[Bureau de Vivien Marchand: Penny Marchand]
Penny Marchand : Maman, c’est moi…Maman ? Maman, tu es là ? [Penny découvre du sang sur le sol et compose un numéro sur son portable] Réponds…Je t'en prie, maman, réponds. [Un téléphone sonne dans le canapé. Penny enlève les coussins et découvre du sang. Elle ouvre le canapé, et découvre le corps de sa mère dedans. ]
[ Loft de Castle: Alexis, Castle et Martha]
[Martha entre. Castle et Alexis sont dans la cuisine]
Martha : Oh! Bonjour. Tu ne devrais pas déjà être à l'école?
Alexis : Les cours ne commencent que dans une heure.
Castle : Oui, si tu espérais rentrer en douce de ta folle nuit, c'est raté.
Martha : Oh, ne sois pas ridicule. Je ne m’étais pas rendue compte qu'il était si tôt. J'ai été un peu …distraite ce matin. [Elle montre une grosse bague à sa main gauche]
Castle : Tu veux dire distraite ou totalement hypnotisée par cette énorme pierre à ta main gauche!
Martha : Ha-ha!
Alexis : Chet Palaburn a fait sa demande ?
Castle : Alexis, il me semble qu’il est temps de l'appeler Oncle Chet.
Martha : Oh, non, non, non, pas si vite. Une minute, vous deux. Je ne suis pas fiancée, d'accord ? Chet m'a effectivement demandé en mariage hier soir, mais je lui ai dit que j'avais besoin d'un peu de temps pour y réfléchir. En attendant d'avoir ma réponse, il a voulu que je garde cette bague. Donc....
Castle : Vraiment malin. Les diamants peuvent être très persuasifs. Je peux déjà l'entendre murmurer « garde-moi, garde-moi »
Martha : Malheureusement, comme Chet a fait monter les mises de façon considérable, je vais devoir décider si je relance, ou si je me couche.
Alexis : Je croyais que tu aimais Chet.
Martha : Oh, je l'aime, chérie, c'est vrai, je t'assure. Mais en fait, je crois que pour moi c'est...
Castle : Le frisson a disparu.
Martha : Oui, exactement. Et il y a un bout de temps à vrai dire. Oh, bien que cette petite merveille l'ai fait revenir à peu près dix minutes.
Alexis : Si c'est pas le bon, tu devrais pas l'épouser selon moi.
Castle : Ça ne l'a jamais arrêté auparavant.
Alexis : Ça nous manque de ne plus t'avoir avec nous constamment, pas vrai, papa ?
Martha : Aww.
(Castle boit son jus d'orange pour ne pas avoir à répondre)
Martha et Alexis : Papa.
Castle : [Le téléphone de Castle sonne] Mmm.
Martha : Sauvé par le gong.
Castle : Ah, c'est Beckett. (il décroche) Castle.
[Bureau de Vivien Marchand: Beckett, Castle, Esposito, Ryan, Lanie et Penny Marchand]
Castle : Bonjour, ai-je bien entendu ? Notre victime est Vivien Marchand, la célèbre voyante?
Ryan : Vous savez qui c'est ?
Castle : Oh oui ! Elle était extrêmement populaire et appréciée dans certains cercles. Elle m'a fait des révélations dans une réception mondaine il y a huit ans. Et c'était plutôt extraordinaire.
Beckett : Extraordinaire ?
Castle : Oui, elle savait tout de moi. Et elle m'a prédit l'avenir. Ce soir-là, elle m'a dit qu'une magnifique femme viendrait s'installer chez moi, et y resterait pour toujours... Elle avait juste oublié de préciser que c'était ma mère.
Ryan : Hmm.
Castle : Comment est-elle morte ?
Lanie : Poignardée à l'arrière du cou avec un pic à glace et placée ensuite dans le canapé.
Castle : Donc, elle l'a pas vu venir.
Beckett : Quand est-elle morte ?
Lanie : Rigidité totale. Je dirais qu'elle a été tuée approximativement hier après-midi.
Esposito : Un agent d'entretien a vu partir un type par la porte de derrière du bureau de Vivien vers 14h30 hier.
Beckett : Description?
Esposito : Grand, caucasien, et très costaud.
Beckett : Bon. Ryan, vérifie l'agenda de Vivien, et interrogez tous ses clients d'hier. Y'en peut-être un qui a vu ce type.
Ryan : Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi la mettre dans le canapé ?
Lanie : Elle était vivante quand on l'y a placé. Ces égratignures sur son visage indiquent qu'elle a essayé de bouger. Je vais l'emmener au labo.
Ryan (regardant l'agenda de Vivien): Elle a noté quelque chose pour 15 heures hier. Il y a juste écrit T.J.
Beckett : Y a rien d'autre ?
Ryan : Non. Peut-être que T.J. était un fantôme qui venait lui rendre visite. Les médiums peuvent voir les fantômes, hein, Castle ?
Castle : Oui, les voyants peuvent dire l'avenir. Les médiums peuvent dire l'avenir et parler aux morts.
Beckett : Ce qui revient à dire que les voyants sont des escrocs. Et les médiums sont des escrocs et des charlatans. Une bande d'imposteurs au final.
Castle : Vous semblez être vraiment très sûre de vous.
Beckett : Quand j'ai commencé à faire ce boulot, j'ai perdu beaucoup de temps avec un grand nombre de clairvoyants qui n'arrêtaient pas d'appeler avec des informations qui n'ont jamais rien données. Ça me surprends que vous soyez si crédule.
Castle : Je ne dis pas que je peux parler avec les morts. Je suis simplement prêt à admettre qu'il y a certaines personnes dans ce monde qui sont plus sensibles que moi.
Beckett (moqueuse): Alors ça oui, je veux bien le croire (elle s’éloigne)
Castle (à Ryan) : Je lui ai tendu la perche.
Ryan (acquiesçant): Mmm.
Beckett : Mademoiselle Marchand, connaissez-vous quelqu’un qui aurait pu vouloir du mal à votre mère ?
Penny Marchand : C'était vraiment une personne très spirituelle. Elle n'avait pas d'ennemi.
Beckett : Un témoin a vu un homme grand, costaud qui partait de son bureau vers 14h30 hier. Ça ressemble à quelqu'un que votre mère connaissait? (Penny secoue la tête en guise de réponse) Quand lui avez-vous parlé pour la dernière fois ?
Penny Marchand : Vers 13h00. Elle a dit qu'elle avait un dernier client à voir, et qu'elle allait passer toute l'après-midi en méditation.
Beckett : Vous connaissez-vous le nom de ce client ?
Penny Marchand : Non. C'était une conversation d'ordre privé. Son nom doit être dans son agenda.
Beckett : Et bien, elle avait noté dans son agenda à la date d'hier à 15h00 les initiales T.J. Ça signifie quelque chose pour vous ?
Penny Marchand : Non. Désolée de ne pouvoir vous être plus utile.
