[Loft des Castle : Castle, Martha et Alexis]
[Ils sortent tous les trois du bureau de Castle et se dirigent dans le salon]
[Castle porte un sac de voyage]
Martha : Ce n’est pas excitant !
Castle : C’est juste un weekend, mère
Alexis : Papa, c’est ton premier weekend en amoureux avec Beckett, ce n’est pas rien
Castle : OK . Pas de pression et espérons seulement que tout se passera bien. Il est 16H30. Si elle n’a pas un meurtre avant 17H, on est sauvés.
[Castle, Martha et Alexis arrivent au comptoir de la cuisine. Castle se retourne et sursaute de les voir si près de lui]
Martha : Alors ? Qu’est-ce que tu as prévu ?
Castle : Quoi ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
Alexis : T’as pas de projet ?
[Castle prend ses papiers et ses clefs sur le comptoir de la cuisine]
Castle : Je projette de ne rien faire, de nous détendre
Alexis : L’homme se doit d’avoir des projets. Je vais à la fac maintenant. Je vis dans le monde et je lis des magazines. Ne rien prévoir, c’est vraiment mauvais
Martha : Elle a raison. Un homme me dit « Qu’allons-nous faire pour diner ? » il est mort pour moi.
Castle : OK je vais faire des réservations
Alexis : dans un endroit romantique
Castle : oui
[Il prend la direction de la porte d’entrée en portant son sac de voyage ; Martha et Alexis le suivent]
Martha : Et chic, parce que Kate Beckett est une femmede grande classe
Castle : Oui
Alexis : A la belle étoile, ce serait génial
Martha : Et à la belle étoile, tu pourrais aussi ….
[Castle ouvre la porte et se bouche les oreilles]
Castle (chantant en partant pour ne rien entendre) : la la la la la ....
[ le commissariat du 12ème, Beckett, Castle , Ryan et Esposito]
[Bureau de Beckett, sur l’écran du PC de Beckett, une horloge indique 17H moins une minute]
[Beckett voit s’égrener les secondes, inquiète. Castle fait rouler sa chaise et se place derrière Beckett]
Castle : H moins une minute, détective. [Beckett sursaute, surprise]
Beckett [se retournant pour lui faire face] : Castle, qu’est-ce que tu fais ici ? Tu devais m’attendre au coin de la rue pour que personne ne nous voie.
Castle : Oui je sais. J’ai pensé que ce serait sympa d’être prêt de toi quand l’horloge sonnera 17H.
C’est comme le nouvel an en somme mais sans le baiser pour les raisons que l’on sait.
( en chuchotant) mais on se rattrapera ce weekend !
Beckett (en lui faisant les gros yeux) : Mais veux-tu te taire !
Castle : Personne ne m’entend. Regarde autour de toi !
(Beckett se retourne et regarde dans la salle du commissariat)
Castle : Tu es entourée d’enquêteurs et personne ne soupçonne ce qu’il y a entre nous.
Beckett : Waouh Castle. Merci beaucoup de me rappeler que je mens à plein de personnes auxquelles je tiens pour ne pas être virée pour atteinte au règlement et parce que je sors avec toi.
Castle : Tu peux oublier tout ça dans 3,2,1 …
(Beckett regarde l’horloge qui indique 17H)
Castle : Pas de meurtre
Castle (souriant) : Ce n’est pas amusant ? (Beckett le regarde avec un regard explicite)
Castle : D’accord, j’y vais. Et personne ne saura que …
Ryan : Salut Castle ! (Castle très surpris, sursaute)
Espo : Qu’est-ce que tu fais là ?
(Beckett regarde Castle inquiète. Pendant ce temps, Castle se retourne et face à Ryan et Esposito)
Castle : Je partais pour les Hamptons pour un weekend d’écriture et je suis juste venu voir si on n’avait pas un petit meurtre.
Beckett : Waouh ! Prêt à tout pour ne pas écrire hein ?
Castle : exactement.
Ryan : Tu es au courant pour le weekend de Beckett ?
Castle (regardant Beckett) : Non. Des projets ?
Ryan : Elle part avec son petit ami
Castle : un petit ami, Beckett ? Vraiment ? Qui est ce veinard ?
Esposito : Elle refuse de le dire.
Beckett : Attendez sérieusement les gars ?
Castle : Je suis le premier offensé que vous ne partagiez pas ça avec nous.
Ryan : Après tout ce que l’on a vécu.
Esposito : On mérite mieux.
Beckett : J’ai quelques petites idées à propos de ce que vous méritez.
Ryan : Allez Beckett. Donnez-nous un indice. Est-il séduisant ?
Castle (faussement inquiet) : Oui est-il séduisant ?
Esposito : Ou est –il du genre rebelle ?
(Beckett roulent des yeux, prend ses affaires sur son bureau et s’en va)
Castle (se lève et fait mine de la suivre) : C’est ça Beckett ? C’est un rebelle ? genre James Dean ?
Castle (se retournant vers Ryan et Esposito) : Un desperado ? (Riant)
Castle : J’y vais (désignant la sortie)
Esposito (se retournant vers Ryan) : Viens, il faut qu’on discute.
(Esposito et Ryan vont dans la salle de pause vers la machine à café)
Esposito : Pourquoi Beckett nous le cacherait ?
Ryan : Ce gars est peut-être louche ; peut-être pas très clair.
Esposito (inquiet) : en tant que partenaire, on doit trouver qui est ce gars-là.
Ryan : Sinon quel genre de partenaires serions-nous ? Il y va de sa sécurité.
Exposito : exactement. Vu qu’on n’a pas d’enquête en cours, on devrait utiliser notre temps pour le trouver.
Ryan : Hum,hum (en faisant oui de la tête)
[Parcours de la voiture de Castle de New York jusqu’aux Hamptons]
[Les Hamptons, une Mercedes conduite par Castle se gare devant la maison]
[Beckett sourit en regardant par la glace de la portière la magnifique maison de Castle. Il arrête la voiture et fait le tour pour ouvrir la portière à Beckett]
Castle : Et nous y voilà.
Beckett : Oh mon Dieu, Castle ! Whoua !
[Elle sort de la voiture et fait quelques pas en regardant la maison]
Beckett : Tu es riche ou quoi ?
Castle : Pas autant que James Patterson , mais je n’ai pas à me plaindre. Viens, je te fais visiter.
[Castle monte quelques marches et rentre dans la maison]
Beckett : Oui
[Castle suivi de Beckett descendant les escaliers venant de l’étage]
Castle : Après avoir refait la cuisine, je pensais en avoir fini. Mais ma décoratrice m’a appelé en me disant que je devais rénover le salon. [en désignant la pièce]
Castle : Donc je l’ai fait aussi ; ça a conduit à refaire le 1er étage et enfin le sous-sol.
[Beckett s’arrête en bas des escaliers et regarde autour d’elle, pensive]
[Castle ouvre la porte donnant sur l’océan et voyant que Beckett n’a pas suivi, se penche pour voir où elle est]
Castle : Tu viens ?
Beckett : Oui
[Ils sortent sur le perron et descendant quelques marches. Ils se trouvent face à l’océan]
Castle : Voici l’endroit que je préfère ; le bruit de l’océan, un isolement total, la sérénité.
[Il va vers sa gauche en longeant la maison]
Castle : La piscine est de ce côté. Tout le monde la trouve merveilleuse …
[Castle se retourne voyant que Beckett n’a pas suivi]
Castle : Est-ce que tout va bien ?
Beckett : Oui. C’est spectaculaire, Castle.
[Il revient vers elle]
Castle : Et ça pose un problème ?
Beckett : Je ne peux pas m’empêcher de me demander combien d’autres filles ont eu droit à la même visite.
Castle : D’accord. Je ne nierai pas le fait que j’ai amené d’autres femmes ici. Mais ... [Il lui prend la main] elles n’étaient pas toi.
[Ils se regardent intensément]
Beckett (souriant) : Tu veux aller tâter l’eau de la piscine ? (elle rit)
[Ils se dirigent main dans la main vers la piscine]
[Les Hamptons, la nuit , Castle et Beckett, en peignoir vers l’enclos de la piscine]
Castle : Je suis sûr que la température va te convenir. ( Il ferme la porte de l’enclos suivi de Beckett)
Castle : Mais si tu préfères que l’eau soit plus chaude, je peux monter la température ou je pourrais …
( Beckett laisse tomber son peignoir à ses pieds)
Castle : …juste arrêter de parler !
Castle (avec un petit sourire) : Tu as oublié ton maillot !
Beckett (avec un petit sourire coquin) : Je sais !
(Soudainement son visage change et elle se jette pour récupérer son peignoir)
Beckett : Oh non !
Castle : Quoi ?
( Beckett essaie le plus vite possible de se couvrir avec son peignoir)
Beckett : Quelqu’un vient.
