Saison 7- France 2

Castle se classe second des audiences avec 5,26 M de telespectateurs et 19, 9 % de PDM,  derrière TF1 et " Camping Paradis"  (5,59 M ) et (23,1 %)  et devant France 3 avec le doc "Brassens est en nous" (2,57 M )  et (10,3 %) 

C'est pas mal...surtout que certains annonçaient l'effritement constant de l'audience au fil des semaines,mais également parce qu'un inédit de Camping Paradis fait souvent mouche.

oui ,pas mal du tout !!! et bien entendu je n'ai  pas été assez optimiste sur ce coup là !!!! grrrrrrrrr

C'est même très bien de semane en semaine !!!

Souvenez-vous du tout premier épisode de la série, celui dans lequel le lieutenant Kate Beckett croisait la route de l'écrivain loufoque Richard Castle lorsqu'un meurtrier s'était inspiré des livres de ce dernier. Sept saisons plus tard, et alors que "Castle" n'a plus grand-chose à prouver, la série nous propose de revivre l'instant dans la rencontre entre les deux héros... de manière fictive. Une idée extrêmement bien trouvée, qui se solde par une réussite quasi-intégrale. Tout démarre lorsqu'une bombe explose sous les yeux de Beckett et Castle, et que ce dernier s'imagine être transposé dans une réalité alternative, dans laquelle tout est différent.

Dans ce nouveau monde, Martha connaît une carrière professionnelle florissante, Alexis est devenue rebelle et a déménagé à l'autre bout du pays, mais surtout, Castle n'a jamais collaboré ni rencontré l'équipe du 12th precinct de New York. Si la série ne va pas tout à fait au bout de son délire, refusant de laisser une quelconque explication surnaturelle à ce qui se déroule devant nous, cela n'empêche pas l'épisode d'être un pur bonheur de bout en bout. La première partie, tout d'abord, permet de retrouver le sel du pilote avec de multiples passages hilarants, et nous plonge immédiatement dans un univers tout à fait surprenant mais complètement jouissif.

Puis, si "De parfaits inconnus" s'emploie naturellement à résoudre son enquête de la semaine, celle-ci n'a que très peu d'importance face à ce qui constitue sa véritable intrigue majeure : l'évolution de la relation entre Castle et Beckett. La deuxième partie de l'épisode est de ce fait prioritairement consacrée au couple formé par nos deux protagonistes, en posant clairement la question de ce que serait leur vie s'ils ne s'étaient jamais rencontrés. Tout est mené de façon extrêmement subtile jusqu'à l'ultime surprise : le mariage, tant attendu. Un événement malheureusement tourné sur un horrible fond vert, mais d'une totale et agréable simplicité.

En bref : "Flowers For Your Grave" 2.0, ou comment prendre un coup de vieux tout en se rendant compte que "Castle" a superbement grandi depuis. Excellent.
Note : 9/10

Ça y est, Beckett et Castle forment désormais un couple de jeunes mariés. Alors que la série tournait autour du pot depuis pas mal de temps, elle avait finalement décidé de donner un sérieux coup d'accélérateur dans l'épisode précédent suite au rêve alternatif qui a conduit Castle à s'interroger sur l'avenir de leur relation. Par conséquent, "Les mystères de l'ouest" poursuit le développement des petites aventures du duo, puisque celui-ci part en lune de miel... ou presque. Beckett et Castle partent en réalité enquêter sous couverture dans un ranch vivant comme à l'époque du Far West, dans lequel s'est rendue la victime d'un meurtre perpétré à New York.

Evidemment, comme elle l'a déjà démontré à de multiples reprises (en particulier dans la saison 4, celle qui reste à ce jour sa saison phare), "Castle" sait utiliser ce genre d'idée de base à merveille, et a concocté une fois encore un épisode exceptionnel, à la fois décalé et terriblement excitant de bout en bout. On sent que le budget de l'épisode a explosé, entre les multiples décors dépaysants et les costumes magnifiques, et que les scénaristes ne se sont rien interdit. Le déroulé du récit est énergique à souhait, enchaînant les twists à une vitesse folle, les confrontations jouissives, et capitalisant sur le comique de situation dès que l'occasion se présente.

