Saison 8 - France 2

audience épisode 8x03 : Castle se classe 3 ième derrière TF1 et M6 avec 4,01 M de télespectateurs et 15,2 % de PDM , en hausse par rapport à la semaine précédente. 

Tibo, je rejoins Pinkshrimp pour ton analyse sur les épisodes 8x01 et 8x02, et je dois dire que c'est toujours avec un grand plaisir que je les lis, car toujours très constructive.

Et merci Pinkshrimp pour les audiences. On constate que l'audience ne cesse de progresser depuis le 8x01, comme l'avait supposé Miaou.

Personne n'a son mot à dire sur le 8x03?

Hé bien, il n'est pas populaire celui-là.  

Il faudrait peut-être que je patiente et que je les regarde au même rythme que vous, je pourrais alors dire mon mot.

Castle se classe 3 ième des audiences de la soirée derrière M6 et " l'amour est dans le pré"  et TF1 qui diffusait "Esprits Criminels"  avec 3,8  M de télespectateurs et 14,5 % de PDM 

bon moi je poste ici mon petit avis sur l'épisode d'hier.

on commence par les détails:

la tenue de  kate en tailleur : à tomber :)

les révélations des petits mensonges caskett en fin d'épisode.

Castle, Ryan et Espo se faire "casser" par le parrain du faux écrivain.

L'épisode est bien mené bien qu'assez classique dans la construction.

On finit par se demander pourquoi avoir imposé à caskett cette séparation un peu trop tendre à mon goût la rendant moins crédible. L'apparition de Martha en aurait été d'autant plus marquante. De plus, entre Kate et Rick c'est la bonne entente,  Castle du coup reste une véritable cible.

On aurait pu voir Kate se déplacer chez la scientifique et à la cave où sont les pièces à conviction (sûrement une économie de budget).

Un Bon épisode qui m' a fait rire. :)

Merci à vous pour vos sympathiques commentaires ;) Suite à venir d'ici quelques minutes !

Après s'être principalement intéressée à Beckett dans l'épisode précédent, cette semaine, la série met davantage l'accent sur celle qui devient peu à peu la deuxième héroïne féminine de son casting : Alexis. Bien que le travail effectué autour d'elle soit un peu moins riche que pour le personnage de Stana Katic, la proposition reste assez pertinente, et permet surtout de développer efficacement la relation père-fille entre elle et Castle. Le duo d'enquêteurs qu'ils forment, tout comme la détermination et l'émancipation d'Alexis, sont des éléments positifs qui permettent à "Castle" de muscler son récit et de renforcer sa maturité.

Malheureusement, ces efforts significatifs sont partiellement balayés par des choix beaucoup plus discutables, à commencer par le rôle de Castle lui-même. En dehors de ses échanges avec Alexis, Nathan Fillion n'apporte franchement rien de bien consistant à ce troisième opus de la saison, et confirme qu'il n'est clairement plus l'atout majeur de la série qui porte pourtant le nom de celui qu'il incarne. En outre, contrairement à la semaine précédente, Beckett est elle aussi en retrait, avec des scènes peu satisfaisantes et manquant parfois d'émotions à propos du fil rouge introduit précédemment.

Le retour de Michael Smith aurait pu être une idée brillante, mais son exploitation se heurte à un suspense que "Castle" ne parvient pas à maintenir au plus haut niveau. Parallèlement, l'équipe se penche sur la mort d'un étudiant retrouvé empalé sur une branche dans Central Park. Là encore, "Cinquante nuances de vengeance" peut être qualifié de rythmé et amusant sans la moindre hésitation, mais souffre d'une construction terriblement habituelle en dépit des changements de position de chacun, rendant ces derniers tout à fait artificiels.

En bref : Belle initiative que de mettre Alexis sur le devant de la scène, dans un épisode qui ne prend pas forcément la mesure des enjeux évolutifs de cette saison 8.
Note : 6/10

Souvenons-nous des premières saisons de "Castle", celles dans lesquelles la série surfait à plein régime et à juste raison sur la profession d'écrivain de son héros, à la fois pour justifier ses compétences en matière de crimes et pour apporter davantage de luxe et de paillettes permettant de contraster l'univers le plus sombre de New York. En dépit des résultats très positifs que tout ceci apportait, les scénaristes ont progressivement délaissé cette thématique originelle, certes parfois pour briller ailleurs, à mon grand regret.