Castle( en se retournant) : Quoi ?
(un homme arrive de l’autre côté de la piscine, titubant, sa chemise couverte de sang et son poing droit laissant échapper du sable.
Castle : Oh !
(l’homme tombe la face la première dans la piscine)
Castle (se retournant vers Beckett) : Appelle les secours.
Beckett ( tenant son peignoir fermé) : tu crois
(le corps de l’homme remonte à la surface de la piscine et flotte)
[Générique]
[La nuit, vers la piscine, un des technicien de la police scientifique prend des photos du corps de l’homme qui est sur la civière]
Castle et Beckett sont interrogés par un membre de la police locale le chef Brady dans la cuisine de la maison de Castle. Beckett se tient légèrement à l’écart.
Castle : Il a fini dans la piscine. J’ai tenté de le ranimer mais …
Chef Brady (se tournant vers Beckett) : Vous étiez là vous aussi ?
Beckett : oui
Chef Brady : votre nom ?
Beckett : Katherine Beckett. Mais vous pensez qu’on pourrait éviter que ça figure dans le dossier ?
Chef Brady (souriant) : Oui bien sûr
(Castle sourit soulagé)
Beckett : même si on ne faisait rien de mal, c’est juste…
Chef Brady : Oui
Beckett : Où voulez-vous en venir ?
Chef Brady : Ne vous en faites pas. On est dans les Hamptons. On sera discret. On ne s’intéresse pas à vos arrangements.
Beckett : Nos arrangements ?
Castle : Chef ! Chef ! Je ne suis pas … Elle n’est pas …
Beckett : Je ne suis pas une prostituée !
Chef Brady (d’un air condescendant): J’en suis sûr
(Castle, gêné, regarde Beckett)
Chef Brady : Auriez-vous quelque chose à rajouter à la déposition de Mr Castle ?
Beckett : On n’a pas entendu de coup de feu. Cela veut probablement dire que le tueur a utilisé un silencieux.
Chef Brady : On aime les séries policières, hein ?
(Castle interrompt la conversation avant que Beckett ne réponde pour faire diversion).
Castle : Sait-on qui est la victime ?
Chef Brady : Randall Francklin
(Castle sourit à Beckett qui le regarde, énervée secouant la tête).
Chef Brady : Il venait de Manhattan, chaque weekend. Nous avons appris qu’un peu plus tôt dans la soirée, il était à une fête sur la plage, chez Douglas Shapiro.
(Le chef Brady est interpellé par son adjoint Jones)
L’adjoint Jones : Chef, on l’a attrapé.
Chef Brady : Excusez-moi. (Il part à l’extérieur)
(Castle fait un sourire forcé à Beckett comme pour s’excuser qui elle en retour lui jette un regard énervé)(Le chef Brady rentre dans le salon par une porte fenêtre)
Chef Brady s’adressant à Castle : On le tient : il s’appelle Casius MacMurray. Un accro aux méthamphétamines du coin.
(Un policier tient Mc Murray à moitié endormi ; Castle et le chef Brady les regardent).
Adjoint Jones : Il dormait dans les herbes hautes dans une centaine de mètres avec le portefeuille de la victime.
(Beckett approche mais reste en retrait)
Adjoint Jones : Le gars est complétement dans les vapes.
Chef Brady : c’est incroyable
Castle : Quoi donc ?
Chef Brady : les méthamphétamines. Les gosses de riches prennent n’importe quoi ces temps-ci. Les arrestations pour drogue ont doublés ces six derniers mois.
Bon très bien. Merci de votre aide.
Castle, s’adressant à Jones : Et à propos des projections de sang ? Vous en avez trouvé sur la plage ou sur le suspect ?
Adjoint Jones : Non. Pourquoi chercher ? On a notre coupable.
Chef Brady : Je suis certain qu’on va en trouver. Il avait le portefeuille de Francklin.
(Il commence à partir quand il est intercepté par Castle)
Castle : Il aurait pu le trouver sur la plage
(Beckett sent que Castle est intéressé par l’enquête)
Chef Brady se retourne : Vous doutez de mes compétences ?
Castle : Je …
Chef Brady : On a le tueur
Castle : D’accord
Chef Brady : Bonne nuit
(Beckett exaspérée, roule des yeux)
Castle peu convaincu : Bonne nuit
(un policier pousse le suspect, l’adjoint Jones et le Chef Brady partent)
Adjoint Jones : Allez ! on y va. Avance !
(Beckett voit que Castle est contrarié, se retourne et va plus loin dans la maison)
[Chambre de Castle, la nuit, le feu de cheminée crépite et un ventilateur au plafond tourne, la pièce est dans la pénombre, Castle, Beckett]
(Castle et Beckett sont tous les deux allongés sur le dos sur le lit l’un à côté de l’autre)
Castle : Quel tuer implacable s’endormirait sur la plage après avoir tiré sur quelqu’un ?
Beckett : Castle, je suis en week end. Si j’avais voulu enquêter, je serais restée à New York.
Castle : Le gars est mort dans ma piscine
Beckett : Ce n’est pas notre enquête
Castle : Reconnais que les preuves sont plutôt minces
Beckett : Ce n’est toujours pas notre enquête ! Si tu restes obsédé par cette enquête, ça va nous gâcher le week end !
Castle : Bon alors, qu’est- ce qu’on fait ?
(Beckett se tourne vers la droite vers Castle et se rapproche de lui)
Beckett : On pourrait essayer de ne plus y penser (en l’embrassant)
Castle (l’embrasse à son tour et se décale légèrement) : Ils n’ont même pas trouvé d’arme sur lui.
Beckett : Castle, on ne le sort pas de notre esprit là !
Castle (en l’embrassant): Tu as raison, désolé ! Je fais une fixation, j’arrête d’être obsédé.
Tu l’as dit toi-même, on aurait dû entendre les coups de feu. Quel genre de camé, qui ne sait pas sur quelle planète il vit, porte un flingue avec un silencieux ? D’ailleurs, ça indique la préméditation !
(Beckett le regarde se tenant la tête avec le bras droit en s’accoudant sur son oreiller)
Beckett : Notre week end est fichu tant que tu n’auras pas tes réponses
Castle : Je vais faire du café
Beckett : Hum
(Castle sort du lit précipitamment ; Beckett attrape l’oreiller de Castle, le met devant elle et s’effondre dessus en soupirant)
[Le lendemain matin, Les Hamptons, dans le jardin face à l’océan, Castle, Beckett]
(Castle fait les cent pas en téléphonant)
Castle : Merci. Navré d’avoir raté ta fête, elle était mortelle, paraît-il Doggy . (il rit)Désolé
(Castle rejoint Beckett qui est assise sur une chaise longue de jardin avec un ordinateur portable sur les jambes)
(Castle s’assoit sur une chaise longue à côté de Beckett de l’autre côté d’une petite table)
Castle : OK, la dernière fois que Shapiro a vu Francklin en vie, c’était lors de sa fête à 20H15
Beckett : Deux heures avant le meurtre
(Castle repose le téléphone sur sa base)
Castle : Il était sur la plage et se disputait avec une femme en robe blanche ; mais comme il faisait déjà nuit, Shapiro n’a pas pu dire qui s’était. Ce n ‘était pas la femme de Franklin, qui était encore en ville. Tu as trouvé une raison pour quelqu’un de vouloir sa mort ?
Beckett regardant sur l’ordinateur : Il était banquier chez Lehman Brothers. Il a été impliqué dans un délit d’initié avant qu’ils fassent faillite. En échange de sa liberté, il a témoigné contre ses collègues.
(Beckett retourne l’ordinateur vers Castle et lui montre les photos des différentes personnes condamnées sur un article du New York Ledger)
Castle : Rachel Rosenberg, Jeff Forshim, Emily Monroe, Angela Colabro et Aaron Lerner. Ils ont tous fait de la prison. (Castle s’adressant à Beckett)Ils pourraient vouloir se venger, voire être la femme mystère. On doit parler à sa femme pour savoir s’il avait des ennemis.
(Beckett ferme le PC portable)
Beckett : Non. On vient d’arriver ici. Je ne retourne pas en ville.
Castle : Par chance, on n’aura pas à le faire. Je sais qui contacter.
[New York, La morgue, Lanie, Ryan et Esposito]
(Lanie rentre dans la salle d’autopsie suivie d’Esposito et de Ryan. Ils la suivent dans son parcours dans la pièce)
Lanie : Le petit ami de Beckett ? Vous n’avez rien de mieux à faire tous les deux ?
Esposito : En fait, non.
Ryan : Elle a dû le rencontrer pendant sa suspension.
Esposito : Une période plutôt pénible où elle a eu besoin d’un peu de réconfort.
