409 Course contre la mort
[Dans la rue : Julie et Sarah Vasquez]
Julie : Vous avez déjà trouvé l’endroit ?
Sarah Vasquez : J’adorerais le faire dans les jardins botanique mais Chris dit que ça couterait trop cher.
Julie : C’est votre mariage, c’est normal de dépenser une fortune.
Sarah Vasquez : Je sais, on se mari qu’une fois après tout.
[Julie reçois du sang sur elle et en se retournant elle voit Sarah au sol, morte]
Julie : Oh mon dieu ! Aidez-moi. S’il vous plait, au secours. A l’aide !
[Dans la rue : Beckett, Castle, Esposito et Lanie]
Beckett : [Au téléphone] A plus tard !
Castle : [A Beckett] C’était qui ?
Beckett : C’était un coup de fil privé Castle.
Castle : Sérieux, c’était qui, je ne vous lâcherais pas tant que vous ne me l’aurez pas dit.
Beckett : Et bien puisque vous insistez tant, il s’appelle Roger.
Castle : [Riant] Roger !
Beckett : Ne vous moquer pas de son nom. Vous savez ce qu’il a que très peu d’homme possède ?
Castle : La discographie d’ABBA, des bibelots en porcelaine ?
Beckett : Non vous n’y êtes pas du tout. Roger possède la plus incroyable collection de bande de résistance.
Castle : Des bandes de résistances ? C’est quoi, est-ce que c’est ce à quoi je pense ?
Beckett : Pour la rééducation musculaire, c’est mon kiné.
Castle : Ahh. Ce n’est pas fini ?
Beckett : Non mais dans quelques semaines, je serais rétablie à 100%. Salut Esposito !
Esposito : Salut !
Beckett : Qu’est-ce qu’on a ?
Esposito : La victime s’appelle Sarah Vasquez, 28 ans, institutrice en maternelle. Elle sortait d’un cours de yoga avec une amie et tout d’un coup elle s’est écroulée.
Beckett : La balle est entrée en plein cœur. [Se touchant la poitrine]
Esposito : Ouais et ce qui est étrange c’est que personne n’a entendu de coup de feu, ni vu de tireur.
Beckett : C’est peut-être parce que l’arme avait un silencieux.
Castle : Ou c’était peut-être une balle perdu. Je viens de lire un article qui racontait comme un facteur avait été tué par une balle tombé du ciel après avoir été tiré en l’air à 6 pâtés de maison.
Lanie : Sauf que la balle qui a touché Sarah Vasquez n’est certainement pas tomber du ciel. L’angle n’est pas le bon. Elle l’a traversée horizontalement et non pas verticalement.
Beckett : Tu peux nous dire d’où elle a été tirée ?
Lanie : Pas avant une autopsie complète.
Beckett : Est-ce qu’elle venait faire du yoga régulièrement ?
Esposito : Tous les mardis et les jeudis à 7H du matin avant l’école.
Beckett : Il faut trouver tous ses ennemis potentiel et tous ceux qui savait qu’elle serait là.
Esposito : Je m’en occupe.
[Beckett regarde la victime avant de partir]
[Salle des familles : Chris Nunez, Beckett et Castle]
Chris : On s’est fiancé le mois dernier. Elle était tellement contente d’organisé le mariage.
Beckett : Est-ce que quelqu’un aurait pu vouloir du mal à Sarah ?
Chris : Non.
Castle : Même pas un ex qui serait fou de rage parce qu’elle se mariait ?
Chris : Elle n’avait personne de ce genre dans sa vie. Tout le monde aimait Sarah. Attendez, l’autre soir elle m’a dit quelque chose à propos d’un gars.
Beckett : Quelqu’un qu’elle connaissait ?
Chris : Non. Elle a dit qu’elle l’avait vu devant d’école, il y a quelque jour et qu’elle l’avait revu mardi matin en sortant de son cours de yoga.
Beckett : Elle vous a dit à quoi il ressemblait ?
Chris : Non, désolé je me rappel pas.
[Bureau du poste : Ryan, Beckett et Esposito]
Ryan : Apparemment ces cours de yoga n’était un secret pour personne. Elle en plaisantait même sur un réseau social en disant que c’était grâce à ça qu’elle allait réussir à rentrer dans sa robe.
Beckett : Quelqu’un la suivait alors interroge ses amis et ses collègues pour savoir si l’un d’entre eux n’aurait pas vu un homme étrange roder dans le coin. [Son téléphone sonne]
Ryan : D’accord. [Partant]
Beckett : [Répondant au téléphone] Beckett !
Esposito : [Au téléphone] Lanie a trouvé quelque chose, vous devriez descendre.
[Morgue : Lanie, Beckett, Esposito et Castle]
Lanie : La balle qui a tué Sarah Vasquez est du calibre 308. Une Sierra Matchking de 168 grains pour être plus précise.
Beckett : Une balle de fusil.
Esposito : Oui et il se trouve que c’est le calibre de prédilection des tireurs l’élite.
[Tous regardent Beckett gêner]
Beckett : Donc elle a été abattue de très loin ?
Lanie : D’après la blessure et vu à quel profondeur elle était incrusté dans la porte, je dirais que la balle a été tiré d’une distance comprise entre 250 et 350 mètre
Castle : 250 mètre ! On a une idée de l’endroit exact du poste de tir ?
Esposito : On étudie la question, mais pour l’instant on suppose que le tireur à fait feu de l’un de ses immeubles [Montrant une photo sur l’écran] et qu’il était posté entre le 10ème et le 15ème étages.
Beckett : Inutile de tout faire pour éviter de prononcer le mot parce que je suis là.
Esposito : Quel mot ?
Beckett : Sniper !
Castle : Même moi je vous ai grillé.
Lanie : On essayait pas d’éviter de…
Esposito : C’était son idée, elle pensait que…
Beckett : Ecouter je suis une grande fille, alors venons-en au fait. A quel point il est doué ?
Esposito : Et bien il est aussi doué que tous les tireurs… euh sniper de mon unité. Il a atteint une cible en mouvement à une distance d’environ 300m.
Beckett : Elle a souffert ?
Lanie : Non, ça l’a tué sur le coup.
Beckett : Il fait qu’on découvre pourquoi le sniper a choisi de viser Sarah. On a quelque chose en ce qui concerne le type qui l’a suivait, selon elle ?
Esposito : Aucun de ses amis ou collègues ne se rappelle l’avoir vu et elle en a parlée à personne. Mise à part son fiancé.
Castle : Peut-être que ce type n’a rien à voir la dedans.
Beckett : Comment ça ?
Castle : D’habitude nous trouvons les tueurs en nous intéressant aux victimes afin de connaitre le mobile, mais s’il y en avait aucun ? Et si elle avait été tué au hasard, comment trouver le tueur ?