C'est donc un joli retour aux sources qu'offre "De pieux mensonges" au téléspectateur, d'autant que l'intrigue de ce dernier est particulièrement bien ficelée. L'équipe enquête en effet sur la mort d'un écrivain cinquantenaire, dont Castle est l'un des plus grands fans, mais qui était secrètement atteint de mythomanie. Le suspense n'est pas toujours total, mais le récit est déroulé de manière très fluide et rythmée, avec des rebondissements en cascade qui font leur petit effet, et une implication de Castle bien plus pertinente aux côtés de la police malgré son nouveau statut.

Par ailleurs, ce quatrième volet de la saison est également un solide épisode du point de vue des personnages. Si Alexis continue de s'imposer et de devenir l'un des principaux intérêts de cette saison 8, Ryan et Esposito sont eux aussi enfin de retour au premier plan, avec des interactions ayant peu évolué depuis les débuts sur la forme, mais dont la relation se renforce sous nos yeux de façon assez plaisante sur le fond. Finalement, cet opus n'atteint pas l'excellence d'antan en raison d'une trame émotionnelle quasi-absente, mais pour le reste, les reproches à faire sont plutôt minces.

En bref : "Castle" est encore capable de délivrer des stand-alone de haut vol, la preuve.
Note : 7.5/10

Merci bcp Tibo pour ces analyses des ep 8x03 et 8x04 , je te rejoins sur la forme et la construction de l'épisode 8x04 bien meilleure pour moi que celle du 8x03 , en particulier avec la thématique du café que l'on voit au début et en fin d 'épisode nous donnant une belle scène entre Castle et Beckett , point négatif :  l'absence de Beckett et donc d'intéraction avec Castle  sur le terrain du à son poste de capitaine et au fait que Castle ne soit plus consultant au 12th  se fait sentir même si des formes nouvelles de commmunication sont crées et également  la séparation forcée du caskett qui dure et qui est mal exploitée .

je m'attendais à un épisode un peu en deça sans Beckett. Je me suis planté....j'ai beaucoup rit. Le duo Slaughter et Castle fonctionne bien avec pour contrebalancer un duo Espo/Ryan loin d'être en reste. De la testotérone juste le strict nécessaire vu que cela se passe entre "Homme".  On y voit un Esposito bien à cheval sur le réglement alors que c'est plutôt Ryan qui est dans ce registre habituellement.

C'est une autre façette de la série et on ne peut à mon sens absolument pas comparer avec le duo que forme Castle avec Beckett.

On aurait pu voir éventuellement un passage avec Beckett concernant le fil rouge.

Un bon épisode.

Je ne commente pas chaque épisode, car je ne suis pas au même épisode que vous. Mais, je voulais partager une impression globale sur le début de cette 8e saison. En fait,  j'ai vaguement l'impression que la saison, jusqu'à maintenant, est meilleure que lors du premier visionnement.  

Je ne sais pas si c 'est le fait que je sais à quoi m'attendre (probablement), mais ce que j'appréciais moins en ragardant en VO (moins de temps Castle/Beckett, épisodes sans Kate, rupture, rôle accru de crains personnags pour contre-balancer...), me dérange moins en regardant en VF. 

Enfin, bref, j'avais remarqué une seule chose dans l'épisode 8x06 soit le fait qu'un épisode sans Beckett n'est pas un vrai épisode de Castle. Alors que,  quand j'ai revu cet épisode, il y a quelques semaines, je l'ai mieux apprécié. Bon, je ne dis pas que je l'avais totalement détesté la première fois non plus... Mais, c'était le premier épisode de la série où il n'y avait pas Beckett (et j'espérais que ce soit le dernier), donc je l'avais peut-être visionné avec une certaine appréhension, j'avais remarqué que ça manquait... Enfin, bref, vous voyez.  Mais, j'avais apprécié certaines scènes, dont la discussion entre hommes à la fin.