Ryan : Un ex
Esposito : Dont elle serait gênée de parler, de peur d’avoir l’air faible.
Esposito : Le plus probable, c’est que ça soit son dernier petit ami : le Docteur Joshua Davitson. C’est lui, hein ?
Lanie : Je comprends que tu n’es pas de vie Javier. Mais toi (en regardant Ryan) tu es marié ! Quelle est ton excuse ?
Ryan : Je …
Lanie (le coupant) : Qui que ce soit, son petit ami, ça ne vous regarde pas du tout.
Esposito : Je t’en prie Lanie, Tu dois savoir qui c’est. Elle est avec Josh, c’est bien ça.
Lanie : Tu interroges les suspects comme ça ? Parce qu’avec cette histoire, vous me tapez réellement sur les nerfs !
(Esposito et Ryan se regardent)
Lanie : Je ne sais pas qui c’est et je respecte la vie privée de Beckett.
Lanie (regardant Esposito) : Mais soit sûr d’une chose, ce n’est pas Josh. Parce qu’il bosse dans un dispensaire en Amazonie depuis un an.
Esposito : Tu en es vraiment sûr à propos de ça ?
(Lanie le regarde, le défiant du regard)
Ryan (s’adressant à Esposito) : Je crois qu’elle en est sûre.
Esposito : oui
(Le téléphone portable de Ryan sonne)
Ryan : Salut Castle. Je te mets sur haut-parleur, donne nous ton avis.
(Castle est Beckett sont assis dans le jardin devant la maison des Hamptons ; le téléphone est sur haut-parleur)
Castle : Donnez mon avis sur quoi ?
Ryan : On est à la morgue avec Lanie
Ryan : On cherche qui est le petit ami de Beckett.
(Beckett écoutant cela, se lève du dossier et regarde Castle surprise)
Lanie ( au téléphone) : Je n’ai absolument rien à voir ..
(Castle fait un geste à Beckett lui disant d’attendre)
Lanie(à la morgue) : …avec cette ineptie. (Lanie part plus loin en bousculant Esposito)
Castle (au téléphone) : Tu hériteras de leurs cadavres lorsque Beckett le saura !
(Beckett regarde Castle en souriant)
Esposito (à la morgue) : Comme si on avait peur de Beckett !
Ryan (au téléphone) : Et comment elle l’apprendrait ?
(Castle regarde Beckett et elle se précipite pour prendre le combiné mais Castle l’attrape avant. Il se lève et va parler plus loin)
Castle : Quoiqu’il en soit, j’ai besoin de votre aide les gars. Il y a eu un meurtre ici dans les Hamptons sur ma propriété.
Ryan (regardant Esposito) : T’es sérieux ? Tu es dans un épisode d’Arabesque ?
(Esposito rit)
Castle : Qui se passerait dans les Hamptons, pas dans le Maine. Hélas ici, contrairement à la grande Jessica Fletcher, le chef de la police locale, n’est pas un ami et il a peut-être arrêté un innocent. Donc j’ai besoin que vous alliez interroger la femme de la victime en ville pour découvrir ce qu’elle sait.
Ryan : Hum..
Esposito : Ce n’est pas un petit service, Castle. On veut quelque chose en retour
Castle : La Ferrari
Ryan : Une semaine
Esposito : chacun
Castle : Ce n’est pas sérieux les gars ! Les gars ?
[Commissariat du 12ème, salle d’interrogatoire, Esposito, Ryan et la femme de la victime, Mme Franklin]
Mme Franklin : Je ne comprends pas (en regardant Esposito)
(Esposito, Mme Franklin et Ryan vont de l’open- space vers une salle d’interrogatoire)
Mme Franklin : Ils ont déjà arrêté le tueur, n’est pas ? On m’a dit que c’était un toxicomane.
Ryan : Sans vouloir manquer de respect à la police locale, on aimerait s’en assurer.
Esposito : Votre mari a témoigné contre plusieurs de ses collègues à la Lehman. Etait-il encore en contact avec l’un d’eux ?
Mme Franklin : Pourquoi ?
(Esposito et Ryan se regardent)
Esposito : L’un d’eux aurait pu se venger.
Mme Franklin : Non. Il a quitté la banque après la faillite et ensuite il a changé de branche. Il s’est lancé dans l’immobilier. C’est de cette manière qu’on est resté à flots.
Ryan : Mme Franklin, on a vu votre mari se disputer avec une femme sur la plage quelques heures avant sa mort. Savez-vous qui s’était ?
Mme Franklin : Non. Je devine que c’était sûrement sa maîtresse.
Ryan : Sa maîtresse ?
[ Maison des Hamptons, Castle, Beckett]
(Beckett quitte la cuisine pour rejoindre Castle en mangeant des grains de raisin)
Beckett : Franklin avait une liaison ?
(Castle vient de raccrocher)
Castle : Avec Natalia Roosevelt. Elle habite le coin. La femme a eu vent de l’affaire et l’a envoyé ici pour rompre.
(Ils quittent la cuisine pour aller dans le salon)
Castle : C’est assez typique du style clinquant local. Un gars de la ville rencontre une beauté locale, le remède au stress de sa vie citadine. Il s’ensuit une liaison torride. Mais l’épouse l’apprend, exige la rupture. Et le remède devient poison…avec une arme. Il va falloir que je retravaille la fin.
Beckett : Non c’est une bonne histoire. Mais comment on prouve que c’est avec elle qu’il se disputait bien sur la plage ?
(Ils se sont assis dans le salon, dans un canapé face à un ordinateur portable posé sur une table basse)
Castle : Il faudrait savoir si elle était à la fête
(Castle cherche dans sa messagerie électronique l’invitation à la soirée de Shapiro)
Castle : Regardons ça tout de suite
(Castle ouvre l’invitation)
Castle : Et la voilà. Elle a bien indiqué qu’elle irait.
(Castle clique sur le nom de N. Roosevelt et une photo d’elle apparait)
Castle : Oh et elle a le profil de la femme fatale.
Beckett : Elle siège au conseil municipale et possède le « Hampton Sand Bar ».
Castle : C’est l’un des plus populaires. Je te paye un verre ?
(Beckett regarde Castle et sourit)
[Les Hamptons,Hampton Sand Bar, Castle et Beckett ]
(Castle et Beckett sont au comptoir. Le bar est plein de monde)
(Le barman pose deux verres devant Castle et Beckett ; et ils en le prennent chacun un)
(Castle se retourne vers la salle)
Castle : La voilà, notre femme en robe blanche.
(Natalia Roosevelt va de table en table pour discuter)
Castle : Seulement elle est éblouissante en rouge sang. Comment on l’approche ?
Beckett : Tout en finesse, Castle. On trouve une façon naturelle d’aborder le sujet et on voit sa réaction.
Castle : Je sais exactement quoi faire.
(Castle quitte le comptoir et va à la rencontre de N.Roosevelt)
Castle : Bonjour, je vous reconnais. Vous étiez à la fête de Douglas Shapiro hier soir ?
(Beckett rejoint Castle)
N.Roosevelt : Qui n’y était pas !
Castle : C’est vrai. Mais je vous ai vu sur la plage. Vous n’étiez pas en train de vous disputer avec Randall Francklin ?
(Beckett qui était en train de boire, a failli s’étouffer)
Beckett (murmurant) : En douceur Castle.
N.Roosevelt : Qu’est-ce que vous insinuez ? (le regardant en le défiant)
Castle : Rien. Mais ça doit vous faire bizarre. Vous êtes la dernière personne à l’avoir vu en vie.
(N.Roosevelt se retourne)
N.Roosevelt : Chef ?
(Le chef Brady se retourne ; il était caché par une autre personne)
Chef Brady : Oui, Natalia ?
N.Roosevelt : Venez !
Castle : Oups !
Beckett : oui !
N.Roosevelt : Vous les connaissez ? (Le chef Brady vient à côté de N.Roosevelt ) Parce qu’ils m’ont pratiquement accusé de meurtre.
Chef Brady : Castle, que faites-vous ici ?
Castle : On discute, c’est tout.
Chef Brady : Au sujet du meurtre de Franklin ? Vous avez un problème avec la façon que j’ai de faire mon job ?
Castle : Non je n’aurai jamais utilisé ces mots-là, sachez-le
Chef Brady : Et que dites-vous de ces mots-là ? Vous et votre soi-disant amie êtes en état d’arrestation pour entrave à l’enquête. Tournez-vous.
(Castle et Beckett se tournent pendant qu’on les menotte et ils profitent de leur main de libre pour finir leur verre)
Beckett : Merci pour le verre !
Castle : Santé !
Chef Brady : Désolé pour tout ça Natalia.