[Appartement de Beckett]
[Beckett se regarde dans la glace, touche la cicatrice de son opération. Elle se remémore le tir du cimetière et les cris qui s’en suivent, en touchant la cicatrice de la balle sur son cœur, terrifier]
[Le sniper se prépare, cherche sa prochaine cible et tire]
[Générique]
[Dans la rue : Esposito, Beckett, Lanie et Castle]
Esposito : La victime s’appelle Henry Wyatt, un avocat de 38 ans.
Beckett : C’est le même tireur.
Esposito : Ouais, on dirait.
[Beckett crois entendre un coup de feu et ça la perturbe]
Beckett : Quelqu’un a vu quelque chose ?
Esposito : Nada. Comme pour Sarah, il a visé la tête cette fois. Il a pris confiance en lui.
Castle : Une autre victime le lendemain à la même heure. Comme pour le sniper de Washington.
[Beckett n’est pas rassurer]
Beckett : Lanie c’est la balle ?
Lanie : Oui et elle est toute cabosser par le ciment, mais apparemment c’est le même calibre. Seulement cette fois l’angle d’entré est plus grand.
Esposito : Il a tiré d’un endroit plus élevé.
[Beckett regarde paniqué en hauteur et à l’impression de voir des reflets de viseur partout autour d’elle]
Castle : Vous voyez quelque chose ?
Lanie : [Inquiète pour elle] Beckett tout va bien ?
Beckett : Oui ça va, je… j’essaie de comprendre pourquoi il a choisi ces deux victimes et pourquoi…pourquoi il a tiré ici.
Esposito : Les victimes sont peut-être choisies au hasard, mais pas les positions de tir. Un pro repère toujours les lieux avant de passer à l’action. Tuer quelqu’un d’aussi loin n’est pas donné à tout le monde. Vous devez étudier tous les facteurs, comme la distance exacte, la fenêtre de tir et l’orientation du vent. [Trouvant un drapeau de fortune collé sur un panneau]
Beckett : Qu’est-ce que c’est ?
Esposito : Ce drapeau est parfait pour mesurer le vent.
Castle : Ca ne peut pas être une coïncidence.
Beckett : [S’approchant du drapeau] Alors si c’est le tueur qui l’a accroché là, on pourra peut-être le voir sur les images d’une des caméras de sécurité du quartier. Il faut ratisser…
[Des sirènes retentissent et Beckett apeuré se met à couvert derrière un distributeur de journaux. Les autres la regardent extrêmement inquiet. Beckett a du mal à respirer]
[Bureau au poste : Gates, Ryan, Esposito, Castle et Beckett]
[Pendant la réunion avec toute la brigade, Beckett écoute vaguement le capitaine Gates]
Gates : Nous avons affaire à un sniper qui terrorise cette ville. Il a déjà 2 victimes à son actif en 24h et on ignore son identité, ainsi que la raison pour laquelle il a tué ces personnes. Lieutenant Ryan qu’est-ce qu’on a sur la 2ème victime ?
Ryan : Henry Wyatt était associé dans un cabinet à deux pâtés de maison de l’endroit où il a été abattu. [Castle regarde Beckett dans son coin] D’après sa secrétaire, il aimait marcher ce qui veut dire qu’il avait des habitudes prévisible, tout comme Sarah Vasquez.
Gates : Mais ça ne veut pas dire qu’ils étaient visé. Tous les New-Yorkais ont des habitudes. Esposito est-ce qu’on sait d’où il a tiré exactement ?
Esposito : Plusieurs équipent fouillent les bâtiments autour des 2 lieux du crime mais ça n’a rien donné pour le moment.
Gates : Nous devons à tout prix trouver les positions de tir…
Castle : [Tout bas à Beckett] C’était juste un réflex, vous savez ça peut arriver à n’importe qui.
Beckett : Je suis pas n’importe qui.
Castle : Ce n’est pas ce que j’ai dit…
Beckett : [S’énervant en montant le ton] Non, ne dite plus rien !
[Les flics se retournent vers elle]
Gates : Lieutenant Beckett ou on en est avec Henry Wyatt et Sarah Vasquez ?
Beckett : Je vous demande pardon ?
Gates : Il y a-t-il un lien entre les deux victimes ?
Beckett : [Se levant] On vérifie encore mais elles ne vivaient pas et ne travaillent pas dans le même quartier. Et jusqu’ici on n’a trouvé aucune personne qu’elles auraient pu avoir en commun. En fait pour l’instant, on n’a pas encore trouvé le moindre lien entre les victimes. [Castle la regarde inquiet]
Gates : Et bien continuer à chercher. On sait qu’il a suivi un entrainement et qu’il a des talents bien spécifique et on sait que toutes les branchent de l’armer on des snipers, tout comme les force de l’ordre.
[Beckett peine à respirer]
Esposito : Ce qui nous fait environ 1 milliers de tireur d’élite.
Gates : Je sais mais le fait est que tous les habitants de cette ville sont des cibles potentielles. Alors tout le monde se met au boulot.
[La réunion s’arrête et Beckett part rapidement prise de panique]
Castle : Attendez, vous aller où ?
Beckett : [Se retournant vers lui] Je… il fait que j’aille faire un petit truc !
Ryan : Ah Beckett, on a trouvé une caméra qui couvrait l’endroit où le drapeau a été accroché. Les images vont bientôt arrivé.
[Ne répondant rien, elle s’en va]
Ryan : [A Castle] Elle va bien ? [Castle hausse les épaules]
[Bureau du Psy : Dr Carver Burke et Beckett]
Beckett : Non, vous ne comprenez pas, je dois aller bien. Je n’ai pas le choix !
Burke : Ce n’est pas toujours une question de choix Kate. Ce que vous décrivez, votre hyper-vigilance. C’est un syndrome classique du syndrome de stress post-traumatique.
Beckett : Non, je n’ai pas de SSPT.
Burke : Vous avez pris une balle tirée par un sniper. Je crois pouvoir dire que cette affaire va forcément faire remonter des troubles. Des troubles que vous n’avez pas encore réglés.
Beckett : D’accord. Très bien, je vais les réglés, mais pour l’instant je dois trouver un moyen de faire en sorte que ça s’arrête.
Burke : Ca ne s’arrêtera pas comme ça. Il vous faudra du temps et suivre un traitement. Le traumatisme psychologique est tout aussi réel que le traumatisme physique.
Beckett : [S’asseyant] Ecouter des gens se fond tuer dans la rue. J’ai pas le temps de pleurnicher à propos de 2 ou 3 cicatrices.
Burke : Très bien, alors qu’elle est votre alternative ? Déambuler en ayant toujours l’impression d’avoir une cible collée dans le dos ? Penser que derrière chaque fenêtre se cache la lunette d’un sniper ?
Beckett : Il doit bien y avoir une pilule ou un truc dans le genre qui pourrait m’aider non ? Quelque chose ferait diminuer mon stress ?
Burke : Les médicaments sont envisageable, mais pas pour le moment.
