[INTRO]
Castle [Dans sa tête] : Il y a deux catégories de personnes qui réfléchissent à des façons de tuer : les psychopathes et les écrivains. Je suis dans celle qui paie le mieux. Qui je suis ? [A voix haute] : Je suis Rick Castle. Castle. Castle. [A Beckett] Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je me trouve beau gosse. [Dans sa tête] Chaque écrivain a besoin d'inspiration, j'ai trouvé la mienne.
Beckett : Lieutenant Kate Beckett. Beckett. Beckett. Nikki Hard ?
Martha : Son personnage fondé sur vous.
Castle [Dans sa tête] : Et grâce à mon amitié avec le maire, je suis sur ses enquêtes. [A Beckett] Donnez-moi la fessée pour me punir. [Dans sa tête] Ensemble on arrête les tueurs. [A Beckett] On forme une bonne équipe nous deux, comme Starsky & Hutch, Turner & Hooch.
Beckett : Vous me rappelez assez Hooch.
[Appartement]
[Des peintres repeignent un appartement. Un des peintres pose son rouleau et se rend compte en peignant qu’il y a du rouge dans la peinture blanche, puis se prend des gouttes de sang sur le visage. Il lève la tête et voit le plafond rouge dégoulinant de sang]
[Appartement de la victime, scène de crime : Beckett, Castle, Lanie, Ryan et Esposito]
Esposito [A Beckett qui arrive avec Castle] : Voici le regretté Jack Coonan !
Beckett : Ce nom m’est familier !
Ryan : Sans doute parce que son dossier a atterri sur nos bureaux un grand nombre de fois ces dernières années. Coup et blessure, agression à main armée, incendie !
Esposito : Connu comme le loup blanc, une brute qui dit-on bossait pour les Westies !
Lanie : Oh excusez-moi mais qui sont les Westies déjà ?
Castle : Ce sont les gars de la mafia Irlandaise !
Beckett : Ils donnent dans le vol de fret, la contrefaçon, l’extorsion…
Ryan : Ils pissent dans la rue à la St Patrick aussi !
Esposito [Trouvant un fusil] : Coonan avait un énorme système de sécurité, calibre 12, balle à tête creuse !
Beckett : Cette arme pourrait arrêter un éléphant. Qui s’attendait-il à voir débarquer ?
Lanie : Une personne a fini par rentrer ici pour lui faire à peu près trente trous et le laisser se vider de tout son sang au beau milieu de son salon !
Beckett : Il a un 9milimètres à la ceinture !
Castle : Et il ne s’en est même pas servi !
Beckett : Il était armé et prêt. Celui qui l'a eu était fort et vraiment doué !
Castle : Un ninja tueur !
Ryan : Un ninja tueur ? C’est pas un pléonasme ?
Castle [Sachant pas quoi répondre] : Heu…
Esposito : Les ninjas sont pas tous des tueurs ! [Beckett lève les yeux au ciel]
Castle : Très bien messieurs les lettrés. Notre ninja, un tueur sans aucune pitié, par définition, escalade la façade, entre par cette fenêtre et se cache bien tranquillement pendant… [Trouvant une cassette vidéo] tiens regardez, notre victime était fan de Johnny Vong !
Esposito : Oh, des gens achètent ses dvd finalement ! [Rigolant avec Castle]
Ryan : C’est qui ça Johnny Vong ?
Esposito : Tu plaisantes ?
Castle : Tous les insomniaques de New-York pourront vous le dire. [Lançant la pochette de dvd à Ryan, prenant la télécommande et mettant en route le dvd] Sa pub passe toute la nuit !
Vong [A la TV, avec un fort accent chinois] : Les gens pensent, est ce qu’il faut de l’argent pour gagner de l’argent ? Ouais ! Mais ça c’est faux, regardez moi, quand je suis arrivé dans ce pays, j’avais rien, je suis venu en bateau et maintenant…
Castle, Esposito et Vong : J’ai un gros bateau !
Vong [A la TV] : Vos amis vont peut-être… [Beckett éteint la télévision]
Beckett : Désolé, ça vous dérange si on finit de s’occuper du cadavre sur le tapis ?
Lanie : Beckett, son portable ! [Lui donnant dans un sac plastique] On dirait qu’il a été transpercé par la lame !
Beckett : On va l’envoyer au labo, je veux savoir à qui Coonan a parlé avant sa mort ! [Tendant le portable à Ryan mais il est absorbé par la lecture de la 4eme de couverture du dvd de Vong] Ryan ?
Ryan [Un peu absent] : Heu, oui ? [Prenant le téléphone et continuant sa lecture]
[Bureau de Dick Coonan : Beckett, Castle et Dick Coonan]
[Castle regarde les diplômes et récompenses accrochés au mur]
Coonan : Est-ce qu’il… [Se raclant la gorge] mon frère a souffert ?
Beckett : Oui ! [Le regardant dans les yeux]
Coonan : Merci pour votre franchise. Ça aurait été facile de me mentir !
Beckett : Non monsieur, j’ai moi aussi été à votre place et à ce moment-là, j’avais surtout besoin d’entendre la vérité !
Coonan : Je construis de nombreuses écoles en Afghanistan, je donne une chance à ces enfants. J’ai droit à tous les honneurs et mon grand frère Jacky, celui qui m’a appris à se battre pour les faibles… voilà où il en est !
Beckett : Il ne méritait sans doute pas ça !
Coonan : Je ne lui cherche pas d’excuse, mais on a grandi en étant livré à nous même. Jacky était le gamin le plus coriace du quartier, c’est comme ça qu’il s’est fait remarquer par Rourke et sa clique.
Beckett : Finn Rourke ?
Coonan : Hum, hum ! [Acquiesçant]
Beckett [Voyant le regard interrogateur de Castle] : Le chef des Westies ! [A Coonan] Que faisait-il pour lui ?
Coonan : Il l’a jamais dit, mais quoi que ce soit… ça a dû causer sa mort !
[Dans la rue, devant un café : Beckett et Castle]
[Beckett et Castle sortent de la voiture. Castle se dirige vers le bar]
Beckett : Castle ? [Il se stoppe et se tourne vers elle] Les Westies peuvent être violent. [Armant son arme] Vous ne voulez pas rester dehors ?
Castle : Hors de question ! [Souriant]
Beckett : Très bien, je veux même pas vous entendre. Essayez d’avoir l’air viril ! [Levant les épaules comme un boxeur et se putchant le nez]
[Bar de Finn Rourke : Beckett, Castle, Tom, Finn Rourke et un homme]
Beckett [Au barman] : J’aimerais voir Finn Rourke !