[Le commissariat des Hamptons, Castle et Beckett en cellule]
Beckett : J’en reviens pas que je t’ai laissé me convaincre de fourrer mon nez dans l’enquête d’une autre juridiction
Castle : Comme si j’avais eu besoin de te forcer. Au moins on sait qu’on avait raison à propos de ce type. Il a l’air coupable pour toi ?
(McMurray est couché sur un banc entre eux deux ; il dort en ronflant)
Castle : Il dort comme un bébé (Castle le secoue, se regarde la main et s’essuie la main sur son pantalon)
Beckett : Plutôt comme un bébé tronçonneuse
Adjoint Jones : Castle, Beckett, le chef Brady veut vous voir (l’adjoint Jones fait le tour de la cellule et vient leur ouvrir la porte)
(Beckett, qui a oubliée qu’elle était menottée au banc, se lève précipitamment et est arrêtée brusquement. Elle regarde Castle qui se pince les lèvres pour ne pas rire)
[Le coin pause du commissariat des Hamptons, Le chef Brady, Castle et Beckett]
(Le chef Brady est en train de se servir un café)
Adjoint Jones : Chef (Le chef Brady se retourne)
Chef Brady : Hey, merci Jones. Salut vous deux. Vous voulez un café ? Il est frais
Castle : oui, merci
Chef Brady : Alors, j’ai fait des recherches sur vous Mademoiselle Beckett.
(Beckett regarde Castle qui est apeuré)
Chef Brady : Je ne savais pas que vous bossiez à la Criminelle de New York, détective.
(Brady donne les tasses de café à Castle et Beckett)
Chef Brady : Je n’ai encore jamais enquêté sur un homicide auparavant. A part les affaires de drogues, je gère surtout des personnes qui se plaignent du chien du voisin. Je n’ai jamais dégainé mon arme.
Castle : Excusez-moi, pourquoi nous dire tout ça ?
Chef Brady : Parce que vous aviez raison pour le suspect que j’ai arrêté .Le labo n’a trouvé aucun résidu de poudre sur lui. Cela veut dire que le meurtrier est toujours dans la nature. Ecoutez, je subis une grosse pression de la part du maire. Un riche citadin assassiné, ce n’est pas bon pour les affaires.
Beckett : Je ne vois toujours pas pourquoi vous nous dites cela
Chef Brady : D’accord. Je vais laisser tomber les charges pour ingérences si vous me donnez un coup de main sur cette enquête.
Castle : Ca me parait bien
Beckett : Excusez-nous
(Beckett emmène Castle un peu plus loin)
Beckett (parlant mois fort) : Bien ? On vient de passer deux heures de notre week end dans cette cage à lapin ; ce n’est pas suffisant ?
Castle : Tu penses vraiment qu’on pourra se détendre sans avoir de réponse, sans …obtenir justice ?
(Ils se regardent)
Beckett : Bien (elle se retourne et ils vont tous les deux vers le chef Brady).Tant que cette info n’arrive pas jusqu’à mon poste, je suis prête à le faire.
Chef Brady : Ça me va. Qu’est- ce qu’on fait maintenant ?
Beckett : Vous avez le rapport de la balistique ?
Chef Brady : Oh oui. (Il va le chercher son un bureau) Les balles extraite du corps de la victime étaient de calibre 30.
Castle : Du calibre 30. C’est plutôt rare.
Beckett : Oui, on l’utilise pour le petit gibier. Je peux avoir le rapport du légiste sur Franklin ?
Chef Brady : On ne l’a pas encore reçu
Beckett : Alors je vous suggère de leur mettre la pression. En attendant, on devrait interroger Natalia Roosevelt.
Chef Brady : Je lui ai déjà parlé ; elle n’a aucun mobile pour tuer Franklin.
Beckett : Et vous l’avez interrogé sur le fait qu’elle était sa maîtresse ?
Chef Brady (surpris) : Non ! Elle ne l’a pas mentionné.
Castle (qui est dans son dos) : les suspects restent en général discrets sur ce sujet
(Chef Brady se tourne vers lui)
Castle (avalant une gorgée de café):Hum, une saveur authentique !
[Salle d’interrogatoire Commissariat des Hamptons, Chef Brady, Beckett et Castle]
(Ils rentrent tous les trois dans la pièce où les attend Natalia Roosevelt)
N.Roosevelt (sure d’elle) : Je croyais que tu les avais arrêtés John ?
Chef Brady : C’est ..
Beckett : C’est chef Brady pour vous Melle Roosevelt. Vous devriez plutôt vous inquiéter de lui avoir menti à propos de votre liaison avec Randall Franklin.
(Ils se sont assis face à elle)
N.Roosevelt (embarrassée) : Je n’ai pas menti. Le chef Brady ne m’a pas questionné là-dessus
Beckett : Randall n’a pas rompu avec vous sur la plage hier soir ?
N.Roosevelt : Et si c’était le cas ?
Beckett : Ça vous donne un mobile, Melle Roosevelt
N.Roosevelt : Ecoutez, ne nie pas que je me suis disputée avec Randall. Je l’ai accusé de s’être servi de moi pour mon vote au conseil municipal
Castle : un vote pour quoi ?
N.Roosevelt : son cher héliport. Il s’est fait construire une plate-forme dans son jardin il y a six mois mais il voulait faire une modification. On l’a accordée il y a une semaine et là d’un seul coup il ne veut plus de moi.
Castle : Il s’est fait tirer dessus deux heures plus tard
N.Roosevelt : Deux heures plus tard, j’étais dans mon bar. Ecoutez, la dernière fois que je l’ai vu, c’était sur cette plage. On était en train de se disputer, et il a reçu un texto et juste après il s’est sauvé.
Beckett : A quelle heure ?
N.Roosevelt : vers 20 h 30
(Beckett et Castle se regardent)
Castle : vers où est-il allé ?
N.Roosevelt : Il a remonté la plage
(Beckett, Castle et le chef Brady se regardent et d’un signe de tête décident qu’ils n’ont plus de question à poser)
Chef Brady : Très bien. Merci
[New York Commissariat du 12ème, Ryan et Esposito ]
(Ils parlent dans un couloir les menant jusqu’à leur bureau)
Ryan : J’ai tracé le texto de Franklin a reçu avant de quitter Melle Roosevelt sur la plage. Je ne sais pas ce qu’il disait mais il venait d’un téléphone prépayé .Celui qui l’a envoyé voulait rester anonyme.
Esposito : C’était peut-être à propos d’une mauvaise affaire .C’est ce qui lui a causé des problèmes dans le passé
Ryan : Le passé a une drôle de façon de se répéter
Esposito : En parlant de ça, (il regarde autour de lui pour voir si personne n’écoute) j’ai appelé mes sources aux vols et effractions pour essayer de relier Beckett et son ancien mec, détective Demming
[Le commissariat des Hamptons, Castle , Beckett, Chef Brady]
(Castle est au téléphone avec Ryan et Esposito)
Castle : Demming ? Arrête. Beckett peut trouver nettement mieux
(Beckett qui est en train de manger à côté de lui, le regarde énervé)
Castle : Merci pour l’info, je dois y aller (Castle raccroche)
Beckett : Je ne comprends même pas pourquoi tu les aides
Castle : Comme ça on sait qu’ils n’ont aucun doute à propos de nous
Beckett : oui et bien je ne vois pas pourquoi ça les intéresse
Castle : Pourquoi les gens s’intéressent à Brangelina
Beckett : On est Brangelina maintenant ?
Castle : Non on est Rick-ate, Non on est Kate-ick. (Beckett fait la moue) Caskett ? Génial ! (Beckett approuve ce nom) Une à la Sherlock pour nous deux.
(le chef Brady rentre dans la pièce)
Chef Brady : L’alibi de Natalia tient : trois habitués de son bar ont confirmé qu’elle y était à 21 heures
(Le chef Brady, Castle et Beckett se déplacent dans la pièce et vont dans un bureau)
Castle : bien avant que Franklin se fasse tiré dessus
Chef Brady : Mon adjoint Jones visite les maisons près de la plage dans la direction prise par Franklin
Beckett : Il est tout seul ?
Chef Brady : On est dans les Hamptons. On a peu d’effectif. Ah au fait, je sais que ça va vous intéresser : le médecin légiste a envoyé son rapport
(Beckett regarde le rapport avec Castle à son côté)
Beckett : Les poumons de Franklin étaient plein d’eau salée
Castle : Ce qui veut dire qu’il s’est presque noyé. C’est étrange
Chef Brady : L’examen de ses blessures par balle montre qu’il est resté dans l’eau au moins vingt minutes après s’être fait tirer dessus
Castle : Donc …vingt minutes dans l’eau, personne n’entend de coup de feu. C’est pour ça que personne n’a rien entendu
(Beckett lève les yeux du rapport et regarde Castle)
Castle : Il a été balancé d’un bateau, c’est très style « le Parrain »
Beckett : L’eau salée a ralenti le saignement et lui a laissé assez de temps pour nager jusqu’à la côte
(Beckett sourit. Castle, quant à lui, se déplace et va vers la cellule)
Chef Brady : Il faut donc chercher les bateaux dans le secteur à ce moment-là
Beckett : Oui (regardant le chef Brady), donc…
(elle se retourne et regarde Castle)
Beckett : Donc … Y avait-il un témoin présent sur la plage la nuit dernière ?