Beckett : Alors je dois faire quoi ?
Burke : Pour commencer je pense que vous devriez demander à ce qu’on vous retire cette affaire.
Beckett : Vous croyez que je ne peux pas gérer ça ?
Burke : Tout ce que je dis c’est que rien ne vous y oblige. Vous n’êtes pas le seul flic de cette ville, Kate.
Beckett : [Se prenant la tête dans les mains] Ok, alors vous savez quoi ? Je vais bien. Merci ! [Partant]
[Salle de réunion, au poste : Castle, Esposito et Ryan]
Castle : A quel point je dois m’inquiéter pour Beckett ? Elle ne m’avait jamais rembarré comme ça. [Esposito lui fait la moue] En étant sincère.
Esposito : J’en ai baver en quittant l’armé et moi j’ai pas pris de balle.
Castle : Au moins, elle ne s’en souvient pas.
Esposito : Ou alors, elle ne veut pas s’en rappeler. Un truc pareil c’est facile à planquer dans une boite et cette enquête a peut-être justement faire exploser la boite.
Castle : Qu’est-ce qu’on peut faire ?
Ryan : Choper le tireur.
Esposito : Il a raison. C’est ce qu’il y a de mieux pour nous tous. Beckett incluse. Laisser là un peu respirer en attendant et ne le prenez pas mal.
[Ryan arrête la vidéo en voyant le tireur mettre le drapeau en place]
Ryan : Hey regarder ça. C’était il y a deux jours à 16h30. [Remettant la vidéo]
Esposito : Il a accroché le drapeau. C’est surement notre tireur.
Castle : Il s’est ou est la caméra, c’est pour ça qu’il cache son visage.
Ryan : Pourquoi choisir cette rue ? Pourquoi ne pas prendre une rue ou il y a aucune caméra ?
Esposito : Parce qu’il fait ça pour nous narguez.
Ryan : [Sortant la photo de dos du suspect] Je vais montrer cette photo à l’entourage des victimes pour voir si quelqu’un le reconnait.
Castle : On dirait bien qu’il ne va pas nous facilité la tâche.
Esposito : Non, il est intelligent et patient. C’est dans les gênes des snipers. [Son téléphone sonne et répondant] Ouais… N’entrée pas, appeler la scientifique. J’arrive tout de suite. [Raccrochant][A Castle] Une patrouille vient de trouver d’où le sniper à tirer sur Henry Wyatt !
[Immeuble d’où le Henry Wyatt a été tué : Esposito et Castle]
[Castle et Esposito entre à l’étage en plein travaux. Esposito sort une lunette pour voir dans la rue]
Esposito : Ouais voilà les lieux du crime. [Castle regarde dans la lunette] 550 mètres. Un sacré tir mais c’est pas normal.
Castle : De quoi parlez-vous ?
Esposito : Le champ de vision est en partie obstruer par cet arbre. La position aurait été meilleure du toit. Il le savait, c’est forcer.
Castle : Alors pourquoi il a préféré tirer d’ici.
Esposito : Peut-être qu’il avait peur d’être vu par quelqu’un sur un immeuble plus haut ou par un hélicoptère.
[Castle voit un indice contre une fenêtre et va le chercher]
Esposito : Qu’est-ce que c’est ?
Castle : Une poupée en papier. Laisser ici par le sniper ?
Esposito : Où par l’un des enfants des ouvriers.
Castle : Donc le sniper a tiré par cette fenêtre ?
Esposito : Non, il voulait que personne ne puisse le voir de la rue. Donc il a posé son fusil… juste là. [Joignant le geste à la parole] Il a pris son temps. Il repère le drapeau. Il s’ajuste en fonction du vent. Il vise la cible. [Tir du fusil] Quand à la douille… elle a dû s’éjecter vers la droite. [La trouvant sous des fournitures et la montrant à Castle]
[Au poste : Beckett, Agent, Esposito et Castle]
[Beckett est dans l’ascenseur, elle a du mal à respirer. Sa main tremble et elle essaye de reprendre le dessus, mais en sortant de l’ascenseur les bruits du poste en effervescence lui font peur et elle bouscule un agent]
Beckett : [A l’agent] Désolé, désolé ! [Sa vue est brouillé et avance dans le poste sans savoir quoi faire]
Une agent [En la bousculant] Désolé !
Castle : [Arrivant] Beckett vous étiez où ? Je vous ai appelé.
Beckett : Oui… mon téléphone est coupé. Qu’est-ce qui se passe ?
Esposito : Il y avait une empreinte sur la douille qu’on a trouvée là où le sniper a tiré su Wyatt. Elle appartient à un ancien membre des forces spécial, nommé Marcus Ford.
Castle : Il vient juste de divorcé, c’est le déclencheur classique de comportement meurtrier.
Esposito : Il tient un stand de tir à Long Island. La police locale a envoyé une équipe, elle est déjà sur place en train de nous attendre. [Entrant dans l’ascenseur et attend que Beckett fasse de même mais elle est en panique et Castle s’en rend compte]
Castle : Beckett et moi, peut-être qu’on devrait rester ici pour étudier le dossier de Ford et préparer son interrogatoire !
Esposito : Ouais, bonne idée on est déjà assez !
Beckett : [Essayant de respirer] D’accord !
[Esposito et Castle se regardent inquiet]
Castle : [A Esposito] Merci !
[Salle d’interrogatoire : Marcus Ford, Beckett et Castle]
Beckett : Nos hommes ont trouvés un véritable arsenal dans votre stand de tir, monsieur Ford.
Ford : Il me semble que j’ai tout à fait le droit de posséder des armes.
Beckett : Et bien sachez que notre labo test tous vos fusil.
Ford : Aucun souci. J’ai tiré sur personne.
Castle : [Lisant un dossier] Ah ça ce n’est pas tout à fait vrai. D’après votre dossier militaire, vous avez à votre actif 92 décès confirmé.
Ford : Et alors ?
Beckett : Vous essayez de franchir la barre des 100 ? [S’énervant] Qu’est-ce que ça fait de regarder dans la lunette ? De ce prendre pour Dieu ? Qu’est-ce qu’on ressent quand on appuis sur la détente et qu’on ôte la vie à quelqu’un ?
Ford : [Enerver] Ça ne vous regarde absolument pas de savoir ce qu’on peut ressentir.
Beckett : Je crois que c’est vous qu’on devrait mettre de l’autre côté du canon pour une fois.
Ford : Vous ne seriez pas en train de me menacer j’espère.
Beckett : Ces personnes sont quoi pour vous ? Des cibles en papiers ? Est-ce que vous avez pensé ne serait-ce qu’une seule seconde la peine que vous infliger à leurs proches, aux familles anéantie que vous laissez derrière vous ?
[Castle est soucieux des paroles de Beckett]
Ford : A chaque fois que j’ai pris une vie, c’était pour sauver l’un des nôtres !