Tom : Ah c’est vrai. Je vais vous donner un tuyau, vous et votre femme, cherchez autre part ! [Prenant un œuf dans un grand bocal et croquant dedans]
Beckett [Irritée] : C’est le moment où je vous annonce que sur un coup de fil de ma part, l’inspection sanitaire débarque ici. [Castle prend lui aussi un œuf dans le bocal] Ils vous feront fermer un mois, je vous le garantie. Vous voulez faire ça à votre patron ? [Castle met l’œuf en entier dans sa bouche] Je vous demande pas une queconque forme de… [Castle recrache brillamment l’œuf en s’étouffant, Beckett est surprise]
Rourke : Ça suffit, j’entends plus le match ! Tomy une pinte pour monsieur le beau gosse. Ça soulage l’estomac ! [Tom pose la bière devant Castle]
Castle [S’étranglant] : Merci ! [Buvant et faisant signe à Beckett que ça va. Beckett est dégoutée]
Beckett [Se tournant vers Rourke] : Monsieur Rourke, je suis le lieutenant Beckett. Je suis là pour Jack Coonan !
Rourke : Ahhh… [Se signant] voyez-vous ça !
Beckett : Quand l’avez-vous vu pour la dernière fois ?
Rourke : Je m’en souviens pas, en fait tous vous diront la même chose et je suis prêt à parier que l’inspection sanitaire ne trouvera vraiment rien de nuisible dans mon établissement. [Se levant] Et là c’est le moment où je vous dis de débarrasser le plancher et de ne pas revenir ! [La regardant dans les yeux] [Des bruits de bagarre se font entendre. Beckett surprise se dirige vers eux avec Castle]
Beckett [Entrant dans une pièce et sortant son arme] : Reculez ! [A l’homme tabassé] Ça va ?
L’homme : Ouais… [Voyant Rourke] Ouais, ouais, très bien ! [N’arrivant pas à se relever]
[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Mario Mendoza]
Beckett : Mario Mendoza, plus connu sous le nom de Trucho. Vous avez fait quatre ans pour trafic de drogue dans le Queens et vous êtes en conditionnel !
Castle : Félicitations ! [Mendoza est dans un sale état, bras dans le plâtre et visage tuméfié]
Beckett : J’ai un Westies mort sur les bras et vous sembliez sur le point de le rejoindre. Alors que faisiez-vous dans l’arrière salle de Finn Rourke, je peux savoir ?
Mendoza : Je peux être franc avec vous ?
Beckett : Oh, bien sûr voyons !
Mendoza : J’avais un peu trop bu et… je suis tombé !
Beckett : Tombé ?
Mendoza : Ouais !
Beckett : Comment vous êtes-vous fait ce cocard ?
Mendoza : J’ai foncé dans un mur !
Beckett : Oh et pour votre main ?
Mendoza : Après avoir foncé dans le mur, là je suis tombé, j’ai mis ma main sur le grill, juste pour tomber moins vite !
Castle : Merci d’être si sincère !
Beckett : J’ai compris. Il y a le code de la rue et vous y tenez. Mais par expérience Mario, je sais que les gars comme vous se font arrêter à nouveau et quand ce sera le cas, ça ne vous dit pas d’avoir un flic de votre côté ?
Mendoza : Non merci ! Ca va aller ! [Grimaçant de ses douleurs] Ohh !
[Salle d’observation : Beckett, Castle et Détective Gil Mazzara]
Mazzara [Regardant Mendoza] : Je l’ai coffré il y a des années. Il dealait pour les Latin Kings !
Castle : Les Latin Kings ?
Beckett : Un gang violent très connu pour son trafic de drogue et de filles !
Mazzara : Trucho est leur homme de main. Très agile avec une lame. On a jamais pu le coincer pour meurtre mais il y a plein de mecs en ville avec des doigts en moins !
Castle : Donc entre eux, il pourrait y avoir un problème ?
Mazzara : Ils peuvent pas se voir, ça fait déjà plusieurs années que ça dure !
Beckett : Les Westies pensent que les Latin Kings ont tué Coonan. Ils décident d’attraper leur homme de main pour un interrogatoire très serré !
Castle : Ce que personne n’admettra !
Mazzara : D’après moi, si Finn s’en est pris à ce type, il y avait bien une raison. Vous avez un Westies, plein de trous, le coupable c’est sûrement lui !
Esposito [Arrivant avec Ryan] : Ouais, c’est vrai ! On a trouvé la voiture de Trucho, dans une vieille ruelle, derrière une bodega, à Rego Park, un repère de camé !
Ryan : Et voilà sur quoi on est tombé derrière le pare soleil du côté chauffeur ! [Montrant un couteau et sortant la lame]
[Morgue : Beckett, Castle et Lanie]
Lanie [Passant devant Beckett qui tient le couteau de Trucho] : C’est pas ça !
Beckett : T'a même pas regardé !
Lanie : Bien sûr que si. C’est un Stiletto avec une lame en acier Damas. Il est bien trop petit pour faire ces blessures !
Castle : Il a peut-être utilisé une autre arme ?
Lanie : Alors quelle taille fait ce Trucho ?
Beckett : Heu… [Lisant dans le dossier] 1m68 !
Castle : Oui, j’aurais dit ça aussi !
Lanie : C’est pas l’assassin, d’après l’angle des blessures, le meurtrier de Coonan faisait plus d’1m80 !
Castle : Mais peut-être que parfois, il lui arrive de porter des talons ! [Beckett lève les yeux au ciel, son portable sonne]
Beckett : Excusez-moi ! [S’éloignant et décrochant] [Lanie regarde Castle tristement, il se rapproche] [Au loin au téléphone] Qu’est-ce que ça donne ?
Castle : Hey ?
Lanie : Oui !
Castle : Ça va ?
Lanie : Oui, ça va ! [S’éloignant un peu de lui] [Castle se pose des questions]
Beckett [Au loin au téléphone] : D’accord merci ! [Revenant auprès de Castle] Ils ont récupéré son relevé d’appel, ça peut nous mettre sur une piste ! Merci Lanie ! [Partant suivie de Castle qui regarde suspicieusement Lanie avant de partir]
[Bureau de Ryan : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Ryan [Regardant son ordinateur] : Il a passé son dernier appel vers une ligne fixe à New-York mais vu l’état de la carte Sim, il manque les deux derniers chiffres du numéro !
Castle : Il y a quatre-vingt-dix-neuf possibilités. Il ne faut pas trop trainer. Ryan appelez les tous ! [Ryan rie]
Esposito : Et tous ces numéros ont la même racine !
Ryan : Et c’est là que ça devient intéressant. Ils nous ramènent tous au bureau officiel du FBI à New-York !
