoin ?
Lanie: Non, mais pour la tuer d’un geste comme celui-là, le suspect devait être plus grand et plus fort que la victime. En revanche, il y a aucun signe d’agression sexuelle.
Castle: Elle a été étranglée dans la voiture ?
Lanie: La scientifique n’a pas trouvé la moindre trace de lutte. Apparemment son corps a été déposé là après la mort.
Beckett: A qui appartient la voiture ?
Esposito: Pas à elle. On a vérifié, elle n’a pas le permis de conduire. Ryan se renseigne sur les plaques pour essayer de trouver le propriétaire.
Beckett: D’accord et pour le sac ?
Esposito: Una patrouille l’a récupéré dans une poubelle. L’argent est toujours à l’intérieur.
Beckett: Et le portable ?
Esposito: Il y en avait pas.
Beckett: Une fille d’une vingtaine d’année qui n’a pas de portable ?
Castle: C’était peut-être une Amish.
Ryan: Salut, alors j’ai vérifié les plaques du véhicule et …
Beckett: Quoi ?
Ryan: Il fait partie de la flotte de la mairie.
Castle: De la mairie ? Qui l’a utilisé en dernier ?
Ryan: Le maire Robert Weldon.
[Bureau du maire : Weldon, Castle, Beckett et Shay]
Robert Weldon: Nous avons tous été choqués que l’une de nos voiture a été mêlé à cette histoire.
Castle: T’inquiète pas, on va régler ça très vite.
[Beckett montre une photo au maire.]
Robert Weldon: C’est la victime ?
Beckett: Oui. Laura Cambridge. Est-ce que vous la reconnaissez?
Robert Weldon: Je crois que mon équipe vous répondra mieux que moi, mais je ne pense pas qu’elle travaillait ici.
Beckett: Monsieur, je suis vraiment désolé de vous demander ça, mais où étiez-vous hier soir entre 20h et 22h ?
Robert Weldon: C’est un des meilleurs flics de New-York ?
Castle: C’est la meilleure.
Robert Weldon: Oui c’est ce que tu n’arrêtes pas de me dire. J’étais à une petite soirée pour lever des fonds, il devait y avoir à peu près 50 personnes, je vous donnerais leurs noms.
Beckett: Merci beaucoup. Et au sujet de la voiture ?
Robert Weldon: C’était une de celle mise à la disposition de mon équipe pour l’évènement. Apparemment l’une de mes collaboratrices l’a déclarée voler un peu plus tard dans la soirée. Maintenant entre nous, les personnes avec lesquels j’étais hier soir font partie de mon cercle rapprocher. Nous préparons ma possible candidature pour le poste de Gouverneur, mais je ne suis pas presser de rendre ça public.
Beckett: Je ferais de mon mieux pour ne pas ébruiter vos projets.
Robert Weldon: Merci. J’espérais t’y voir Rick.
Castle: J’avais une soirée raclette avec Alexis, mais j’ai envoyé un chèque.
Robert Weldon: Ca me touche beaucoup. J’imagine que vous avez pas mal d’autres questions, lieutenant, alors mon chef de cabinet Brian Shay y répondra avec plaisir.
Brian Shay: [Au téléphone] Non, non attendez, écouter, écoutez-moi Jack. Je sais que vous êtes encore hésitant, mais obtenez-moi 3 voix de plus à l’assemblé et je vous envoie un hélicoptère. [Se tournant vers Beckett] Vous êtes le lieutenant, n’est-ce pas ?
Beckett: Oui !
Brian Shay: Asseyez-vous. Jordan, se sera tout pour l’instant. [L’assistant part]
Robert Weldon: Je vais vous laisser continuer sans moi, à moins que Rick veuille venir jeter un coup d’œil au nouveau projet pour la bibliothèque. Ton avis nous serait bien utile.
Castle: Pour la bibliothèque publique de New York, mon premier amour ? Tout ce que tu veux. [Castle et Weldon partent]
Brian Shay: Je vous ai déjà déblayé le terrain, lieutenant. Hier soir la voiture a été prise par Elizabeth Watson, la directrice de communication du bureau du maire et lorsque Mme Watson a quitté la soirée aux alentours de minuit, elle a découvert qu’elle avait disparue. [Lui montrant un papier] Voici sa déposition.
Beckett: Sans vouloir vous vexer, Mr. Shay, en général les enquêtes de police sont mené par la police.
Brian Shay: Oui, mais malheureusement pour nous, les chaines d’infos en continue sont beaucoup plus rapide que vous pour dégainer et je dois m’assurer d’avoir couvert les arrières du maire avant qu’il y ai la moindre fuite. C’est pour ça qu’on me paye.
Beckett: Et moi on me paye pour trouver le meurtrier de Laura Cambridge. Alors si ça ne vous dérange pas et même si ça vous dérange, je vais m’occuper de la déposition de Mlle Watson et je vais prendre aussi les dépositions des membres de toute votre équipe, pour savoir si l’un d’entre eux reconnait la victime.
Brian Shay: Vous gênez surtout pas pour moi, mais je vous garantit que vous perdez votre temps.
Beckett: Peu importe, Mr Shay, je dois faire ce pour quoi on me paye.
Brian Shay: Dans ce cas-là on est deux, alors pour que les choses soit clair, le Maire Weldon est ma priorité et je n’ai pas l’intention de laisser cette histoire profiter à ses adversaire et détruire tout ce que nous avons construit.
[Au poste: Castle, Beckett, Gates]
Castle: Il a raison. Si ça sort dans la presse et qu’ils ne sont pas préparés ça fera les gros titre pendant des semaines.
Beckett: Ça fera les gros titres quoi qu’il arrive. Si son équipe veut minimiser les répercutions, ils vont devoir s’effacer et me laisser faire mon boulot.
Castle: S’effacer ? Mais bien sûr. Ce sont des politiciens, la moindre de leurs actions est sujet à compromis et ultimatum.
Gates: Beckett, dans mon bureau.
[Bureau de Gates: Gates, Beckett]
Gates: Ca a donné quoi votre visite à la mairie ?
Beckett: La personne qui avait pris la voiture et qui l’a déclaré voler à un alibi pour toute la soirée d’hier et aucun membre du personnel du bureau du maire n’a reconnu la victime.
Gates: Donc son meurtre n’a peut-être absolument rien à voir avec le bureau du maire ?
Beckett: Oui, c’est tout à fait possible.
Gates: Castle et le maire Weldon sont amis, n’est-ce pas ?
Beckett: Et alors ?
Gates: Mener ce genre d’enquête c’est comme traverser un champ de mine. Le moindre faux pas et vous vous faite pulvériser en mille morceaux.
Beckett: Je suis capable de faire face.
Gates: Tant mieux lieutenant, parce que je ne serais pas la seule à vous observer.
[Bureau de Beckett : Castle, Beckett, Esposito, et Ryan]
Castle: Qu’est-ce qu’elle voulait ?
Beckett: Parler politique… et de vos rapports avec le maire.
Castle: Oh, quelle importance. On sait qu’il n’a rien à voir là-dedans. Quoi?