Beckett : Ça c’est ce que vous vous dites pour réussir à dormir, mais moi ce que je crois c’est que vous adoreriez ça. Je crois que vous creviez d’envie de tuer à nouveau.
Ford : Vous avez perdu la tête.
Castle : On a trouvé votre empreinte sur la douille laissé par le sniper.
Ford : C’est impossible.
Beckett : Oh que si c’est un fait.
Ford : J’ai plus rien à vous dire. Je connais mes droits.
[Couloir du poste : Esposito, Beckett, Gates et Castle]
Esposito : [A Beckett qui sort de la salle d’interrogatoire] Aucun de ces fusils ne correspond.
Beckett : Et alors, ça veut pas dire que ce n’est pas le sniper ? Il a très bien pu cacher l’arme du crime.
Gates : [Arrivant] Ford n’est pas notre homme. Ces alibis pour les 2 meurtres tiennent la route.
Beckett : Vous êtes sur ?
Gates : Je crois que je sais vérifier un alibi lieutenant.
Castle : Si Ford n’est pas le tueur, comment son empreinte est arrivé sur cette douille ?
Esposito : C’est peut-être une recharge. Si on a l’équipement nécessaire, c’est très facile de remettre une balle dans une douille vide comme celle qu’on a trouvé.
Castle : Ce qui veut dire que le sniper est un client du stand de tir de Ford.
Gates : Retourner là-dedans et faite en sorte qu’il coopère. [S’en allant]
Castle : Il ne risque pas de nous parler vu la façon dont vous l’avez traité.
Beckett : Vous essayez de dire que j’ai merdé ?
Castle : Non… je…
Esposito : Je crois que ce qu’il essaie de dire, c’est que vous avez joué au méchant flic et qu’on obtiendra son aide si moi j’y retourne en jouant au gentil flic.
Beckett : [Résignez] Oui très bien ! [Partant]
Esposito : Peut-être que Ford peut nous aider à coincer ce type. [Entrant dans la salle d’interrogatoire] Monsieur Ford, je vous présente toutes nos excuses !
[Bureau de Beckett : Castle, Beckett et Esposito]
[Beckett observe le tableau blanc, victime après victime. Elle se remémore encore le tir dans le cimetière]
Castle : [La sortant de ses pensées] Beckett ! Un café ?
Beckett : Non… non merci !
Castle : [Le posant devant elle] C’est un déca. Ecouter…
Beckett : [L’interrompant] Castle, je vais bien.
Castle : D’accord mais…
Beckett : Sérieusement, je vais bien. C’est quoi ce dossier ?
Castle : Le rapport du labo concernant la poupée de papier. Ce n’est pas l’œuvre d’un enfant. [Beckett ouvre le dossier] Elle a été découpée minutieusement au cutter.
Beckett : Découper dans quoi ? Un magazine ?
Castle : Non, le papier est trop épais et comme il n’y a rien d’imprimer au verso, ça vient probablement d’un très beau livre relier qui orne les tables basses. A mon avis, il s’agit d’un livre de peinture, si vous regardez de plus près vous verrez les traces de pinceaux. Je pense que c’est le sniper qui l’a laissé derrière lui.
Beckett : Pour quelle raison ?
Castle : Je n’en ai pas la moindre idée.
Esposito : [Arrivant] Beckett, Marcus Ford n’a pas pu reconnaitre le type sur la vidéo. On vérifie les relever du stand de tir, mais il dit que la plupart des clients payent en liquide.
Beckett : [Décrochant son téléphone] Beckett… Où ça ? … D’accord on arrive ! [Raccrochant] Ryan a trouvé l’immeuble d’où le sniper a tiré sur Sarah Vasquez.
[Immeuble ou a été tué Sarah Vasquez : Ryan, Beckett, Esposito et Castle]
Ryan : [Entrant dans une pièce en désordre] Le concierge a reconnu la veste sur la photo et il a dit que ce type trainait autour de l’immeuble.
Beckett : Comment on sait qu’il était dans cette pièce ?
Ryan : On le sait parce qu’on a trouvé ça. [Montrant une poupée en papier]
Esposito : C’est là, il a tiré sur Sarah Vasquez depuis cette position.
Castle : [Observant la poupée] Elle est différente de la 1ère, elle doit venir d’un autre tableau, mais ça veut forcément dire quelque chose.
Beckett : [S’énervant] Comme quoi ? Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
Castle : J’en sais rien, mais il les laisse là pour une raison…
Beckett : Oui c’est pour se foutre de nous. Il nous nargue en essayant de nous faire passer pour des idiots.
Ryan : Beckett, on va comprendre ce que ça veut dire, d’accord ? [Elle se calme]
Esposito : J’ai trouvé quelque chose. De la molesquine. Certain sniper en mette sur leur crosse pour absorber la sueur afin que leur fusil ne glisse pas.
Ryan : Si, il y a de la sueur, on peut avoir de l’ADN.
Esposito : Ouais !
Beckett : Allez-y ! [Les gars sortent] C’est là que tout a commencé. Il a appuyé sur la détente dans cette pièce. Sarah Vasquez est en vie, en train de penser à son mariage de rêve et en une fraction de seconde… tout c’est arrêter.
Castle : Ecouter, heu…
Beckett : [L’interrompant] Il a vu son visage quand il l’a tué. Tout le monde pense que les snipers déshumanise leurs cibles en prenant de la distance, mais c’est du baratin parce qu’en la voyant à travers la lunette, c’est comme s’il avait été en face d’elle.
Castle : On va le coincé Kate !
Beckett : Oui comme on a coincé celui qui m’a tiré dessus ? [Partant et Castle reste sans voix]
[Appartement de Beckett]
[Beckett verse la fin d’une bouteille d’alcool dans son verre en en mettant partout sur la table. Elle boit le cul-sec, elle est ivre. Elle revit la scène du cimetière et est prise de panique. Elle renverse la table et se cache en fermant les rideaux. Elle revit sa mort sur la table d’opération]
Beckett : Laissez-moi !
[Elle prend son arme et se coupe le poignet avec les débris de verre à terre et se planque derrière des meubles complètement en panique]
[Loft des Castle : Martha, Castle et Alexis]
Martha : [Arrivant dans le bureau de Rick] Oh chérie, j’espère que tu n’es pas resté debout toute la nuit ?
Castle : Si, je ne pouvais pas dormir. En deux jours, il y a déjà eu deux morts. En ce moment même quelqu’un se réveille en ignorant qu’il est peut-être la victime numéro 3.
Alexis : [Arrivant] Je crois qu’aujourd’hui je vais peut-être pas aller en cours.
Castle : En effet, et vous êtes toutes les deux assigner à résidence jusqu’à ce qu’on arrête ce type.
Martha : J’imagine à quel point cette histoire de sniper doit affecter Beckett !
Castle : Elle dit qu’elle va bien, mais …
Martha : Qu’est-ce que tu vas faire ?