Beckett : Qu’est-ce qu’un voyou irlandais a à dire au FBI ?
[Générique]
[Bureau de Ryan : Beckett, Castle, Ryan, Esposito et Vong]
Vong [Ryan regarde la vidéo de Vong sur son ordinateur] : Mon programme est idéal pour vous, regardez moi, je suis jamais allé à l’université…
Esposito : Beckett, l’agent du FBI est là !
Vong [A la TV] : L’équipe de Connanball en boucle… [Ryan éteint la vidéo en entendant Beckett]
Beckett : Ce dvd n’est pas sensé être avec les preuves à convictions ?
Ryan : Heu, si mais… en fait j’ai pensé qu’il pouvait y avoir…
Beckett : Remet-le là-bas !
Ryan : Bon d’accord ! [Fermant la boite]
[Salle de conférence : Beckett, Castle et Agent Forrest]
Beckett : Merci d’être venu Agent Forrest ! [Il s’asseoit] La plupart de vos collègues voudraient que ce soient les flics qui se déplacent !
Forrest : La plupart sont plus préoccupés par leur coiffure et passer à la télé, plutôt que de pourchasser les criminels ! [Beckett et Castle sourient]
Castle : Mais vous n’êtes pas comme ça j’imagine !
Forrest : Non, monsieur croyez-moi ! Pour bonne conduite, le bureau a décidé de m’envoyer ici à New-York !
Beckett : Comment êtes-vous rentré en contact avec Jack Coonan ?
Forrest : Il nous a passé un coup de fil, il y a huit jours !
Castle : Et vous en avez fait un informateur ?
Forrest : Non !
Beckett : Pourquoi ?
Forrest : Ce n’était qu’une première approche. Je n’étais pas prêt à lui faire un pont d’or pour quelques paroles !
Castle : Vous n’aviez pas confiance en lui ?
Forrest : Quand un gars comme ça s’adresse à nous, c’est en général parce qu’il a trahi son patron !
Beckett : Et s’il tient à échapper à la mort, il les balance le plus vite possible pour devenir un témoin protégé !
Castle : Qui vous donnait-il finalement ?
Forrest : Pas la moindre idée !
Castle : Mais ces types là ont dû avoir vent de l’affaire !
Beckett : Et tuer Coonan avant qu’il ait une chance de les livrer au FBI !
Forrest : Les Westies ont depuis longtemps un point commun avec l’Iran et le grand état du Texas. Ils n’hésitent pas à exécuter certaines personnes !
Beckett : Et s’adresser au FBI est de toute évidence la pire des offenses. On doit aller questionner Finn Rourke à ce sujet !
[Bar de Finn Rourke : Beckett, Castle et Finn Rourke]
Rourke [A toutes les personnes du bar devant le cercueil de Coonan] : Un ange est allé voir Jacky chez lui, il y a deux nuits. Le même ange qui a pris le premier fils du pharaon. Je sais que certains d’entre vous pensent que l’ange de la mort n’existe pas [Beckett et Castle arrivent dans le bar] mais croyez-moi, il vous connait lui. Bon un toast pour notre cher Jacky. Ah s’il est au paradis, on peut être sûr qu’il a forcé la porte quand tout le monde était aux vêpres ! [Tous rient et boient] [Beckett s’avance vers Rourke] Vous venez honorer le mort j’espère sinon je vous prierais de quitter cet endroit en vitesse!
Beckett : Vous mentez. Vous savez parfaitement ce qui est arrivé à Jack Coonan. Cette petite raclé que vous avez donné à Trucho, c’était seulement un truc destiné à tromper vos hommes, tout comme cet éloge touchant !
Rourke : Je ferais bien attention si j’étais vous…
Beckett [Sans peur] : Ou alors quoi ? Vous allez me tuer comme vous avez tué Coonan après qu’il ait voulu vous balancer ?
Rourke : Ça suffit, je ne vous laisserai pas le diffamer. C’est hors de question, pas ce soir !
Beckett : Ca je le sais par le FBI. Jack a pris contact avec eux, un peu avant sa mort !
Castle : Il vous a trahi c’est ça ?
Rourke : Alors là vous délirez complétement. Jacky Coonan a été loyal et ce jusqu’au bout. Il est mort dans un état de grâce, même si vous dites vrai lieutenant, soyez bien sûre qu’il n’allait pas voir les fédéraux à propos de l’un d’entre nous !
Beckett : Qu’est-ce qui vous permet d’en être sûr ? [S’approchant encore plus de Rourke et le regardant droit dans les yeux]
Rourke : Vous me connaissez. Vous savez que je suis un gangster et aussi un voleur. Je suis certain que vous savez que j’ai tué des mecs mais avez-vous entendu dire à un moment donné que Finn Rourke vendait de la drogue ? Quelqu’un en apportait ici dans mon quartier, sur mon secteur. J’ai envoyé Jacky trouver les pourritures mêlées à ça. Vite les choper et punir ces types, selon nos règles et nos lois.
Castle : C’est lui en revanche qu’ils ont puni !
Rourke : Oui, c’est exact ! Alors si vous me croyez coupable, je vous suggère de m’arrêter sinon au cas où vous l’auriez oublié, c’est une cérémonie privée en l’honneur de Jacky alors de l’air et ne revenez pas ici ! [Ils s’éloignent] [Buvant cul sec] Un autre ! [Castle remarque en sortant une fille pleurant chaudement]
[Devant le bar, dans la voiture : Beckett, Castle et Molly]
Beckett [A Castle qui regarde l’entrée du bar] : Laissez lui une minute. Elle peut pas nous suivre, ce serait un peu trop évident !
Castle [Surprit] : Vous l’avez vue ?
Beckett : Je suis de la police Castle. Si il y a bien une chose que je remarque c’est quelqu’un qui a besoin de se confier ! [La fille sort du bar en courant]
Castle : Ah elle nous cherche ! [Se penchant sur le volant]
Beckett : Non, non, non, pas de klaxon ! Rien de mieux pour l’effrayer ! [Faisant des appels de phare] [La fille court vers la voiture]
Molly : Salut je suis Molly !
Beckett : Bonsoir, je m’appelle Kate ! On peut vous déposer quelque part ?
Molly : Ouais, mais très loin d’ici ! [Beckett et Castle se regardent]
[Salle des familles : Beckett, Castle et Molly]
Molly : Oh bien sûr, je connaissais sa réputation. [Riant] Je crois bien que c’est un peu ça qui m’a attiré chez Jack. [Beckett fait un rictus] Quoi ? Vous n’avez peut-être jamais craqué pour les mauvais garçons Kate ? [Castle la regarde en souriant]
Beckett : Sans commentaire ! [Buvant son café]
Castle : Il ne vous a jamais parlé d’aller voir le FBI ?