Beckett: Elle a raison. Vous êtes de partie pris !
Castle: Moi je suis de partie pris? Vous savez pour qui Gates à voter aux dernières élections parce que je parie que ce n’était pas pour Weldon.
Beckett: Esposito, on a du nouveau sur la voiture ?
Esposito: Après vérification, elle est sortie à 17h et a été déclaré voler un peu après minuit.
Castle: Donc ça c’est passer dans la rue.
Esposito: On dirait.
Castle: Ce qui veut dire que le lien entre cette affaire et la mairie n’est que pure coïncidence.
Beckett: Ryan d’après le relevé d’appel de la victime, est-ce qu’elle a téléphoné à la mairie ?
Ryan: Non aucun coup de fils, parce que Laura Cambridge n’avait pas de portable et ne se servait pas non plus de sa carte de crédit depuis 6mois.
Castle: Pas de téléphone portable, pas de carte de crédit. Comme si elle venait d’un autre siècle.
Esposito: Vous aviez peut-être raison pour les Amish.
Ryan: Ouais, ça nous arrangerait bien, mais je pense que c’est un peu plus compliqué.
Beckett: Quoi ? Comment ça ?
Ryan: Laura était prof de littérature à l’université d’Hudson, c’était l’étoile montante de son département jusqu’à il y 6 mois.
Castle: Que s‘est-il passé il y a 6 mois ?
Ryan: Elle a tout plaqué, sans aucune raison. D’après ces collègues, elle a aussi coupé les ponts avec tout le monde. Annulé son abonnement téléphonique et découper sa carte de crédit.
Beckett: Pourquoi ?
Ryan: Personne ne le sait. Il a du se passer quelque chose, à partir de ce moment-là, elle n’a fait que des petits boulot. Elle a bossée dans des fast food, une laverie automatique et une société de nettoyage. Comme si elle n’arrivait pas à garder un emploi.
Castle: Elle est passée de professeur à femme de ménage. C’est Will Hunting, mais à l’envers.
Beckett: Peut-être que sa famille pourrait nous en dire plus.
Esposito: Je me suis déjà renseigner sur ses proches. Elle a une sœur qui est en chemin pour venir ici.
Beckett: Continuer de creuser pour essayer de découvrir où elle était le soir de sa mort. Castle et moi on va à son appart pour essayer de trouver avec qui elle était.
[Appartement de Laura Cambridge : Mr. Harvey, voisin, Castle et Beckett]
Mr. Harvey: Oh franchement c’était une fille plutôt réservé. Elle payait en temps et en heure et c’est tout ce qui comptait pour moi.
Voisin: C’est à moi, je l’ai acheté l’année dernière pendant les soldes.
Mr. Harvey: Contrairement à ces deux dégénérer. Oh vous voulez bien m’excuser, officier et… gentlemen.
Castle: Hmm.
Mr. Harvey: Sacré bon sang, vous allez baisser d’un ton.
Castle: “Officier et gentleman.” Ça pourrait être le nom de notre blog du crime.
Beckett: Un blog du crime ? Celui ou vous m’aider à rédiger les rapports de police. Je pense que je vais écrire celui-là toute seule. Apparemment il y a aucun signe de lutte.
Castle: Ni aucune trace de télé ou d’ordinateur. Vous ne trouvez pas ça bizarre vous ?
Mr. Harvey: Oh quelle bande de bras casser, je vous jure si jamais vous vous ennuyiez, j’ai la clientèle pour vous remplir quelques cellules.
Beckett: Quand avez-vous vu Laura pour la dernière fois ? Est-ce que c’était hier ?
Mr. Harvey: Oui, dans la journée, elle travaillait de nuit. Je l’ai croisé quand elle partait au boulot vers 17h.
Beckett: Vous savez où elle bossait ?
Mr. Harvey: Dans une boite où elle était payée. C’est tout ce que je sais.
Beckett: Vous l’avez déjà vu avec des amis ? Ou des petits amis ?
Mr. Harvey: Non, non. J’ai vu un type sortir d’ici hier soir.
Castle: Quelle heure était-il ?
Mr. Harvey: Environ 9h… 9h30 ?
Castle: En plein milieu de la tranche horaire du meurtre.
Beckett: Vous pourriez nous le décrire ?
Mr. Harvey: 1m80, type Européen, cheveux brun.
[Salle des familles: Melle Cambridge, Ryan et Esposito]
Roberta Cambridge: Elle n’a jamais parlé de quelqu’un qui ressemblerait à ça. Elle n’avait personne dans sa vie. Merci. J’ai essayé de lui présenter quelques hommes, mais aucun ne l’a jamais intéressé.
Ryan: Votre sœur avait-elle un lien quelque conque avec la marie ou des politiciens locaux ?
Roberta Cambridge: Non je ne crois pas non.
Esposito: Vous étiez proche toute les deux ?
Roberta Cambridge: On l’était. Elle avait l’habitude de tout me dire et d’un seul coup, il y a 6mois elle a arrêtée de m’appeler. C’était comme si, elle avait fait une croix sur son ancienne vie. Elle a démissionnée de son poste de professeur et elle a quitté son appartement dans l’Upper West Side pour aller habiter dans ce taudis.
Ryan: Vous savez pourquoi ?
Esposito: Vous lui avez parlé quand pour la dernière fois ?
Roberta Cambridge: Il y a 3 jours. Elle a appelée pour mon anniversaire.
Esposito: Elle vous a appelée d’où ? Elle n’avait pas de portable.
Roberta Cambridge: Je ne sais pas, mais elle était bouleversée. Elle a dit qu’elle avait des problèmes à cause d’un évènement qui c’était produit à son boulot.
Ryan: Elle vous a dit ce que c’était ?
Roberta Cambridge: Non. Elle a dit que ce serait trop dangereux pour moi si elle m’en parlait.
[Devant le tableau blanc: Castle, Beckett, Ryan]
Castle: Alors Laura Cambridge a lâchée son appart dans les beaux quartiers et un poste de titulaire dans une grande université pour un taudis et un mystérieux job de nuit qui l’a mise dans le pétrin au point de causer sa mort. Dans quoi c’était-elle embarqué ?
Beckett: Si l’homme qui a quitté son appartement ce soir-là est notre tueur, il était à sa recherche et il a dû aller là où elle travaillait pour la trouver.
Castle: Donc c’est surement le dernier endroit où elle a été vue en vie.
Ryan: Ca y est, j’ai trouvé où elle bossait. D’après ses relevés bancaires, elle a ressèment reçu des virements de la part de AUD corporation, J’ai dû éplucher le registre du commence de la ville, mais j’ai fini par trouver une société qui porte le même nom et dont les bureaux se trouve sur Bowery Street.
Beckett: Allons-y!
[Bureau de AUD Corporation: Beckett, Castle et des femmes].
Beckett: On y est, bureau 250.
Castle: Vous pensez qu’on va tomber sur quel genre de société ? Import, export illégale ? Blanchiment d’argent ? Atelier clandestin ?
Beckett: Shh.
Femme: Non, S’il te plait, non arrête.
Beckett : Vous entendez ?