Castle : Essayer de comprendre pourquoi il laisse derrière lui ces satanés poupée de papier, mais pour ça il faut que je trouve de quel tableau elles proviennent.
Alexis : Laisse-moi regarder. [Observant la poupée qu’il lui tend] Chiaroscuro !
Castle : Quoi tu le reconnais ?
Alexis : Le clair-obscur est un style de peinture caractérisé par un important contraste entre la lumière et l’obscurité. On a appris ça en histoire de l’art. Essaye de regarder les tableaux du Caravage ou de Peterzano.
Castle : [Tapant sur son ordi] Rien que pour ça, ton école mérite le moindre dollar que j’ai pu débourser. [Observant des peintures] Ça pourrait être celui-là. Peterzano, la persécution des rois. [Mettant la poupée sur l’écran pour la faire corresponde au tableau]
[Au poste, bureau de Beckett : Ryan, Gates, Beckett et Castle]
[Beckett regarde la vidéo du sniper en train de mettre le drapeau. En voulant utiliser la sourie, son bandage ensanglanté devient visible et elle essaye de le caché en remontant sa manche. Elle remarque quelque chose dans la démarche du sniper]
Ryan : [Arrivant] Beckett. L’ADN sur la molesquine n’a rien donné.
Gates : Ryan vous avez des résultats ?
Ryan : Aucune correspondance dans le fichier concernant l’ADN et le labo a seulement pu nous donner le phénotype. Selon eux, le sniper et un homme aux cheveux clair et aux yeux marron, mais ça laisse encore plus de 200 suspect sur notre liste.
Gates : Laissez la liste de côté pour l’instant, vu ce qui s’est passé avec les empreintes sur la douille, si ça se trouve la molesquine n’était même pas à lui.
Castle : [Sortant de l’ascenseur en courant] Je sais ce que signifient les poupées de papier…
Gates : [L’interrompant] Monsieur Castle, ce n’est pas le moment de nous sortir vos théories fumeuses.
Castle : Capitaine écouter moi, les poupées sont là pour nous annoncer la suite. Elles sont découpées dans des tableaux qui nous indiquent l’endroit où il va tirer sur sa prochaine cible. Celle qu’on a trouvée sur le 1er lieu du crime vient d’un tableau qui s’appelle, la persécution des rois.
Gates : Henry Wyatt a été tué dans King Street.
Castle : La rue des rois. Et celle qu’on a trouvée sur le 2ème lieu du crime vient du tableau, la grâce perdue.
Beckett : Il y a une Grâce Avenue dans le Bronx.
Ryan : Et l’église de la grâce est à l’angle de la 10ème rue et de la 4ème avenue.
Castle : Et il y a une dizaine d’autre possibilité. Si on arrive à en réduire le nombre on pourra peut-être l’empêcher de …
[Tous les téléphones du poste se mettent à sonner les uns après les autres]
[Immeuble : Castle, Beckett, Ambulancier et Emily]
[Castle et Beckett arrive en courant devant l’immeuble ou la victime a été touché. Beckett, en pleine panique, regarde en hauteur pour vérifier s’il y a quelqu’un]
Castle : [Essayant de se faire entendre] Beckett ? Beckett ? C’est là.
[Elle l’entend enfin et ils entrent dans l’immeuble, Grace Point]
Beckett : [A un ambulancier qui emmène une victime] Combien de personne sont morte ?
Ambulancier : Aucune.
Castle : Oh dieu merci !
Ambulancier : Oui, le sniper a tiré à travers la vitre d’une salle du 15ème étage.
Beckett : Est-ce qu’il y a d’autre blesser ?
Ambulancier : Non il a tiré uniquement sur cette femme. Elle s’appelle Emily Reese.
Beckett : Emily, je suis le lieutenant Kate Beckett et j’ai besoin que vous me disiez exactement ce qui s’est passé.
Emily : [Pleurant] Pourquoi moi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Pourquoi quelqu’un voudrait essayer de me tuer.
Beckett : Emily vous vous êtes sentie observer ces derniers temps.
Emily : Non, je sais pas. J’en sais rien !
Ambulancier : Faut qu’on l’emmène à l’hôpital.
Emily : [Prenant le bras de Beckett] Non ne les laisser pas me sortir de l’immeuble. Il est toujours là, dehors.
Beckett : Ne vous en fait pas, ça va aller Emily.
Emily : Non, s’il vous plait. Je veux rester ici, il est dehors et …
Beckett : Allez-y, emmener là tout de suite. Dépêcher vous !
Emily : Je vous en supplie, pitié non…
[Beckett pars en courant terrifier]
Castle : Beckett ! [Elle s’enfuit] [Hurlant après elle] Kate!
[Couloir de l’immeuble ou Emily a été touchée]
[Beckett se retrouve seule dans le couloir, elle est sous le choc et enlève sa veste et la balance par terre ainsi que son arme et sa plaque. Elle n’arrive plus à respirer, elle panique]
Beckett : [Pleurant] Non… je peux pas… [S’écroulant à terre en larme]
[Au poste, couloir : Castle et Esposito]
Castle : [A Esposito] Ses émotions ont pris le dessus, elle a complètement perdue le contrôle. [Castle lui fait un signe de tête lorsqu’il voit Beckett arrivé avec l’ascenseur] [Lui chuchotant] Elle ne devrait pas être sur cette affaire !
Esposito : Ouais, mais elle ne laissera jamais tomber !
Castle : Non elle va foncer tête baisser, droit dans le mur et vous êtes le seul qui pourrait avoir une idée de ce qu’elle est en train de vivre. Qu’est-ce qui vous a aidé ?
[Ils regardent tous les deux Beckett, qui est tout avachie] [Esposito fait un signe de tête à Castle]
[Salle des preuves : Beckett et Esposito]
Beckett : Esposito qu’est-ce qu’on est venu faire ici ?
Esposito : Je veux juste vous montrer un truc. [Sortant une arme de dessous une table]
Beckett : C’est quoi ça ?
Esposito : Le fusil de votre sniper.
Beckett : [Les larmes aux yeux] Tu vas beaucoup trop loin là.
Esposito : Regardez le Kate !
Beckett : [La voix tremblante en reculant dans la pièce] Non mais qu’est-ce que tu cherches à faire !
Esposito : Je suis passé par là, je sais ce que vous êtes en train de vivre.
Beckett : Javier, je vais bien !
Esposito : Non c’est faux. Vous essayez de faire comme si c’était le cas. Ce que je tiens dans les mains ce n’est qu’un outil. Un morceau de métal. Il n’a aucun pouvoir magique et la personne qui s’en sert n’est pas un genre de Dieu tout puissant. C’est juste un gars avec une arme. Exactement comme le type qu’on est en train de chasser, et comme tous les voyous, il est bien amoché.
Beckett : Et moi aussi !