Enfin bref, j'ai mieux apprécié ce duo et cet épisode que l'an dernier. L'humour qui s'en dégageait, la relation amicale en Slaughter et Castle, et celle entre les Bros, un peu mis à mal ces derniers temps, la nouvelle facette d'Éthan, fort différente de celle de la saison 4...  Ça m'a plus frappée avec cet épisode, mais ce n'est pas le seul qui m'ait donné cette impression.  Je pourrais parler des autres épisodes et personnages, mais je vais m'en tenir là, sachant que c'est l'épisode que vous avez vu cette semaine.  

Sur ce, ici, ce soir, c'est le 8x10... et il y a des scènes que j'avais adorés dans celui-là.

je m'attendais à un épisode un peu en deça sans Beckett. Je me suis planté....j'ai beaucoup rit. Le duo Slaughter et Castle fonctionne bien avec pour contrebalancer un duo Espo/Ryan loin d'être en reste. De la testotérone juste le strict nécessaire vu que cela se passe entre "Homme".  On y voit un Esposito bien à cheval sur le réglement alors que c'est plutôt Ryan qui est dans ce registre habituellement.

C'est une autre façette de la série et on ne peut à mon sens absolument pas comparer avec le duo que forme Castle avec Beckett.

On aurait pu voir éventuellement un passage avec Beckett concernant le fil rouge.

Un bon épisode.

désolé mon post est réapparu en dessous de  celui de Castlebeck. Je sais pas comment le supprimer. Et non je radotte pas :P.

   Revu avec plaisir  cet épisode 6 !!  que j'ai bien apprécié , mieux que  celui en vost ,peut-être  de ce fait .. je me suis amusée  avec le duo  Castle.Slaugther ..  très bon jeux de chacun, je pense qu'ils ont dû bien s'amuser en tournant ^^  se retrouvant entre copains ( qu'ils sont vraiment!!) ,  quant aux Bros  c'est en général un plaisir de les retrouver dans leurs "exercices divers" !! 

  J'ai beaucoup aimé  les conseils et l'attitude de Slaugther envers Castle , à la fin, tellement sincères , plein de bon sens  de quelqu'un "qui sait" ,ça change vraiment de l'être que l'on a connu (situation bien differente evidemment !!) .

Moi aussi j'ai beaucoup apprécié cet épisode . Il est vrai que lorsque je l'avez vu l'an dernier , je n'avais pas aimé et je l'appréhendais

Mais avec les paroles en francais on  se concentre sur le jeu des acteurs et là cela m'a plu  (il est vrai que Slaugther est trés humain dans cet épisode).

Les scénaristes de "Castle" auraient-ils pris conscience du danger guettant la série au point de ressortir des tiroirs les bonnes vieilles recettes ayant fait leurs preuves il y a quelques années maintenant ? Après un excellent retour aux sources dans l'épisode précédent, permettant notamment au héros de clamer de nouveau son amour pour la littérature, "Le Nez" demeure similaire à ce que la série a pu proposer par le passé, avec un divertissement sans faille s'articulant majoritairement autour d'un scénario hilarant et de Richard.

Ce dernier fait ainsi équipe avec Mia Lazslo, qui collabore avec lui en tant que témoin dans le cadre d'une affaire de meurtre, et qui possède la particularité rare d'être atteinte d'hyperosmie. Evidemment, ses capacités en la matière offrent un divertissement sans faille, avec des interactions jouissives entre elle et les différents membres de l'équipe, de Castle à Esposito & Ryan. L'enquête consacrée à la mort de ce chauffeur-livreur aurait pu être fade et ronronnante, mais les ingrédients supplémentaires apportés au récit changent totalement la donne.

Surfant à plein régime sur le côté comique de la situation, ce cinquième volet de la saison n'en oublie pas de s'aventurer sur le terrain émotionnel pour autant, bien qu'il n'y mette qu'un pied. Je pense par exemple aux dernières scènes de Castle et Beckett, toujours perturbés par la situation. Je dois avouer que je commence à me demander ce que "Castle" cherche à faire avec cette séparation, mais le focus sur les sentiments de chacun suffit pour le moment à compenser. Parallèlement, Ryan et Esposito retrouvent eux le centre du ring pour notre plus grand plaisir, avec un tir par arme à feu qui va sûrement rester dans les annales du duo.