Femme : Non tu me fais mal. [Beckett essaye d’ouvrir la porte mais elle est fermée] Bobby oh, non.
[Beckett défonce la porte avec le pied arme au point]
Beckett: Police de New-York ne bouger…
[C’est un bureau rempli de cabines avec des femmes répondant au téléphone.]
Beckett: C’est juste un bureau.
Castle: Dans lequel ne bosse que des femmes ?
Femme 2: Oh, oui, bébé, c’est bon, continue.
Beckett: Où est-ce qu’on a atterrie ?
Castle: Dans un endroit qui coute 4$99 la minute. Ce n’est pas un atelier clandestin, c’est un … [Regardant autour de lui] atelier du sexe.
Vieille Femme: Oh, Murray, Oui, oui j’adore ça.
[Générique]
[Bureau de Marilyn Kane : Kane, Beckett et Castle]
Déesse 3: Tu entends le cliquetis des talons aiguilles, James?...
Déesse 4: ...Tout seul dans sa grande ferme. Aucune femme à des kilomètres à la ronde…
Déesse 5 : ...Tel un vampire je me plante dans ton cou pour te maintenir allongé pendant que je suce ton ...
Marilyn Kane: Laura était l’une de mes préférer. Une fille tellement douce, intelligente, et très marrante. Elle n’était là que depuis quelque mois, mais c’était déjà l’une de nos déesses les plus demandé. J’arrive pas à croire qu’elle soit morte.
Beckett: Est-ce qu’elle est venue travaillée hier soir ?
Marilyn Kane: Non, elle avait demandé un soir de repos parce qu’elle avait quelque chose à faire.
Beckett: Laura a dit à sa sœur qu’elle avait des problèmes à cause de quelque chose qui c’était passer au travail.
Marilyn Kane: Si c’était le cas, j’étais pas au courant. C’est vrai qu’elle avait l’air ailleurs ces derniers jours, mais ça s’arrête là.
Castle: En tant que Direc... [Regardant son titre sur la plaque de son bureau] Disextrice générale avez-vous remarqué au sein de votre entreprise d’éventuel conflit entre collègue ?
Marilyn Kane: Elle était un peu réserver, mais elle s’entendait bien avec toutes les autres filles. Personne ne s’est jamais plaint de Laura.
Beckett: Elle vous a déjà dit pourquoi elle travaillait ici ?
Marilyn Kane: Qu’est-ce que vous voulez dire ?
Beckett: Et bien je trouve ça étrange qu’un professeur voué à un brillant avenir, décide tout d’un coup de tout plaqué pour devenir opératrice dans une boite de téléphone rose.
Marilyn Kane: Peut-être qu’elle aimait faire ça. On retrouve de tout ici lieutenant, des étudiantes, des actrices, des mamans. Un jour j’ai embauché une comptable parce qu’elle voulait relever le défi et ça l’excitait. Savoir se faire désirer par un client vous donne une sensation de puissance.
Castle: Hmm. Est-ce qu’il y a des chances pour qu’elle est fini par obséder l’un de ses clients ?
Marilyn Kane: Trésors c’est l’obsession qui paye nos factures.
Beckett: L’un d’entre eux auraient pu découvrir sa véritable identité et la contacté ?
Marilyn Kane: Impossible. Non, nous protégeons l’anonymat de toutes nos filles. On ne peut pas les contacter directement, les clients tombes sur une standardiste qui transfère les appels aux déesses demander.
[Bureau de AUD Corporation: Marx, Castle et Beckett]
Sarah Marx: Oh oui c’est mon boulot. Je prends les noms des clients, les informations concernant leurs carte de crédit et je transfert les appels aux filles.
Castle: Il est 3h de l’après-midi, vous êtes toujours aussi déborder ?
Sarah Marx: Oui, certaine personne sont du matin, d’autre préfère appeler l’après-midi, ça dépend.
Beckett: Allez prendre un bon café leur couterait moins cher.
Sarah Marx: Oui, mais ce n’est pas qu’une question de sexe. C’est ce que la plupart des gens ne comprenne pas dans notre travail. On reçoit des appels d’homme, mais aussi de femme qui cherche à se soulager, parfois se soulagement est sexuelle, mais parfois ça peut-être…
Castle: Une thérapie. J’ai vu un reportage à la télé.
Sarah Marx: C’est la vérité. Laura était une déesse très demander, pas seulement pour ses conversations coquines, mais aussi parce qu’elle savait très bien écouter les gens.
Beckett: Et bien c’est peut-être ce qui a causé sa mort. Sarah est-ce qu’il y a des clients qu’elle ne voulait pas que vous lui passiez ?
Sarah Marx: Non, aucun.
Beckett: Peut-être qu’elle a eu des problèmes au boulot dont-elle ne pouvait pas parler à sa patronne ?
Sarah Marx: [Se mettant à pleurer] Non. Elle...
Beckett: Elle quoi ? Sarah ?
Sarah Marx: [Pleurant] Je suis désolé. Je suis tellement désolé, c’est de ma faute si elle est morte.
Beckett: Pourquoi ?
Castle: Un client à découvert qui elle était ?
Sarah Marx: Non, en fait c’est le contraire qui est arrivé. Laura est venu me voir il y a environ une semaine, elle…elle voulait des informations concernant un client qui l’avait appelé. Je lui ai dit que c’était totalement contraire à notre politique, mais elle avait l’air désespérer. Elle a dit que c’était une question de vie ou de mort.
Beckett: Il va nous falloir le nom du client qui l’a appelé.
[Salle d’interrogatoire: Beckett et Navarro]
Beckett: Edgar Navarro?
Edgar Navarro: Je…j’ai rien fait du tout. Vous n’aviez pas le droit de m’arrêter comme ça devant ma mère.
Beckett: Ah bon ? Ou étiez-vous hier soir entre 20h et 22h ?
Edgar Navarro: Je peux savoir ce qui se passe ?
Beckett: Vous reconnaissez cette femme ? [Montrant la photo]
Edgar Navarro: Ecouter, je ne sais pas ce qu’elle vous a dit, mais on a fait que parler, j’ai rien fait d’illégal.
Beckett: Alors pourquoi elle est morte ?
Edgar Navarro: Quoi, comment ça morte ?
Beckett: On sait qu’elle vous a appelée, Edgar. Et que vous vous êtes rencontré.
Edgar Navarro: C’est pas ce que vous croyez. Elle avait besoin d’un coup de main.
Beckett: Quel genre de coup de main vous pouviez lui donner ?
Edgar Navarro: J’ai pris des cours d’informatique en prison. C’est pour ça qu’elle m’a appelée, elle avait besoin de moi pour copier des enregistrements numériques à partir d’un disque dur. Mais elle savait pas comment faire alors je lui ai dit qu’il me fallait les formats des fichiers et elle m’a dit qu’elle m’appellerait une fois qu’elle le saurait…
Beckett: Sauf qu’elle n’avait pas de téléphone portable, Edgar.
Edgar Navarro: Bien sûr que si. [Montrant son téléphone] J’ai même son numéro.
Beckett: Elle vous a dit pourquoi elle avait besoin de copier ces enregistrements ?