Mais la force de "Castle" dans ce type d'opus, c'est de lorgner sur tous les registres, y compris le registre émotionnel, ce qui n'est pas chose aisée sur le papier, surtout quand l'épisode s'ouvre en provoquant l'hilarité générale grâce aux confidences de Castle et Beckett à leurs collègues et amis, peu réjouis de ne pas avoir été conviés aux festivités. Pourtant, si "Les mystères de l'ouest" manque peut-être parfois de ce petit élément susceptible de donner les larmes aux yeux à son téléspectateur, les innombrables instants de complicité entre Stana Katic et Nathan Fillion suffisent amplement à contribuer positivement à ce qui est sans doute la plus belle réussite de la saison.

En bref : Agréable impression d'être revenu en saison 4. Un épisode qui frôle la perfection.
Note : 9.5/10

merci pour tes analyses toujours aussi interessantes et pertinentes : ) 

analyses auxquelles j'adhère à 100% !! pour moi le 7x07 au Far west,est un  petit bijou ,j'ai tout aimé du début à la fin !!!

Milan , le 7x07 est aussi l'un de mes ep favoris toutes saisons confondues : )  

moi j ai adore cette épisode et je l ai revu un nombre incalculable de fois deja

La note serait toujours de 9,50 pour ne pas mettre 10 - on ne sait jamais pour le futur

j ai vu aussi qu'à partir du 13 octobre  on pourrait commencer à voter pour les peuple choice award je pense que parmi tous les fans il y aura bien quelqu un qui va mettre le lien afin de voter plus facilement

Une analyse fine et en effet très pertinente Tibo..moi aussi cet épisode me transporte à chaque fois (je parle du 7x6) et pas seulement grâce à la scène du mariage. Je trouve que ce côté décalé et loufoque colle tellement bien à Nathan Fillion et que c'est aussi totalement jouissif de voir le personnage de SK "se lâcher un peu". 

Avant la diffusion du 7x08 , petit retour sur le7x07 :

scène préferée : la soirée caskett dans les plaines au clair de lune , à la fois romantique et comique

personnage préféré : Le capitaine Gates , pour avoir ouvertement affiché son accord avec la théorie , le souhait de Castle  et avoir amené  les bros à se réjouir au sujet du mariage de leurs amis et faire quelques chose pour eux. 

meilleur moment caskett : la scène finale , inattendue , tendre , avec une musique de fin trés "Far West" 

meilleur moment pas caskett : la scène du début avec la surprise, la  déception des bros , de Lanie et Martha qui en rajoute 

personnage que vous avez le moins aimé : james Grady 

citation préférée  : Castle : Which is why we don't approach this like cops. We approach this like writers.
Beckett: So we procrastinate and make stuff up ?

Alors que les précédents épisodes s'étaient quasi-exclusivement concentrés sur le duo phare de la série composé de Castle et Beckett, ce huitième opus de la saison change un peu la donne afin de mettre davantage en avant le personnage de Jon Huertas. Il s'agit là d'une très belle idée, d'autant que cette septième année n'a pour le moment pas réellement fait la part belle aux protagonistes secondaires. Dans "Chevalier blanc", Esposito se retrouve donc au centre du jeu lorsque la poursuite d'un suspect se termine dans une rame du métro new-yorkais, avec une prise d'otages à la clé.

Si le lancement de l'intrigue est un peu poussif, notamment dans la mise en place du huis-clos qui nous est proposé par la suite, le développement général est beaucoup plus satisfaisant, et mené tambour battant. Certes, certains twists peuvent apparaître légèrement faciles et téléphonés (comme la présence de cette jeune collègue dans la rame, ou encore la révélation finale de la contamination des passagers à un virus de la grippe aviaire), mais l'exécution est maîtrisée, avec quelques passages intenses et une dose de suspense savamment répartie tout au long de l'épisode. Le procédé consistant à enfermer l'action en espace confiné est en outre utilisé à bon escient, ce qui n'est pas forcément chose aisée.

En revanche, la petite déception de "Chevalier blanc" vient plutôt du rôle que peut occuper Esposito, non pas dans la résolution du carnage sur le point d'être perpétré par le terroriste qui fait face à lui, mais davantage dans la façon dont "Castle" explore la vie privée et les émotions de son enquêteur. Si la série profite du lien qui l'unit de nouveau à Lanie pour délivrer quelques instants touchants, je reste persuadé qu'il y avait matière à faire bien plus, peut-être en mettant Esposito dans une position encore plus inconfortable afin de maximiser son implication. Le résultat est tout sauf mauvais, mais le téléspectateur peut rester légèrement sur sa faim par moments.