En bref : Qu'il est bon de constater que "Castle" a toujours l'aptitude d'amuser la galerie tout en ayant tellement grandi depuis ses débuts.
Note : 8/10

C'est une première dans l'histoire déjà bien longue de "Castle" : cette semaine, bien qu'elle figure naturellement toujours au générique, Stana Katic n'apparaît pas dans l'épisode. Il y a quelques années, l'absence de Kate Beckett aurait pu sembler inimaginable, mais alors que cette saison 8 semble un peu hésitante à propos de son couple phare, l'héroïne s'éclipse sans que cela ne soit problématique pour le bon déroulement des choses. Pour compenser, il faut dire que les scénaristes ont mis le paquet, en faisant notamment revenir un certain Ethan Slaughter.

Incarné par un Adam Baldwin que Nathan Fillion a bien connu par le passé, ce personnage était déjà apparu dans la série voilà maintenant 4 ans, et si je dois avouer que mes souvenirs sont vagues à son sujet, sa nouvelle apparition est évidemment une formidable opportunité de maintenir la dynamique humoristique déjà enclenchée précédemment. Le duo fonctionne à merveille, en particulier grâce à des dialogues tout à fait piquants, et le quatuor complété par Ryan et Esposito est tout aussi jubilatoire.

Par ailleurs, l'affaire en elle-même est elle aussi particulièrement bien construite, et s'insère pleinement dans l'atmosphère régnant en maître dans l'épisode. Côté protagonistes, "Une vieille connaissance" est enfin l'occasion de propulser Martha et Alexis au premier plan, et si la fille de Castle a déjà bénéficié de tel traitement récemment, le retour en grâce de la mère de l'écrivain est une excellente nouvelle. En revanche, la frustration de ne pas voir la série capitaliser sur les dernières difficultés dans la relation entre Kevin et Javier est importante, d'autant que cela aurait pu permettre la transmission d'émotions totalement absentes cette semaine, à mon grand regret.

En bref : Kate Beckett serait-elle devenue dispensable ?
Note : 7.5/10

audience ep 8x07 :

Castle se classe en seconde positiondes audiences avec 3,47 M de telespectateurs et 13, 2 % de PDM  derrière la fiction de TF1 " La main du mal " et devant le docu fiction de M6 " Mariés au premier regard " 

audience 8x08 : 

Castle se classe en seconde positiondes audiences avec 3,61 M et 13,6 %de PDM derrière TF1 qui diffusait la seconde et dernière partie de la fiction " La main du mal"   ( 5,2 M et 21,2 % ) et talonné de prés par M6 qui proposait "Mariés au premier regard " ( 3,4 M et 13,9 % de PDM) 

Totalement écartée du scénario la semaine passée, ce qui n'a pas empêché la série de s'en sortir admirablement bien, Kate Beckett est de nouveau sous le feu des projecteurs cette semaine, puisque la relation entre la jeune capitaine et Castle s'approche d'une date clé : le premier anniversaire de mariage du couple. "Castle" ne pouvait évidemment pas manquer ce moment important, et dans l'ensemble, traite le sujet avec beaucoup de réussite, grâce à un savoureux dosage entre les bons sentiments, les hésitations de chacun et la légèreté de leurs retrouvailles.

J'attendais davantage de moments forts pour rendre la réunion des deux personnages plus intense et mémorable, mais les scénaristes ont plutôt choisi de prendre le chemin d'une reformation du couple par étapes, laissant en effet planer le mystère sur les secrets de Beckett dans la tête de son homme. Pendant ce temps-là, le combat de coqs entre Ryan et Esposito reprend de plus belle, une excellente nouvelle, d'autant que leur affrontement offre une panoplie de scènes assez jouissives, avec ou sans la présence de Castle, et permet aux deux acteurs de s'en donner à coeur joie.

Depuis des années, Jon Huertas et Seamus Dever sont selon moi bien trop peu utilisés par la série, les voir aussi présents ne peut donc être qu'un réel plaisir. Côté policier, l'équipe se penche sur le meurtre d'un comédien sans le sou, qui gagnait de l'argent en mettant des femmes riches dans son lit. Extrêmement classique, l'enquête n'est pas forcément très palpitante, étant avant tout marquée par le peu de surprises qu'elle apporte et les clichés portés par la plupart des guests de la semaine. Reste cependant l'avantage du rythme, toujours soutenu et obstacle à tout ennui.