Castle (attrapant un cadre contenant un article de journal): Hé, je me souviens de cette affaire. La femme d'un homme disparait. Il semble sincèrement affolé, et là les flics découvrent qu'il a une maîtresse, et que son mariage bat de l'aile.
Penny Marchand : Oui.
Castle : Votre mère a aidé la police là-dessus?
Penny Marchand : Oui. Elle a eu une vision de ce type, dans un petit bar, avec une belle blonde nommée Amber. Elle est allée voir la police avec cette information, et c'est à partir de là qu'ils ont commencé à le suspecter.
Castle : Et que s'est-il passé ?
Penny Marchand : Il est allé en prison. Et c'est cette affaire qui a vraiment fait connaitre ma mère.
Castle : Après ça, elle a continué à offrir ses services à la police?
Penny Marchand : Oui. Dans tout le pays. Elle a aidé à mettre en prison une douzaine de personnes ces dix dernières années.
[Au poste: Beckett, Castle et Ryan]
Beckett (tendant un papier à Ryan) : Voici la liste des douze personnes que Vivian Marchand a aidé à faire inculper d’après sa fille. Regarde si certains sont sortis de prison et lui en voudraient.
Ryan : D'accord. Vivien a eu 2 clientes mardi à 13h00 et elles sont ici. Elles disent qu’elles ont bien vu le grand costaud qui était dans son bureau. Elles s'appellent Paula et Marina Casillas.
Castle : Casillas. Joli nom. Pas toujours facile à employer cela dit. (il prend un accent) « Les Casillas sortent ce soir et sont un peu en retard, elles ne verront pas le début de la symphonie »
Ryan : Les Casillas...ks...Casillasss... Elles vous attendent à côté.
Beckett : Très bien, merci.
[Salle d'interrogatoire: Beckett, Castle, Paula et Marina Casillas]
Marina Casillas : En général, on est ses dernières clientes le mardi. Mais quand on est partis, il y avait un homme qui attendait Vivien. Elle a eu l'air surpris de le voir, comme si elle ne l'attendait pas. Oh, et il était énervé, ça c'est sûr.
Beckett : Et physiquement?
Marina Casillas : Il avait des vêtements foncés, un grand brun, avec les tempes grisonnantes. Oh, et puis il avait une cicatrice sur le visage.
Paula Casillas : Je crois qu'elle l'a appelé Alfred. Ou peut-être Albert ?
Beckett : D'accord. Merci pour votre aide.
Castle : Il y a longtemps que vous veniez voir Vivien ?
Paula Casillas : Depuis quatre mois. Mon mari Emilio est mort en avril. Il nous manque beaucoup à toutes les deux.
Castle : Donc elle vous aidait à faire votre deuil.
Paula Casillas : Oui. Même à notre première séance avec Vivien, elle en savait déjà tellement à propos de mon Emilio!
Castle : Comme quoi ?
Paula Casillas : Elle savait qu'il avait une société de vente de vitamines. Elle savait qu'il raffolait du riz au poulet. Et qu’il était accro à son boulot...Ça aussi.
Marina Casillas : Et même qu'il était mort au bureau. Elle pensait que mon père avait quelque chose de vraiment très important à nous dire. Elle devait entrer en contact avec son esprit hier soir. On ne saura jamais maintenant.
[Au poste : Beckett, Castle et Ryan]
Esposito : Vous n'allez pas le croire. La fille de Vivien est presque sûre qu’Albert est Albert Moreno.
Beckett : Albert Moreno, dit « la lame »?
Esposito : Ex homme de main des Spolano, une famille de mafieux.
Castle : Vivien a contribué à le faire mettre en prison ?
Esposito : (secouant la tête) Mm-Mmm. C'était son client. Vivien lui a dit que s’il investissait dans l’immobilier dans le New-Jersey, ce serait vraiment le bonheur pour lui. Le projet est tombé à l’eau il y a un mois. Il a été ruiné.
Castle : Aïe, aïe ! Donnez à un gars comme celui-là un mauvais conseil, c’est le meilleur moyen de finir en nourriture pour les poissons.
Beckett : Ou de se faire poignarder avec un pic à glace et de finir au fonds d’un canapé.
[Maison à vendre par Real Smart Immobilier: Beckett, Castle et Loreen Carter]
Castle : Ouah ! Albert Moreno avait un grand train de vie pour un maffieux de 2ème zone.
Beckett : L’argent de la maffia s’envole moins vite quand on ne paye ni impôts ni taxes dessus.
Castle : Encore un peu trop vite malgré tout pour Albert.
[Beckett et Castle entrent et l'agent immobilier s'approche d'eux]
Loreen Carter : Loreen Carter, de Real Smart Immobilier. Cette maison est un joyau du style Toscan Elle est parfaire pour un jeune couple !
Beckett (montrant sa plaque) : On est là pour Mr Moreno.
[Salle à manger de la maison: Beckett, Castle, Albert Moreno et Loreen Carter]
Albert Moreno : Oui, je suis allé la voir. Il y a trois mois, Vivien m'a dit que je devais investir dans un programme immobilier. Elle savait que j’avais...quitté mon ancien job, et que je cherchais un truc pour assurer mes vieux jours.
Castle : Elle vous a dit que cet investissement allait vous apporter le bonheur, mais au lieu de ça, vous avez tout perdu.
Albert Moreno : Ça m’a assez…énervé. Ensuite, elle a tranquillement annulé mon dernier rendez-vous et ne m’a plus rappelé.
Beckett : Et vous avez décidé de passer la voir hier vers 14h00.
Albert Moreno : Je lui ai dit que j’allais voir mon agent immobilier. Je dois vendre ma maison parce que je n’arrive plus à rembourser mon emprunt.
Beckett : Que s'est-il passé, Mr Moreno ? Vous vous êtes énervé? C’est devenu violent?
Albert Moreno : Non. Mais j'étais fumas. Et quand je suis comme ça, les gens peuvent par moment être nerveux. Elle m'a supplié de laisser l’Univers arranger ça lui-même...et elle m'a dit qu'elle était en retard pour un rendez-vous en ville.
Beckett : Elle a dit qui elle devait voir?
Albert Moreno : Non. J’étais aussi en retard pour voir mon agent, alors je suis parti vers 14h30…Et voilà le résultat...[Moreno se rapproche de l'agent immobilier] L’Univers a fini par arranger les choses !
Beckett : Je...Je suis désolé, je ne comprends pas.
Albert Moreno : Il s'avère que mon agent immobilier a pour associée Loreen ici présente, mon amour de lycée [il embrasse Loreen]
Loreen Carter : On s’est séparé en 1982, mais on ne s’est jamais oubliés tous les deux.
Albert Moreno : Depuis que j’ai croisé à nouveau son regard, je n’ai plus voulu la quitter. Et je ne suis jamais senti aussi bien !
Castle : Donc Vivien avait raison. Investir dans ce projet immobilier vous a complètement ruiné, pour ensuite vous ramener à Loreen et vous apporter le bonheur (il se tourne vers Beckett) C’est extraordinaire ! (Beckett semble mal à l’aise)
[Extérieur de la maison : Beckett et Castle]
Castle : Alors, vous en pensez quoi?