Castle : Tu veux dire quelqu’un comme …notre drogué préféré (en criant) MC MURRAY ?
(Mc Murray se réveille et se redresse en sursautant)
Chef Brady : Sérieusement ? Il était shooté
Beckett : Mais ça ne veut pas dire qu’il ne se souvient de rien
[Salle d’interrogatoire, Commissariat des Hamptons, Mc Murray, Beckett, Chef Brady et Castle]
Mc Murray : Oui, j’ai vu un bateau, à environ une centaine de mètres de la plage
(Beckett, Chef Brady et Castle sont assis de l’autre côté de la table)
Castle : Pouvez-vous le décrire ? Peut-être sa taille ?
Mc Murray : Non ; Tout ce dont je me rappelle, c’est qu’il se faisait attaqué
Beckett (se redressant sur sa chaise): Attaqué ?
Mc Murray : Oui par un requin. Un requin rouge avec des petits yeux rouges
(Beckett se penche vers le chef Brady)
Beckett (parlant doucement) : D’accord, vous aviez peut-être raison à propos de ce type
Chef Brady (parlant doucement) : Peut-être pas
(Castle le regarde)
[Marina dans les Hamptons, l’employé de la Marina, Beckett, Castle et chef Brady]
(ils quittent la capitainerie pour aller sur un ponton vers les bateaux amarrés)
L’employé de la marina : oui, je connais ce bateau. C’est celui d’Aaron Lerner
Castle : Aaron Lerner
Beckett : L’un des types que Franklin a envoyé en prison. Ce bateau est-il sorti hier soir ?
(Chef Brady est dubitatif. Ils se dirigent tous vers le bateau de Lerner)
Employé de la marina : Oui je l’ai vu partir vers 21H30
Chef Bady : Une heure après que Franklin ait quitté Natalia Roosevelt sur la plage
Beckett (marchant devant les autres): Il avait largement le temps de venir ici
Castle : Si le bateau est parti à 21H30, il pouvait être en face de chez moi à 21H45
Beckett (voyant le bateau d’A.Lerner amarré au ponton) : Un requin rouge
(Beckett part devant en courant et examine le bateau)
Castle : Attaque de requin (Il s’entrave avec un de ses pieds dans le nœud qui attache le bateau d’A.Lerner au ponton)
L’employé de la Marina : Faites attention où vous marchez !
Castle : Désolé
L’employé de la Marina : Plaisanciers du dimanche !
Beckett (se penchant au-dessus du pont du bateau vers l’extérieur de la coque) : Castle, des tâches de sang.
(Se retournant vers les 3 autres) : Franklin a été tué ici (Aaron Lerner sort sur le pont)
Castle : Salut Lerner, mortel votre yacht
[Le commissariat des Hamptons, salle d’interrogatoire, Beckett, Castle, Lerner et le chef Brady]
Beckett : C’est le rapport du labo à propos du sang que l’on a trouvé sur la coque, Mr Lerner, il correspond à Randall Franklin
Castle : Cela signifie qu’il a été abattu sur votre bateau
Lerner : Non, impossible, il n’était même pas à bord
Chef Brady : comment le sang est arrivé là ?
Lerner : Je n’en ai aucune idée
Beckett : Un témoin a vu votre bateau quitter la marina à 21H30 hier soir. Où êtes-vous allé ?
Lerner : Je ne suis pas sorti hier soir
Castle : Oh je vous en prie Lerner. Nous savons que Randall Franklin a bafoué les mêmes lois que vous mais il s’en est sorti en vous dénonçant. C’est compréhensif de vouloir lui faire payer
Lerner : D’accord, bien sûr que je lui en voulais, évidemment. Mais vous avez quoi ? Il y a plusieurs mois je l’ai rencontré sur la plage et on a enterré la hache de guerre. J’ai même diné chez lui plusieurs fois depuis
Beckett : Où étiez-vous hier entre 20H30 et 22H ?
Lerner : A une réunion. Je fais partie d’un groupe pour perdre du poids. Ecoutez, si vous voulez coincer le type qui lui a fait la peau, allez voir son voisin.
Beckett : Une seconde, son voisin ?
Lerner : Oh oui, ce gars est un salaud de première. Je dinais chez Franklin la semaine dernière, le voisin de se pointe et tambourine à la porte. Franklin ne m’a pas dit de quoi il s’agissait mais ce type le menaçait avec une rare violence.
[Commissariat des Hamptons, Chef Brady, Beckett et Castle]
Chef Brady (au téléphone) : D’accord, merci
(Il regarde Beckett) OK, l’alibi de Lerner est confirmé. Il était bien à sa réunion de 20H30 à 22H, hier soir
(Beckett a l’air abasourdi)
Castle : Donc, quelqu’un d’autre a volé son bateau, a tué Franklin et l’a remis en place sans que Lerner le sache
Chef Brady : Jones va ratisser la Marina
Beckett : en attendant qui est donc ce voisin ?
Chef Brady : C’est une querelle de voisinage. C’est très courant dans le coin
Beckett : Mais vu comment Lerner en parle, ça avait l’air plutôt sérieux
Chef Brady : Son voisin est un peu véhément, mais je vous assure que ce n’est pas un mobile de meurtre
Castle : On pourrait au mois lui parler, non ?
(Chef Brady est embarrassé)
Chef Brady : OK, écoutez, ce type n’est pas un gars quelconque, c’est Vincent Cardano.
Castle : Vinnie dit la cicatrice du clan Cardano ? (Il se tourne vers Beckett) Ca expliquerait les coups de feu tirés sur le bateau de Lerner. Je suis un ami de son cousin Sal. Il aimerait qu’on se rencontre depuis des années.
Beckett : Quel meilleur moment que maintenant, on peut le faire venir et lui demander ce qu’il a fait hier soir
Chef Brady : Oh, Oh Oh, non ! Je ne vais pas voir Cardano sans preuve
(Chef Brady se dirige vers la porte pour sortir)
Chef Brady : Ecoutez, j’ai du boulot. Je dois aller faire la circulation à Bright Hamptons pour la demi-finale du championnat de polo. Et n’oubliez pas, on finira ça plus tard. Ici c’est moi qui décide.
(Chef Brady les désigne du doigt) Vous n’approchez pas de Vinnie la cicatrice
[Maison dans les Hamptons de Castle, dans la salle à manger, Castle, Beckett, Vincent Cardano]
(Tous les trois sont en train de diner)
V.Cardano : Ravi de pouvoir enfin te rencontrer, Rick. (Il lève son verre pour porter un toast)Santé !
Sal a dû te dire que je suis un de tes fans
(Ils trinquent tous les trois)
V.Cardano : A mes nouveaux amis !
Castle : Santé !
Beckett : Santé !
V.Cardano (s’adressant à Beckett) : Mon chou, cette petite sauce est à tomber
Beckett : Merci Vinnie
Castle : C’est vraiment excellent. Tu cuisines, je l’ignorais
Beckett : Tu devrais m’accorder un plus d’attention Castle
V.Cardano : C’est la différence entre Castle et moi ; vous avez toute mon attention depuis que je suis ici, ma chère
Castle : Oh là ! Doucement Vinnie, ne m’oblige pas à te faire ce qui est arrivé à ton voisin
V.Cardano : On t’en a parlé ?
Castle : Il a fini dans ma piscine
V.Cardano : Je dois admettre que je ne verserai pas de larmes pour ce gars
Beckett : Vous le connaissiez ?
V.Cardano : Oui, c’était un vrai connard. Il a aménagé une piste d’hélicoptère dans son jardin à côté de ma maison. Chaque mardi, vers minuit, il passe en rase motte au-dessus de ma chambre
Castle : Belle ordure, c’est clair !
V.Cardano : J’ai porté plainte mais le conseil municipal l’a quand même homologué. C’est évident que ce gars a graissé des pattes là-bas. Je voulais le tuer ce salopard.
Castle : J’imagine. Où tu étais quand tu l’as su ?
V.Cardano : Quelle importance ?
Castle : Le type que tu voulais la mort, se fait tuer. Combien de fois ça arrive ?
V.Cardano (regardant Castle avec insistance) : Je ne sais pas. Que veux-tu dire ?
(Castle est embarrassé) Tu crois que je l’ai tué ? (V.Cardano se lève de table)
Castle : Mais non, Vinnie. Qu’est-ce que tu dis ? Assieds-toi et reprend du vin !