Edgar Navarro: Elle a dit qu’elle avait entendu quelque chose, quelque chose qu’elle n’était pas censé entendre. Un truc vraiment grave. Elle avait besoin d’une copie pour avoir une preuve de tout ça.
[Bureau du BAU Corporation : Beckett, Kane et Castle]
Beckett: Donc Laura n’a jamais mentionné un appel qui l’aurait bouleversé ou contrarié ?
Marilyn Kane: Elle n’en a jamais parlé.
Castle: Et elle n’a jamais demandé à copier des enregistrements ?
Marilyn Kane: Non sinon je le saurais. La salle des serveurs est fermée à double tour et je suis la seule à avoir la clé. [Voulant ouvrir la porte] La serrure a été forcée.
[Beckett sort son arme, entre dans la pièce et allume la lumière]
Beckett: C’est bon !
Marilyn Kane: Le disque dur a disparu. Il contenait tous les appels reçus ces deux derniers mois.
Beckett: Vous êtes venu ici récemment ?
Marilyn Kane: Oui ce matin et tout était en ordre, ça a du se produire entre temps.
Beckett: Vous avez eu des visiteurs au boulot aujourd’hui ?
Marilyn Kane: Oui ... un employé de la compagnie du gaz. Il a dit qu’il y avait une fuite dans l’immeuble à cause des travaux.
Castle: A quoi il ressemblait ?
Marilyn Kane: A peu près 1m80, blanc, cheveux brun.
Castle: Le même type qui était à l’appartement de Laura le soir de sa mort ?
Beckett: Qu’est-ce qu’il y avait sur ces enregistrements ?
Castle: Je n’en ai aucune idée. Mais ça valait la peine de commettre un meurtre.
[Loft des Castle : Martha et Castle]
Martha: Alors ou en ai l’affaire concernant la fille du téléphone rose, qui en savait trop ?
Castle: Oh je dirais qu’on est plus proche du triller conspirationniste un peu comme, Conversation secrète ou Blow out.
Martha: Hum.
Castle: Tout le monde veut cet enregistrement et les secrets qu’il contient.
Martha: C’est très mystérieux.
Castle: Oui ce n’est pas le seul mystère. Pourquoi une femme comme Laura Cambridge, qui a fait de longue étude pour devenir prof décide soudainement de tout quitter, de laisser tomber son ancienne vie afin d’enchainer les petits boulot minable pour finir par atterrir dans le monde merveilleux du téléphone rose. Ça n’a pas le moindre sens.
Martha: Qui l’a appelé ? Je suppose que vous pouvez tracer les appels même si vous n’avez pas les enregistrements ?
Castle: On a un mandat pour la liste de tous les appels reçu par Laura quand elle travaillait, mais ça va être un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin. [Son téléphone sonne, répondant] Allo ?
Smith: Mr. Castle, vous vous souvenez de moi ? Je vous ai déjà appelé au sujet de la sécurité du lieutenant Beckett.
Castle: Oui je me rappel.
Smith: Apparemment, Mr. Castle, il va encore falloir qu’on discute.
[Un peu après le coup de téléphone]
Martha: Tu es sur que c’est l’homme qui t’avait déjà appelé au sujet de Beckett?
Castle: Aucun doute c’est bien lui.
Martha: Donc la mort de Laura est forcément liée à la mort de la mère de Beckett ?
Castle: Ca va de soi, sinon pourquoi il aurait appelé ?
Martha: Qu’est-ce qu’il a dit ?
Castle: Que les enjeux ainsi que les personnes impliqués étaient beaucoup plus important que ce qu’on croyait. Cette histoire dépasse clairement le téléphone rose. Quoi qu’ai entendu Laura cette nuit-là, ça a perturbé quelqu’un d’extrêmement puissant.
Martha: D’accord, mais en te disant ça, qu’est-ce qu’il pouvait bien attendre de toi ?
Castle: Ca j’en sais rien. Il m’a donné un numéro pour le contacté en cas de besoin. Il dit que je saurais quand m’en servir.
Martha: Mm-hmm. Tu as prévu de le dire à Beckett?
Castle: Lui dire quoi ? « Kate j’ai reçu plusieurs appels d’un homme mystérieux qui veut vous empêcher de résoudre le meurtre de votre mère pour que vous ne soyez pas tuer à votre tour » !
[Bureau de Beckett : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
[Castle sort de l’ascenseur et regarde Beckett]
Beckett: [Au téléphone] Oui. D’accord ! [Mangeant quelque chose] Non quitte pas ! Tu peux répéter ! Non je suis pas en train de manger ! Hum..hum ! Merci ! [Castle approche avec 2 tasses de café] Bonjour. Pile à l’heure. [Prenant une des tasses] Merci. Qu’est-ce qui ne va pas ?
Castle: Rien du tout. Alors quoi de neuf ?
Beckett: Je viens de raccrocher avec Lanie. Elle a dit qu’elle avait trouvé des fibres dans la bouche et dans l’œsophage de Laura. D’après le labo, c’est du cachemire de couleur Camel qui proviendrait probablement de la manche du manteau de notre tueur.
Castle: Un manteau en cachemire. Ca réduit la liste des suspects aux hommes riches ayant un très bon gout vestimentaire.
Beckett: Vous insinuez que vous êtes suspect ?
Castle: Mon alibi s’appelle Alexis. Qu’est-ce qu’on sait sur l’employé du gaz ?
Beckett: Et bien surprise ! Il ne travaille pas pour la compagnie du gaz et les gars de la scientifique non trouve aucun indice médicaux légales dans les bureaux d’« Appel une déesse ».
Ryan: Mais ils nous ont rapportés les transcriptions de toutes les conversations. Ce qui fait à peu près, deux cent pages de lecture. Ces demoiselles sont très occupées. J’ai passé la matinée à éplucher tout ça pour isolé les appels reçus par Laura.
Castle: Est-ce qu’il y en a qui vienne du bureau du maire ?
Beckett: Je croyais que vous étiez sûr qu’il n’était pas impliqué ?
Castle: Je veux... juste être minutieux et… impartial !
Ryan: Pas pour l’instant. Mais le secteur privé est très bien représenter, il y a des appels du musée, de différente banque, ainsi que de plusieurs boite de courtage de renom. Tu m’étonnes que l’économie mondiale soir en crise ?
Esposito: Lieutenant !
Beckett: Excusez-moi. [Partant vers Esposito] Qu’est-ce que vous avez pour nous ?
[Castle s’approche de Ryan et lui parle doucement]
Castle: Ryan, si au cour de l’enquête vous tombé sur un élément qui serait lié à la tentative de meurtre sur Beckett ou au meurtre de sa mère, vous pouvez venir m’en parler immédiatement ?
Ryan: Attendez… Beckett pense que ces affaires sont liées ?
Castle: Non... [La regardant au loin] Pas Beckett, je ne lui ai rien dit, je ne veux pas qu’elle soit au courant !
Ryan: Pourquoi vous pensez qu’elles sont liées ?
Castle: Et bien disons… que je veux vérifier toutes les pistes. Nous sommes d’accord ?