Molly : Jack disait rien sur son business mais je savais qu’il voulait arrêter. On avait parlé de partir très loin tous les deux. La semaine dernière Jack m’a appelé et m’a dit qu’il y allait avant !
Castle : Il sentait ce qui allait se passer !
Molly : On passait chaque nuit ensemble. Il n’arrivait pas à dormir sans moi c’était terrible, mais la semaine dernière, il voulait même pas que je vienne. Si ça n’avait pas été Jack, j’aurais pensé qu’il y en avait une autre dans sa vie !
Beckett : Ça ne vous est pas venue à l’idée ?
Molly [Enlevant le collier autour de son cou] : Il m’a donné ça ! [Une clé] Juste avant que je parte. La dernière fois que je l’ai vu, Jack a dit que si les choses se passaient mal, je devais remettre cette clé à la police ! [Lui remettant la clé]
[Consigne de la gare routière : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Castle : Comment savez-vous que c’est une consigne ?
Beckett : C’est toujours une consigne ! [Arrivant près des consignes avec les trois gars] Beaucoup ont été supprimées mais dans quelques gares, elles n’ont pas été enlevées et celle-ci est la plus proche de chez Coonan ! [Mettant la clé dans la serrure]
Castle : Non, non arrêtez ne faites pas ça !
Beckett : Quoi ?
Castle : Dès que vous l’ouvrirez, on saura. Il pourrait y avoir, un Alien en décomposition ? L’arche d’alliance ? [Beckett ouvre la consigne] Ou des dvds de Johnny Vong ?
Esposito : C’est une blague ! C’est ce que Coonan voulait donner aux fédéraux ?
Beckett : Attendez ! [Prenant une pochette et l’ouvrant] Non ! [Voyant un paquet dedans] C’est à cause de ça !
Ryan : Ouais !
Beckett [Sortant un couteau, faisant apparaitre la lame, la plongeant dans le paquet et goutant la substance blanche] : De l’héroïne !
Castle : Oh franchement, c’était trop cool votre truc !
Beckett : Vous trouvez ? [Souriante]
Castle : Ouais, ça faisait très Miami Vice !
[Commissariat, bureau de Beckett : Beckett, Castle, Ryan et Esposito]
Beckett [Devant le tableau blanc] : Coonan n’allait pas balancer les Westies aux fédéraux. Il voulait balancer le dealeur que Rourke l’avait chargé de trouver !
Esposito : Sauf que le dealeur change le script, il tue Coonan avant qu’il le donne aux fédéraux !
Beckett : En trouvant le dealeur, on trouvera le tueur !
Castle : Il est marqué ici que les dvds sont fabriqués à Hong Kong. [Ryan prend le dvd] Quelqu’un y a mis l’héroïne avant leur envoie !
Beckett : A la réception quelqu’un devait savoir quelle boite contenait la drogue !
Ryan [Caressant la boite sans y réfléchir] : Et quelle boite conduisait à l’indépendance financière au moyen d’un chemin secret ! [Tous le regardent étonnés] Quoi ? [Esposito soupire]
Beckett : Quelqu’un de chez Johnny Vong, sans aucun doute !
[Centre de Johnny Vong : Beckett, Castle, Ryan, Esposito et Johnny Vong]
Vong [A une foule de gens qui crient et applaudissent] : Ouaiiis ! Ca fait rien si vous êtes chauffeur de bus. Ou si vous portez un tablier vert pour aller resservir un café à un crétin qui discute sur son portable. J’étais comme vous avant.
Femme [Hurlant] : Je t’aime !
Vong : Et puis j’ai découvert un grand secret qui a changé toute ma vie, qui parmi vous…
Castle [Arrivant avec les gars et Beckett dans la salle] : Cet endroit me rappelle mon 2eme mariage ! [Beckett sourit]
Vong [Criant] : Ouaiiiis ! [Marchant sur des braises avec une femme] Qui est prêt à s’ouvrir pour une nouvelle vie? Venez vite! [Les gens de la salle enlèvent leurs chaussures pour marcher sur les braises]
Esposito [A Ryan qui regarde ses chaussures] : N’essaie même pas d’enlever tes pompes où je te fous un coup de lacrymo !
Vong : Vous êtes tous des gagnants ! Ouaiiis !
Beckett [S’approchant de lui] : Monsieur Vong ?
Vong : Merci !
Beckett : Monsieur Vong, je suis le lieutenant Beckett, brigade criminel. J’ai quelques questions à vous poser !
Vong : Ouais, d’accord, d’accord !
Beckett : Nous pensons qu’un de vos employés faisait venir de l’héroïne en la cachant dans certaines de vos marchandises !
Vong : Venir quoi ?
Castle : De la poudre !
Beckett : Vous permettez qu’on regarde vos… [Vong commence à courir pour s’échapper mais Ryan et Esposito le poursuive et le rattrape]
Castle : Oh… ! [Ayant mal pour Vong]
[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Johnny Vong] [Salle d’observation : Ryan et Esposito]
Beckett : Trafic d’héroïne, vous êtes bon pour dix ans de prison. [Vong tape des pieds nus sur le sol] Alors je peux comprendre votre fuite !
Vong : Non, écoutez c’est une erreur monumentale. J’ai jamais pris de drogue. La drogue c’est pour les perdants. Je suis un business man et là j’aide plein de gens à atteindre leur but !
Castle : Oui tant qu’ils ont trois cent dollars minimum à mettre dans votre méthode bidon, c’est certain !
Vong : Non, non, j’offre trente jours, satisfait ou remboursé. Si vous commencez pas à gagner de l’argent, je vous rembourse sans poser de question. [Ryan et Esposito les regardent derrière la vitre sans teint] Je pourrais faire cette offre si c’était une petite arnaque ?
Ryan : Ba, il a pas tort !
Esposito : Ça va, ferme-la !
Ryan : Tu crois pas qu’il…
Esposito : Non !
Ryan : D’accord !
Beckett : Bon écoutez, la drogue moi je m’en occupe pas, je travaille à la brigade criminel. En général, je n’interviens pas dans ce genre d’affaire mais mon problème et le vôtre, c’est le fait que vous avez fait tuer Jack Coonan afin de cacher votre trafic de drogue !
Vong [Parlant sans accent chinois] : Quoi Jack Coonan est mort ?
Castle : Oh, oh attention à vous là Johnny, votre accent vient de se volatiliser ! [S’asseyant au côté de Beckett, en souriant]
Vong : Je ne suis pas venu en bateau, d’accord. J’ai jamais mis les pieds au Laos, je suis de Danville en Californie !