V.Cardano : Non, on en a fini là. Franchement, je suis blessé que tu me crois coupable d’un meurtre aussi minable. Si j’avais buté ce mec, personne n’aurait retrouvé le corps. (Castle le regarde effrayé) Ne m’oblige pas à faire une démonstration (Il part)
Castle : Il marque un point (Il boit une gorgée de vin)
[La nuit, Maison des Hamptons, le salon, Castle et Beckett]
(Castle et Beckett sont dans la cuisine et se dirigent vers le salon)
Beckett : Des cadavres, des toxicos et des mafieux : c’était ça ton weekend romantique
Castle : Dois-je te rappeler que c’est un meurtre qui nous a fait nous rencontrer ?
(Le portable de Castle sonne)
Castle : Allo ?
Chef Brady (au téléphone) : Qu’est-ce que je vous avais dit ? C’était pourtant clair, je n’avais dit aucun contact avec Cardano
Castle : C’était juste un repas entre amis. En fait, il reste des linguine si ça vous dit de venir
Chef Brady (en colère) : Vous l’avez accusé de meurtre et il croit que c’est moi qui vous s’y ait poussé
Castle : Le bon côté, c’est qu’on peut l’enlever de nos suspects
Chef Brady : Il n’a jamais été suspect, je vous le rappelle
Castle : Par contre, le tueur court toujours
Chef Brady : Non, non. Après ce que vous venez de faire, je vais trouver ce type moi-même. Je ne veux plus de votre aide
Castle : Ecoutez, Chef …
Chef Brady : Si je vous vois en train de fouiner autour de cette enquête, je jure …que je vous dénonce tous les deux.
(Castle raccroche)
Beckett : Je suppose que c’est non pour les linguine
Castle : Non, il a déjà diné. On y va ?(en montrant le salon)
[Commissariat du 12ème, open space, Ryan, Esposito]
(Ryan se dirige vers Esposito qui est assis à son bureau)
Ryan : Hey, j’ai regardé de près les investissements immobiliers de Randall Franklin. Il achetait des bâtiments délabrés dans des quartiers à l’abandon et les transformait en appartements
(Ryan s’assoit en face d’Esposito)
Esposito : Ca a dû être de bons investissements
Ryan : Ouais, mais il n’en rénovait aucun. Il n’en louait aucun, pas un seul.
Esposito : Donc il avait des emprunts mais les bâtiments ne lui rapportaient rien ?
Ryan : Selon sa femme, la société les faisait vivre. C’est pas logique
Esposito : T’as raison. Il doit se passer un truc dans ces bâtiments
Ryan : Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir
[New York, bâtiment de R.Franflin, Ryan, Esposito]
(Ryan et Esposito , munis d’une lampe torche, sont dans un grand couloir à peine éclairé avec contre le mur de grands tuyaux protégés par une balustrade . Esposito rentre dans le couloir et examine l’endroit avec sa lampe)
Esposito : Franklin n’a jamais mis un dollar dans la rénovation de ce taudis
(Ils progressent dans le couloir)
Ryan : L’endroit est désert
(Ils examinent les lieux avec leurs lampes torche)
Ryan : Il ne tirait aucun revenu de ce bâtiment
Esposito : Alors d’où venait son argent ?
Ryan : Je ne sais pas
(Esposito reçoit un SMS)
Ryan : Sérieux ? Tu vérifies tes textos ici ?
Esposito : C’est au sujet de Beckett, mec. Ah ! Elle n’est pas avec Demming. Morales affirme qu’il sort avec une fille de la Brigade des mœurs…
(Un objet en verre se casse)
Ryan : Chut !!
Esposito : … depuis 4 mois
Ryan : T’entends ça ?
Esposito : Oui
(Ils continuent d’avancer, se dirigeant vers une porte. Derrière un porte, un homme armé attend avec un fusil)
Esposito : Je n’aime pas ça, mon pote
Ryan : Moi non plus.
(Ils passent une porte anti feu et la referment. Ils se dirigent vers une autre porte. Derrière celle-ci, l’homme en arme écoute, il a le doigt sur la gachette. Esposito et Ryan prennent leurs armes en main)
Ryan : hors de question que l’on frappe à cette porte
Esposito : OK mon pote (Ils éclairent la serrure avec leurs lampes torche) Le propriétaire est mort et sa femme est d’accord pour qu’on mène l’enquête donc …
(Esposito donne un grand coup de pied dans la porte)
Esposito : Police !
(Il frappe l’homme armé et le désarme. Dans la pièce, des hommes avec des combinaisons bleues et des masques à gaz s’affairent dans un labo clandestin)
Ryan (pointant son arme sur eux): contre le mur ! Tout de suite ! On se bouge !
(Les hommes s’exécutent en levant les mains en l’air)
Ryan : Allez, on se bouge ! Plus vite ! Plus vite !
(Ryan arrête plusieurs becs de gaz en toussant à cause de l’odeur dégagée)
Ryan : Franklin avait trouvé comment rentabiliser son investissement. Il fabriquait du cristal.
Esposito (les tenant en joue) : oui, c’est bien un labo de méthamphétamine.
[La nuit, Maison des Hamptons, Castle,Beckett]
(Castle et Beckett sont dans le salon, les lumières sont tamisées. Beckett est assise dans un canapé et Castle arrive en portant deux verres et une bouteille de vin)
Beckett : Franklin était un baron de la méthamphétamine ?
Castle : Tous ses immeubles abritaient des labos de ce vaste trafic
(Castle remplit les deux verres de vin en venant rejoindre Beckett sur le canapé et lui donne un verre)
Castle : Ce qui est logique pour quelqu’un qui a trafiqué des comptes bancaires
Beckett : C’est pour ça qu’il a été tué. C’est dangereux ce business
Castle : Bon, la suite concerne New York maintenant. Esposito et Ryan vont prendre le relais et nous allons reprendre…
(Il se rapproche d’elle sur le canapé)
Castle : ... où on en était avant que toute cette histoire nous tombe dessus
Beckett : Mais pourquoi ça nous est tombé dessus ?
Castle : Euh l’univers a le sens de l’humour, je suppose
(il se rapproche encore plus d’elle et se penche pour l’embrasser)
Beckett : S’il s’agit de méthamphétamine, pourquoi ne pas l’avoir tué à New York ?
(Il se penche de nouveau pour l’embrasser mais juste avant, elle se lève du canapé)
Beckett : Je crois qu’il y a plus que ça, Castle. Ils connaissaient le bateau de Lerner.
(Castle pose son verre sur la table basse et suit Beckett)
Castle : Ne t’inquiètes pas. Je suis sûr que les gars vont élucider cette affaire.
Beckett : Il fallait une grande connaissance de la vie de Franklin. Une connaissance locale surtout.
(Castle la prend par les épaules et lui fait un massage)
Castle : Bon d’accord. L’assassin a bien fait ses devoirs.
(Beckett se dégage de Castle ; Castle est énervé)
Beckett : Oui mais pourquoi se donner tant de mal ? Si c’était un baron de la drogue à N.York, pourquoi il a choisi de le tuer ici ?
(Castle réfléchit à ce que Beckett vient de dire)
Castle : A moins qu’une partie de son trafic se fasse ici
Beckett : Ca explique son hélicoptère. Il lui fallait un hélicoptère pour transporter la drogue ici
(Elle fait face à Castle et avance vers lui)
Castle : Et pourquoi il a couché avec Natalia et distribué des pots de vin.
(Il avance vers elle)
Beckett : C’est ce qui lui a permis d’avoir son héliport
Castle : Oui, c’est bien risqué de déplacer la marchandise en hélicoptère qu’en bateau ou en voiture tu ne risques pas …
(Il la prend par la taille)
Castle : … de tomber sur les flics
(Ils sont très proche l’un de l’autre)
Beckett : Chef Brady a dit que les problèmes de drogue ont doublé en 6 mois
(Il la rapproche encore plus proche de lui)
Castle : Juste quand Franklin a commencé à prendre son hélicoptère
(Ils s’embrassent pratiquement mais quand leur lèvres vont se toucher)
Beckett : Désolé Castle, mais tu devrais probablement …
Castle : …appeler Ryan et Esposito
Beckett : Oui
(Castle sort de son étreinte et part plus loin pour téléphoner. Beckett, elle, est songeuse)
[New York, Commissariat du 12ème, open space, Ryan et Esposito]
(Ryan rejoint Esposito à son bureau)
Ryan : Castle avait raison : les plans de vol de son hélico coïncident avec toutes les expéditions des labos
(Esposito part avec Ryan et tous les papiers que Ryan avait apporté)
Esposito : Et ils coïncident aussi avec les atterrissages nocturnes dont se plaignaient le voisins. On sait comment Franklin déplaçait sa drogue mais toujours pas qui l’a tué.