Ryan: D’accord.
Castle: Merci !
Beckett: Ecouter ça. Une patrouille à fait une enquête de voisinage près de l’appartement de Laura et un taxi la reconnue. Il affirme l’avoir prise il y a deux jours et l’avoir déposer à la chaine de télévision Gotham 11 dans le centre-ville.
Castle: Une chaine de télévision. Pourquoi est-elle allée à une chaine de télé ?
Ryan: Pourquoi elle a fait du téléphone rose ? Pourquoi elle a fait ce qu’elle a fait depuis 6mois ?
Esposito: Espérons qu’on trouve quelque réponse. Mais pour commencer j’ai vérifié le numéro de portable que nous a filer Edgar Navarro. C’est une puce pré payer que Laura avait activé il y a à peine 6jours. Elle l’avait utilisé que 2 fois, une fois pour appeler Edgar et une autre fois pour appeler un agent.
Castle: Un agent fédéral ?
Esposito: Non un agent littéraire, Trevor Haynes.
[Bureau de l’agent : Haynes, Castle et Beckett]
Trevor Haynes: C’est une tragédie absurde. Laura avait un incroyable tallent pour l’écriture.
Castle: Et vous étiez son agent ?
Trevor Haynes: Oui, on l’a fait signée dans l’agence, il y a environ 6 mois. Sur les bases d’un projet de livre hallucinant.
Beckett: Un livre qui parlait de quoi ?
Trevor Haynes: Ça devait être un violent réquisitoire contre l’injustice sociale, vu à travers le prisme des travailleurs précaires. Une immersion totale pour voir comment vie l’autre moitié de la ville. Une jeune femme privilégiée abandonne tout confort pour aller vivre sous le seuil de pauvreté.
Castle: C’est pour ça qu’elle a fait tous ces petits boulots. C’était des recherches.
Trevor Haynes: Une idée brillante en tout point.
Beckett: On va avoir besoin d’une copie de son manuscrit. C’est peut-être l’enquête qu’elle menait qui a causé sa mort.
Trevor Haynes: Il n’y a pas de manuscrit. En tout cas, pas à ma connaissance. De plus, je ne crois pas qu’elle ait été tué parce qu’elle préparait un pamphlet anticapitaliste
Beckett: Que voulez-vous dire ?
Trevor Haynes: En début de semaine, elle m’a passé un coup de fil. Elle disait être tombé sur une histoire bien plus explosive. Un scandale impliquant une personne haut placé, un New-Yorkais très puissant. Elle disait que ça allait provoquer un véritable tremblement de terre.
Castle: Et qui est cette personne, ce New-Yorkais très puissant ?
Trevor Haynes: Elle ne me l’a pas dit. Je me suis dit que c’était le pitch de son prochain livre. Enfin, on devait en parler cette semaine.
Beckett: [Son téléphone sonne] Désolé. Excusez-moi ! [S’éloignant pour répondre] Je t’écoute, quoi de neuf ?
Esposito: Je suis dans les locaux de Gotham 11, vous devriez me rejoindre !
.
[Bureau de Gotham 11 : Esposito, McConnell, Beckett et Castle]
Esposito: Voici Pat McConnell, Un ami de fac de Laura. Répéter leurs ce que vous m’avez dits.
Pat McConnell: J’avais pas vu Laura depuis quelque année et tout d’un coup, il y a quelque jours, elle m’a appelée. Elle disait qu’elle était en train de bosser sur un projet de recherche et qu’elle avait besoin de voir certain de nos rushs, alors je l’ai laissé en salle de montage, elle y est resté plus de 8heures. Un moment elle s’est même endormie. Je suis venu la voir, ses yeux étaient fermés.
Beckett: C’était des rushs de quoi ?
Esposito: Des séquences coupées du maire Weldon, des conseils municipaux, des inaugurations, des coulisses de conférence de presse.
Beckett: Un scandale impliquant une personne très puissante à New-York.
Esposito: Regarder la dernière vidéo qu’elle a visionnée. [Mettant la cassette en route]
Castle: C’est la fondation contre illettrisme. J’étais à leur gala de charité l’année dernière.
Esposito: Maintenant regarder la fille à gauche de l’écran. [Mettant sur pause]
Beckett: C’est Laura.
Castle: C’est impossible. Il a dit qu’il ne l’a connaissait pas.
Beckett: Castle, regarder ce que porte le maire. Un manteau Camel et on dirait qu’il est en cachemire, exactement comme celui que portait le tueur.
[Au poste, salle de pose : Castle, Beckett et Gates]
Castle: Beckett, je connais cet homme. Je le connais depuis 12 ans, ce n’est pas un tueur.
Beckett: Ça vous n’en savez rien.
Castle: Si je le sais.
Beckett: Castle, il a menti en disant qu’il ne connaissait pas la victime.
Castle: Il se tenait à côté d’elle, ça ne veut pas dire qu’il l’a connaissait. Vous savez combien de personne il rencontre chaque jour ? Lui demander de toute se les rappeler, c’est comme me demander à moi de me rappeler tous ceux à qui j’ai dédicacé un livre.
Beckett: Vous êtes de partie pris.
Castle: Evidemment que je suis de partie pris. Robert Weldon est quelqu’un de bien.
Beckett: Même les gens bien peuvent commettre des erreurs. Il avait accès à cette voiture, son assistante dit qu’il a quitté la soirée à 21h, c’est pile dans la tranche horaire du meurtre.
Castle: D’accord, qu’elle est son mobile ?
Beckett: Aucune idée. Pour l’instant.
Castle: Alors laisser lui une chance. Parce qu’à la minute même où vous l’impliquerez sa carrière sera terminer.
[Gates entre].
Gates: Alors, du nouveau ?
Beckett: On a quelque piste prometteuse, j’espère avoir du concret assez vite.
Gates: Vous en savez plus sur la victime ? Vous avez trouvé un élément qui l’a relie à la mairie ?
Beckett: Non, pas encore.
Gates: Très bien lieutenant. A la moindre petite avancer, prévenez-moi. [Partant]
Beckett: Génial. Je suis une menteuse.
Castle: Vous savez ce que je pense ? Je pense qu’elle espère que ce soit le maire, parce que si, il saute, moi aussi je saute.
Beckett: Castle, vous n’avez pas le droit de ramener ça à vous.
Castle: Ou allez-vous ?
Beckett: Vous avez raison. On doit trouver le mobile de Weldon. Gates ne me laissera jamais demander un mandat pour le manteau, si on n’a pas le mobile.
Castle: Sérieux ? C’est ça votre plan ?
Beckett: Qu’est-ce que vous attendez de moi, Castle? Je sais que c’est votre ami, mais s’il a tué cette fille, je dois…
Castle: Ce n’est pas lui.
Beckett: Alors laissez-moi le prouvé. Ryan?
Ryan: [Au téléphone] D’accord, merci pour votre aide. [Raccrochant]
Beckett: Il y a du nouveau sur la vidéo ?
Ryan: Oui en fait, quand elle apparait à l’écran pour la 1ère fois, on voit qu’elle porte un badge de la fondation pour illettrisme. Elle était dans l’équipe des bénévole pour la fondation du maire.