Castle : Et cette histoire de Johnny Vong, c’est quoi ?
Vong : Personne n’achète une méthode pour s’enrichir à un mec surdiplômé mais montrez un idiot qui fait fortune et les gens se précipitent. J’ai donc joué Johnny Vong et c’est le genre d’histoire que les gens aiment et je leur donne !
Castle : Ouais ça et de l’héroïne !
Beckett : Comment vous avez connu Jack Coonan ?
Vong : Ecoutez, quoi que vous pensiez lieutenant, je vous promets que j’ai pas tué Coonan. Vous devez vraiment me croire !
Beckett : A oui, rien de ce qui se rapporte à vous n’est réel !
Vong : Non, j’avais besoin d’argent pour faire connaitre mon programme partout. Il cherchait un moyen d’importer ces trucs dans le pays. C’est idiot mais dès qu’on fait un pacte avec le diable, on lui appartient !
Beckett : A qui appartenez-vous ? [Vong fait non de la tête] Pour qui travaillez-vous ?
Vong : Il va me tuer !
Beckett : Je vous protègerai !
Vong : Vous pouvez pas. Ni personne d’autre. Vous savez pas ce qu’il peut faire si vous me croyez pas, regardez Jack Coonan !
Beckett : Monsieur Vong…
Vong : Non ! Je tenterai ma chance en prison. J’aime mieux perdre dix ans de ma vie que toute ma vie !
[Bureau de Beckett : Beckett, Castle, Lanie et Docteur Murray]
Beckett : Celui pour qui il travaille, mérite plus que la prison !
Castle : Il y a sûrement un moyen de le faire parler ? On pourrait le forcer à écouter les chansons de Paris Hilton ?
Beckett [Souriante] : Vous voulez me faire perdre mon boulot ?
Lanie : Kate !
Beckett : Lanie, qu’est-ce que tu fais ici ? [Lanie arrive avec le docteur Murray]
Lanie : Heu c’est à propos de l’affaire Coonan. Voici le docteur Clark Murray !
Murray : Enchanté ! [Serrant la main de Beckett]
Lanie : Il est aussi médecin légiste !
Beckett : Bonjour !
Lanie : Je lui ai demandé son avis !
Beckett : Je suis le lieutenant Kate Beckett et voici Richard Castle l’écrivain !
Castle : On se connait ! [Beckett est étonnée]
[Salle de briefing : Beckett, Castle, Lanie et Clark Murray]
Murray [Faisant voir des photos d’autopsie à Beckett] : Vous voyez les contusions rectangulaires autour de ses plaies, là et là !
Beckett : Hum, hum !
Murray : Causées par la garde du couteau qui a compressé la peau au moment des coups !
Beckett : Et par conséquent les blessures sont plus profondes que la longueur de la lame, c’est bien ça ?
Murray : La lame avait tellement été bien affutée qu'elle a perdue quelques très fines particules en touchant les os. [Montrant un autre cliché] C’est pour ça qu’on a retrouvé des éclats de lame dans les deux victimes. On sait maintenant que ces éclats de lame proviennent de la même arme !
Beckett : Quoi deux victimes ? Combien de personnes il a tué ?
Lanie : Cinq, d’après nos infos ?
Beckett : On recherche un tueur en série ?
Murray : Et bien oui et non ! On pense qu’il s’agit d’un professionnel qui a subi un entrainement militaire !
Beckett : Un tueur à gage ? [Lanie a du mal à regarder Castle, qui la fixe]
Murray : J’ai fait une construction tomographique des blessures de Coonan pour créer un modèle en 3D de la lame utilisée. [Donnant le modèle à Beckett] C’est le couteau des commandos que tout soldat aimerait avoir. Une arme prisée par les forces spéciales durant la première guerre du Golfe. [Posant sur la table une vraie version du couteau. Beckett le prend] Il tue d’un seul coup de couteau. [Beckett commence à comprendre] Les autres blessures servent à camoufler la dextérité du premier coup. [Beckett regarde les blessures sur la photo en tenant le couteau. Castle la regarde tristement] La même méthode et la même arme que le tueur a employé, il y a dix ans ! [Castle observe Beckett]
Beckett [Tristement] : Lanie ?
Lanie : Je suis vraiment désolée !
Murray : Lieutenant Beckett, il n’y a aucun doute pour moi. Jack Coonan a été tué par l’homme qui a assassiné votre mère ! [Lanie pose sa main sur le bras de Beckett pour la réconforter]
[Bureau de Beckett : Beckett, Lanie et Montgomery]
Beckett [Enervée] : On m’a confié ce dossier. C’est moi qui suis chargée de cette enquête. Tu n’avais pas le droit de me cacher des preuves comme ça ! [Jetant le dossier sur son bureau, Ryan et Esposito la regarde étonnés]
Lanie : Tu t’attendais à quoi ? La dernière fois que Castle t’as parlé du meurtre de ta mère, ça t’as énervé !
Beckett : Je t’en prie Lanie !
Lanie : J’ai remarqué que les blessures étaient similaires. J’en ai parlé au Docteur Murray, je ne voulais rien te dire avant d’avoir des preuves tangibles. Mais je suis venue te voir à la minute même où on a été sûr !
Montgomery [De la porte de son bureau] : Beckett je peux vous parler une seconde ? [Beckett se dirige vers le bureau de Montgomery. Castle rejoint Lanie et ils regardent Beckett]
[Bureau de Montgomery : Beckett et Montgomery]
Montgomery [Tendant une flasque d’alcool à Beckett] : L’anti douleur du pauvre ! [Beckett prend la flasque et dévisse le bouchon] C’est à cause du meurtre de votre mère que vous avez voulu faire partie de la police et je sais que vous avez failli perdre pied quand vous avez essayé de résoudre l’affaire. [Elle boit] Je pensais que quand vous seriez prête vous voudriez reprendre l’enquête. Je ne pensais pas que le tueur reviendrait vous attaquer par surprise. Kate écoutez moi, vous êtes le meilleur inspecteur que j’ai formé, le meilleur de tous et je veux que vous restiez sur cette affaire, si vous le pouvez, si vous en avez envie mais comme c’est moi votre responsable, il faut que je sache. Vous avez la force de le faire ?
Beckett [Difficilement] : Je peux pas monsieur ! Désolé ! [Posant la flasque d’alcool sur le bureau et sortant]
Castle [Se levant du bureau en la voyant sortir] : Beckett ? [Elle prend son manteau et part sans se retourner] Kate ? [La regardant s’éloigner et partir]
[Beckett pleure dans sa voiture devant un restaurant]
[Restaurant : Beckett et Jim Beckett]
Jim [Voyant sa fille arriver] : Katie !