Beckett : Je pense qu'il est possible qu'Albert ait tué Vivien avant que l’Univers arrange les choses.
Castle : Je ne parle pas de ça. Je parle de ce couple, Albert et Loreen, deux anciens amants réunis par le destin.
Beckett : Vous voulez dire réunis par coïncidence.
Castle : Oh, je vois…Vous ne croyez pas au destin. Et aux âmes sœurs ?
Beckett : Non.
Castle : Aux licornes ? Aux fées ? Aux doubles arcs-en-ciel ? Vous n'avez jamais pensé que vos poupées s'amusaient avec vos jouets la nuit ?
Beckett : Désolée.
Castle : J’imagine que vous étiez un de ces enfants ennuyeux de six ans qui ont cessés de croire au Père Noël parce qu'ils ont compris qu'il ne pouvait pas voyager à la vitesse de la lumière.
Beckett : J'avais trois ans, et on n’avait pas de cheminée.
(Ils montent en voiture. Castle semble déçu)
[Au poste, Salle de Réunion: Beckett, Castle, Esposito et Ryan]
Esposito : Comment ça s'est passé avec Moreno ?
Beckett : Je sens viscéralement que ce n’est pas lui. Mais on doit quand même vérifier son alibi.
Castle : Vous ne croyez pas au destin, mais vos viscères ont clairement des propriétés magiques. Ç’est cool. Scully.
Ryan : On se renseigne sur les mecs qui ont arrêtés grâce à Vivien. On en saura plus demain. On a étudié les dossiers de ses clients. Dedans, il y a…fiches d’Etat Civil, recherches internet, même quelques rapports d’autopsie. Et des trucs très intimes aussi.
Beckett : Vous voyez, Castle ? Des recherches. C'est comme ça qu'elle pouvait fairet croire aux gens qu'elle avait un don. Et je paris qu'elle s’était aussi renseigné sur vous il y a huit ans avant d’aller à cette réception. Et qu’elle l’a fait avec Paula Casillas également. C'est comme ça qu'elle a su que son défunt mari Emilio avait une entreprise de vitamines.
Castle : C’est comme ça qu’elle a su qu'Albert Moreno trouverait l’amour dans sa banqueroute ?
Beckett : Elle a eu de la chance.
Castle : Oh. Ou peut-être bien qu’il y a des choses dont elle avait besoin qu’elle n’arrivait pas à obtenir grâce à son don, et qu’elle devait aller creuser à côté. Moi, j'ai une fantastique imagination. Pourtant je fais des tonnes de recherches pour mes bouquins…(les autres ne semblent pas convaincus) Cerné par les sceptiques !
Esposito : Ça fait partie de notre boulot !
[Loft de Castle : Alexis, Castle et Martha]
Alexis : Oh, grands et puissants esprits, dites-nous si grand-mère doit rompre avec Chet Palaburn ?
Martha : Oh, ce truc est sûrement cassé. Quoi qu’il en soit, je n'ai pas besoin des esprits pour venir me dire quand il est temps de faire mes adieux. Adieu, mon amour !
Alexis : Tu ne crois pas que tu vas un peu trop vite ? Les relations demandent du travail. N'est-ce-pas ?
Martha : Non, non, non. En amour, il ne s’agit pas de travail, crois-moi. Seulement de passion, d'une bonne alchimie, et surtout de romance.
Castle : Et ton cœur battant plus vite parce que tu as hâte de la revoir.
Alexis : Vous pouvez réfléchir un peu à une relation qui s’est finie parce que le frisson avait disparu, et admettre que peut-être, vous avez abandonné trop tôt ? Papa, tu t'es remis avec ton ex-femme !
Castle : Ooh, oui, elle a raison. Avec Gina, il y avait longtemps que…le frisson avait disparu. Mais maintenant, il réapparait, il revient faire son petit tour, avec ses amis, train de vie exorbitant et shopping intense.
Martha : Oh, je suis désolée, chérie. Vraiment désolée, mais cette histoire est terminée. Ça, je le sais.
[Au poste: Beckett, Castle, Esposito et Ryan]
Castle : Salut ! Du nouveau sur les douze salopards ?
Ryan : Et bien, pour la plupart, ils sont toujours en prison, mais on pense que cette piste va sans doute nous mener nulle part.
Castle : Pourquoi ça?
Ryan : J’ai appelé plusieurs collègues de téléphone pour voir un peu à quel point Vivien avait participé aux enquêtes et….ils n’ont jamais entendu parler d’elle.
Beckett : Elle a exagéré son implication dans toutes ces affaires afin de se bâtir une réputation appréciable.
Castle : Ou peut-être que les flics ne veulent pas admettre que c’est grâce à …une voyante qu’ils ont résolu un grand nombre de crimes ? Je veux dire, quel flic serait prêt à reconnaitre que de simples citoyens soient aussi talentueux pour résoudre des crimes et des délits ?
Beckett : Vivien Marchand n’était pas une voyante ! J’en mettrais ma main au feu.
Esposito : Ne vous engagez pas avant d’avoir vu ça.
Castle : Pour la Brigade Criminelle de New-York. Oh, ça vient de Vivien Marchand.
Esposito : Oui, c’est arrivé ce matin. Posté mardi, le jour sa mort.
Castle : C’est son papier à entête.
Beckett : À tous ceux que ça concerne. Je sens que mon meurtre est imminent.
Castle : Oh !!!
Beckett : Et bien que je ne sache pas encore où et quand ça va se produire, je viens d’avoir une vision.de ma mort. Dans cette vision, je ne pouvais plus respirer. J’ai vu un homme habillé en noir, les chiffres 7518, et j’ai aussi pu entendre un martellement qui semblait venir de très loin. Désolée de ne pouvoir être plus précise.
Castle : La voyante a prédit son propre meurtre !
Beckett : Ou le tueur a envoyé ça pour nous mettre sur une fausse piste. On la fait analyser….Peut-être qu’on trouvera des empreintes.
Ryan : Tu crois qu’elle a pu vraim … ?
Esposito : Non.
Ryan : Non, moi non plus.
[Salle d’autopsie : Beckett, Castle et Lanie]
Beckett : Alors Lanie, qu’est-ce qu’on a ?
Lanie : On a la cause de la mort. Hémorragie et asphyxie. Et je situe officiellement l’heure de la mort entre 17 et 19 heures mardi.
Beckett : Ça élimine donc Albert Moreno. Quoi d’autre ?
Lanie : Il n’y a pas de marque sur la lame du pic à glace. Il est tout neuf, sûrement acheté spécialement pour l’occasion. Et j’ai trouvé son portable dans sa main. Alors peut-être qu’elle a voulu appelé de l’aide avant de mourir. Les chiffres correspondent au numéro de téléphone de sa fille. 171855.
Castle : 7185 ! Les chiffres dont elle parle dans sa lettre ! Dans un ordre différent, oui, mais ce sont bien les mêmes chiffres! Allez-y, osez dire coïncidence !