En bref : En diversifiant son schéma narratif et en mettant Esposito dans le costume du personnage principal, "Castle" parvient à créer un épisode riche et loin d'être déplaisant.
Note : 7.5/10

En avançant dans cette septième saison de "Castle", je dois avouer que j'ai de plus en plus le sentiment de revenir trois années en arrière, l'histoire d'amour de Beckett et Castle en sus. Toutefois, cette impression n'est absolument pas un handicap, bien au contraire, tant la saison 4 de la série était une perle. Quelques semaines après nous avoir embarqué au Far West, les scénaristes nous proposent cette fois de plonger dans l'univers des films d'action type "Expendables", alors que la nouvelle enquête menée par l'équipe du 12th Precinct va jusqu'à pousser Castle à s'imaginer vivre sa propre expérience dans ce monde fictif.

Pourtant, tout débute de manière plutôt classique dans "Action !", qui s'intéresse simplement à la mort d'un acteur de cinéma du nom de Lance Delorca. Toutefois, Beckett et Castle vont rapidement accumuler des indices transportant ce dernier dans des théories farfelues telles qu'il les aime. L'épisode gagne alors en humour, évidemment, mais aussi en originalité et en rythme, puisque les enchaînements de scènes déjantées sont diaboliquement efficaces et s'effectuent sans le moindre temps mort. Le seul petit défaut dans le déroulé de l'affaire vient probablement de l'écriture un peu brouillonne de certains éléments, qui parasite un peu la fluidité d'un récit déjà complexe.

Parallèlement, si Castle est naturellement l'acteur majeur de ce neuvième volet de la saison pour des raisons comiques avant tout, celui-ci n'oublie pas non plus de faire revenir le couple Beckett/Castle sur le devant de la scène, alors que Kate est sur le point de quitter son appartement pour s'installer chez son époux. S'il peut s'agir d'un détail sur le papier, je trouve l'idée de suivre ce changement de vie progressif toujours très sympathique, même si les émotions qui se dégagent des réticences de Beckett, notamment, ne sont pas suffisamment développées à mon goût. Peut-être que tout ceci aurait mérité 2 ou 3 scènes supplémentaires.

En bref : La production de "Castle" continue de s'éclater, pour le plus grand plaisir du téléspectateur.
Note : 8/10

merci ! c'est toujours un plaisir de lire tes reviews ! 

c'est génial ...tu mets en avant ,très souvent, de petits détails qui m'avaient échappé !! merci 

 Comme toujours nous savons qu'après ta lecture nous nous retrouverons au coeur de l'épisode  avec tout ce que ça comporte de détails , remettant en mémoire  certaines choses que l'on pouvait oublier ! merci ! J'ai de nouveau vu cet épisode avec plaisir qui nous entraîne dans des tas d'actions différentes .. Si je devais le noter  je donnerais comme la première fois: 9 .

Merci à vous tous pour vos sympathiques commentaires ;)

Avec un tel titre et un tel pitch, ce nouvel épisode de "Castle" avait tout pour figurer parmi les nombreuses réussites que compte déjà cette septième saison. Malheureusement, le résultat n'est clairement pas à la hauteur de ce que le téléspectateur était en droit d'escompter, en particulier parce qu'il ne parvient pas à surfer sur les belles promesses de base. L'équipe de Beckett enquête ainsi sur la mort d'un médecin urgentiste lié à la famille Carlucci, des célèbres mafieux new-yorkais. Très rapidement, la thématique de Noël est donc dans un premier temps éclipsée, alors qu'il y avait probablement matière à l'intégrer au récit.

Mais surtout, au moment où Castle se met à rencontrer en solo le chef de cette famille, la série laisse entrevoir la possibilité de voir un épisode construit différemment, avec de nouvelles dynamiques... ce qui n'arrive à aucun moment. Au final, "Un Noël dans la mafia" est un opus beaucoup trop classique comme le téléspectateur a déjà pu en voir des tas, parsemé d'un humour efficace mais simpliste, manquant de consistance dans ses rebondissements et assez interminable dans sa deuxième partie. Le lien entre Castle et Dino est entre autres largement sous-exploité, et se transforme en grosse ficelle qu'il aurait mieux fallu éviter.

Du côté des personnages, les fêtes de fin d'année résonnent davantage, pour Lanie et Esposito tout d'abord, puisque la première reçoit la visite de ses parents, qui souhaitent rencontrer le second. Tout ceci n'a évidemment rien de sensationnel, mais les quelques petits échanges entre les deux amants sont plutôt funs et touchants à la fois, une bonne chose. Mais surtout, Castle finit dans un sacré pétrin devant l'arbre de Noël du commissariat lorsque Gates lui signifie son renvoi définitif, suite à sa collaboration avec la mafia. J'ai déjà hâte de voir comment la série va gérer les choses, et si elle nous prépare un joli pétard mouillé ou un véritable reboot créatif.