(Ryan se met devant lui)
Ryan : Mais où est-ce que tu vas ?
Esposito : Je vais au FBI voir un mec que je connais, voir si Beckett n’est pas retournée avec Sorenson. Pourquoi ?
Ryan : Regarde, voilà le manifeste de vol pour mardi : il a un invité, une autre personne se trouvait à bord
Esposito : D’accord, je prends Sorenson. Tu t’occupes du passager.
(Chacun part de son côté)
[New York, Commissariat du 12ème, salle d’interrogation, Ryan, Aaron Lerner, son avocat]
Lerner : J’ai fait un tour dans son hélicoptère. Et après ?
L’avocat : Ca ne prouve pas que mon client faisait du trafic de drogue avec lui.
Ryan : Exact. Mais ça oui
(Ryan lui montre un document)
Ryan : les témoignages des ouvriers des labos déclarant que vous récupériez la marchandise
tous les mardis, Lerner. Après le monde de la banque, le monde de la drogue.
Lerner : Je n’ai pas tué Franklin. Et le chef Brady a déjà vérifié mon alibi dans les Hamptons.
Ryan : Vous avez pu engager un tueur. Je n’avais jamais pardonné à Franklin. Je crois que vous vous êtes associé avec lui et projeté de le tuer et de reprendre ses affaires
Ryan (commençant à hausser le ton) : Je me trompe ?
Lerner : Oui en quelque sorte mais là vous vous trompez de gars
Ryan : comment ça ?
Lerner : La semaine dernière, Franklin s’est plaint d’un mec du coin
Ryan : Qui ça, un dealer du coin ?
Lerner : Oui, il n’avait pas l’air d’apprécier qu’on empiète sur ses plates-bandes.
Ryan : Qui ? Je veux un nom
Lerner : Je ne l’ai pas, mais Franklin était semblé avoir très peur
Ryan : Il a dit quelque chose sur lui ?
Lerner : Je n’en sais pas plus. J’ai tout dit à Brady et à ses deux consultants
Ryan : Deux consultants ?
Lerner : Oui, l’écrivain Castle et sa copine
Ryan : Sa copine ? Comment ça, sa copine ?
Lerner : Quelle importance ?
Ryan (haussant le ton) : Hey, c’est moi qui pose les questions, mec. Vous prétendez que Richard Castle a amené sa copine lors de votre interrogatoire ?
(Lerner se tourne vers son avocat pour savoir s’il doit répondre et son avocat acquiesce d’un signe de tête)
Lerner : oui
Ryan : Comment elle s’appelle ?
Lerner : Je ne me rappelle pas.
Ryan (hurlant et donnant un grand coup de poing sur la table) : Décrivez-là. Décrivez-là moi tout de suite Lerner !
Lerner : Très bien. Grande, cheveux longs. Pourquoi cette question ?
Ryan : Les cheveux, les yeux, quelle couleur?
Lerner (fermant les yeux) : Marron. Yeux marron aussi, je crois. Vraiment belle
Ryan : Physiquement ?
Lerner : Oh à tomber. Je veux dire sublime, belle, grande, un corps de rêve, une fille sexy, vraiment très sexy. Kate, elle s’appelait Kate !
Ryan (stupéfait) : Fils de …
[New York , Commissariat du 12ème, open space, Ryan]
(Ryan avec les pieds sur son bureau, téléphone à Castle)
Ryan : Vous aviez raison Castle. Franklin utilisait son hélico pour apporter la drogue dans les Hamptons. Je dirais que vous avez résolu cette enquête de là-bas. Vous allez pouvoir vous remettre à écrire.
[Maison des Hamptons, chambre à coucher, Castle, Beckett, Ryan par téléphone]
Castle, en peignoir (assis au fond de son lit, avec son portable en mode main libre) : Il reste tout de même à découvrir qui est l’assassin
Ryan : oui, je crois que Brady sait ce qu’il a à faire. Je lui ai dit de chercher un dealer local qui n’aurait pas trop apprécié que Franklin empiété sur son business.
Castle : Oh c’est une bonne théorie. Beau boulot !
Ryan : Merci mais ce n’est pas ma théorie. C’est Aaron Lerner qui me l’a soufflée quand je l’ai interrogé ce matin.
(Kate, en peignoir, arrive en courant vers Castle, effrayée par ce qu’elle vient d’entendre. Castle se tourne vers elle)
Castle : Aaron Lerner ? Vous avez interrogé Aaron Lerner également ?
Ryan : Oui, il est revenu à New York. C’était l’associé de Franklin pour cette histoire de came.
Castle : Wouah ! Que savez-vous d’autre ?
Beckett (à Castle en chuchotant) : Castle, non !
Castle (en chuchotant) : Relax, arrête, du calme
Ryan : Comment ? Vous êtes toujours là ?
Castle : Oui, toujours là. Et qu’est-ce Aaron Lerner a dit d’autre ? A-t-il dit autre chose à propos de …d’autre chose ?
(Beckett est terrifiée à côté de lui)
Ryan : Vous savez, les classiques « vous vous trompez de gars, je n’ai pas fait ça ». Je suis sûr qu’il m’a absolument tout dit.
Beckett (en chuchotant) : Tout ?
Castle (stupéfait): Il vous a tout dit, hein ? C’est une bonne chose
Ryan (souriant) : Ouais ! Bonne chance pour l’écriture ! (Il raccroche)
Castle : Merci (Il raccroche)
(Castle et Beckett sont abasourdis par ce qu’ils viennent d’apprendre)
(On sonne à la porte d’entrée et Castle se lève pour aller ouvrir)
[Maison des Hamptons, porte d’entrée, Castle, Beckett, Chef Brady]
(Castle ouvre la porte et Beckett arrive derrière lui)
Castle : Chef Brady ! Qu’ai-je encore fait ?
Brady : Rien du tout. Je voulais juste que vous sachiez que j’ai parlé avec le lieutenant Ryan
Kate : Vraiment ? Alors qu’est-ce qu’il a dit ?
Brady : Il nous a suggéré l’idée d’un différend avec un dealer local
(Beckett se tourne vers Castle et se regardent)
Brady : On a parlé avec Mc Murray, le toxico de la plage. Il nous a donné le nom du revendeur local de métemphétamine, Marty Bentley.
Castle : l’opérateur de la marina ?
Beckett : Oui, ça explique tout. Il savait qui était Lerner et quand lui empreinter son bateau
Brady : Exact. On a un mandat pour fouiller chez lui et on a trouvé le muytérieux téléphone d’où est parti le texto reliant Franklin à la marina.µ
Castle : Génial ! Félicitations !
Brady : Merci
Beckett : Je n’y serais pas arrivé sans vous deux et vos ressources à New York. Je serais honoré si vous veniez pour l’arrestation
(Castle et Beckett sont embarrassés et voulaient rester seuls)
Castle : Et bien, comment refuser ?
(Brady sourit)
[Marina des Hamptons, vers le bateau de Mart Bentley, Chef Brady, Adjoint Jones, Castle, Beckett]
(Brady fracasse la porte du bateau suivi de ses adjoints)
Brady : Police ! A terre ! Couchez-vous ! Police ! Police !
(Castle et Beckett regardent la scène depuis le ponton vers le bateau de Bentley)
Castle (s’adressant à Beckett) : Et voilà le chef Brady sort son arme pour la première fois
Beckett : Je devrais peut-être aller avec eux
Castle : Tu n’as pas d’arme
Beckett : oui, mais ça ne t’a jamais arrêté
Castle : J’ai beaucoup de chance
(Brady sort du bateau, va vers le ponton en rengainant son arme pour rejoindre Castle et Beckett)
Brady : On le tient !
(Castle et Beckett sont souriants, soulagés)
Brady : Cabine sécurisée
Beckett : Joli coup Chef Brady !
(Castle souriant lui serre une poignée de main)
Brady : Merci Détective ! (Il sert la main à Castle et Beckett) Comme dans vos livres hein Castle ?
Castle : Oui. Un dealer, propriétaire d’une marina, tue un concurrent trop présent. J’appellerai cela Hamptons Heat. Si jamais je l’écris un jour, je ferai en sorte d’y inclure un courageux chef Brady.
(On entend en arrière-plan)
Marty Bentley : Ce n’est pas moi !
(Le visage de Beckett change et devient plus fermé)
Marty Bentley : Ecoutez, je vous dis que vous vous trompez de gars. J’ai rien fait.
(Marty Bentley sort du bateau menotté, suivi par l’adjoint Jones)
Jones : Chef, j’ai trouvé une dose de méth et un automatique d’un calibre 30
(Brady, Castle et Beckett arrête de parler et regardent, écoutent Marty Bentley)
Beckett : Ce qui correspond aux balles qui ont été extraite du corps de notre victime. C’est l’arme du crime.