Esposito : C’est vrai, mais c’est pas grave. Vous pensez que c’est une faiblesse, sauf qu’il faut en faire une force. Ça fait partie de vous. [Une larme coule sur la joue de Kate] [Lui tendant le fusil] Alors server vous-en !
[Beckett s’approche en hésitant et prend le fusil dans ses mains, en pleurant. Elle fait un signe affirmatif à Esposito qui l’a laisse seule avec l’arme]
[Couloir du poste : Gates, Ryan, Castle et Esposito]
Gates : On sait pourquoi le sniper s’en est pris à Emily Reese ?
Ryan : Pas encore. Elle est commerciale dans une boite de télécom, célibataire et elle vient d’acheter un appartement sur la 96ème. Aucun lien avec les autres victimes, mais on sait que le sniper la suivait.
Gates : [Arrivant dans la salle vidéo] Castle qu’est-ce qu’on a ?
Castle : Ces images ont été prisent dans l’immeuble ou travaillait Emily hier à 13h40. 4h après la mort d’Henry Wyatt. Voici Emily qui rentre dans l’ascenseur.
Gates : [Voyant un homme encapuchonné apparaitre sur la vidéo] Le voilà c’est notre homme.
Castle : Oui mais malheureusement on ne peut toujours pas voir son visage. [Demandant du regard à Esposito qui vient d’entrer si tout va bien et réponse affirmative]
Gates : Qu’est-ce qu’il attend exactement ?
Ryan : Il reste là pour savoir à quel étage elle descend. Il savait exactement où elle allait être. C’est un miracle qu’Emily ne soit pas morte.
Esposito : C’est pas un miracle, il a commis une erreur. Le sniper a utilisé la mauvaise munition. La 168 grains perd de sa stabilité quand elle traverse le verre. C’est la 165 qui est prévu pour ce genre de tir et comme il l’ignorait, ça veut dire qu’il est moins expérimenté qu’on le croyait.
Gates : Très bien, il faut reprendre la liste des suspects et éliminer tous les snipers de la police et les anciens militaires ayant pratiqué le combat urbain.
[Castle observe l’homme sur la vidéo]
Castle : Est-ce que je me trompe où il a exactement le même gobelet qu’Emily ?
Ryan : C’est le même logo, ça vient du même café.
Gates : Faite un zoom dessus.
Ryan : [Lisant] Café Primo. Il a dû la suivre depuis cet endroit, si c’est un client, peut-être que quelqu’un pourra le reconnaitre.
Castle : [Cherchant sur son portable] Il y a qu’un seul café Primo. Il est sur la 47ème rue à deux pâtés de l’immeuble ou travail Emily.
Gates : Alors il faut découvrir si l’une des autres victimes à un lien avec ce café Primo.
Ryan : Compris.
Gates : [Se retournant avant se sortir] Où est Beckett ?
Esposito : Elle est sur une piste.
[Immeuble d’où le sniper à tirer sur Henry Wyatt]
[Beckett s’installe avec le fusil en position de tir et regarde dans la lunette]
Beckett : Pourquoi tu as tiré d’ici alors que tu aurais été bien mieux sur le toit ?
[Beckett sort sur le toit et essaye de monter sur l’échelle avec le fusil, mais une douleur de sa cicatrice l’en empêche. Elle hurle de douleur et a du mal à respirer] [Elle réfléchit et part rapidement]
[Au poste : Ryan, Gates et Esposito]
Ryan : [Descendant les escaliers] Ce café est peut-être la clé de toute l’enquête. Sarah Vasquez habitait à 6 pâtés des bureaux d’Emily Reese et dans son portefeuille, elle avait un reçu du café Primo daté d’il y a 3 jours.
Gates : Et en ce qui concerne Henry Wyatt ?
Esposito : Wyatt allait voir un psy dont le cabinet est juste en face du café et il est allé à une séance 2 jours avant de se faire tuer.
Gates : Alors c’est sans doute là-bas qu’ils sélectionnent ces futures cibles. Allez-y et dégotez-moi son identité. L’heure tourne pour la prochaine victime.
[Café Primo : Robert, Employé, Fille, Homme, Esposito, Ryan, Castle et Beckett]
Robert : [Regardant les photos] Oui, ils venaient tous prendre leur café ici assez régulièrement. Vous êtes en train de dire qu’il tire uniquement sur mes clients ?
Ryan : C’est peut-être qu’une coïncidence. Vous les avez déjà vus ensemble ?
Castle : Parlez entre eux ou même avec une autre personne ?
Robert : Pas que je me souvienne !
Esposito : Et cet homme-là, c’est un de vos clients ?
Robert : [Regardant la photo] C’est le sniper ?
Esposito : Vous l’avez déjà vu ? Il vous dit quelque chose ?
Robert : Non, désolé. [Castle est dégouté] Peut-être que si je pouvais voir son visage.
Employé : Robert téléphone.
Robert : Excusez-moi.
Ryan : Ouais !
[Castle écoute les conversations au tour de lui]
Fille1 : Je prie pour que je sois accepté.
Fille2 : Ton père est un ancien élève alors il y a pas de raison.
Homme : [Au téléphone] Salut mon pote, c’est bon je t’ai négocié un contrat à 7 zéro et un pourcentage sur les produit dériver. C’était énorme.
[Castle observe un homme en train de compter des billets]
Ryan : Et dire que des personnes sont mortes seulement parce qu’elles ont pris leur café au moment endroit.
Castle : Ce n’est pas l’endroit qui est important. J’ai trouvé le lien entre les victimes.
Ryan : C’est quoi ?
Castle : Sarah Vasquez venait de se fiancé. Henry Wyatt venait de devenir associé dans son cabinet d’avocat.
Ryan : Et Emily Reese vient d’acheter un appartement dans les beaux quartiers.
Castle : Ils ont tous connu de récent succès et d’après notre profil, le sniper est un paranoïaque solitaire. Il se sent rejeter, mis à l’écart de la société. Persécuter par le système. Il vient ici pour prendre un café et entend tous ces gens parler de leurs réussites, de leurs rêves qui prennent forme alors qu’aucun des siens de c’est jamais réalisé. Ça le fait se sentir invisible, ça le met en colère, alors il les choisi un par un et il leurs fait payer.
Esposito : Même si vous raison, c’est pas ce qui va nous aider à le coincer.
Beckett : [Entrant dans le café] C’est parce qu’on s’est pas poser la bonne question. [Leur souriant] S’il n’a pas tiré du toit c’est parce qu’il n’a pas pu grimper à l’échelle. Sur les images vidéo ont le voie boité un petit peu, donc je crois qu’il a un handicap physique.
Castle : Heu… Robert est-ce que ça vous rappelle quelque chose un type qui boite ou qui a une blessure à la jambe.
Robert : Il y a un sans-abri qui traine ici depuis quelque semaine et je crois qu’il a une jambe artificielle.