Castle: Ça ne veut pas forcément dire qu’il l’a connaissait.
Beckett: Ryan, tu viens avec moi. Désolé Castle mais vous ne pouvez pas être objectif sur cette affaire alors je vais devoir continué sans vous.
[Fondation pour illettrisme: Park, Beckett et Ryan]
Connie Park: Non je ne sais pas si le maire Weldon et Laura Cambridge se connaissait. D’ailleurs je ne sais pas grand-chose sur Laura, elle n’est pas restée ici très longtemps.
Beckett: Expliquer nous ?
Connie Park: On l’avait engagé en tant que bénévole, il y a environ une semaine et on a dû la renvoyer quelques jours plus tard
Beckett: Pourquoi ?
Connie Park: On l’a surprise en train de copier des dossiers confidentiels.
Ryan: Quel genre de dossier ?
Connie Park: Des relevés comptables.
Beckett: Vous savez pour quelle raison elle pouvait s’intéresser à ces dossiers ? [Connie hésite] Melle Park…
Connie Park: C’est un sujet sensible. Je ne suis pas autorisé à en parler.
Beckett: Melle Park, une femme a été assassinée, nous essayons de comprendre pourquoi. Vous pouvez nous parler ici ou on peut aller au poste.
Connie Park: Nous avons découvert récemment des anomalies sur nos comptes bancaires. D’importante somme d’argent on disparut.
Ryan: Combien au total ?
Connie Park: 2 million 300 mille dollars. Il y a une enquête interne en cour, pour tirer ça au clair.
Beckett: Est-ce que cette enquête à quelque chose à voir avec le maire Weldon ?
[Bureau au poste: Ryan, Esposito, Beckett]
Ryan: [Au téléphone] Merci… [Raccrochant] Le bureau du procureur général confirme que le maire Weldon fait bien l’objet d’une enquête.
Esposito: Le voilà le mobile qu’on cherchait. Il y en a même 2 million 300 mille.
Beckett: Weldon pique dans la caisse de la fondation qu’il a créée. Quelqu’un a dû en parler à Laura pendant un appel chez ALD et elle a décidé de mener une enquête.
Ryan: Et quand elle a eu assez de preuve pour faire tomber le maire, il l’a tué pour la faire taire.
[Beckett regarde Gates dans son bureau.]
Esposito: Vous allez lui dire ?
Beckett: J’ai pas le choix.
Ryan: Vous savez que ça va détruire la carrière de Weldon.
Beckett: Oui, je sais.
Esposito: Et à la minute où il perdra son poste, elle vira Castle.
Beckett: Je sais !
[Bureau de Gates: Gates et Beckett]
Gates: Vous en êtes sur ?
Beckett: Oui chef. Mais dès que j’aurais passé la porte du juge pour lui demander un mandat pour le manteau l’affaire deviendra publique.
Gates: Et alors ?
Beckett: Et alors tout le monde saura que le maire Weldon fait l’objet d’une enquête.
Gates: Ce n’est pas le cas ?
Beckett: Si mais… si jamais j’avais tort. Ça pourrait ruiner sa carrière.
Gates: Nous sommes mandatés par la ville de New-York pour protéger ses habitants. Parfois nous devons accepter d’en payer le prix. Je sais comment tout le monde m’appelle « Gant d’acier », j’entends les murmures, « elle vient des affaires internes alors elle doit détester les flics ». Mais la vérité, c’est que j’aime les flics. Mon père faisait partie de la maison, mes oncles aussi en faisait partie, mais le sergent qui a cru qu’il pouvait agresser mon équipier parce qu’il était plus grader que lui, qui s’occupe de lui faire rendre des comptes ? C’est nous. Aller voir le maire, arranger vous pour qu’il vous remette son manteau pour le faire tester, sans qu’on soit obligé de demander un mandat. Dites-lui que c’est le seul moyen de tenir les média à distance, mais si jamais il refuse, allez chez le juge, demandez-lui ce mandat et faite votre job, peut-importe le prix à payer.
[Ascenseur du poste : Castle et Beckett]
[Castle sort de l’ascenseur au moment où Beckett marche vers celui-ci]
Castle: Vous allez voir Weldon ?
Beckett: Oui !
Castle: J’aimerais venir avec vous. Je crois pouvoir vous aider.
Beckett: Et moi je ne crois pas.
Castle: J’ai compris ce que vous m’avez dit. Je vous assure et je pense que je peux être un très bon atout. Je joue au poker avec lui, je sais quand il bluffe.
Beckett: Et si je dois lui forcer la main, vous pensez que vous serez toujours un atout ?
Castle: Je ne crois pas qu’il est tué Laura, mais si c’est le cas, je veux savoir la vérité et ça prouve mon objectivité.
[Bureau du maire : Shay, Weldon, Beckett et Castle].
Brian Shay: Monsieur, vous n’êtes pas obliger de leur parler, c’est à moi de le faire. C’est mon job.
Robert Weldon: Ca va aller, Brian. Je n’ai pas besoin que vous me protégiez.
Brian Shay: Monsieur…
Robert Weldon: Je n’ai absolument rien fait de mal. S’il vous plait.
Robert Weldon: [A Brian qui part] Merci !
Beckett: Merci d’avoir accepté de nous recevoir, monsieur le maire.
Robert Weldon: J’ai eu l’impression que je n’avais pas vraiment le choix.
Beckett: La dernière fois que nous nous sommes parlé, vous aviez dit ne pas connaitre Laura Cambridge.
Robert Weldon: C’est exact.
Beckett: Pourtant, voici une photo ou on vous voit à côté d’elle, lorsqu’elle était bénévole pour la fondation contre illettrisme. [Lui montrant la photo]
Robert Weldon: Je ne l’ai pas reconnu la 1ère fois, mais là dans le contexte, je me souviens d’elle. Cette soirée a eu lieu il y a quelque jours, elle a essayé de me parler, mais…
Beckett: Et alors elle a réussie ?
Robert Weldon: Non, j’ai dû m’éloigné, je devais aller voir les donateurs. Je me rappel très bien, elle a dit qu’elle voulait me parler, mais ça n’a pas pu se faire.
Castle: Donc tu n’as jamais eu de discussion avec elle?
Robert Weldon: Non.
Beckett: Même pas au téléphone ?
Robert Weldon: Non et franchement après cette soirée, je n’ai plus jamais repensé à elle.
Beckett: Monsieur le maire, sur cette photo vous porter un manteau en cachemire Camel. Nous aimerions que vous nous le remettiez pour pouvoir le faire analyser.
[Le maire regarde Castle qui acquiesce. Le maire réfléchit].
Robert Weldon: Malheureusement, je vais être obligé de refuser.
Beckett: Pourquoi ?
Castle: Robert donne lui ton manteau. Crois-moi c’est pour ton bien.
Robert Weldon: J’ai bien peur de ne pas pouvoir.
Beckett: Pourquoi ?