Beckett : Coïncidence.
[Au poste: Beckett, Castle, Esposito, Ryan, un agent et Steven Adams]
Castle : Je dis seulement que c’est irréfutable, c’est tout.
Beckett : Ce n’est pas irréfutable, Castle. Et pour être franche, c’est complètement réfutable.
Castle : Très bien. Allez-y, réfutez-moi ça !
Beckett : D’accord, alors c’est parti : Vivien compose le numéro de sa fille. Notre tueur débarque, la poignarde dans le cou, prends le téléphone, va le balancer dans le canapé avec elle, et inscrit après les numéros dans la lettre avec le reste des fausses prédictions. Réfuté !
Castle : Plus personne n’appelle un proche en composant son numéro.
Esposito : L’analyse de la lettre ne donne pas grand-chose. Ni ADN, ni empreintes utilisables. Le relevé du courrier dans l’immeuble de Vivien se fait à 18h00.
Beckett : Comme ça le meurtrier a eu le temps d’écrire la lettre et de la poster après l’avoir tuée.
Castle : Mais pourquoi ? Pourquoi aurait-il fait tout ce cinéma ?
Beckett : Pour nous amener à bâtir de folles théories insensées et à chercher un homme habillé tout en noir au lieu de faire du boulot d’investigation. Revenez un peu sur terre, la lettre n’est même pas signée.
Esposito : En fait, j’ai parlé avec Penny Marchand de ce détail. Elle a dit qu’il était possible que sa mère ait tapé la lettre sans la signer, au cas où sa prédiction serait fausse. Elle ne voulait pas que quelqu’un vante ses boulettes sur internet….
Beckett : Mais on a aucune preuve que Vivien a réellement écrit cette lettre.
Castle : Jusqu’à ce que ses autres prédictions se réalisent.
Esposito : Euh…j’ai besoin de…
Ryan : Super, vous êtes revenu. J’ai un truc à vous montrer. Vous vous souvenez de sa première affaire?
Beckett : Oui, une femme avait disparue, son mari avait une maîtresse blonde nommée Amber.
Ryan : Il s’appelle Steve Adams. Des agents sont en train de nous l’amener. On nous l’amène. Sa femme n’a pas été retrouvée. Il a fait sept ans pour meurtre au second degré. Libéré sur parole il y a deux mois seulement, après qu’il est accepté de porter un bracelet électronique. J’ai contacté son agent de probation, et il m’a envoyé ça. (il remet un dossier à Beckett)
Beckett : Les relevés du GPS positionnent Steve à l’adresse de Vivien mardi après-midi. Vivien finit avec Paula et Marina Casillas à 14h00. Albert Moreno s’en va par la porte de derrière à 14h30, et elle doit aller à son rendez-vous de 15h00 avec TJ.
Castle : Steve Adams était là de 13h36 et 14h48, en train d’attendre une opportunité.
Beckett : Donc il patiente jusqu’à ce qu’elle soit seule, la surprend, la poignarde, et ensuite la mets dans le canapé.
Steven Adams : [Les agents escortent Steven Adams au poste] C’est du harcèlement !
Agent : Du calme !
Steven Adams : Lâchez-moi ! J’ai rien fait de mal.
Agent : Va t’asseoir et reste tranquille !
Castle : Oh, il est habillé tout en noir.
Beckett : C’est certainement une coïncidence.
Castle : Ou l’homme en noir est notre coupable…
[Salle d’interrogatoire: Beckett, Castle et Steven Adams]
Steven Adams : Je ne l’ai pas tué.
Beckett : Vous êtes la dernière personne à l’avoir vu en vie. Le GPS de votre bracelet indique que vous étiez au bureau de Vivian pendant plus d’une heure le jour de sa mort.
Steven Adams : Oui, mais ce n’est pas ce que vous croyez. La semaine dernière, j’ai eu un appel d’un gars nommé Cody Donnelly, un producteur de téléréalité. Il voulait m’aider à blanchir mon nom.
Castle : Comment comptait-il faire ça?
Steven Adams : Juste après que ma femme ait disparue, Vivien Marchand a dit aux flics qu’elle avait eu une vision de moi dans un bar avec ma maîtresse Amber.
Castle : Ce qui était vrai !
Steven Adams : Que j’y étais ? Oui. Ensuite elle a dit qu’elle avait eu d’autres visions. Des visions où je tuais ma femme, ce que je n’ai pas fait. Mais elle avait eu raison à propos d’Amber, alors tout le monde l’a cru. Sauf que Vivien racontait du baratin !
Beckett : Quoi ? Comment ça?
Steven Adams : Donnelly m’a dit qu’il avait la preuve que Vivian venait régulièrement dans le bar où j’ai retrouvé Amber ce jour-là. Alors elle m’a vu là-bas. Parce qu’elle y était. Ça n’avait rien à voir avec de la voyance. Rien du tout.
Beckett : Donc vous pensiez qu’en prouvant que Vivien n’était pas voyante, l’opinion publique pourrait peut-être croire que vous n’aviez pas tué votre femme ?
Steven Adams : Je suis innocent. Mais à cause de Vivien, tout le monde dans l’état pense que j’ai tué ma femme. Elle a eu un contrat d’édition, et j’ai eu sept ans de taule.
Beckett : Quel était l’intérêt pour Cody Donnelly ?
Steven Adams : Il nous voulait Vivian et moi dans son reality show « Vous avez ruiné ma vie ».
Castle : Oh, j’adore cette émission ! Les gens y expriment leur colère et leur agressivité contre ceux qui leur ont fait du mal. Ça fini avec des larmes, et un gros câlin.
Steven Adams : Cody et moi, on est allé à son bureau avec l’équipe de tournage. On est resté dans le van à peu près une heure. Et quand elle est sortie, je l’ai abordé en lui disant que son don de voyance, c’était du flan. Cody m’a dit de mettre le paquet, je l’ai fait.
Beckett : Qu’a fait Vivien alors?
Steven Adams : Elle a paniqué en voyant ça. Elle a pris un taxi et elle s’est sauvée. Cody m’a ramené à mon appart, sur la 45ème rue, et je ne l’ai jamais revu ensuite.
[Au poste: Beckett et Ryan]
Beckett : Le GPS positionne Steve Adams chez lui au moment où Vivien a été tué. Trouvez-moi des témoins pour confirmer ça.
Ryan : Vous doutez du GPS ?
Beckett : Oui, il est possible de trafiquer ces trucs-là. Donc, Vivien a dit à sa fille qu’elle allait rester à son bureau toute l’après-midi, et à 14h45, elle sort de son immeuble pour voir TJ…ou quelqu’un d’autre. Essayez de joindre ce fameux producteur Cody Donnelly. Je le veux ici avec ses images de Vivien demain matin.
Ryan : D’accord.
[Loft de Castle: Castle et Martha]
Castle : Je suis si content que tu rentres à la maison. Tu n’imagines pas la journée que j’ai eu!