En bref : Castle et Beckett d'un côté, Ryan et Esposito de l'autre... les duos se reforment avec efficacité.
Note : 7/10

Depuis le début de la saison, "Castle" articule la majeure partie de son fil rouge annuel autour d'un événement clé pour ses principaux personnages : la séparation temporaire de Castle et Beckett, officiellement pour faire une pause, officieusement pour que celle-ci puisse enquêter sans mettre son homme en danger. Si l'idée n'était pas totalement farfelue au premier abord, et a même permis à Stana Katic de s'émanciper dans un premier temps, les scénaristes ont très vite fait preuve d'une certaine difficulté à exploiter astucieusement cette situation.

En conséquence, ce huitième volet de la saison met enfin fin à quelque chose qui n'avait que trop duré, mais malheureusement, la conclusion de tout ceci n'est pas brillante non plus. A la fin de "M. et Mme Castle", on se demande toujours si la série a réfléchi avant de prendre cette direction douteuse dans le season premiere, puisque même les retrouvailles entre les deux héros ne sont pas mémorables. L'instant conduisant à la reformation du couple est plutôt touchant, mais il ne suffit pas à rassasier le téléspectateur, en attente d'émotions bien plus fortes et démultipliées.

Et pourtant, cet épisode n'est paradoxalement pas un raté total pour autant, en particulier car il surfe avec brio sur une autre carte maîtresse : l'humour. Si le scénario laisse parfois à désirer, "Castle" propose tout un tas de passages assez savoureux, sans compter sur une bonne dynamique qui empêche une fois de plus tout décrochage. Par ailleurs, l'intrigue manque de rigueur, mais le fait de lier le cas de la semaine à la traque de Beckett est inattendu et bienvenu, il faut l'avouer. Et pour conclure, petit message nécessaire à la production : réduire les coûts en ne lésinant pas sur les fonds verts dégueulasses, ça se voit. Trop.

En bref : Conclusion très moyenne du premier acte pour l'arc narratif majeur de la saison.
Note : 5.5/10

Pour débuter sa deuxième partie de saison, on pouvait s'attendre à ce que "Castle" reprenne les hostilités autour de Locksat, et profite de cette histoire pour permettre au couple formé par Castle et Beckett d'être de nouveau à l'épreuve dans un épisode sombre et haletant. Cependant, contre toute attente, la série a choisi l'exacte direction inverse en concoctant un opus tout à fait décalé, surfant à plein régime sur son potentiel humoristique notamment. Pour cela, le duo phare est certes à l'honneur, mais l'arc narratif le concernant est assez inattendu.

En effet, loin des soucis causés par les investigations menées depuis le début de la saison, Castle et Beckett se retrouvent tout simplement comme deux amants en rut et se voient en cachette, au point d'aller inventer des affaires de tromperies pour rester crédibles auprès de Ryan et Esposito. Si plusieurs passages sont extrêmement jouissifs et savoureux, ce choix reste selon moi en partie un problème tant il rend fade voire même inexistant le développement des différents personnages. "Castle" donne le sentiment de ne plus évoluer, et c'est réellement frustrant.

Fort heureusement, afin de compenser cette amertume, "Meurtre a cappella" se distingue également grâce à une intrigue policière s'éloignant partiellement des standards de la série, non pas dans le fond mais clairement sur la forme. Le fait de situer le récit autour d'un groupe d'ex-détenus repentis, dans le monde musical et dans l'univers de Martha, offre un spectacle solide, bourré de moments sympathiques. Le scénario général est quant à lui particulièrement musclé et participe positivement à un épisode devant lequel il est impossible de s'ennuyer.

En bref : Toujours un plaisir de voir le casting de "Castle" s'éclater de la sorte. Mais pour un épisode de reprise, celui-ci ne fait pas preuve d'une réelle maturité...
Note : 6.5/10

merci pour le partage de tes analyses toujours aussi interessantes et pertinentes

je te rejoins totalement sur le choix de la séparation du caskett  d'une part

 beaucoup trop longue ( pour moi elle aurait du s'achever dès le 5 ième ép voir même à la fin du 4 ième )

d'autre part ,trés mal exploitée et traitée , plutôt "hors caractère " concernant  les personnages de Castle et Beckett ,  compte tenu de l'histoire du couple .