Robert Weldon: Je n’ai strictement rien à voir avec le meurtre de Laura Cambridge, ni avec le détournement de fond subit par ma fondation, ni avec quoi que ce soit dont on m’accuse depuis ces dernière 48h. Tu penses vraiment que tout ça n’est qu’une coïncidence ?
Castle: Robert…
Robert Weldon: C’est exactement ce qu’il cherchait. Il voulait que la police débarque dans mon bureau pour lancer les rumeurs alors, non je ne vous donnerais pas mon manteau. Je suis victime d’une conspiration et il est hors de question que je l’alimente en jouant leurs jeux.
Castle: De quoi est-ce que tu parles ?
Robert Weldon: Tu ne trouves pas ça étrange toi, que cette histoire arrive pile au moment où j’envisage de me présenter au poste de gouverneur. Rick j’ai l’habitude d’avoir des ennemis, mais là il s’agit d’un complot visant à me détruire. Alors jusqu’à nouvelle ordre, je n’ai confiance en personne.
[Halle de la mairie : Castle et Beckett]
Castle: Il a une bonne raison de ne pas vouloir donner son manteau.
Beckett: Oui la culpabilité.
Castle: Non une conspiration. C’est tellement improbable, peut-être que Laura l’a découvert et à tenter de le prévenir.
Beckett: Ou peut-être qu’elle est allée voir Weldon, qu’elle lui a dit qu’elle était au courant de tout et qu’il l’a tué.
Castle: Hmm. J’opte pour la conspiration. Je connais Weldon.
Beckett: Et Weldon vous connais. Conspiration, intrigue, meurtre, complot, c’est votre gagne-pain. C’est exactement le genre d’histoire auquel vous êtes réceptif.
Castle: Une petite minute, vous insinuez qu’il me manipulerait ?
Beckett: Je dis seulement que vous devriez envisager cette possibilité. Je dois suivre la procédure, il n’a pas voulu nous remettre son manteau de son plein gré, alors je vais devoir demander un mandat.
Castle: Houlà, une fois que les médias sauront que la police demande à saisir ces vêtements dans une enquête de détournement et de meurtre, il pourra dire adieu à sa carrière.
Beckett: Pas s’il est innocent.
Castle: Kate c’est de la politique. La seule chose qui compte dans ce monde, ce sont les apparences. La vérité n’a aucune importance.
Beckett: Alors qu’est-ce que je suis censé faire ? Je peux pas arrêter mon enquête parce qu’elle risqué de brisé la carrière du maire.
Castle: Non. Non, non, non … mais vous pouvez attendre, attendre un peu, le temps d’avoir une nouvelle piste.
Beckett: Et que le manteau disparaisse ? Je sais parfaitement ce qui est en jeu Castle, vous croyez que j’ai envie de faire ça ?
Castle: Alors ne le faite pas.
Beckett: Je n’ai pas d’autre choix.
[Loft des Castle : Martha et Castle].
Robert Weldon: [A la télévision] Concernant les deux enquêtes en cour sachez que mon bureau coopère pleinement avec les autorités et que je me tiens aujourd’hui devant vous avec l’intime conviction que les enquêteurs finiront par prouver que je n’ai pas la moindre chose à me reprocher dans ses deux affaires.
[Castle met en pause la télévision.]
Martha: Tu le crois toujours ?
Castle: Oui !
Martha: T’es déjà passé pas là avec un de tes amis, souvient toi. Tu croyais Damien Westlake innocent et il pourrit en prison pour meurtre.
Castle: Damien était un ami d’enfance, je l’ai cru parce que j’ai laissé parler mes sentiments. Là c’est mon expérience qui me fait dire que Weldon est innocent. Et elle me fait aussi dire que toute cette histoire est beaucoup trop louche.
Martha: Dans ce cas, il est peut-être temps d’appeler un ami ?
[Sous-sol d’un bâtiment : Smith et Castle]
[Castle marche dans un sous-sol sombre.]
Smith: Pas plus loin, Mr. Castle. Ce sera parfait.
[L’homme reste à une grande distance et Castle arrête de marcher].
Castle: Vous savez que Weldon n’est pas derrière tout ça. C’est pour ça que vous m’offrez votre aide. Il a raison à propos de la conspiration ?
Smith: Disons qu’il n’a pas tort.
Castle: Alors qu’est-ce que je suis censé faire ? Comment puis-je l’aider ?
Smith: Ecouter les preuves. C’est ce qu’a fait Laura.
Castle: Non, j’ai regardé les vidéos de Laura et du maire une centaine de fois et il n’y a rien du tout.
[Une voiture fait crisser fortement ses pneus].
Smith: Ce n’est pas ce que j’ai dit, Mr. Castle!
[La voiture passe entre les deux hommes et aveugle Castle. Quand il regarde à nouveau dans la direction de l’homme, il a disparu.]
[Salle vidéo : Beckett et Ryan]
Beckett: J’avais rencontré Weldon plusieurs fois avant cette histoire. Je l’aimais bien.
Ryan: Ce n’est pas vous qui avez déclenché l’incendie.
Beckett: Non, je l’ai fait que l’arroser l’essence. [Son téléphone sonne, répondant] Beckett !
[Locaux de BAU Corporation : Castle, Beckett et Marx].
Castle: [L’attendant] Merci d’être venu, je n’étais pas sûr que vous le feriez, vu notre dernière discussion.
Beckett: Je ne peux pas m’excuser d’avoir fait mon boulot, Castle.
Castle: Et je ne vous le demanderais jamais.
Beckett: Alors pourquoi vous m’avez fait venir ici ?
Castle: Parce que j’ai eu une révélation. Depuis le début on a cherché une preuve matérielle, alors qu’en fait on aura tout simplement écouté. Tout à commencer quand Laura a dit à Edgar Navarro que lors d’un appel elle avait entendu quelque chose qu’elle n’aurait jamais dû entendre. Chez les écrivains on appelle ça l’élément déclencheur et dans notre cas de figure, c’est ce qu’elle a entendu lors de cet appel qui a conduit à son meurtre.
Beckett: D’accord, mais quel importance maintenant que le disque dur a été volé, on a plus les enregistrements, donc on saura jamais ce qu’elle a entendue.
Castle: Non, mais on peut peut-être savoir de qui elle l’a entendu. Vous vous rappelez comment Laura c’est endormie en visionnant les rushs à la chaine de télé Gotham 11 ?
Beckett: Mm-hmm.
Castle: Son ami nous a dit qu’elle avait les yeux fermé. Elle ne regardait pas les images, elle écoutait les voix.
Beckett: Vous pensez qu’elle essayait d’identifié celle de son client ?
Castle: J’ai demandé à Sarah, la standardiste des déesses, d’écouté les rushs en question.
Sarah Marx: [Enlevant les écouteurs de ses oreilles] C’est lui j’en suis persuadé, c’était l’un des clients régulier de Laura.
Castle: Montrer lui qui c’est !
Robert Weldon: Je peux rester ici encore combien de temps ?
Beckett: Le maire ?
Jordan Norris: Une vingtaine de minute monsieur, ensuite nous devons retourner au bureau pour la réunion.
Sarah Marx: [Mettant en pause] C’est lui là !