En bref : Un cliffhanger très alléchant qui fait suite à un épisode tout juste correct, dans lequel les possibilités ne sont pas toutes utilisées à leur juste valeur.
Note : 5.5/10

Malgré les sérieuses faiblesses de son épisode précédent, "Castle" nous avait offert un joli cliffhanger en guise de cadeau de Noël, en mettant son héros dans une toute nouvelle position suite à son renvoi sans ménagement du commissariat. Malheureusement, 2015 ne débute pas sous les meilleurs auspices pour la série, puisque celle-ci n'a pas du tout exploité cette intéressante perspective avec panache, se contentant de balader ses différents protagonistes dans un univers qu'ils connaissent à la perfection, sans opérer le moindre changement en dépit des innombrables possibilités.

Désormais détective privé en raison d'une licence qu'il a décroché durant la trêve hivernale de la série (un premier choix très discutable temporellement parlant), Castle se retrouve ainsi à enquêter pour son nouveau client sur une affaire de meurtre... que tente de résoudre l'équipe de Beckett. Forcément, tout ceci est extrêmement facile et le résultat est assez peu passionnant. Contrairement au lancement de la saison 6, qui avait réussi à opérer une sympathique petite révolution le temps d'un double épisode de reprise, "Castle, détective privé" reste bien trop terne.

Pour se rattraper et rester divertissante, la série joue alors la carte de l'humour, en premier lieu grâce au duo formé par Beckett et Castle. Si le couple phare de "Castle" n'est pas vraiment sublimé par un registre émotionnel complètement absent de ce onzième opus de la saison, la dynamique de compétition mise en place autour des deux personnages est plutôt fun et donne beaucoup de rythme à une intrigue particulièrement lancinante. Il en est de même, de manière plus restreinte, pour les quelques répliques de Ryan, succulentes bien que trop peu nombreuses.

En bref : Et si "Castle, détective privé" était la fausse bonne idée ?
Note : 4/10

et bien Tibo ...ça décoiffe !!!! tu vois comme les avis peuvent être différents et les impressions ,à l'opposé de ce que moi,personnellement , j'ai ressenti...Mais c'est justement super interessant-

Pour l'humour, le fun je suis d'accord, sur la licence de Castle aussi !! c'était un peu trop facile ... mais quand même ,j'ai bien aimé ces 7x10 et 7x11....

et merci de nous décortiquer ainsi les épisodes

Tibo, merci pour tes analyses, toujours un plaisir de te lire. 

pour le 7x10 je partage ton ressenti ,  concernant le 7x11 mon impression  sur l'épisode est différente de la tienne, j'ai apprécié le fun , les dialogues , le rythme , les scènes caskett , la compétition, et la nouvelle dynamique créee par Castle détective privé  mais comme l'a dit Milan, ce qui est interessant et enrichissant c'est de partager les points de vue. 

Oui, Caskett a raison, tes analyses Tibo sont toujours enrichissantes. Globalement, je suis souvent d'accord  et notamment sur les épisodes P.I ...j'ai en effet trouvé cet intermède moins enlevé et haletant que le reste. 

Tibo pour le 7.10 j'ai le mm ressenti mais pour ce qui est de Castle en mode P.I, j'ai adoré les 3 ep.!! Merci de ton partage :)

Merci Tibo  de décortiquer !!  ces épisodes,  même s'il y eu plus génial sans doute ! où tout était plus "fort"  et  un peu moins convenu , j'ai bien aimé ces épisodes PI , la stupéfaction  du début  était vraiment drôle !  et  les "aventures"  qui arrivent à Rick qui tire tout de même son épingle du jeu et , de plus en beauté , ne pouvaient que me réjouir , donc  je ne mettrai pas cette saison 7 au pilori :))  j'en suis plutôt  dans "ce qui fait plaisir" !!

finir sur "Still " rien de mieux ! je n'ai pu m'empêcher de repenser aux bloopers de la saison 7 lors d'une certaine scène du 7x12 ; ) 

Et si "Castle, détective privé" était la fausse bonne idée ? A cette question, je crois que la réponse est désormais très claire : oui, il s'agit bel et bien de la fausse bonne idée. Dans la droite lignée de ce que l'opus précédent a pu délivrer, "L'affaire est dans le sac" est une fois encore un épisode très médiocre de la série, dans lequel il ne se passe pas grand-chose et qui s'appuie sur une mécanique mélangeant maladroitement les bonnes vieilles habitudes avec la nouvelle situation professionnelle du héros. Il s'agit bien là du principal problème de cette deuxième partie de saison, qui donne l'illusion de bouleverser son processus narratif alors qu'il n'en est rien.