Concernant Castle : il savait ce qui était arrivé aux ex collègues de sa femme , il connait son besoin de justice et une "pause " sans explications de sa part  apres seulement 10 mois de mariage alors que tout allait parfaitement bien entre eux , aurait du le mettre sur la piste d'un lien en rapport avec l'affaire la concernant et non sur d' éventuels doutes de sa femme sur leur relation et mariage,  le Castle tel qu'on le connait aurait enquêté   " discrètement " sur  l'affaire concernant sa femme dès le 3 ième ep via Hayley  ou une autre personne , cela aurait été plus logique et pertinent pour moi d'autant plus que cette saison  Castle est PI (et non plus consultant au 12th)   , il disposait du matériel , des personnes compétentes  pour mener à bien cette recherche 

quand à Beckett ce qui est frustrant dans le 809 c'est que Castle lui dit ce qu'elle aurait effectivement du faire à la fin du 802 :  ne pas agir en solo et partir en le laissant sans explications  mais au contraire, affronter cette nouvelle épreuve,  difficulté ensemble , ne rien lui cacher , avoir confiance en son mari ,  mettre en place avec son accord , une " fausse séparation  temporaire" et  enquêter ,   secrètement , officieusement ensemble  sur "Loksat" , cela aurait donné de la consistance , de l'interêt  au fil rouge et surtout  pour moi cela remet en cause l'évolution du personnage de Kate Beckett , 

quand aux retrouvailles , encore un point de vue que je partage : trop vite " expédiées " à mon goût , pas assez intenses et émotionnelles ,en particulier pour un épisode de clôture de première partie de saison.

Castle se classe en seconde position des audiences avec 3,7 M de télespectateurs et 14,2 % de PDM  derrière TF1 et " Une Famille formidable " et devant M6 et le documentaire sur le chanteur Renaud 

J'évite généralement de parler des épisodes, puisque je ne les vois pas au même rythme que vous, mais je dois vous parler de celui-ci. J'utilise les balises "spoilers" même si ce n'est pas réellement du spoiler, mais juste au cas...

Bon voilà, c'était mon coup de gueule du jour :)

audience ep 8x12 :

Castle se classe en seconde position des audiences de la soirée avec 3,54 M de telespectateurs et 13,5 % de PDM derrière TF1 et la série "Une famille formidable " et devant M6 avec l'emission "Cauchemar en cuisine" 

Alors que nous ne sommes désormais plus qu'à une bonne dizaine d'épisodes des adieux définitifs de "Castle", la série donne peu à peu le sentiment qu'elle a la volonté de multiplier les références et réitérer l'utilisation des codes de son passé, sans pour autant balayer totalement la maturité acquise depuis ses débuts. Un choix qui semble être le bon, surtout si le résultat se révèle du niveau de "Témoin-clé". Ce dernier n'est certainement pas le meilleur épisode de la série, mais le fait de mélanger les styles et de retrouver une fraîcheur qui commençait à manquer sont de réels points positifs.

L'intrigue de la semaine s'articule pour cela majoritairement autour du héros principal, puisque Castle doit témoigner au procès d'une femme accusée d'un meurtre dont il a été l'unique témoin quelques mois plus tôt. Au-delà du point de départ, assez alléchant mais duquel aurait pu être issu un récit tout à fait banal, l'épisode se démarque des classiques grâce à quelques confrontations de haut vol ainsi qu'à la légèreté qui fait souvent le charme de "Castle". Le terrain de jeu de la cour de justice apporte une réelle valeur ajoutée, notamment car les scénaristes ne s'y sont que très rarement aventurés.

Je pense par exemple à l'échange musclé et bourré de références aux saisons précédentes entre Castle et Caleb Brown, l'avocat ciblé depuis quelques temps par Beckett en raison de ses liens avec Locksat, ici présent pour une toute autre raison. Kristoffer Polaha pourrait être un maillon relativement intéressant de cette seconde moitié de saison, je veux en tout cas le croire. Au fond, le principal échec de "Témoin-clé" concerne une fois encore l'histoire personnelle des protagonistes, extrêmement restreinte, ce qui engendre en outre un affaiblissement non négligeable du registre émotionnel. C'est sur ce point précis que "Castle" va devoir travailler pour enrichir ses dernières aventures.