Martha : Oh, je crois que j’ai eu pire !
Castle : Mère, qu’y-a-t-il? Et pourquoi es-tu toujours fiancée à Oncle Chet ?
Martha : Oh, Richard…Chet est mort.
Castle : Quoi ? Comment ?
Martha : Je suis allée à son appartement ce matin, et ses enfants étaient là. Boomer et Lottie. Ils ont dit … qu’il avait eu une attaque pendant son sommeil. Mais c’est atroce ! Il était si jeune !
Castle : Mère, je suis vraiment désolé.
Martha : Donc…Boomer et Lottie voient la bague. Naturellement, ils supposent leur père et moi sommes fiancés, ils sont un peu inquiets de la façon dont je vais prendre la nouvelle et…j’ai passé la journée avec eux là-bas à recevoir des visiteurs. Ils n’arrêtaient pas de me dire à quel point leur père était heureux depuis qu’on était ensemble, que j’étais…l’amour de sa vie. Alors que j’étais sur le point de lui briser le cœur. Oh…ils veulent que je fasse son éloge funèbre. Je ne crois pas pouvoir le faire. Oh, Richard !
Castle : Je suis désolé. Vraiment désolé.
Martha : Je sais, moi aussi…
[Au poste: Beckett, Esposito, Ryan et Penny Marchand]
Cody Donnelly : (sur la vidéo) Elle est là. Allez-y, allez-y ! Allez la voir !
Steven Adams : (sur la vidéo) Vivien Marchand, vous vous souvenez de moi ? Vous avez dit aux flics que vous aviez eu une vision de moi dans un bar.
Beckett : Ce sont les images de Cody Donnelly ?
Esposito : Oui. Il attend dans la salle d’interrogatoire. Où est Castle ?
Beckett : Il a des choses personnelles à régler. Bon, qu’est-ce qu’on a ?
Ryan : Jusqu’ici, ça se passe comme Adams l’a dit. Vivien sort de l’immeuble…il va lui parler…
Esposito : Elle prend un taxi…
Ryan : Et on a une partie de la licence. Je vais faire une recherche pour voir si on peut trouver où le taxi l’a déposé.
Beckett : (calmement) Éteint ça, vite.
Penny Marchand : [Penny Marchand entre] Lieutenant Beckett?
Beckett : Salut ! Penny, qu’est-ce que vous faites ici?
Penny Marchand : Y-a-t-il un endroit où l’on pourrait parler, en privé ?
Beckett : Qu’est-ce qu’il se passe ? Vous vous souvenez de quelque chose ?
Penny Marchand : Non. Ce n’est pas ça. Je n’ai peut-être pas vraiment été des plus honnêtes avec vous la dernière fois. Le fait est que j’ai un petit peu le même don que ma mère. Il m’arrive de faire des rêves qui signifient beaucoup de choses. La nuit dernière, j’ai rêvé de vous.
Beckett : D’accord.
Penny Marchand : Je ne peux pas l’expliquer, mais je sens de façon très forte que je dois absolument vous dire quelque chose de super important. Etes-vous prête ?
Beckett : Je suis prête.
Penny Marchand : Alexandre.
Beckett : Alexandre ?
Penny Marchand : Alexandre. Je ne sais pas qui il est ni ce qu’il représente pour vous…
Beckett : Je ne connais aucun Alexandre.
Penny Marchand : Ça viendra. Vous rencontrerez un Alexandre, et il va devenir extrêmement important pour vous. Un de ces jours, lieutenant, il pourrait vous sauver la vie.
Beckett : Euh…d’accord, c’est…bon à savoir.
Penny Marchand : Merci, merci beaucoup.
Beckett : Merci Penny.
[Salle d’interrogatoire: Beckett, Castle et Cody Donnelly]
Cody Donnelly : Ça, ça fera un carton, mec ! Cody Donnelly présente un célèbre auteur de romans policiers suivant une coriace mais magnifique lieutenant de police pour « ses recherches »
Castle : Oh, elle ne sera jamais d’accord ! C’est une vraie…
Beckett (entrant dans la pièce): Mr Donnelly, je vous remercie d’être venu. (Beckett voit Castle) Que faites-vous ici ?
Castle : Pour info, j’allais dire « personne pleine de franchise ». Je ne discutais pas de l’affaire, je le jure. Le 2ème roman de Nikki Hard sort demain, et Cody était en admiration devant la pub.
Cody Donnelly : C’est vous la belle fille sexy qu’on aperçoit sur les affiches ?
Beckett : Non. Mr Donnelly, où êtes-vous allé après avoir quitté le bureau de Vivien ?
Cody Donnelly : Après avoir tourné cette superbe scène, j’ai déposé Steve à son appart. Il devait être peut-être…15h30. C’était juste avant que Vivien Marchand m’appelle.
Beckett : Ah oui? Qu’est-ce qu’elle voulait?
Cody Donnelly : Sauver ce qui restait de sa carrière. Elle savait que ces images seraient une cata pour elle. Si je les faisais disparaître, elle a dit qu’elle me donnerait mieux.
Castle : Mieux comme quoi ?
Cody Donnelly : Mieux comme un meurtre. Bon, Vivien a dit être sur les traces d’un assassin, et que c’était plus gros que Steve Adams. Cette fois, au moins, il y avait bien un corps. Elle était prête à me laisser filmer le moment où elle allait démasquer celui qui avait fait le coup. Elle a dit qu’elle devait confirmer un dernier soupçon et que je devais être prêt à y aller le moment venu parce qu’on allait coincer un tueur.
Castle : Et quand cette confrontation devait-elle se passer ?
Cody Donnelly : Dans la foulée. J’ai reçu un sms environ deux heures après. J’ai réuni toute mon équipe, y compris la sécurité, croyant que c’était bon. Et quand je l’ai rappelé, pas de réponse. J’imagine qu’elle était déjà morte.
[Au poste: Beckett, Castle et Ryan]
Castle : Du nouveau sur sa mystérieuse chasse au meurtrier?
Beckett : Elle a eu des clients qui se sont adressés à elle à cause de crimes non résolus dans leurs familles, mais ceux à qui on a parlé jusqu’ici disent que leurs dossiers en sont exactement au même point qu’avant d’aller la voir.
Ryan : J’ai trouvé le taxi. Le chauffeur a laissé Vivian dans une résidence entre la 12ème et Riverside. Le portier se souvient qu’elle est montée à l’appartement 2C. C’est celui de Nick et Tony Johnston.
Beckett : Tony Johnston?
Castle : T.J.
[Appartement de Tony Johnston: Beckett, Castle et Tony Johnston]
Castle : Si Vivien est allée voir Tony Johnston le jour de sa mort, c’était certainement à propos de quelque chose d’important, comme…ce tueur qu’elle recherchait. Mais vous allez sûrement dire que ce n’est qu’une coïncidence.
Beckett : Castle, pourquoi est-il si important pour vous que je puisse croire à toutes ces histoires de voyance, de destin, et aussi de Père Noël ?