Beckett [Souriante en le voyant] : Salut papa ! [Se jetant dans ses bras pour un câlin] Ça va ? [Ils se regardent]
Jim [Assit devant un café] : Alors, qu’as tu trouvé ?
Beckett : Je sais pas encore !
Jim : Mais assez pour t’effrayer ?
Beckett : Oui !
Jim : J’ai très mal dormi la première année après que tu sois sortie de l’école de police. J’entendais les sirènes la nuit. Je t’imaginais dans l’obscurité quelque part, dans les cauchemars l’obscurité t’avalait toute entière !
Beckett : Tu sais je ne dois pas échouer cette fois !
Jim : Ta mère répétait que quoi qu’il arrive, la vie ne donnait rien qu’on ne pouvait encaisser. En fait elle vivait avec cette idée. Elle disait que c’était la loi immuable de l’univers de Johanna. [Beckett sourit] Et pendant des années, j’ai pensé qu’elle avait tort, parce que je n’acceptais pas sa mort. Maintenant, je peux presque l’entendre murmurer « Je te l’avais bien dit ! »
Beckett [Souriante] : C’était la phrase préférée de maman ! [Riant]
Jim : Elle avait vraiment foi en la vérité. Et si elle était là, elle te dirait que la vérité ne peux pas te faire de mal. Ça c’est peut être bien, le moyen pour elle d’être présente à tes côtés. De te rappeler aussi que la vérité est toujours ton arme absolue, pas la leur !
[Appartement des Castle : Beckett, Castle, Alexis et Martha]
[Castle ouvre la porte, c’est Beckett]
Castle [Surprit] : Salut !
Beckett : Salut !
Castle : Je vous en prie, entrez !
Beckett [Entrant] : Merci ! [Martha s’approche et la prend dans ses bras]
Martha : Essayez de tenir le coup !
Beckett : Merci Martha !
Martha : Il y a des restes dans le réfrigérateur. [Prenant Alexis par la main et l’emmenant avec elle vers l’étage] En cas de besoin, on est là-haut ! [Alexis est dégoûtée de devoir partir]
Castle : Je vous en prie ! [Beckett s’apprête à parler mais il reprend] Je suis vraiment prêt à faire ce que vous voulez, y compris rien du tout. Si c’est ce que vous voulez !
Beckett [Déterminée] : Je veux trouver l’assassin de ma mère Castle !
Castle : Hé bien on doit faire parler Johnny Vong !
Beckett : Allons le faire parler !
[Commissariat, Cellule du poste : Beckett, Castle et Johnny Vong]
[La cellule de Vong s’ouvre, Beckett y entre avec ses vêtements et les pose à ses côtés]
Beckett : Je vous fais toutes mes excuses Monsieur Vong, dans ma hâte, j’ai oublié de vous lire vos droits. Vous pouvez y aller !
Vong : Non, non, non, attendez vous me les avez lus, ça je m’en souviens bien et j’y ai renoncé. [A Castle] Elle l’a fait, vous vous en souvenez ?
Castle : Désolé monsieur, erreur du débutant !
Vong : Quoi ? Non, non attendez vous pouvez pas! Vous pouvez pas me faire ça. Si je sors, il va croire que je coopère avec les flics et je serai mort avant demain !
Beckett [S’approchant de lui] : Oui c’est vrai, ou alors vous pouvez me dire pour qui vous travaillez et j’assurerai votre protection.
Vong : Dick Coonan ! Je bosse pour Dick ! [Castle est surprit]
Beckett : Le frère de Jack Coonan d’après vous est un narco trafiquant !
[Salle d’interrogatoire : Beckett, Castle et Johnny Vong]
Vong : Il joue les bons samaritains mais c’est qu’une arnaque pour filer du blé à ceux qui ont les champs de pavot sur place. Pour donner le change, il a construit quelques écoles avec l’argent des donateurs mais la plus grande partie va dans son cartel !
Beckett : Il avait déjà accès à toute la drogue qu’il voulait, il lui fallait juste un moyen pour la faire rentrer dans le pays !
Vong : On n’envoie pas une aspirine de Kabul à New-York sans que personne ne l’apprenne, pas depuis le 11septembre. Je devais le laisser emballer la drogue dans mon usine de Hong-Kong, après le passage en douane, il récupérait son chargement !
Castle : Et les Latin King le mettaient dans la rue !
Vong : Parfait comme système ! Enfin parfait jusqu’à ce que Trucho ai l’idée débile d’aller chez les Westies écouler la drogue !
Beckett : Et c’est ce qui a amené Jack à faire son enquête ?
Vong : Jack l’a menacé d’appeler les fédéraux, s’il arrêtait pas !
Castle : Alors Dick a tué son frère ?
Vong : Oh non, Jack était avec les Westies depuis longtemps, par conséquent il était méfiant. Dick a engagé un professionnel !
Beckett : Qui c’était ?
Vong : Heu, il l’a appelé Rathborne !
Beckett : Où je peux le trouver ?
Vong : Interrogez Coonan !
[Bureau de Dick Coonan : Beckett, Castle et Dick Coonan]
Coonan : Alors… est ce que l’enquête progresse au sujet du salopard qui a tué mon frère ?
Beckett : On avance. On pense que Jack a été tué après que Rourke lui a demandé de se débarrasser d’un dealeur !
Castle : Les Westies mènent un combat remarquable contre la drogue depuis plusieurs années. Ils ne font pas dans la tolérance, si on passe pour en vendre dans leur secteur, c’est la mort directe !
Beckett : La mort oui et il a enfin identifié ce dealeur pourtant bizarrement, Jack n’a pas eu le courage de le tuer !
Coonan : Ça c’est tout Jacky, toujours à se laisser attendrir. Toujours à agir comme si il espérait remporter le prix du mec le plus fair play !
Beckett : Mettez-vous à table Coonan ! On sait tout de votre trafic d’héroïne, Afghanistan, Hong Kong, New-York et on sait que vous avez dit à un tueur nommé Rathborne de tuer votre frère avant qu’il puisse vous livrer aux fédéraux !
Coonan [S’asseyant en soupirant] : Prouvez-le ! [Beckett fait un rictus]
[Salle d’observation : Beckett et Castle]
[Dick Coonan est assis dans la salle d’interrogatoire, détendu. Beckett le regarde et soupire]
Castle : Est-ce que ça va ?