En bref : Un épisode récréatif, construit avec un brin d'originalité et beaucoup d'aisance.
Note : 7.5/10

Il fait nul doute que le froid vient de s'abattre sur "Castle", et pas uniquement en raison de la visite d'un membre du consulat russe au sein du commissariat de Beckett. Au-delà du socle propre de l'intrigue, ce onzième volet de la saison laisse avant tout une sensation glaciale à cause de sa qualité plus que douteuse. Après le très bon épisode proposé la semaine passée, les scénaristes donnent le sentiment de s'être complètement relâchés, et d'avoir griffonné un scénario de seconde zone sur un coin de nappe, sans la moindre réflexion.

"Lespion qui venait du froid" nous raconte ainsi l'affaire du meurtre de Grigory Mishkin, fils d'un employé du consulat russe de la Grosse Pomme, menée conjointement par l'équipe du 12th Precinct et par un agent missionné par le Consul en personne, qui cache bien plus de secrets que prévu. D'un point de vue narratif, voici une idée plutôt bien inspirée qui aurait pu donner quelque chose d'extrêmement solide. Seulement, "Castle" rate l'intégralité de son développement en multipliant les clichés à deux euros, qui vont jusqu'à fragiliser le rythme général et ruiner un potentiel humoristique pourtant immense autour du personnage de Vasily Zhirov.

Du côté de la mythologie de la saison, la série n'avance également pas ses pions, se contentant à la place d'évoquer la nouvelle grossesse de Jenny au détour de quelques rares répliques qui n'apportent franchement rien du tout, ou encore de faire revenir la belle-mère de Castle sur décision de Beckett. Là encore, ce retour inopiné n'a que trop peu d'intérêt, tant l'épisode ne fait rien pour donner un rôle d'envergure au personnage, y compris dans sa rencontre avec le fils de son époux. Comme quoi, quand ça ne veut pas...

En bref : Patatras ! L'un des épisodes les plus médiocres de "Castle" en 8 saisons d'existence.
Note : 2.5/10

Je ne sais pas si les scénaristes de "Castle" se sont lancé le défi de ne réussir qu'un épisode sur deux, mais après un onzième opus particulièrement déplorable, il faut bien concéder que ce douzième volet de la saison redonne à la série ses lettres de noblesse de très belle manière, en proposant peut-être même ce qui s'est fait de mieux jusqu'ici cette année. Pour cela, la routine est cassée et le format d'enquête standard mis au placard, au profit d'un développement beaucoup plus percutant, à l'origine d'un récit rapide et ultra-efficace.

Au détour d'une simple affaire de meurtre confiée au commissariat du 12ème et menée par Ryan et Esposito, Beckett et Castle sont ainsi kidnappés et enfermés chacun de leur côté dans une pièce au décor théâtral représentant des salles de classe. Tous deux sont alors forcés, avec plusieurs autres personnes enlevées, de résoudre des énigmes pour se délivrer. Cet escape game à la thématique assez glauque apporte beaucoup de rythme à l'épisode, qui regorge de scènes divertissantes, de rebondissements en tout genre et même de mystères.

Si l'issue de l'intrigue n'est pas suffisante pour décrocher la mâchoire du téléspectateur, et que l'histoire présentée n'est pas réellement révolutionnaire, la consistance et la construction générale de la narration suffisent à  faire de "Huis-clos" un excellent stand-alone. Par ailleurs, ce dernier est sublimé par l'utilisation ingénieuse de son couple phare, en ressuscitant notamment la collaboration des deux personnages pour démêler le vrai du faux, qui a tant fait briller "Castle" par le passé. Ajoutez à cela quelques scènes un peu plus marquées émotionnellement, et si la perfection n'est pas atteinte, le tour est joué malgré tout.

En bref : Top.
Note : 8/10

Merci pour tes analyses toujours aussi interessantes !

j'en profite pour te souhaiter une trés bonne année 2017 et à bientôt pour ta première review de l'année !