Castle : Parce que… si vous ne croyez même pas à la possibilité que la magie existe, vous ne la trouverez jamais.
Tony Johnston : Que puis-je pour vous ?
Beckett : Tony ? Je suis le Lieutenant Beckett, et voici Richard Castle.
Tony Johnston : Oh, mon Dieu. Oh, mon Dieu. Oh, mon Dieu. Oh, mon Dieu. Je suis tellement stressée. Je n’arrive pas à croire que c’est arrivé.
Beckett : Donc, vous savez que Vivian a été assassinée.
Tony Johnston : Quand j’ai vu ça en première page hier, j’ai failli vomir tous mes corn-flakes.
Beckett : Pourquoi Vivian est-elle venue vous voir mardi ?
Tony Johnston : Tout ceci est vraiment personnel et privé, et en rapport avec ma vie sexuelle, alors…vous me promettez que ça restera confidentiel ?
Castle : Absolument.
Tony Johnston : D’accord. En début d’année, j’ai fait une horrible chose. J’ai eu une liaison avec le patron de mon mari. Très discrète. Personne n’a jamais su pour nous deux. C’est pour ça que Vivien m’a appelé.
Castle : Elle savait pour cette liaison?
Tony Johnston : Oui, c’était hallucinant. Elle savait qu’on s’était connu à la fête de fin d’année, qu’on se donnait rendez-vous au Starburst Hotel. Elle savait tout.
Castle : Extraordinaire.
Tony Johnston : Je sais, c’est fou, hein ? J’étais stupéfaite !
Beckett : Une liaison? Madame Johnston, Vivien a-t-elle dit quelque chose à propos d’un meurtre ?
Tony Johnston : Non. Elle a dit uniquement qu’elle savait que j’avais trompé Nick, mon mari. Et ensuite, elle m’a posé des tas de questions sur lui.
Castle : Quel genre de questions ?
Tony Johnston : Elle m’a demandé s’il avait des sautes d’humeur, et si je me sentais en sécurité. Elle était sûre qu’il était au courant pour ma liaison. Vivien a dit que « l’époux est toujours au courant »
Castle : Et vous a-t-elle dit de quelle façon elle avait su tout ça ? Toutes ces infos incroyablement personnelles sur vous, les détails qu’elle n’aurait jamais pu trouver à l’Etat Civil, ni même sur internet ?
Tony Johnston : Oh oui ! Le gars avec qui je couchais, il lui a tout raconté.
Beckett : D’accord, il va falloir que je parle à ce monsieur.
Tony Johnston : Ah non, aucune chance. Je veux dire, c’est trop tard. Il est mort. C’est pour ça qu’on a arrêté de se voir. Il est mort en avril. Crise cardiaque.
Beckett : Vous êtes en train de me dire que votre amant décédé a parlé à Vivien de votre liaison ?
Tony Johnston : C’est exact. Elle a dit qu’Emilio était venu la voir dans un rêve.
Beckett : Emilio ?
Tony Johnston : Emilio Casillas.
Castle : Votre amant était Emilio Casillas ?
[Salle d’autopsie: Beckett, Castle et Lanie]
Castle : Alors ?
Lanie : Le rapport d’autopsie de Casillas est une merveille. Moi, je le trouve vraiment très intéressant.
Castle : Mais…il a été assassiné d’après vous?
Lanie : Selon les notes du médecin légiste, en plus de la cause de la mort qui est un arrêt cardiaque, Casillas présentait des signes d’alopécie et ses ongles étaient très fins.
Castle : Ça signifie quoi exactement ?
Lanie : Je devrais exhumer le corps et faire des analyses, mais il s’agit peut-être d’une overdose de sélénium.
Beckett : C’est quoi le sélénium ?
Lanie : C’est un minéral qui est naturellement dans le corps, et en petite quantité, c’est bon pour nous. Parfois, ils en mettent un peu dans les cachets pour maigrir, les boissons énergétiques, mais une trop grosse quantité peut empoisonner.
Castle : Les boissons énergétiques. Peut-être qu’il y en avait aussi dans les vitamines que Casillas fabriquait. Donc, il devrait y en avoir à l’usine.
Beckett : Vivien a dit à Tony que son mari savait pour sa liaison avec Emilio Casillas.
Castle : Nick, le mari de Tony, travaille chez Casillas. Il pouvait facilement avoir accès au sélénium, et à Emilio.
Beckett : Et la fille de Casillas n’a pas dit que son père était mort au bureau ? C’est probablement là qu’il a reçu la dose fatale.
Castle : Alors…Nick Johnston s’aperçoit que sa femme couche avec son patron…
Beckett : Mm-hmm.
Castle : Et l’empoisonne.
Beckett : Et ensuite Nick découvre que Vivien va tout révéler, et il la tue aussi.
[Au poste: Beckett, Castle, Esposito et Ryan]
Esposito : Salut ! Je viens de parler au chef de Nick Johnston. Il a dit que Nick était parti tôt le jour de la mort de Vivien, à 17h00. Mais sa femme dit qu’il est rentré après 19h00.
Beckett : Ça lui laissait beaucoup de temps pour débarquer au bureau de Vivien, la tuer, écrire la lettre, tout ça avant qu’on ramasse le courrier en bas de son immeuble. Mais comment a-t-il appris que Vivien avait parlé à Tony ? Tony ne lui avait pas avoué.
Esposito : Tony n’a rien dit, mais Vivien oui. Le chef m’a dit que Nick a souhaité partir plus tôt après avoir reçu la visite d’une femme. Une femme qui ressemblait beaucoup à Vivien Marchand.
Castle : Donc Vivien mettait son plan en action. Elle faisait venir Nick à son bureau, disait à Cody Donnelly de lui amener son équipe de tournage. Ensuite elle démasquait Nick à propos du meurtre de Casillas, et enregistrait la scène vidéo.
Beckett : Vivien était sur le point de résoudre le meurtre d’Emilio. Et de restaurer sa fameuse ancienne gloire en tant que plus célèbre voyante et médium.
Castle : C’est plutôt gonflé comme manœuvre.
Beckett: Mais comment est-elle arrivé au meurtre d’Emilio au départ ?
Castle : Combien de fois faudra-t-il vous le dire? Vivien était une voyante.
Esposito : Pardon, quoi ?
Castle : Une voyante.
Ryan : Ou…peut-être seulement très intuitive. Selon ce que Vivien a noté, Paula a dit qu’Emilio avait travaillé de longues heures durant les mois précédant sa crise cardiaque. Elle a marqué : « Rendez-vous avec une maîtresse ?»
Esposito : Elle a aussi écrit ça, « Starburst Hotel » C’est l’endroit le plus près du bureau d’Emilio qui loue des chambres à l’heure.
Ryan : Le patron a dit que Vivien était passée il y a une semaine, et il lui a confirmé que les tourtereaux étaient des habitués en début d’année. Elle lui a donné 200 billets pour cette info.