Beckett : Dix ans, depuis que qu’on a trouvé cet inspecteur qui nous attendait devant chez nous. Ça fait dix ans qu’on a passé le cordon de sécurité pour remonter l’allée. Chaque fois que je passe un de ces rubans jaunes, je pense à cette nuit-là !
Castle : C’est ce qui fait de vous un bon flic justement !
Beckett : Peut-être que je l’ai laissé tomber ?
Castle [Prenant une grande inspiration] : Vous savez pourquoi j’ai choisi de m’inspirer de vous pour Nikki Hard ?
Beckett : Non ! Pourquoi ?
Castle : Vous êtes forte ! [Ils se sourient] Maintenant allez y, faites votre boulot ! [Elle acquiesce]
[Salle d’interrogatoire : Beckett et Dick Coonan]
Beckett : La brigade financière épluche les comptes de votre organisation Monsieur Coonan. Si, il y a des preuves de votre trafic de drogue on les trouvera mais ce n’est pas votre plus gros problème pour l’instant. Engager un assassin comme Rathborne indique la préméditation et pour nous c’est vraiment une circonstance aggravante. Ce qui vous qualifie pour l’injection alors je suis prête à arranger les choses pour que le chapitre des circonstances aggravantes soit invisible, si vous me donnez Rathborne !
Coonan : Tout ça c’est bien beau lieutenant mais la seule circonstance aggravante c’est votre manque total de preuves solides contre moi !
Beckett : J’ai Johnny Vong !
Coonan [Rigolant] : Ce gars avec son faux accent et sa petite combine minable. [Riant de plus belle] Vous n’avez pas trouvé mieux ?
Beckett : Etes vous vraiment prêt à parier votre vie que Vong n’ira pas jusqu’au bout Monsieur Coonan. Donnez moi le tueur et vous répondrez juste de meurtre au second degré à votre procès !
Coonan : La première fois qu’on s’est vu, vous m’avez dit que vous aviez été à ma place, vous vous rappelez ? Alors est ce que ça ne serait pas pour cette raison que vous semblez si désireuse de retrouver ce mystérieux assassin ? Parce que si je devais deviner, je dirais qu’un de vos proches a été tué et vous pensez que Rathborne était mêlé à son meurtre. Mais je n’ai pas besoin de deviner parce que ça se lit sur votre visage !
Beckett : Quoi qu’il en soit, on sait que c’est vous qui avez engagé ce meurtrier !
Coonan : Peut-être pas, mais on peut toujours conclure un marché en échange d’une totale immunité. Je peux vous amener au dénouement que vous attendez. Vous avez Rathborne et je repars. Et ça croyez-moi, c’est vraiment ma dernière offre !
[Bureau de Montgomery : Beckett, Castle et Montgomery]
Montgomery [Au téléphone] : Il veut l’immunité Paul et je crois qu’on devrait accepter. Rathborne a tué cinq personnes d’après ce qu’on sait dont la mère de l’un de mes inspecteurs. De l’un des nôtres Paul. Je me souviens qu’à une époque ça voulait dire quelque chose ! [Raccrochant]
Castle : Bon alors ? [Beckett se lève]
Montgomery : C’est bon pour lui ! Le procureur offre l’immunité à Coonan, s’il nous donne Rathborne ! [Beckett est soulagée] J’espère que vous savez ce que vous faites !
[Salle d’interrogation : Beckett, Castle, Coonan et l’avocat]
Beckett : Décrivez-le ?
Coonan : Il fait ma taille. Il est tellement ordinaire que personne ne le remarque !
Beckett : Vous l’avez rencontré comment ?
Coonan : On a fait notre service militaire ensemble. On m’avait dit qu’il était mort pendant un exercice en 95 mais il y a un peu près ’un an, je me retrouve dans un bar, je regarde en face et j’aperçois un fantôme. En fait il avait été recruté à l’époque, pas tué, pour faire toutes les petites saloperies que le gouvernement a toujours nié !
Beckett : Comment l’avez-vous engagé ?
Coonan : Il m’avait donné le numéro de sa boite vocale aux Iles Caïman. J’ai appelé, on m’a donné une adresse email et un numéro de compte. J’ai envoyé le nom de la cible, ensuite j’ai fait un virement et c’est tout !
Beckett : D’accord. Voilà l’idée. Vous allez contacter Rathborne et mettre un contrat sur Vong. Vous allez lui dire que la police l’emmène chez le procureur pour faire une déposition et qu’il n’est pas question qu’il y arrive !
Coonan : Ça ne marche pas du tout comme ça. Il veut récupérer l’argent avant. C’est cent mille dollars, non négociable !
Beckett : Cent mille dollars. La ville ne va jamais accepter ça !
Coonan : Si vous voulez celui qui a pu la tuer, c’est le prix !
Beckett : L’ennuie c’est que je n’ai pas une somme pareille à claquer comme ça, sans aucun espoir de la récupérer !
Castle : Vous non, moi oui ! Je ferai le virement !
Beckett : Castle !
Castle [A l’avocat] : Ca marche pour vous ?
L’avocat : Oui ça marche ! L’immunité entre en vigueur au moment où Rathborne accepte le contrat. Une fois le payement effectué !
Beckett : Alors dès que Rathborne vous dit qu’il accepte, vous n’êtes plus dans le coup !
Coonan : Et je pars ?
Beckett : Et vous partez !
[Bureau du commissariat : Beckett, Castle, Ryan, Esposito et Lee]
Beckett [A toute l’équipe rassemblée] : Rathborne est tombé dans le piège. Pour notre représentation d’aujourd’hui le rôle de Johnny Vong sera joué par le sergent Clayton Lee !
Lee : Ceux qui vont mourir, vous saluent ! [Saluant] [Certains rigolent]
Beckett : Ryan et Esposito vont escorter Lee jusqu’au bureau du procureur en prenant un trajet près défini. On aura des hommes en civil à chaque coin de rue et également un soutien aérien. Ça vaut ce que ça vaut, les gars !
Esposito : Pas grand-chose !
Castle : On sait pas de quoi Rathborne a l’air !
Lee : Oh il sera pas trop dur à repérer !
Ryan : Ouais c’est le mec qui voudra te tuer ! [Armant son arme] [Les gars rient]
Esposito : Allez on y va ! [Beckett les regarde partir, stressée]
[En voiture : Esposito] [Commissariat : Beckett et Castle]
[Ryan et Esposito transportent le sergent Lee tandis que Beckett et Castle observent leur route sur la carte et restent en contact par radio.]
Esposito [A la radio] : Attention on descend Lafayette, en approche de Worth !
Beckett : Compris ! Dites-moi quand vous passez l’intersection !
Esposito [A la radio] : On l'a passé ! On continue vers l’Est sur Worth !