Beckett : Il va nous falloir son signalement. [Regardant Castle qui lui sourit]
[Au poste. Salle vidéo : Ryan et Castle]
Ryan : Alors si on ajoute dans les critères de recherche les handicaps physiques, comprenant une amputation partiel ou total d’une jambe. Le nombre de suspect passe de 207 à 3. [Faisant apparaitre les photos] Erik Howard, Lee Travis…
Castle : C’est lui, Lee Travis !
[Sa photo est mise plein écran]
[Bureau du poste : Beckett, Ryan, Gates et Castle]
Beckett : Il a 38ans et il a servie 1 an dans les marines avant de perdre sa jambe droite dans un accident de moto avec un conducteur qui a pris la fuite.
Ryan : Le chauffard n’a jamais été attrapé et Lee a été démobilisé avec les honneurs.
Beckett : Et d’après son avocat, Lee a fait une dépression nerveuse et il en veut à la terre entière.
Castle : Il a enchainé les boulots sous payer dont un en tant que gardien au Métropolitain Museum of Art. Ou son ancien patron nous a dit que Lee passait beaucoup de temps dans la section des grand maitre, dont font partis le Caravage et Peterzano.
Gates : Très bien, je vais communiquer sa photo au média pour qu’il la diffuse. Comme ça dans moins d’une heure tous les habitants de New-York seront qui c’est.
Beckett : Attendez chef, vous êtes sûr que c’est une bonne idée ? Si, il s’est qu’on l’a identifié, ça pourrait le pousser à tuer plus vite.
Gates : On doit courir le risque. En placardant son visage partout, on pourra peut-être avoir une piste sur sa planque. Qu’est-ce qu’on a sur sa famille ?
Ryan : Lee a une sœur dans le Queens, Esposito est sur le point de nous l’amener.
[Salle des familles : Marie Travis, Beckett et Castle]
Marie : Vous êtes sûr que c’est mon frère ?
Beckett : Oui.
Castle : Ça ne vous surprend pas !
Marie : Depuis son accident, Lee est un homme en colère. J’ai essayé de faire ce que je pouvais, mais on peut pas aider quelqu’un qui refuse qu’on lui tende la main. [Castle jette un coup d’œil à Beckett] Ca le brise le cœur de savoir qu’il a fait une chose pareil.
Beckett : Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ?
Marie : Il y a un mois. Il est venu dans le Queens pour passer la journée. Il allait pas bien. Il venait de perdre son appartement et j’ai sentie qu’il attendait que je lui propose de l’héberger, mais je le voulais pas près des enfants.
Beckett : Vous savez où il vit ?
Marie : Je lui ai donné ma vieille voiture quand il est parti. C’est une Plymouth Duster, bleu foncé.
Beckett : Vous pensez que vous pouvez nous donner les numéros de la plaque. [Son téléphone sonne. Marie écrit sur un papier] Excusez-moi ! [Répondant au téléphone] Beckett… Ou ça ?... On arrive. [Raccrochant] Désolé mais on doit y aller, une patrouille vient tout juste de trouver l’endroit d’où il a tiré sur Emily.
Marie : Lieutenant Beckett, je sais que mon frère a commis des horreurs, mais je vous en prie, ne lui fait pas de mal.
[Dans un appartement vide : Castle et Beckett]
Castle : Comment il trouve tous ces endroits ?
Beckett : De la même façon qu’il choisit ces victimes. Il tend l’oreille, c’est un sans-abri alors personne ne fait attention à lui. Une fois qu’il a trouvé l’immeuble qui convient à son tir, il repère l’emplacement d’où il aura la meilleure position. Castle, il faut qu’on trouve la poupée de papier. Pour savoir où se trouvera sa prochaine cible.
[Ils fouillent la pièce]
Castle : Je l’ai trouvé. [Le prenant dans sa main] Oh non !
Beckett : Ca nous donne le lieu de sa prochaine victime ?
Castle : Pas « la » victime, « les » victimes ! [En déployant une chaine de poupée en papier]
[Au poste : Beckett, Gates et Castle]
Beckett : Une patrouille a trouvé la voiture de Lee. [Montrant des munitions] Voilà ce qu’il y avait dans le coffre !
Gates : Est-ce qu’on sait où il est ?
Beckett : Non.
Gates : Très bien écouter tous. Je veux que toutes les unités soit en état d’alerte. Lee Travis est quelque part dans New-York avec son arme et il a l’intention de faire de multiple victime et étant donné que les 3 premières ont été tués dans la matinée, on a que très peu de temps.
Castle : [Arrivant par l’ascenseur] J’ai trouvé ! [Montrant un livre]
Gates : Vous savez de quel tableau provient la chaine des poupées ?
Castle : Ils m’ont laissés entrée au musée plus tôt. J’ai comparé les poupées avec tous les tableaux de leurs collections et elles viennent de celui-là. Les lions dans le près.
Gates : Le seul près qui existe à New-York est dans central Park. [Castle acquiesce]
Beckett : On doit partir du principe qu’il est déjà en position, alors si on fait évacuer central Park, il pourrait ouvrir le feu.
Castle : On ne sait pas qui sont toutes ses victimes, mais ce qu’on sait c’est qu’il les a choisi pour les mêmes raison que les autres. Donc elles font surement partie d’un seul et même groupe.
Gates : Beckett prenez tous les hommes que vous pouvez et foncez là-bas. [Beckett fait signe à Esposito et d’autre pour la suivre] Je veux que vous soyez prêt quand on aura identifié les victimes. [Ils partent] Ryan appeler le service qui gère central Park et demander leur, la liste des évènements prévus ce matin.
Beckett : [Criant de l’ascenseur] Castle vous venez avec nous ?
Castle : Je serais plus utile ici pour aider Ryan à identifier les cibles. Vous allez vous en sortir ! [Regardant les portes de l’ascenseur se refermer sur elle]
[Lee Travis prépare son fusil, se positionne, le charge et fini avec le doigt sur la gâchette]
[Salle vidéo : Castle, Gates et Ryan]
Castle : [Regardant une carte de central Park sur l’écran] Tous ces arbres à la lisière nord vont réduire considérablement son champ de vision.
Gates : Et les bâtiments à l’Est et à l’Ouest de central Park sont des immeubles de luxe avec portier.
Castle : Ce qui veut dire qu’il va forcément tirer d’un des immeubles qui se trouve au sud.
Ryan : [Arrivant] Je viens de raccrocher avec le service qui gère central Park et il y a une dizaine d’évènement sensé se dérouler aujourd’hui.
Castle : Quelque chose de prévue dans le sud ?
Ryan : Une visite de la réserve naturelle et heu… l’équipe d’athlétisme du lycée Western qui vient fêter sa victoire au championnat d’état. Ils devraient être en chemin au moment où on parle.
Castle : Attendez, leur lycée est à trois pâtes de maison du café Primo et leur équipe s’appelle les Lions.
Gates : Lee a du entendre un parent d’élève ou un étudiant se vanter de la victoire. Comment ils se rendent là-bas ?