Castle : Très bien. Mais comment Vivien est-elle passée finalement d’une « liaison » en général à une « liaison avec Toni Johnston » ? Ça mes amis, c’est quand même un sacré bond!
Ryan : Oui, c’est exact. Jusqu’à ce que vous voyez ceci. C’est une photo qui vient de ses recherches. Là, c’est Toni en robe rouge, et Emilio à côté d’elle, à la fête de fin d’année de l’entreprise. Plutôt intime, hein?
Castle : Mais où a-t-elle trouvé ça?
Ryan : À l’usine de vitamines de Casillas. Il y a un panneau d’affichage où les employés mettent des photos. Elle a dû la prendre là-bas.
Beckett : Donc Vivien soupçonne qu’Emilio avait une liaison. Elle réussit à avoir son rapport d’autopsie en main, et elle se dit qu’il se pourrait bien que sa liaison ait causé sa mort. Là, elle se lance comme elle le fait toujours dans des petites recherches pour prouver sa théorie, et toute son enquête la ramène directement à Nick Johnston.
Castle : Elle avait tout planifié…enfin, au moins jusqu’à ce… drôle de moment où Nick Johnston l’a poignarde avec un pic à glace et l’a jette dans le canapé.
[Salle d’interrogatoire: Beckett, Castle, Nick Johnston et Ryan]
Nick Johnston : Vous vous trompez de gars. Je n’ai pas tué cette voyante.
Beckett : On sait qu’elle est passée vous voir.
Nick Johnston : Oui, elle a dit qu’elle voulait discuter avec moi en privé. Elle a dit que c’était urgent, et que ça avait un rapport avec ma femme, alors je suis parti tôt et je suis allé jusqu’à son bureau.
Beckett : Et une fois là-bas, qu’avez-vous fait?
Nick Johnston : Rien. La porte était fermée. J’ai frappé en gros pendant dix minutes, pas de réponse. J’ai cru qu’elle m’avait fait marcher, je suis rentré.
Beckett : Ça c’est…pratique comme genre d’histoire.
Nick Johnston : C’est la vérité !
Beckett : Bon, et si on commençait à parler d’Emilio Casillas ?
Nick Johnston : Pourquoi en parler?
Beckett : Vous saviez qu’il avait une liaison avec votre femme.
Nick Johnston : Tous les deux, ils pensaient être discrets, mais j’étais au courant.
Beckett : Qu’avez-vous fait alors ?
Nick Johnston : Rien du tout.
Beckett : Sérieusement, Nick ? Vous espérez vraiment me faire croire que vous êtes resté les bras croisés en laissant votre patron vous prendre votre femme ? J’ai l’air aussi bête que ça?
Castle : Elle n’est pas aussi bête que ça.
Nick Johnston : Ça a aucune importance maintenant je crois… mais…quand j’ai appris ça, je suis allé voir Emilio, et là je lui ai demandé de ne plus la revoir.
Castle : Et qu’est-ce qu’il s’est passé?
Nick Johnston : Il a refusé. Il était amoureux d’elle. J’ai menacé de prévenir sa femme, et il a dit qu’il s’en foutait que je le fasse ou non. Alors j’ai décidé de ne pas aller faire ce sale boulot pour lui, à sa place. S’il voulait quitter sa femme de 30 ans, il devait être un homme et régler ça lui-même. Je voulais sauver mon mariage alors j’ai fermé ma gueule. Deux semaines après, Emilio état mort.
Beckett : Et vous n’avez rien à voir là-dedans ? C’est bien ce que vous dites?
Nick Johnston : Stop ! C’est quoi ces questions ? Il a eu une crise cardiaque. Le stress d’être un menteur et un gros salopard l’a finalement tué.
Ryan : Penny Marchand est là. Elle dit que c’est urgent.
[Au poste: Beckett et Penny Marchand]
Beckett : Penny ? Qu’est-ce qu’il y a?
Penny Marchand : J’ai quelque chose d’extrêmement important à vous dire.
Beckett : Oh Penny, si c’est pour l’homme mystère, ce n’est pas la peine ! Je vous ai dit que je ne connais aucun Alexandre.
Castle : Alexandre ?
Beckett : Oui, je vous expliquerai. Je suis au milieu d’une affaire vraiment très imp…
Penny Marchand : Lieutenant, vous devez m’écouter ! Je sais qui a tué ma mère.
Beckett : J’aimerais être certaine d’avoir tout compris. Vous avez rêvé de la mort de votre mère et son meurtre a été commis par les Francs-maçons ?
Penny Marchand : Dans le rêve, j’étais en train de dîner avec ma mère dans un temple maçonnique. Elle était très inquiète. Elle me montrait des hommes partout dans la pièce en me disant : « Va demander aux maçons ce qui s’est passé ! C’est le seul et unique moyen d’avoir la solution.»
[Au poste: Beckett, Castle, Esposito et Ryan]
Beckett : Où on en est?
Ryan : L’alibi d’Adams tient la route.
Esposito : Et pour Nick Johnston ?
Beckett : Je lui ai dit de ne pas quitter la ville jusqu’à ce qu’on ait réglé tout ça.
Castle : La bonne nouvelle, c’est qu’avec les Francs-Maçons, on a toute une série de nouveaux suspects.
Ryan and Esposito : Les Francs-Maçons ?
Beckett : Ignorez-le. Paula et Marina Casillas. Si elles avaient su qu’Emilio avait une liaison, ce serait un bon mobile ?
Castle : Peut-être qu’elles avaient découvert que Vivien enquêtait sur sa mort ?
Beckett : Mais elles étaient ses clientes. Pourquoi des meurtrières consulteraient une voyante pour faire leur deuil ?
Ryan : Elles ont aussi un alibi pour le soir où Vivien a été tué. On s’est renseigné au restaurant où elles dinaient avec des amis, et elles y étaient de…de 17h00 jusqu’à 19h00.
Beckett : Est-ce que ce restaurant est proche du bureau de Vivien ?
Ryan : Oui, au coin de la rue. Il s’appelle « Le Mason »
Castle : « Demande au Mason…C’est le seul moyen d’avoir la solution »
Beckett : Castle, évitez de vous emballer.
Castle : Demandez au Mason, je vous en prie, juste cette fois ! Croyez-moi, appelez-les !
Esposito (à Ryan) : Tu comprends quelque chose?
Ryan : Non, pas vraiment
Esposito : Moi non plus.
Beckett : Peu importe ce qui se passera, on ne va jamais reparler de ça, c’est clair ?
Beckett : (au téléphone) Bonjour, je suis le Lieutenant Kate Beckett, de la police criminelle. Je souhaiterais parler au patron s’il-vous-plait ? …Bonjour, Mr Mason ? J’aimerais vous poser quelques questions.
[Salle d’interrogatoire: Beckett, Castle, Paula et Marina Casillas]
Beckett : Madame Casillas, qui a eu l’idée d’aller consulter Vivien Marchand ?
Paula Casillas : Lieutenant, on a vraiment eu une longue journée…
Beckett : Répondez s’il-vous-plait.