Dans ce douzième volet de la saison, l'équipe de Beckett se retrouve chargée de l'enquête sur la mort d'une célèbre actrice de telenovelas, et voit l'affaire se complexifier lorsqu'elle se retrouve reliée à la disparition d'un sac à main... que Castle va s'engager à retrouver. Franchement, les ficelles sont tellement grosses que le contenu du récit devient ridicule, autant en terme de crédibilité que de construction. Le potentiel autour du changement de métier de Castle était véritablement là avant que cela ne démarre, mais "Castle" ne parvient pas du tout à transformer l'essai et finit par devenir terriblement ennuyeuse.

Le seul point positif de "L'affaire dans le sac" tourne finalement autour de la petite enquête que Castle mène dans son coin, et qui permet à l'épisode d'être bourré d'humour, à l'instar de la scène de la limousine, plutôt croustillante. En outre, le déroulé de l'intrigue est relativement rythmé et sauve l'ensemble de la monotonie totale, notamment causée par tout ce qui se déroule au commissariat, et par l'absence de tout développement d'envergure autour des différents personnages. Même les interactions entre Castle et Beckett se font rares et insipides, à mille lieux de ce que les dernières saisons ont pu nous offrir.

En bref : Il est grand temps que "Castle" se reprenne, avant de tomber dans la platitude la plus totale.
Note : 3.5/10

Et si "Castle, détective privé" n'était pas forcément la fausse bonne idée ? Alors que les récents épisodes de la série étaient devenus particulièrement fades et s'étaient égarés dans une tentative de renouveau ayant lamentablement échoué, "Devant mes yeux" prend contre toute attente le contre-pied et parvient à capitaliser sur les récentes évolutions dans la vie de son héros pour délivrer quelque chose d'extrêmement solide. Cette semaine, Castle reçoit une nouvelle cliente en la personne d'Eva Whitfield, une femme mariée qu'il a connu à l'école par le passé, et qui fait appel à lui pour prouver la tromperie de son époux.

En apparence très classique, l'affaire prend toutefois rapidement un tournant bien plus complexe et dramatique, puisque Castle assiste par hasard au meurtre d'Eva. Seulement voilà, l'avancée de l'enquête menée conjointement par Castle et l'équipe de Beckett permet de conclure que la victime n'est pas morte, avant que cette dernière ne finisse par être réellement assassinée. Notre détective s'emploie alors à épier les moindres faits et gestes de Cole, son mari, qu'il soupçonne du crime. Jusqu'à la dernière seconde, les twists s'enchaînent en cascade et le téléspectateur va de surprise en surprise, dans un épisode mené tambour battant.

Cela faisait un petit moment que "Castle" n'avait pas été aussi efficace et même inventive dans la manière d'articuler ses éléments de scénario policier, une belle façon de répondre aux critiques justifiées formulées sur les opus précédents, beaucoup plus mécaniques et insipides. Sur un autre terrain, les personnages de la série trouvent également leur place pour partie, avec le retour des petites scènes de couple entre Kate et Richard, bien que les émotions ne soient que partiellement développées, ou encore le focus appréciable sur la vie privée d'Esposito et son amitié avec Ryan. Les deux compères sont toujours très largement sous-exploités ces derniers temps, il était nécessaire que cela change un peu.

En bref : Gros coup de fouet pour "Castle", qui retrouve l'excellence en changeant totalement la forme sans véritablement modifier le fond. Comme quoi, rien n'est jamais perdu.
Note : 8.5/10

merci pour tes analyses c'est toujours un plaisir de te lire, pour ma part j'ai également préféré le 713 au 712 , pour la complexité du cas ,  la qualité d'écriture , ( même si j'avoue que je peux manquer d'objectivité quand il s'agit de TPW ^^) et les intéractions entre les personnages.  

 Pour faire court je ne parlerai que de ce 7X13 diffusé Lundi dernier ,le revoir m'a fait plaisir , il y a beaucoup de choses  qui font avancer Castle , il a là  un rôle important  , le rythme est soutenu ,le soutien de Kate est  bienvenu et sans problème!! on retrouve l'osmose ,ça j'aime. 

 Si je devais aujourd'hui noter cet épisode, je donnerais  9,5 (comme à la première notation )