Castle: Jordan Norris, l’assistant du chef de cabinet de monsieur le maire.
[Salle d’interrogatoire : Beckett, Norris et Castle]
Beckett: Mr. Norris, lors de notre 1ère rencontre, vous nous aviez dit que vous ne connaissiez pas Laura Cambridge.
Jordan Norris: C’est vrai.
Beckett: Pourtant votre grand-mère de 99 ans, Greta Markenson elle, elle l’a connait. D’après les relever fournis par « Appel un Déesse » Laura a reçu de nombreux coup de fils venant de chez elle.
Castle: On c’est donc dit que votre mamie était une sacrée petite coquine, jusqu’à ce qu’on se rende compte que c’était vous qui vivez dans son appartement.
Jordan Norris: Je … oui j’ai peut-être passé quelque coup de fils à ce service, c’est possible. Mais j’ai jamais su qui j’avais en ligne. Comment j’aurais pu le savoir ?
Beckett: On va y venir dans une minute, mais pour l’instant on va parler de votre relever téléphonique et du sms que vous avez envoyé à un téléphone prépayer il y a à peu près un mois. [Mentant une feuille devant lui] Pour la plupart des gens ce message serait qu’une série de numéro, mais nous on a creusés un peu plus, et on a découvert que ce sont les numéros d’un compte bancaire appartenant au maire Weldon et à sa fondation. Des numéros que quelqu’un aurait pu utiliser pour faire croire que monsieur le maire avait détourné plus de 2millions de dollars.
Castle: Il vous faisait confiance et vous l’avez vendu. Alors que vous on-t-il offert Jordan ? Que vous on-t-il promit ?
Jordan Norris: Je… je croyais que c’était uniquement une question d’argent. Je savais pas qu’il allait essayer de le détruire.
Castle: Et quand vous avez compris que vous avez trahi l’homme pour lequel vous bossiez, vous avez eu des remord, hein. Ça vous rongeait tellement, qu’un soir après avoir abusé de la téquila vous avez appelé Laura et vous avez craché le morceau. Ce n’était pas votre attention, mais elle savait tellement bien écouter.
Jordan Norris: Ces appels sont anonymes, je … j’étais pas censé prendre de risque.
Castle: Mais vous aviez tort car elle était écrivain et que vous lui avez fourni l’histoire de sa vie. Alors elle vous a traqué, vous a retrouvé et elle s’apprêtait à vous faire tomber, vous et vos amis. Il fallait à tout prix l’en empêcher.
Beckett: On a parlé avec votre portier Jordan, on sait qu’elle est venue vous voir cette nuit-là.
Jordan Norris: D’accord, c’est vrai, elle est venue, mais… elle est partie au bout de 20 minutes. Je… je l’ai pas tué.
Beckett: C’était pas la peine. Tout ce que vous aviez à faire c’était appeler sur le même téléphone prépayer et celui qui vous a répondu, à envoyer un homme, un homme sans visage qui a étranglé Laura Cambridge jusqu’à son dernier souffle pour la faire taire. Ensuite il est allé chez elle et dans les bureaux ou elle bossait et il a détruit toutes les preuves de ce qu’elle avait découvert.
Castle: Qui était au bout du fils ?
Jordan Norris: Vous ne comprenez pas, ces gens… sont beaucoup plus dangereux que ce que vous imaginez. ?
Beckett : Vous risquez d’être condamner à 20ans de prison et moi je vous offre une porte de sortie. Alors dite-moi qui vous avez appelé ? Je veux un nom, qui vous avez appelé ?
Jordan Norris: J’ai, j’ai...
Beckett: Jordan, donnez-moi un nom !
Jordan Norris: O…
Beckett: Dits-le !
Jordan Norris: D’accord. La personne que j’ai appelé c’était…
Bill Moss: Si ça ne vous dérange pas trop, je voudrais de ne plus poser aucune question à mon client.
Jordan Norris: Votre client ?
Bill Moss: Mr. Norris, Maître Bill Moss. A partir de maintenant ne répondez plus à qui que ce soit si je ne suis pas là. J’ai été engagé pour vous représenter.
Beckett: Par qui ?
Bill Moss: Allons-nous-en.
[Jordan part avec l’avocat].
[Bureau de Beckett : Gates, Beckett]
[Beckett détache la photo de Laura sur le tableau blanc et la regarde].
Gates: Apparemment notre maire sera encore là demain matin, la justice a été rendue.
Beckett: Pas pour Laura Cambridge.
Gates: Nous avons fait inculper Mr. Norris pour complicité de meurtre. Ce n’est pas rien.
Beckett: Jordan Norris n’est qu’un pion. Je veux faire tomber les personnes qui le contrôlent.
Gates: Oh, c’est une très longue partie, Kate. Une pièce après l’autre.
[Gates lui tend une éponge. Castle regarde Beckett efface le tableau.]
[Loft des Castle : Castle et Weldon].
Castle: Pourquoi laisserais-tu tout tomber, tu as été blanchi de toutes les charges qui pesaient contre toi ?
Robert Weldon: Pour quelqu’un qui finit par tuer tous ces personnages, je trouve que tu es d’un optimisme débordant plutôt surprenant, mais non je ne chercherais pas à devenir gouverneur dans 2 ans, ni président dans 6. Ce rêve un peu fou est terminé.
Castle: Il y a forcément un moyen, tu es innocent.
Robert Weldon: Un peu trop justement. Il y a des personnes derrière tout ça et maintenant je le sais. Des personnes qui contrôle ce qui se passe dans cette ville et bien plus encore. Je n’ai pas voulu jouer leur jeu alors il mon mis sur la touche, mon sort a été fixé et je n’irais pas plus loin.
Castle: Alors que vas-tu faire maintenant ?
Robert Weldon: Et bien je vais continuer à être un des maires les plus éblouissant que la plus grande ville du monde est jamais connu.
[Ils lèvent leurs verres].
[Dans le sous-sol d’un parking : Smith et Castle].
Smith: Pourquoi m’avez-vous contacté, Mr. Castle? Cette affaire est résolue.
Castle: Résolu ? En quoi est-elle résolue ? Quelqu’un a essayé de détruire le maire de cette ville et je veux savoir qui.
Smith: Croyez-moi quand je vous dis que ça ne vous regarde pas.
Castle: Sauf si ça concerne le meurtre de la mère de Kate Beckett.
Smith: Vous êtes écrivain alors finissez cette phrase pour moi, “Si Weldon avait perdu son poste de maire...”
Castle: J’aurais été éjecter du poste de police..
Smith: Et du coup qui empêcherait Beckett de fouiner là où elle ne doit pas ? Qui lui éviterait de se mettre en danger ?
Castle: Vous avez donc fait ça pour la protéger ? Pourquoi ?
Smith: Vous jouez aux échecs, Mr. Castle? Il arrive parfois qu’un pion bien placé s’avère être beaucoup plus puissant qu’un roi. [Partant].
Castle: J’ai votre numéro si j’ai besoin de vous contactez.
Smith: Vous ne me contactez pas, Mr. Castle, c’est moi qui vous contacte.
Fin