Ryan : Ils y vont tous en bus.
Gates : J’appelle le SWAT. Ryan vous devez à tout prix arrêter ce bus. [Ryan part]
[Des jeunes sont en train de danser et de s’amuser dans un bus, en écoutant la musique à fond][Le chauffeur reçoit un appel du 12th Precint, mais avec la musique il n’entend pas.]
[Le snipeur prend place et cherche le bus dans la rue]
[Dans la rue : Beckett et Esposito]
[Des voitures de police arrivent en trombe dans la rue]
Beckett : Le lycée a réservé une place de bus à l’entrée Grant Army Plaza, au sud de central Park. Le SWAT a dit à Gates que se sont ces deux immeubles qui ont le meilleur point de vue pour le suspect.
Esposito : Leurs sniper seront là dans combien de temps ?
Beckett : Dans 10min, alors on commence par fouiller tous les étages à partir du 20ème. On y va !
[L’équipe se sépare et cour vers les immeubles]
[Dans le bus la fête bat son plein]
Ryan : [Au poste, au téléphone] Répond, répond ! [Enerver] Décroche ton téléphone, bordel !
[Beckett entre à un étage, l’arme au poing et dispatche son équipe par des gestes, sans un bruit]
Beckett : [Dans l’oreillette] J’ai une porte ouverte, bureau 2421. J’entre !
[Beckett cour dans le couloir en regardant dans les pièces vide]
[Le sniper aperçoit le bus qui tourne à un angle de rue et se prépare]
[Beckett voit une porte entre-ouverte et s’en approche sans bruit]
[Pièce vide de l’immeuble : Beckett et Lee]
[Le sniper s’apprête à tirer, lorsque Beckett le trouve dans la pièce. Elle l’observe quelque seconde]
Beckett : [Entrant en force] Police ne bouger plus !
[Beckett est surprise de ne pas le voir derrière son fusil et le sniper en profite pour la pousser violemment à terre. Elle perd son arme et le sniper sort un pistolet et le pointe sur elle. Ils s’observent]
Beckett : Baisser votre arme Lee.
Lee : J’ai une mission à accomplir.
Beckett : Vous vous appelez ça une mission, moi j’appelle ça des exécutions. Vous tuez de sang-froid des innocents.
Lee : Ces personnes méritent ce qui leur arrive. Dieu les a bénis et prit sous sa coupe. Il leur a tout donné, mais à moi, il m’a tout prit. Ma jambe, ma vie. Vous trouvez ça juste vous ? Où est la justice là-dedans ?
Beckett : Les personnes à qui vous vous en prenez ne sont pas différentes de vous.
Lee : Vous dites ça parce que vous êtes comme elle.
Beckett : Vous pensez que ma vie est une partie de plaisir. [Lui montrant la cicatrice du sniper sur sa poitrine] Je sais ce que ça fait de se retrouver dans la ligne de mire. De sentir la balle me bruler en traversant ma poitrine. Je sais ce que ça fait d’avoir l’impression d’être en train de mourir et je pense que vous êtes dans le même cas. C’est pour ça que vous laissez derrière vous ces poupées de papier parce que vous cherchez quelqu’un qui pourra vous aidez à trouver un autre chemin.
Lee : Il n’y a pas d’autre chemin, il y en a plus…
Beckett : Non, non…
Lee : C’est trop tard…
Beckett : Non, ne dite pas ça. C’est jamais trop tard. Je sais que vous souffrez et je veux vous aider à trouver un autre moyen d’exprimer cette souffrance, mais s’il vous plait baisser votre arme.
Lee : Tournez-vous !
Beckett : Non.
Lee : Ne me regarder pas, tournez-vous !
Beckett : Non.
Lee : Tournez-vous !
Beckett : Non, si vous voulez me coller une balle, il va falloir me regarder dans les yeux. D’accord ? Et regarder moi bien, parce que je ne suis pas votre ennemie. Je ne peux pas être votre ennemie. Tous les deux on a beaucoup trop de chose en commun.
Lee : Non c’est pas vrai. J’ai une mission à accomplir. [Braquant son arme sur sa tête] Désolé !
[Un sniper tire sur Lee et Beckett respire enfin, elle vérifie qu’il est mort et va à la fenêtre ou elle voit Esposito ranger sont arme]
[Bureau de Beckett : Castle et Beckett]
[Castle attend, assis sur son fauteuil. Beckett arrive]
Castle : Salut !
Beckett : Salut ! [S’asseyant] Qu’est-ce que vous faite ?
Castle : J’attends ma partenaire. Vous l’avez peut-être vu d’ailleurs. Elle est plutôt jolie, elle croit qu’elle peut passer d’un immeuble à l’autre en bondissant. Elle porte toute la misère du monde sur ses épaules et pourtant il lui arrive de rire à quelqu’une de mes blagues.
Beckett : Elle doit être épuisante ?
Castle : Oh… vous n’avez pas idée ! Enfin bref, si vous l’a voyez, dite lui qu’elle me doit… une centaine de café ! [Se levant pour partir]
Beckett : Castle ! [Se retournant vers elle] Merci !
Castle : De quoi ?
Beckett : De m’avoir laissé le temps et l’espace dont j’avais besoin pour surmonter ça !
Castle : Je vous en prie ! [Lui souriant et part]
[Cabinet du psy : Dr Carver Burke et Beckett]
Burke : Alors comment vous sentez vous depuis que Lee Travis est mort ?
Beckett : Je pensais que le fait qu’il soit mort allait résoudre mes problèmes, mais ils sont toujours là.
Burke : C’est parce que vous n’avez pas encore digérer ce qui vous est arrivé.
Beckett : Non, je ressentais déjà tout ça bien avant de me faire tirer dessus. Je crois qu’ils ont toujours été là, encrés profondément en moi depuis cette fameuse nuit.
Burke : La nuit où votre mère a été tuée ?
Beckett : [Acquiesçant] Je les ai laissé contrôler ma vie. Ils m’ont inspirés. Ils m’ont fait devenir ce que je suis. Mais maintenant…
Burke : Maintenant quoi ?
Beckett : [Les yeux plein de larme] Maintenant je ne veux plus être cette personne. Je veux changer. Mais je sais pas si je saurais comment avancer sans… abandonner ma mère.
Burke : Elle est morte Kate. Vous ne pouvez pas l’abandonner. [Beckett essuie une larme qui coule sur sa joue] La seule personne que vous pouvez laisser tomber, c’est vous. Sa mort fait partie de vous, et vous allez devoir faire la paix avec ça. Tout comme vous allez devoir faire la paix avec les cicatrices de votre blessure. [Une autre larme coule] Mais ça ne doit pas vous freiner.
Beckett : Comment je suis sensé faire pour lâcher prise ?
Burke : Je peux vous aider, mais la vraie question c’est… êtes-vous prête ?
Beckett : Je crois que oui !