Brady : Voilà qui clôt l’histoire. Excellent travail, Jones
Marty Bentley : C’est ridicule
(Un autre agent emmène Bentley sur le ponton)
Marty Bentley : J’ai tué personne. Vous vous trompez de gars
L’autre policier : Faites attention !(en enjambant le nœud retenant le bateau sur le ponton)
(Castle le regarde partir sur le ponton et remarque le nœud)
Castle : Officiers, attendez une seconde
(Les policiers s’arrêtent et se retournent)
Brady : Qu’y-a-t-il Castle ?
(Castle se dirige vers le nœud)
Castle : Ce nœud ou plutôt ces deux nœuds : des nœuds en huit parfait, très bien enroulés. C’est vous qui les avez fait, Bentley ?
Marty Bentley : Bien sûr, c’est mon bateau
Beckett : Et après Castle ?
Castle : Il est magnifique. Ce nœud est parfait. Il pourrait figurer dans un manuel de nœuds marins
Brady : Qu’est-ce que ça à avoir avec notre affaire ?
Castle : On sait que l’assassin est celui qui a pris le bateau de Lerner. Cette personne a dû amarrer le bateau. Mais ce nœud-là était mal fait et je me suis pris les pieds dedans. Celui qui a fait ces nœuds est une seconde nature et il serait incapable d’amarrer un bateau avec un nœud mal fait. Bentley n’est pas l’assassin.
(Castle a rejoint Brady et Beckett)
Brady : Mais on a trouvé le téléphone qui a envoyé le texto de Franklin dans l’appartement de Bentley. Comment vous expliquez ça ?
Castle : C’est très simple : il a été placé là, tout comme la drogue sur le bateau de Bentley, et l’arme qui d’après la balistique va être à coup sûr s’avérer être l’arme du crime.
Brady : Et selon vous qui a tout manigancé ?
Castle (en regardant Brady dans les yeux) : Et bien à vous de me le dire
Beckett : Chef Brady, à qui Mc Murray a-t-il parlé de Bentley ?
Brady : A l’adjoint Jones
(Au même moment, l’adjoint Jones donne un violent coup derrière le tête de l’autre policier qui tombe à terre et menace de son arme en prenant en otage Marty Bentley. Brady met Beckett et Castle derrière lui et sort son arme et vise l’adjoint Jones)
Jones : Pas un mot, n’avancez pas !
Brady : Doucement, Jones. Pas de bêtises !
Jones : Vous les riches vacanciers, vous vous croyez malins. En même temps, vous polluez non plages et vous claquez votre fric comme si vous étiez meilleurs que nous.
Castle (se redressant) : Je ne crois pas être meilleur que vous
Jones : La ferme !
(Castle se baisse pour être à la même hauteur que Brady et Beckett)
Jones : Je m’en fous de ça. Mais un jour Franklin a pensé qu’il pouvait vendre sa came ici. Il a déboulé et a piqué mon business alors j’ai fait ce que j’avais à faire.
(Bentley, pour se libérer, lui donne un coup dans l’estomac et part. L’adjoint Jones fait mine de tirer sur Brady qui est plus rapide que lui et tire en premier. Brady touche Jones qui tombe en avant sur le ponton. Beckett se précipite sur lui et le menotte.)
Beckett : Je l’ai
Castle : Joli ! (Brady est toujours en position de tir, sous le choc)
Castle : Voilà un rebondissement auquel je ne m’attendais pas.
Castle (s’adressant à Brady) : Désolé de vous avoir accusé de meurtre. Toujours pote ?
Brady : Oui !
[La nuit, dans la maison des Hamptons, Castle, Beckett et le Chef Brady]
(Ils sont tous les trois dans la cuisine en train de boire un verre. Castle et Beckett sont debout et Brady est assis de l’autre côté du comptoir de la cuisine)
Brady : Apparemment, Jones a donné 500 dollars à Mc Murray pour qu’il dénonce Bentley
(Beckett apporte les trois verres)
Beckett : 500 dollars pour ruiner la vie d’un homme
Brady : Ce n’est pas pour lancer des fleurs mais il s’en serait sans doute sorti sans votre intervention, Castle.
Castle : Je suis toujours ravi d’aider mes amis de la police
Beckett (donnant un verre à Castle) : En parlant de ça, je voudrais porter un toast
(Elle donne un verre à Brady)
Beckett : Chef Brady, il y a peu de gens qui aurait géré ça comme vous l’avez fait sur les quais aujourd’hui. Vous êtes un bon flic.
Castle (levant son verre) : Au chef Brady
Beckett : A la votre
Brady : Merci Détective Beckett
(Castle et Beckett boivent leur en une seule fois pour finir plus vite leur verre tandis que Brady ne boit qu’une gorgée)
Brady : Soyez certaine que votre secret est bien gardé avec moi
Castle et Beckett : Oh oui, merci, c’est gentil
(Ils sourient et se regardent)
Brady : J’ai tiré sur le méchant
Castle et Beckett : Oui, en effet
(Ils ont l’air très gêné car ils attendent avec impatience de se retrouver enfin seul)
Castle : C’était génial
Beckett : Oui
( « un ange passe » et Brady se rend compte de la situation et décide de partir)
Brady : Je vais y aller
Castle : Oui, bien sûr
Beckett : Oh non
Brady (se levant) : il me faut un nouvel adjoint
(Castle et Beckett sourient)
Castle : C’est sûr
Beckett : J’ai été ravi de vous rencontrer
Brady : De même (et il part)
Castle et Beckett : Au revoir !
(et à peine la porte fermée)
Beckett : Allons –y
Castle : S’il te plait !
(Beckett prend Castle par la main et l’emmène vers une autre pièce)
[New York,Commissariat du 12ème,le soir, Ryan et Esposito]
(Ryan est assis à son bureau et Esposito arrive vers lui et s’assoit)
Esposito : L’affaire des Hamptons est résolue mais celle du petit ami mystère reste ouverte. L’ex de Beckett du FBI est basé en Europe depuis six mois
(Ryan écoute Esposito et réfléchi en même temps s’il doit oui ou non révéler ce qu’il a découvert)
Ryan : oui
Esposito : Quoi ? Tu sais quelque chose ?
(Ryan se retourne et fait face à Esposito)
Ryan : Non. Je me disais peut-être qu’on devrait laisser tomber.
(Esposito est très étonné)
Ryan : Faire en sorte que la vie privée de Beckett reste privée.
Esposito : Comment ça laisser tomber. Un vrai enquêteur ne laisse jamais tomber une affaire
Ryan : Tu sais que ce n’est pas une vraie affaire, pas vrai ?
Esposito : Et c’est quoi une vraie affaire ?
Ryan : D’après ce que je sais, c’est quand il y a eu un meurtre
Esposito : Mouais, un truc a bien été tué : ton esprit
Ryan : Whoua !
Esposito (se levant et partant) : Et ta dignité
Ryan (se levant et prenant sa veste pour partir) : Rien que ça. Tu payes ta tournée !
Esposito : Mais bien sûr.
(ils partent tous les deux)
[Les Hamptons, la nuit, dans la chambre à coucher, Castle, Beckett]
(Beckett, en nuisette, allume des bougies avec une grande allumette vers la cheminée où crépite le feu. Castle est dans le lit, torse-nu, attendant Beckett)
Castle : Tu sais ce qui est drôle ? Ma couverture était que je venais ici pour écrire et grâce à cette affaire, j’ai eu une idée pour un bouquin ?
Beckett : Oh ! Hamptons Heat. Tu es vraiment sérieux ?
Castle : Et bien, j’ai déjà l’histoire. C’est le plus difficile.
Beckett : Oh et tu as aussi la fin ?
Castle : Oh euh, j’ai quelques petites idées, mais je suis ouvert à quelques suggestions
(Kate fait le tour du lit pour le rejoindre et Castle l’a suit du regard)
Beckett : Que dis-tu de celle-ci …
(Beckett rentre à genou dans le lit et se dirige vers lui)
Beckett (avec une voix sensuelle) : Le week end ne s’était pas déroulé comme le détective Heat l’avait imaginé mais rien maintenant (elle enjambe Castle et se retrouve au-dessus de lui), pas même un autre meurtre sur la plage (elle se touche les cheveux pour les mettre en place) ne pourrait l’empêcher d’obtenir la chose qu’elle désirait .. vraiment
(Beckett se penche sur lui et l’embrasse)
Castle : Hum, c’est bon
Beckett (se détachant de ses lèvres) : j’aurais des droits d’auteur
Castle : Faut voir (et il l’entraine vers lui pour un autre baiser)
(Dans le ciel étoilé au-dessus du toit de la maison des Hamptons, une étoile filante traverse le ciel)