Castle : Votre plan est excellent Beckett !
Esposito [A la radio] : On entre dans le parking !
[Parking souterrain : Ryan, Esposito et Lee]
Ryan [Conduisant] : Ouvre l’œil, ce type attaque de très près ! [Se garant. Ils sortent de voiture armés] [A la radio] Maintenant on est à pied ! [Ils avancent dans le parking]
Esposito [Voyant un homme approcher. A la radio] : Rathborne commence à bouger ! [L’homme met une main dans sa poche. Ryan le frappe et le jette à terre] A terre ! [Ils le mettent en joue]
Ryan : Lâche ça ! [Un téléphone tombe] Compris !
Esposito : Bouge pas !
Homme : Qu’est-ce qu’il vous prend ?
Esposito : Un téléphone !
Ryan [A la radio] : On s’est trompé, c’est pas lui ! On a dû lui faire peur. Il s’est pas montré ! [Beckett est dégoûtée, elle passe une main dans ses cheveux]
[Salle de repos : Beckett et Castle]
Beckett [Tenant sa tasse de café] : Je l’ai laissé tomber !
Castle : Non pas du tout !
Beckett : Rathborne s’est envolé. Dick Coonan va être libéré … j’ai merdé quelque part!
Castle : Ou peut-être que c’est moi ! Rathborne a pu tracer le numéro et voir que l’argent provenait de mon compte et pas de celui de Dick. J’ai été arrogant !
Beckett : Non, je trouve que c’était gentil et vraiment sympa de votre part. Et je vous rembourserai bien sûr !
Castle : Négatif jeune fille. C’est bien peu de chose pour retrouver celui qui a tué votre mère !
Beckett : C’est étrange !
Castle : Quoi ?
Beckett : Cent mille dollars pour celui qui a pu la tuer ! LA tuer ! C’est ce qu’il a dit !
Castle [Se mettant face à elle] : Et vous lui avez jamais parlé du meurtre de votre mère !
[Commissariat : Beckett, Castle, Coonan et Montgomery]
Beckett [Arrivant près des cellules pendant que Coonan signe sa sortie] : Il n’y a jamais eu de Rathborne, ce n’est qu’une couverture, c’est vous !
Coonan [Regardant Castle en souriant] : Elle est maligne ! [Frappant l’officier en uniforme, lui volant son arme et prenant Castle en otage en lui enfonçant l’arme dans le dos. Beckett a peur] Oh, oh, oh voilà ce qui va se passer. On va aller vers l’ascenseur sans faire de vagues tous les trois, sans s’exciter !
Beckett : Vous n’y arriverez jamais !
Coonan : Si vous faites un bruit, si vous tentez de faire un signe, ou même si vous commencez à vous racler la gorge. Je lui loge une balle dans le foie et il mourra lentement et dans d’atroces souffrances ! [Enfonçant plus fortement l’arme dans le dos de Castle] On y va !
[Tous les trois sortant des cellules et arrivant dans le couloir]
Coonan : Alors aucune remarque sanglante à faire ? Regarder la mort en face ce n’est pas si drôle ?
Castle : J’en sais rien Dick, dites le moi ? Je crois bien que c’est un poste de police ici ! [Montgomery les regarde et se rend compte que quelque chose cloche]
Beckett : Vous le saviez avant que je vous arrête ? Vous saviez que ma mère était votre victime ?
Coonan : Il n’y avait rien de personnel lieutenant, c’était un contrat, rien de plus !
Beckett : C’était ma mère ! Qui vous a engagé pour la tuer ?
Coonan : Hum, oubliez vous les coincerez jamais, ils vous buteront !
Beckett : Qui sont… [Montgomery met en joue Coonan] non, non, monsieur, je le veux vivant !
Coonan : Hey, vous avez besoin de moi. Dites lui de baisser son arme ou je descends Castle !
Beckett : Monsieur, baissez là, s’il vous plait !
Montgomery : Tu sais bien que je ne peux pas !
Coonan : Hey, vous voulez savoir qui a mis ce contrat sur votre maman. Faites moi d’abord sortir d’ici ! [Castle fait non de la tête] [Beckett regarde intensément Coonan]
Beckett : Roy, baissez là ! Je vous en prie ! [Il s’exécute]
Coonan : Oui comme ça c’est mieux ! Allez reculer, on y va !
[Castle donne un coup de tête sur le nez de Coonan et se jette contre le mur. Coonan perd l’équilibre en reculant et au moment où il veut tirer sur Castle, Beckett sort son arme et tire en pleine poitrine. Il s’écroule]
[Ryan et Esposito arrivent en courant]
Beckett [Pratiquant un massage cardiaque sur Coonan] : Allez ! Cinq ! Respirez ! Six, sept, huit, neuf, dix ! Restez avec moi ! Deux, trois, respirez ! Restez avec moi ! Je vous en prie ! Restez avec moi ! [Pleurant, tout le commissariat la regarde] Deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit ! [Castle met une main sur son épaule, elle arrête le massage cardiaque en pleurs. Castle la regarde tristement]
[Bureau de Beckett : Beckett et Castle]
[Beckett lit un rapport à son bureau. Castle arrive avec un sac et la voie lire et lui jette un œil interrogatif]
Beckett : Ah c’est le rapport Post-incident de Montgomery. Vous apparaissez comme Steven Seagal !
Castle : D’accord c’est flatteur ou insultant ?
Beckett : Un peu des deux ! [Souriante]
Castle [S’asseyant] : Je ne savais pas ce qui vous ferait plaisir alors… [Sortant les plats au fur et à mesure] J’ai pris des sushi, et de l’italien, un peu de Thaï. Tenez, j’ai même pris des Hot Dog !
Beckett : C’était pas votre faute Castle !
Castle [Soucieux] : J’ai dépassé les bornes. Je suis venu vous dire que je suis désolé et que j’abandonne. Je dois arrêter de vous suivre partout, si je ne m’en étais pas mêlé…
Beckett [L’interrompant] : Non arrêtez, sans vous je n’aurais pas découvert qui a tué ma mère il y a dix ans ! Bientôt je trouverai les salopards qui ont engagé Coonan. Ce jour-là j’aimerais que vous soyez présent. Si vous répétez ce que je m’apprête à dire, il y aura sûrement une autre fusillade mais en fin de compte je me suis habituée à vos pitreries. [Ils se sourient] J’ai un boulot difficile et quand vous êtes dans mes pattes, c’est… c’est plus marrant ! [Ils se regardent dans les yeux]
Castle : Je ne dirai rien, croyez-moi !
[Beckett tend des baguettes à Castle. Il la regarde et se sourient. Ils commencent à manger]