Marina Casillas : C’était mon idée. Maman trouvait ça hors de prix, mais papa me manquait tellement que j’étais prête à tout essayer.
Beckett : Et quand elle a appris un grand nombre de choses intimes sur votre père ?
Marina Casillas : C’était un peu comme être avec lui, comme s’il était dans la pièce.
Beckett : Le soir où Vivien Marchand a été tuée, toutes les deux vous êtes allées diner avec des amis au Mason ?
Marina Casillas : C’est exact. Ça vient d’ouvrir, ma mère voulait l’essayer.
Beckett : Le serveur a confirmé que vous y étiez de 17h00 jusqu’à 19h30. Comment était le repas ? Vous avez commandé du vin ?
Marina Casillas : Oui. Non. En fait, ils n’ont pas encore de licence pour l’alcool, alors on apporte son vin.
Beckett : Alors vous avez apporté votre propre bouteille de vin?
Marina Casillas : Non. Maman est partie en acheter une dans un magasin. Ça lui a pris une vingtaine de minutes.
Beckett : Et quelle heure était-il ?
Marina Casillas : 17h15 à peu près. En quoi c’est si important?
Beckett : Paula, on est passé dans cette boutique. Vous n’avez pas acheté cette bouteille à 17h15. D’après ce ticket de caisse, vous l’avez acheté à 15h13…en achetant même…un pic à glace là-bas.
Marina Casillas : Je ne comprends pas.
Beckett : Vous achetez cette bouteille de vin, et vous la mettez dans un coin. À 17h15, vous quittez le restaurant, vous vous rendez au bureau de Vivien très vite et vous l’assassinez.
Castle : Ensuite vous récupérez la bouteille de vin, vous retournez au restaurant, et vous dinez avec votre fille et vos amis.
Marina Casillas : C’est insensé! Dit-leur, maman ! Pourquoi aurait-elle fais ça ?
Castle : Pour se couvrir d’un autre meurtre. Celui de votre père.
Beckett : Avez-vous découvert qu’Emilio avait une liaison ou est-ce lui qui vous l’a dit ?
Paula Casillas : Un jour il m’a dit qu’il aimait une autre femme. Qu’elle était jeune et magnifique. Et que moi j’étais à mourir d’ennui et vieille. J’ai pris un peu de sélénium que j’ai trouvé à l’usine, et tous les matins, j’en mettais une petite quantité dans son café.
Marina Casillas : Mon Dieu ! Maman ?
Paula Casillas : Quand tu as voulu consulter Vivien, je t’ai accompagné parce que ça comptait beaucoup pour toi. Mais…elle savait certaines choses, en fait…certaines choses qu’elle n’aurait pas dû savoir.
Beckett : Et ensuite elle vous a dit qu’Emilio voulait vous dire quelque chose d’important.
Castle : Et aussi qu’elle allait passer la soirée à communier avec son esprit.
Paula Casillas : Ce salaud, qui avait eu une maîtresse, s’apprêtait à tout dire sur moi. Il allait me dénoncer après tout ce qu’il avait fait. Ça non, je devais l’en empêcher ! Alors j’ai dû la tuer. C’était le seul moyen !
Marina Casillas : Maman, arrête de parler. On veut un avocat.
[Au poste : Beckett et Castle]
Beckett : Paula Casillas est avec son avocat. Il essaye de faire supprimer ses aveux.
Castle : Il va y arriver?
Beckett : J’en doute fort, mais maintenant, elle ne dira plus rien.
Castle : Vous lui avez demandé pour la lettre ?
Beckett : Non, je n’en ai pas eu l’occasion. Je crois que ça restera un point mystérieux.
Castle : En réalité, pas tant que ça. Vous vous souvenez du dernier indice ? Sonore ? Ce bruit sourd qui venait de loin ?
Beckett : Mm-hmm.
Castle : Ce devait être Nick Johnston. Il a tambouriné un sacré bout de temps à la porte avant de finir par partir. Vivien était déjà morte.
Beckett : Oui, mais Paula se trouvait peut-être encore là-bas en train d’attendre qu’il parte, elle aurait pu l’entendre frapper, tout comme voir le téléphone, ainsi qu’Albert Moreno sûrement habillé tout en noir. Donc elle a tout mis dans la lettre pour nous égarer.
Castle : Oui. Seulement, selon le déroulement des évènements, quand Nick est arrivé au bureau à 17h45, Paula se trouvait au restaurant. Il n’y avait personne au bureau, à l’exception de Vivien. Oh, et avant que j’oublie, c’était quoi ce qu’a dit Penny à propos d’Alexandre ?
Beckett : Oh, rien que des bêtises qui n’avaient vraiment aucun sens. Pourquoi ?
Castle : Parce que mon deuxième prénom est Alexandre.
Beckett : Votre deuxième prénom, ce n’est pas Edgar ?
Castle : Madame est allée faire un petit tour sur le site de Richard Castle pour fouiner à ce que je vois ! J’ai changé Alexandre en Edgar en hommage à Edgar Allan Poe, au moment où j’ai pris comme nom Castle. Mais mon vrai nom, c’est Richard Alexandre Rogers. Quelle coïncidence !
[Loft de Castle: Castle et Martha]
Castle : Je trouve que c’était une très belle cérémonie. Et si je puis dire, ton discours était le meilleur.
Martha : Ah, bien, merci de l’avoir écrit. Tu sais, je crois franchement qu’à nous deux, on a bien réussi à capter l’essence de Chet.
Castle : Oui.
Martha : Et Boomer et Lottie…mais vraiment, vraiment très courtois…Récupérer la bague et tout le reste…(grognement) Je me sens horrible.
Castle : Écoute, tu n’as absolument rien à te reprocher.
Martha : Oh, Richard, je t’en prie…
Castle : Je t’assure. Le fait de dire à Chet que tu voulais réfléchir avant de t’engager lui a donné un autre jour d’espoir.
Martha : Mais il sait maintenant. Il est quelque part, là-haut sans doute, et il sait vraiment tout. Il sait qu’il a donné son cœur à une femme superficielle, un peu lâche, et… qui ne le méritait pas.
Castle : Pousses-toi un peu. Allez, c’est parti.
Martha : Oh non chéri, c’est...je n’ai pas envie de…
Castle : Là ! Tu peux demander à Chet tout ce que tu veux savoir.
Martha : Chet, chéri, est-ce que tu me pardonnes ?
Castle : Voilà ! Oui. Tu as ta réponse.
Martha : Oh, tu l’as bougé !
Castle : Oui, c’est exact. Laisse-moi te dire encore une chose. Chet n’était pas un imbécile. Il te connaissait, entièrement. Et il t’aimait. Et je suis sûr que, où qu’il soit maintenant, c’est toujours le cas.
Martha : Merci.
Castle : Allez, vient ! Il est temps d’aller au lit.
Martha : Bonne nuit…Richard, malgré toutes les erreurs que j’ai pu commettre dans ma vie, j’ai élevé un homme bien.